Final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le ca de Jacob Wetterling?

A
  • 1989, 11 ans
  • Enlèvement dans l’état du Minnesota alors qu’il joue avec 2 amis
  • Résidents découvrent la présence d’une maison de transition dans le quartier
  • Délinquants sexuels dans le quartier
  • Pression sur le gouvernement
  • Jacob Wetterling Act en 1994 implanté partout aux USA
  • Tous les délinquants sexuels doivent se rapporter à la station de police de leur quartier
  • Mise en place des registres
  • Corps de l’enfant retrouvé en 2016 après les aveux de l’agresseur (il habitait à 50km du lieu de l’enlèvement)
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2
Q

Qu’est-ce que le cas de Megan Kanka?

A
  • 1994, 7 ans
  • Enlèvement au New Jersey, USA
  • Elle se fait attirer dans une maison, agressée sexuellement avec violence puis étranglée
  • Délinquant sexuel récidiviste
  • La famille de la victime lance une pétition « … si les parents avaient été au courant de la présence d’un délinquant sexuel dans leur quartier, un crime aurait pu être évité… »
  • Megan’s Law implanté en 1996
  • Avis public concernant le retour dans la collectivité de « délinquants sexuels »
  • Gouvernement américain menace les états (qui ne mettent pas en place le Megan’s Law) de réduire leur budget relié à la justice
  • Environ 50% des états utilisent cette mesure en tenant compte du niveau de risque
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3
Q

Qu’est-ce que le cas de Pam Lyncher?

A
  • Fait l’achat d’une résidence qu’elle met en vente
  • Agressée sexuellement par un individu qui prétend être intéressé à acheter la maison
  • Reçoit une peine de 20ans
  • L’individu obtient une semi-liberté après quelques années d’incarcération
  • P. Lyncher lance une pétition pour l’implantation d’un registre national de délinquant sexuel
  • Décès tragique dans l’écrasement d’un avion
  • Sex Offender Tracking Act (SOTA), implantée en 1996, afin de centraliser (FBI) les données concernant les délinquants sexuels libérés ainsi que leur déplacement
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4
Q

Qu’est-ce que le cas d’Adam Walsh?

A
  • Les évènements ont lieu en 1981, en Floride
  • Garçon de 6 ans, laissé sans surveillance dans un commerce de détail
  • Expulsé du commerce par un gardien de sécurité suite à une dispute avec d’autres enfants
  • Le corps du garçon est retrouvé environ deux semaines plus tard
  • Aucun individu n’a été mis en accusation/reconnu coupable dans cette affaire
  • Dans la foulée du 25e anniversaire de la disparition : Adam Walsh Child Protection and Notification Act (2006) : *Uniformisé les pratiques en matière de registre et de notification
  • Les jeunes de 14ans et plus sont dorénavant l’objet de ces mesures
  • Mise en place d’un système de classification du risque à trois niveaux
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5
Q

Qu’est-ce que la Residence Restriction Law?

A
  • Implanté graduellement depuis 2004, plus de 14 états
  • Créations de “zones” où les délinquants sexuels ne peuvent pas habiter
  • Zones tiennent compte de la présence d’école, parcs, garderies, arrêt d’autobus
  • Individu se sont retrouvé en situation d’itinérance suite à tous ces contraintes
  • Le Gouv. répond à cela en criminalisant l’itinérance
  • Individu incarcéré à nouveau
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6
Q

Qu’est-ce que le registe public américains de délinquants sexuels?

A
  • Variation d’un état à l’autre
  • Tout individu condamné pour un délit sexuel
  • Tous résidents de l’état y ont accès via internet
  • Certains états offrent système d’alerte
  • Depuis 2006, un système à trois risque en vigueur :
  • Durée de 15 ans pour individus niv. 1 (faible risque de récidive sexuelle
  • Durée de 25 ans pour individus de niv.2 (risque modéré de récidive sexuelle)
  • À vie pour individus niv.3 (risque élevé)
  • 10 ans de prison si une personne ne s’inscrit pas correctement au registre
  • on retrouve habituellement : Photo, nom ou faux nom déjà utilisé, lieu de résidence, crime sexuel commis, niveau de risque de récidive, lieu de travail
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7
Q

Quels sont les problèmes quant à la qualité/validité de l’info des registres publics américains?

A
  • environs 75% des informations en ligne concernant lieu de résidence sont exacts
  • plus de 100000 individus inscrits sur les registres américains sont considérés comme manquant et recherchés.
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8
Q

Quels sont les coûts de l’implantation d’un tel registre?

A
  • De plus en plus de noms dans le registre
  • New Jersey estime coûts annuels à 4 000 000$
  • Plus de 1 000 000 individus dans registres américains
  • Mobilise beaucoup de ressources policières et correctionnelle (temps passé à surveiller, vérifier et mettre à jour l’info au détriment des autres activités professionnelle.
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9
Q

Quels sont les impact significatif sur le retour dans la collectivité? (registre américain)

A
  • Méta-analyse de Lasher &McGrath (2012)
  • auprès de 1500 individus inscrits dans registre public
  • 44% menacé par voisin
  • 20% menacé par quelqu’un d’autre
  • 30% perdu leur emploi
  • 20% on du déménager
  • 14% victime vandalisme
  • 8% victime violence physique
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10
Q

Quels sont les impacts sur les proches des individus inscrits dans un registre public?

A
  • conséquences sur enfant
  • 22% victime d’agression physique
  • 47% harcelés ou intimidés
  • 59% ridiculisés
  • colère, dépression, idées suicidaires
  • chez la conjointe : peur, insécurité, isolement
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11
Q

Qu’est-ce que la nouvelle pénologie dans l’expérience canadienne?

A
  • Modèle de protection communautaire
  • Gestion du risque par le service correctionnel/corps policiers
  • Gestion du risque n’est pas la responsabilité du citoyen
  • Idéal de réhabilitation n’est pas évacué du discours
  • Protection des droits individuels et retour en communauté
  • Avec la montée de la nouvelle pénologie, plusieurs mesures légales et pénales misent en place depuis années 1990
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12
Q

Qu’est-ce que la loi sur les délinquants dangereux?

A
  • Loi C-55 en 1997
  • Statut de DD est attribué aux gens reconnu coupable d’infraction qui constitue des sévices graves à la personne et passible d’une peine de prison de 10ans et plus (agression sexuelle 1,2,3 et pas limité aux crimes sexuels)
  • Doit prouver que l’individu constitue un danger pour la vie, sécurité ou bien-être physique ou mental : récidiviste, indifférence marquée quant aux conséquences de ses actes, nature brutale de l’acte qui montre que peu de chance que l’individu soit en mesure de contrôler comportement dans futur
  • Si déclaré DD : peine de détention dans un pénitencier pour période indéterminée, possibilité de lib. conditionnelle après 7 ans, révision à tous les 2 ans
  • Requiert évaluation clinique/criminologique
  • Rôle et importance des outils de prédiction du risque
  • 2011, Canada = 458 DD. 80-90% sont délinquants sexuels, 25-30 cas par année, 96% encore incarcérés, 26% autochtones.
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13
Q

Qu’est-ce que la loi sur les délinquants à contrôler?

A
  • Vise individus qui ne sont pas DD
  • Au moment de la sentence
  • Donne à la cour une option de plus pour les individus à risque élevé de récidive sexuelle
  • Si reconnu coupable, peine d’au moins 2 ans
  • Même conditions que la lib. conditionnelle avec des conditions aditionnelles (reliées au délit)
  • Loi stipule que risque peut être géré en communauté
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14
Q

Qu’est-ce que le profilage criminel?

A
  • Prioriasation du suspect: en l’absenc de preuves physiques, les enquêteur doivent recourir à certaines méthodes pour faciliter identification de suspects potentiels.
    1. Psychologique
    2. Géographique
    3. Crime linkage (liaison des crimes)
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15
Q

En quoi consiste le profilage psychologique?

A
  • Identification de l’auteur du crime en fonction du crime perpétré (nature, mode opératoire)
  • Association comportement-personnalité
  • Peu d’études empirique arrivent à démontrer la légitimité de cette méthode
  • Effet CSI, avoir l’impression que ça fonctionne bien alors que dans les faits, ce ne fonctionne pas vraiment.
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16
Q

En quoi consiste le profilage géographique?

A

Majorité des crimes commis dans une minorité d’endroits :

  • cartographie des crimes
  • là où les crimes sont commis permettent de trouver où habitent le criminel
  • 10% des sites sont responsable de 60% des crimes

Analyse du comportement géographique et spatial du suspect :

  • Mobilité et distance parcourue
  • Lieux et emplacement des crimes
  • Moment du crime
Familiarité et routine
Beaucoup d'étude en cours sur ce type de profilage
*Canter 1996, 
-Marauder (dans zone activité)
-Commuter (extérieur zone activité)
  • Typologie Rossmo, 2000
    1. Rencontre de la victime
    2. Attaque
    3. Perpétration du crime
    4. Victime relachée/abandonnée (site d’abendon généralement connus des policiers)

*Typologie meurtrier sériels
Méthode de chasse
1. La chasse (maison)
2.L’intrusion (zone activité autre que maison)
3.La pêche (opportuniste)
4.La trappe (crime perpétré en position d’autorité; lieu connu/ en contrôle)

Méthode d’attaque

  1. La prédation (attaque victime aussitôt que rencontrée)
  2. La traque (suit victime avant de l’attaquer)
  3. L’embuscade (victime amenée dans endroit propice au délit)
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17
Q

Qu’est-ce que le crime linkage (liaison des crimes)?

A
  • Très utilisé au Canada par analystes
  • Identification des similarités présentes entres les crimes au niveau comportemental (association)
  • 2 postulats :
    1. Constance comportementale
    2. Individualité comportementale
  • Peu d’étude empiriques qui permettent validité de la méthode
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18
Q

Qu’est-ce que l’individualité et la constance?

A
  • Crimes commis par même délinquant = plus similaire que ceux commis par d’autres délinquants
  • Stabilité comportementale à travers crime (agression sexuelle, vol, introduction)
  • Certains comportements plus stables: moment et lieu du crime, distance parcourue, mode opératoire

Constance environnementale:

  • Sites sélectionnés à répétition : centre commerciaux, maison de la victime, quartier/voisinage, maison de l’auteur
  • Sites utilisés comme indicatif de la progression de l’auteur dans séries crimes sexuels
  • Plus les crimes sont rapprochés, plus il y a constance.
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19
Q

En quoi consiste l’intérogatoire policier?

A

Entrevue d’enquête avec suspect

  • Importance de la confession dans l’enquête : 8-33% des cas, preuve de culpabilité possible grâce à confession
  • Taux de confession : 45%
  • Crime sexuel : taux plus bas (+/- 28%)
  • Facteurs individuels plus propice à confesser : jeunes, caucasiens, célibataire, introvertis, absence d’antécédents criminels, moindre gravité du crime.
  • Facteurs contextuels : non-recours à un avocat, sentiment de culpabilité, bonne qualité de la preuve, bonne qualité de l’interaction avec le suspect.
  • Relations humaines, respectueuses et empathiques
  • Cybercrime : 50% confession complète pcq bonne preuve
  • Agression sexuelle : 57% non-confession pcq preuve difficile
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20
Q

Qu’est-ce que le cas de Peter Whitmore?

A
  • 1994 : mise en accusation pour abus sexuel d’une jeune fille (8ans) et d’un garçon (13ans)
  • 2000 : retrouvé dans un hôtel avec un jeune garçon de 13ans (sentence de 3ans)
  • 2002 : reconnu coupable de contacts sexuels avec un mineur (garçon de 5ans, peine de 3 ans)
  • 2004 : les commissaires aux libérations conditionnelles du Canada concluent que les chances de récidive sexuelle sont de 100% sur une période de 7 à 10 ans
  • 2005 : fin de sentence en juin 2005, après avoir complété peine de 3 ans*
  • 2006 : mois d’août, arrestation pour enlèvement et agression sexuelle dans une autre province
  • Même si purgé sa peine au complet, l’individu se voit imposé certaines conditions par le juge (se rapporter chaque semaine à agent de probation, ne pas quitter province sans demander permission, ne pas se retrouver en présence d’enfants, etc)
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21
Q

La récidive sexuelle?

A

-Majorité des individus condamnés pour un délit sexuel retourne un jour ou l’autre dans la collectivité
Taux de bas :
-Taux de récidive moyen, la proportion d’individus ayant commis un nouveau crime sexuel durant une période de suivi donnée
-Varie en fonction de différents facteurs :
*source d’informations
*indicateur de récidive criminelle
*nature et composition de l’échantillon
*durée du suivi post-libération

Mesure de la récidive sexuelle?

  • Données officielles de la criminalité
  • Nouveaux chefs d’accusation pour délit à caractèrs sexuel
  • Ne tiens pas compte des délits non rapportés (chiffre noir de la récidive)
  • Suivi généralement 4-5 ans post-libération
  • n’informe pas sur aspects importants : nature du délit, gravité du délit, durée victimisation, nombre et type de victime
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22
Q

Quelles sont les osbervations quant à la récidive sexuelle?

A

Hanson & Bussière (1998)

  • Méta-analyse
  • Combine 61 études, près de 29 000 individus
  • Surtout hommes, quelques femmes et adolescents
  • Suivi d’environ 5 ans

1ere observation :

  • seulement minorité des délinquants sexuels récidient pour tout type de crime durant la période de suivi.
  • environs 33% récidive
  • Pas de différence entre les agresseurs de femmes et d’enfants

2e observation :

  • faible récidive pour délit à caractère sexuel
  • environs 15%
  • Légèrement plus élevé pour les agresseurs de femmes versus d’enfants.
  • plus la durée du suivi est longue, plus le taux de récidive augmente
  • 10-15% après 5 ans
  • 20% après 10 ans
  • 35% après 20 ans (résultats moins fiables puisque peu d’étude)
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23
Q

Qu’est-ce que la stabilité du risque de récidive?

A

Est-ce que le taux de récidive des délinquants sexuels varie à travers le temps?

  • Question importante car enjeux sur le plan de la gestion du risque:
  • octrois d’une semi-liberté/lib. conditionnelle
  • conditions de liberté
  • inscription au registre DS
  • Durée inscription registre
  • ordonnance de DD ou délinquant à contrôler

Hypothèse statique :

  • la propension à la récidive des DS est élevés et demeurent stable à travers le temps
  • âge au premier délit qui importe
  • probabilité ne changent pas avec l’âge
  • taux de base de doit pas être ajusté en fonction de l’âge de l’individu au moment de son évaluation-libération

Hypothèse dynamique :

  • taux de récidivisme diminue avec l’âge pour tous les DS
  • Relation âge-crime s’applique aux DS
  • probabilités de récidive change avec l’âge (indépendamment du niveau de risque)
  • ajustement des taux de base en fonction de l’âge
24
Q

Que démontre l’étude de lhypothèse statique et dynamique auprès d’un échantillon de DS québécois?

A
  • Vrai que ceux qui débutent tôt ont des taux de récidive plus élevé
  • L’effet statique de la précocité disparaît avec l’âge
  • Taux de récivité diminue de 2% par année
  • Âge au moment de la libération est un prédicteur aussi puissant que le meilleur outil de prédiction du risque!!!!!

-Plusieurs chercheurs recommandent un ajustement du taux de base de récidive en fonction de l’âge du DS au moment de l’évaluation.

25
Q

Qu’en est-il de la récidive des femmes ayant commis un délit à caractère sexuel ?

A
Méta-analyse de Cortoni et coll., 2010
>Résultats préliminaires 
>Combine 10 études, environ 2 500 femmes
>Suivi post-libératoire moyen de 6 ans 
-Taux plus bas que ceux observés chez les hommes
-25% récidive générale 
-Encore plus vrai au niveau de la récidive sexuelle 
-3% récidive sexuelle
26
Q

Quel est le taux de base des adolescents ayant commis un délit à caractère sexuel ?

A

Méta-analyse de McCann & Lussier, 2008
-Combine résultats de 18 études empiriques 1986-2005, 3 200 adolescents

Première observation :

  • Récidive générale importante 50%
  • Taux de récidive générale sont plus élevés que ceux observés auprès de contrevenants adultes
  • Délit sexuel commis par des adolescents aux trajectoires de délinquance violente et/ou polymorphe

Deuxième observation :

  • Variations importantes d’une étude à l’autre (2-30%)
  • Taux de récidive moyen est de 10-12%
  • Environ 20% chez les adultes pour un suivi comparable
  • Risque de récidive sexuelle plus faible chez les adolescents
  • Probabilités de récidive sexuelle pratiquement nulles après 5 ans
27
Q

Qu’est-ce que le paradoxe de la récidive sexuelle?

A

Étude américaine de Langan basé sur un échantillon représentatif de la population carcérale

  • Environ -260 000 x 1% récidive sexuelle = 2600 individus
  • Environ -9 700 délinquants sexuels x 5% récidive sexuelle = 485 individus
  • Donc, - 84% des récidivistes n’avaient pas été préalablement incarcéré pour un délit sexuel

***La majorité des crimes sexuels commis par des individus connus de l’appareil judiciaire n’ont aucun antécédent en matière de crime sexuel

28
Q

Est-ce que les délinquants sexuels présentent des taux de récidive sexuelle plus élevés que les délinquants non sexuels ?

A
  • Étude américaine réalisée en 2003
  • Suivi de 270 000 individus, environs 9 700 délinquants sexuels
  • Suivi de 3 ans

RÉSULTATS
Récidive sexuelle :
-il est vrai de conclure que les individus avec un antécédent pour un délit à caractère sexuel sont plus à risque d’être mis en accusation à nouveau pour ce type de délit
-Récidive sexuelle 5% délinquants sexuels versus 1 % délinquants non sexuels

Taux différentiels :

  • Les individus avec un antécédent en matière de crime sexuel sont plus à risque d’une récidive sexuelle
  • Observation au cœur du modèle de protection communautaire
  • Mesures et politiques pénales axées sur les délinquants sexuels connus de l’appareil judiciaire

Sophisme des petits nombres:

  • Conclusion fausse qui part d’une idée vraie
  • Le modèle de protection communautaire comme stratégie de prévention de la délinquance sexuelle est basée sur une conclusion/interprétation erronée
  • Majorité des délinquants arrêter pour délit sexuel n’ont pas d’antécédant de crimes sexuels
29
Q

En quoi consiste l’évaluation psychiatrique?

A
  • Responsabilité criminelle
  • Diagnostic : Est-ce comportement criminel sexuel s’inscrit dans problématique de santé mentale?
  • pronostic et dangerosité

Évaluation des problèmes de santé mentale :

  • DSM (Diagnostic Statistical Manual)
  • Troubles mentaux (Épisodes psychotique, traumatisme crânien, schizophrénie, etc.)
  • Toxicomanie/alcoolisme
  • Trouble de personnalité, psychopathie
  • Paraphilie (déviation du comportement sexuel, déviance sexuelle) :
  • Voyeurisme
  • Exhibitionnisme
  • Frotteurisme
  • Pédophilie
  • Sadisme sexuel

**Le cas de viol est une controverse importante, pas considéré comme une paraphilie, débat continuel, sadisme sexuel….

30
Q

Quels sont les critères diagnostiques (DSM)

A
  • Phénomène doit être présent depuis au moins 6 mois
  • Fantaisies sexuelles imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsion sexuelles, ou de comportements survenant de façon répétée et intense
  • Cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine important ET/OU
  • l’individu est passé à l’acte (pédophilie, exhibitionnisme, voyeurisme…)

**Pour accéder aux programmes délinquants sexuels, il y doit y avoir passage à l’acte. Manque de ressources pour ceux n’ayant pas encore passé à l’acte.

31
Q

En quoi consiste l’évaluation psychosexologique?

A

Évaluation des intérêts et préférences sexuelles

  • Déni et minimalisation importante
  • Difficulté de se fier aux info auto-révélées
  • Méthodes plus objectives d’évaluation
  • Plusieurs réponses physiologiques examniées (dilatation des pupilles, rythme cardiaque)
  • Réponse pénienne plus spécifique à l’excitation sexuelle

Évaluation phallométrique:

  • Présentation de stimuli auditif ou visuel
  • Stimuli auditifs permettent d’évaluer le comportement
  • Enregistrement de la réponse pénienne durant la présentation de stimuli sexuels et non-sexuels à l’aide d’un anneau de mercure
  • Excitation sexuelle évaluée à partir des changements de la circonférence du pénis
  • Note le % d’une pleine érection aux stimuli déviants et non déviants
  • Stimuli suscite des changements minimes de la circonférence pénienne
  • Validité discriminante moins importante, viol avec violence physique (Env. 20% des agresseurs sexuels de femmes vs. 10% population générale)
  • Validité discriminante bien établie, pédophilie (Env. 40% des agresseurs sexuels d’enfants vs. 5% population générale) & viol avec humiliation

Limites :

  • Pas de lignes directrices/standardisation des procédures d’un laboratoire à l’autre
  • Contrôle volontaire de l’érection
  • La non-réponse (profil invalide) : Ne peut pas interpréter résultats si moins 10% d’une pleine érection = 15-30% des évaluations
  • Âge
  • Contexte judiciaire

Temps de réaction à des stimuli visuels :

  • Alternative à l’évaluation phallométrique
  • Temps de réaction à des stimuli visuels permet d’évaluer les préférences sexuelles d’individus
  • Demande aux participants d’évaluer sur une échelle de 0 à 7 le niveau d’intérêt sexuel pour une variété de stimuli
  • âge, sexe, comportement
  • Les stimuli qui sont sexuellement plus attrayants sont associés à des réponses plus lentes
  • Validité plus importante en ce qui concerne l’évaluation de la pédophilie
  • Résultats plus facilement falsifiables

Considérations de la méthode :

  • Pas une méthode qui permet de déterminer si une personne est coupable ou non d’un délit (pas un polygraphe)
  • Profil d’excitation sexuelle à des fins d’évaluation en vue de la thérapie
  • Méthode considérable intrusive
  • Considération éthique avec adolescents
32
Q

En quoi consiste l’évaluation criminologique ?

A
  • Évaluation psychiatrique et psychosexologique
  • Délit actuel
  • Contexte du délit et processus de passage à l’acte
  • Histoire développementale et antécédents familiaux
  • Facteurs criminogènes et besoins en traitement
  • Carrière criminelle
  • Évaluation du risque

L’évaluation actuarielle du risque de récidive :

  • Impose au clinicien une grille et des facteurs prédéterminés
  • Méthode objective et plus rapide
  • Support empirique
  • Plus de poids accordé aux facteurs de risques plus importants
  • Prend en considération le taux de base
  • Capacité de déterminer les probabilités de récidive
  • Pas d’ajustement basé sur le jugement clinique
  • Catégorisation étanche (faible, modéré ou élevé, score actuarielle)
  • N’informe pas sur les besoins en traitement
  • Supériorité de la validité prédictive démontrée à maintes reprises

Distingue 2 types de facteurs : statiques et dynamiques

33
Q

Que sont les facteurs statiques dans l’évaluation criminologique?

A

Informent sur les risque de récidive à long terme

  • Facteurs historiques qui ne changent pas suite à une intervention
  • Axé sur les antécédents judiciaires et les caractéristiques associées au type de délit sexuel commis
  • Limite : ne changent pas à travers le temps
34
Q

Quels sont les facteurs dynamiques dans l’évaluation criminologique?

A

Moins souvent présent dans les outils actuariels

  • Facteurs qui peuvent changer à travers le temps
  • Informent sur les probabilités de récidive
  • Également sur les changements des probabilités de récidive
  • Limites : Difficultés à évaluer les facteurs

Facteurs dynamiques stables:

  • Besoins en traitement/intervention
  • Axé sur le fonctionnement cognitif, émotionnel, comportemental et relationnel de l’individu

Facteurs dynamiques aigus:

  • Surveillance communautaire
  • Facteurs situationnels/contextuels qui favorisent l’apparition d’une situation à risque de récidive
35
Q

En quoi consiste la perspective historique?

A

Traitement pour délinquants sexuels

  • Différents modèles thérapeutiques
  • Modèles reflètent l’image prédominante du moment
  • Image évolue en fonction des connaissances

Comprend :

  • Perspective “déviance sexuelle”
  • Perspective “sexuelle”
  • Perspective “cognitive”
  • Perspective cognitivo-comportementale
36
Q

Qu’est-ce que la perspective « déviance sexuelle »?

A

Délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante :

  • 1960-1970
  • Modification des préférences sexuelles en laboratoire
  • Mécanismes de conditionnement
  • Associer l’excitation sexuelle déviante à un déplaisir
  • Phallomètrie comme outil principal de prévention/traitement
37
Q

Qu’est-ce que la perspective “sexuelle”?

A

Délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante et d’habiletés sociales limitées :
-1970-1980

  • Modification des préférences sexuelles en laboratoire:
  • Diminuer l’excitation sexuelle déviante
  • Augmenter l’excitation sexuelle normative
  • Ateliers psychoéducatifs:
  • Développement de compétences sociales
  • Éducation sexuelle
38
Q

Qu’est-ce que la perspective “cognitive”?

A

Délinquance sexuelle est le résultat des fausses interprétations, fausses croyances, mythes et attitudes qui favorisent la délinquance sexuelle :

  • 1980-1990
  • Ajoute une dimension cognitive importante

-Thérapie cognitive : Modification d’attitudes, croyances, valeurs, Empathie

39
Q

Qu’est-ce que la perspective cognitivo-comportementale?

A
  • Combinaison de « modalités thérapeutiques »
  • Chaque modalité modifie un « déficit » particulier
  • Accent sur les facteurs contributoires, moins sur les liens directs et concrets avec le passage à l’acte
  • Changement à partir des années 1990
40
Q

Qu’est-ce que la perspective nord-américaine?

A

Approche contemporaine

  • Évaluation du risque et traitement vont de pair
  • Intensité en fonction du niveau de risque de récidive sexuelle
  • Axé sur les facteurs de risque ou facteurs criminogènes qui sont statistiquement associés à la récidive sexuelle
  • Axé sur l’autocontrôle, contrôle externe des individus
  • Accent sur les facteurs proximaux/situationnels (situation actuelle de la personne)
41
Q

Qu’est-ce que le modèle cognitivo comportemental?

A

-Modèle de prévention de récidive de Pithers et collègues
-Modification des pensées, croyances et cognitions
-Cycle de la récidive
2 principaux objectifs :
1. Modification des facteurs dynamiques qui favorisent l’émergence de situations à risque de récidive
-Ex : isolement social et les problèmes de régulation personnelle.
2. Modification des facteurs directement associés au passage à l’acte
-Ex : les distorsions cognitives et les préférences sexuelles déviantes

42
Q

Quels sont les défis du modèle cognitivo-comportemental de prévention de la récidive sexuelle?

A
  • Généralisation des acquis
  • Mettre en application les apprentissages
  • Faire des liens entre les expériences passées et les expériences actuelles
  • L’importance du suivi communautaire et thérapie en communauté post libération
43
Q

Quelles sont les limites du modèle cognitivo-comportemental de la prévention de la récidive?

A
  • Axé sur les aspects négatifs de la personne au détriment des forces et des aspects positifs
  • Approche qui sous-tend que les individus demeurent éternellement à risque de récidive sexuelle :
  • Effet pervers, l’individu toujours sur ses gardes, donc constamment crimes sexuels/fantaisies en tête
  • Ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui ont un « cycle » de récidive sexuelle
44
Q

Qu’est-ce que la perspective optimiste ?

A

Marshall et coll. 1991

Les programmes ne sont pas tous efficaces :
-Thérapie psychodynamique, approche non directive centrée sur le client, axée sur l’estime de soi, développement personnel, etc.

Certains programmes plus prometteurs :
-Approche cognitivo-comportemental ainsi que les interventions pharmacologiques en combinaison avec les traitements cognitivo-comportementaux

45
Q

Qu’est-ce que la perspective pessimiste?

A

Quinsey et coll. 1993

  • Beaucoup trop de limites méthodologiques pour conclure que les programmes de traitements sont efficaces (ou non)
  • Les taux de récidive d’individu (abandon, expulsion) ne sont pas comptabilisés
  • Recommandations afin de mieux évaluer l’impact des programmes
  • Revue qualitative n’est pas suffisante (biais du chercheur)
  • Pas d’étude expérimentale avec groupe contrôle
46
Q

Qu’est-ce que la méta-analyse de Hall, 1995?

A

Première enquête

  • 12 études évaluatives et 1 313 individus
  • Identifie un impact, faible, mais significatif du traitement sur les probabilités de récidive :
  • Ayant reçu un traitement (taux récidive = 19%)
  • N’ayant pas reçu traitement (taux récidive = 27%)
  • Réaffirme les conclusions optimistes de Marshall : Programmes cognitivo-comportementaux et thérapie pharmacologique
47
Q

Qu’est-ce que le

Collaboration Outcome Data Project?

A
  • Initiative de plusieurs chercheurs/milieux
  • 43 études et 9454 individus
  • Basé seulement sur les études réalisées après 1980
  • Identifie un effet positif sur la récidive générale et sexuelle
  • sur un suivi moyen de 4 ans
  • récidive sexuelle : Complété prog. (12%) vs. Comparaison (17%)
  • récidive générale : Complété prog. (28%) vs. Comparaison (39%)
  • Réaffirme l’impact des programmes, particulièrement ceux axés sur le modèle de la prévention de la récidive.
48
Q

Qu’est-ce que la Méta-analyse de Losel et Schmuker (2005)?

A
  • Analyse de 69 études
  • Confirme les résultats des méta-analyses antérieures
  • Individus ayant complétés leur traitement ont des taux de récidive 6 points moins élevé ou 37% de réduction
  • Efficacité des interventions pharmacologiques + thérapie cognitivo-comportementale
49
Q

Qu’est-ce que le Projet SOTEP de Marques et coll. 1991?

A

Projet de loi permettant la mise en place d’un schème expérimental en Californie

  • Cognitivo-comportemental avec prévention de la récidive
  • Étude expérimentale réalisée entre 1985 et 1995
  • Assignation aléatoire (traitement) vs. (prison)
  • Offre le traitement vers la fin de la sentence
  • Durée du traitement : 2 ans
  • Suivi en communauté de 1 an

Résultats en 1994:

  • Traitement (récidive sexuelle = 8%) vs. Contrôle (récidive sexuelle = 13%)
  • Abandon : récidive sexuelle = 20%

Résultats en 1999:

  • Traitement (récidive sexuelle = 13%) vs. Contrôle (récidive sexuelle = 13%)
  • Abandon : récidive sexuelle = 18%

Résultats en 2005 :

  • Traitement (récidive sexuelle = 22%) vs. Contrôle (récidive sexuelle = 20%)
  • Abandon : récidive sexuelle = 36%

Quelques constats :

  • Une meilleure compréhension du cycle de la récidive est associée à des taux de récidive plus faibles
  • Les récidivistes sont ceux qui n’ont pas mis en application les apprentissages faits en traitement

2 réactions idéologiques :
1. Réaction idéologique pro-réhabilitation :
L’opportunité de réaffirmer l’importance de la thérapie mais sur de nouvelles bases :
-Déni des études
-Pas concerné par les résultats
- « notre » programmes est efficace
2. Réaction idéologiques anti-réhabilitation :
Confirmation que la réhabilitation n’est pas un objectif valable ou réaliste
-peines plus longues
-Limiter l’octroi de semi-liberté et de libérations conditionnelles
-Resserrer les mesures de protection communautaire
-Réaffirmer l’importance de la gestion du risque

50
Q

Qu’est-ce que la perspective réaliste?

A

Accent sur la déviance sexuelle

  • Taux de récidive sont principalement non-sexuel
  • Repenser le focus de la thérapie

Taux de récidive sexuelle sont bas au départ
-Difficile de développer un programme qui a un impact important sur un phénomène rare

Encore tôt pour tirer des conclusions définitives

  • Continuer la rechercher et l’évaluations
  • Améliorer nos connaissances sur les causes de l’agression sexuelle

Mieux comprendre ce qui fonctionne/ne fonctionne pas
-Ouvrir la boîte noire du traitement

51
Q

Quels sont les rôles du criminologue quant à l’application des mesures dans la collectivité?

A
  1. Suivi et gestion du risque, protection des citoyens (principal)
    Respect des conditions imposées par un juge, les commissaires aux libérations conditionnelles, la commission d’examen
    -Visites et contacts fréquents
    -Suivi avec l’entourage immédiat
    -Surveillance des temps libres et loisirs
    -Comportements à risque ou bris de conditions
    -Conditions spécifiques à chaque individu : couvre-feu, alcool, lieux, fréquentations, etc.
2. Réinsertion sociale
Assistance et support afin d’améliorer la qualité de vie de l’individu de façon à diminuer les risques de récidive :
-Pas de domicile fixe
-Sans emploi
-Problèmes de santé mentale
-Problèmes d’alcool et/ou de drogue
-Victimisation durant l’enfance
-Gestion de la colère
-Thérapie pour délinquants sexuels
52
Q

Que veut-on dire par spécificité des DS?

A

Individu nécessitent un suivi et une assistance particulière

  • Nature et gravité des délits antérieurs
  • Risque de récidive sexuelle
  • Conditions spécifiques/statut légal particulier
  • Facteurs de risque spécifique à la récidive sexuelle
  • Étiquette de « délinquant sexuel »
  • Contact possible avec des victimes (ex : inceste)
  • Soutien social fragilisé ou absent
  • Notoriété publique
53
Q

Modèle de la prévention de la récidive sexuelle

A

Approche qui repose sur une compréhension du « cycle de la récidive » d’un individu

  • Repose sur les principes théoriques de Pithers (1990)
  • Modèle de la récidive (situation à risque, chute, violation, etc.)
  • Suivi axé sur l’identification des signes avant-coureurs de la récidive sexuelle
  • Intervention afin de prévenir une progression vers la récidive sexuelle
  • Complément communautaire de la thérapie cognitivo-comportementale

Exemple d’une chaine :

  1. Conflit avec femme (conjointe, partenaire)
  2. Colère, frustration et rage non exprimée
  3. Fantaisies sexuelles violentes avec humiliation et consommation de porno violente
  4. Les femmes sont dangereuses, froides et humiliantes
  5. Consommation abusive d’alcool, fréquentation de bars de danseuses
  6. Agression sexuelle violente de femmes qui se livrent à la prostitution

Modèle qui comporte des forces mais également des limites :

  • Approche individualisée
  • Centré sur les délits antérieurs
  • Est-ce que tous les délits des récidivistes suivent la même progression ?
  • L’individu est constamment ramené à ses délits passés et ses fantaisies sexuelles
  • La réinsertion sociale n’est pas au cœur des préoccupations
54
Q

Modèle des risques et des besoins

A

Suivi et intervention auprès des facteurs dynamiques de la récidive sexuelle

  • Moins centré sur l’idée d’une chaîne ou un cycle
  • Approche standardisée appuyé d’un outil d’évaluation du risque
  • Facteurs dynamiques associés statistiquement à la récidive sexuelle
  • Accent sur les facteurs dynamiques aigus qui sont changeant et qui évoluent
  • Facteurs aigus pouvant déstabiliser les facteurs dynamiques stables : Opportunité criminelle, Conflits interpersonnels, Consommation de substance, Humeur négative, Fantaisies, excitation sexuelle

Approche populaire au Canada qui s’inscrit dans la philosophie des SCC

  • Centré sur les facteurs de risque et moins sur la personne
  • Formation spécialisée afin d’évaluer les facteurs de risque
  • Certaine continuité avec la thérapie en milieu carcéral
  • Axé sur la réalité immédiate de la personne (situation actuelle)
  • Difficultés de corroborer/vérifier les différentes sphères de vie de la personne et des facteurs de risque
  • Intérêt indirect pour la réinsertion sociale
55
Q

Modèle de l’endiguement

A

Stratégie agressive de gestion du risque qui repose sur une collaboration multi-agence

  • Approche plus courante aux États-Unis
  • Fortement orienté sur la sécurité de la collectivité
  • Suivi de l’individu « dangereux » ne peut pas être l’affaire d’une seule personne (criminologue)
  • L’affaire d’un réseau : 3 facteurs : Services correctionnels, polices & enquêteurs et procureur de la couronne
  • Favorise le partage et l’échange d’information concernant l’individu
  • Tactique de surveillance accrues afin que l’individu soit constamment sur ses gardes
  • Recommande le recours au polygraphe
  • Échantillon d’ADN
  • Thérapie pour délinquants sexuels qui devient obligatoire.

Repose sur l’idée que le risque est important et persistant et sans mécanisme de contrôle formel, la récidive est inévitable

  • Favorise la collaboration entre agences
  • Surveillance intensive qui laisse peu de place à la réinsertion sociale
  • Tout comportement négatif (bris de condition, manquement à un rendez-vous) peut être interprété comme un signe précurseur à la récidive
  • Recours accrus à cette pratique auprès d’adolescents
  • Marginalisation et stigmatisation sont inévitables
56
Q

Que sont les cercles de soutient et de responsabilité?

A

Initiative communautaire face aux difficultés rencontrés par des individus qui ont peu de soutien lors de leur retour dans la collectivité

  • Développé dans l’Ouest canadien
  • Service d’accompagnement volontaire
  • Pas centré sur le « risque » mais sur l’intégration sociale
  • Minimiser les difficultés associées au retour dans la collectivité
  • Encourage la personne à mener une vie productive et responsable
  • Bénévoles représente le cercle de soutien de l’individu libéré
  • Professionnels peuvent être présent pour donner du soutient et accompagner :
  • Professionnels offrent formation et soutien aux bénévoles
  • Crée un climat de confiance, positif, accueillant
  • Discussion de groupe où tous les membres du cercle participent
  • Partage et échange d’expériences personnelles
  • Encourage comportements respectueux, responsables et pro-sociaux

Perspective qui met à l’avant-plan la réinsertion sociale :

  • Approche humaniste qui contraste avec celle de l’endiguement
  • Initiative communautaire qui repose sur la présence de bénévoles
  • Malaise face aux délinquants sexuels, la violence sexuelle, la pédophilie, etc.
  • Glissement et dérives des interactions entre le membre central et les bénévoles (curiosité, psycho-pop, etc.)