fin de session Flashcards

1
Q

def stress

A

désigne toute condition de tension, quelles que soient ses manifestations ou ses origines
certains auteurs emploient indifféremment le stress en tant qu’effet (état ou réponse de stress) ou en tant que cause
* une troisième façon de poser le problème est de voir dans le stress ni un stimulus (cause) ni une réponse (état), mais bien une transaction ou une relation entre la personne et le milieu, qui surcharge les ressources de cette personne

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2
Q

état de stress et activation ou excitation

A

selon Duffy, le niveau d’activation physiologique, ou d’excitation selon Epstein est une mesure objective de ce que l’on appelle communément l’état de stress imposé par une situation
il y a stress lorsque l’activation est plus élevée (mauvais stress ou détresse) que le niveau optimal. En augementant encore, on parle alors d’anxiété (état caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension, dus à l’anticipation d’une menace, réelle ou imaginaire) puis d’angoisse ( plus fort, plus abstrait et plus somatique que l’anxiété)

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3
Q

état de stress**

A

Selye: le stress est la réponse non spécifique du corps à une demande quelconque (état de stress)

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4
Q

Roles des différentes glandes sous l’effet du stress

A
  • L’hypothalamus: rassemble l’info en provenance du système nerveux central (SNC) et contrôle le fonctionnement du système autonome et du système endocrinien, le tout au service des centres supérieurs du cerveau. Est stimulée par le cerveau et stimule d’abord à son tour le système nerveux autonome 1er parasympathique puis 2è sympathique. Par la suite, hypothalamus stimule les médullo-surrénales
  • Médullo-surrénales: sont stimulées pas le SNA et produisent des catécholamines (épinéphrine ou adrénaline et norépinéphrine ou noradrénaline)
  • Hypophyse antérieur, stimulées par l’hypothalamus via les corticotrophines et secrète alors l’ACTH (l’hormone adréno-corticotropine-hypophysaire)
  • Cortico-surrénales, stimulées pas l’hypophyse antérieur via l’action de l’ACTH et produisent des corticostéroïdes
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5
Q

syndrome général d’adaptation (SGA)

A

Dilatation et hyperactivité des corticosurrénales, contraction des structures lymphatiques du système immunitaire (rate, thymus, ganglions lymphatique) ulcères saignants de l’estomac et du haut intestion

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6
Q

les trois phases du Syndrome général d’adaptation (ARE)

A
  • Alarme: choc, système nerveux autonome inhibe directement les viscères. chute de température et pression, muscles deviennent mous
    contre choc, la résistance au stress augmente via le système nerveux autonome
  • Résistance: des défenses plus spécifiques sont ensuite préparées par l’hypotalamus qui stimule les médullo-surrénales (épinéphrine et norépinéphrine; augmentation respiration, augmentation rythme cardiaque, irrigation différentielle, augmentation énergie musculaire, dilatation pupilles, transpiration, hérissement système pileux, ralentissement digestion, poumons se dilatent) ensuite, l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule via l’ACTH les corso-surrénales qui aident à traiter les blessures par diffusion d’acide aminé aident aussi à traiter les effets secondaires par diminution de la douleur
  • Épuisement: si on n’a pas réussi à attaquer ou fuir et si le stress persiste, l’hypothalamus, l’hypophyse et les surrénales activées de nouveau, symptomes réapparaissent, résistance déclinera graduellement. si un deuxième stress aigu s’ajoute au premier, la résistance sera moindre et l’épuisement sera plus rapide. Déclin de la résistance peut etre du aux corticostéroides qui deviennent eux-memes stressants quand l’organisme est suffisamment faible
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7
Q

Agents stresseurs

A
  • Les changements majeurs dans la vie
    échelle d’évaluation de l’adaptation sociale de Miller et Rahe avec des scores de stress
    si on a plus de 200 on est deux fois plus à risque de souffrir d’une maladie physique ou mentale
    agents stresseur peuvent etre positif (mariage) ou négatif (décès)
    Critique: n’est que statistique et ne peut prédire les maladies pour un individu donné
  • Les tracas de la vie quotidienne : les petits tracas de la vie quotidienne seraient plus dommagable pour la santé que les changement majeur. Lazarus invoque le manque de controle sur ces petits événements comme étant générateur de stress. En effet, l’effet négatif des agents stresser est plus marqué lorsque l’individu ne peut ni controler le stresser, ni prévoir son apparition
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8
Q

Modèle transactionnel du stress

A

un agent stresseur est un évènement susceptible de provoquer des changements et des états de stress, sans qu’il en soit nécessairement ainsi à chaque occasion; il est activé par la réaction de l’individu à son égard. Ce n’est généralement pas l’évènement lui meme qui déclanche un état de stress chez l’individu, c’est la façon de celui-ci le perçoit en fonction de ses expériences passées analogues et de sa capacité présente à trouver une solution ou stratégie de coping. Le stress est donc vu ici en tant que transaction entre la personne et le milieu

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9
Q

mesurer le stress: les mesure physiologiques

A

polygraphe pour mesurer le rythme cardiaque, rythme respiratoire, tension artérielle, réponse galvanique de la peau
sang, urine ou salive pour mesurer le changement de catécholamines (adrénaline et noradrélanie) et production de cortisol

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10
Q

mesurer le stress: les mesures auto-rapportées

A

événements de vie: l’échelle d’évaluation de réajustement social ou l’échelle d’évaluation de l’adaptation sociale
tracas quotidien: l’échelle des tracas
stress perçu: l’échelle de perception de stress

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11
Q

Est-ce que le stress provoque des maladies?

A
  • Hypertension plus répandue xhez ceux ayant un emploi suscitant un stress élevé
  • Plus le rythme de vie est stressant plus le nombre de symptomes physique rapportés est élevé
  • Plus de maladie cardiovasculaire dans les professions qui sont sources de stress
  • Les personnes séparées et divorcées ont plus de problèmes médicaux que les autres
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12
Q

stress aigu

A

événement de vie et tracas de la vie quotidienne
par exemple les crises cardiaque ont plus à risque de se produire après la colère, après les modifications de pressions sanguines

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13
Q

stress chronique

A

stress qu’on n’a pas réussi à attaquer ou fuir et qui persiste
par exemple une pression professionnelle contrainte élevée et autonomie professionnelle limité est liée à maladies cardiovasculaire

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14
Q

comment le stress provoque des maladies: les changements comportementaux

A
  • existence d’un lien entre stress et tabagisme (initiation, rechute, quantité consommée) et ce dernier lié à cancer du poumons et maladies cardiovasculaires
  • Existence d’un lien entre stress professionnelle et consommation excessive d’alcool et cette dernière est liée à maladie cardiovasculaire, cancer et maladie du foie
  • Le stress altère l’alimentation de manière générale et cette dernière influence la santé à cause d’une surconsommation ou d’une carence alimentaire
  • Le stress diminue l’exercice physique ce qui a des impacts négatifs sur le poids et sur le coeur
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15
Q

comment le stress provoque des maladies: les changements physiologiques

A
  • La production prolongée de catécholamines (adrénaline et noradrenaline) peut entrainer: caillots sanguins, hypertension artérielle, augmentation rythme cardiaque, battement de coeur irréguliers, dépots de graisse, immunodépression
  • La production prolongé de corticoides peut entrainer: détérioration des neurones et l’hippocampe, fonctionnement immunitaire diminue
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16
Q

les changements physiologiques: la psycho-neuro-immunologie (PNI)

A

basé sur l’idée que l’état psychologique d’un individu peut influencer son système immunitaire via le système nerveux
- Fonctionnement:
correct: protège des infections et maladie en attaquant les envahisseurs du corps nommés antigènes
Excessif: allergie
Défaillant: immunodépression (ne fonctionne pas assez) et désordres auto-immunitaire (confond le corps avec un envahisseur)
- principaux organes du système immunitaire: moelle osseuse, rate, thymus et ganglions lymphatiques

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17
Q

Trois niveaux d’activité du système immunitaire (PNI)

A
  • Immunité humorale: avec cellules B et anticorps qui opèrent dans les fluides du corps avant qu’antigènes pénètrent cellules du corps
  • Immunité cellulaire: avec lymphocytes appelés cellules T (qui naissent dans moelle osseuse et murissent dans thymus) qui opèrent au sein des cellules du corps (cellule T”killer”), cellule T mémoires, cellule T d’hypersensibilité retardée, cellule T”helper”, cellule T suppressives
  • Réponse immunitaire non spécifique: avec phagocythes qui attaque tous les types d’antigènes
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18
Q

suite PNI

A

Conditionnement du système immunitaire: le système immunitaire peut etre conditionné à réagir d’une manière particulière
deux implications

  • Des facteurs psychologiques oeuvent modifier la réaction immunitaire
  • Le système immunitaire peut etre dirigé
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19
Q

PNI: les 4 marqueurs du fonctionnement immunitaire

A
  • Développement de tumeurs: Le corisol diminue le nombre de cellule T active qui combattent les carcinogènes ce qui pourrait augmenter la vitesse de développement de tumeur
  • Cicatrisation de plaie: cicatrisation plus lente chez des étudiants pendant une périodes d’examens
  • Immunoglobulines sécrétoire dans salive: l’humeur positive est associée à un fonctionnement immunitaire plus efficace tandis que l’humeur négative est associé à un fonctionnement déficitaire du système immunitaire
  • Cellules T dans le sang: style d’attribution interne, stable et global (attitude pessimiste de s’attribuer la responsabilité des échec) prédit une santé ultérieure affaiblie qui serait due selon Seligman et Coli à une diminution des cellules T et une immunodépression
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20
Q

stress professionnel

A
  • La charge de travail: excès ou insuffisance
  • Mauvaises conditions de travail: bruit, éclairage, qualité de l’air, environnement physique
  • Problème d’organisation: mauvaises description des taches
  • Manque de personnel aux endroits clés
  • Période de travail trop longues
  • Pression horaire
  • Attentes peu réalistes par rapport à soi-meme
  • Monotonie et aspect répétitif du travail
  • Manque de communication au sein de l’équipe
  • Le role au sein de l’organisation
  • L’évolution de la carrière
  • Les relations à l’intérieur de l’organisation
  • Le lien entre l’organisation et le monde extérieur
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21
Q

Facteurs modérateur du stress

A

se situe entre l’agent stresseur et l’état de stress

modifie le lien entre l’agent stresseur et l’état de stress en augmentant ou en diminuant l’état de stress

facteurs modérateur: coping, soutien social, personnalité, controle

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22
Q

coping

A

Le coping consiste dans le processus de gestion des sources de stress évaluées par l’individu comme menaçant ou dépassant ses ressources
les styles de coping font référence à un trait (etre stable dans la manière de s’ajuster), tandis que les stratégies de coping font référence à un état (s’ajuster de manière différente en fonction du moment et des exigences de la situation)

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23
Q

styles de coping

A
  • Confrontation (coping actif): confrontation au problème, recueil d’information et action directe
  • Évitement (coping évitant): minimisation de l’importance de l’évènement. Est équivalent à coping répressif et à la non-expression émotionnelle

les personnes ont tendance à utiliser une forme ou l’autre de coping

l’efficacité d’une forme ou l’autre de coping dépend de l’agent stresseut:
évitement est plus efficace pour stress aigu (ex:visite chez le dentiste)
confrontation est plus efficace pour stress chronique (ex: conflit marital)

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24
Q

stratégie de coping

A

coping centré sur le problème vs coping centré sur l’émotion:
*Désigne différents types de stratégies de coping plutot que des styles antagonistes comme c’est le cas dans les styles de coping de confrontation vs évitement
*Les personnes peuvent meme utiliser en meme temps des stratégies de coping centrées sur le problèmes et sur l’émotion; ce qui est le cas des personnes souffrant d’arthrite rhumatoide ou ces personnes ont 4.4 fois plus de chances d’utiliser un coping centré sur l’émotion lorsqu’elle utilise déjà un coping centré sur le problème

  • Coping centré sur le problème: il s’agit d’actions visant à réduire les exigences de la source de stress ou à augmenter les ressources disponibles pour la gérer
  • Coping centré sur l’émotion: A pour objectif de réduire l’impact négatif du stress en atténuant les émotions désagréables qu’il suscite. Ces stratégies peuvent etre comportementale (ex: en discuter avec un ami ou consommer de l’alcool) et/ou cognitives (faire comme si de rien ne s’était passé ou voir les bons cotés des choses)
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25
Q

facteurs influençant le type de stratégie de coping utilisé

A

Type de problème: stress professionnel + coping centré sur le problème
stress du à la maladie + coping centré sur les émotions

Age:
enfants + coping centré sur le problème
dans la 50aine + coping centré sur le problème
personnes agées + coping centré sur les émotions

controlabilité:
stress controlable + coping centré sur le problème
stress incontrolable + coping centré sur l’émotion

26
Q

Mesures du coping

A

les mesures générales du coping les plus utilisées sont le ways of coping checklist et le COPE
il existe aussi des mesures spécifiques du coping par exemple:

Face à des stresseurs professionnels comme l’échelle de coping de Latack, l’échelle de parks, l’échelle de coping de Long
Face à des stresseurs de maladie comme pour le coping face à la maladie, le coping face à la douleur, le coping face à une hospitalisation

27
Q

Soutien social

A

Le soutien social implique non seulement le nombre de personnes proposant un soutien social, mais aussi la satisfaction qu’entraine ce soutien social

une augmentation du soutien social permet de prédire une diminution du taux de mortalité

type de soutien social: selon Lett et Coll
- soutien structurel (nb et fréquence des contact)
- soutien fonctionnel (perception des bénéfices apportés par le soutien structurel)

28
Q

mesures du soutien social

A

la mesure la plus communément utilisée est la version longue du questionnaire de soutien social qui mesure le nombre de personnes disponibles pour apporter du soutien et le bénéfice rendu à l’individu

29
Q

La personnalité

A

plusieurs études ont confirmé la relation entre la personnalité de type A et les maladies cardiovasculaire, comparativement au Type B

toutefois, d’autre études n’ont pas montré de relations entre la personnalité de type A et les maladies cardiovasculaire

par la suite, les études se sont donc concentrées sur certains traits de personnalité afin de découvrir quel est le “noyau toxique” présent chez la personnalité de Type A qui expliquerait leur plus grande vulnérabilité aux maladies cardiovasculaire
ce noyau toxique serait le trait de personnalité de l’hostilité

30
Q

Le controle situationnel

A

il existe deux types de controle situationnel: Le controle effectif ou situations directement controlables et le controle non effectif ou situation qui ne sont pas directement controlable

le controle effectif: les recherches montrent que les individus ayant à affronter une situation stressante, mais controlable ont un état de santé équivalent à celui d’individus non stressé

Le controle non effectif: lorsque les situations stressantes ne sont pas directement controlables il existe des modalités ondirectes de controle pouvant etre induites ou facilitées par le contexte: controle décisionnel, cognitif ou informatif

31
Q

controle transactionnel

A

le controle transactionnel (ou percu) fort atténue en générale l’impact des situations aversives sur les issues de santé
en psycho-neuro-immunologie, des niveaux de controle faibles sont associés à une altération des réponses immunitaires, ce qui pourrait favoriser l’évolution des infections et des tumeurs; au contraire, des niveaux forts sont associés à un meilleur fonctionnement immunitaire, ce qui aurait un impact bénéfique sur la santé

32
Q

approche émotivo-rationnelle (Ellis et Harper)

A

cette approche aide à faire la distinction entre les croyances rationnelles et irrationnelles.
Les croyances rationnelle sont des manières de pesner qui vous aident à demeurer en vie et à atteindre les buts ou les valeurs que vous avez choisi pour que le fait de rester en vie soit une choses agréable, plaisante et qui en vaut la peine

4 étapes
- Prendre conscience du triangle ABC responsable de l’apparition ou de la disparition de l’état de stress: vous réunissez, à l’aide de tout votre appareil sensoriel, le plus d’info pertinentes possible au point A (les agents stresseurs) au point B ( votre système de croynces), vous traitez cette info, la soupesez, l’analysez et la réexaminer encore. Au point C (la réaction émotionnelle sur vous, état de stress ou non)
- Détecter les croyances irrationnelles : une méthode de détection des croyances irrationnelles qui est proposée est de refaire le cheminement de notre chaine de pensées, soit de déceler, relever dans nos valeurs des mots clés tels que: on doit, devrait, aurait du, il faut, est nécessaire, etre obligé, jamais, toujours
- Confronter les croyances irrationnelles : quatre thèmes de confrontation des croyances irrationnelles:
1. Attentes irréaliste: “ je devrais toujours etre parfaite dans tout ce que je fais”
2. Dramatisation: “si ce n’est pas parfait, c’est terrible”
“si je n’obtiens pas tout, alors ce n’est rien”
3. Dévalorisation de soi:
“ si ce que je fais n’est pas parfait, je remets en question toute ma valeur personnelle”
4. Pensée centrée sur le passé ou le futur:
“ Ca n’aurait jamais du arriver”
“ peu importe ce que je fais, ca finira en échec”
- Modifier les croyances irrationnelles par des croyances rationnelles

33
Q

Méthode de relaxation: respiration diaphragmatique

A

il existe plusieurs technique de relaxation afin de combattre le stress, mais la plus simple est de respirer lentement, profondément
technique simple qui consiste à:
1- inspirez:
assis ou debout (avec une bonne posture), placez vos mains fermement et confortablement sur l’estomac. Inspirez lentement et profondément par le nez, en laissant l’estomac se gonfler le plus possible. La plupart des gens ont tendance à contracter l’estomac en respriant, vous sentirez si vous respirez correctement. Lorsque vous avez respiré à fond, retenez votre souffle quelque seconde avant d’expirer
2- expirez:
mains sur l’estomac, expirez lentement par la bouche, en placant les lèvres comme pour siffler

34
Q

Méthode de relaxation: La relaxation musculaire progressive de Jacobson

A

cette méthode peut vous aider à sentir la différence entre la tension et la relaxation. Ceci est important, car certaines personnes sont si tendues qu’elles ne savent meme pas ce qu’est la relaxation

la technique de base:
la relaxation musculaire progressive comprend trois étapes
D’abord. vous tendez un muscle en remarquez la sensation qu’il procure; ensuite, vous relachez et voyez ce que cela donne; finalement, vous vous concentrez sur la différence entre les deux sensation. Cet exercice peut se faire assis ou couché, et ne prend qu’une quinzaine de minute. Il est bon d’utiliser cette technique dans une atmosphère calme et détendue

il est bon d’essayer cet exercice sur chacun des grands groupes musculaire

35
Q

Méthode de relaxation: la relaxation autogène de Schultz

A

Cette méthode fait passer l’esprit avant la matière ! En vous donnant des stimuli mentaux, vous pouvez littéralement dire à votre corps comment il doit se sentir, et obtenir une réaction de relaxation chaque fois que vous vous sentez tendu ou stressé. Selon Schultz, la relaxation autogène doit etre comprise comme un entrainement à l’auto-hypnose

La tehcnique de base:
L’autogénie est une technique progressive, Vous commencez par vous concentrer sur une suggestion comme “ mon bras gauche est lourd et chaud”. En vous concentrant sur cette suggestion, essayer de sentir votre bras gauche qui devient plus lourd et chaud. Répétez-la, en vous concentrant sur votre bras droit, votre jambe gauche, etc. Pratiquez cet exercice pendant au moins dix minutes
commencez par des exercice de respiration avant en se répetant que nous sommes calme ou que notre esprit se repose

L’autogénie est une technique qui exige un apprentissage, du temps, de la détermination, mais ses bienfaits en valent la peine. Commencez par faire cet exercice au moins dix minutes par jours ou plus. En quelque temps, vous pourriez obtenir un niveau de relaxation satisfaisant en cinq minutes seulement. En progressant, vous verrez qu’il est de plus en plus facile de vous détendre lorsque vous le décidez.

36
Q

L’auto-hypnose

A

technique qui peut entre autre servir de méthode de relaxation
avant d’utiliser l’auto-hypnose, écrivez les suggestion que vous désirez vous faire (relaxer, enlever un mal de tete, arreter de fumer, etc) puis, vous vous installez dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé pendant le temps que vous aurez préalablement déterminé. Ensuite vous débuter l’auto-hypnose qui se déroule en deux temps

  1. premièrement il s’agit de relaxer en vous servant de la respiration diaphragmatique et/ou de la relaxation musculaire progressive et/ou de la relaxation autogène
  2. Deuxièmement lorsque vous serez relaxé, il suffit de penser à un endroit où vous vous sentez confortable. Dites-vous alors que vous pouvez relaxer et etre confortable comme ceci lorsque c’est important, nécessaire et approprié
    voici quelques suggestions à appliquer par la suite selon les besoins: Je serai toujours capable de relaxer et d’induire in état d’hypnose profond quand le besoin se fera sentir. À tout moment, au cours de l’hypnose, qu’un état d’urgence se manifeste ou que le besoin de m’éveiller se fait sentir, je le ferai automatiquement. Je serai capable de m’éveiller quand je le désire, Je vais m’éveiller en comptant à rebours de cinq à un. Lorsque j’attendrai le chiffre un, j’ouvrirai mes yeux

suggestion post-hypnotique: suggestion donnée lorsque l’individu est dans un état hypnotique, pour qu’une action ou une réponse s’installe après l’expérience hypnotique. Par exemple, se dire lorsqu’on est en état d’hypnose que l’on est relaxé
Les signaux post-hypnotique sont n’importe quelles actions, pensées, mots, images, objets ou événements qui aident à initier la réponse suggérée par la suggestion post-hypnotique
Par exemple, si l’on veut relaxer, on peut associer lorsqu’on est en état d’hypnose, le fait de respirer profondément avec la suggestion post-hypnotique “je suis relaxé” ainsi lorsqu’on est stressé, on a qu’à respirer profondement pour relaxer

37
Q

anxiété définition

A

l’anxiété est un état subjectif de détresse, un sentiment pénible d’attente et d’appréhension vis-à-vis d’un danger à la fois imminent et imprécis. Elle survient en dehors d’une menace objective ou de façon disproportionnée. L’anxiété s’accompagne de symptome somatiques, les pensées sont centrées sur des thèmes négatifs et les troubles du sommeil et de l’humeur sont souvent présents

38
Q

évaluation de l’anxiété

A

l’anxiété peut etre considérée comme un trait de personnalité, dimension continue des conduites décrivant des différences interindividuelles de sensibilité à des situations et événements perçus comme menaçants

échelle d’auto-évaluation de l’anxiété de Cattell pour mesurer

l’anxiété est aussi considérée d’un point de vue typologique (catégoriel)
pour les différentes version du DSM, il existe des catégories de troubles anxieux, chacun correspondant à une configuration de symptomes

39
Q

diagnostic trouble anxieux selon le DSM-5

A
  • Anxiété de séparation “inquiétude excessive chez l’enfant séparé de ses parents”
  • Mutisme sélectif “enfant incapable de parler lors de situation particulière ex; a l’école”
  • Phobie spécifique “peur démesurée et irrationnelle spécifique”
  • Anxiété sociale “timidité exagérée et handicapante”
  • Trouble de panique “attaques de panique récurrentes et innatendues”
  • Agoraphobie “peur des lieux publics”
  • Anxiété généralisé
  • Trouble anxieux du à une autre affection médicale
  • Trouble anxieux induit par une substance ou un médicaments
  • Autre trouble anxieux spécifique
  • Trouble anxieux non spécifique
40
Q

diagnostic de l’anxiété généralisée selon le DSM-5

A
  • anxiété et soucis excessif survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concerant un certain nombre d’évenements ou d’activités (tel le travail ou les performances scolaire)
  • la personne éprouve de la difficulté à controler cette préoccupation.
  • L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptomes suivants (dont au moins certains symptomes présents la plupart du temps durant les six dernier mois; NB un seul item est requis chez l’enfant)
    1. agitation ou sensation d’etre survolté ou à bout
    2. fatigabilité
    3. difficulté de concentration ou de mémoire
    4. irritabilité
    5. tension musculaire
    6. perturbation du sommeil
  • l’anxiété, les soucis ou les symptomes physiques entrainent une souffrance cliniquement significative ou une alteration du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • la perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affectation médicale
  • la perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
41
Q

maladies physiques comme causes possibles de l’anxiété

A

la prévalance des troubles anxieux est supérieure chez les sujets ayant une maladie chronique
selon Mikkelsen 50% des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive présente un trouble de panique ou une anxiété généralisée

42
Q

anxiété comme cause possibles de maladies physique

A

l’anxiété s’accompagne de divers problèmes de santé: asthme, ulcère, arthrite, migraines, hypertension, maladie cardio-vasculaire

43
Q

modèle cognitivo-comportementale de l’anxiété de Beck

A

selon Beck, les réponses d’anxiété ont une fonction adaptative dans l’évolution de l’espèce humaine. Les réponses d’anxiété protègent l’individu qui fait face à une menace.
Dans l’anxiété, on note des biais dans le traitement de l’information:
- hypervigilance
- fausse alarme
- perte d’objectivité
- généralisation du danger à d’autres stimuli
- catastrophisation
- focus excessif sur les issues négatives
- intolérance à l’incertitude
- perte d’habituation

44
Q

modèle de la perte de controle de Barlow (anxiété)

A

Selon Barlow, l’état d’excitation, l’hypervigilance et les inquietudes émergent de l’interaction entre 5 facteurs:
évenement négatif
vulnérabilité biologique
réponse diffuse au stress
vulnérabilité psychologique
présence/absence de stratégies d’adaptation ou de réseau de soutien qui peuvent contrer l’impression de ne plus etre en controle.
A l’intérieur du cycle d’appréhension anxieuse, des fausses alarmes peuvent exacerber le sentiment de perte de controle et de vulnérabilité. En focalisant l’attention sur des événements mineurs, l’individu a l’impression qu’il n’est plus en controle de l’anxiété et l’anxiété est généralisée a des situations anodines

45
Q

modèle de l’évitement de Borkovec (anxiété)

A

Selon Borkovec, les inquiétudes sont une stratégie d’évitement émotionnel de l’anxiété. L’individu tente de supprimer les images négatives associées à des issues négatives et catastrophiques. L’anxiété est maintenue par le renforcement négatif de la fuite et de l’évitement, ce qui renforce l’idée que ces deux stratégies sont les seules qui permettent de composer avec l’anxiété. On prévient les issues catastrophiques en anticipant la fuite ou l’évitement

46
Q

modèle de la thérapie métacognitive de Wells et Butler (anxiété)

A

selon eux, les méacognitions sont des croyances au sujet de la nature et de la fonction de la pansée. Dans l’anxiété, l’individu a des métacognitions positives (les inquiétudes sont utiles car elle m’aide a résoudre des problèmes) et des métacognitions négative ( je ne suis pas en controle de mes inquiétudes et celle-ci sont dangeureuses)

Les patients atteints d’anxiété surestiment la probabilité qu’un événement négatif va survenir, estiment que le cout sera élevé et interprètent les événements amigus comme étant des menaces.
Ils distingues les inquiétudes de type 1 (inquiétude au sujet des menaces externe ou interne ex; le manque d’argent) des inquiétudes de type 2 ( inquiétudes au sujet des inquiétudes ex; je suis tellement inquiet que je vais devenir fou)
ainsi face a une situation potentiellement menaçantes, l’individu commence à s’inquiéter pour pouvoir se protéger. Lorsqu’il remarque qu’il s’inquiète, il s’inquiète d’etre si inquiet. Lorsqu’il remarque les symptomes associés à l’anxiété il s’inquiete encore plus

47
Q

traitement de l’anxiété à partir du modèle de l’intolérance à l’incerttitude de Dugas et coll

A

la combinaison de quatre facteurs d’entretien de l’anxiété (l’intolérance à l’incertitude, les croyances fausse face aux inquiétudes, l’orientation inefficace face aux problèmes et l’évitement cognitif) empeche l’individu d’adopter une ligne de conduite efficace pour diminuer ses inquietudes et régler ses problèmes. Elle l’entraine par le fait meme dans un cercle vicieux qui contribue à augmenter tant ses inquiétudes que le reste de la symptomatologie. Il en résulte de la démoralisation et de l’épuisement qui débouchent fréquemment sur une dépression plus ou moins sévère

La thérapie comprend donc l’auto-observation des inquiétudes, la réévaluation de l’utilité de s’inquiéter, l’augmentation de la tolérance à l’incertitude par des expériences comportementales, l’enseignement de la résolution de problèmes pour les problèmes actuels et récurrents et la modification des croyances concernant les problèmes, l’exposition écrite pour les inquiétudes concernant des événements éventuels

48
Q

La dépression définition

A

la dépression clinique est un ensemble de symptome émotionneels, cognitifs, comportementaux et somatiques. Le syndrome dépressif comprend des affects négatifs (ex: découragement, tristesse, etc), des cognitions particulières (ex: dévalorisation de soi, idées de suicide, etc), des troubles comportementaux (ex; isolement) et somatique (ex: fatigue, trouble du sommeil et de l’appétit, etc)

49
Q

prévalence dépression

A

en 2015, l’oms a estimé à 4,4% la prévalence annuelle de la dépression dans le monde
au canada 4,7%
dépression présente dans 50% des cas de suicide

50
Q

évaluation de la dépression

A

la dépression est considérée comme une dimension continue (un trait) dans la plupart des auto questionnaires et dans certaines échelles d’observation

la dépression est considérée comme une catégorie de symptomes dans le dsm-5
l’échelle remplie par un observateur au cours d’un examen clinique est la SCID (structured clinical interview for dms disorder) Le PHQ9 permet une auto ou une hétéro-évaluation de la sévérité de la dépression à partir des critères du DSM

51
Q

diagnostic de la dépression selon le DSM

A

trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle “sautes d’humeur. s’applique jusqu’à 18 ans: irritabilité persistance et épisode fréquents de manque de contrôle du comportement important”

52
Q

trouble dépressif

A

selon le dsm-5, il est caractérisé par des épisodes délimités d’une durée d’au moins 2 semaines (bien que la plupart des épisodes durent considérablement plus longtemps), comprenant des changements manifestes dans les affects, les cognitions et les fonctions neurovégétatives, et des rémissions entre les épisodes. Un diagnostic reposant sur un épisode unique est possible, meme si ce trouble est récurrent dans la majorité des cas

53
Q

autres trouble relié au trouble dépressif

A
  • Trouble dépressif persistant (dysthymie) “dépression chronique au moins 2 ans pour adultes et 1 an pour enfant
  • Trouble dysphorique prémenstruel “forme sévère du syndrome prémenstruel; déprime, tristesse, irritabilité, colère, nervosité, qui débute après l’ovulation et cesse quelques jours après les règles
  • Trouble dépressif induit par une substance ou un médicament
  • Trouble dépressif du à une autre affection médicale
  • Autre trouble dépressif spécifique (ex: courte durée 4 à 13 jours)
  • Trouble dépressif non spécifié
54
Q

Trouble dépressif caractérisé selon le dsm-5

A

A) au moins 5 des symptomes du trouble dépressif caractérisé ont été présents durant la meme période de deux semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement précédent: au moins un de ces symptomes est soit une humeur dépressive, soit une perte d’interet ou de plaisir
remarque: ne pas inclure les symptomes qui sont clairment attribuables à une autre condition médicale

  • Humeur dépressive présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, désespérée) ou observée par les autres (p. ex. pleure) (remarque chez les enfants et les adolescents, peut etre une humeur irritable)
  • Diminution marquée de l’interet ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours ( signalée par la personne ou observée par les autres )
  • Perte de poids significative en l’absence de régime ou gain de poids (p. ex. changement de poinds excédant 5% en un mois), ou diminution au augmentation de l’appétit presque tous les jours ( remarque chez les enfants, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue)
  • Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
  • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut etre délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’etre malade)
  • Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentré ou indécision presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
  • Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider

B) Les symptomes entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importantes.

C) L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

remaque: les critères A et C repreesentent un épisode dépressif caractérisé

remarque: les réponses à une perte significative ( p. ex. deuil, ruine financière, pertes au cours d’une catastrophe naturelle, maladie grave ou handicap) peuvent inclure les sentiments de tristesse intense, la rumination sur la perte, l’insomnie, le manque d’appétit et la perte de poids listés dans le critères A, ce qui peut ressembler à un épisode dépressif. Bien que ces symptomes peuvent etre compréhensibles ou jugés appropriés en rapport avec la perte, la présence d’un épisode dépressif caractérisé, en plus de la réponse normale à une perte importante, devrait également etre examinée avec soin. Cette décision requiert inévitablement l’exercice du jugement clinique basé sur l’histoire de l’individu et les normes culturelles pour l’expression de la détresse dans le contexte de la perte

D) L’apparition de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un toruble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique

E) il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou d’épisode hypomaniaque
Remaque: cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes similaires à la manie ou l’hypomanie sont induit par une substance ou sont imputables aux effets physiologiques d’une autre condition médicale

55
Q

distinction du dsm-5 entre deuil et épisode dépressif caractérisé

A

Pour distinguer deuil et épisode dépressif caractérisé, il peut etre utile de considérer que dans le deuil les sentiments prédominants sont le vide et la perte alors que dans un épisode dépressif caractérisé (EDC) c’est plutot une humeur dépressive persistante et une incapacité à anticiper la joie ou le paisir.

La dysphorie dans le deuil est susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues que l’on qualifie d’affares de la douleur. Ces vagues ont tendance à etre associées à des pensées ou des souvenirs de la personne décédée. L’humeur dépressive d’un EDC est plus persistante et n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques.

La douleur du deuil peut etre accompagnée par des émotions positives et par de l’humour, ce qui est différent de la tristesse et de la souffrance foncières caractéristiques de l’EDC. Le contenu des pensées associées au deuil est généralement caractérisé par des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée pluto que par les ruminations autocritiques ou pessimistes observées dans un EDC

Dans le deuil, l’estime de soi est généralement préservée, tandis que dans les EDC les sentiments de dévalorisation et de degout de soi sont communs. Si les idées autocritiques sont présentes dans le deuil, elles impliquent typiquement des sentiments de manquement vis-à-vis du défunt (p. ex. visite trop rare, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait). Si une personne endeuillée pense à la fin de vie et la mort, ses pensées sont centrées sur le fait de mettre fin à sa propre vie à cause de sentiments de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face à la douleur de la dépression

56
Q

Code diagnostique du trouble dépressif caractérisé

A

dépend des donées suivante:

  • Épisode isolé ou récurrent
  • Sévérité actuelle
  • Présence de caractéristiques psychotiques et rémission
57
Q

Liens de la dépression avec les maladies physiques

A

maladies physiques comme cause possibles de la dépression

Selon une méta-analyse de Friedman et Booth-Kewley, la dépression est fortement associée aux maladieschronique. Ainsi, près de 60% des personnes souffrant de dépression présenteraient également d’autre maladies chroniques courante, telles que le diabète et l’hypertension

La moitié des sujets déprimés non hospitalisés sont atteints d’au moins une maladie physique: migriane, hypertension, douleur chronique, maladie respiratoire, diabète, maladie cardio-vasculaire

Le risque de maladies cardiovasculaire est particulièrment élevé parmi les personnes souffrant de dépression

58
Q

L’étiologie de la dépression selon l’hypothèse comportementale

A

À la suite de causes biologiques (activité du métabolisme des neurotransmetteurs), éducationnelles (système de valeur inadéquat) ou situationnelles (facteurs de stress ou autres), un individu devient déprimé, ce qui l’amène à percevoir la vie de façon pessimiste et à n’y plus trouver de plaisir. Cet état s’accompagne inévitablement d’une perte de gout pour les activités quotidiennes en meme temps que d’une impression subjective de ne plus etre capable de mener ses taches à bien. Il en résulte donc presque toujours une inactivité plus ou moins marquée qui diminue les satisfactions et les plaisirs que cet individu tire habituellement de la vie. C’est ce qu’on appelle une diminution des renforcements positifs. Cette diminution viendra à son tour accentuer la dépression contribuant ainsi à créer le cercle vicieux suivant

dépression- perte de gout pour les activités habituelles, qui est suivi d’inactivité- diminution des renforcements positifs- dépression

Simultanément, un second phénomène se produit. Dans un premier temps, l’entourage du déprimé tente de l’aider, mais par la suite, le pessimisme et l’apathie de ce dernier font rapidement fuir les gens. Le déprimé ne les retiendra pas, la encore par manque d’interet et par apathie. L’entourage peut aussi se facher et tenter de controler le comportement du patient qui pourra se rebeller en faisant des crises de colère. Il en résultera pour lui un vide sur le plan social. Ce vide provequera à son tour une diminution de certains renforcements positifs, soit l’aide apportée par l’entourage et le plaisir pris aux contacts sociaux. Cette diminution contribuera à accentuer la dépression ce qui produit le second cercle vicieux suivant

dépression- diminution ou absence de contacts sociaux- diminution des renforcements positifs- dépression

il résulte donc de la combinaison de ces deux cercles vicieux que les patients sévèrement déprimés sont apathiques et inactifs, qu’ils ont peu de contacts sociaux et qu’ils passent la plus grande partie de leur temps couchés ou assis devant la télévision sans la regarder

Le traitement comportemental de la dépression consistera donc à briser ces deux cercles vicieux en incitant le déprimé à devenir plus actif et à socialiser davantage pour augmenter les renforcements positifs. Plus la dépression est sévère et plus le comportement est atteint, plus cet aspect du traitement prend de l’importance

59
Q

la démarche comportementale de la dépression

A

1- Bien expliquer la nature et l’objectif de l’approche comportementale
2- Auto-observation
3- Discuter des activités présentes et passées et tracer un programme pour les jours à venir (planification des activités)
4- Augmentation graduelle des taches (assignation des taches graduées)
5- Implication de l’entourage dans le traitement (si possible)

60
Q

l’étiologie de la dépression selon l’hypothèse cognitive de Beck

A

L’ensemble des biais d’interpretation “processus congitifs (erruers logique)” du traitement de l’information des “événements cognitifs (situation actuelle, passée ou hypothétiques; émotion dysfonctionnelle)” produit chez le déprimé un discours intérieur qui est presque systématiquement pessimiste, irréaliste (non justifié par les faits) et plus ou moins conscient
ce discours intérieur présente trois caractéristiques formant ce qu’on appelle “ la triade cognitive de Beck”

  1. Le déprimé a une vision négative de lui-meme. Il se voit comme étant globalement déficient, indigne, inadéquat et ne possédant pas les qualités requises pour atteindre ses buts ou etre heureux
  2. Le déprimé a une vision négative de l’entourage. Il voit l’entourage comme ne l’aimant pas, ne le comprenant pas, lui en demandant trop et ne lui donnant pas ce qui lui revient. En résumé, l’entourage est impuissant ou hostil
  3. Le déprimé aa une vision négative du futur. Il a l’impression que le futur ne lui réserve que des déceptions, des échecs et des rejets et qu’il ne s’en sortira pas

la triade cognitive de Beck peut donc se résumer en trois phrases:
- Je ne vaux pas cher ou je ne vaux rien
- L’entourage m’est hostile ou impuissant à m’aider
- Je ne m’en sortirai pas

61
Q

la démarche cognitive de la dépression

A

Lorsque le patient aura bien intégré les principes de l’activation comportementales, le thérapeute pourra procéder à la prochaine étape, soit l’approche cognitive. La psychothérapie cognitive de la dépression consiste avant tout à apprendre au déprimé à raissoner de façon plus rigoureuse et plus nuancée. Elle comporte trois étpaes principales

1- La restructuration cognitive superficielle non systématisée: les erreurs logiques immédiatement évidentes chez son patient et qui se situent généralement dans le cadre de la triade cognitive de Beck

2- La restructuration cognitive superficielle systématique: on peut utiliser le modèle cognitif de Beck qui ressemble au triangle ABC de l’approche émotivo-rationnelle d’Ellis que nous avons étudié dans un cours précédant, sauf qu’il utilise d’autre terme qu’ABC

Beck applique 4 étapes d’intervention il utilise les termes pensées automatiques au lieu de croyances irrationnelles et pensées adaptées au lieu de croyance rationnelle
- Prendre consience des liens entre les événements cognitifs, les pensées automatiques et les réactions émotionnelle
- Prendre conscience de la réaction émotionnelle par rapport à un événement cognitif et détecter les pensées automatiques qui génèrent cette émotions
- Confronter les pensées automatiques
- Modifier les pensées automatiques par des pensées adaptées

3- La restructuration cognitive à un niveau plus introspectif
utilisée afin d’éviter les rechutes. À l’aide de questions, le thérapeute identifie, puis intervient sur une ou plusieurs croyances fondamentales qui favorisent la dépression