FINAL ÉCONOMIE Flashcards

1
Q
  1. Expliquez la différence entre le plan Keynes et le plan White à Bretton Woods.
A

Le plan Keynes visait à instaurer un système monétaire international dans lequel aucune monnaie nationale ne domine. Pour atteindre cet objectif, Keynes préconisait la création d’une banque centrale mondiale qui émettrait sa propre devise (monnaie), le Bancor. L’idée principale était que cette banque centrale internationale serait en mesure de fournir des prêts aux pays endettés, en particulier après la Seconde Guerre mondiale, afin de faciliter leur reconstruction. Les pays pourraient emprunter des fonds en Bancors pour importer d’avantages de biens qu’ils exportent et stimuler leur développement économique. Cependant, la proposition de créer une devise internationale et une banque centrale mondiale impliquait une délégation importante de pouvoirs étatiques vers une entité supranationale. Les États ont résisté à cette idée, craignant de perdre leur souveraineté économique au profit d’une institution mondiale. La création du Bancor correspond en quelques sortes à renoncer aux politiques monétaires actives dans les échanges internationaux. Le bancor serait utiliser au niveau international pour commencer donc on ne pourra pas faire de la dévaluation compétitive, c’est-à-dire l’argent ne pourra pas être instrumentaliser comme outil de compétitivité. En fin de compte, les États ont rejeté cette approche, considérant qu’elle constituait une délégation excessive de pouvoir à une entité mondiale, comparable à la création d’un gouvernement mondial, ce qui n’a pas été accepté par les acteurs étatiques.

Le plan White correspond plutôt à créer un fond de stabilisation internationale qui permettrait de fixer la valeur de toutes les devises au dollar américain qui lui serait fixer à la valeur de l’or, le taux de conversion pour l’or au dollar américain étant fixer à 35$ US pour un once d’or. À l’aide de ce fond de stabilisation internationale, on effectuerait des prêts aux pays endettés suite à la deuxième guerre mondiale.

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2
Q
  1. Expliquez la différence entre eurodollars et pétrodollars
A

Les Eurodollars correspondent à l’argent qui émane de l’internationalisation des marchés financiers. Ceci provient du Plan White. Quand on décide de l’établir, on répartit l’argent américain à travers le monde, donc l’argent américain se répartit dans le système internationale. Autrement dit, les Eurodollars correspondent à l’argent américain qui est à l’extérieur des États-Unis (non pas seulement en Europe tel que pourrait sembler le suggérer le terme) qui provient de l’internationalisation des marchés financiers.

Les pétrodollars sont les revenus en dollar américains provenant de la vente de pétrole, suite à l’explosion des prix du pétrole dans les années 1970. Le choc pétrolier a apporter une conglomération de dollars américains des les pays de l’OPEP. (Les pays exportateurs de pétrole tel que les pays de l’OPEP possèdent des pétrodollars.)

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3
Q
  1. Expliquez la perspective hétérodoxe de Friedrich Hayek
A

Selon Hayek, les fondements intellectuels du libéralisme ne doivent pas seulement être fondées sur l’économie, même si l’économie est une discipline fondamentale du libéralisme. Il faut également chercher ces fondements à travers d’autres sciences sociales, dont la politique, le droit, la philosophie, l’éthique et l’épistémologie. Il faut également se méfier des statistiques. Les statistiques nous informent sur l’état des choses, mais ne peuvent pas toujours nous expliquer la différence entre la théorie et la pratique. Il y a une distorsion qui se passe à l’intérieur de l’utilisation de statistiques. Le positivisme logique essaie de juste simplement mathématiser la pensée économique moderne, ce que Hayek rejette à travers la perspective hétérodoxe.

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4
Q
  1. Qu’est-ce que la catallaxie? Définissez et expliquez
A

La catallaxie est une branche de connaissances qui étudient les phénomènes de marché. La cattalaxie correspond à l’ordre spontanée produit par le marché à travers les actes des gens qui vont se conformer aux règles juridiques encadrées par l’État. Ces règles concernent la propriété, les dommages et les contrats.On observe notamment la catallaxie à travers les prix. Pour Hayek, les prix c’est un mécanisme de transmission de l’information (un signal) qui fait partie de cet ordre spontanée permettant de solutionner la problématique de dispersion de l’information. Donc, le prix c’est un signal qui indique à un individu de façon abstraite ou impersonnelle les comportements économiques qu’il devrait adoptés, et donc une manière de corrigé les comportements des individus. Pour Hayek, il y a aucun autre mécanisme qui permettrait d’arriver à ce phénomène. La catllaxie explique pourquoi la planification ne peut pas devenir quelque chose de possible. C’est pour cela que l’existence de la catallaxie fait en sorte que le socialisme et les systèmes « top-down » ne peuvent fonctionner

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5
Q
  1. Expliquez ce que Friedrich Hayek entend par le mirage de la justice sociale.
A

Selon Hayek, l’État doit protéger les plus démunis et devrait à cette fin instaurer un seuil minimum de revenu. Cependant, il estime que la société confond cette aide légitime que devraient recevoir les plus démunis avec un système de redistribution de richesse qui érode les gains historiques de la classe moyenne. L’opinion de la classe moyenne se retournera donc contre les plus démunis, faisant d’eux les grands perdants de la justice sociale. En somme, la justice sociale est un instrument de la classe moyenne qui dissimule la défense d’intérêts corporatifs et sectoriels, c’est-à-dire qu’elle assure le maintien du niveau de vie de la classe moyenne au détriment des plus riches et des plus défavorisés.C’est pour cela que Hayek parle de mirage. Selon Hayek, on essaie d’aider les pauvres, mais en même temps les classes corporatives et sectorielles vont essayer de protéger leur acquis. Finalement, on ne finis pas par aider les pauvres, mais on fini simplement pas maintenir ou assurer le statut social qui est acquis par la classe moyenne.

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6
Q
  1. Selon Milton Friedman, qu’est-ce que le taux de chômage naturel?
A

Le chômage naturel est le taux de chômage quand l’économie est au plein-emploi, c’est-à-dire lors d’une transition entre un emploi et un autre, de celui que l’on quitte au nouveau que l’on trouve.
Autrement dit, Il est impossible d’avoir un taux de chômage de 0% puisque l’économie est cyclique, il va toujours y avoir un mouvement dans les travailleurs. Il y a toujours une certaine quantité du chômage naturel du fait qu’il y a une période de temps de transition entre un emploi et un nouvel emploi. Pour Friedman, le taux de chômage naturel correspond à cette période de temps. Ces périodes de temps normal sont définit par les mécanismes institutionnels, comme la structure du marché, les forces syndicales, le fonctionnement de l’assurance-emploi ou les imperfections du marché. Généralement, le taux de chômage naturel est de 4%.

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7
Q
  1. Expliquez ce que l’école des choix publics qualifie de confrontation pour les ressources de l’État.
A

L’école des choix publics qualifie de confrontation les ressources de l’état deux instances principales.

En premier lieu, on peut penser au marché politique d’Olsen. Celui-ci incite que les politiciens vont échanger le bien public contre les votes. On ne va pas effectuer de politique pour les pauvres parce que généralement ils ne votent pas. On va plutôt faire de la politique chez la classe moyenne qui elle est plus nombreuse. Il ya 3 raisons fondamentales que les politiciens échangent le bien public pour des votes; les politiciens sont des individus rationnels qui font des calculs coûts bénéfices pour assurer leur réélection. Donc, les politiciens vendent les biens publics pour se faire réélire.

En deuxième lieu, les bureaucrates maximisent leur utilité au détriment de l’utilité publique. En effet, les bureaucrates veulent toujours détenir plus de pouvoir. Les bureaucrates vont donc tout dépenser pour éviter de le perdre, un concept que l’on nomme la lapsophobia.

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8
Q
  1. Quels sont les trois types de gaspillages des ressources publiques dans une société rentière? Donnez un exemple pour chacun des types de gaspillages identifiés.
A

1) Gaspillage direct: subventions, protections légales qui est octroyés à certains parties de la société
2) Gaspillage indirect: Lobbying et la promotion d’idées aux politiciens et dans la population
3) Gaspillage corporatisme: Regroupement de divers corps de métiers ou institutions qui cherchent à défendre leurs intérêts auprès du gouvernement

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9
Q
  1. Expliquez ce qu’est l’interdépendance complexe selon Keohane et Nye.
A

Selon Robert Keohane et Joseph Nye, l’interdépendance complexe est un concept qui pr.suppose un niveau élevé d’interactions entre les acteurs du système international. Avec l’avènement de la mondialisation, les relations entre tous les états deviennent plus profondes et complexes. Ces réseaux d’interdépendance économiques de plus en plus complexes briment le pouvoir des états et confèrent davantage d’influence à d’autres acteurs transnationaux. Autrement dit, il va avoir un niveau élevé d’interaction entre les individus, les sociétés et les états. À l’intérieur de ces interactions, les décisions et les actions que chacun va prendre va avoir un impact sur les actions et les décisions des autres acteurs dans le système international. Ceci provoque une attitude de négociation perpétuelle entre les acteurs du système international. Vu qu’on est en état de négociation perpétuelle, ceci va mener vers de plus en plus de coopération afin de réaliser des liens pour les états ou les acteurs respectifs.On est toujours en état de négociation ce qui favorise de facto la coopération entre les acteurs du système internationale.

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10
Q
  1. Énumérez et expliquez les quatre caractéristiques de la mondialisation après 1945 selon Anthony Giddens
A

Extensivité : Activités sociales, politiques et culturelles qui s’étendent au-delà des frontières géographiques. L’extensivité dépasse l’idée économique.

Intensification : C’est des flux commerciaux à l’échelle mondiale. Les flux peuvent être des flux commerciaux, migratoires, des connaissances ou la circulation de personnes qui mènent à une interdépendance.

Vélocité : Le fait que le développement au niveau local va avoir des conséquences à l’échelle planétaire.

Impact en profondeur : Des forums internationaux émergeant de nouveaux enjeux, ce qui mène à la création d’organisations internationales pour répondre aux enjeux tels que le terrorisme et l’environnement.

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11
Q
  1. Expliquez ce que Anne-Marie Slaughter entend par États désagrégés.
A

Les États sont des institutions vétustes, donc se retrouvent incapables de répondre aux problématiques contemporaines transnationales. Il faut les réformer en créant des institutions internationales, sans pour autant créer de gouvernement central. Les États abandonnent donc une partie de leur souveraineté nationale au profit de ces institutions internationales pour faire face à ces enjeux. Il s’agit du concept de gouvernance et non de gouvernement.

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11
Q
  1. Énumérez et expliquez les trois caractéristiques d’un réseau
A
  1. Les réseaux ont une grande latitude et une liberté d’action étant donné la multiplicité des acteurs. Il s’ensuit logiquement de demandes multiples desdits acteurs.
    1. Les réseaux sont informels, spontanés et sans légifération, ce qui les rend libre de contraintes. Les parties sont donc libres de faire des ententes et des accords entre elles.
    2. Malgré une asymétrie des pouvoirs, les réseaux sont non-hiérarchiques et égaux.
      De tout ces facteurs, il s’en suit naturellement que les consensus sont difficilement atteignables
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12
Q

Expliquez ce que Robert Reich entend par global Webs

A

Ce que Robert Reich entend par Global Webs, dans un premier temps, est que l’accès aux capitaux et aux technologies dépend de nos alliances, soit les réseaux. C’est les réseaux qui gèrent la production globale. Sur un deuxième temps, il entend que le territoire est considéré comme peu important. On met plutôt l’emphase sur l’importance des réseaux et on fait la mise en commun des firmes éclipses de la souveraineté nationale.

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13
Q

Expliquez le rôle des entrepreneurs dans l’économie selon Joseph Schumpeter

A

Selon Joseph Schumpeter, le rôle central des entrepreneurs dans l’économie est d’innover. La nouvelle structure de production qui est mis de l’avant va être induite par l’innovation, venant pertuber l’équilibre de marché changeant en profondeur l’économie et la société toute entière.
Une fois l’innovation effectuer, il va avoir rapidement du copiage ou on va tenter de copier l’innovation. L’entrepreneur est donc l’acteur central de l’économie capitaliste par son esprit critique et créatif ainsi que sa capacité à passer outre les résistances sociales aux changements.

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14
Q
  1. Expliquez ce que Joseph Schumpeter entend par destruction créatrice
A

Ce que Joseph Schumpeter entend par destruction créatrice est que le capitalisme apparait comme une destruction incessante des structures productives existantes au profit des nouvelles entités plus efficaces importeuses de progrès techniques. La destruction créatrice est problématique pour deux raisons principales. Premièrement, il n’y a pas forcément de fongibilité de la main d’oeuvre, créant une incompatibilité entre le fonctionnement de l’économie et la civilisation qu’elle engendre. Deuxièmement, il y a la problématique de la neutralité idéologique. Le concept est d’inspiration marxiste, mais Schumpeter ne voit pas la destruction créatrice comme étant quelque chose porteuse de la lutte des classes, mais seulement comme une analyse dynamique des processus de production

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15
Q
  1. Énumérez et expliquez les quatre éléments composants le modèle éclectique de John Dunning.
A

Selon John Dunning et le modèle éclectique, dans le contexte d’internalisation, les intérêts des firmes sont basés sur quatre éléments.

  1. Ressources humaines, naturelles, énergétiques
  2. Recherche de débouchés (offrir toujours plus de produits, écouler la producytion)
  3. Gains de productivité (faire l’économie échelle, produire plus avec moins)
  4. Positionnement stratégique (la recherche de brevets et créer des images de marque)
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16
Q
  1. Expliquez le raisonnement qui sous-tend la rupture de la verticalité des chaînes de valeur.
A

La chaîne de valeurs devient moins verticale et plutôt horizontale puisqu’ils y ont des gains relatifs dans différentes phases. En effet, il y a plus de gains dans les extrémités, tandis qu’au centre il y a peu de valeur, c’est le phénomène de la courbe sourire. L’augmentation de la compétition fait en sorte que les firmes ont tendance à briser la chaine de verticalité des chaines de valeur pour sauver de l’argent. Les firmes vont se réorienter vers des secteurs plus prolifiques et utiliser d’autres firmes pour produire des composantes qui vont être à moindre valeur. Les firmes vont être poussées à se spécialiser dans les secteurs stratégiques aux extrémités de la courbe sourire, c’est-à-dire les secteurs les plus prolifiques (celles qui génèrent le plus de profit), comme la recherche et développement, la technologie, le marketing ou le transfert de connaissances. Elles délèguent à d’autres firmes les portions de la chaîne du milieu de la courbe sourire qui génèrent le moins de profits, comme la production. Souvent, les grandes firmes multinationales vont se spécialisés dans les extrémités de la courbe sourire et déléguer à d’autres firmes l’activité au milieu de la courbe sourire.

17
Q
  1. Énumérez et expliquez les critères de convergence économique du pacte de stabilité et de croissance.
A

Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) est un ensemble de règles budgétaires créé pour assurer la stabilité financière au sein de la zone euro. Les critères de convergence économique du PSC sont également connus sous le nom de critères de Maastricht, du nom du traité qui a établi l’Union européenne. Ces critères visent à assurer une convergence économique entre les pays membres de la zone euro. On cherche à responsabiliser les états. Il est interdit aux pays membres de porter assistance aux pays en difficulté, chaque pays se voit responsable de ses dettes/dépenses publiques.
Autrement dit, ce sont les critères que tu dois atteindre pour pouvoir joindre la zone euro. S’assurer que les pays qui rentrent à l’intérieur de la zone euro ne soit pas un pays en difficulté ou qui subis des pressions inflationnistes, pour éviter de propager ces difficultés ou pressions inflationnistes dans le reste des autres pays.

  1. Déficit public annuel maximal de 3% du PIB : Aucun pays ne devrait avoir un déficit public (différence entre les recettes et les dépenses publiques) dépassant 3% de son produit intérieur brut (PIB). Ce critère vise à éviter des niveaux d’endettement excessifs qui pourraient compromettre la stabilité économique.
  2. Niveau de dette publique inférieure à 60% du PIB : Ce critère fixe une limite de 60% du PIB pour le niveau d’endettement public d’un pays. Cela vise à assurer la soutenabilité à long terme des finances publiques des états.
  3. Taux d’inflation inférieur à 2% : Les pays doivent maintenir leur taux d’inflation inférieur à 2 %. Cela vise à assurer une stabilité des prix et à éviter les divergences économiques au sein de la zone euro.
18
Q
  1. Énumérez et expliquez les deux principaux avantages issus de la disparition du risque de change.
A
  1. L’élimination du risque de change diminue les coûts de transaction car il n’y a pas de conversion d’une devise à une autre à faire.
    1. L’incitation au firmes à ne plus limiter leur investissements, soit l’élimination du risque de change attire les investissements (IDE) à travers la mobilité des capitaux, ce qui favorise la croissance et le développement industriel. Les firmes sont incitées à investir davantage, car la devise est plus stable qu’en présence d’une multitude de devises différentes.
19
Q
  1. Énumérez et expliquez les trois types d’hétérogénéité existant entre les États.
A
  1. Hétérogénéité normale: ensemble des pays membres de la zone euro ont des spécialités différentes et facteurs de producteurs différents;
    1. Hétérogénéité anormale: due aux différences dans les structures des politiques économiques et dans le fonctionnement du marché du travail. Pays avec des structures politiques et du travail différent, ce qui crée des réalités différentes entre les pays. Problèmes au niveau de la coopération des politiques fiscales et donc des situations de concurrence entre les États. Fiscalité compétitive.
20
Q
  1. Expliquez pourquoi la disparition du risque de change n’équivaut pas à la disparition du risque de solvabilité.
A

Le fait que plusieurs États partagent une même monnaie ne fait pas en sorte que leurs finances publiques soient toutes saines. De plus, toutes les économies ne sont pas aussi compétitives les unes que les autres et ne subissent pas les mêmes chocs. Elles n’ont donc pas toutes les mêmes capacités à rembourser leurs emprunts, ce qui devrait se refléter dans les primes de risque sur leurs emprunts (ex : la Grèce).

20
Q
  1. Expliquez les positions de la vision allemande et de la vision française en ce qui concerne la zone euro
A

La vision allemande est basée sur la politique de convergence, soit la responsabilisation des pays. Or, cette politique entraine des récessions cumulatives (effet de contagion entre pays limitrophes) ;
La vision française est basée sur la politique de solidarité (introduction de la péréquation). Or, cette politique nécessite un transfert de souveraineté.

21
Q
  1. Définissez et expliquez la théorie de la dépendance.
A

C’est un prolongement de la logique mercantile (centre/périphérie ou métropole/colonie) Le centre a des besoins grandissants alors que la périphérie a les ressources naturelles nécessaires. Peu prendre plusieurs formes : commerciales, financières, sociales et politiques

22
Q
  1. Énumérez et expliquez les trois principaux éléments du Plan Brady
A

Le plan Brady a comme objectif une aide aux pays en développement. Il compte trois éléments principaux :
1. Rachat des dettes à moindre valeur : L’endettement étant un frein à la croissance, le rachat des dettes à moindre valeur a pour but de réduire la pression sur les politiques publiques que représente les dettes parfois illégitimes et issus de corruptions. Il est aussi dans l’intérêt des créanciers que les pays en question demeurent solvables.
2. Rééchelonnements : dans le même esprit d’aide au remboursement, le rééchelonnement consista à modifier les conditions des dettes actuelles (taux, échéance, etc.) pour donner une marge de manœuvre à court terme aux pays pour laisser place aux services publics de base.
3. Taux préférentiels : l’octroi de prêt à taux avantageux permet aux États des pays en développement d’avoir un accès au capital sans un service de la dette trop écrasant.

23
Q
  1. Une des raisons poussant les pays développés à annuler les dettes des pays en développement correspond aux raisons écologiques. Expliquez.
A

Les pays du Nord vont surconsommer leur part de marché. La consommation va donc mener à l’augmentation des prix. Les pays du Sud vont devoir surproduire pour répondre à la demande des pays du Nord. Cela va créer une pression pour un développement rapide. Il faut donc transférer des technologies énergétiques au sud et annuler leur dette pour qu’elles puissent innover et moins polluer.

24
Q
  1. Énumérez et expliquez les cinq commandements du consensus de Beijing
A
  • Approche itérative et graduelle ; amorcer des changements à long terme, de manière graduelle
    • Innovation ; mettre dans étapes dans le but de sauter des étapes de développement et innover plus rapidement
    • Croissance basée sur la demande externe ; l’Amérique du Sud a fait l’erreur de se fier à la demande interne, ce qui empêche le dumping
    • Capitalisme d’État ; un bon plan quinquennal vous donne de bonnes lignes directrices et des objectifs clairs
    • Régime autoritaire ; permet de mettre tout en place puisque dans les régimes démocratiques, ça peut être long ou refuser
25
Q
  1. Expliquez le monde libéral selon Esping-Andersen. Guillaume
A

Le monde libéral selon Esping-Andersen stigmatise l’aide, menant à la mise en place de règles strictes concernant l’accès à l’aide. L’aide doit également être modeste afin d’encourager les bénéficiaires à se trouver un emploi. On veut encourager les individus à reprendre place dans l’intérêt collectif. L’aide est improportionnelle aux revenus, signifiant qu’elle diminue plus les revenus augmentent. L’assurance social est modeste et accès selon des règles strictes. On assiste à la stigmatisation des bénéficiaire de l’aide à travers le monde libéral (ex : dire « les BS » au lieu d’assistés sociaux)

26
Q
  1. Expliquez le monde conservateur selon Esping-Andersen.
A

Le monde conservateur selon Esping-Andersen est un monde ou les droits sociaux existe, mais que le but est plutôt l’atteinte d’un statut sociale tel que d’être Lord, Ladies ou faire partie de l’aristocratie (des droits, des privilèges qui vont être associés à leur appartenance à une classe sociale).

27
Q
  1. Expliquez le monde social-démocrate selon Esping-Andersen.
A

Les standards d’égalité sont élevés au sein de la société. Dans le monde social-démocrate, on préconise un système universel de services auquel tous contribuent à la hauteur de leur revenu, sans plafond. La solidarité y est forte (ex : pays scandinaves).

28
Q
  1. Expliquez ce qu’est l’éthique de la sollicitude (Care
A

Marjolaine Laroche dans son MA de l’UdeS définit le concept comme suit : « L’éthique du care s’intéresse principalement à la réalité concrète de la vie de tous les jours, celle consistant à prendre soin de soi, d’autrui et du monde. Cette théorie du care nous renseigne sur les rapports de domination et d’exploitation attribuables, entre autres, à la hiérarchie et au système technique dans les milieux de soins. L’éthique du care propose une dynamique relationnelle en quatre phases telles que : Se soucier de; Prendre en charge; Prendre soin; Recevoir le soin, qui se manifestent par des attitudes empreintes d’éthique. Elle représente une voie de passage vers une relation plus juste dans une culture de la relation interpersonnelle. La structure démocratique d’une relation de care se concrétise par des rapports singuliers dans une relation de soin asymétrique. L’éthique du care cherche ainsi à changer les rapports de domination en vue d’un monde humain. ».

29
Q
  1. Définissez et expliquez ce que l’on entend par intersectionnalité.
A

L’intersectionnalité est la notion que les formes de discrimination peuvent s’empiler chez un individu et lui crée sa propre forme de discrimination. Autrement dit, l’intersectionnalité signifie la pluralité ainsi que l’entrecroisement des discriminations. Par exemple, les femmes blanches vont vivre du sexisme, mais ne vivent pas le même sexisme qu’une femme noire à qui s’ajoute la variable du racisme. Cela peut s’illustrer dans l’écart salariale entre les femmes de différentes ethnies.

30
Q
  1. Pour les tenants du néo-institutionnalisme du choix rationnel, la vie politique définit comme étant une série de dilemmes d’actions collectives. Expliquez.
A
  1. Présuppositions comportementales : Les gens ont des préférences multiples.
    1. La vie politique est remplie de dilemmes stratégiques visant à combler le maximum de nos préférences.
    2. Les gens vont prendre des décisions en politique pour combler le plus de leurs intérêts, mais ça donne un résultat sous-optimal pour la société.
31
Q
  1. Les institutions constituent les règles du jeu dans une société. Expliquez.
A

Complexification : problèmes plus complexes avec de plus en plus d’acteurs.
1. Résolution de problématiques qui émanent de la vie en société.
2. On a besoin d’institutions qui viennent au-dessus de la société pour régler les problématiques complexes.
3. C’est la colle qui tient en place la société avec des règles économiques, politiques et sociales ainsi que des structures. Il y a des règles informelles comme des sanctions et codes de conduite puis des règles formelles: droit de propriété, lois.

32
Q
  1. Définissez et expliquez ce que l’on entend par rationalité limitée.
A

Globalement, il s’agit de l’idée selon laquelle la capacité de décision d’un individu est altérée par un ensemble de contraintes comme le manque d’information, des biais cognitifs ou encore le manque de temps. La rationalité limitée peut être appliquée au processus de règlement de problèmes. Herbert Simon, qui a établi le concept, soutient que la rationalité limitée entraînent l’utilisation pour simplifier des sujets complexes et prendre des décisions qui sont satisfaisantes (selon nos connaissances limitées) plutôt qu’optimales (ce qui serait le cas en ayant le portrait plus global). La rationalité limitée est opposée à l’école des choix rationnels.

33
Q
  1. Définissez et expliquez ce qu’est le problème principal-agent.
A

Il s’agit de l’ensemble de problématiques qui surviennent quand l’action d’un agent économique dépend de celle d’un autre sur lequel il est imparfaitement informé et/ou à qui il ne fait pas confiance. On fait alors intervenir une tierce partie neutre pour corriger ces asymétries. Cela se résume à la délégation de la problématique.

34
Q
  1. Définissez et expliquez ce que l’on entend par équilibre de Nash.
A

L’équilibre de Nash est un ensemble de stratégies composé d’une stratégie par joueur, tel qu’un joueur ne peut pas obtenir un gain supplémentaire en changeant unilatéralement de stratégie. On essaye de comprendre le comportement de l’autre acteur afin de s’y ajuster, et ce, continuellement, le tout afin de maximiser ses gains.

35
Q
  1. Définissez et expliquez le rôle de la Caisse de dépôt et placement du Québec
A

Elle sert à favoriser le développement économique du Québec à travers l’investissement. Elle a pour mission de faire rayonner ou éclore les talents québécois en appuyant les projets de croissance des entreprises québécoises. C’est une bonne source de financement pour les entreprises québécoises qui cherchent du financement. Ce sont principalement les régimes de retraites et d’assurance publique et parapublique qui y contribuent, c’est pourquoi on dit qu’il s’agit du bas de laine des Québécois

36
Q
  1. Définissez et expliquez le fonctionnement du Fonds des générations.
A

Le « Fonds des générations » est un outil qui vise à assurer l’équité entre les générations, en réduisant le fardeau fiscal du Québec pour les générations futures. L’argent qui y est déposé provient principalement des redevances d’Hydro-Québec. Des montants proviennent de dons ou de la liquidation des biens non réclamés par le ministère du Revenu. Par exemple, lorsqu’une personne meurt sans testament, les biens reviennent au gouvernement. D’autres sources de revenus contribuent au Fond, comme la portion de ventes d’actifs du gouvernement. Le tout est géré par la CDPQ et celle-ci doit faire fructifier le montant du fond des générations à des taux d’intérêts plus avantageux que le taux d’emprunt du gouvernement.

37
Q
  1. Expliquez ce qu’est le droit de retrait
A

C’est un mécanisme qui permet aux provinces de ne pas participer à des programmes à frais partagés entre les provinces et le fédéral. La province qui se retire peut recevoir une compensation financière directe pour remplacer le programme fédéral. Les compétences concernées se retrouvent aux articles 92 à 95 de la constitution. On utilise donc le droit de retrait pour les programmes fédéraux qui empiètent sur les compétences provinciales, comme l’éducation.
Problème : seul le Québec exerce son droit de retrait, ce qui crée de la grogne parmi les autres provinces, car cela confère au Québec un statut particulier.

38
Q
  1. Expliquez en quoi consiste la péréquation canadienne.
A

La péréquation canadienne est un système de redistribution fédéral entre les provinces pour maintenir une homogénéité dans la qualité des services publiques au Canada. Les provinces reçoivent ou non des montants du fédéral en fonction de leur écart de richesse avec la moyenne canadienne et en proportion de leurs populations respectives. Le Québec, moins riche que la moyenne canadienne, reçoit de la péréquation. La constitution canadienne oblige le fédéral à faire ces transferts annuellement pour atténuer les inégalités régionales entre les provinces et les territoires.