Final Flashcards
Qu’est-ce que l’orbite?
Cavité osseuse contenant le globe oculaire, les muscles extraoculaires, les vaisseaux et les nerfs oculaires, la glande lacrymale, la glande zygomatique, la membrane nictitante et du tissu adipeux.
Rôle de l’orbite
Protéger l’oeil des traumatismes
Quel paroi de l’orbite varie selon l’espèce?
La paroi latérale varie selon l’espèce
1. Herbivores = complètement osseuse
2. Carnivores = bord latéral de la rime orbitaire est formé d’un ligament entre l’os frontal et l’os zygomatique
–> En dessous du ligament orbitaire se trouve la glande lacrymale principale
Les parois de la cavité orbitaire sont?
- Os frontal
- Os zygomatique
- Os lacrymal
- Os palatin
- Os sphénoïde
Le plancher de l’orbite
Le plancher selon les espèces est formé en partie ou complètement de tissus mous
1. Chez le chien, la glande salivaire zygomatique forme la partie médiale du plancher de l’orbite
La périorbite
- La périorbite est une couche de tissu conjonctif accolé à la paroi osseuse de l’orbite et entourant le contenu de l’orbite
- Provient de la dure-mère dont un faisceau entoure également le nerf optique
Muscles oculomoteurs de l’oeil et NIII
Déficit?
- Nerf oculomoteur
- Muscle droit ventral
- Muscle droit médial
- Muscle droit dorsal
- Muscle élévateur de la paupière supérieure
- Déficit = Strabisme ventrolatéral, fente palpébrale serrée et mydriase
- Exemple pour oeil droit
Muscles oculomoteurs de l’oeil et NVI
Déficit?
- Nerf abducens
- Muscle droit latéral
- Déficit = Strabisme médial
- Exemple pour oeil droit
Muscles oculomoteurs de l’oeil et NIV
Déficit?
- Nerf trochléaire
- Muscle oblique dorsal
- Déficit = Rotation de l’axe de l’oeil visible à l’examen du fond d’oeil
Les 3 paupières et leurs fonctions
- Paupière supérieure, inférieure et membrane nictitante
- Protéger l’oeil
- Participer à la formation du film de larmes
- Étendre le film de larmes sur le globe oculaire
- Éliminer les larmes par le système nasolacrymal
- Contrôler la quantité de lumière qui pénètre le globe oculaire
Les paupières
- Les paupières sont unies médialement par le canthus médial et latéralement par le canthus latéral
- Elles sont recouvertes de peau mince
- Le côté interne est recouvert de conjonctive
- La jonction entre la peau et la muqueuse est le bord libre palpébral = cils, glandes sébacées
- La présence de cils varie selon les espèces
–> le chat en étant complètement dépourvu - Composées de glandes sébacées = Glandes de Meibomius (substance lipidique)
- Composées de muscles et des nerfs
–> M. orbiculaire = innervé par la branche auriculo-palpébrale du n. facial (VII)
–> M. élévateur de la paupière supérieure = innervé par le n. oculomoteur (III)
–> M. de Müller ou tarsaux = innervés par le système sympathique - L’innervation sensorielle provient de la branche ophtalmique du n. trijumeau (V)
Les muscles des paupières
- Le muscle orbiculaire des paupières est le seul muscle qui FERME les paupières = innervé par n. facial (VII)
Les autres muscles maintiennent les paupières OUVERTES
2. Le muscle releveur de la paupière supérieure est couplé avec le muscle droit dorsal
3. Les muscles tarsaux à commande par la branche ophtalmique du nerf trijumeau (V)
4. Le muscle releveur de l’angle médial de l’oeil et le muscle rétracteur de l’angle latéral de l’oeil = innervés par le n. facial (VII)
Paupière supérieure
- Peau, épiderme et derme
- Muscle orbiculaire
- Tarse et stroma
- Conjonctive
Troisième paupière ou membrane nictitante
- Conjonctive, cartilage et glande lacrymale
- Surface = antérieure ou externe, postérieure ou bulbaire
- Glande séreuse à mixte (séro-muqueuse) selon l’espèce
Film lacrymal
- Couche lipidique = Glandes de Meïbomius
- Couche aqueuse = Glande lacrymale principale (50-70%) et glande nictitante (30-50%)
- Couche mucoïde = Glandes conjonctivales caliciformes (ou à gobelet)
Fonctions des couches du film lacrymal
- Couche lipidique = Diminuer l’évaporation de la couche aqueuse sous-jacente et de l’empêcher de déborder par-dessus la paupière inférieure
- Couche aqueuse = La plus IMPORTANTE pour maintenir la fonction de la cornée
- Couche mucoïde = Favoriser l’adhérence de la portion aqueuse aux microvillosités de l’épithélium cornéen
Autres fonctions du film lacrymal
- Bien-être et transparence de la cornée = Lubrification, l’absorption d’oxygène et autres métabolites par l’épithélium cornéen, élimination des déchets, transport et apport des médicaments appliqués localement ou systématiquement
- Protection = Substances anti-microbiennes, lysozymes, anticorps et leucocytes
Système nasolacrymal
- Les larmes sont éliminées par le système nasolacrymal
–> Le clignement des paupières force les larmes médialement où elles pénètrent le point lacrymal inférieur et supérieur des conduits nasolacrymaux. Ces ouvertures sont situées sur le bord interne de chaque paupière, tout près du canthus médial - En temps normal, ce circuit élimine la majorité des larmes
- L’écoulement séreux, ÉPIPHORA, peut se produire en raison d’une surproduction de larmes (inflammation oculaire) ou en présence d’une obstruction du circuit nasolacrymal
La conjonctive
- Conjonctive palpébrale
- Conjonctive bulbaire
- Cul-de-sac conjonctival dorsal
- Cul-de-sac conjonctival ventral
- Se termine au limbe = jonction entre la cornée et la sclérotique où elle est bien ancrée
Fonctions de la conjonctive
- Elle contribue à la production du film lacrymal = mucus par cellules caliciformes
- Elle facilite le mouvement normal des paupières
Les 3 tuniques du globe oculaire
- Tunique externe ou FIBREUSE = la cornée et la sclérotique
- Tunique médiane ou VASCULAIRE et pigmentaire = l’uvée = l’iris, le corps ciliaire et la choroïde
- Tunique interne ou NERVEUSE = rétine et nerf optique
La cornée
- Portion antérieure transparente = tunique externe de l’oeil
- Absence de cellules inflammatoires, pigments ou vaisseaux sanguins
- L’épaisseur variable = 0,5 - 1 mm chez le chien
- Constituée de l’épithélium cornéen, membrane de Bowman (membrane basale chez primates), stroma, membrane de Descemet et endothélium cornéen
La cornée: L’épithélium cornéen
- Épithélium stratifié non kératinisé = couche pluricellulaire
- Constitue une barrière extrêmement importante contre l’invasion de la cornée par les microorganismes
- Lorsque démunie d’épithélium, la cornée devient donc très susceptible aux infections
- Le MÉTABOLISME est ÉLEVÉ dans l’ÉPITHÉLIUM ET L’ENDOTHÉLIUM, mais PAS DANS LE STROMA
La cornée: Le stroma
- Tissu conjonctif
- Des fibres de collagène disposées en plans parallèles à la surface
- Contient peu de cellules = kératocytes et fibrocytes
- Le stroma antérieur et l’épithélium de la cornée contiennent un très grand nombre de fibres nerveuses sensitives (n. trijumeau V), résultant en un seuil de perception de la douleur très bas
La cornée: Membrane de Descemet
- Le stroma repose sur la membrane de Descemet. Membrane formée par l’endothélium de la cornée et constituée de collagène atypique possédant des propriétés élastiques
- Ne contient pas de cellules
La cornée: Endothélium cornéen
- Couche monocellulaire interne de la cornée
- Contient une pompe Na+ K+
Le limbe
- Zone de transition entre la cornée et la sclérotique (la sclère)
- Le limbe se caractérise par:
–> La présence de cellules germinatives, cellules capables de se transformer en cellules endothéliales, épithéliales et pigmentaires pour en suite migrer dans la cornée de façon centripète (qui tend de se rapprocher du centre)
La cornée: Étant dépourvue de vaisseaux sanguins
- Les échanges métaboliques se font par DIFFUSION à partir de larmes, de l’humeur aqueuse et des capillaires sanguins du limbe
- La pompe Na+ K+ de l’endothélium VIDE le liquide rentré par diffusion dans la cornée
La transparence de la cornée
- La transparence de la cornée est essentielle au fonctionnement de l’oeil. Elle résulte de l’absence de pigmentation, de kératine et de vaisseaux sanguins, de l’hypocellularité du stroma et de l’arrangement extrême régulier des fibres de collagène
–> Ce dernier facteur étant influencé par le degré d’hydratation des mucopolysaccharideds cimentant les fibres de collagène, par la pompe endothéliale
–> Pour être transparente, la cornée doit être maintenue dans un état relatif de déshydratation. L’endothélium de la cornée est principalement responsable de cette déshydratation pompant continuellement l’excédent de liquide hors de la cornée
La sclérotique (sclère)
- Couche de tissus fibreux (collagène) non transparente
- Cette couche blanche donne le support externe au globe aidant à en maintenir la FORME. La sclérotique reçoit les attaches musculaires et permet le passage de vaisseaux sanguins et de nerfs dont le nerf optique par différentes ouvertures dans sa paroi.
Les couches de l’uvée
- Tunique médiane vasculaire du globe oculaire
- Uvée antérieure = iris et corps ciliaire
- Uvée postérieure = choroïde
Fonctions de l’uvée
- Apporter les éléments nutritifs aux tissus oculaires non vascularisés et à la rétine
- Éliminer les déchets métaboliques
L’uvée antérieure: L’iris
- Portion visible de l’uvée, représente la COULEUR de l’oeil
- Percé au centre pour former la pupille = FORME variable selon les espèces
- Deux types de muscles
–> M. sphincter = innervé par le parasympathique = contraction de l’iris = MIOSE
–> M. dilatateur = innervé par le sympathique = dilatation de l’iris = MYDRIASE
–> Contrôler la quantité de lumière pénétrant le globe oculaire
L’uvée antérieure = Le corps ciliaire
- Produit l’humeur aqueuse = liquide clair qui occupe la chambre antérieure, soit l’espace entre la cornée et l’iris, et la chambre postérieure, soit l’espace entre l’iris, le cristallin et le corps ciliaire
- L’humeur aqueuse nourrit la cornée et le cristallin
- L’humeur aqueuse est formée par deux mécanismes principaux
–> DIFFUSION par ULTRAFILTRATION PASSIVE
–> TRANSPORT SÉLECTIF ACTIF grâce à l’enzyme ANHYDRASE CARBONIQUE
L’uvée postérieure = La choroïde
- Située entre la sclérotique et la rétine
Fonction de la choroïde
- Nourrir les couches profondes de la rétine à travers son réseau capillaire, la CHORIOCAPILLAIRE
Le fond de l’oeil
- Chez le CHIEN
–> Papille myélinisée et blanche
–> Vaisseaux rétiniens au CENTRE de la papille - Chez le CHAT
–> Papille non myélinisée et grise
–> Vaisseaux rétiniens en PÉRIPHÉRIE de la papille
La rétine
- Formée par la NEURORÉTINE (transparente) et l’ÉPITHÉLIUM PIGMENTAIRE (en partie pigmenté = avec ou sans mélanine)
- Tunique interne ou nerveuse du globe oculaire
- La rétine tapisse le fond de l’oeil, adjacente à la choroïde
- Elle est attachée postérieurement au corps ciliaire et autour du nerf optique, occupant toute la partie postérieure du globe
- Elle est essentiellement INCAPABLE de se régénérer
- Sa stimulation efficace par la lumière requiert la transparence des structures oculaires que celle-ci doit traverser telles: cornée, humeur aqueuse, cristallin et corps vitré
Zone non tapétale
- Partie noire du fond de l’oeil caractérisée par un épithélium pigmentaire de la rétine chargé de pigments de mélanine ou dépourvu de pigment
Zone tapétale
- Le tapetum ou tapis contient GUANINE, GUANIDINE, HYPOXANTINE, CISTÉINE, ZINC, RIBOFLAVINE qui donnent la couleur jaune, verte, orange au tapis
- Situé en dessous de l’épithélium pigmentaire, permettrait d’accroître la vision des animaux en lumière de faible intensité, car le photons sont réfléchis plusieurs fois pour aller stimuler les photorécepteurs (cônes et bâtonnets)
La neurorétine
- Dix couches peuvent être identifiées histologiquement
- Les couches plus EXTERNES intègrent l’information visuelle en transformant l’information en message « électrique » qui est acheminé au cerveau
- La couche plus INTERNE représente les axones qui se dirigent vers le centre du globe où elles se rejoignent pour former le nerf optique
–> Couche des fibres optiques
–> Couche des cellules ganglionnaires
–> Couche plexiforme interne
–> Couche nucléaire interne
–> Couche plexiforme externe
–> Couche nucléaire externe
–> Segments internes des photorécepteurs
–> Segments externes des photorécepteurs
–> Épithélium pigmentaire
Rétine: Épithélium pigmentaire
- Couche unicellulaire apposée à la choroïde
- Contient des pigments (mélanine et lipofuscine) dans sa portion proche de la choroïde sans tapetum. Dans sa portion prroche du tapis, l’épithélium pigmentaire ne contient PAS de mélanine, il est transparent et la couleur du tapis sous-jacent est visible
Fonctions de l’épithélium pigmentaire
- Phagocytose des segments externes des photorécepteurs
- Peut réagir aux insultes par hyperpigmentation ou hypopigmentation
- Lors de décollement de la rétine, la séparation se produit entre l’épithélium pigmentaire d’une part et la neurorétine de l’autre.
Le cristallin
- Lentille biconvexe, transparente, suspendue dans la portion antérieure du globe oculaire entre l’iris et le corps vitré
- Les ligaments = zonule de Zinn ou fibres zonulaires, retenant l’équateur du cristallin en position normale sont originaires du corps ciliaire
L’accomodation de l’oeil
- La mise au point de l’oeil est automatique
- En vision ÉLOIGNÉE, le muscle ciliaire est RELÂCHÉ et les fibres zonulaires de Zinn ÉTIRENT le cristallin qui s’APLATIT
–> Mydriase - En vision RAPPROCHÉE, le muscle ciliaire se CONTRACTE provoquant le RELÂCHEMENT des fibres zonulaires de Zinn qui permet au cristallin de se BOMBER
–> Miose
Les couches du cristallin
- Capsule antérieure
- Épithélium
- Cortex antérieur
- Noyau
- Cortex postérieur
- Capsule postérieure
Le cristallin: Lignes de suture
- Les lignes de suture sont des lignes de jonction entre le fibres corticales du cristallin qui sont situées aux pôles antérieur et postérieur
- Lignes de suture on la forme d’un Y à l’endroit à l’avant et celle d’un Y à l’envers à l’arrière
Le corps vitré (humeur vitrée)
- Fluide gélatineux transparent qui occupe tout le segment postérieur du globe oculairee, soit l’espace entre le cristallin, le corps ciliaire et la rétine
- Il maintient en place la neurorétine en poussant la neurorétine contre la sclère
- Composé essentiellement d’eau, le corps vitré comprend un réseau de fibrilles de mucopolysaccharidese et glycosaminoglycanes
- Participe à de nombreux échangees aqueux et ioniques avec les structures avoisinantes
L’humeur aqueuse
- Produite par le corps ciliaire, s’écoule dans la chambre postérieur, passe par la pupille dans la chambre antérieure et s’écoule par l’angle iridocornéen
- D’autres mécanismes de sortie de l’humeur aqueuse existent = uvéosclérale, absorption par les vaisseaux iridiens
- Tant que la quantité d’humeur aqueuse produite est égale à la quantité éliminée, la pression intraoculaire demeure STABLE
- En présence d’un défaut d’écoulement de l’humeur aqueuse, la PRESSION INTRAOCULAIRE VA AUGMENTER
L’angle iridocornéen
- Angle anatomique formé entre la base de l’iris et la cornée
Examen oculaire: Pourquoi faire une anamnèse?
- Pour obtenir les informations et orienter le diagnostic
- Connaître les inquiétudes du propriétaire
Comment procéder à l’anamnèse?
A: Appaarence
D: Douleur
V: Vision
E: Écouolement (et examen général)
T: Temps, Trauma, Tumeur, Traitement
- Évaluation de la vision
- Examen oculaire
- Examen physique complet
Ce qu’on évalue
- Réflexes pupillaires
- Dazzle (éblouissement)
–> L’animal ne voit pas nécessairement, seulement que la rétine perçoit la lumière - Réponse à la menace
- Symétrie pupillaire
Techniques diagnostiques: Prélèvement conjonctival pour culture
- Sans anesthésie locale
Techniques diagnostiques: Grattage conjonctival et cornéen en vue d’une cytologie
- Avec anesthésie topique = proparacaïne, lidocaïne
- Cytobrush ou lame de bistouri émoussée
Techniques diagnostiques: Test de Schirmer
- Mesure de la production de larmes (portion aqueuse)
- Doit être fait avant l’instillation de toute solution liquide
- Valeur normal > 15 mm/min
Techniques diagnostiques: Test à la fluorescéine
Indications:
1. Vérifier l’intégrité de l’épithélium cornéen
2. Vérifier le système nasolacrymal
3. Vérifier le temps de rupture du film lacrymal
Test à la fluorescéine: 1. Vérifier l’intégrité de l’épithélium cornéen
- La fluorescéine va fixer le stroma de la cornée, permettant de mettre en évidence des ulcères cornéens. Rincer la cornée de la fluorescéine avec de la saline avant de regarder avec la lumière bleu de l’ophtalmoscope direct.
Test à la fluorescéine: 2. Vérifier la perméabilité du système nasolacrymal
- TEST DE JONES: Le passage de la fluorescéine, par les points lacrymaux et les voies lacrymales, est évalué par la présence de fluorescéine au coin des narines. Cependant, elle peut arriver dans la bouche et être déglutie par l’animal. 2. Sur l’image, le test est négatif pour l’oeil droit au bout de 3 mins. Il existe donc une obstruction des voies lacrymales droites.
- Étapes:
–> Introduction d’une canule à partir du point lacrymal inférieur
–> De la saline ou une solution oculaire est envoyée délicatement dans le canal. Une résistance est possible. Une obstruction/sténose est présente si la solution ne passe pas.
–> Si après une courte résistance initiale, le fluide passe, le canal était simplement bouché. Le sondage est dans ce cas curatif.
Test à la fluorescéine: Vérifier le temps de rupture du film lacrymal
- Devrait être au moins 20 secondes
- Le BREAK UP TIME TEST (BUTT) évalue la qualité du film lacrymal, notamment la couche lipidique
–> On applique une goutte de fluorescéeine, les paupières sont fermées puis ouvertes. Les paupières sont alors maintenues ouvertes et on observe l’étalement complet de la fluorescéine sur la surface cornéenne.
–> La couche doit rester UNIFORME pendant au moins 20 SECONDES. À défaut cela peut révéler une déficience de la composante lipidique du film produite par les glandes de Meibomius.
–> Les BRACHYCÉPHALES ont un temps de 10 SECONDES. Cela veut dire que le film lacrymal ne reste pas en place le temps suffisamment pour protéger la cornée entre deux clignements des paupières. Cela prédispose a des kératites malgré la production des larmes soit normale.
Techniques de diagnostic: Anesthésie locale
- Indications: évaluation de la pression intraoculaire (PIO)
–> Cytologie
–> Diminuer la douleur et faciliter l’examen oculaire
–> Sondage lacrymal
–> Injection sous-conjonctivale - Tonométrie par aplanation ou rebond électrique
–> Mesure de la PIO à effectuer avant la dilatation pupillaire - Valeur normale PIO 10-20 mm Hg
- Les BRACHYCÉPHALES ont souvent PIO 20-22 mm Hg
Techniques de diagnostic: Sondage et irrigation du point lacrymal inférieur et des conduits nasolacrymaux
- Avec anesthésie topique au préalable
Techniques de diagnostic: Gonioscopie
- Lentille de Koeppe
Techniques de diagnostic: Effet Tyndall
- EFFET TYNDALL
- Apparence = phares dans la nuit
- Les protéines inflammatoires retrouvées dans la chambre antérieure vont retenir la lumière
- Il y a donc un faisceau lumineux visible entre la cornée et la capsule antérieure du cristallin
- Pas de protéines inflammatoires = TYNDALL NÉGATIF
- Les lignes lumineuses se posent sur la cornée, la capsule antérieure et postérieure du cristallin
- Examen avec la LAMPE À FENTE
Techniques de diagnostic: Les 3 images de Purkinje
- Différence entre cataracte = fibres cristalliniennes dégénérées VS sclérose nucléaire = fibres du noyau dense
- En utilisant un transilluminateur de Finoff = 3 points focaux sont visibles dans l’oeil
–> CORNÉE
–> CAPSULE ANTÉRIEURE DU CRISTALLIN
–> CAPSULE POSTÉRIEURE DU CRISTALLIN - Si le point lumineux est visible sur la capsule postérieure du cristallin, il s’agit d’une SCLÉROSE. La sclérose n’empêche pas la lumière de la traverser, au contraire de la cataracte. En présence d’une CATARACTE, le 3e point ne sera PAS VISIBLE.
–> Sclérose = 3 points visibles
–> Cataracte = Point de la cornée et capsule antérieure visible, mais PAS celui de la capsule postérieure - Si on tourne la lumière dans le sens circulaire, le point POSTÉRIEURE tourne dans le sens INVERSE des deux premiers points, car la capsule postérieure est convexe.
Techniques de diagnostic: Dilatation pupillaire
- Tropicamide courte durée =4-5h
- Utiliser un mydriatique pour un examen complet
–> Examen du cristallin
–> Examen du fond d’oeil
–> NON si glaucome ou PIO augmentée
–> NON si trouble de vision pour examiner le reflexe pupillaire
Techniques de diagnostic: Ophtalmoscopie indirecte à distance
- Localisation d’opacités dans la cornée, chambre antérieure et cristallin avec une lumière focale direct à 30-40 cm de l’animal
Techniques de diagnostic: Ophtalmoscopie directe rapprochée
- Distance de 10 cm de l’animal
- Précaution pour l’examen rapproché = muselière si nécessaire
- Examen oculaire du segment antérieur et postérieur
- Équipement
–> Ophtalmoscope direct
–> Panoptic
Techniques de diagnostic: Ophtalmoscopie indirecte avec le transilluminateur de Finoff (ou casque) et loupe 30D
- Examen du fond de l’oeil
La rétine
- CHIEN
–> Papille myélinisée et blanche
–> Vaisseaux rétiniens au centre de la papille - CHAT
–> Papille non myélinisée et grise
–> Vaisseaux rétiniens en périphérie de la papille
Évaluation de la fonction rétinienne
- Électrorétinographie
- Chromatographie
Techniques diagnostic: Imagerie médicale
- OCT = Optical coherence tomography
- Histologie
- Échographie (50 Hz)
- Résonance magnétique
Techniques thérapeutiques
- Injection sous-conjonctivale
Protection et aide au traitement
- Collier élisabéthain
- Lavage sous-palpébral pour faciliter le traitement topique chez le cheval
Exophtalmie
- Protrusion anomale du globe oculaire, déplacé en avant par quelque chose qui se développe dans la cavité orbitairee
- DDx
–> Buphtalmie = augmentation du volume de l’oeil (glaucome) - Test d’évaluation de la SYMÉTRIE DES GLOBES = Examen effectué en regardant par le dessus de la tête = l’apex cornéen de l’oeil en exophtalmie dépasse l’apex de l’oeil controlatéral
- Test de RÉTROPULSION DES GLOBES = Rétropulsion du globe oculaire difficile et limitée. Test effectué en plaçant la paume des mains ou les doigts sur les globes oculaires simultanément et en effectuant une pression
–> Le globe normale ne résiste pas à la pression et se déplace en arrière dans la cavité rétrobulbaire
–> Le globe avec exophtalmie ne recule PAS - Étiologie
–> Conformationnelle chez les BRACHYCÉPHALES
–> Reliée à différentes possibilités conduisant à un effet de masse rétrobulbairee ou périoculaire = hémorragie, abcès, néoplasie rétrobulbaire ou inflammation périoculaire - Traitement = selon la cause
–> Médical = antibiothérapie et anti-inflammatoires systémiques
–> Chirurgical
Hémorragie rétrobulbaire
- Étiologie
–> Traumatisme crânien - Caractéristiques
–> Exophtalmie AIGUE
–> Hémorragie sous-conjonctivale
–> Hémorragie intraoculaire (hyphème)
Abcès rétrobulbaire
- Incidence = surtout chez les petits animaux
- Étiologie
–> Infection et inflammation des tissus mous de l’orbite
–> CÉ (végétaux, métalliques)
–> Traumatisme
–> Abcès de la glande zygomatique ou d’une racine dentaire - Symptômes généraux
–> Anorexie
–> Dépression
–> Fièvre
–> Leucocytose neutrophilique
–> Douleur à l’ouverture de la gueule - Examen oculaire
–< Protrusion de l’oeil soudaine AIGUE
–> Chémose marquée (gonflement de la conjonctive)
–> Cornée endommagée
–> Douleur
–> Gencive derrière la dernière molaire souvent enflée et rouge - Examen complémentaire
–> Échographie pour visualiser l’abcès
–> CT scan - Traitement
–> Antibiothérapie systémique
–> Drainage de l’abcès sous anesthésie générale
Tumeurs orbitaires
- Incidence = Surtout grands animaux
- Étiologie
–> Bovins = lymphosarcome
–> Équins = carcinome, hémangiosarcome, adénocarcinome
–> Félins = lymphosarcome
–> Canins = gliome du n. optique, hémangiosarcome, mélanosarcome - Symptômes
–> Protrusion graduelle et progressive de l’oeil (sans douleur)
–> Défaut de fermeture des paupières
–> Examen du globe oculaire = normal
–> Kératite d’exposition présence dans les cas avancés - Diagnostic = Imagerie du crâne, CT scan
- Traitement = chirurgical
Cellulite orbitaire
- Inflammation généralisée de la cavité orbitaire avec extension aux tissus périoculaires
- Provoquée par un traumatisme local (ex: piqûre d’insecte ou une morsure d’animal, des blessures pénétrantes de la paupière) ou par l’extension continguë d’une infection provenant de la face ou des dents et propagée par voie hématogène
- Traitement
–> Antibiothérapie systémique et topique
–> Anti-inflammatoire non stéroïdien systémique
Proptose traumatique du globe oculaire
- Étiologie
–> Traumatisme crânien = accident de voiture, morsure
–> Commun chez les BRACHYCÉPHALES - Examen oculaire
–> Globe oculaire est sorti de l’orbite
–> Pupille en miose ou mydriase
–>. Lacération de la cornée et/ou de la sclérotique, hyphème (hémorragie intraoculaire), hémorragie sous-conjonctivale, déchirure des muscles extraoculaires - Traitement
–> Garder la cornée humidifiée (durant le transport de l’animal)
–> Évaluer la condition générale de l’animal
–> Replacer l’oeil chirurgicalement, sauf si lacération massive de la cornée ou de la sclère = énucléation
–> Canthotomie latérale pour facilité le déplacement du globe
–> MEILLEUR PRONOSTIC SI MIOSE
Enophtalmie
- Renfoncement anormal de l’oeil dans l’orbite
- Étiologie
–> Conformation faciale chez certaines races
–> Perte de tissu orbital, atrophie musculaire ou fente de la graisse = maigreur, déshydratation, myosite éosinophilique des muscles masticateurs, fracture de l’orbite, sénile, etc.)
–> Douleur oculaire (ulcère cornéen) ou généralisée
–> Syndrome d’Horner - DDx
–> L’oeil anormalement petit = microphtalmie = congénital, oeil visuel ou non, structure oculaire normale
–> Phtisis bulbi = acquis, après uvéite, altération de l’aspect de l’oeil - Traitement
–> Traiter l’entropion secondaire au besoin
–> Énucléation si inconfort
Les paupières
- BLÉPHAROSPASME ET ÉPIPHORA parfois sont les seuls signes d’une pathologie des paupières
–> Blépharospasme = spasme des muscles orbiculaires de l’œil provoquant un clignement involontaire et une fermeture de l’œil.
–> Épiphora = écoulement anormal et excessif des larmes. - L’examen nécessite une source intense de lumière focale et des loupes grossissantes
- D’autres moyens diagnostiques utiles pour les problèmes palpébraux sont les cultures bactériennes et fongiques, les biopsies et les grattages
Les anomalies palpébrales congénitales: Lagophtalmie
LAGOPHTALMIE
1. BRACHYCÉPHALES
2. Fente palpébrale anormalement large et ouverte
3. Conséquences
–> Les paupières sont incapables de répartir normalement les larmes sur la surface de la cornée
–> Kératite chronique d’exposition
Les anomalies palpébrales congénitales: Macroblépharon
- Fente palpébrale longue et large
- Entropion combiné à un ectropion de la paupière inférieure
- Les paupièrees formes un losange (oeil en diamant), et l’oeil ne se trouve pas réellement en face de l’ouverture des paupières
- Champs de vision limité et conjonctivite d’exposition
Les anomalies palpébrales acquises: Entropion
- Inversion d’une partie ou de tout le bord libre de la paupière
- Peut affecter une ou les quatres paupières
- Peut être intermittent, mineur ou très marqué
- Héréditaire chez le chien: Rottweiler, Chow-chow, Shar-pei, Bulldog, etc.
- Peut être présent à la naissance ou se développer dans les premiers mois
- Observé chez le chat, mouton et cheval
- Signes cliniques
–> Le bord libre de la paupière n’est plus visible
–> Écoulement oculaire séreux abondant
–> Blépharospasme
–> Oedème ou ulcère cornéen
L’ulcère cornéen secondaire à l’entropion chez le Shar-Pei
- Se présente avec du tissu de granulation en essayant de guérir
- Chez le Shar-Pei « taccage palpébrale » avec des points simples, en attente de la chirurgie d’entropion > 6 mois
Entropion spastique
- Entropion SECONDAIRE à un blépharospasme acquis à la suite d’un ulcère cornéen primaire
- Diagnostic entropion primaire vs secondaire = test avec l’anesthésie locale
–> Si l’entropion PERSISTE = PRIMAIRE
–> Si l’entropion DISPARAÎT = SECONDAIRE - Traitement
–> Entropion primaire = chirurgie (avec retrait des plis faciaux)
Les anomalies palpébrales acquises: Ectropion
- Éversion de la paupière inférieure
- Se limite à l’espèce canine sauf pour les cas d’ectropion cicatriciel
- Moins dommageable pour l’oeil que l’entropion, seuls les cas sévères devraient être corrigés chirurgicalement
- Symptômes
–> Rougeur de la conjonctive pour l’exposition avec accumulation d’un exsudat muco-purulent
Ptose
- Abaissement anormal de la paupière SUPÉRIEURE
- En général relié au SYNDROME DE HORNER
- Causé par l’absence d’innervation sympathique des muscles de Müller (avec le releveur de la paupière supérieure)
- Symptômes:
–> Miose,
–> Ptose paupière supérieure
–> Hyperémie conjonctivale
–> Procidence de la membrane nictitante
Anomalies de position des cils: Distichiasis
- Cils ANORMALEMENT implantés dans les glandes de Meïbomius
- Parallèles à la cornée ou dirigés vers la cornée
- Symptômes (variables)
–> Asymptomatique et non pathologique
–> Érosions cornéennes
–> Irritation chronique de la cornée avec pigmentation
–> Larmoiement - Traitement
–> L’électrolyse
–> Repousse possible
Anomalies de position des cils: Cil ectopique
- Protrusion d’un cil provenant d’une glande de Meïbomius et sortant au travers de la conjonctive palpébrale
- Paupière supérieure affectée
- Espèce canine affectée
- Diagnostic = Examen minutieux de la conjonctive palpébrale apparence de petits points noirs
- Association = ULCÈRE superficiel dans péri limbique dorsale ou ventrale
Anomalies de position des cils: Trichiasis
- Cils ayant une origine NORMALE, mais dirigés vers l’oeil
–> Cils NORMALEMENT implantés, mais ANORMALEMENT orientés - Espèce canine affectée
- Symptômes
–> Larmoiement
–> Pigmentation cornéenne
–> Inconfort - Traitement = chirurgical
Triachisis de la caroncule médiale
- Poils de 10-15 mm
- Les races prédisposées = Lhassa apso, Pékinois, Shi tzu (brachycéphales), Caniche
- Symptômes
–> Larmoiement
–> Irritation chronique de la cornée
–> Ulcères
Maladies inflammatoires: Blépharite
- Inflammation diffuse des paupières
- Étiologie = Bactéries souvent impliquée Staphylococcus coagulase positive
- Signes cliniques
–> Paupières épaissies, érythémateuses et +/- douloureuses
–> Nombreux petits abcès au bord des paupières faisant protrusion
–> Meïbomite
–> Peau ulcérée et prurit
–> Conjonctivite et kératite variable
Maladies inflammatoires: Chalazion
- Inflammation locale
- Obstruction d’une glande de Meïbomius par une tumeur bénigne avec réaction inflammatoire granulomateuse aux lipides accumulés = hypersensibilité retardée
- Diagnostic = Nodule visible en face interne et externe de la paupière
–> Adénome glande Meïbomius = nodule visible seulement en face externe de la paupière
Tumeurs palpébrales bénignes: Chien
- Espèce canine
–> Le plus souvent est l’ADÉNOME DE LA GLANDE DE MEÏBOMIUS, PAPILLOMES ET MÉLANOMES BÉNIGNES - Traitement = chirurgical
–> Exérèse chirurgicale (croissance rapide)
–> Toute tumeur doit être soumise pour analyse histopathologique
Tumeurs palpébrales: Chat
- Espèce féline
–> CARCINOME SPINOCELLULAIRE (malin) = fréquent chez le chat blanc
–> FIBROSARCOME ET MASTOCYTOME = rare - Traitement = dépend de la grosseur
–> Chirurgie
–> Radiation
–> Chimiothérapie
–> Cryochirurgie, etc.
Tumeurs palpébrales: Cheval
- Espèce équine
–> Les plus communes CARCINOME SPINOCELLULAIRE (conjonctive) et le SARCOÏDE (derme) - Traitement
–> Exérèse chirurgicale et tx adjuvant (SCC)
–> Billes intra-tumorales cisplatine, injection intra-tumorale de cisplatine ou BCG Bacillus Calmette-Guérin (sarcoïde)
Tumeurs palpébrales: Vache
- Espèce bovine
–> CARCINOME SPINOCELLULAIRE
–> Les pertes économiques sont importantes - Traitement
–> Chirurgie
–> Hyperthermie
–> Injections intra-tumorales de BCG
–> Cryochirurgie
Conjonctivite
- Inflammation de la conjonctive
- PRIMAIRE = spécifique à la conjonctive (ex: allergies)
- SECONDAIRE = inflammation par diffusion (ex: kératite, entropion)
- Étiologie
–> Mécanique = prolapse glande nictitante
–> Irritants externes
–> Allergies
–> Absence de larmes (kératoconjonctivite sèche)
–> CÉ
–> Virus
–> Bactéries
–> Parasites
–> Mycoplasmes
–> Chlamydias
–> Champignons - Signes cliniques
–> Écoulement oculaire = séreux, mucoïde, purulent
–> Hyperhémie de la conjonctive = accumulation de sang
–> Chémose = gonflement de la conjonctive
–> Prurit
–> Follicules lymphoïdes hyperplasiés
–> Blépharite ou kératite (secondaire au frottement) - Dans la conjonctive primaire, les autres structure oculaires sont normales
- Un examen détaillé de l’oeil est fondamental pour poser le diagnostic
Conjonctivite: Test à la phényléphrine
- Test à la phényléphrine = sympathomimétique
–> 1 gtt dans les 2 yeux + 10 mins - Permet de faire la différence entre HYPERÉMIE CONJONCTIVALE PROFONDE
–> ex: uvéite, glaucome
–> Les vaisseaux de la conjonctive disparaissent et restent les vaisseaux de l’épisclère (gros et tortueux)
VS HYPERÉMIE CONJONCTIVALE SUPERFICIELLE
–> ex: kératite
–> la conjonctive est cadavérique
Conjonctivite canine
- Fréquente, mineure et transitoire et souvent d’étiologie indéterminée
- Cause plus commune = irritants externes, légère infection
- Causes spécifiques
–> Diminution de production de larmes (kératoconjonctivite sèche)
–> Conjonctivite folliculaire du jeune chien
–> Entropion, distichiasis
–> Prolapse de la glande nictitante, éversion du cartilage
–> Maladie du Carré
–> Atopie
–> Bactéries (Staphylococcus) - Traitement = Il faut identifier la cause
–> Examen oculaire attentif
–> Si aucune cause secondaire = antibiotiques topiques
–> Réévaluer le cas après le traitement
Prolapse et hypertrophie de la glande nictitante
- Espèce
–> Chien (Cocker, Bulldog, Shi tzu, St-bernard)
–> Chat
–> Lapin - Étiologie = Probablement causée par une ANOMALIE des attaches fibreuses de la glande
- Signes cliniques
–> Petite masse rouge faisant protrusion par-dessus la bordure de la nictitante (glande souvent congestionnée, enflammée et hypertrophiée)
–> Peut être unilatéral 60% ou bilatéral 40% - Traitement
–> Chirurgical = replacer la glande (technique de Morgagni ou fixation au muscle droit ventral) pour maintenir sa fonction
Éversion du cartilage de la membrane nictitante
- Espèce = canine, prédisposition héréditaire chez plusieurs races
- Signes cliniques
–> Le cartilage de la membrane est plié vers l’extérieur. Peut être accompagné de conjonctivite et de kératite - Traitement = chirurgical (résection du cartilage plié)
Conjonctivite féline
- Causes = Agents causant des INFECTIONS RESPIRATOIRES
- Causes infectieuses
–> Herpès virus 1
–> Mycoplasmes
–> Chlamydophila felis
–> Calicivirus - Signes cliniques
–> Pas spécifique à un agent étiologique, sauf le virus herpès qui cause des lésions cornéennes
–> Unilatéral ou bilatéral - Variations selon l’âge
–> Chaton = sévère avec complications possibles
–> Jeune chat = conjonctivite aiguë
–> Chat adulte = conjonctivite chronique - Diagnostic étiologique
–> Culture
–> Cytologie
–> Tests d’identification (PCR) sur des prélèvements (grattages conjonctivaux)
–> La coloration de GIEMSA pour identifier MYCOPLASME ET CHLAMYDOPHILA sur des prélèvements - Traitement
–> Administration topique d’antibiotique topique = tétracyclines (ou de chloramphénicol) TID ou QID pour 10-12 jrs
–> Les corticostéroïdes topiques sont CONTRE-INDIQUÉS
Conjonctivite équine
- Étiologie
–> Parasites = ONCHOCERCA, HABRONEMA, THELAZIA, MOUCHES
–> Virus = ceux causant des infections respiratoires
–> Allergiese et irritants (poussières) - Souvent secondaire à
–> Kératite ulcérative et non ulcérative
–> Uvéite antérieure équine
Kérato-conjonctivite infectieuse bovine «Pink eye»
- Morbidité élevée, mais basse mortalité
- Peut causer de fortes pertes économiques
- Étiologie
–> Multifactorielle, mais l’agent étiologique est la bactérie MORAXELLA BOVIS
–> Facteurs associés = le jeune âge, les conditions hygiéniques, les mouches (vecteur), le stress, les rayons UV, l’hypo-pigmentation périoculaire, l’entassement et le climat (printemps et été)
–> Autres causes = fièvre catarrhale maligne bovine (herpes virus), rhinotrachéite infectieuse bovine - Signes cliniques
–> L’HYPERÉMIE CONJONCTIVALE, la lacrymation excessive, la photophobie et le blépharospasme
–> LA CORNÉE EST SOUVENT AFFECTÉE = oedème, infiltration des cellules inflammatoires, ulcération, perforation cornéenne et uvéite
Kérato-conjonctivite ovine et caprine
- Associée souvent à CHLAMYDOPHILA PECORUM ou aux MYCOPLASMES
- Symptômes = similaires à ceux décrits chez les bovins (i.e….)
–> L’HYPERÉMIE CONJONCTIVALE, la lacrymation excessive, la photophobie et le blépharospasme
–> LA CORNÉE EST SOUVENT AFFECTÉE = oedème, infiltration des cellules inflammatoires, ulcération, perforation cornéenne et uvéite
Tumeurs
- Incidence = bovins, équins, canins et félins
- Types
–> CARCINOME SPINOCELLULAIRE = le plus fréquent, affecte surtout les bovins (Hereford), les équins et parfois les félins
–> Autres tumeurs plus fréquents chez le chien = lymphosarcome, hémangiome, angiosarcome, papillome, histiocytome, fibrosarcome, mélanome
Tumeurs: Dermoïde
- Choristome, congénitale nodule de tissu cutané en position aberrante. Peut impliquer la conjonctive, le limbe, la cornée, les paupières
- Espèces = Chien, bovin
- Traitement
–> Excision chirurgicale et autres modalités (hyperthermie, cryochirurgie, radiothérapie)
Altérations pathologiques de la cornée: VASCULARISATION
- La présence de vaisseaux sanguins dans le tissu cornéen est ANORMAL
- Signification = l’inflammation est active
- Les vaisseaux superficiels sont reliés aux maladies de la portion antérieure et superficielle de la cornée
- Les vaisseaux profonds accompagnent les maladies cornéennes sévères ainsi que les irido-cyclites et le glaucome
Altérations pathologiques de la cornée: PIGMENTATION
- Principalement chez le chien
- La migration de mélanine dans lla cornée est causée par une maladie superficielle chronique associée à de l’irritation et à une réaction inflammatoire
- Migration de mélanocytes à partir de la conjonctive et/ou du limbe
- La portion affectée apparaitra brunâtre ou noire
- Le pigment peut être limité aux cellules épithéliales, si la cause de l’irritation est éliminée le pigment disparaitra par renouvellement de cellules épithéliales normales
–> La cyclosporine topique réduit la pigmentation - La mélanine peut être située dans le stroma superficiel et donc plus permanente (kératectomie superficielle nécessaire pour la retirer)
Altérations pathologiques de la cornée: Oedème
- Accumulation excessive d’eau dans la cornée
- La cornée devient plus épaisse et opaque, dans les cas extrêmes, elle devient bleutée à blanchâtre avec la formation de bulles sous-épithéliales (kératopathie bulleuse)
- Les lésions de l’épithélium cornéen sont accompagnées d’un oedème focal
- Les anomalies de l’endothélium donnent l’oedème diffus en raison du dysfonctionnement de la pompe Na + K+ de l’endothélium
Altérations pathologiques de la cornée: INFILTRATION DE CELLULES INFLAMMATOIRES
- KÉRATITE est le terme utilisé pour décrire cette anomalie qui se produit dans la majorité des cas de maladies cornéennes
- Les cellules inflammatoires migrent entre les faisceaux de collagène à partir des capillaires du limbe et donnent une apparence brouillée
- Il peut avoir un certain degré de néovascularisation
- Le type cellulaire dépend de la cause de l’infiltration