Flexibilité/Amplitude articulaire Flashcards

1
Q

Quelle est la définition d’amplitude articulaire?

A

Définition: Réfère à la quantité de mouvement articulaire mesurée disponible dans une seule articulation, dans un seul plan.
→ En d’autres mots, on peut aussi dire que ce terme désigne l’habileté de l’articulation à bouger dans sa limite anatomique/physiologique.

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2
Q

Quelle est la définition de flexibilité (générale) et par quoi est-elle déterminer?

A

Définitiongénérale: Propriété intrinsèque des tissus du corps qui détermine l’amplitude articulaire (AA) réalisable sans lésions à une articulation (ex: hanche) ou à une série d’articulation. Habileté de déplacer facilement, de façon souple, libre et sans douleur une articulation ou plusieurs articulations dans l’amplitude articulaire.

Déterminer par:
→ La longueur des muscles, l’intégrité de l’articulation et l’extensibilité (flexibilité) des tissus mous interagissent afin de déterminer la flexibilité.

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3
Q

Quelle est la définition de flexibilité statique et dites le lien qu’elle possède avec la flexibilité dynamique?

A

Définition: L’amplitude articulaire mesurable d’une articulation ou de plusieurs articulations.

Ce type de flexibilité, également appelée mouvement passive, est la mesure dans laquelle une articulation peut être passivement déplacée à travers l’amplitude articulaire disponible et dépend de l’extensibilité des muscles et du tissu conjonctif qui se croisent et entourent l’articulation.

La flexibilité passive est une condition préalable à la flexibilité dynamique, mais ne permet pas d’assurer la flexibilité dynamique.

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4
Q

Quelle est la définition de flexibilité dynamique et de quoi dépend-elle?

A

Définition: Mesure de la résistance d’un mouvement actif d’une articulation ou d’une série d’articulation. Nécessite une contraction musculaire.

Cette forme de flexibilité, aussi appelée mouvement actif, est le degré auquel une contraction musculaire peut déplacer un segment du corps dans son amplitude articulaire disponible.

La flexibilité dynamique dépend de la capacité de contraction d’un muscle dans l’amplitude articulaire, du degré et de la qualité de l’extensibilité du tissu. Elle dépend du degré auquel une articulation peut bouger avec la contraction musculaire et la quantité de résistance tissulaire rencontrée durant le mouvement actif.

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5
Q

Quelle est la définition de l’hypomobilité et par quoi est-elle causée?

A

Définition: Perte de mobilité ou restriction de mouvement à une articulation ou à plusieurs articulations.

Un large éventail de processus pathologiques sont associés à l’hypomobilité et plusieurs facteurs peuvent contribuer à limiter/restreindre le mouvement.
Souvent causé par une diminution adaptative de la longueur du muscle ou une diminution de l’extensibilité des tissus mous.

→ Exemples de facteursqui mènent à l’hypomobilité : Immobilisation prolongée, sédentarité, mauvais alignement postural (mène à une altération de la longueur du muscle), diminution de la force musculaire (faiblesse), trauma tissulaire (inflammation ou douleur), déformation (congénital ou acquise) ou toute autre facteur qui mène à une diminution de l’extensibilité des muscles.

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6
Q

Quelle est la définition d’une contracture?

A

Définition: Raccourcissement adaptatif de l’unité muscle-tendon et de d’autres tissus mous qui croisent ou entourent une articulation, ce qui crée une résistance significative à l’étirement passif ou actif et une limitation de l’amplitude articulaire.

Les limitations associées avec les contractures peuvent significativement compromettre les capacités fonctionnelles d’une personne.
Le terme contracture est souvent définit comme une perte presque complète de mouvement.

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7
Q

Quelles sont les types de contracture et leur solution respective (s’il y a lieu)?

A

Une bonne façon de décrire le terme contracture est de décrire les contractures par les changements pathologiques qui se produisent dans les différents types de tissus mous impliqués. Il y a 4 sortes de contractures:

  1. Contracture myostatique: Raccourcissement adaptatif de l’unité musculo-tendineuse et perte significative d’amplitude articulaire.
    - Pas de pathologie spécifique dans le muscle.
    - Réduction du nombre d’unité de sarcomère par série.
    - La longueur des sarcomères est toujours la même. ⎫Solution: Peut être résolu assez rapidement avec des exercices d’étirements.
  2. Contracture pseudomyostatique:
    - La contracture peut être causé par de l’hypertonicité (spasticité ou rigidité) associé à une lésion du système nerveux central (AVC, lésion à la moelle épinière ou une lésion traumatique au cerveau), à un spasme musculaire ou à la douleur.
    - Les muscles impliqués sont dans un état de constante contraction, ce qui amène une résistance excessive à l’étirement passif.
    ⎫Solution: Pratiquer une procédure d’inhibition neuromusculaire afin de réduire temporairement la tension du muscle. L’étirement passive complet du muscle affecté est alors possible.
  3. Contracture arthrogène et périarticulaire:
    Arthrogène: Ce type de contracture est le résultat d’une pathologie intra-articulaire. Ce type de contracture peut inclure des changements comme une adhésion, une prolifération synoviale, un écoulement articulaire, une irrégularité dans le cartilage articulaire ou une formation d’ostéophyte. Exemple: Arthrose.
    Périarticulaire (autour): Ce type de contracture se développe lorsque les tissus conjonctifs, qui traversent ou qui s’attachent à l’articulation ou à la capsule articulaire, perdent leur mobilité, ce qui restreint alors l’arthrocinématique normal.
  4. Contracture fibrotique et irréversible:
    - Causé par des changements fibrotiques des tissus conjonctifs du muscle amenant une adhérence de ces tissus.
    - Il est possible d’étirer une contracture fibrotique et donc d’éventuellement d’augmenter l’amplitude articulaire, mais il est plus difficile de rétablir la longueur optimale du muscle.
    - La contracture devient irréversible lorsque le tissu musculaire et le tissu conjonctif est remplacé par une grande quantité de tissu relativement non extensible, d’adhésions fibrotiques, de tissu cicatriciel ou même d’os hétérotopiques. On note alors une perte d’extensibilité du tissu qui nécessite une intervention chirurgicale pour être corrigée.
    - Ce type de contracture peut survenir lors d’une longue période d’immobilisation dans une position raccourcie (du muscle) ou après un traumatisme et la réponse inflammatoire qui s’ensuit. (donc contracture myostatique qui persiste)
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8
Q

Qu’est-ce que la mécanotransduction, ce qu’elle fait et nommer ses étapes?

A

La mécanotransduction est le processus physiologique grâce auquel les charges mécaniques sont converties en réponse cellulaire. Les réponses cellulaires permettront ensuite des changements structuraux. La mécanotransduction permet un maintien normal des structures musculosquelettiques en l’absence de blessures.
En d’autres mots, c’est un processus par lequel les cellules convertissent un stimulus mécanique physiologique en réponse biochimique.

Effets:
- La mécanotransduction est un processus physiologique continu dans le corps humain, au même titre que la respiration et la circulation.
- En l’absence d’activité, le signal de transduction mécanique est faible, de sorte que le tissu conjonctif est perdu (ou éliminé) (ex: ostéoporose).
- Lorsque les charges sur le tissu excèdent un certain point, un stimulus de mécanotransduction est déclenché, permettant au corps de s’adapter en augmentant le nombre de protéines et en ajoutant du tissu plus fort.
→ Exemple: Capacité piézoélectrique de l’os le rendant plus fort et plus large aux zones de compression. Un os frêle et faible peut devenir plus gros et plus fort en réponse à une charge appropriée grâce au mécanisme de transduction.

Étapes:

  1. Mécanocouplage (couplage mécanique)
  2. Communication intercellulaire (de cellule à cellule)
  3. Réponse de la cellule effectrice
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9
Q

Décrire l’étape de mécanocouplage (couplage mécanique) de la mécanotransduction…

A
  • Fait référence à la charge physique (cisaillement, compression ou traction) qui provoque une perturbation physique au niveau des cellules d’un tissu.
  • Les tendons peuvent également subir des forces de compression. Ces forces provoquent une déformation de la cellule pouvant déclencher un large éventail de réponse selon le type, l’ampleur et la durée du chargement.
  • Les perturbations physiques direct ou indirect de la cellule sont transformées en de multiples signaux chimiques à l’intérieur et entre les cellules.
    → Exemple: À chaque pas, le tendon d’Achilles reçoit des forces de tension générées par le complexe formé du gastrocnémien et du soléaire. Ces forces causent une déformation cellulaire qui peut déclencher une grande variété de réponses en fonction du type, de la magnitude et de la durée de la force.
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10
Q

Décrire l’étape de communication intercellulaire de la mécanotransduction…

A
  • Les protéines de signalisation de cette étape incluent le calcium (Ca2+) et l’inositol triphosphate (IP3).
  • Un stimulus à une certaine localisation active une cellule qui propage un signal à une autre cellule, qui elle enregistre le nouveau signal, même si la deuxième cellule (éloignée) n’a pas reçu le stimulus mécanique. Les cellules peuvent être physiquement en contact, facilitant alors la communication ou peuvent être plus éloignée alors les protéines de signalisation devront voyagées à travers les jonctions lacunaires (Ca2+ et IP3) pour que l’information puisse se rendre. Les jonctions lacunaires peuvent être identifiées à l’aide d’une protéine spécifique, soit la connexine (protéine transmembranaires qui permet aux protéines de signalisation de se déplacer à travers les canaux).

Cellule 1 subit la déformation (localisation 1) –> Ca2+ et IP3 (protéine de signalisation) envoie le signal à une autre cellule –> La cellule éloignée reçoit le signal (localisation 2).

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11
Q

Décrire l’étape de la réponse de la cellule effectrice de la mécanotransduction…

A
  • La membrane de la cellule possède des intégrines (protéines membranaires) qui font le pont entre les régions intracellulaires et extracellulaire, et le cytosquelette. Ces protéines ont comme fonction de maintenir l’intégrité de la cellule et de distribuer les charges mécaniques.
  • Les intégrines activent 2 voies différentes en réponse aux protéines de signalisation:
    o Le cytosquelette envoie un signal physique au noyau de la cellule (communication direct).
    o Les intégrines activent une séries de signaux biochimiques qui vont influencer l’expression génétique du noyau.

–> Lorsque le noyau revoit l’information, il initie la synthèse protéinique qui implique la transcription de l’ARN (+ la maturation de l’ARN) et la traduction de l’ARN en protéine dans le réticulum endoplasmique du cytoplasme de la cellule. Cette protéine nouvellement produite est sécrétée et incorporer dans la matrice extracellulaire.
Les stimuli mécaniques en dehors de la cellule favorise des processus intracellulaires qui mène à un remodelage de la matrice.

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12
Q

Qu’est-ce que la mécanothérapie?

A

Thérapie par laquelle les professionnels de la santé prescrivent des exercices dans le but de promouvoir la réparation et le remodelage des tissus blessés. C’est la base de la thérapie manuelle.
C’est l’utilisation thérapeutique des charges (donc de la mécanotransduction) pour stimuler la réparation tissulaire et le remodelage des tendons, des muscles, du cartilage et des os.
Lorsqu’une charge excède un point limite du tissu, un stimulus est déclenché via la mécanotransduction pour que le corps d’adapte en augmentant la synthèse protéinique et ajoute du tissu où il est possible d’en ajouter (os plus large et plus fort).

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13
Q

Quels sont les effets de la mécanothérapie sur les différentes structures?

A

La mécanothérapie a des effets sur …

Le tendon: Tissu dynamique et réactif. Sa réponse à une charge est la régulation à la hausse de l’«insulin-like growth factor» (IGF-I).
Une régulation positive de l’IGF-I est associée à la prolifération cellulaire et de la matrice dans le remodelage du tendon.
Rappel du processus de guérison:
I. Inflammation (48 heures à 6 jours).
II. Prolifération et fibroplasie (3 semaines).
III. Remodelage (jusqu’à 1 an et plus).

Le muscle: Très sensible à l’évolution des exigences fonctionnelles via la modulation des charges induites. Une surcharge conduit à une régulation positive locale du «mechanogrowth factor» (MGF).
Le MGF conduit à l’hypertrophie musculaire via l’activation de cellules satellites.

Le cartilage articulaire: Possibilité de plus de progrès chez les gens qui font des mouvements passifs continues (CPM) que chez ceux qui n’en font pas.

L’os: La mécanothérapie permet la réparation des fractures.

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14
Q

Définir ce qu’est une mobilisation/manipulation?

A

Techniques de thérapie manuelle passives et expérimentées appliquées aux articulations et aux tissus mous apparentés à des vitesses et amplitudes variables, utilisant des mouvements physiologiques ou accessoires à des fins thérapeutiques.

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15
Q

Définir ce qu’est un mouvement physiologique et un mouvement accessoire incluant le jeu articulaire?

A

Mouvements physiologiques:
- Les mouvements physiologiques sont des mouvements que le patient peut faire volontairement (par exemple, les mouvements classiques ou traditionnels, tels que la flexion, l’abduction et la rotation).

Mouvements accessoires:
- Les mouvements accessoires sont des mouvements dans l’articulation et les tissus environnants qui sont nécessaires pour une ROM normale mais qui ne peuvent pas être effectués activement par le patient.

  • Le jeu articulaire décrit les mouvements qui se produisent entre les surfaces articulaires dans la capsule articulaire, ce qui permet aux os de bouger.
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16
Q

Qu’est-ce que la mécanobiologie et que permet-elle?

A

La mécanobiologie est l’étude de l’effet des stimuli mécaniques sur la biologie des tissus.

Il est bien établi que les charges mécaniques jouent un rôle essentiel dans:

  • (1) le développement des tissus musculo-squelettiques tout au long de la maturation humaine,
  • (2) le maintien des structures matures,
  • (3) la guérison après une blessure, par exemple une fracture osseuse.
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17
Q

Quelle est l’environnement optimal qui permet le maintien de l’intégrité du tendon et du cartilage?

A

Au sein de la «zone sensible» anabolique, les tissus subissent une hypertrophie et de meilleures propriétés mécaniques.

Zone anabolique du tendons:
Les tendons ont montré une réponse optimale lorsqu’elles sont soumises à des tensions de traction cyclique d’environ 6%. Cela permet un meilleur maintien de l’homéostasie du tendon et surtout la régénération du tendon blessé. Les tensions tendineuses inférieures à 3% et supérieures à 9% perturbent la matrice extracellulaire.

Zone anabolique du cartilage:
En ce qui concerne le cartilage, sa motilité interstitielle limitée combinée à sa nature avasculaire, réduit ses capacités de régénération. Des forces de compression de 20% permet de conditionner le cartilage afin de prévenir une dégénérescence future, et peuvent être efficaces pour atténuer, arrêter et même inverser la dégénérescence en cas de maladie établie. Ces forces de compression sont très similaires à celle produite lors de la marche.

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18
Q

Quelle est l’histologie du tendon?

A

Le tendon est un tissu conjonctif dense régulier. Les tendons sont composés principalement d’eau (50 à 60% du poids) et de collagène, dont 95% est du collagène de type I, et une petite quantité de collagène de type III. Le collagène de type III est moins solide que le type I. Les cellules qui composent le tendon sont les ténocytes (fibroblastes différenciés) et les protéoglycanes.
Les ténocytes ont pour rôle de maintenir le milieu extracellulaire en sécrétant la matrice extracellulaire, donc en synthétisant le collagène et les protéoglycanes. Ils réagissent aux stimulations mécaniques et peuvent communiquer avec les ténocytes avoisinants par des jonctions communicantes ou par la sécrétion de médiateurs inflammatoires.

Les protéoglycanes sont liés à une ou plusieurs chaînes de glycosaminoglycanes (GAG). Comme il a été vu dans les autres problèmes, les GAG jouent un rôle important dans la mécanique en conférant les propriétés viscoélastiques du tissu en s’associant avec l’eau. Dans le tendon, les principaux protéoglycanes sont la décorine et le biglycane. Elles font partie de la famille des protéoglycanes riches en leucine (non-agrégées). Elles permettent l’assemblage et la structure des fibres dans les tissus.

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19
Q

Quelle est la morphologie et la structure d’un tendon?

A

Au niveau moléculaire, le tendon est arrangé selon une hiérarchie qui débute par une triple hélice de collagène, le tropocollagène, qui se regroupent ensemble pour former les microfibres (fibrille de collagène), ensuite les fibres, puis les subfascicules (faisceaux primaires), les fascicules (faisceaux secondaires), et finalement de faisceaux tertiaires qui forment le tendon. Cette structure permet au tendon d’avoir une bonne résistance mécanique, notamment par les liens croisés entre les fibres de tropocollagène qui permettent d’augmenter la rigidité du tissu.

Un élément important dans la structure du tendon est la forme ondulée du collagène. Ces ondulations résultent de l’orientation spécifique des microfibres du tendon, et contribue aux propriétés mécaniques du tissu.
Les différentes structures du tendon sont entourées par une mince couche de tissu conjonctif (collagène de type III). Celle située autour des fascicules et subfascicules est l’endoténon, et celle qui entoure le tendon est l’épiténon. Ces couches ont pour fonction d’assurer l’apport en vaisseaux sanguins, en nerfs et en vaisseaux lymphatiques aux cellules. Elles sont à leur tour enveloppées du paraténon (tissu conjonctif lâche aréolaire) (ex.: tendon d’Achille) ou dans certains cas, d’une membrane synoviale (ténosynovium). Cette dernière couche permet un degré de glissement supérieur lors des mouvements.

Le tendon a deux régions de jonction: la jonction myotendineuse, et la jonction os-tendon (enthèse). La jonction myotendineuse est l’endroit où le muscle se lie au tendon. Elle est composée d’interdigitation entre les sarcomères et les éléments du tissu conjonctif (les fibres de collagène ou la matrice). C’est en fait la partie terminale du sarcomère, la ligne Z, qui donne naissance aux myofilaments qui s’insèrent directement sur les fibres de collagène. Cet arrangement permet de minimiser le stress à la jonction en augmentant la surface de contact entre les structures.
La jonction os-tendon quant à elle, se situe à l’endroit où le tendon se lie à l’os. Cette jonction, nommée enthèse, existe sous deux formes fonctionnelles: les insertions directes et indirectes. Les insertions directes sont organisées en quatre couches. Le tendon s’unit au fibrocartilage, qui lui s’unit au fibrocartilage calcifié, pour finalement s’attacher à l’os. Typiquement, on retrouve ce type de jonction aux régions soumises à d’importantes forces de traction (ex.: la coiffe des rotateurs). Les insertions indirectes, qui sont moins nombreuses dans le corps, s’insèrent directement sur le périoste par les fibres de Sharpey. On retrouve ces jonctions dans les endroits où la force de traction ne prédomine pas.

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20
Q

Qu’est-ce que le tidemark?

A

La zone qui délimite le fibrocartilage et le fibrocartilage calcifié.

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21
Q

Quelle est l’histologie du ligament?

A

Le ligament est composé de tissu conjonctif. En général, c’est un tissu relativement avasculaire. Une fine couche de tissu conjonctif appelée l’épiligament entoure le ligament et fourni les nerfs, les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques qui jouent un rôle dans la guérison du tissu.
Les fibres de collagène dans les ligaments ont plus de liaisons croisées que dans les tendons. Ils sont aussi composés d’un plus grand nombre de fibroblastes métaboliquement actifs qui sont incorporés dans les fibres de collagène. Ils se mélangent avec les fibres de collagènes dans un faisceau et sont organisées dans des rangées parallèles à l’axe longitudinal du ligament. Toujours en comparaison avec le tendon, le ligament contient plus de collagène de type III, mais la quantité totale de collagène y est moindre.

Les ligaments ont des propriétés et des structures différentes selon leur localisation anatomique selon s’ils sont en interaction ou non avec le liquide synovial. Par exemple, le ligament croisé antérieur est intra-capsulaire. Il possède des cellules plus cartilagineuses en apparence et son biologiquement moins actives que le ligament collatéral médial, qui lui est extracapsulaire.

De plus, à l’intérieur même du ligament, il y a des différences dans l’orientation des fibres de collagène, la composition et la forme des cellules en fonction de leur localisation sur le ligament (plus vers l’os ou plus au centre). L’insertion du ligament a deux formes: directe ou indirecte. Les insertions directes sont les plus communes et sont séparées en une zone ligamentaire, une zone de fibrocartilage, une zone de fibrocartilage calcifié et l’os. Les insertions indirectes sont ancrées directement sur l’os par les fibres de Sharpey (fibres de collagène calcifiées) sur le périoste.

Au milieu du ligament, les cellules sont plus allongées, tandis que dans les insertions elles sont plus arrondies. Cette transition cellulaire et les changements de la composition du collagène permettent une bonne distribution des contraintes lors d’une mise en charge.

Au niveau moléculaire, le ligament est composé d’eau, de collagène, d’élastine, de protéoglycanes et de cellules. L’eau correspond à environ 60 à 70% du poids humide du ligament. Le collagène de type I est le type le plus présent (90% du collagène présent). Une plus petite portion est du collagène de type III, et plusieurs autres types sont présents en petite quantité (types V, VI, XI, XIV). Les protéoglycanes représentent environ 1% du ligament et a pour fonction l’hydratation du tissu et sa propriété viscoélastique. La proportion de protéoglycanes varie en fonction de la localisation et la fonction du ligament, notamment s’il a un rôle de support en compression et de traction. L’élastine est une protéine qui permet la propriété d’élasticité, donc permet au ligament de reprendre sa forme à la suite d’une déformation. Les cellules retrouvées dans le ligament sont les fibroblastes, qui sont orientés selon les fibres de collagène. Elles ont pour rôle la synthèse du collagène et de la matrice extracellulaire.

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22
Q

Quelle est l’innervation et la vascularisation du tendon?

A

Le tendon est considéré comme hypo vasculaire. L’approvisionnement en sang et l’innervation du tendon se font principalement par l’endoténon et l’épiténon. Les vaisseaux sanguins pénètrent dans le paraténon ou à la jonction osseuse, et se propagent le long de l’endoténon. Dans le cas des tenons qui sont entourés d’une membrane synoviale, leur nutrition se fait par diffusion via le liquide synovial.

De plus, des régions spécifiques de certains tendons ont été identifiées comme étant avascularisées, présentant ainsi un risque élevé de rupture. C’est le cas dans les tendons des muscles supraépineux, le chef long du biceps brachial, le tendon d’Achille et le tendon rotulien. En plus, le temps de guérison est plus long.

En ce qui concerne l’innervation, le tendon possède plusieurs types de terminaisons nerveuses. Habituellement, il est innervé par les mêmes fibres que son muscle. En plus, les organes tendineux de Golgi fournissent de l’information sur l’état d’équilibre lors de stimulations importantes sur de longues périodes, et sur la longueur du muscle. Ils permettent de détecter la position des membres dans l’espace (proprioception). Les corpuscules de Pacini sont des mécanorécepteurs sensibles à action rapide, et les terminaisons de Ruffini, sont sensibles sur des périodes prolongées. Ces récepteurs spécifiques sont situés dans les jonctions myotendineuses. Finalement, il y a des terminaisons nerveuses libres, qui sont responsables de la nociception, qui elles sont situées à l’enthèse (jonction os-tendon).

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23
Q

Quelle est la vascularisation et l’innervation du ligament?

A

La vascularisation du ligament est nécessaire à sa nutrition et à sa réparation. Malgré que la vascularisation soit généralement clairsemée, elle est organisée et distincte. Le plexus épiligamenteux qui entoure le ligament donne naissance à la plupart des vaisseaux. Les zones près de l’insertion du ligament est généralement plus dense en vaisseaux sanguins.
Les ligaments sont aussi composés de plusieurs terminaisons nerveuses à leur site d’insertion. Ce sont des récepteurs de la douleur et de proprioception qui contribuent à la stabilité fonctionnelle de l’articulation. Il est connu que le genou et l’épaule possèdent des mécanorécepteurs.

Microstructures différentes dans les ligaments:

  • Endoligament: Couche de cellule qui délimite les faisceaux de fascicules.
  • Épiligament: Couche de cellule neuro-vascularisée qui entoure tous les faisceaux, soit l’ensemble du ligament. Les fibres de collagène de cette région sont moins organisées et ils sont alignés perpendiculaires à l’axe longitudinale du ligament.
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24
Q

Quel est l’histologie(morphologie, structure) du muscle a/n macroscopique?

A

À la base macroscopique, une fibre musculaire correspond à un ensemble de myofibrille. Ces fibres musculaires sont entourées de l’endomysium. Un assemblage de ces fibres musculaires forment un faisceau de fibres. Ces faisceaux sont quant à eux entourés du périmysium. À son tour, les faisceaux de fibres s’assemblent pour former le muscle. L’épimysium entoure finalement le muscle.

o Un muscle est entouré de l’épimysium. Il contient:
♣ Neurofibres.
♣ Vascularisation.
♣ Tissus conjonctifs.
♣ Faisceaux.

o Un faisceau est entouré du périmysium. Il contient:
♣ Fibres musculaires (cellules).

o Une fibre musculaire est une cellule entourée de l’endomysium. Elle contient:
♣ Noyaux ovales.
♣ Myofibrille.
♣ Mitochondrie.

o Une myofibrille est entourée de réticulums sarcoplasmiques et du sarcolemme. Elle contient:
♣ Sarcomères enlignés.

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25
Q

Quel est l’histologie(morphologie, structure) du muscle a/n microscopique?

A

Les myofibrilles constituent environ 80% du volume cellulaire. Une myofibrille contientdes éléments contractilesdes cellules du muscle squelettiques, des sarcomères et des myofilaments.

Sarcomères:
- C’est ce qui compose une fibre musculaire. C’est la région d’une myofibrille comprise entre 2 disques Z successifs. C’est la plus petite unité contractile de la fibre musculaire. Bout à bout, les sarcomères forment les myofibrilles.

Il comprend les myofilaments:
• Filament ÉPAIS (Rouge sur l’image):
→ Myosine.
→ Retenus à la ligne M.

• Filament MINCE (Bleu sur l’image):
→ Actine.
→ Enrobent les filaments épais.
→ Retenus aux disques Z.

• Filament ÉLASTIQUE (Jaune sur l’image):
→ Tinine.
→ Maintient les filaments épais en place.
→ En forme de tire-bouchon.
→ Aide la cellule à reprendre sa forme.

• Dystrophine:
→ Protéine structurale.
→ Fait la liaison entre les filaments minces et les protéines du sarcolemme.

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26
Q

Quel est la composition moléculaire des myofilaments?

A

• Molécule de myosine:
Protéine de structure, bipolaire et fonctionnelle. Elle possède une tige avec deux têtes ayant chacun un site de liaison avec l’actine. Elle possède aussi un site de liaison d’ATP. Durant la contraction, les têtes de myosine se lient au filament mince formant un pont d’union. Les ponts d’union sont les moteurs qui produisent la force contractile. Les têtes ont aussi une activité enzymatique intrinsèque dans laquelle les ATPases dissocient l’ATP pour libérer l’énergie nécessaire à la contraction musculaire.

• Molécule d’actine:
Protéine intracellulaire la plus abondante de nos cellules. Porte des sites de liaison pour se lier aux têtes de myosine. Le filament mince composé d’actine comporte aussi plusieurs protéines de régulation(contribuent à la régulation des interactions myosine-actine qui se produise au cours de la contraction.):

  • Tropomyosine: Protéine fibreuse qui entoure le centre de l’actine (rigidifie et stabilise). Au repos, elle bloque les sites actifs des actines.
  • Troponine: Protéine globulaire. La liaison du calcium à la troponine lors de la contraction éloigne la tropomyosine du site de liaison pour permettre la formation d’un pont d’union.
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27
Q

Qu’est-ce qui limite le plus la flexibilité des muscles?

A

** À noter quedans un muscle, ce qui limite la flexibilité c’est le tissus conjonctifs, soit :
­
Épimysium: Tissu conjonctif dense IRRÉGULIER. Entoure le muscle.
­
Périmysium: Tissu conjonctif dense RÉGULIER. Entoure les faisceaux.

Endomysium: Tissu conjonctif aréolaire (type de tissu conjonctif lâche). Entoure les fibres.

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28
Q

De quoi est fait la MEC (+ décrire chacune de ses composantes)?

A
  1. Substance fondamentale:
    Il comble les espaces entre les cellules et retient les fibres. Elle fait partie de la MEC. Elle est composée de:
    ♣ Liquide interstitiel.
    ♣ Protéines d’adhérence: elles collent les cellules aux éléments de la matrice.
    ♣ Protéoglycanes: constitués d’une protéine centrale à laquelle sont greffés des glycosaminoglycanes. Les protéoglycanes ont tendance à s’agglomérer pour former d’énormes complexes. Les GAG s’entrelacent et leurs charges négatives les rendent hydrophiles: ils attirent les molécules d’eau de sorte qu’ils forment une substance dont la consistance varie entre celle d’un liquide et celle d’un gel visqueux. Plus la teneur en GAG est élevée, plus la substance fondamentale est visqueuse.
  2. Fibres:
    Le collagène et l’élastine sont des fibres extracellulaires qui se complètent fonctionnellement.
    I. Fibres collagènes:
    - Permettent au tissu conjonctif de résister aux forces de tension (T) ainsi qu’aux déformations.
    - Plus le collagène mature, plus les liaisons en pont d’hydrogène qui le relie sont stables.
    o Collagène de type I: Force de tension (présent dans les tendons, ligament).
    o Collagène de type II: Force de compression (présent dans le cartilage hyalin).
    o Collagène de type III: Considéré comme un collagène plus «immature» dont la formation est provoquée par une blessure et son processus de guérison (présent dans le formation de cicatrice).
    - Les fibres de collagènes tendent à s’orienter parallèlement aux lignes de stress physique. Cet arrangement fournit une force de résistance importante lors de tensions (moins efficace lors de forces de torsion ou de compression).
    - Tendons = les fibres sont plus parallèles = extrêmement résistants aux tensions.
    - Ligaments et capsule articulaire = orientation moins parallèle, mais plus tolérants aux stress provenant de différentes directions.

II. Fibres élastiques:

  • Permet au tissu un retour à la normale suite à une déformation.
  • Retrouvée principalement dans les tissus qui doivent être capable de retourner à leur état original malgré des déformations et des étirements répétitifs.
  • La quantité d’élastine retrouvée dans un tissu est proportionnelle à la quantité de stress mécanique appliquée sur le tissu.

III. Fibres réticulaires:
- Permet un encombrement dans les tissus.

3. Cellules:
♣ Fibroblastes → Fibrocytes.
♣ Chondroblastes → Chondrocytes.
♣ Ostéoblastes → Ostéocytes.
Les cellules adultes vont maintenir l’intégrité de la matrice. Elles peuvent réparer et régénérer la matrice en cas de lésion.
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29
Q

Qu’est-ce que la région toe, dans la courbe «contrainte-déformation»?

A

La région neutre résulte de l’ondulationdes fibres de collagène.En effet, la structure ondulée du collagène lui permet de subir une déformation d’approximativement 2% sans qu’une contrainte (stress) importante n’ait besoin d’être appliqué. Le retrait de la force permet aux fibres de collagène de reprendre leur position ondulée initiale sans déformation permanente. La fin de la zone neutre est marquée par labarrière d’ondulation. C’est le point où les fibres ne sont plus ondulées, maisne sont pasencore en étirement.

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30
Q

Qu’est-ce que l’étirement linéaire (synonyme Région linéaire, région élastique), dans la courbe «contrainte-déformation»?

A

Le collagène a perdu sa structure ondulée et est orienté de façon parallèle. Toutes les propriétés mécaniques et physiques du collagène sont affectées dans cette région. Le tissu devient plus résistant et demande une plus grande force pour augmenter ou maintenir la position allongée (linéaire) de ses fibres. Le terme étirement linéaire vient du fait qu’il existe une certaine proportionnalité entre le stress appliqué et le ratio de déformation subséquent : cette section de la courbe est très près d’une droite. Dans le cas du collagène, on parle d’une capacité de déformation élastique d’approximativement 4% avant d’atteindre le point de défaillance. Lepoint de défaillancemarque la fin de la région élastique : le stress à ce moment précis porte le nom destress de défaillance.

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31
Q

Qu’est-ce que la rupture primaire (défaillance partielle, région plastique), dans la courbe «contrainte-déformation»?

A

Région de la première lésion. La rupture des fibres de collagène se fait d’une manière imprévisible, une fois que le point de défaillance est dépassé. La première portion de la région plastique illustre les déformations de nature visqueuses qui se produisent dans le matériau. À ce moment, il n’y a pas encore de dommages visibles, seulement des dommages microstructuraux. Dans la zone de défaillance partielle, une légère augmentation du stress génère une déformation significativement plus grande que dans la région linéaire. Lors de la rupture primaire, le matériau commence à faire défaillance sans pour autant se rompre.

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32
Q

Qu’est-ce que la région rupture (défaillance majeure, rupture totale), dans la courbe «contrainte-déformation»?

A

Bris total de la fibre de collagène. Se produit lorsque la fibre est étirée à plus de 10% de sa longueur de repos. La région de la défaillance majeure est caractérisée par la survenue rapide d’une déformation latérale négative et par la rupture successive et catastrophique de plusieurs fibres.

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33
Q

Quels sont les propriétés mécaniques et physiques du collagène?

A

Mécaniques:

  • Élasticité
  • Viscosité
  • Plasticité

Physiques:

  • Relaxation de contrainte
  • Fluage
  • Hystérésis
  • Réponse aux charges cycliques
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34
Q

Définir l’élasticité comme propriété du collagène…

A

Capacité d’un matériau de se déformer proportionnellement à la contrainte appliquée (relation linéaire) et de revenir à sa longueur initiale par la suite.

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35
Q

Définir la viscosité comme propriété du collagène…

A

Propriété de type fluide qui permet une déformation lente avec récupération imparfaite après que la force induisant la déformation ait été retirée.

  • C’est la mesure de la résistance à l’écoulement des fluides.
    → Plus un fluide est visqueux, plus il s’oppose à une déformation rapide découlant des forces de frottement entre ses molécules.
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36
Q

Définir la plasticité comme propriété du collagène…

A

Phénomène décrivant la déformation permanente d’un matériau, découlant principalement de la rupture/dislocation des liens moléculaires.

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37
Q

Définir la relaxation de contrainte comme propriété du collagène…

A

Le phénomène de contrainte de relaxation se produit lorsque la contrainte requise pour maintenir un certain pourcentage de déformation dans un matériau diminue.

** La déformation est constante, mais la contrainte diminue en fonction du temps. Pour une même déformation, la contrainte change.

Exemple: Tu veux étirer ton ischio-jambier. Tu place ta jambe complète à 90 degrés sur une table. Tu maintiens la position. Tu vas voir qu’après 5 min, c’est beaucoup plus facile et moins inconfortable de garder cette position.

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38
Q

Définir le fluage comme propriété du collagène…

A

Le phénomène de fluage décrit l’augmentation de la déformation d’un matériau dans le temps lorsqu’une même contrainte est maintenue.

  • Cette force (ou contrainte) constante cause un allongement du tissu avec le temps.

Exemple: Un poids sur un genou en flexum.

39
Q

Définir l’hystérésis comme propriété du collagène…

A

Diminution de la contrainte nécessaire pour produire une même déformation suite au chargement cyclique d’un matériau.

Il y a de l’énergie dissipée sous forme de chaleur suite à la déformation. Cette chaleur permet alors d’exercer une moins grande force pour maintenir un ratio de déformation constant.

40
Q

Définir la réponse aux charges cycliques comme propriété du collagène…

A

Modification complexe et variable des propriétés d’un matériau suite à des cycles de chargement. On rapporte fréquemment une diminution de la rigidité et de la résistance.

Une charge répétitive sur les tissus augmente la production de la chaleur et peut donc entrainer une rupture sous le point de défaillance normale.

41
Q

Quel est le rôle des organes tendineux de Golgi?

A
  • L’OTG est situé entre les tendons et les muscles (situé proche de la jonction musculo-tendineuse des fibres musculaire extrafusale – fibres responsable de la contraction).
  • Fonction = contrôle la tension d’un muscle, c’est-à-dire sa force de contraction. Surveille les changements de tension dans la jonction musculo-tendineux.
  • Inhibition autogène = inhibition du muscle en tension et activation du muscle antagoniste. Le réflexe répond à un étirement fort et soutenu.
    Lorsqu’il y a trop de tension dans un muscle, l’OGT stimule les fibres Ib sensorielles qui font synapse avec des interneurones dans la moelle épinière qui à leur tour inhibe ou stimule un motoneurone a. En fait, un des interneurones va inhiber le muscle en tension alors que l’autre vient stimuler le muscle antagoniste.
  • L’inhibition des composantes contractiles du muscle par le OTG contribue à la relaxation réflexique du muscle durant un étirement, permettant le muscle de pouvoir s’allonger davantage.

Cela se produit avant que le muscle n’atteigne 50% de sa contraction/tension maximale.

42
Q

Quel est le rôle des fuseaux neuromusculaires?

A

Lorsque la contraction musculaire est commandée les motoneurones α sont activés. Donc, les fibres extrafusales se contractent, et le muscle se raccourcit. Cela a pour effet de relâcher les fuseaux neuromusculaires. Si ces fuseaux se relâchent (ne sont plus étirés), les fibres 1a deviennent silencieuses, et ne fournissent plus d’information sur la longueur du muscle. Grâce à l’activation des motoneurones γ, cette situation ne se produit pas. Les motoneurones γ innervent les fibres musculaires intrafusales situées aux deux extrémités des fuseaux. L’activation de ces fibres musculaires entraine la contraction des deux pôles du fuseau, qui a pour effet de conserver les fibres neurosensitives 1a actives (étirées) et préserver la tension (sensibilité) du fuseau neuromusculaire pendant la contraction.

Permet:

  • Inhibition réciproque (réflexe ostéotendineux) = inhibition de l’antagoniste et activation du muscle étiré (en tension).
  • Fonction = Recevoir et transmettre l’information par rapport aux changements de longueur et de la vitesse de ces changements. (stimule les fibres Ia afférentes)
43
Q

Décrire la réponse mécanique qui a lieu lors de l’étirement d’un muscle?

A

Lorsqu’un muscle est étiré ou allongé, la force d’étirement est transmise au fibres musculaires à travers le tissu conjonctif (endomysium et périmysium) qui se situe à l’intérieur et autour des fibres. Les interactions moléculaires reliraient ces éléments non contractiles à l’unité contractile du muscle, le sarcomère.

Durant un étirement passif, une transduction des forces latérales et longitudinales se produisent.

1) Force d’étirement exercée sur le muscle.
2) La force est transmise aux fibres musculaires par le tissu non-contractile (endomysium et périmysium).
3) La tension monte brusquement dans la composante élastique.
4) Après un certain point, il y a rupture mécanique des liens croisées, et les filaments se séparent, ce qui entraîne un allongement rapide des sarcomères.
5) Quand la force d’étirement est relâché, chaque sarcomère retourne individuellement à sa longueur initiale. L’élasticité est la propriété mécanique qui permet le retour à la position initiale.

44
Q

Quelle est la différence entre l’OGT et le fuseau neuromusculaire?

A

→ Les récepteurs OGT sont perpendiculaires au muscle comparé aux fuseaux neuromusculaires qui sont parallèles avec les fibres musculaires.

Les OGTs sont situés dans la jonction musculo-tendineuse alors que les fuseaux neuromusculaires dans le muscle.

45
Q

Décrire la réponse neurophysiologique qui a lieu lors de l’étirement d’un muscle?

A
  1. Quand une force d’étirement est appliquée à l’unité muscle-tendon soit de manière rapide ou sur une période de temps prolongée, les afférences primaires et secondaires des fibres intrafusales perçoivent le changement de longueur et activent les fibres extrafusales via les motoneurones alpha dans la moelle épinière, activant ainsi le réflexe d’étirement et augmentant la tension dans le muscle.

L’augmentation de la tension cause une résistance à l’allongement du muscle, ce qui peut compromettre l’efficacité de la procédure d’étirement.

  1. → Pour éviter le réflexe d’étirement, il est préférable de faire un étirement de façon lente, à faible intensité et soutenue plutôt qu’un étirement rapide et court. Dans cette situation, l’OTG a un impact inhibiteur sur le niveau de tension de l’unité muscle-tendon. L’inhibition des éléments contractiles du muscle par l’OTG contribue à la relaxation réflexe du muscle durant la manœuvre d’étirement, ce qui permet au muscle d’être allongé à l’aide de moins de force de tension.
46
Q

Quel est l’impact des composantes non contractiles sur l’étirement?

A

La limitation des muscles par rapport à leur capacité d’être déformés et étirés est dépendante des composantes protéiniques non contractiles des muscles (épimysium, périmysium et endomysium), qui sont la première source de résistance à l’étirement passif.

Lorsqu’il y a des contractures, l’adhésion à l’intérieure et entre les fibres de collagène limite le mouvement. Les fibres de collagène sont synthétisées par les fibroblastes, qui sont activées par la déformation du tissu conjonctif.

La contribution des éléments contractiles dans le mouvement du muscle est reliée à la vélocité de la déformation au début du mouvement (résistance au début). Toutefois, plus un muscle est étiré, plus la contribution des éléments non contractiles du muscle à la déformation et à l’étirement est grande.

47
Q

Nommer les tissus qui peuvent limiter l’amplitude articulaire et où ces tissus sont susceptibles d’avoir un plus grand effet…

A

• Surface articulaires:
Si l’architecture et l’alignement des surfaces articulaires sont normales, alors les composantes limitantes sont les tissus conjonctifs périarticulaires et les tissus musculo-tendineux qui sont à proximité ou qui croisent l’articulation.
→ L’impact de ces tissus varie selon la position de l’articulation dans l’espace.

• Capsule articulaire:
Une limitation du mouvement à mi- amplitude est attribuée principalement à la capsule articulaire, mais peut aussi être attribuer aux muscles environnants l’articulation et aux tendons qui croisent l’articulation.

• Tissus mous (muscles, tendons, fascias):
En fin d’amplitude, le muscle joue un plus grand rôle dans la limitation de mouvement et dans la création de rigidité (surtout chez les personnes physiquement actives).

Les premiers facteurs à limiter le mouvement en mi- d’amplitude sont la capsule articulaire, qui est ensuite suivis des muscles et finalement du tendon. Les premiers facteurs à limiter le mouvement en fin d’amplitude sont le muscle et le fascia, qui sont ensuite suivis de la capsule et finalement du tendon.

48
Q

Quel est le constat sur l’efficacité clinique des exercices d’étirement sur les propriétés mécaniques de l’unité muscle-tendon et pour le traitement des contractures?

A

Des études humaines ont démontré une augmentation immédiate de l’amplitude articulaire et une diminution de la résistance aux mouvements articulaires passifs. Toutefois, il est important de noter que les effets de la déformation visqueuse ne durent que brièvement une fois l’étirement supprimé. Par exemple, des études sur les muscles des animaux ont montré que quatre semaine d’étirement augmentaient le nombre de sarcomères musculaire en série. Ce nombre revient à la normale 4 semaines après le dernier étirement.

Malheureusement, les mécanismes sous-jacents aux éventuels effets à long terme de l’étirement sont moins bien compris. Par conséquent, il existe une incertitude et une controverse sur l’efficacité de l’étirement pour le traitement et la prévention des contractions dans les populations cliniques.

Toutefois, selon une revue systématique, les étirements n’auraient pas d’effet cliniquement important sur la mobilité articulaire chez les personnes atteintes ou non de problèmes neurologiques (à long terme). Cette revue systématique fournit également des preuves que l’étirement n’a pas d’effets cliniquement importants à court terme sur la qualité de vie et la douleur.

Ainsi, 2 principaux mécanismes ont été proposés pour expliquer l’augmentation de l’amplitude articulaire.
1. Augmentation de la tolérance à l’étirement (aspect neurophysiologique), indiquant que l’unité tendon-muscle peut tolérer plus de tension passive. (selon l’étude)

  1. Diminution de la résistance articulaire, qui peut être causé par un changement de propriétés mécaniques dans l’unité muscle-tendon et un changement dans sa géométrie (déformation plastique/mécanique). Ces changements peuvent être considérés comme des changements structurales adaptatifs. (selon les observations cliniques)
49
Q

Quels sont les effets de l’âge sur la flexibilité (collagène)? (effets sur les tissus)

A

Les changements suivants s’opèrent dans les tissus conjonctifs:
♣ ↑ Teneur en collagène.
♣ ↑ Diamètre des fibrilles de collagène.
♣ ↑ Maturation des liens croisés de collagène.
♣ ↑ Stabilité des liens croisés de collagène (liens moins solubles).
♣ ↑ Nombre de liens croisés élastiques.
♣ ↓ D’eau dans le corps.
♣ ↓ Élastine.
♣ ↓ Glycosaminoglycanes (GAG).
♣ ↑ Ratio gel-fibre.

Cela entraîne alors les effets suivants:
♣ ↓ Résistance à une force maximale d’étirement.
♣ ↓ Élasticité du tissu.
♣ ↓ Capacité d’adaptation au stress (plus lente).
♣ ↓ Capacité de déformation (le tissus atteint plus rapidement sa limite de déformation).
♣ ↓ Rigidité du tissu.
♣ ↑ Risque de syndrome de surmenage ou surutilisation.
♣ ↑Rupture par fatigue.
♣ ↑ Déchirure par étirement.

Les ondulations des fibres de collagène sont plus aplaties de sorte que les fibres passeront de la zone du pied (toe region) de la courbe à la zone linéaire (élastique) plus rapidement lorsque le tissu subit une force de tension. La pente de la zone linéaire devient plus abrupte, le tissu devient plus raide et sa capacité à se déformer diminue.

Ceci explique que pour une force de tension de même intensité, les tendons et les ligaments âgés atteignent leur point de rupture à une longueur plus courte que les tissus plus jeunes. Ou encore, que les tissus âgés vont de rompre à des forces de tension moindre que les tissus plus jeunes.

50
Q

Quels sont les effets de l’immobilisation?

A

L’immobilisation d’une ou plusieurs articulation amène des changements au niveau tissulaire. Ces changements sont le résultat d’une altération dans la déformation des tissus conjonctifs périarticulaires, restreignant leur capacité de se déplacer librement.

**Ainsi, l’immobilisation doit être imposée seulement lorsque cela est absolument nécessaire et que le mouvement complet ou en partie, doit être maintenu et encouragé tout au long du processus de blessure, de réparation, de réhabilitation et de retour au niveau fonctionnel maximal.

Changements morphologiques:
♣ ↓ Protéines contractiles dans le muscle.
♣ ↓ Diamètre des fibres musculaires.
♣ ↓ Nombre de myofibrilles et de densité capillaire intramusculaire.

Tout cela entraîne:
♣ Faiblesse (perte de force).
♣ Atrophie musculaire.
♣ ↑ Tissu adipeux et fibreux (éléments non-contractiles) dans le muscle.
♣ Détérioration dans les unités de recrutement moteur.
♣ Perte de capacité du muscle à être étiré ou allongé

51
Q

Quelles sont les différences entre une immobilisation dans une position raccourcie d’une immobilisation dans une position d’étirement pour un muscle?

A

Immobilisation dans une position raccourcie:

  • Changements qui apparaissent dans les 5 premiers jours.
  • Produit une réduction de la longueur du muscle, du nombre de fibres musculaires et du nombre de sarcomère en série dans une myofibrille. La réduction de la longueur des sarcomère (absorption) se déroule plus rapidement que leur capacité de régénération dans le muscle.
  • L’atrophie et l’affaiblissement du muscle sont plus rapides en position raccourcie qu’en position d’étirement.
  • La récupération est beaucoup plus longue, surtout chez les personnes plus vieilles. Également, un épaississement des enveloppes du muscle (périmysium et endomysium) affecte la flexibilité du muscle.

o Immobilisation dans une position d’étirement

  • Changement en moins de 24 heures.
  • Le muscle s’adapte en augmentant le nombre de sarcomères (mais leur taille diminue, ils sont plus courts) en série pour maintenir un bon chevauchement fonctionnel des filaments d’actine et de myosine.
  • Ceci peut mener à un allongement permanent du muscle si la nouvelle longueur est utilisée régulièrement.
52
Q

Quels sont les effets de l’immobilisation sur le collagène et la matrice extracellulaire?

A

Collagène:
L’immobilisation n’a pas d’effets sur la quantité totale de fibres de collagène. Cependant, il y a une augmentation du taux de remodelage, donc plus d’activité.
♣ ↑ de activité de collagène —> diminution de la qualité de collagène (type 3 > 1) et mauvais alignement.

♣ Présence d’un processus inflammatoire entrainant une plus grande quantité de collagène de type III que de type I. Ce type de collagène (III) est beaucoup moins résistant à la déformation. Au cours de la phase de remodelage, le type III sera remplacé par du type I.

♣ ↑ Formation de liens croisés entre les fibrines de collagène (augmente l’adhérence et diminue l’amplitude de mouvement).

La matrice extracellulaire:
La substance fondamentale des muscles perd une quantité signifiante d’eau et de GAG, affectant le ratio gel-fibre et occasionnant une diminution de la viscoélasticité, de lubrification et de la distance séparant les fibrilles de collagène.
Ainsi, les fibres de collagène développent des liens croisés entre les fibrilles désorganisées de collagène qui réduisent la capacité du tissu à s’étirer (augmente la raideur et l’adhésion des tissus périarticulaires).
L’absence de mouvement empêche les fibres de s’aligner avec les vecteurs de forces et il y a apparition de liens croisés et d’adhérences entre les différentes couches de tissus, qui normalement glissent les unes sur les autres.

53
Q

Vrai ou faux, bien souvent les effets d’une immobilisation sont souvent irréversibles?

A

Faux, même après une immobilisation, les effets engendrés sur les tissus sont réversibles.

54
Q

Quels sont les effets de la remobilisation sur le collagène et la matrice extracellulaire?

A

o Collagène
La production de collagène continue au même rythme avec une production plus abondante de GAG. Les fibrilles de collagène sont réorientées selon leur ligne de stress (les nouvellement formées, mais également ceux qui avaient été formées lors de l’immobilisation.) Le collagène de type 1 gagne sur celui de type 3.

o Matrice extracellulaire
Le ratio gel-fibre augmente grâce à l’augmentation de la production de GAG, ce qui augmente la lubrification et la distance entre les fibres et il y a diminution des liens croisés inappropriés qui avaient été formés.
Le rythme de «guérison » est plus rapide que le rythme avec lequel ces éléments ont été perdus.

55
Q

Quels sont les effets des corticostéroïdes sur le collagène?

A

Les corticostéroïdes ont un effet nuisible durable à long-terme sur les propriétés mécaniques du collagène avec une diminution de la résistance à une force d’étirement.
- Les effets secondaires incluent une diminution de la synthèse et de l’organisation du collagène. Augmentation du ratio de collagène de type 3 comparer au type 1.
- Les fibrocytes meurent à l’endroit où l’injection est effectuée et cela prendra 15 SEMAINES avant qu’ils ne réapparaissent.
→ Les fibroblastes forment les fibres, donc s’il n’y en a plus, il n’y aura plus de fibres.

56
Q

Quels sont les effets d’une blessure sur le collagène?

A

Une grande charge peut mener à une rupture des ligaments, des tendons et des jonctions musculo-tendineuses.

  • La guérison suit un modèle prévisible:
    ♣ Au site de rupture, il y a des ponts de collagène de type III qui se forme (structurellement plus fragile que le collagène de type I mature).
    ♣ Le remodelage commence 3 semaines après la blessure et continue pendant plusieurs mois à un an, en fonction de la taille de la structure de tissu conjonctif et de l’ampleur de la déchirure.
    ♣ Durant le remodelage, le collagène de type III devient du collagène de type I.
57
Q

Vrai ou faux, à la fin du remodelage suite à une blessure les tissus conjonctifs peuvent retrouver leur état initial?

A

Faux, la structure ne retrouvera jamais sa force tensile (d’étirement) initiale, elle retrouve environ 75-80 %, même après deux ans. Le tissu reprendra son épaisseur normale, mais la force tensile de la cicatrice sera encore sous la normale.

58
Q

Quels sont les effets de la température sur le collagène?

A
  • Les propriétés mécaniques du collagène sont indépendantes de la température lorsque sous 37°C.
  • Au-dessus de 37°C, les liens croisés entre les fibres se brisent plus facilement et plus rapidement.
  • Les changements sont plus importants entre 40 et 45°C.
  • Les effets les plus significatifs au niveau de la longueur du muscle surviennent lors de l’application soutenue d’une faible force sur les tissus alors qu’ils sont à une température élevée. Les petites forces ont plus d’impacts sur les éléments visqueux du collagène que des grandes forces, appliquées rapidement qui affectent plutôt les éléments élastiques.

Principes à utiliser et connaître:
♣ La force nécessaire, pour obtenir et maintenir une déformation, diminue lorsque la chaleur augmente.
♣ Le temps nécessaire pour atteindre le point de déchirure d’une fibre de collagène est inversement proportionnel à la température.
♣ Plus la température est élevée, plus le collagène tolère de force avant de se briser.
♣ Plus la température est élevée, plus le collagène peut subir de déformation avant de se briser.

59
Q

Quels sont les effets de la vitesse d’application d’une force et de la durée de l’étirement sur le collagène?

A
  • L’application d’une force, même en l’absence d’une élévation de la température, produira une élongation au niveau du collagène.
  • Le facteur clé pour toute augmentation de flexibilité, c’est l’application d’une force de déformation.
  • La principale méthode que le clinicien devrait considérés sont l’application de faibles forces durant une période de temps prolongée. Cette méthode entrainera des plus grands effets prolongés avec les plus faible risque de blessure pour le patient (joue sur la caractéristique de la viscoélasticité du tissu).
  • Une vitesse rapide d’étirement peut causer l’activation du réflexe d’étirement qui, plutôt que de relâcher le muscle, va activer la contraction musculaire via l’activation des fuseaux neuromusculaires (empêchant ainsi l’étirement et l’allongement du muscle).
  • Plus un étirement est gardé longtemps, plus les modifications au niveau du tissu tendent à être permanentes.
60
Q

Quelle est la définition de l’amplitude articulaire passive, son indication et son but?

A

o Définition
Mouvement d’un segment dans l’amplitude articulaire disponible qui est produit entièrement par une force externe (aucune ou peu de contraction musculaire volontaire). La force externe peut provenir de la gravité, d’une machine, d’une autre personne ou d’une autre partie de la personne.

o Indications

  • Dans les régions où il y a de l’inflammation aiguë, cette technique est bénéfique (l’inflammation dure généralement 2-6 jours suivant l’opération ou le trauma), car un mouvement actif pourrait être nuisible pour le processus de guérison.
  • Lorsqu’un patient n’est pas capable ou ne doit pas faire un mouvement de façon active avec l’un des segments de son corps (ex: coma, paralysie, alitement), le mouvement est fait par une source externe.
  • Après une réparation chirurgicale de tissu contractile (où un mouvement actif viendrait compromettre la guérison).

o Buts
Le but premier de la mobilisation passive est de diminuer les complications pouvant survenir suite à l’immobilisation (dégénération du cartilage, adhésions, contractures).

61
Q

Quelle est la définition, l’indication et le but de l’amplitude articulaire active et active-assisté?

A

o Définition
Active: Mouvement d’un segment dans l’amplitude articulaire disponible qui est produit par une contraction musculaire active des muscles s’attachant à l’articulation.
Active-Assistée: Type de mouvement actif où l’assistance est fournie de façon manuelle ou mécanique par une force externe parce que les muscles sollicités ont besoin d’assistance pour compléter le mouvement.

o Indications

  • Lorsque le patient est capable de contracter ses muscles de façon active et de bouger un segment avec et sans assistance (mouvement actif).
  • Lorsqu’un patient possède une faiblesse musculaire et qu’il est incapable de bouger une articulation dans l’amplitude désirée (habituellement contre-gravité), le mouvement actif-assisté est utilisé afin de fournir une assistance aux muscles de manière contrôlée permettant ainsi aux muscles de fonctionner à leurs pleins potentiels et d’être progressivement renforcis.
  • Lorsqu’un segment du corps est immobilisé pour une période de temps, le mouvement actif est utilisé au-dessus et en-dessous du segment immobilisé afin de préparer les muscles à de nouvelles activités (comme marcher avec des béquilles).
  • Utilisé dans le cadre de programme de conditionnement aérobique et pour diminuer le stress accumulé causé par des postures soutenues.

o Buts
S’il n’y a pas d’inflammation ou de contre-indications à l’amplitude active, les buts sont les mêmes que ceux des mouvements passifs. (adhésion, contracture, renforcement)
En plus, il y a des avantages physiologiques qui résultent de la contraction musculaire active et de l’apprentissage moteur provenant du contrôle musculaire.

62
Q

Qu’est-ce que le CPM (Continue passive motion)? Parler des bénéfices, du fonctionnement et des bénéfices…

A

Mouvement passif exécuté par un appareil mécanique qui bouge une articulation lentement et de façon continue dans une amplitude articulaire contrôlée. Cette technique a démontré qu’une mobilisation passive continue à des effets bénéfiques sur la guérison.

Bénéfices:

  • Prévient le développement d’adhésions, de contractures et de raideurs articulaires.
  • Stimule la guérison des tendons et des ligaments.
  • Améliore la guérison de l’incision au-dessus de l’articulation.
  • Augmentation de la lubrification par liquide synovial de l’articulation, ce qui augmente le ratio de guérison intra-articulaire et sa régénération.
  • Prévient les effets négatifs de l’immobilisation.
  • Permet un retour plus rapide de l’amplitude articulaire maximale.
  • Diminution de la douleur postopératoire.

Fonctionnement:

  • La technique peut être appliquée immédiatement après une opération même si le patient est sous anesthésie ou le plus vite possible si les bandages volumineux empêchent le mouvement.
  • L’arc de mobilité est déterminé: l’arc initiale souvent utilisée est 20-30 degrés, puis on augmente de 10 à 15 degrés par jour selon la tolérance (l’arc de départ est déterminé par la tolérance du patient et l’amplitude disponible).
  • La fréquence est souvent établie à 1 cycle/45 secondes ou 2 minutes selon la tolérance.
  • Le temps d’utilisation du CPM varie selon le protocole soit de 3 fois 1h par jour à 24h.
  • Les traitements de physiothérapie sont faits lorsque le client n’est pas sur le CPM pour favoriser l’apprentissage et le développement du contrôle moteur.
  • La durée minimale du CPM est de 1 semaine ou jusqu’à ce que l’amplitude articulaire gagnée soit suffisante.
  • La machine est faite pour être ajustable, facilement contrôlable, versatile et portables (peut fonctionner sur batterie).
63
Q

Que pouvons nous faire en tant que professionnel de la santé pour encourager l’application des exercices d’amplitude articulaire par nos patients?

A
  • Le moyen le plus efficace de réaliser des augmentations permanentes dans les amplitudes articulaires et de réduire les limitations fonctionnelles est d’intégrer des activités fonctionnelles qui utilisent l’amplitude nouvellement acquise sur une base régulière dans un programme d’entrainement.
  • Utilisation d’activités fonctionnelles pour maintenir la mobilité offre de la diversité et de l’intérêt à un programme d’étirement, ce qui pourrait être bénéfique pour l’adhésion du patient.
  • Utiliser un patron fonctionnel aide les patients à reconnaitre le but et la valeur des exercices d’amplitude articulaire et les aide à développer un patron moteur qui peuvent être utilisée dans les activité quotidienne au fur et à mesure que la force et l’endurance s’améliore.
  • Lorsque le patient peut utiliser les patrons seul, correctement et de manière sécuritaire, l’activité est incorporée dans ses activité quotidienne afin que l’apprentissage moteur soit renforcé et le mouvement deviennent fonctionnel.
64
Q

Nommer des exemples d’exercices fonctionnelles qui augmentent l’amplitude articulaire?

A

Exercices fonctionnelles qui augmente l’amplitude articulaire
o Au niveau du membre supérieur:
- Prendre un ustensile (extension et flexion des doigts).
- Manger (extension et flexion du coude, supination de l’avant-bras et un peu de flexion, abduction et rotation latérale de l’épaule).
- Tenir un téléphone contre notre oreille (rotation latérale de l’épaule, supination de l’avant-bras et flexion latéral du cou).
- Mettre ou enlever un chandail ou une veste (extension et rotation latérale de l’épaule, extension et flexion du coude).

o Au niveau du membre inférieur:
- Passer de la position coucher à assise dans un lit (abduction et adduction de la hanche suivi d’une flexion du genou et de la hanche)
Se lever de la positon assise/s’asseoir et marcher (extension et flexion et la hanche et du genou, flexion plantaire et dorsale de la cheville et rotation de la hanche)

65
Q

Expliquer ce qu’est un étirement statique…?

A

Méthode assez commune qui consiste à étirer légèrement les tissus mous (au-dessus du point de résistance du tissu) et tenir la position en maintenant une force d’étirement pour une période de temps définit.

  • Méthode efficace pour augmenter la flexibilité. Plus sécuritaire que la méthode balistique.
  • La tension crée dans le muscle durant un exercice statique est environ la moitié de celle crée dans un étirement balistique.
  • Les tissus mous non-contractile cèdent lorsqu’une force de faible intensité, continue est appliquée (comme utilisée dans les exercices d’étirement statique).
  • Un étirement statique de faible intensité, appliqué lentement et de manière continue, en fin d’amplitude de mouvement ne cause pas d’activation neuromusculaire (FNM) significante du muscle étiré.
  • Mais, il n’est pas prouvé que les exercices statiques contribuent à la relaxation (inhibition) neuromusculaire du muscule étiré en activant l’organe tendineux de golgi.
66
Q

Expliquer ce qu’est un étirement cyclique…?

A

Étirement de courte durée qui est graduellement appliqué, relâché et réappliqué plusieurs fois durant une session d’étirement. La force d’étirement en fin d’amplitude de mouvement est appliquée à faible vélocité (lentement), de manière contrôlée et à une intensité relativement faible.
- La chaleur est produite par le mouvement inhérent au cycle d’étirement fait en sorte que les tissus mous cèdent plus facilement à l’étirement.

67
Q

Expliquer ce qu’est un étirement balistique…?

A

Étirement rapide, énergique, à haute intensité et intermittent. Caractérisé par un mouvement rapide des articulations qui augmente rapidement les tissus mous visés.
- Pas recommandé pour les personnes âgées, les individus sédentaires, les patients avec des pathologies musculosquelettiques ou des contractures car:
→ Les tissus affaiblis par l’immobilisation sont facilement blessés.
→ Le tissu conjonctif dense trouvé dans les contractures ne cède pas facilement avec des étirements à haute intensité et à courte durée, il devient plus fragile et se déchire plus facilement.

68
Q

Qu’est-ce que l’étirement par facilitation neuromusculaire proprioceptive et sur quel hypothèse s’appuie-t-elle?

A
  • Utilisée pour diminuer la tension dans un muscle raccourci de façon réflexe avant ou durant l’étirement d’un muscle.
    → Utile en fin d’amplitude, car on travaille sur les muscles.
  • Ces techniques intègrent des contractions musculaires actives dans les manœuvres d’étirement pour faciliter ou inhiber l’activation musculaire et pour augmenter la probabilité que le muscle à étirer reste aussi détendu que possible lors de l’étirement.

Hypothèse 1(remis en question récemment) :
- Les mécanismes expliquant la facilitation neuromusculaire proprioceptive (FNP) sont basés sur le fait que la relaxation musculaire réflexe pendant les manœuvres d’étirements résulte d’une inhibition autogène ou réciproque. Cette inhibition mènerait à une diminution de la tension dans les fibres du muscle et à une diminution de la résistance à l’allongement par les éléments contractiles du muscle visé.

Hypothèse 2 (plus nouvelle):

  • L’augmentation de l’amplitude articulaire ne peut pas être seulement attribuer à l’inhibition autogène ou réciproque.
  • Cette augmentation serait plutôt attribuer à plusieurs mécanismes plus complexes de traitement sensorimoteur, combiné à une adaptation viscoélastique de l’unité muscle-tendon et une augmentation de la tolérance du patient à l’étirement.
  • La technique FNP permet d’augmenter la flexibilité et l’amplitude articulaire. Quelques études suggèrent que la technique FNP donnerait de meilleurs résultats que l’étirement statique.
69
Q

Qu’est-ce que le hold relax du PNF?

A

1) Le muscle est étiré jusqu’au point de résistance du tissu (limite fonctionnelle) ou pour que la position soit confortable pour le patient (ÉTIRÉ AU MAXIMUM).
2) Le patient fait une contraction isométrique du muscle étiré (à la fin de l’amplitude articulaire) pendant 5-10 secondes (CONTRACTER).
3) Relaxation volontaire du muscle sollicité (ciblé) pendant 5 secondes (RELÂCHER).

4) Le membre est passivement étiré par le thérapeute dans une nouvelle amplitude plus grande que la précédente, car l’amplitude articulaire du muscle limité s’allonge (ÉTIRE PASSIVEMENT au nouveau maximum).
→ Le muscle limitant est possiblement relâché par le réflexe des organes tendineux de Golgi (qui inhibe le muscle qu’on étire et qui facilite donc l’agoniste du mouvement par inhibition autogène).
→ Pourrait aussi être attribué aux propriétés viscoélastiques de l’unité muscle-tendon.

5) Répéter la séquence 3 à 5 fois.

70
Q

Qu’est-ce que l’agonist contraction du PNF?

A
  • Dans ce cas, l’agoniste réfère au muscle opposé au muscle qui limite l’amplitude articulaire (celui qui effectue le mouvement), et l’antagoniste est le muscle qui limite l’amplitude articulaire
    Exemple: s’il y a un manque d’extension du coude, l’agoniste est le triceps, et l’antagoniste le biceps.

1) Le pt contracte concentriquement le muscle agoniste (le muscle opposé au muscle ciblé qui limite le mouvement) au mouvement et le tient pendant quelques secondes dans une position de fin d’amplitude.
2) Le patient relâche la contraction (en maintenant l’amplitude gagnée) et répète la séquence 3 à 5 fois.
→ L’activation et la contraction de l’agoniste du mouvement inhibe (relax) l’antagoniste (le muscle qu’on étire qui limite le mouvement), lui permettant de s’étirer plus facilement (inhibition réciproque).

  • Produit une inhibition réflexe du muscle antagoniste (celui qui limite l’amplitude articulaire) permettant sa relaxation.
  • Technique qui utilise la théorie du fuseau neuromusculaire, le fuseau neuromusculaire facilite le mouvement en activant le muscle agoniste au mouvement, et en inhibant le muscle antagoniste au mouvement.

↔ Le changement de longueur du muscle (fibre intrafusale activée) active les fuseaux neuromusculaires qui facilite la contraction des fibres extrafusales et inhibe en même temps l’action du muscle opposé (celui qu’on veut étirer).

71
Q

Quels sont les effets des exercices?

A
  • 2 principaux mécanismes ont été proposés pour expliquer l’augmentation de l’amplitude articulaire.
    1. Augmentation de la tolérance à l’étirement (aspect neurophysiologique), indiquant que l’unité tendon-muscle peut tolérer plus de tension passive.
    2. Diminution de la résistance articulaire, qui peut être causé par un changement de propriétés mécaniques dans l’unité muscle-tendon et un changement dans sa géométrie (déformation plastique/mécanique). Ces changements peuvent être considérés comme des changements structurales adaptatifs.

Les résultats des études supportent la théorie sensitive= augmentation de l’amplitude articulaire et d’une tolérance à une force d’étirement passive, mais en l’absence de changement dans l’unité muscle-tendon.

72
Q

Quels sont les thérapies adjuvantes aux exercices d’amplitude articulaire et aux étirements? (nommer)

A
  • Approches complémentaires: Relaxation et pilates
  • Chaleur
  • Froid
  • Massage
  • Biofeedback
  • Traction articulaire
73
Q

Décrire les approches complémentaires (relaxation et pilates) aux exercices comme thérapie adjuvante?

A

Exercice de relaxation

  • Aide les patients à soulager ou à réduire leur douleur, leur tension musculaire, leur anxiété, leur stress et d’autres déficience physique ou condition médicales (incluant les maux de tête, haute pression sanguine et les maladies respiratoires).
  • Durant la relaxation, il y a plusieurs réponses émotionnels, cognitive béhavioral et physiologique qui s’exprime.
  • Les indicateurs clés de la relaxation sont une diminution de la pression sanguine, du rythme cardiaque, de la respiration, une augmentation de la température de la peau aux extrémités, une constriction des pupilles, peu ou pas de mouvement du corps, les yeux fermés et aucun expression faciale et la mâchoire et les mains relaxés.

Pilates
Les composantes des exercices de Pilate incluent une technique de respiration profonde, des exercices de stabilisation du tronc, une concentration sur l’activation et la relaxation de groupes de muscles spécifiques, un contrôle postural, des exercices de forces (en utilisant le corps comme résistance).
- Produit des effets bénéfiques sur la fonction et une bonne qualité de vie.

74
Q

Décrire la chaleur et le froid comme thérapie adjuvante aux exercices?

A

¬ Chaleur
La température intramusculaire augmente l’extensibilité des tissus mous contractile et non-contractiles.
- Plus la température du muscle est haute, moins la force et le temps requis pour étirer un muscle est grand.
- Une augmentation de la température rend aussi l’organe tendineux de golgi plus sensible, donc plus susceptible de s’activer (et de détendre le muscle de façon réflexe).
- Associée à moins de douleur après étirement et est plus confortable pour le patient.

Méthode d’échauffement

  • Chaleur superficiel ou modalités de chaleur profonde.
  • Exercices de basse intensité (augmente la circulation et la température du corps).

¬ Froid
Certains suggèrent que le froid diminue le tonus musculaire, ce qui rend le muscle moins sensible lors de l’étirement chez des sujets sains et chez des patients avec une spasticité ou une rigidité due à des lésions aux motoneurones supérieurs.
- L’utilisation du froid juste après une blessure diminue la douleur et les spasmes musculaire, mais l’utilisation lorsque la cicatrice commence à se former rend les tissus cicatriciels moins extensibles.

75
Q

Décrire les massages, le biofeedback et les tractions comme thérapie adjuvante aux exercices?

A

¬ Massage
Massage pour la relaxation:
Une relaxation musculaire locale peut être augmenter par un massage, particulièrement avec un effleurement (stroking) léger ou profond.
- Les massages augmente la circulation musculaires et diminuent les spasmes musculaires.

Manipulation des tissus mous:
Le premier but de ses techniques est d’augmenter la mobilité des tissus conjonctifs courts et adhérents (inclue les fascia, les tendons et les ligaments).

¬ Biofeedback:
Technique qui permet au patient d’apprendre et de pratiquer le processus de relaxation. Le patient peut apprendre à réduire sa tension musculaire.
Avec la rétraction (visuel ou auditive) donnée par la machine, le patient peut apprendre à sentir les muscles relâchés en réduisant volontairement la tension musculaire, la flexibilité du patient augmente.

¬ Traction (mobilisation) articulaire ou oscillation:
Une légère distraction manuel avant l’étirement peut être utilisé afin d’inhiber la douleur articulaire et les spasmes musculaires autour du muscle.

76
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à l’alignement des articulations?

A

• Alignement des articulations
Définition: Positionnement d’un membre ou du corps afin que la force d’étirement soit dirigée vers le bon groupe musculaire.
- L’alignement adéquat des articulations et des muscles à étirer est indispensable afin d’assurer le confort et la stabilité du patient durant l’étirement.
- L’alignement des structures influence la quantité de tension présente dans les tissus mous, ce qui influence alors directement l’amplitude articulaire disponible au niveau d’une articulation (l’alignement concerne les membres adjacents et le tronc).
- Les structures devant être étirées doivent être bien alignées, tout comme les autres structures, telles que le bassin et le tronc (devraient être en position neutre afin d’éviter des tensions inutiles).

77
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à la stabilisation des articulations?

A

• Stabilisation de l’articulation
Définition: Fixation d’un segment osseux qui s’attache sur le muscle à étirer.
- Indispensable afin que l’étirement soit efficient.
- Il est possible de stabiliser l’attache proximale ou distale du muscle/tendon de l’unité qui sera étirée.
- Sans stabilisation, les sites d’attachement sont libres de bouger avec le tissu, ce qui réduit la distance origine-insertion.
- Lors d’un étirement manuel, le thérapeute stabilise souvent au niveau de l’attache proximale et déplace le segment distal.
- Lors d’un étirement auto-assisté (self-stretching), la stabilisation se fait généralement à l’aide d’un objet stationnaire (chaise, table) ou d’une contraction musculaire. Souvent, c’est le segment distal qui est stabilisé alors que le mouvement se fait au niveau du segment proximal.

78
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à l’intensité de l’étirement?

A

Définition: Ampleur de la force d’étirement appliquée.

  • L’intensité de l’étirement est déterminée par la charge mise sur le tissu mou pour l’allonger.
  • Il est conseillé d’effectuer des étirements de faible intensité, c’est-à-dire en appliquant une faible charge.
  • L’étirement à basse intensité rend la manœuvre plus confortable pour le patient et minimise la résistance volontaire ou involontaire des muscles.
  • Les étirements de basse intensité permettent d’obtenir une amélioration optimale de l’amplitude articulaire, sans exposer les tissus, possiblement affaiblis par l’immobilisation, à des charges excessives et à des lésions.
  • Les étirements de faible intensité permettent aussi d’allonger plus efficacement le tissu conjonctif dense (composante importante des contractures chroniques), avec moins de dommages aux tissus mous et moins de douleur suite à l’étirement qu’un étirement à haute intensité.
79
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à la durée de l’étirement?

A

• Durée de l’étirement
Définition: Temps où la force d’étirement est appliquée durant un cycle d’étirement.
- L’une des décisions les plus importantes concernant l’étirement est la durée de l’étirement (doit être sécuritaire, efficient, pratique et efficace).
- La durée réfère à la période durant laquelle une force est appliquée sur les tissus et tenu dans la position étirée (durée d’un cycle d’étirement).
→ Le temps cumulatif des cycles d’étirement est également considéré comme un aspect de la durée (appelé temps total d’élongation).
- Généralement, plus la durée appliquée pour un cycle est petite, plus le nombre de répétitions sera élevé.
- La durée d’un étirement doit prendre en compte les autres paramètres de l’étirement (intensité, fréquence, type d’étirement).

Étirement statique(soutenue, maintenu, prolongée) :

  • Les tissus mous sont étirés juste au-dessus du point de résistance tissulaire et maintenus dans cette position allongée avec une force d’étirement soutenue sur une période de temps.
  • La durée de l’étirement statique est basée sur la tolérance et la réponse du patient au cours de l’étirement.
  • La durée la plus utilisée est 30 secondes (mais peut varier de 5 secondes à 5 minutes).
  • Efficace afin d’augmenter la flexibilité.
  • Plus sécuritaire que l’étirement balistique (moins de tension générée).
  • Étirement statique progressif: les tissus mous sont étirés dans une position confortable, jusqu’à ce qu’une sensation de relaxation soit sentie par le patient ou le thérapeute puis le muscle est de nouveau étiré dans une nouvelle position confortable. Utilise les propriétés de stress-relaxation.

Étirement cyclique:

  • Étirement relativement court impliquant une force appliquée de façon répétée (relâché puis réappliqué) et graduelle, à faible vélocité, de façon contrôlée et de nombreuses fois durant une session de traitement.
  • La force d’étirement appliquée en fin d’amplitude de mouvement est appliquée de façon lente de manière à contrôler le mouvement et à une faible intensité.
  • L’étirement est soutenu de 5 à 10 secondes par cycle d’étirement.
  • Ce type d’étirement augmente autant sinon plus efficacement la flexibilité des muscles que les exercices d’étirements statique.
80
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à la vitesse de l’étirement?

A

• Vitesse de l’étirement
Définition: Vitesse de l’application initiale de la force d’étirement.
- Afin de minimiser l’activation des muscles, de minimiser les risques de blessures, et d’éviter les douleurs post-étirement, l’étirement devrait être fait de façon lente.
- La force d’étirement devrait être appliquée et retirée de façon graduelle (progressif).
- Un étirement effectué de façon lente à moins tendance à augmenter le stress de traction dans les tissus conjonctifs ou de déclencher le réflexe d’étirement du muscle.
- Une force d’étirement appliquée lentement affecte les propriétés viscoélastiques des tissus conjonctifs, les rendant plus malléable (conciliant).

Étirement balistique:
- Étirement rapide, énergique, à haute intensité et intermittent. Caractérisé par un mouvement rapide des articulations qui allonge rapidement les tissus mous visés. Cause un plus grand trauma aux tissus étirés et plus de douleur musculaire que l’étirement statique.
→ Contre-indiqué: personnes sédentaires, personnes âgées, personnes avec une pathologie musculosquelettique ou des contractures chroniques.
→ L’étirement est: rapide, puissant, intermittent, petits rebonds rapides du membre étiré

Étirement à haute vélocité dans le conditionnement:

  • Un athlète impliqué dans un sport tel que la gymnastique (requérant une flexibilité dynamique) pourrait avoir à incorporer des étirements à haute vélocité dans son programme.
  • S’applique aussi à un jeune patient actif en fin de traitement en réadaptation désirant retourner à ses activités récréatives ou sportives plus exigeantes.
81
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait à la fréquence de l’étirement?

A

Définition: Nombre de session d’étirement par jour ou par semaine.
- La fréquence d’étirement est basée sur:
♣ La cause de la perte de mobilité.
♣ La qualité et le niveau de guérison des tissus.
♣ La chronicité et la sévérité des contractures.
♣ L’âge du patient.
♣ L’utilisation de corticostéroïdes.
♣ Les réponses précédentes aux exercices d’étirement.
- Attention aux surcharges et à une trop grande fréquence car cela pourrait amener les tissus à l’inflammation et causer une production excessive de collagène et des cicatrices hypertrophiques. On doit laisser le temps aux tissus de guérir entre les sessions.
o 1-2 session d’étirement par semaine pour maintenir la flexibilité.
o 2 à 5 fois par semaine afin d’augmenter la flexibilité (prendre le temps nécessaire entre chaque session pour laisser le temps au tissu de guérir et pour minimiser la douleur post-étirement).

82
Q

Quels sont les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement thérapeutique en ce qui à trait au type d’étirement?

A

Définition: Mode ou manière que la force d’étirement est appliquée (statique, balistique ou cyclique), le degré de participation du patient (passif, assisté ou actif) ou la source de la force d’étirement (manuelle, mécanique ou soi-même).

  • Les muscles à étirer doivent demeurer détendus.
  • Pour faciliter l’étirement des tissus conjonctifs, les séances d’étirement peuvent être précédées d’exercices actifs à faible intensité ou de l’application de chaleur thérapeutique.

Manuel:

  • Le thérapeute applique une force externe afin de bouger le segment du corps légèrement au-delà du point de résistance des tissus ciblés et de l’amplitude articulaire disponible.
  • Le thérapeute contrôle la stabilisation, la direction, la vitesse, l’intensité et la durée de l’étirement.
  • Peuvent être fait passivement, avec assistance et même indépendamment du thérapeute.
  • Habituellement contrôlés, statiques, progressifs et appliqués à une intensité qui est ajustée au confort du patient (tenu 15-60 secondes et répétés quelques fois).
  • Approprié pour les premières étapes d’un programme d’étirement lorsque le thérapeute veut déterminer comment le patient réagit aux différentes intensités et durée d’un étirement.
  • Utile si le patient ne peut pas faire d’étirements actifs ou pour l’aider à relaxer.

Actif (auto-étirement):

  • Étirement que le patient fait de façon indépendante après avoir reçu des instructions et avoir eu une pratique supervisée.
  • Permet au patient de maintenir ou d’augmenter l’AA acquise par les interventions.
  • Ce type d’étirement est une composante intégrale d’un programme d’étirement à faire à la maison et est nécessaire à long terme afin de bien gérer seul ses troubles neuromusculaires ou musculosquelettiques.
  • Il est fondamental d’enseigner au patient correctement et de façon sécuritaire l’exercice à faire.
83
Q

Quels sont les précautions des exercices d’amplitude articulaire et de flexibilité?

A

• Précautions aux exercices d’étirement

  • Ne pas forcer passivement une articulation plus loin que son amplitude normale (qui est variable pour chaque personne).
  • Être très prudent avec un patient qui souffre ou que l’on suspecte qu’elle souffre d’ostéoporose.
  • Protéger les fractures récemment guéries : stabilisation appropriée entre le site de fracture et l’articulation où le mouvement prends place.
  • Éviter d’étirer vigoureusement les muscles ou les tissus conjonctifs ayant été longuement immobilisés. Les tissus conjonctifs (comme les ligaments et les tendons) perdent leur force de traction (tension) après une immobilisation prolongée.
  • Progresser le dosage (intensité, durée, fréquence) des étirements graduellement pour minimiser les dommages aux tissus mous et la douleur post-exercice. Si la douleur articulaire persiste plus de 24 heures, c’est que la force d’étirement sur les tissus mous était trop grande.
  • Éviter d’étirer les tissus présentant de l’œdème.
  • Éviter de trop étirer les muscles faibles, particulièrement ceux qui supportent le corps.
84
Q

Quels sont les contre-indications des exercices d’amplitude articulaire et de flexibilité?

A

• Contre-indications aux exercices d’étirement

  • Avoir un blocage osseux qui limite un mouvement articulaire.
  • Avoir une fracture récente ou une union osseuse incomplète.
  • Avoir une évidence d’inflammation aiguë ou d’un processus infectieux (chaleur et sueur).
  • Avoir un tissu mou en voie de guérison qui risquerait de se rompre si étiré.
  • Avoir une douleur aiguë et pointue lors d’un mouvement articulaire ou lors de l’élongation du muscle.
  • Avoir la présence d’un hématome ou de toute autre indication observable d’un traumatisme aux tissus.
  • Présence d’une hypermobilité.
  • Le raccourcissement des tissus mous permet une stabilité de l’articulation (et pas de structure de stabilisation ou par le contrôle neuromusculaire).
85
Q

Qu’est-ce que la littératie en santé et ce que cela inclut ?

A

C’est la mesure dans laquelle les individus ont la capacité d’obtenir, de traiter et de comprendre l’information et les services de santé nécessaires pour prendre des décisions appropriées en matière de santé.

o Les physiothérapeutes ont une responsabilité professionnelle et éthique de comprendre la littératie en santé afin de développer les compétences en enseignement et en communication nécessaire pour donner des instructions claires et une éducation de qualité au patient qui s’accorde à son niveau de littératie et à ses besoins d’apprentissage propre à chacun.
♣ Communiquer dans un langage simple en utilisant des documents faciles à comprendre, des brochures, des vidéos, des images, et de la rétroaction diminue l’écart entre ce que le professionnel connaît et ce que les patients comprennent.

o L’enseignement est une fonction essentielle dans la pratique de la physiothérapie, il est important de fournir des interventions qui incorpore des éléments de promotion et d’éducation de la santé afin d’obtenir des résultats optimaux.

86
Q

Qu’est-ce que le concept d’apprentissage moteur?

A

L’apprentissage moteur est un ensemble complexe de processus internes qui implique l’acquisition et le maintien relativement permanente d’un mouvement habile ou d’une tâche à travers la pratique.
- La performance motrice est l’acquisition de l’habileté à effectuer une tâche.
- L’apprentissage moteur implique l’acquisition et la mémorisation.
L’apprentissage moteur modifierait la façon que l’information sensorielle est organisée et traitée et affecte la manière dont l’action motrice est produite.

87
Q

Quels sont les 3 types de tâches motrices de base, à la base du concept d’apprentissage moteur?

A

Il existe 3 sortes de tâches motrices de base:
1. Tâche discrète:
o Implique un mouvement ayant un début et une fin reconnaissable.
o Isolation et contraction d’un groupe musculaire spécifique.
Exemple: Faire un push-up, prendre un objet, fermer une porte, etc.

  1. Tâche en série:
    o Implique une série de mouvements discrets qui sont combinés à une séquence particulière.
    Exemple: Manger avec une fourchette. La personne doit être capable de piquer la nourriture, tenir la fourchette dans la bonne position, l’apporter dans sa bouche…
  2. Tâche continue:
    o Implique des mouvements répétitifs sans interruption qui n’ont pas un début et une fin distinctive.
    Exemple: Marcher, faire du vélo, monter les marches, etc.
88
Q

Quels sont les 4 dimensions de la tâche à considérer dans le concept d’apprentissage moteur?

A
  1. Environnement: Les conditions environnementales sont-elles stationnaires ou mobiles lors de la tâche ? Le sol est-il fixe ou en mouvement ?
    • Ouvert:
    o Les objets/gens se déplacent autours du patient lorsqu’il exécute son mouvement, ou la surface est instable, n’est pas sous le contrôle du patient.
    Exemple: Attendre le service de l’autre au tennis, anticiper ses mouvements posturaux d’équilibre sur une surface instable, etc.
    • Fermé:
    o Les objets/gens autours du patient ne bougent pas, la surface sur laquelle la tâche est effectué ne bouge pas.
    o L’attention complète du patient peut être dirigé sur la performance de la tâche, il y fait la tâche à son rythme.
    Exemple: Boire, manger, brosser ses cheveux, etc.
  2. Variabilité de l’environnement:
    • Absent:
    o Lorsque l’environnement ne change pas d’une tâche à l’autre (entre les séquences).
    o Environnement prévisible, donc peu d’attention est accordé à la tâche, ce qui permet souvent à un patient de faire deux tâches en même temps.
    Exemple: Techniques pour lever une boîte de façon sécuritaire.
    • Présent:
    o Les exigences varient d’une répétition à l’autre, ou d’une tâche à l’autre.
    o Le patient doit surveiller en permanence l’évolution des exigences de l’environnement. Il doit s’adapter aux nouvelles circonstances en utilisant une variété de stratégies de mouvement afin de compléter la tâche.
    o Exemple: Marcher sur un terrain où le sol varie (bosse, trou).
  3. Stabilité du mouvement: Selon la perspective de la personne exécutant la tâche.
    • Stabilité du corps:
    o Tâches qui nécessitent de maintenir le corps en position stable sont considéré comme simple.
    Exemple: Maintien d’une posture droite.
    • Transport du corps:
    o Implique un changement de place (transfert, marche, saut, etc.). Ce qui rend tâche plus complexe (marcher dans une foule).
  4. Manipulation d’objet:
    • Présent:
    o Implique la manipulation d’un objet. Donc plus complexe.
    Exemple: Marcher avec une tasse de café sans renverser le café.
    • Absent:
    o N’implique pas la manipulation d’objet donc plus simple.
89
Q

Quels sont les stades de l’apprentissage moteur?

A

1) Étape cognitive:
o Le patient cherche à comprendre ce qu’il doit faire, le quoi, et le comment il doit le faire, le comment.
♣ Doit apprendre comment faire la tâche correctement et prudemment.
♣ Il pense à chaque étape de l’action, à leur séquence.
♣ Il se concentre sur comment son corps est aligné, à quelle vitesse et avec quelle intensité il effectue la tâche.
o Puisque toute l’attention du patient est dirigée vers sa performance, des distractions de l’environnement peuvent interférer avec l’apprentissage.
♣ Il peut commettre beaucoup d’erreurs de performance, avec le temps il apprend à différencier une performance correcte d’une incorrecte.
♣ Besoins de beaucoup feedback (au début= thérapeute, éventuellement= auto-évaluation)

2) Étape associative:
o Les erreurs sont moins fréquentes.
♣ Le patient a moins besoin de rétroaction: il s’ajuste lui-même à différentes situations ou environnement (en utilisant des techniques de résolution problème et d’auto-correction)
o Le patient peaufine la tâche motrice (il se concentre sur la qualité de l’exécution de la tâche).
o L’apprentissage est centré sur la production de mouvements cohérents et efficaces.
o Il explore différentes variations et modifications des stratégies de mouvement sous différentes conditions environnemental (variabilité entre les séquences).

3) Étape autonome:
o Les mouvements sont automatiques (le patient n’a pas à porter attention au mouvement durant l’exécution de la tâche, et il peut donc faire d’autres tâches en même temps).
o Le patient s’adapte facilement aux variations dans la tâche et dans les conditions environnementales.

90
Q

Quelles sont les variables influençants l’apprentissage moteur?

A

1) Les considérations pré-pratiques:
o La compréhension et l’intérêt du patient envers la tâche ou l’exercice affecte l’acquisition et la rétention. Plus la tâche est significative, plus l’apprentissage est propice.
o L’attention que porte le patient sur la tâche est très importante. La capacité du patient a se concentrer sur la tâche et à éviter toute distraction influence le type d’environnement dans lequel l’enseignement va se passer.
o Une démonstration de la tâche avant de débuter améliore l’apprentissage.
o Formuler des instructions verbales brèves, juste avant de performer la tâche aide le patient.

2) La pratique:
La pratique est la variable la plus importante de l’apprentissage moteur. La pratique est la performance répétée d’un mouvement ou une série de mouvement dans une tâche. Plus un patient pratique une tâche, plus il apprend facilement.

• Pratique par partie VS complète:
o Par partie: La tâche est séparée en plusieurs dimensions. Les composantes les plus difficiles sont pratiquées avant de pratiquer la tâche au complet.
o Complète: La tâche est performer du début à la fin sans être séparée. Plus efficace afin d’acquérir des habilités continues telles que marcher.

• Pratique bloquée, aléatoire et bloquée-aléatoire:
o Bloquée: Faire la même tâche ou la même série de tâches à répétition, sous les mêmes conditions et dans un ordre prévisible. Utile dans les premiers stages de l’apprentissage, car elle améliore rapidement la performance de la tâche.
o Aléatoire: Légères variations dans la tâche dans un ordre non prévisible.
o Bloquée-aléatoire: Comme aléatoire, mais chacune des tâches est faites au minimum 2 fois.

• Pratique physique VS mentale:
o Physique: Faire le mouvement.
o Mentale: Visualiser le mouvement.

91
Q

Quels sont les types de feedback (rétroaction) d’un patient?

A
  1. Intrinsèque:
    o Provient des systèmes sensitifs du patient (proprioception, touché, vue, etc.).
    o Originaire du mouvement lui-même, survient naturellement pendant ou immédiatement après la tâche effectuée.
    o Donne de l’information par rapport à la qualité du mouvement et son résultat.
  2. Extrinsèque:
    o Information supplémentaire ajoutée à la rétroaction intrinsèque.
    o Le thérapeute a le contrôle du genre, du moment et de la fréquence de ce type de rétroaction envers le patient.
    o Très efficace lorsque la rétroaction intrinsèque du patient est inadéquate ou inexacte à cause d’une maladie ou d’une blessure affectant le système sensoriel.
    Exemple: D’une source mécanique ou d’une autre personne.
  3. Concurrente OU post-réponse:
    o Pendant la tâche OU après la tâche.
  4. Immédiate OU retardée OU résumée:
    o Immédiat: Directement après la tâche.
    o Retardé: Intervalle de temps (ex. le lendemain).
    o Résumé: Moyenne des performances.
  5. Intermittente OU continue:
    o Intermittent: Irrégulier, aléatoire.
    o Continu.
92
Q

Vrai ou faux, il a été montrer que de diriger l’attention de la personne vers les résultats du mouvement (connaissance des résultats), plutôt que sur les détails du mouvement en soi (connaissance de la performance), améliore l’apprentissage de la tâche motrice?

A

V, ainsi, les thérapeutes ont maintenant tendance à mettre plus l’accent sur le fait de donner de la rétroaction sur les résultats de la performance de la tâche motrice. Le patient apprend alors à juger de l’efficacité de son mouvement en se fiant sur des indices externes.

93
Q

Comment faire la promotion de l’adhésion à un programme d’exercices?

A
  • Explorer comment le patient voit l’exercice et à quel point il pense que cela peut l’aider.
  • Aider le patient à trouver des bénéfices à avoir une bonne adhésion au programme.
  • Expliquer l’importance de chaque exercice.
  • Permettre au patient d’exprimer son opinion par rapport au programme.
  • Programme le plus bref possible.
  • Trouver des façons pratiques et fonctionnelles de faire les exercices.
  • Encourager le patient à tenir un journal de bord.
  • Identifier les progrès.
  • Identifier les barrières de l’adhésion et trouver des solutions.
94
Q

Voir dernier objectif du tuto dans notes et lectures!

A

:)