fin de session Flashcards
def stress
désigne toute condition de tension, quelles que soient ses manifestations ou ses origines
certains auteurs emploient indifféremment le stress en tant qu’effet (état ou réponse de stress) ou en tant que cause
* une troisième façon de poser le problème est de voir dans le stress ni un stimulus (cause) ni une réponse (état), mais bien une transaction ou une relation entre la personne et le milieu, qui surcharge les ressources de cette personne
état de stress et activation ou excitation
selon Duffy, le niveau d’activation physiologique, ou d’excitation selon Epstein est une mesure objective de ce que l’on appelle communément l’état de stress imposé par une situation
il y a stress lorsque l’activation est plus élevée (mauvais stress ou détresse) que le niveau optimal. En augementant encore, on parle alors d’anxiété (état caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension, dus à l’anticipation d’une menace, réelle ou imaginaire) puis d’angoisse ( plus fort, plus abstrait et plus somatique que l’anxiété)
état de stress**
Selye: le stress est la réponse non spécifique du corps à une demande quelconque (état de stress)
Roles des différentes glandes sous l’effet du stress
- L’hypothalamus: rassemble l’info en provenance du système nerveux central (SNC) et contrôle le fonctionnement du système autonome et du système endocrinien, le tout au service des centres supérieurs du cerveau. Est stimulée par le cerveau et stimule d’abord à son tour le système nerveux autonome 1er parasympathique puis 2è sympathique. Par la suite, hypothalamus stimule les médullo-surrénales
- Médullo-surrénales: sont stimulées pas le SNA et produisent des catécholamines (épinéphrine ou adrénaline et norépinéphrine ou noradrénaline)
- Hypophyse antérieur, stimulées par l’hypothalamus via les corticotrophines et secrète alors l’ACTH (l’hormone adréno-corticotropine-hypophysaire)
- Cortico-surrénales, stimulées pas l’hypophyse antérieur via l’action de l’ACTH et produisent des corticostéroïdes
syndrome général d’adaptation (SGA)
Dilatation et hyperactivité des corticosurrénales, contraction des structures lymphatiques du système immunitaire (rate, thymus, ganglions lymphatique) ulcères saignants de l’estomac et du haut intestion
les trois phases du Syndrome général d’adaptation (ARE)
- Alarme: choc, système nerveux autonome inhibe directement les viscères. chute de température et pression, muscles deviennent mous
contre choc, la résistance au stress augmente via le système nerveux autonome - Résistance: des défenses plus spécifiques sont ensuite préparées par l’hypotalamus qui stimule les médullo-surrénales (épinéphrine et norépinéphrine; augmentation respiration, augmentation rythme cardiaque, irrigation différentielle, augmentation énergie musculaire, dilatation pupilles, transpiration, hérissement système pileux, ralentissement digestion, poumons se dilatent) ensuite, l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule via l’ACTH les corso-surrénales qui aident à traiter les blessures par diffusion d’acide aminé aident aussi à traiter les effets secondaires par diminution de la douleur
- Épuisement: si on n’a pas réussi à attaquer ou fuir et si le stress persiste, l’hypothalamus, l’hypophyse et les surrénales activées de nouveau, symptomes réapparaissent, résistance déclinera graduellement. si un deuxième stress aigu s’ajoute au premier, la résistance sera moindre et l’épuisement sera plus rapide. Déclin de la résistance peut etre du aux corticostéroides qui deviennent eux-memes stressants quand l’organisme est suffisamment faible
Agents stresseurs
- Les changements majeurs dans la vie
échelle d’évaluation de l’adaptation sociale de Miller et Rahe avec des scores de stress
si on a plus de 200 on est deux fois plus à risque de souffrir d’une maladie physique ou mentale
agents stresseur peuvent etre positif (mariage) ou négatif (décès)
Critique: n’est que statistique et ne peut prédire les maladies pour un individu donné - Les tracas de la vie quotidienne : les petits tracas de la vie quotidienne seraient plus dommagable pour la santé que les changement majeur. Lazarus invoque le manque de controle sur ces petits événements comme étant générateur de stress. En effet, l’effet négatif des agents stresser est plus marqué lorsque l’individu ne peut ni controler le stresser, ni prévoir son apparition
Modèle transactionnel du stress
un agent stresseur est un évènement susceptible de provoquer des changements et des états de stress, sans qu’il en soit nécessairement ainsi à chaque occasion; il est activé par la réaction de l’individu à son égard. Ce n’est généralement pas l’évènement lui meme qui déclanche un état de stress chez l’individu, c’est la façon de celui-ci le perçoit en fonction de ses expériences passées analogues et de sa capacité présente à trouver une solution ou stratégie de coping. Le stress est donc vu ici en tant que transaction entre la personne et le milieu
mesurer le stress: les mesure physiologiques
polygraphe pour mesurer le rythme cardiaque, rythme respiratoire, tension artérielle, réponse galvanique de la peau
sang, urine ou salive pour mesurer le changement de catécholamines (adrénaline et noradrélanie) et production de cortisol
mesurer le stress: les mesures auto-rapportées
événements de vie: l’échelle d’évaluation de réajustement social ou l’échelle d’évaluation de l’adaptation sociale
tracas quotidien: l’échelle des tracas
stress perçu: l’échelle de perception de stress
Est-ce que le stress provoque des maladies?
- Hypertension plus répandue xhez ceux ayant un emploi suscitant un stress élevé
- Plus le rythme de vie est stressant plus le nombre de symptomes physique rapportés est élevé
- Plus de maladie cardiovasculaire dans les professions qui sont sources de stress
- Les personnes séparées et divorcées ont plus de problèmes médicaux que les autres
stress aigu
événement de vie et tracas de la vie quotidienne
par exemple les crises cardiaque ont plus à risque de se produire après la colère, après les modifications de pressions sanguines
stress chronique
stress qu’on n’a pas réussi à attaquer ou fuir et qui persiste
par exemple une pression professionnelle contrainte élevée et autonomie professionnelle limité est liée à maladies cardiovasculaire
comment le stress provoque des maladies: les changements comportementaux
- existence d’un lien entre stress et tabagisme (initiation, rechute, quantité consommée) et ce dernier lié à cancer du poumons et maladies cardiovasculaires
- Existence d’un lien entre stress professionnelle et consommation excessive d’alcool et cette dernière est liée à maladie cardiovasculaire, cancer et maladie du foie
- Le stress altère l’alimentation de manière générale et cette dernière influence la santé à cause d’une surconsommation ou d’une carence alimentaire
- Le stress diminue l’exercice physique ce qui a des impacts négatifs sur le poids et sur le coeur
comment le stress provoque des maladies: les changements physiologiques
- La production prolongée de catécholamines (adrénaline et noradrenaline) peut entrainer: caillots sanguins, hypertension artérielle, augmentation rythme cardiaque, battement de coeur irréguliers, dépots de graisse, immunodépression
- La production prolongé de corticoides peut entrainer: détérioration des neurones et l’hippocampe, fonctionnement immunitaire diminue
les changements physiologiques: la psycho-neuro-immunologie (PNI)
basé sur l’idée que l’état psychologique d’un individu peut influencer son système immunitaire via le système nerveux
- Fonctionnement:
correct: protège des infections et maladie en attaquant les envahisseurs du corps nommés antigènes
Excessif: allergie
Défaillant: immunodépression (ne fonctionne pas assez) et désordres auto-immunitaire (confond le corps avec un envahisseur)
- principaux organes du système immunitaire: moelle osseuse, rate, thymus et ganglions lymphatiques
Trois niveaux d’activité du système immunitaire (PNI)
- Immunité humorale: avec cellules B et anticorps qui opèrent dans les fluides du corps avant qu’antigènes pénètrent cellules du corps
- Immunité cellulaire: avec lymphocytes appelés cellules T (qui naissent dans moelle osseuse et murissent dans thymus) qui opèrent au sein des cellules du corps (cellule T”killer”), cellule T mémoires, cellule T d’hypersensibilité retardée, cellule T”helper”, cellule T suppressives
- Réponse immunitaire non spécifique: avec phagocythes qui attaque tous les types d’antigènes
suite PNI
Conditionnement du système immunitaire: le système immunitaire peut etre conditionné à réagir d’une manière particulière
deux implications
- Des facteurs psychologiques oeuvent modifier la réaction immunitaire
- Le système immunitaire peut etre dirigé
PNI: les 4 marqueurs du fonctionnement immunitaire
- Développement de tumeurs: Le corisol diminue le nombre de cellule T active qui combattent les carcinogènes ce qui pourrait augmenter la vitesse de développement de tumeur
- Cicatrisation de plaie: cicatrisation plus lente chez des étudiants pendant une périodes d’examens
- Immunoglobulines sécrétoire dans salive: l’humeur positive est associée à un fonctionnement immunitaire plus efficace tandis que l’humeur négative est associé à un fonctionnement déficitaire du système immunitaire
- Cellules T dans le sang: style d’attribution interne, stable et global (attitude pessimiste de s’attribuer la responsabilité des échec) prédit une santé ultérieure affaiblie qui serait due selon Seligman et Coli à une diminution des cellules T et une immunodépression
stress professionnel
- La charge de travail: excès ou insuffisance
- Mauvaises conditions de travail: bruit, éclairage, qualité de l’air, environnement physique
- Problème d’organisation: mauvaises description des taches
- Manque de personnel aux endroits clés
- Période de travail trop longues
- Pression horaire
- Attentes peu réalistes par rapport à soi-meme
- Monotonie et aspect répétitif du travail
- Manque de communication au sein de l’équipe
- Le role au sein de l’organisation
- L’évolution de la carrière
- Les relations à l’intérieur de l’organisation
- Le lien entre l’organisation et le monde extérieur
Facteurs modérateur du stress
se situe entre l’agent stresseur et l’état de stress
modifie le lien entre l’agent stresseur et l’état de stress en augmentant ou en diminuant l’état de stress
facteurs modérateur: coping, soutien social, personnalité, controle
coping
Le coping consiste dans le processus de gestion des sources de stress évaluées par l’individu comme menaçant ou dépassant ses ressources
les styles de coping font référence à un trait (etre stable dans la manière de s’ajuster), tandis que les stratégies de coping font référence à un état (s’ajuster de manière différente en fonction du moment et des exigences de la situation)
styles de coping
- Confrontation (coping actif): confrontation au problème, recueil d’information et action directe
- Évitement (coping évitant): minimisation de l’importance de l’évènement. Est équivalent à coping répressif et à la non-expression émotionnelle
les personnes ont tendance à utiliser une forme ou l’autre de coping
l’efficacité d’une forme ou l’autre de coping dépend de l’agent stresseut:
évitement est plus efficace pour stress aigu (ex:visite chez le dentiste)
confrontation est plus efficace pour stress chronique (ex: conflit marital)
stratégie de coping
coping centré sur le problème vs coping centré sur l’émotion:
*Désigne différents types de stratégies de coping plutot que des styles antagonistes comme c’est le cas dans les styles de coping de confrontation vs évitement
*Les personnes peuvent meme utiliser en meme temps des stratégies de coping centrées sur le problèmes et sur l’émotion; ce qui est le cas des personnes souffrant d’arthrite rhumatoide ou ces personnes ont 4.4 fois plus de chances d’utiliser un coping centré sur l’émotion lorsqu’elle utilise déjà un coping centré sur le problème
- Coping centré sur le problème: il s’agit d’actions visant à réduire les exigences de la source de stress ou à augmenter les ressources disponibles pour la gérer
- Coping centré sur l’émotion: A pour objectif de réduire l’impact négatif du stress en atténuant les émotions désagréables qu’il suscite. Ces stratégies peuvent etre comportementale (ex: en discuter avec un ami ou consommer de l’alcool) et/ou cognitives (faire comme si de rien ne s’était passé ou voir les bons cotés des choses)