Formatif Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : Un producteur devrait toujours prioriser un système de drainage souterrain avant de considérer l’implantation d’autres ouvrages hydro-agricoles :

A

faux. Avant d’implanter un système de drainage souterrain, il est toujours préférable de s’assurer que tous les besoins en drainage de surface ont été comblés. Un drainage souterrain représente des travaux majeurs $$$. Il est parfois possible de gérer les surplus d’eau avec des systèmes hydro-agricoles qui permettent l’écoulement des eaux de surface.

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2
Q

Est-il possible d’installer un avaloir ou un puisard si un système de drainage souterrain n’est pas déjà mis en place?

A

Oui, mais l’on doit installer un drain souterrain localisé qui se rend à un exutoire. Un avaloir doit être raccordé à un drain intercepteur, mais un système de drainage souterrain complet n’est pas nécessaire. Voir l’exemple du fossé-avaloir pour corriger les problèmes d’érosion aux confluences.

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3
Q

Lorsqu’il y a un surplus d’eau sur nos terres et que le drainage de surface est inadéquat, il y a un danger de problème d’érosion hydrique. Nommez et expliquez les types d’érosion hydrique auxquels un producteur peut être confronté dans ces circonstances. De plus, décrivez le diagnostic et les solutions possibles pour chacun.

A

Érosion en nappe : particules fines de sol qui sont entrainées avec l’eau qui s’écoule uniformément à la surface du sol. Parfois difficilement détectable, mais peut occasionner des pertes de sol importantes. Diagnostic : rendement plus faible des cultures dans les zones touchées, couche arable mince, teinte de sol plus pâle et dépositions dans des zones plus basse du champ. Solutions : maintenir un bon couvert végétal, adopté des pratiques de travail réduit du sol (laisser des résidus en surface) et effectuer des rotations équilibrées avec EV et prairie.
Ravinement au champ : lorsque l’eau qui ruisselle prend de la vitesse et se concentre dans certains canaux d’écoulement, elle peut éroder des quantités importantes de sol dans ces canaux. Forme des rigoles et ravines. Diagnostic : examen de la surface de sol après une forte pluie ou à la fonte des neiges. Solutions : ravinement peu important : travail réduit du sol, prairie, culture en contre-pente, reboisement sélectif en amont et nivellement. Plus sérieux : voie d’eau engazonnée ou enrochée et avaloir avec risberme (augmentation brève et subite de la pente)
Érosions aux confluences : la confluence de fossés et rigoles sont sujettes à l’érosion, car le volume et le débit de l’eau qui ruisselle sont importants. L’érosion est accentuée par la différence d’élévation entre le champ et le fossé. Diagnostic : déposition de sédiment dans le fossé. Solutions : chute enherbée (simple, adaptée aux vitesses d’écoulement faibles), chute enrochée : simple et résistante, mais ne favorise pas la sédimentation), fossé-avaloir (complexe, mais favorise sédimentation et permet passage machinerie)
Ravinement de berges : même principe que l’érosion aux confluences, mais en bordure des cours d’eau. Diagnostic : déposition de sédiment dans le cours d’eau. Solutions : chute enrochée avec risberme (simple et résistante, mais ne favorise pas la sédimentation, adaptée aux berges courtes), avaloir avec risberme (complexe, mais favorise la sédimentation et adaptée aux berges plus longues).

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4
Q

Pourquoi est-il important de considérer le drainage au Québec?

A

Accumulation hivernale et fonte printanière: Surplus d’eau à gérer au printemps.
Forte pluviométrie
Patrons de précipitation influencés par les changements climatiques.
•Même quantité totale
•Répartition différente dans le temps
Saison de croissance très courte.
Peu d’occasions pour rentrer dans le champ (plantation ou semis, désherbages, entretien, récoltes)

  • *Quand le drainage est nécessaire, c’est l’investissement qui se rentabilise le plus rapidement sur une ferme.
    • Le manque de drainage peut facilement devenir le facteur le plus limitant au niveau du rendement de nos cultures!
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5
Q

Qu’est ce que la sédimentation de l’eau de surface permet?

A

Meilleure qualité de l’eau
Préviens la dégradation des écosystèmes aquatiques (moins de phosphore dans l’eau = moins d’eutrophisation)
Diminue les risques d’érosion du sol
Préserve la pérennité d’un étang d’irrigation

** L’eau de ruissellement chargée de particules de sol, de matières organiques et de nutriments. La décantation permet de filtrer les eaux de surface et souterraines des champs agricoles contenant trop souvent des fertilisants, pesticides et sédiments.

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6
Q

Parmi ces ouvrages hydro-agricoles lesquelles favorisent la sédimentation ?

A

X Bassin de sédimentation et retenue des eaux de ruissellement
X Avaloir et risberme
X Puits et tranchée filtrante
**Ce sont des ouvrages qui permettent de réduire les pertes de sol en limitant la vitesse d’évacuation de l’eau, cela favorisera la sédimentation des particules de sol contenues dans l’eau de ruissèlement.

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7
Q

Quel est le but premier du drainage sous-terrain?

A

Rabattre la nappe phréatique

** Il existe des opinions divergentes : certains experts terrain croient que le drainage souterrain permet aussi l’assèchement rapide du sol après une forte précipitation.

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8
Q

Pourquoi le drainage est-il encore plus important en fruitier, ensuite en maraîcher intensif et finalement en grande culture?

A

Parce que les cultures valent plus cher en fruitier et en maraîcher.
Les cultures pérennes doivent passer l’hiver. La nappe phréatique est plus haute en hiver et au printemps, il y a un danger que les racines se noient (asphyxions). Ceci est vrai dans un champ qui n’est pas naturellement bien drainé (pas nécessaire dans un verger en pente).
Les grandes cultures plus extensives (à grande échelle) demandent moins d’intervention dans le champ.

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9
Q

Vous avez l’opportunité de louer une surface de 2 ha chez un voisin, vous savez que c’est sa pire terre, car il y a toujours de l’eau d’accumulée dans ce champ. Selon ce producteur le problème se règlerait facilement avec un drainage souterrain. Que faites-vous?

A

Faites une enquête pour poser un diagnostic. Inspection visuelle. Allez faire un profil de sol. Allez voir s’il s’agit de compaction.
Est-ce qu’il y a une nappe perchée? Fort possible s’il y a une baissière.
Est-ce que j’ai différents types de sols superposés? Oui : considérer un puits ou tranchée filtrante.
Posez-vous des questions : où se situe le fossé le plus prêt? Proche : considéré une rigole d’interception engazonnée ou loin : considérer l’avaloir.
Considérer aussi l’équipement que vous avez, qu’est-ce qui vous reviendrait moins cher?
2000 à 4000$ coût du drainage souterrain pour 2 ha

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10
Q

Expliquez ce qu’est une nappe perchée et pourquoi il est fréquent d’en retrouver dans les zones de dépression au champ?

A

Il s’agit nappe d’eau superficielle due à la compaction
Un mauvais drainage des dépressions engendre souvent des problèmes de compaction, car les travaux au champ s’effectueront souvent avant que ces zones soient complètement ressuyées. La compaction peut apporter des problèmes de nappe perchée, car l’écoulement hypodermique ne s’effectue pas bien, la zone de compaction rend le sol imperméable. L’eau reste coincée et la zone a tendance à rester humide. La couche compacte se situe à environ 20 à 30 cm du sol.

*Diagnostic : creuser un trou : suintement, eau qui coule vers le bas. Le trou ne se remplit pas par le fond. Solution : sous-solage (se règle bien) et correction de la dépression

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11
Q

Expliquer les solutions possibles pour corriger un problème de baissière dans un champ et dans quelles circonstances elles s’appliquent?

A

Remblayer la dépression ou évacuer l’eau.

  • Nivellement : pour les petites dépressions de moins de 0.5ha et de moins de 5-10 cm de profond
  • Puits d’infiltration ou tranchée filtrante : pour une dépression circulaire de maximum 0.5 ha
  • Tranchée filtrante : dépression allongée. Peut être raccordé au drain existant et le puits aussi.
  • Rigole d’interception engazonnée : seule possibilité s’il n’y a pas d’émissaire assez profond pour installer une sortie de drain. Simple, mais perte d’espace et entretien fréquent requis.
  • Avaloir : pour les grosses dépressions (superficie maximale drainée= 20 ha). Obstacle pour la machinerie. Installation d’un drain séparé.
  • la tranchée/puits filtrante et l’avaloir permettent la sédimentation au champ
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12
Q

Qu’est-ce qu’une résurgence d’écoulement hypodermique?

A

L’eau qui voyage à faible profondeur sous la surface du sol est l’écoulement hypodermique. Cette eau peut refaire surface au fond d’une dépression (nappe perchée) ou au bas des pentes et sur un replat. Ce phénomène se voit aussi lorsqu’il y a une source d’eau (la nappe phréatique qui remonte à la surface) ou lorsque nous avons une remontée localisée du sous-sol imperméable ou la rencontre de 2 types de sols de perméabilité différente.

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13
Q

La méthode Brunelle-Savoie a développé des diagnostics de problèmes de drainage basé sur des observations au champ. L’essentiel des problèmes de drainage a été regroupé sous cinq grandes catégories. Selon le feuillet quels sont les signes d’une structure de sol instable et les correctifs proposés pour ce problème?

A

Signes pour poser le diagnostic:

  • composition du sol : 60-70 de sable fin et/ou limon qui contient très peu d’argile pour structurer.
  • Érosion hydrique : érosion en nappe, ravinement au champ, aux confluences ou berges.
  • Sol sensible à la battance. La structure instable du sol tant à se désagréger, il y a un fractionnement des agrégats et la formation d’une croûte en surface sous l’action de la pluie.

Correctifs :

  • favoriser une meilleure structure : apport M.O., résidus de cultures  rugosité du sol.
  • Évacuation de l’eau de surface : installation d’ouvrages hydro-agricole car mauvaise perméabilité du sol.
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14
Q

Parmi les choix de réponses suivants, lesquels figurent parmi des objectifs potentiels recherchés lors de l’installation d’une haie brise-vent :
Protection des cultures et augmentation des rendements
Réduction de l’érosion éolienne
Réduction de la dérive et prévention de la contamination des cultures par les pesticides
Réduction de la consommation d’énergie par les bâtiments agricoles
Amélioration de la qualité de l’air autour des bâtiments agricoles
Adaptation et lutte contre les changements climatiques
Augmentation de la biodiversité sur la ferme

A

tout

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15
Q

Les haies brise-vent sont beaucoup plus répandues que les brise-vent artificiels. Identifiez trois raisons, parmi les suivantes, qui justifient cette affirmation.

a) Protection sur une grande distance
b) Protection immédiate
c) Coût inférieur
d) Durée de vie supérieure
e) Non compétitives avec les cultures

A

a-c-d

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16
Q

Vrai ou faux : les haies brise-vent s’avèrent efficaces pour protéger les cultures de plantes fourragères, de fraises, de framboises et les vergers. La haie brise-vent maintient un couvert de neige supérieur et diminue l’assèchement éolien ce qui donne des hausses de rendement.

A

Vrai
Les haies brise-vent remportent du succès chez les producteurs de cultures pérennes, où des hausses de rendement sont souvent enregistrées. La porosité hivernale des espèces à feuilles caduques permet une répartition uniforme de la neige dans la zone protégée et on les utilisera à cette fin pour la protection de vergers, de fraisières ou de grandes cultures (surtout les céréales d’hiver et la luzerne).

17
Q

Vrai ou faux : par temps clair, les haies brise-vent entraînent une augmentation des températures de nuit dans les champs qu’elles protègent.

A

Faux
Les brise-vent peuvent augmenter les risques de gel dans la zone protégée, surtout par nuit claire et vent léger, en réduisant le brassage d’air qui favorise le réchauffement des températures près de la surface du sol (Jensen, 1964)

18
Q

Vrai ou faux : les brise-vent peuvent augmenter les rendements de différents types de cultures par la réduction des dégâts mécaniques causés par le vent, par une meilleure pollinisation et par une augmentation de la température de l’air durant le jour.

A

vrai

19
Q

La porosité idéale d’un brise-vent pour favoriser l’accumulation uniforme de la neige dans la zone protégée se situe autour de:
10%
40%
70%

A

70%
Une haie brise-vent destinée principalement à la protection des cultures en été et hiver comprend uniquement des feuillus (ex. : alternance de chênes et de frênes) qui protègent les cultures du vent en été, mais dont l’absence de feuilles en hiver laisse davantage circuler la neige. Une strate arbustive (ex. : composée de lilas duveteux et de caraganas) augmente la biodiversité et freine le vent au niveau du sol.

20
Q

La réduction optimale de la vitesse du vent, en termes d’intensité de protection et de longueur protégée, s’obtient avec une porosité voisinant:

10%
40%
70%

A

40%
La porosité idéale pour une réduction optimale de la vitesse du vent, en termes de longueur protégée et d’intensité de protection, est de 40%. Un brise-vent d’une telle porosité entraîne une réduction moyenne de la vitesse du vent de 50% sur 10 fois sa hauteur et de 25% entre 10 et 20 fois ce même paramètre.

21
Q

Vrai ou faux : un brise-vent trop opaque, c.-à-d. trop imperméable au passage du vent, peut provoquer une accumulation plus importante de neige au pied du brise-vent, dans le champ ou sur les bâtiments.

A

Vrai

Idéal si le but est la captation de neige

22
Q

Vrai ou faux : le fait d’incorporer des résineux à une haie brise-vent augmente la captation de la neige.

A

vrai

23
Q

Vrai ou faux : L’aménagement d’une haie brise-vent adapté peut permettre une diminution des odeurs et une baisse de 10 % des coûts de chauffage pour des producteurs de porc.

A

Vrai
Autour des bâtiments, c’est devenu un incontournable pour plusieurs producteurs, exemple : une haie de peupliers hybrides et d’épinettes piège la neige et évite au producteur de déneiger ses bouches d’aération tout en réduisant ses coûts de chauffage.

24
Q

Identifiez, parmi les cinq énoncés suivants, trois avantages à insérer plus d’une espèce d’arbre ou d’arbuste dans un brise-vent.

a) Permet à la haie brise-vent de croître plus en hauteur
b) Assurance de protection en cas d’infestation d’insectes ou de maladies
c) Diversité plus grande d’insectes et de petits animaux
d) Plus facile de renouveler le brise-vent
e) Plus facile d’entretien

A

b-c-d

25
Q

Dans le dossier de l’Utiliterre : 30 ans de haies brise-vent : succès ou échec? À la page 11 et 12, on rapporte que bien qu’une haie brise-vent offre des vertus environnementales, elle doit aussi être payante pour inciter les producteurs à l’implanter. Décrivez brièvement 3 projets qui ont pour but de rendre l’implantation d’une haie brise-vent plus lucrative.

A

Implanter des arbustes fruitiers à même la haie brise-vent et à former des circuits de cueillette.
Projet avec le ministère des Transports du Québec qui consiste à planter deux rangées de saules à croissance rapide sur paillis de plastique pour remplacer les clôtures à neige et protéger les routes en hiver (certaines études mentionnent qu’une haie brise-vent réduit les passages de la déneigeuse de 30 %). L’entente avec le Ministère prévoirait l’entretien du brise-vent et une forme de ristourne aux cultivateurs pour l’utilisation de leurs terres.
Autosuffisance énergétique des producteurs agricoles. La haie brise-vent se transforme en une petite usine à biomasse avec deux rangées de saules à croissance rapide occupent toute la haie qui est rasée après trois ans, fournissant à ce moment de 30 à 45 tonnes de matière sèche à l’hectare.

26
Q

Dans le dossier de l’Utiliterre : 30 ans de haies brise-vent : succès ou échec ? À la page 11, on relate l’histoire de Brigitte Pelletier et Jacques Dionne de Saint-Onésime-d’Ixworth, près de La Pocatière, qui testent des espèces d’arbustes fruitiers dans leur haie brise-vent et bande riveraine pour les rendre productives. Quels essais ont-ils faits et quels sont les défis rencontrés ou envisagés?

A

Succès :
L’aronia noir nécessite peu d’entretien et produit des fruits facilement récoltables qui se vendent bien.
Inoculer pour récolter des truffes, un champignon haut de gamme qui pousse sous les racines des noisetiers
des rosiers rugueux, un cultivar très résistant, commercialiser les pétales et les fruits sous forme de gelées.
Défis :
plusieurs espèces sont difficiles à commercialiser.
saturation du marché escompter pour l’aronia noir et la camerise, difficulté éventuelle à écouler la production
trouver un marché et choisir la bonne variété

27
Q

Selon la fiche technique sur les haies brise-vent du MAPAQ, quels changements ce producteur devra-t-il apporter à ses plans d’aménagement d’une haie brise-vent pour être éligible à la subvention Prime-Vert?
Mise en situation :
Hector a comme projet d’implanter une haie brise-vent rectiligne à 4 rangées disposée le long de son fossé et très collée sur ce dernier pour perdre le moins d’espace cultivable possible.
Son objectif premier est de réduire les odeurs de sa porcherie dans le voisinage afin d’améliorer la qualité de vie et l’acceptation sociale de ses concitoyens. Deuxièmement, il souhaite réduire les coûts de chauffage de sa porcherie. Troisième objectif, récolté du bois d’œuvre.
Pour le choix des espèces, Hector aime beaucoup l’automne et les couleurs vives, il implantera donc 4 rangées d’érable à sucre, une essence noble qu’il compte planter en quinconce.
Comme il désire être le plus écologique possible et qu’il a facilement accès à de la paille, il optera pour ce matériau pour le paillage de son aménagement.
Hector est très occupé et il ne prévoit pas avoir de temps pour l’entretien de son aménagement.
Modifications proposées au plan d’Hector :

A

La haie brise-vent doit comprendre un maximum de 3 rangées
Prévoir une largeur minimale entre le bord supérieur du talus des fossés et la ligne d’arbres pour faciliter la pose du paillis et l’entretien de la haie (contrôle des mauvaises herbes, taille, etc.) : minimum 1 m d’un fossé;
Diversifier le choix des espèces : À maturité, la haie arborescente doit être composée d’au moins 3 genres botaniques d’arbres différents. Le nombre d’arbres appartenant à un même genre botanique doit constituer un maximum de 50% du nombre total d’arbres plantés.
Inclure des résineux pour permettre la captation de neige et la réduction de la vitesse des vents en hiver.
Changer le design : pour bien protéger le bâtiment, la haie doit, autant que possible, former un « L » ou un « U » de façon perpendiculaire aux vents dominants.
Changer le type de paillage pour une option plus durable. L’utilisation de la paille n’est pas permise.
Entretien nécessaire : les soins à apporter aux arbres et arbustes ne se limitent pas à la plantation. Un suivi et un entretien régulier doivent être prévus pour assurer une bonne reprise et une bonne croissance. Annuellement, des inspections, dont une effectuée tôt au printemps, sont requises pour évaluer les dégâts dus à l’hiver, aux rongeurs ou autres. Un entretien régulier doit être effectué selon les besoins, notamment : le désherbage; le remplacement des végétaux morts; la taille de formation ou d’entretien. La récolte de bois d’œuvre demande de l’entretien régulier.

28
Q

Avant d’implanter une culture de couverture, il est important de se poser des questions sur les objectifs à atteindre. Quels sont les principaux objectifs pouvant être visés par l’implantation d’une culture de couverture?

A
Amélioration de la structure du sol 
Conservation des sols face à l’érosion 
Recyclage des éléments nutritifs 
Briser le cycle d’un ravageur ou d’une maladie 
Contrôle des MH 
Rétention des alliés des cultures 
Fertilisation d’une culture 

ENGRAIS VERT : Une culture destinée à être incorporée au sol, habituellement lorsque jeune.

29
Q

Expliquez en quoi les engrais verts favorisent une optimisation du cycle nutritif et la stimulation des activités biologiques du sol :

A

Permet de fertiliser les cultures. Les éléments nutritifs sont mobilisés dans la biomasse de l’EV. Réserve temporaire, à l’abri du lessivage. Joue un rôle d’éponge et recycle les éléments solubles (nitrate et potasse).
Lorsqu’enfouis, les EV (surtout jeunes), fournissent une importante biomasse fermentescible qui est une source de nourriture aux m-o du sol.
+ Activités biologiques du sol = + la disponibilité des éléments nutritifs du sol

30
Q

Expliquez en quoi les cultures de couverture favorisent une bonne gestion des mauvaises herbes :

A

La pratique des engrais verts réduit de beaucoup la pression des MH lorsqu’utilisée systématiquement.
Graminées qui s’implantent rapidement compétitionnent bien les MH.

31
Q

Expliquez en quoi les engrais verts améliorent la structure du sol:

A

L’action mécanique des racines a un impact majeur sur la structure du sol en surface et en profondeur selon l’espèce
Exemples de types de racines : fasciculé, pivotante, tubéreuse

32
Q

Expliquez les différents modes d’implantation des engrais verts (dérobé, intercalaire, pleine saison ou pluriannuel, prairie)

A

DÉROBÉ : plus courante, et potentiellement la plus utile, consiste à implanter un engrais vert dès la fin de la récolte. Parfois avant la culture principale.
INTERCALAIRE : entre les rangs des cultures.
Exemple : Framboisier avec culture intercalaire de trèfle. Cut and Carrying
PLEINE SAISON/PLURIEANNUEL : engrais vert d’une ou plusieurs saisons. Justifiable pour préparer le sol de certaines cultures payantes : fruitières et légumières
Graminées : Ray-grass, seigle d’automne, millet japonais et sorgho.
Légumineuse : mélilot, féverole, pois, vesce
PRAIRIE : Vivaces laissez entre 1 à 4 ans (mélange vivaces et graminées). Richesse en éléments nutritifs des biomasses+++
Production d’humus plus élevé que les autres types d’implantation d’EV.

33
Q

Croyez-vous que l’utilisation d’engrais verts est indispensable en régie biologique? Expliquez votre raisonnement.

A

Il n’est pas possible de fournir à la plante tout l’azote nécessaire avec l’utilisation de compost ou de fumier sans apporter beaucoup trop de phosphore = problème environnemental.
L’accès à du fumier provenant de régie biologique n’est pas facile. La certification permet d’utiliser n’importe quel fumier, mais peut-être qu’un jour la certification biologique pourrait exiger d’utiliser des fumiers « certifiés biologiques ». Actisol ne serait plus une option.
Permet de réduire la pression des MH sans travail de sol intensif du sol.

34
Q

Est-il possible de décompacter un sol uniquement en utilisant un engrais vert (ex : radis huileux/radis fourrager) ?

A

Garder en tête que si un sol est trop dur pour la culture, il l’est probablement aussi pour l’engrais vert.
Les EV peuvent contribuer à l’amélioration de la structure d’un sol et à la décompaction, mais conjointement avec un sous-solage par exemple.

35
Q

Pourquoi est-il avantageux de mélanger plusieurs espèces d’engrais verts (ex : Céréale et légumineuse ensemble)?

A

Permet d’atteindre plusieurs objectifs.
Céréales : font compétition aux MH, car elles s’implantent rapidement. Peut servir de plante-abri.
Légumineuses : Fixation de l’Azote de l’air (N2 gazeux) par les bactéries rhizobium
Notes :
Les légumineuses à petites graines (trèfle blanc, rouge, mélilot, vesce velue, luzerne) poussent lentement. Nécessite une longue période de croissance (3 mois).
Légumineuses à grosses graines comme le pois et la vesce commune poussent aussi vite que la céréale (ok pour période de croissance limitée à 2 mois).
Les légumineuses sont dispendieuses $$$ en générale, vaut mieux maximiser leur utilisation en les implantant plus tôt en saison.
De plus, un mélange composé de plusieurs espèces permet une certaine résilience. Avec les variations climatiques, il est bien d’avoir des espèces adoptées à différentes conditions pour assurer une bonne implantation.

36
Q

Pourquoi faut-il éviter de planter de la moutarde, du radis ou du canola en engrais vert si on désire cultiver des choux de Bruxelles, du brocoli ou du chou-fleur?

A

Ils font partie de la même famille des brassicacées (les crucifères) et peuvent être affectés par certaines maladies : hernie du crucifère et nervation noire et par certains prédateurs : mouche du chou et altise.
Le mélilot jaune est recommandé : légumineuse bisannuelle : biomasse importante

37
Q

Est-ce qu’il est préférable de chauler avant l’implantation d’un engrais vert?

A

OUI : engrais vert tend en effet à augmenter le potentiel d’acidité du sol. La majorité des sols du Québec son sensible à l’acidification, il vaut mieux chauler adéquatement lorsque l’on implante un engrais vert.

38
Q

Est-ce que l’on devrait épandre notre engrais organique (fumier) avant le semis de l’engrais vert ou juste avant l’implantation de notre culture?

A

Si l’on dispose d’engrais organique (Fumier, lisier, purin) il est préférable de faire son épandage AVANT le semi de l’engrais vert. Cela permet une meilleure valorisation des engrais organiques : limite leur lessivage. 

39
Q

Est-ce qu’on enfouit oui ou non les engrais verts? Expliquez dans quelle situation le non-enfouissement des engrais verts est possible. Expliquez les avantages d’enfouir les engrais verts.

A

NON-ENFOUISSEMENT : possible pour certaines espèces annuelles qui sont détruites par l’automne et l’hiver : céréale de printemps, trèfle incarnat, pois, moutarde, radis, canola, sarrasin, etc. On laisse mourir seul l’EV, on profite de la couverture hivernale, ils sont enfouis au printemps lors des travaux de préparation des semis. Travail minimum de sol.
ENFOUISSEMENT : Incorporation superficielle des EV à l’automne = solution intéressante. Protection hivernale quand même bonne, car bonne structure de sol et une partie des résidus reste en surface. Assure une décomposition rapide au printemps. Sol se réchauffe + vite si moins de résidus en surfaces. Plus facile d’implanter des cultures hâtives au printemps
Notes :
Ne pas trop enfouir les EV: Maximum 20cm
Incorporation faite lorsque la T° du sol est sous 10 degrés Celsius (il faut éviter une décomposition et minéralisation trop rapide à l’automne)