Fondements Theoriques Flashcards

1
Q

L’ergonomie en tant que discipline, porte un double objectif, quel est-il?

A

=> comprendre l’activité humaine pour contribuer à améliorer les conditions de réalisation de l’activité: - Objt 1 : produire des connaissances scientifiques fondées sur l’activité humaine en situation. - Objt 2: usage d’un ensemble d’outils méthodologiques pour mener son action de transformation. = double mouvement d’enrichissement et de construction entre connaissance et pratique.

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2
Q

Quelles sont les deux approches s’opposant dans le débat sur la cognition humaine?

A

Approche du traitement symbolique VS Approche de la cognition située.

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3
Q

Comment l’approche du traitement symbolique caractérise-t-elle les systèmes d’intelligents?

A

Les systèmes d’intelligents sont caractérisés par des systèmes symboliques physiques composés d’un ensemble d’éléments formant des structures symboliques au moyen d’un ensemble de relations. les systèmes symboliques sont utilisés pour stocker des représentations en mémoire de situations externes. Ils peuvent manipuler ces représentations pour planifier des actions, et exécuter ces actions pour changer la situation externe.

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4
Q

Sur quels paramètres de la cognition l’approche de l’action située/cognition située, met-elle l’accent?

A

Le rôle de l’environnement, du contexte, des aspects sociaux et culturels et des situations dans lesquels les acteurs se trouvent.

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5
Q

Comment l’approche du traitement symbolique envisage t’elle la cognition?

A

Le traitement symbolique se centre sur les structures de traitement du cerveau et des représentation symboliques de l’esprit. => conçoit toute action comme a l’intérieur de la tête. Le cerveau est une machine de traitement de pensées et les chercheurs tentent de comprendre les mécanismes du cerveau et représentations mentales.

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6
Q

Comment l’approche de la cognition située envisage t’elle la cognition?

A

Elle se centre sur les structures du monde et la façon dont elles contraignent et guident le comportement humain. => monde et connaissance/ comportement humain indissociables (accommodations mutuelle).

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7
Q

Quelle est la principale critique de l’approche située envers l’approche du traitement symbolique?

A

Intérêt pour une “intelligence désincarnée” idéaliste et simpliste, d’une personne privée de pensée planifiant ses actions en ignorant l’environnement(situation, contexte ..).

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8
Q

Quelle est la principale critique de l’approche située envers l’approche de la cognition située?

A

“Néo-Béhavioriste” => tout est contrôlé par l’environnement indépendamment du traitement interne.

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9
Q

Dans quel contexte le débat Traitement symbolique VS Cognition située a-t-il eu lieu?

A

Fin années 80 => engouement pour modéliser l’esprit humain en s’appuyant sur des méthodes formelles d’analyse de processus cognitifs. Progrès attendus sur la planification, la résolution de problème, le raisonnement et langage. Suivie d’un ralentissement du progrès.

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10
Q

D’après Norman, quelles sont les trois raisons pour lesquelles les chercheurs ont étés mis en difficulté dans leur “quête” de modélisation et d’analyse de la cognition?

A
  • Densité de l’information (connaissance requise pour affronter le monde). - Complexité de l’environnement (limites du système sensorielle, changement constant non prédictibilité de l’environnement). - Impossibilité d’observer tous les aspects pertinents de la cognition humaine (observations et mesures neuro limitées en accès et en prédiction).
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11
Q

A remonte la naissance du béhaviorisme?

A

1913: publication d’un article par John Watson “la psychologie telle qu’un béhavioriste la voit”. => “Rupture” dans le champ de la psychologie.

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12
Q

Quelle est la différence entre le conditionnement pavlovien et le conditionnement opérant de Skinner?

A

Dans e conditionnement opérant, la réponse (conditionnelle) n’est pas une réaction automatique de l’organisme mais est déclenchée par le sujet.

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13
Q

D’après Watson et Skinner, quel est le sujet d’étude du béhaviorisme?

A

Etude des comportements observable via l’expérimentation. Compréhension de l’influence de l’environnement sur notre comportement. => Il est impensable de construire une approche scientifique de la psychologie sur des états subjectifs de nature privée (boite noire): refuse toute forme de spéculation sur des états mentaux non observable.

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14
Q

Quelles ont étés les deux principales critiques faites au béhaviorisme en 1948 et 1959?

A
  • 1948, Lashley: concevoir les comportement sous forme d’actes réflexes (A=>B) ne permet pas de décrire la complexité de certains comportements humains (ex: parler). - 1959, Chomsky: étendre le modele béhavioriste a l’apprentissage du langage est sans espoir.
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15
Q

D’après Gardner, quel sera l’élément déclencheur de la révolution cognitive?

A

La conférence de Lashley ou il prône que l’organisation du comportement émane de l’intérieur de l’organisme.

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16
Q

A quand remonte la naissance de la psychologie cognitive?

A

1956, travaux de Bruner et Miller (Harvard).

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17
Q

Comment l’ouvrage “A Study of thinking” publié par Bruner (1956) a-t-il remit en cause l’approche béhavioriste encore dominante a cette époque?

A

En étudiant les processus de catégorisation, Bruner s’est aperçu que les sujets utilisaient des stratégies mentales différentes et s’est donc intéressé a celle-ci. Il s’est donc tourné vers une analyse des cheminement de la pensée du sujet engage dans la résolution de problème.

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18
Q

Comment l’article “Sept, nombre magique plus ou moins 2” publié par Miller (1956), a-t-il remit en cause les conceptions béhavioristes dominante a cette époque?

A

Il a attiré l’attention sur les limites du psychisme humain (empan mnésique). Si le cerveau possède une structure propre qui a ses limites, il ne peut donc pas être comparé a une réceptacle vierge comme les béhavioristes le supposé. => le cerveau est capable d’inventer des solutions ingénieuses et donc de raisonnement logique.

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19
Q

En plus des publications de Miller et Bruner sur les états mentaux du sujet, deux autres événements viendrons marquer l’année 1956. Quels sont-ils?

A
  • Séminaire durant lequel Chomsky expose une nouvelle théorie linguistique: Grammaire générative. - Dartmouth Summer Research Conference on Artificial Intelligence (I.A) : Simon et Newell présente un programme d’I.A qui est destiné a démontrer des théorèmes mathématiques sur le modele du syllogisme.. L’objectif étant de copier, voir d’outrepasser les activités humaines intelligentes.
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20
Q

En quoi consiste la grammaire générative exposée par Chomsky en 1956?

A

=> Aptitude humaine a produire le langage et a construire des phrases, en associant des mots selon des règles de grammaire. => Logique invisible des règles de production sous-jacentes qui soient a la source de la production de la phrase. Pour Chomsky, c’est règles sont universelles.

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21
Q

Quelles sont les trois questions principales posées par les sciences cognitives entre les années 50 et 80?

A
  • Comment l’esprit humain est-il constitué? - Comment fonctionne-t-il? - Comment savoir qu’un système cognitif fonctionne de façon appropriée?
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22
Q

Qu’est ce que le post-cognitivisme?

A

Mouvement qui a vu le jour dans les années 80 avec la nécessité d’aller au-delà du cognitivisme pour mieux comprends les processus cognitifs et l’activité des sujets. L’attention est ainsi portée: - a la notion d’embodiement. - a la signification et a la façon dont elle est créee, négociée et partagée au sein des communautés, au sein d’une culture. - situation/connaissances naturelles et ordinaires. - a l’important de la non-determination et improvisation. - a l’environnement.

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23
Q

Quelle a été la critique principale portée au cognitivisme?

A

L’activité cognitive ne peut se limiter a une résolution de problèmes prenant appui sur des représentations symboliques d’individus vus comme des machines cognitives.

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24
Q

Selon Bruner, quelles sont les trois raisons pour lesquelles la culture doit constituer le concept central de la psychologie?

A
  • Raison d’ordre méthodologique: la participation de l’H a la culture invalide la construction d’une psychologie fondée sur le seul individu. - Si la psychologie est a ce point immergée dans la culture, elle doit consacrer ses efforts aux processus de fabrication et d’utilisation de la signification qui lient l’homme a la culture. Du fait qu’elle participe a la culture, la signification est publique et partagée. - La psychologie populaire: base de la psychologie culturelle.
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25
Q

Pour Bruner, quel est la fonction du récit?

A

Le récit est un instrument de la culture qui a une fonction spécifique: par le récit, l’homme explique et partage, sous forme compréhensible, la signification de ses actions et les déviations par rapport a ce qui est ordinaire.

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26
Q

D’après Bruner, quelles sont les trois propriétés du récit?

A
  • la sequentialité: un récit est composé d’une séquence unique d’événement, de scènes, qui met en action une personne. Il contient une intrigue ou une séquence qui véhicule du sens. - le récit peut être réel ou imaginaire. Réel tels qu’ils se sont passés dans notre vie quotidienne dans l’ordre selon lequel ils sont apparus=> l’homme a une prédisposition a organiser son vécu sou forme narrative. - moyen de forger des liens entre exceptionnel et ordinaire: la fonction d’une histoire est de trouver un état intentionnel qui rende compréhensible une déviation d’un pattern culturel canonique.
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27
Q

Dans quelles disciplines l’approche située de l’activité prend-elle ses racines?

A

Anthropologie cognitiviste, psychologie soviétique, ergonomie francophone de l’activité.

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28
Q

Quelle est la thèse principale de Suchman (anthropologue et sociologue) dans son ouvrage “Plan and situated actions. Problem of human-machine communication.” (1987) ?

A

Sa thèse principale indique que l’interaction entre l’homme et son environnement est le fruit d’une action qui est constamment construite et reconstruite en fonction d’interactions dynamiques avec l’environnement matériel et social. La théorie qu’elle expose dans son ouvrage, la cognition située, insiste sur l’importance de l’environnement comme déterminant fondamental des processus cognitifs.

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29
Q

Dans l’exemple de la navigation Trukese et descente de rapide en canoë qu’utilise Suchman dans son explication de l’action située, quelles différences sont observées entre la culture européenne et trukese?

A
  • Les cultures européennes favorisent la pensée abstraite et analytique, le raisonnement de principes généraux et des instances particulières. - Les Trukese apprennent une gamme de réponse concrètes, incarnées, guidées, par l’expérience construite au cours d’années de voyage.
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30
Q

Quelles conclusions Suchman fait-elle émerger de l’exemple de la navigation Trukese et descente rapide en canoë?

A

=> Toute activité même la plus analytique, est fondamentalement concrète et incarnée. - Des actions finalisées sont inévitablement des actions situées, exécutées dans le contexte dans lequel elles son réalisées, on fonction de circonstance singulière. - Les circonstances de nos actions ne sont jamais entièrement anticipées et changent continuellement autour de nous. => Action située: tout cours d’actions dépend de circonstances matérielles et sociales.

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31
Q

D’après Suchman, quelle est la place des plans dans l’action située?

A

Les plans sont des ressources d’actions située lorsqu’ils sont réalisés avant l’action, et dans ce cas ils ont un rôle d’orientation de l’action. mais ils n’en déterminent pas leur cours. => le plan est ainsi un produit a posteriori, une reconstruction après coup, qui vise a prendre l’action pour objet de réflexion après sa réalisation. Mais ne rend, en aucun cas, compte de l’action effective qui, elle, émerge des circonstances.

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32
Q

En quoi consiste la théorie de la cognition distribuée proposée par Hutchins dans son ouvrage “cognition in the wild” publié en 1995?

A

Selon cette théorie, un système cognitif est composé d’agents individuels et d’outils. La cognition est distribue entre ceux-ci, sur un plan “interne” aux agents (représentations, souvenirs, mémoires), et sur un plan “externe”, dans et entre les outils. => “l’externalistion de la cognition” est donc une dimension centrale de cette approche théorique.

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33
Q

Quel est l’objectif poursuivi par la cognition distribuée?

A

Identifier les structures composant le système (individus et outils), et analyser la façon dont ces structures sont coordonnées.

34
Q

A partir de 1990, Hutchins, Norman et autres chercheurs vont adopter la cognition distribuée et ouvrir une perspective nouvelle pour l’étude de la cognition en situation. Quelle est-elle?

A

Selon cette perspective, la cognition et les connaissances sont envisagées non pas comme étant localisées dans la tête des individus mais située au niveau des interactions entre les membre d’une communauté d’agents engagés dans une tache ou dans une interaction avec un environnement donné.

35
Q

Pourquoi peut-on dire que la nouvelle approche de la cognition distribuée proposée par Hutchins, Norman et autres constitue un déplacement important de l’unités d’analyse des propriétés cognitives?

A

Car l’approche proposée ne tente pas de produire des hypothèses sur le processus cognitifs en jeu, mais de situer l’analyse au niveau des interactions entre agents dans un certain contexte, et au niveau du sens se construisant et se transmettant par ces interactions. Elle se concentre sur une compréhension de la communication entre agents non pas comme simple processus de transfert de connaissance d’un agent a un autre, mais d’avantage comme création d’une nouvelle connaissance collective qui n’est pas forcement en totalité intégrée par chacun des membres du groupe. => passage a un niveau d’analyse plus global visant a décrire et expliquer les propriétés cognitives d’un système.

36
Q

Qu’est ce que l’effet representationnel?

A

Différentes représentation isomorphiques d’une même structure formelle peuvent causer différents comportement cognitif. => ex: manipulation des chiffres arabes vs romains.

37
Q

Quels ont étés les principaux résultats de l’étude de l’effet representationnel sur la résolution de problèmes et le raisonnement, basée sur la Tour de Hanoi?

A

Différentes représentations d’un problème peuvent avoir un impact considérable sur la difficulté du problème, même si les structures formelles sont les mêmes.

38
Q

Qu’est il essentiel de faire pour pouvoir étudier une tache cognitive distribuée?

A

Il est essentiel de décomposer la représentation de la tache dans ses composantes internes et externes, de telle façon que les différentes fonctions des représentations internes et externes puisse être analysées et distinguées.

39
Q

Zhnag et Norman (1993) vont identifier un certain nombre de propriétés des représentations externes. Quelles sont-elles?

A
  • peuvent apporter des aides a la mémoire. - peuvent apporter de l’information qui peut être directement perçue et utilisée sans être interprétée et formulée explicitement. - Peuvent ancrer et structure le comportement cognitif. - Changent la structure d’une tache et peuvent la rendre plus simple ou changer sa nature. - Constituent une part indispensable de toute tache cognitive distribuée.
40
Q

L’époque subséquente a la révolution bolchevique de 1917 fut marquée par une demande sociale de créer une nouvelle psychologie d’inspiration marxiste qui remplacerait les “vieilles approches bourgeoise” du moment. Sur quoi portées alors les nouvelles idées partagées par de nombreux psychologues russes et notamment Vygotski?

A

Ces idées portaient sur l’unité de la conscience et de l’activité, et sur la nature sociale de l’esprit humain. => l’esprit humain est intrinsèquement relié aux situations d’interaction entre les hommes et le monde qui les entoure, l’esprit humain émergeant et se développent de façon a rendre plus efficaces ses interactions avec le monde. => l’esprit humain ainsi que le monde sont essentiellement sociales. Les êtres humains sont façonnés par la culture, leur esprit est profondément influencé par le langage, et ils ne sont pas seuls lorsqu’ils interagissent avec le monde mais agissent avec et a travers d’autres personnes, notamment en temps que membre d’un groupe, organisation..

41
Q

Quel est le postulat principal de l’approche socio-culturelle?

A

Toute action humaine est fondamentalement médiatisée par l’environnement socioculturel, et elle ne peut être séparée du milieu dans lequel elle est réalisée.

42
Q

Quel est l’opinion de Vygotski concernant la notion de culture?

A

Selon lui, la notion de culture ne devrait pas être circonscrite a un ensemble de facteurs externes qui influencent l’esprit humain, mais que ces facteurs externes sont des forces génératives directement impliquées dans la constructions de l’esprit. De plus, il considère que pour comprendre la relation entre ces pôles, il est nécessaire d’adopter une perspective developpementale et historique.

43
Q

En quoi consiste le concept de “fonctions psychologiques de haut niveau” proposé par Vygotski pour l’analyse de la construction sociale de l’esprit?

A

Les fonctions psychologiques de haut niveau sont distinctes des fonctions psychologiques dites naturelles (capacité mentale, mémoire, perception) communes a tous les animaux. Le développement de ces fonctions est le résultat d’une restructuration des fonctions psy naturelles en lien avec l’environnement culturel => interaction avec l’environnement par le biais d’un ensemble d’outils développés par les hommes pour médiatiser leur relation au monde.

44
Q

Comment Vygotski définit-il les fonctions psychologiques naturelles?

A

Capacités mentales, mémoire et perception, avec lesquelles tout animal nait. Le développement de ces fonctions est le résultats de la maturation, de la pratique ou de l’imitation. Leur structure ne change pas et ces fonctions sont similaires pour toutes les espèces.

45
Q

Quelle distinction Vygotski introduit-il entre outils techniques et instruments psychologiques?

A

=> Outils techniques: sont censés transformer les choses, l’environnement externe a la personne. Ils transforment la structure de l’activité. => Instruments psychologiques: constituent des signes qui permettent de réguler sa propre conduite ou celles des autres. Transforment les processus mentaux naturels en actes instrumental. Ils ont tout deux un rôle médiateur dans l’activité de la personne.

46
Q

Quelles sont les trois directions principales de la position théorique de Vygotski?

A
  • la loi générale de développement culturel. - la loi de médiation sémiotique. - la méthode génétique.
47
Q

Quelle idée défend le concept de “loi generale de développement culturel” de Vygotski?

A

Les processus mentaux de haut niveau ont leur origine dans les processus sociaux. Le développement cognitif de l’enfant se fait sur le plan social (mécanisme inter-psychologique) et ensuite sur le plan psychologique (intra-psychologique). => Vygotski révèle le rôle critiques des activités externes au jaillissement des constructions mentales internes. Le rôle premier joué par les relations externes suggère des implications profondes comprises dans les effets que les environnements sociaux et culturels ont sur les personnes dans les phases de développement. => Deux implications dérivent de cette hypothèse: - les ressources qui sont incarnées dans la culture continent des structures cognitives organisantes que l’enfant doit s’approprier. - Le processus d’appropriation actif entre la personne et son monde culturel est central.

48
Q

En quoi consiste la “loi de médiation sémiotique” de Vygotski?

A

Elle souligne que pour comprendre les processus mentaux il est nécessaire de comprendre les outils et signes qui en sont les médiateurs. => l’action de l’homme sur la nature, le travail, n’est jamais immédiate, mais médiatisée par des objets spécifiques, socialement élaborés, fruit des expériences des générations précédentes et par lesquels se transmettent et élargissent les expériences possible. => la médiation sémiotique est un élément clef du développement de la personne. => ils sont : le langage, l’écriture, les schémas, les carte ..

49
Q

En quoi consiste la “méthode génétique” de Vygotski?

A

L’analyse génétique de Vygotski utilise pour developper son cadre théorique, examine l’origine et l’histoire des phénomènes en identifiant leurs interconnections. Vygotski a souligné la nécessité de se concentrer, non pas sur le produit du développement, mais sur le processus même par lequel des formes plus élevées sont construites. => le développement de la personne prend place dans des contextes socialement et culturellement construits. Les conditions historiques changent constamment, ayant pour résultat des contextes et des opportunités qui changent également pour le développement.

50
Q

En quoi consiste le concept de zone proximate de développement de Vygotski?

A

C’est la distance entre le niveau actuel de développement, déterminé par la capacité de la personne(enfant) a résoudre seule un problème, et le niveau proximal du développement, déterminé par sa capacité a résoudre un problème sous le guidage d’un adulte ou en collaboration avec un autre compagnon plus capable. https://www.youtube.com/watch?v=JZApdMl6o8E

51
Q

Selon Vygotski, l’éducation, l’apprentissage, précèdent le développement. Que faut-il comprendre par cela?

A

Postulant que les fonctions psychiques supérieures sont d’essence culturelle, cela le conduit a affirmer que le bon apprentissage est celui qui “devance” le développement. => les activités humaines complexe étant des élaborations historiques, elles sont présentes a l’extérieur des personnes avant d’exister dans les personnes.

52
Q

Que note Rivière (1990), sur le concept de zone proximale de développement?

A

Il définit les fonctions qui sont entrain de murir et rend possible une définition prospective du développement, plutôt qu’une caractérisation retrospective de celui-ci, ce qui est pratiquement plus interessant. Le jeu symbolique chez l’enfant crée une zone proximate de développement et il peut être analyse pour comprendre le développement de l’enfant.

53
Q

Quelle a été la principale contribution de Leontiev au concept d’activité?

A

Il a définit le cadre conceptuel de la théorie de l’activité.

54
Q

Comment Kaptelinin et Nardi (2006), définissent de la théorie de l’activité?

A

La théorie de l’activité est une approche psychologique qui vise a comprendre les êtres humains sur un plan individuel, mais pas seulement, en regardant tout autant un plan social, dans les circonstances de leur vi quotidienne, par le biais d’une analyse génétique, structurale et processuelle de leurs activités.

55
Q

Quelles sont les idées principales de la théorie de l’activité?

A
  • L’unité de la conscience et de l’activité: l’esprit émerge, existe et pet être compris dans le contexte de la relation sujet-objet. - La nature sociale de l’esprit: la société et la culture ne sont pas des facteurs externes qui influencent l’esprit humain mais des forces conductrices, génératives, directement impliquées dans la production de l’esprit.
56
Q

Pour Leontiev, quelle est la spécificité des significations dans la conscience de la personne?

A

Elles vivent une “double vie”: - des significations existent objectivement dans la culture et sont partagées par les personne qui appartiennent a cette culture. - des significations personnelles qui sont différentes pour chaque individu.

57
Q

Comment est représentée schématiquement la théorie de l’activité?

A

Par un triangle possédant un pôle sujet, un pôle Objet (de l’activité) et un pôles Outils (socioculturels qui médiatisent la relation entre le sujet et l’objet de l’activité).

58
Q

Quels sont les sept grands principes de la théorie de l’activité?

A
  • Orientation vers l’objet. - Outils et médiation. - Internalisation/ externalisation. - Interpsychologique vs intrapsychoclogique. - Développement . - Intégration de ses propositions. - Structure hiérarchique de l’activité.
59
Q

En quoi consiste le principe de d’orientation vers l’objet dans la théorie de l’activité?

A

Toute activité humaine est dirigée vers un ou plusieurs objets. L’analyse des objets est d’abord une première exigence pour comprendre les êtres humains qui agissent, soit individuellement, soit collectivement.

60
Q

En quoi consiste le principe d’outils et médiation dans la théorie de l’activité?

A

Une activité contient toujours une variétés d’outils. Ces outils ont un rôle médiateur entre sujet et objet d’activité. Ils doivent êtres compris dans le cadre de l’interaction sujet-objet, et dans le contexte et la transmission de l’expérience sociale a l’intérieur d’une culture (l’outil transporte une culture et l’évidence historique de leur développement). => l’usage de l’outil est donc accumulation et transmission de connaissances sociales, qui influencent la nature du comportement externe et aussi le fonctionnement mental des personnes.

61
Q

En quoi consiste le principe d’internalisation et d’externalisation dans la théorie de l’activité?

A

L’esprit humain n’est pas séparé de la culture et de la société. L’internalisation et l’externalisation sont deux processus qui mettent en relation l’esprit humain avec son environnement culturel et sociale. - Internalisation est la transformation d’activités externes en activités internes. - Externalisation: transformation de l’activité interne en activité externe. Elle est souvent nécessaire lorsque l’action internalisee doit être réparée ou changée. => Distinction entre processus mentaux (internes) et comportements externes.

62
Q

En quoi consiste le principe d’interpsychologique vs intrapsychologique dans la théorie de l’activité?

A

Selon Vygotski, il y a deux etapes dans le développement des capacités mentales. 1. Elles émergent comme étant des fonctions mentales inter-psychologiques, distribuées entre quelqu’un qui apprend et d’autre personnes plus expérimentées. 2. deviennent ensuite intra-psychologiques. => proche de la notion d’internalisation et externalisation.

63
Q

Quant est il du concept de développement dans la théorie de l’activité?

A

La théorie de l’activité implique que l’interaction humaine avec la réalité soit analyse dans le contexte de leur développement. C’est un concept clef de la théorie de l’activité et un sujet de recherche principal ainsi qu’une méthodologie de recherche. Cette théorie conçoit toute pratique comme le résultat de développements historiques dans certaines conditions. Le développement construit continuellement la pratique. La méthode de recherche ne peut donc être celle du laborantin d’expériences, mais celle d’une expérience formative qui assemble la participation active a un contrôle des changement developpementaux des participants a l’étude.

64
Q

Pourquoi Kaptelinin et Nardi (2006) parle-t-il d’intégration des propositions dans la théorie de l’activité?

A

Car tous les principes de la théorie de l’activités doivent être considérées de façon intégrés , elles sont toutes associées a des aspects divers de l’activité globale. L’implication d’une proposition rend nécessaire toutes les autres.

65
Q

Selon Leontiev, l’activité est un système qui comporte une structure de trois niveaux distincts et inter-reliés. Quels sont-il?

A
  • L’activité, orientée par un motif. - Les actions, orientées vers un but conscient (structuré par une représentation mentale du résultat a obtenir). - Des opérations, qui sont en relation étroite avec les contions réelles de l’activité.
66
Q

Bien que les différentes communautés (Nordiques, francophone etc) aient construit des perspective sur l’activité qui ne coïncident pas en tout points, elles partagent certaines dimensions (Daniellou et Rabardel, 2005). Quelles sont-elles?

A
  • l’activité est finalisée (atteindre un/des objectifs). - la relation sujet-objet est mediee par des dispositifs techniques, des schèmes psychologique et l’organisation (construits socialement, culturellement, historiquement). - l’activité est toujours unique (variabilité interindividuelle/ intraindividuelle / contextuelle). - l’activité porte des traces de son passé (révision de l’objet/ transformation du sujet). - l’activité n’est pas seulement une relation sujet-objet (objet-autres sujet / Sujet-sujet). - l’approche de l’analyste a regard de l’activité est dite intrinsèque. - l’activité est intégrative (construite a la croisée des motifs et objectif du sujet, génère des connaissances sur les mécanisme physiologique et psycho au travail)
67
Q

En quoi consiste le systeme d’activite selon Engestrom?

A

Deux processus:

  • le sujet mobilise des outils, materiels ou symbolique pour agir sur l’objet, le transformer, le produire, conformement a ses intentions.
  • l’objet est inscrit dans une communaute de travail qui participe avec le sujet, a la transformation ou la production de l’objet. => systeme a travers les relatons contruites communaute-sujet grace a des regles de travail explicite et tacite et communaute-objet par la division du travail.
68
Q

De quelles autres approches est inspirée l’approche instrumentale de Rabardel (professeur d’egonomie paris8)?

A

Approche historico-socio-culturelle de Vygotski, theorie de l’activité de Leontiev et constructivisme piagetion.

Elle est consisderée par Kaptelinin et Nardi dans leur ouvrage “Acting with technologie” (2006) comme l’elaboration theorique la plus aboutie concernant l’integration de soutils dans la structure de l’activité humaine.

69
Q

Quelle est la proposition théorique de l’approche instrumentale de Rabardel?

A

En tant qu’approche psychologique, elle propose un ensemble de concepts en vue de comprendre l’activité du sujet en integrant l’idée que toute activité est située, se deployant dans des situations qui peuvent etre complexes, et integrant le point de vue du sujet en developpement constant.

Rabardel => le sujet est un sujet capable qui dispose de ressources internes et externes et qui sont constructive de son pouvoir d’agir, qu’il mobilise au sein de ses activites et qui mediatisent ses rapports au monde: aux objets, aux autres sujets et a lui-meme.

70
Q

Comment se represente le modele de l’activité instrumentée de Rabardel (1995)?

A

Modele quadripolaire des situations d’activité intrumentée:

(fleches pleines direct/fleches points mediatisé)

71
Q

Quels sont les quatre poles du modele des situation d’activité instrumentée de Rabardel (1995)?

A
  • Sujet : celui qui agit => sujet individuel ou sujet collectif.
  • Objet : buts. Peuvent changer et se transformer.
  • Instrument : outils, machines, ustensiles, langage.. le premier instrument de l’homme est son corps.
72
Q

Le modele de l’activité intrumentée de Rabardel cherche a rendre compte de quatre orientations de la médiation dans l’activité par les instruments. Quelles sont-elles?

A
  • Médiations épistémiques : vers l’objet de l’activité (prise de connaissance de l’objet).
  • Médiations pragmantiques : vers l’action sur l’objet.
  • Médiations interpersonnelles : vers les autres sujets.
  • Médiations refléxives : vers le sujet lui-meme.
73
Q

Quelles sont les trois notions fondamemtale de la théorie instrumentale de Rabardel?

A
  • La distinction entre artefact et instrument.
  • La genese instrumentale.
  • La notion de sujet capable d’activités productive et constructives.
74
Q

Comment Rabardel (1995) distingue-t-il la notion d’artefact et d’instrument?

A
  • Artefact : est conçu par une personne ou un groupe de personnes pour repondre a une objectif donné. Soit tout objet technique ou symbolique ayant subit une transformation humaine.
  • Instrument : est construit par le sujet qui fait l’usage de cet artefact dans le cadre d’une activité donnée. Soit d’une part un artefact inscrit dans un usage dans une situation donnée, comme moyen d’action de l’utilisateur, et d’autre part comme une “entité mixte”, qui tient a la fois du sujet et de l’artefact. (Instrument = artefact + schème d’utilisation résultant d’une construction propre du sujet)
75
Q

Comment Piaget (1930) definit-il la notion de schèmes?

A

Pour Piaget, les schèmes consistuent les moyens du sujet a l’aide desquels il peut assimiler les situations et les objets auxquels il est confronté.

76
Q

Comment Vergnaud (1991) definit-il la notion de schèmes?

A

Selon Vergnaud, les schemes sont des organisateurs de l’activité du sujet : pour une classe de situation donnée, l’organisation de la conduite est invariante, mais pas la conduite elle-meme.

77
Q

D’apres Vergnaud (1991), quelles sont les composantes d’un schème?

A

Un schème comporte:

  • des anticipations de but a atteindre, des effets attendus.
  • des regles d’action de type “si-alors” qui aident a definir la suite des actions.
  • des inferences permettant de calculer les regles en anticipations a partir des infos disponibles et d’invariants operatoires dont dispose le sujet.
  • des invaraint operatoires qui oriente le sujet vers la reconnaissance d’éléments pertinents de la situation et la prise d’infos sur la situation a traiter.

=> les schemes ont une fonction qui s’organise dans le temps et qui permet au sujet de definir des suites d’actions et des prises d’informations en fonction de la situation dans laquelle il se trouve.

78
Q

Quels sont les différents types de schèmes distingués par Rabardel?

A
  • Schemes d’utilisation (Sh, U.)iv : schemes liés a l’utilisation d’un artefact.
  • Scheme d’usage (Sh. Us.) : schemes elementaires orientés vers les “taches secondes” qui correspondent aux actions directement liées a l’artefact.
  • Schemes d’action instrumentés (Sh.A.I) : dirigé vers l’objet de l’activité et convoquent les schemes d’usage pour atteindre les buts poursuivis ; ils sont relatifs aux taches premieres et renvoient aux “actes instrumentaux” (Vygotski).
  • Schemes d’action collective instrumentée (Sh.A.C.I) : artefact utilisé par plusieurs personnes simultanément.
79
Q

Qu’est ce qu’une “palette de champ instrumental de l’artefact pour le sujet” ?

Terme utilisé par Rabardel.

A

Ensemble des schemes d’utilisation de l’artefact ainsi que l’ensemble des objets sur lesquels il permet d’agir.

80
Q

Qu’est ce que la notion de genese instrumental dans la theorie instrumentale de Rabardel?

A

=> Processus de passage de l’artefact a l’instrument sous deux dimensions.

  • l’instrumentation (orientée vers le sujet) : processus d’apprentissage du sujet => les schemes d’usage evoluent, se transforme, d’autres se créent, se developpent et s’incorporebt aux schemes préexistants.
  • l’instrumentalisation (orientée vers l’artefact) : processus qui renvoie a la composante artefact de l’instrument => transformation de l’artefact, attribution de nouvelles propriété, détournement de l’usage.
81
Q

Qu’est ce que la notion de “sujet capable” utilisée par Rabardel dans sa théorie instrumentale?

A

Rabardel qualifie le sujet de “capable” car il est a la fois un sujet pragmatique, épistémique et connaissant , qui dispose d’un semble de ressources a la fois internes et externes, constitutivent de son pouvoir d’agir, qu’il mobilise au sein de ses activités et qui mediatisent et donne forme a ses differents rapports au monde : aux objets d’activités, aux autres sujets et a lui-meme.

Le sujet capable est :

  • sujet d’activités productives : dirigées vers l’atteinte de buts. Elle est finalisée, orientée pour accomplir des tache en fonction des caracteristiques de la situation.
  • sujet d’activités constructives : activitée orientée et controlée par le sujet qui réalise pour construire et faire évoluer ses competences en fonction des situations (s’inscrit dans le temps).
82
Q

Dans quels domaines est utilisée l’approche instrumentale?

A

Vie quotidienne, musées, formations et enseignement.