FINAL Flashcards

1
Q

Quel est l’impact de la stigmatisation sur la santé mentale et physique des personnes, et sur la relation de soins?

A

DONC stigmatisation ENTRAÎNE émotions difficiles et/ou image de soi et espoir diminués ENTRAÎNE bris de relations avec personnel/soignant/services ENTRAÎNE dim santé physique et rétablissement

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2
Q

Quels sont d’autres impacts et conséquences possible de la stigmatisation en santé mentale? (9)

A
  • Vivre une baisse d’estime de soi;
  • Se dévaloriser;
  • Éviter de parler de ses préoccupations avec les autres;
  • Ressentir de la honte ou de la gêne;
  • Arrêter de suivre les traitements qui lui sont recommandés;
  • Être trop critique envers soi-même;
  • Rompre les liens avec des proches;
  • Se priver de participer pleinement à la vie sociale;
  • Décider de ne plus étudier ou travailler par peur des jugements des autres
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3
Q

Qu’est-ce que la stigmatisation peut toucher? (6)

A

Peut toucher vie personnelle et relations sociales, éducation/parentalité, soins de santé, emploi et rémunération, recherche logement, l’image des médias, etc

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4
Q

Quelles sont les 3 principales stratégies pour combattre la stigmatisation en santé mentale?

A
  1. Protester
  2. Informer
  3. Éduquer par le contact
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5
Q

Quelles sont les interventions concrètes les plus efficaces pour combattre la stigmatisation selon eux qui sont stigmatisés? (5)

A
  • considère la personne comme «l’expert de leur propre vie», à l’écoute de leurs besoins et aspirations
    -de pouvoir garder un minimum de pouvoir sur sa personne
    -rencontrer pair aidant (pour se sentir compris)
    -pas se sentir infantiliser, donc traiter comme un adulte, comme une personne qui a une perspective sur soi-même
    -de s’intéresser à la personne : parler à la personne comme une personne et non comme une maladie
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6
Q

Quels sont les 10 principes du rétablissement?

A
  1. Il naît de l’espoir
  2. Il promeut l’autodétermination et le pouvoir d’agir
  3. Il n’est pas linéaire
  4. Il est holistique
  5. Il est personnalisé et centré sur la personne
  6. Il est axé sur les forces de la personne
  7. Il est soutenu par l’entraide entre pairs, les proches, et la communauté
  8. Il doit tenir compte des traumatismes
  9. Il est ancré dans la culture
  10. Il est toujours empreint de respect
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7
Q

Quelle est l’étape 1 du rétablissement et l’intervention associé?

A

Étape 1 : L’impact du trouble mental= choc et déni, donc la personne est anéantie et croit que les symptômes contrôlent sa vie

Intervention : Aider à diminuer la détresse en intervenant sur les symptômes

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8
Q

Quelle est l’étape 2 du rétablissement et l’intervention associé?

A

Étape 2 : La vie est limitée : renoncement et désespoir, donc la personne a cédé au trouble le pouvoir sur sa vie. Elle se considère sans avenir et a perdu espoir

Intervention : Insuffler de l’espoir, faire voir à la personne ses possibilités, la valoriser

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9
Q

Quelle est l’étape 3 du rétablissement et l’intervention associé?

A

Étape 3 : Le changement est possible: espoir et remise en question, donc la personne remet en question le pouvoir du trouble mental sur sa vie. Commence à croire que la vie peut être différente, entrevoit le changement

Intervention : Soutenir la personne pour identifier ses possibilités. L’encourager à reprendre le pouvoir sur sa vie

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10
Q

Quelle est l’étape 4 du rétablissement et l’intervention associé?

A

Étape 4 : L’engagement à changer: volonté d’agir et courage, donc défie le pouvoir qu’elle a donné au trouble mental de contrôler sa vie. Croit qu’il y a de l’espoir mais ne sait pas ce qu’il faut faire. Ouverte à la mise en action

Intervention : Soutien dans l’identification des forces et des besoins, ainsi que des ressources qui s’offrent à elle pour atteindre ses objectifs

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11
Q

Quelle est l’étape 5 du rétablissement et l’intervention associé?

A

Étape 5 : Les actions pour changer: responsabilisation et pouvoir d’agir, donc se réapproprie le pouvoir sur sa vie. A décidé la direction qu’elle veut prendre. Mise en action vers un objectif

Intervention : Responsabiliser la personne dans l’utilisation de ses forces, l’amélioration de ses habiletés ou l’obtention de ressources

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12
Q

Quels sont des exemples d’indicateurs de rétablissement? (6)

A

Contrôler mes symptômes
Surmonter l’auto-stigmatisation
Me sentir bien entouré.e
Poursuivre mes objectifs de vie
Contribuer à ma communauté
Partager mon expérience pour aider

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13
Q

Quelles sont 10 conseils basés sur le rétablissement?

A
  1. écouter activement la personne pour l’aider à comprendre ses problèmes de santé mentale ?
  2. aider la personne à préciser ses objectifs personnels et établir ses priorités pour se rétablir, et non ceux identifiés par les professionnels ?
  3. montré que je croyais dans les forces et les ressources existantes de la personne pour atteindre ces objectifs ?
  4. donné des exemples de mon vécu ou du vécu d’autres usagers qui les inspirent ou valident leurs espoirs ?
  5. porté une attention particulière à l’importance des objectifs qui sortent la personne de son rôle de malade et qui lui permettent de contribuer activement à la vie des autres ?
  6. recensé des ressources autres qu’en santé mentale – amis, contacts, organisations – qui pourraient jouer un rôle dans l’atteinte des objectifs ?
  7. encouragé la gestion des problèmes de santé mentale par la personne elle-même (en fournissant de l’information, en renforçant les stratégies d’adaptation existantes, etc.) ?
  8. discuté du genre d’interventions thérapeutiques que veut la personne, p. ex., traitements psychologiques, thérapies non conventionnelles, plan conjoint de crise, etc.,en respectant ses choix autant que possible ?
  9. en tout temps, fait preuve d’une attitude respectueuse à l’égard de la personne et d’un désir de travailler ensemble d’égal à égal, montrant une volonté de faire un effort
    supplémentaire ?
  10. tout en acceptant que l’avenir soit incertain et que des revers se produiront, continué d’exprimer mon appui à la possibilité d’atteindre ces objectifs autodéterminés – garder espoir et avoir des attentes positives ?
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14
Q

La gestion autonome des rx vise la posibilité de quoi?

A
  • d’accéder à une position de sujet dans le processus de traitement
  • de prendre en main sa démarche personnelle et sa médication
  • d’évaluer l’impact de celle-ci sur son cheminement et sa qualité de vie
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15
Q

Quels sont certaines caractéristiques de la GAM?

A

-une démarche personnelle qui Reconnaît la dimension symbolique de la médication psychotrope
-Une démarche axée sur la qualité de vie et l’appropriation du pouvoir par la personne
Elle Ouvre des espaces de parole autour de la médication
Pour des changements qualitatifs dans la vie des personnes
Pour le respect de la personne, de ses décisions et de ses droits
-Elle Exige un réseau de soutien dans le milieu de vie
-Elle Implique des partenaires du réseau des services en santé mentale dans la communauté

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16
Q

Quels sont les 7 pas dans le GAM?

A
  1. S’éveiller
  2. S’observer et se reconnaître
  3. S’entourer, s’informer, s’outiller
  4. Décider
  5. Planifier et se préparer au changement
  6. Unr méthode pour arrêter ou diminuer la médication et réduire les effets de sevrage
  7. Composer avec les symptômes de sevrage et le retour des émotions
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17
Q

Que veut dire «s’éveiller»?

A

se questionner sur ce qu’on sait et acquérir de nouvelles connaissances sur ses droits (droit à l’info, de participer aux soins, de porter plainte, de consentement libre et éclairé)

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18
Q

Que veut dire «s’observer et se reconnaître»?

A

la personne est invitée à réfléchir sur = son expérience en lien avec la med, les aspects symboliques de la med, différentes facettes de sa vie, ses désirs/rêves/projets

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19
Q

Que veut dire «s’entourer, s’outiller, s’informer»?

A

Identifier les ressources utilisées, et celles qu’on aimerait commencer à utiliser, Pratiques sa vision critique pour bien prendre ses décisions, Bien connaître sa médication et trouver de l’information fiable, Se préparer à faire face aux moments difficiles

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20
Q

Que veut dire «décider»?

A

Bilan des réflexions précédentes, Changer ou ne pas changer: Faire une double balance décisionnelle, Prendre des décisions sur la médication

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21
Q

Que veut dire «planifier et se préparer au changement»?

A

Comprendre l’impact de la diminution ou de l’arrêt, Mettre en place des stratégies pour faire face aux obstacles, Se préparer à dialoguer avec les professionnels de la santé

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22
Q

Que veut dire «Méthode pour diminuer ou arrêter»?

A

Comprendre la méthode du 10%, Comprendre certains principes en lien avec la diminution (ex. un seul médicament à la fois)

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23
Q

Que veut dire «Composer avec les symptômes de sevrage ou le retour des émotions» ?

A

Comprendre les principaux effets de sevrage selon les classes, Identifier les sources de stress, Gérer les émotions (ex. colère), Planifier des ressources en cas de crise

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24
Q

Quelles sont les caractéristiques du TMG?

A

La maladie mentale empêche la personne de poursuivre des objectifs de vie significatifs associés à leur groupe d’âge et leur culture.
La maladie mentale interfère dans l’atteinte de ces objectifs pour de longues périodes, souvent pour plusieurs années.

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25
Q

Quels sont des exemples d’objectifs de vie significatifs?

A
  1. Vivre de façon indépendante
  2. Terminer ses études
  3. Accéder à un emploi satisfaisant
  4. Entretenir des relations saines avec les autres
  5. Conserver une bonne santé physique et mentale
  6. Participer à des loisirs agréables
  7. Avoir une vie spirituelle riche
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26
Q

Quels sont les facteurs de risque de TMG?

A
  1. Dx
  2. Le cours de la maladie
  3. Les troubles concomitants
  4. Les difficultés qui nuisent à l’atteinte des objectifs de vie
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27
Q

Quels dx sont plus à risque de développer un TMG + explication?

A

-Schizophrénie et autres troubles psychotiques
-Troubles de l’humeur
-Certains troubles anxieux
-Certains troubles de la personnalité

Avec symptômes au plan cognitif, comportemental et/ou émotif, qui limitent ou empêchent les activités importantes de la vie

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28
Q

Qu’est-ce qu’un trouble concomittant?

A

Trouble psychiatrique avec trouble lié à une substance

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29
Q

Quelles sont certaines «Les difficultés qui nuisent à l’atteinte des objectifs de vie »?

A

désavantage social comme Revenu inférieur, Éducation inférieure, Itinérance, Appartenance à des groupes culturellement privés de leurs droits, Judiciarisation, Espérance de vie plus faible

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30
Q

Quel est le modèle d’intervention pour les TMG?

A

Modèle des forces

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31
Q

Qu’est-ce que le modèle des forces?

A

Modèles des forces : favoriser le rétablissement, met de côté les déficits de la personne, et on se concentre sur les forces, but = Aider la personne à bâtir ou rebâtir sa vie à partir de ressources internet et de la communauté, plutôt que les ressources en santé mentale

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32
Q

Quels sont les 6 principes du modèle des forces?

A

-Toute personne peut se rétablir et a la capacité de transformer sa vie
-L’accent est mis sur les forces et non sur les difficultés et la pathologie
-La communauté est vue comme un oasis de ressources pour la personne
-La personne est maître d’œuvre du processus d’aide
-La relation entre la personne et son intervenant.e-pivot est primordiale et essentielle
-L’intervention prend place dans la communauté

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33
Q

Quels sont des exemples de forces? (8)

A

Intérêts, savoirs, valeurs, talents, habiletés personnelles, liens significatifs, communauté, environnement sain, etc.

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34
Q

Si la personne manque un rendez-vous, quelle force pourrions nous lui dire?

A

Elle vient à la plupart des rdv

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35
Q

Si la personne est sans-abri, quelle force pourrions nous lui dire?

A

Elle a des habiletés de survie dans la rue

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36
Q

Si la personne est souvent en crise, quelle force pourrions nous lui dire?

A

Cette personne continue d’exister malgré
le stress qu’elle vit

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37
Q

QU’Est-ce que le fardeau familial?

A
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38
Q

Quels sont les facteurs de risque du fardeau familial?

A
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39
Q

Quelles sont les conséquences du fardeau familial?

A

Détresse psychologique = fatigue, découragement, dépression, augmentation des émotions exprimées

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40
Q

Quelle est l’évaluation familiale à faire? (4)

A

-Relations avec le patient, entre les proches (génogramme, écocarte)
-Attentes, émotions (deuil), engagement, compréhension de la situation, de la maladie et des traitements
- Rôle de chacun des proches, responsabilités, capacité de prise en charge
- Ressources, soutien, défis

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41
Q

Quels sont des besoins et défis exprimés par la famille? (10)

A

-Comprendre la maladie et les conséquences sur le proche
-Information sur la symptomatologie
-Moyens spécifiques pour faire face aux comportements problématiques
-Composer avec une nouvelle réalité qui touche toute la famille
-Se repositionner dans son rôle d’aidant
-Se soustraire aux préjugés/lutter contre stigmatisation
-Accepter la perte de certains idéaux/imperfections
- Lâcher prise
-Mise en contact avec des personnes ayant vécu la même situation
-Se prioriser
Répit

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42
Q

Quelles sont certaines interventions de soutien aux proches? (7)

A

-Aider les familles à définir leur rôle d’aidant : on ne peut pas avoir tous les chapeaux (ex. : fils, ami, et psychologue en même temps).
-Encourager les proches à prendre soins d’eux avant tout.
-Informer sur la maladie, les traitements, l’évolution dans un langage adapté.
-Aborder la stigmatisation et l’auto-stigmatisation. Réduire l’isolement.
-Développer des moyens pour prévenir et réduire le fardeau : savoir poser ses limites, reconnaitre facteurs de risque et signes d’épuisement, trouver ressources additionnelles, savoir déléguer et demander de l’aide…
-Outiller la personne qui veut mieux prendre soin de son proche atteint d’un trouble mental. La considérer comme un partenaire dans les soins, reconnaître son apport et son expertise.
-Nourrir l’espoir avec des objectifs graduels et réalistes, et en soulignant les bons coups, les forces de la famille et les moments de qualité entre les membres.

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43
Q

Quels sont certains conseils à donner aux familles pour définir la relation? (6)

A

Établissez vos propres priorités et vos limites
Déterminez le temps que vous avez à lui consacrer
Discutez ouvertement avec le proche de votre implication dans son rétablissement
Analysez ce que vous êtes capable de faire de façon réaliste.
Consultez les autres membres de la famille la répartition de certaines tâches.
Explorez les différents services qui peuvent être mis à votre disposition, pour vous et pour votre proche.

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44
Q

Comment prendre soin de soi comme aidant?

A

Chaque jour, faire quelque chose pour soi, qui donne un sentiment de contrôle
Montrer l’exemple en ayant soi-même un équilibre de vie: alimentation, sommeil, activité physique

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45
Q

Quels sont quelques éléments reliés à communiquer sans agressivité?

A

-La colère est normale
-Signal qu’un besoin n’est pas comblé
-Parfois exprimée en agressivité = escalade de tensions

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46
Q

Comment communiquer sans agressivité? (6)

A

Identifier les signes de tension qui nous habite
Prendre 10 secondes pour respirer
Identifier le besoin non comblé
Choisir le moment et le lieu pour exprimer clairement son besoin
Accepter d’écouter ce que l’autre a à nous dire
Au besoin
-Canaliser la colère dans des activités sportives ou créatives
-Verbaliser la colère avec une personne de confiance

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47
Q

Qu’est-ce qui pourrait alimenter la spirale? (5)

A

Crier
Affronter en se positionnant devant la personne
Toucher la personne
L’ignorer
Se placer dans un coin sans issue

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48
Q

Qu’est-ce qui constitue le cycle de la violence?

A
  1. Tensions (excès colériques, silences lourds, regards menaçants) : Anxiété = impression de marcher sur des oeufs, je sens que ça risque d’aller mal, j’ai peur
  2. Agression (physique, verbale, psychologique, sexuelle, économique) : colère et honte = je me sens humiliée, triste, sentiment d’injustice
  3. Justification (trouve excuses, explique pq éclatement : raisons extérieurs de lui) : responsabilisation = croire et comprendre justifications, si je pouvais l’aider à changer, m’ajuster à lui, doute de mes perceptions, je me sens responsable et colère disparait
  4. Réconciliation (tout pour se faire pardonner, demande de l’aide, parle de thérapie, de suicide) :
    espoir = je vois efforts de changements, donne chance, je l’aide, je retrouve lui que j’aime
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49
Q

Que peut-on faire lorsque la parole a des comportements ou des paroles agressives? (7)

A

-Se rappeler que l’agressivité est souvent l’expression d’une souffrance
-Rester calme, ton de voix normal et ferme
-Garder une distance physique
-Écouter calmement. Faire verbaliser la colère pour faire diminuer la tension
Au besoin:
-Éloigner les objets à risque
-Se retirer (surtout si devient ciblé ou est la source de l’agressivité)
-Contacter le 911

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50
Q

Quels sont les facteurs précipitants de la violence? (6 + 5)

A
  • Grossesse
  • Présence de jeunes enfants
  • Pertes d’emploi, arrêt de travail
  • Problèmes financiers
  • Signes dépressifs
  • Lors d’une séparation :
    imminente ou récente
    Maintien de la cohabitation après l’annonce de la séparation
    Conflits entourant la garde des enfants
    Jugement de garde perçu comme défavorable
    Présence d’un nouveau conjoint
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51
Q

Vrai ou faux. Le confinement est un facteur de risque de la violence.

A

Vrai

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52
Q

Pourquoi le confinement augmente le risque de violence chez les femmes?

A
  • Perte des lieux de répit et de soutien
  • Le confinement comme prétexte à la sequestration
  • Exacerbation des réactions au stress
  • Une femme sur 10 redoute la violence dans son foyer durant le confinement
  • Hausse de 15% des appels à SOS violence conjugale depuis le début du confinement
  • Perte de revenue = augmentation de la dépendance au conjoint
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53
Q

Quelle est l’approche préconisée en situation de violence familiale? (8)

A
  1. Ne pas éviter le sujet par crainte de brusquer ou de blesser.
  2. Faire preuve d’écoute et ouverture. Éviter de juger et de blâmer.
  3. Demeurer objectif, prenez garde de vos sentiments personnels
  4. Dire à la victime que c’est confidentiel.
  5. Assurer la sécurité à la victime et ses enfants. Signalement à la DPJ envisageable.
  6. Assurer un suivi par la travailleuse sociale ou d’autres intervenants
  7. Lui laisser faire ses choix et la respecter. Ne pas insister pour qu’elle chercher de l’aide à tout prix.
  8. Demeurer disponible pour lorsqu’elle se montrera prête à se confier.
    Interventions :
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54
Q

Quels sont certains trucs pour quitter une relation violente en situation de confinement? (5)

A
  • Aller à la pharmacie/épicerie et demander à la caissière d’appeler la police ou une maison d’hébergement
  • Si vous faites livrer des denrées, donner un message au livreur lorsque vous prenez votre sac
  • Laisser une note dans la boîte aux lettres d’un voisin en qui vous avez confiance
  • Si vous pouvez prendre une marche, apporter votre cellulaire ou demandez à quelqu’un que vous croisez d’appeler la police ou une maison d’hébergement
  • Contacter un service par courriel: les sites ont une « sortie d’urgence »
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55
Q

Quelle est une intervention prioritaire s’il y a une violence familiale?

A
  • Faire un sac d’urgence, mettre les carnets de banque, les numéros des comptes bancaires, le certificat de mariage ou les ententes notariées, les extraits de naissance, les passeports, les cartes d’assurance-maladie, les polices d’assurance, les dossiers de santé et de vaccination pour elle-même et les enfants, son permis de conduire, sa carte d’assurance-sociale, ses diplômes ou attestation professionnelles, les prescriptions et les médicaments et les jouets spéciaux des enfants. (Mettre ce qui est nécessaire selon son plan d’action)
  • Laisser ce sac chez un ami de confiance ou à l’endroit où elle peut se réfugier avec l’adresse du refuge
  • Les numéros de téléphone des services d’urgence, du refuge, de la police, des services juridiques et, si nécessaire, les services d’immigration
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56
Q

Quelles sont certaines caractéristiques de la crise familiale?

A

-Une perturbation crée un déséquilibre ou point de rupture dans la famille
-Les mécanismes de régulation des membres ne suffisent plus
-Résulte en une incapacité, partielle ou totale, de fonctionner, et peut occasionner des passages à l’acte, attitudes de rejet, etc.
-Persiste si les réponses contribuent à maintenir le dysfonctionnementQ

57
Q

Quelles sont les types de crises familiales?

A

situationnelle, transitionnelle et structurale

58
Q

Qu’est-ce que la crise familiale transitionnelle?

A
  • Transition attendue d’une étape de la vie à une autre. Prévisible, mais nécessite une adaptation pouvant surpasser les capacités familiales.
  • Ex : Nouveau couple, naissance, entrée à l’école, adolescence, départ des enfants, retraite…)
59
Q

Qu’est-ce que la crise familiale situationnelle?

A

Évènement soudain et imprévisible auquel la famille doit faire face.
Ex : décès soudain d’un membre, accident grave ou annonce d’un diagnostic de maladie grave, perte d’emploi, catastrophe naturelle.

60
Q

Qu’est-ce que la crise familiale strcturale?

A
  • Se prolonge dans le temps car r/à un dysfonctionnement chronique dans la famille suite à un cumul de facteurs de risque (ex : pauvreté, négligence parentale, problèmes de santé mentale ou de consommation,…)
  • Demande d’aide souvent suite à un évènement en apparence banal, mais pour la famille au bout du rouleau, c’est la goutte de trop.
61
Q

Qu’est-ce que la crise familiale en contexte de crise psychopathologique, type 1? + intervention

A

Troubles mentaux concomitants,Troubles de la personnalité, Comorbidités ou crise suicidaire, interventions : sont orientées sur les vulnérabilités sous-jacentes mise en lumière par la crise. Par exemple, proposer thérapie à long terme pour développer de nouveaux mécanismes d’adaptation.

62
Q

Qu’est-ce que la crise familiale en contexte de crise psychopathologique, type 2? + intervention

A

Troubles mentaux graves de type psychotique, interventions : Peut nécessiter une hospitalisation et un changement (ou reprise) de la médication. Par la suite, les interventions serviront à prévenir les rechutes ultérieures.

63
Q

Qu’est-ce qu’un homicide conjugal?

A

tout homicide commis par un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime

64
Q

Qu’est-ce qu’un homicide familicide?

A

un individu tue rapidement plusieurs membres de sa famille proche, le plus souvent des enfants, des conjoints, des frères et sœurs ou des parents.

65
Q

Qu’est-ce qu’un homicide filicide?

A

Meurtre par un père ou une mère de son enfant

66
Q

Qu’est-ce qu’un homicide paricide?

A

L’acte d’assassiner une personne établie dans une relation comparable à celle d’un parent

67
Q

Quels sont les différents types d’homicides intra familiaux ?

A

conjugal, familicide, filicide, parricide

68
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un évènement traumatique?

A

Brutal et inattendu
Menace l’intégrité de la personne
Évènement inhabituel de la vie

69
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’un trouble de stress aigu? (6)

A
  • Symptômes intrusifs: flashbacks et cauchemars.
  • Humeur négative
  • Symptômes dissociatifs (dépersonnalisation, déréalisation)
  • Symptômes d’évitement (éviter souvenirs, pensées, sentiments, personnes et lieux liés au trauma)
  • Symptômes d’hyperactivité (irritabilité/agressivité, troubles du sommeil, hypervigilance, difficulté de concentration)
    *** Avec altération notable du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine important.
70
Q

Vrai ou faux. Le trouble de stress aigu survient dans 20-50% dans les jours suivants l’évènement?

A

Vrai

71
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de stress post-traumatique?

A

Avoir été confronté à la mort ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à une violence sexuelle d’une ou plusieurs façons.
Un mois ou plus après l’évènement

72
Q

Vrai ou faux. Le TSPT est plus fréquent chez l’H que chez la F?

A

Faux. Plus fréquent chez la F (13 vs 6%)

73
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du TSPT? (4)

A

4 catégories de sympt, soit
- Revivre l’événement
- Éviter ce qui peut rappeler l’événement
- Altérations négatives a/n cognition et humeur: tristesse, colère, peur, sentiment de danger, honte
- Hyperréactivité: hypervigilence, sursaut, irritabilité

74
Q

Vrai ou faux. Le TSA est un facteur de risque du TSPT?

A

vRAI

75
Q

Quels sont les facteurs de risques du TSPT?

A

facteurs pré-traumatiques, péritraumatiques et post-traumatiques

76
Q

Quels sont des facteurs pré-traumatiques? (7)

A

Bas âge, groupe minoritaire
Traumas antérieurs, ATCD psychiatriques
Difficultés familiales et/ou financières
Faible scolarité, intelligence limite

77
Q

Quels sont des facteurs peritraumatiques? (3)

A

Gravité de l’évènement
Malveillance de l’acte
Dissociation

78
Q

Quels sont des facteurs post-traumatiques? (5)

A

Blessures, handicaps ou douleur post-trauma
Comportements d’évitement
Manque de soutien des proches
Contexte de vie précaire, comorbidités

79
Q

Qu’est-ce que peut constituer la psychoéducation et le soutien post-trauma? (6)

A

Informer la personne sur les réactions physiologiques et émotionnelles normales à la suite du trauma

Envisager avec elle des stratégies pour diminuer les risques d’exposition secondaire ou continue au trauma

Enseigner des techniques de réduction du stress (ex : techniques de respiration)

Souligner l’importance de prendre soin de soi et respecter rythme de vie éviter l’alcool)

Offrir des ressources et références si les symptômes persistent

Redonner espoir à la personne et sentiment de contrôle sur son futur (emporwerment)

80
Q

Quelles sont des interventions pertinentes en cas de dissociation? (4)

A

-Aider doucement la personne à prendre conscience d’elle-même et de ce qui l’entoure.
Par exemple, lui demander de:
Poser les pieds par terre et sentir le contact avec le sol
-Taper des doigts ou des mains sur ses genoux
-Inciter la personne à se concentrer sur sa respiration et à respirer lentement
-Nommez les éléments autour qui ne sont pas menaçants (qu’on peut voir, entendre ou ressentir). Demandez-lui de vous dire ce qu’elle voit et entend.

81
Q

Qu’est-ce qui distingue le TSA et TSPT?

A

sévérité symptômes, présence de symptômes dissociatifs n’est pas une critère, mais prédicteur, la durée des symptômes

82
Q

Quelles sont les thérapies préconisées pour TSA et TSPT?

A

Thérapies cognitivo-comportementale (TCC) individuelle, brève et précoce
+ celle axé sur le trauma

83
Q

Quelles sont certaines caractéristiques des thérapies cognitivo-comportementale (TCC) individuelle, brève et précoce ?

A
  • Afin de prévenir TSPT chez personnes avec TSA.
  • Débute 2 semaines après le trauma, dure de 5-12 séances de 60-90 min.
  • Recommandées pour accidents et moins pour violence interpersonnelle
84
Q

Quelles sont certaines caractéristiques des thérapies cognitivo-comportementale (TCC) individuelle, axé sur le trauma?

A
  • Désensibilisation aux stimuli et souvenirs liés à l’évènement et ↓ de la détresse
  • Hebdomadaire, 8-12 séances de 60-90 min. pour un trauma isolé
  • Comprend restructuration cognitive, thérapie d’exposition et gestion du stress
    Efficacité démontrée pour grande variété de traumas et clientèles
85
Q

Quelle est une autre thérapie intéréssante?

A

Thérapie de désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires (EMDR)

86
Q

Quelles sont certaines caractéristiques de la Thérapie de désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires (EMDR) ?

A
  • Selon certaines méta-analyses, efficacité similaire à TCC
  • Comprend plusieurs éléments de la TCC
  • Recommandée davantage chez les civils, les adultes, et pour trauma unique
  • Études à poursuivre pour comprendre mécanismes et valider son efficacité
87
Q

Quelles sont les indications pour la médication pour le TSA et TSPT et combien de temps?

A
  • Diminuer la réponse d’alarme excessive du corps
  • Diminuer les symptômes incapacitants qui empêchent de s’engager dans une thérapie
  • Traiter les comorbidités
  • Si la thérapie n’est pas accessible ou refusée
  • Si la thérapie a des effets partiels
    TSA 12 MOIS
    TSPT 12-24 mois
    mais peu d’études conduisent à l’efficacité
88
Q

Les molécules de la médication traitent quels symptômes?

A

symptômes de reviviscence, d’évitement et d’activation neurovégétative:

89
Q

Quels sont les médicaments à utiliser pour TSA ou TSPT?

A

ISRS (FIRST CHOICE)
ISRSN
Benzo (pas indiqué, utilisé en début de traitement avec ISRS)

90
Q

La médication adjuvante peut être utilisé pour quels autres symptômes? (4)

A

-insomnie persistante
-Impulsivité, agitation, agressivité, symptômes dissociatifs ou comorbidités (troubles de l’humeur, troubles anxieux, traumatismes crâniens
- Dissociation, hypervigilance, hyperactivation, irritabilité, agressivité
-Cauchemars et troubles du sommeil

91
Q

Quelles sont des interventions de soutien complémentaires au traitement? (4)

A
  • Aider à gagner la confiance dans leurs habiletés de faire face aux anxiétés et aux peurs
  • Reprise graduelle des activités
  • Encourager la personne à s’entourer de personnes sécurisantes
  • Encourager à parler de l’événement si cela est un besoin
92
Q

Quelle est une approche à avoir avec ceux qui ont un TSPT? (4)

A

■ Créer un bon lien de confiance et poser la question directement
– On peut souligner le courage de la personne de nous en parler
■ Accueillir la détresse émotionnelle provoquée par le récit de l’événement
– Reconnaître ses propres limites face au récit et à la réaction de la personne
■ Reconnaître la normalité de sa réaction face à l’anormalité d’une situation horrible
– Honte, anxiété persistante, culpabilité, ou au contraire, détachement
■ Ne pas juger ou mettre en doute
– Le récit peut être incohérent, suite à dissociation ou temps écoulé depuis

93
Q

Qu’est-ce qui faut évaluer par rapport aux troubles concomitants? (6)

A

-intoxication/sevrage
-condition médicale
-éval de l’état mental
-motivation au changement
-rechute ou persistance des problématiques
-environnement de vie

94
Q

Que faut-il éval par rapport à intoxication/sevrage?

A

Historique de consommation et risques associés au sevrage

95
Q

Que faut-il éval par rapport à la condition médicale?

A

Historique et condition de santé actuelle

96
Q

Que faut-il éval par rapport à éval de l’état mental

A

Stratégies d’adaptation et défis aux plan cognitifs, émotionnels ou comportementaux.

97
Q

Que faut-il éval par rapport à la motivation au changement

A

À quelle étape du changement se situe la personne ?

98
Q

Que faut-il éval par rapport à la rechute et persistance des problèmes

A

Habiletés ou compétences dont dispose la personne pour éviter les rechutes ou l’augmentation des symptômes attribuables à sa problématique.

99
Q

Que faut-il éval par rapport à l’environnement de vie?

A

Milieu physique, réseau social et ressources de soutien

100
Q

Que faut-il évaluer par rapport à la consommation? (6)

A
  • Manifestations cliniques observées
  • Déclarations de la personne
  • Analyse d’urine et tests de laboratoires
  • Dossier médical
  • Observations des autres intervenants
  • Observations de l’entourage
101
Q

Quelles sont les Manifestations cliniques consommation chronique d’alcool ? (7)

A
  • Alcool
  • Ictère
  • Rosacée
  • Tremblements
  • HTA, tachycardie
  • Hépatomégalie
  • Angiome stellaire
102
Q

Que devrait se retrouver dans notre collecte de données des troubles concomitants? (3)

A
  • Habitudes de consommation actuelles
    Substances consommées
    Fréquence
    Quantité
    Mode d’administration
  • Quantité consommée dans les derniers jours
    Pour évaluer le risque de sevrage
  • Utilisation des services
103
Q

Avec quels outils évaluer le risque de sevrage?

A

AUDIT-PC, PAWSS, CIWA-AR

104
Q

Qu’est-ce que l’outil AUDIT-PC évalue?

A

presence trouble d’usage de l’alcool basé sur les 12 derniers mois),

105
Q

Quelles sont les conditions d’utilisation de l’outil AUDIT-PC? (4)

A
  • La personne est capable de comprendre les questions et de répondre adéquatement
  • Assurer la confidentialité des informations
  • Expliquer la raison de l’évaluation et l’importance d’être honnête
  • Administré oralement ou par écrit
106
Q

Qu’est-ce que PAWSS?

A

= sert à prédire le risque de sevrage alcool et son intensité
- Aide à identifier les personnes à risque de sevrage modéré à sévère
- Explore les facteurs de risque associés au sevrage sévère
- Par exemple, ATCD sevrage et complications antérieures de delirium ou de convulsion

107
Q

Qu’Est-ce que le CIWA-AR?

A

= sert à éval sx et sympt actifs de sevrage
- Permet une évaluation objective et standardisée des symptômes de sevrage
- Aide à la prise de décision quant au traitement
- Sert à identifier et surveiller les symptômes de sevrage afin d’éviter la détérioration de l’état en délirium tremens
– 10 groupes de symptômes à surveiller

108
Q

Quels sont les 10 groupes de symptômes à surveiller?

A

tremblements, anxiété, nausées et vomissements, sudation, agitation, céphalée, troubles auditifs (avec potentielles hallucinations), troubles visuels (avec potentielles hallucinations), troubles tactiles (avec possibles hallucinations), orientation

109
Q

Qu’est-ce que le delirium tremens?

A

forme la plus grave du sevrage, peut s’installer en 24h et 72h et durer entre 5 jours et 2 semaines s’il n’est pas pris en charge

110
Q

Dépendement du score de l’échelle de CIWA-AR quels sont les stades et les interventions?

A

0-10 = léger, donc soutient
10-20= modéré, donc soutient, suivi inf q4-8h, +/- médication
20 et + sevrage sévère = suivi inf q1-2h, médication

111
Q

Quels sont les symptômes du stade 1 de sevrage? (6)

A

5-8h
anxiété, nausées + vomissements, diaphorèse, insomnie, pression artérielle et pouls élevés, hyperthermie possible

112
Q

Quels sont les symptômes du stade 2 de sevrage?

A

10-15% cas si pt pas traité
24-48h
même que stade 1, mais plus intenses
hallucinations, convulsions généralisées

113
Q

Quels sont les symptômes du stade 3 de sevrage?

A

5% cas si pt pas traité
72h
delirium tremens (psychose organique), perturbation importante des SV pendant une moyenne de 2-3 jours

114
Q

Quelles sont les complications possible du sevrage alcoolique? (4)

A
  • Trouble psychotique induit par le sevrage
  • Delirium Tremens
  • Encéphalopathie de Wernicke
  • Syndrôme de Kosakof
115
Q

Quelles sont les interventions infirmières à faire avec le CIWA? (7)

A

Identifier le risque de sevrage
Observer le patient
Administrer la médication selon protocole
Réveiller le patient s’il dort et qu’il présente des risque modérés à sévères ou en début d’observation
Arrêter le monitorage si le score < 10 à trois reprises consécutives
Voir au confort et à la réponse des besoins physiologiques
Rassurer le patient et lui expliquer ce qui se passe

116
Q

Quelles sont des interventions non-pharmaco pour le sevrage? (6)

A

-Soutien pour rétablir le cycle de sommeil
-Soutien psychologique pour diminuer l’anxiété
-Aider à mettre en contact avec des réseaux de soutien
-Soutien pour alimentation régulière et hydratation
-Rétablir ou renforcer une relation avec la famille
-Traitement des complications

117
Q

Quelles sont des interventions pharmaco avec alcool?

A

principalement benzodizépines avec longue demi-vie, peu d’effet euphorisant, moins d’effet sur le foie

118
Q

Quelles sont les interventions infirmières par rapport à l’étape de précontemplation? (3) par rapport au stade de traitement du trouble concomitant

A

étape de l’engagement
- Contacts réguliers avec la personne
Répondre aux besoins de base
Intervention de crise au besoin
Enseignement ponctuel PRN
- Explorer vécu et croyances
- Soutien aux proches

119
Q

Quels sont des méfaits de la consommation de substances?

A

maladies à diffusion hématogène, surdoses, infections des tissus mous et plaies, criminalisation, violence, stigmatisation, dépendance

120
Q

Quels sont les stades de traitement d’un trouble concomitant?

A

engagement, persuasion ou motivation, traitement actif, prévention de la rechute

121
Q

Quelles sont les interventions infirmières par rapport à l’étape de contemplation et détermination? (5) par rapport au stade de traitement du trouble concomitant

A

Étape de persuasion ou motivation, étape du changement
- Entretien motivationnel
Faire grandir l’ambivalence et la motivation
- Stabiliser les symptômes psychiatriques aigus
- Groupes de soutien formés de pairs
- Renseigner la personne et les proches
Approche familiale systémique
- Soutien pour une vie plus productive
Aider à fixer des objectifs atteignables
Prévoir les obstacles et s’y préparer

122
Q

Quelles sont les interventions infirmières par rapport à l’étape d’action? (7) par rapport au stade de traitement du trouble concomitant

A

Étape de traitement actif :
- Groupes de soutien formés de pairs
- Interventions individuelles
- Interventions de groupe
- Interventions familiales
- Coordination des soins
- Médication
- Interventions au plan légal

123
Q

Quelles sont les interventions infirmières par rapport à l’étape de maintien et rechute? (4) par rapport au stade de traitement du trouble concomitant

A

Étape de prévention de la rechute
- Élaboration et révision périodique d’un plan de prévention de la rechute
- Poursuite du plan de rétablissement dans les autres sphères de vie
- Groupes de soutien formés de pairs
- Redonner espoir si rechute, apprendre de l’expérience pour l suite, renforcer notre plan de prévention.

124
Q

Pour être efficace, comment le traitement des trouble concomitant doit être? (3)

A

-Être offert à long terme
-Être individualisé selon la condition et les besoins de la personne
-Inclure des interventions pour les personnes qui ne répondent pas aux services habituels

125
Q

Qu’est-ce que l’approche de la réduction des méfaits pr les troubles concomitants? (5)

A
  • Approche de santé publique basée sur des données probantes
  • Façon pragmatique d’aborder la consommation comme étant une caractéristique durable de l’existence humaine
  • Vise la réduction des méfaits liés à la consommation plutôt que la consommation en tant que telle
  • Bénéficie à l’individu, aux familles ainsi qu’à la communauté
  • L’accent est mis sur une consommation sécuritaire et la sécurité de la communauté
126
Q

Quels sont les avantages de la réduction des méfaits? (7)

A
  • Permet aux personnes de s’adapter plus facilement à un rythme de vie sain
    Créer un réseau de soutien
    Ne pas s’adonner à des activités illégales
    Fréquenter des milieux sains et sécuritaires
    Porte d’accès aux services de santé
    Ouverture possible vers une readaptation
    Retour au travail
127
Q

Quels sont certains exemples de réductions des méfaits? (6)

A
  • Opération Nez-rouge ou Tolérance Zéro
  • Fournir de l’information aux collègues pour diminuer la stigmatisation
  • Sites d’injections supervisés
  • Programmes de distribution et de récupération de matériel d’injection ou d’inhalation
  • Prévention de la surdose
    Naloxone
    Ne pas consommer seul
    Si changement de fournisseur, diminuer la dose
    Identifier les signes de surdose
  • Éducation sur la consommation sécuritaire
    Méthode sécuritaire d’injection/inhalation
    Éviter de mélanger
128
Q

Quelles sont les services publics en dépendance?

A

services généraux, spécialisés, centre hospit

129
Q

Quelles sont les services privés en dépendance?

A

Ressources doivent entreprendre une démarche pour être certifiées par le MSSS & Durée, programme, coûts et services varient d’un centre à l’autre

130
Q

Quels sont les facteurs de risques structurels de la dépendance? (6)

A
  • Difficulté d’accès aux logements à prix abordable
  • Transformation des formes de travail (plus d’emplois précaires et d’emplois à temps partiel)
  • Réformes et coupures dans les programmes sociaux
  • Démantèlement des services dans le domaine de la santé mentale
  • Phénomène d’embourgeoisement
  • Profondes transformations qui ont marqué la famille ces dernières années
131
Q

Quels sont les besoins vitaux de l’Homme?

A

besoins physiologiques, besoins de sécurité, besoin d’appartenance, besoin d’estime, besoin de s’accomplir

132
Q

Quels sont des facteurs de risques personnels de l’itinérance?

A

femmes (pauvreté affecte plus), jeunes (conflits avec autorité parentale), p.a (plus de problèmes de santé, plus à risque de victimisation)

133
Q

Quelles sont des recommandations générales pour intervenir avec des personnes en itinérance? (13)

A
  • Prioriser l’établissement et le maintien du lien de confiance
  • Communiquer sans juger, être à l’écoute des préoccupations de la personne
  • Travailler sur le ici et maintenant
  • Être le plus flexible possible
  • Donner de petites quantités d’informations à la fois
  • Focaliser sur des interventions réalistes dans le contexte et l’environnement de la personne
  • Encourager à participer à l’élaboration de son plan de traitement
  • Attention à l’analphabétisme
  • Rassurer la personne au sujet de ses effets personnels
  • Évaluer pour un trouble relié à une substance et surveiller les signes de sevrage
  • Soutenir et accompagner la personne pour favoriser l’accès aux services
  • Si vous donnez un rendez-vous: donner toutes les information
  • Si une personne qui est hospitalisée obtient son congé, faciliter le suivi à l’externe
134
Q

Quels sont certains indicateurs de rétablissement de la personne itinérante? (5)

A

-Mouvement vers une plus grande autonomie et vers le désir de prendre soin de soi
-Volonté à s’engager dans une thérapie pour un trouble d’usage de substances
-Amélioration des relations sociales et Désir de maintenir ou rétablir les liens familiaux
-Identité de la personne n’est plus basée sur des étiquettes telles que “itinérant”, “schizophrène”, “toxicomane”
-Stabilité résidentielle

135
Q

Qu’est-ce que les AA?

A

Une association d’H et de F qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leur problème commun et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir

136
Q

Quel est le but premier des AA?

A

demeurer abstinent et d’aider d’autres alcooliques à le devenir

137
Q

Comment fonctionne le programme de rétablissement chez les AA? (5)

A

En 12 étapes : un mode de vie spirituel
-avouer son impuissance et capituler
-se trouver une puissance supérieure et s’en remettre à elle
- faire un inventaire moral : avouer et réparer ses torts
-adopter une forme de prière et de méditation
-aider d’autres alcooliques

138
Q

Que représente la sobriété chez les AA

A

abstinence totale d’alcool
premier verre = soif insatiable

139
Q

Quelles sont les services qu’offrent les AA?

A

Al-anon pour les proches
réunions ouvertes ou fermées
partage et entraide
parrainage
programme de rétablissement : un jour à la fois