Fidélité Flashcards
A partir de quel âge peut-on faire des prédictions (intelligence)
6-7 ans
Quel auteur a étudié l’évolution du niveau
intellectuel de 5 hommes mesuré depuis leur
naissance jusqu’à 36 ans (longitudinale) ?
-Bayley
Quel autre procédure expérimentale (que les
tests d’intelligence) mettent en évidence une
corrélation entre le QI à 5-7 ans et des
mesures observées lors de la 1ère année ?
Technique d’habituation (réaction à la nouveauté)
L’objectif premier de l’examen psychologique est de pouvoir faire
faire un état des lieux : fonctionnement de l’individu dans l’ici et maintenant, pronostics, diagnostic, propositions de remédiations
Diagnostic haut potentiel cognitif
125-130
2% supérieur de son groupe d’âge
But ultime de l’examen psychologique en relation avec la fidélité
Faire des prédictions à long termes
- que le diagnostic haut potentiel établit au moment t sera toujours le même plus tard (qu’il soit toujours dans les 2% supérieur de son groupe d’âge).
Le problème concernant les prédictions en relation avec la fidélité
Multiples sources d’erreurs de mesure
- variabilité intra-individuelle,
- dû à l’expérimentateur,
- aux conditions de passation,
- au contexte, etc.
–> le score observé n’est jamais un résultat précis car contient toujours de l’erreur de mesure (erreur systématique et erreur aléatoire)
Et il y a intégration de ces erreurs dans le score observé; font en sorte que le résultat que l’on obtient au moment t ne sera pas exactement le même que le résultat obtenu pour le même enfant au même test plus tard.
Conséquence de l’erreur de mesure au niveau individuel
Restitution des scores sous formes d’intervalles de confiance
- « il y a entre 95% de chance que le QI de cet enfant se situe entre 80 et 90 (si un psychologue obtient 82 et un autre 86 -> ce sont des variations normales compte tenu du degré de précision de l’instrument utilisé, compte tenu des variations intra individuelles, etc.)
but de la standardisation
réduire le plus possible cette erreur de mesure
problème si trop d’erreurs de mesures
ne pourra pas interpréter un score qui contient une trop grand part d’erreur de mesure. Conséquence : on va poser un diagnostic en partie grâce au résultat obtenu au test -> répercussion sur l’individu et sa famille, etc.
les constructeurs des tests doivent nous donner:
le coefficient de fidélité pour qu’on puisse l’appliquer au niveau individuel (obligation pour tous les tests car ce sont les informations que l’on a besoin pour calculer l’intervalle de confiance, qui dépend du coefficient de fidélité).
par définition:
les tests sont tous des mauvais tests
Le coefficient de fidélité va nous permettre de savoir
le degré de confiance que l’on peut avoir dans le résultat du test, dans nos pronostics et nos diagnostics (pour qu’ils soient « vrais »).
A quel niveau se fait le travail sur l’estimation de la fidélité ?
Au niveau du groupe
Toutes les analyses de fidélité des dimensions des modèles de la personnalité et de l’intelligence qui disent que la dimension intelligence, les dimensions OCEAN sont stables ont été faites au niveau de la stabilité différentielle (stabilité des différences individuelles).
Quel type de fidélité est importante au niveau individuel (dans un examen psychologique) ?
stabilité absolue: transférer les données obtenues au niveau du groupe au niveau individuel:
- On veut en effet savoir si le diagnostic donné est correct ou non, c’est-à-dire s’il sera également valable plus tard, à long terme
- centration individu par individu : on va tester la stabilité d’un individu en particulier
fidélité au niveau du groupe et méthode
la stabilité relative ou stabilité différentielle (donc la stabilité des différences interindividuelles) -> procédure test-retest
Pourquoi on analyse pas la stabilité absolue ?
très long et très couteux de retester les mêmes individus pour voir si effectivement leur niveau de performance de chacun soit resté de manière relativement stable…mais c’est la clé pour un pronostic au niveau individuel !
passage entre les données au niveau du groupe au niveau individuel
passage important (et souvent négligé par les psychologues) et nécessitera des adaptations et la prise en considération des observations cliniques (pour relativiser les résultats obtenus à partir des tests, notamment des tests d’intelligence) : ce qui est vrai au niveau du groupe ne l’est pas forcément au niveau individuel.
stabilité à court terme et stabilité à long terme
stabilité à court terme (< 1 ans) et à long terme (> 1 ans)
procédure test-retest
- utilisée pour évaluer la stabilité des différences interindividuelles
- passation d’un seul et même test aux mêmes personnes à deux reprises
procédure test-retest : si un test meusre une dimension psychologique stable
le classement des individus doit être similaire lors des deux passations de la procédure test-retest. Si c’est le cas, on peut faire des prédictions.
- o Ordre similaire (bonne corrélation) -> bonne fidélité -> on peut interpréter le score comme étant le reflet d’une dimension psychologique -> on peut faire des prédictions
- o Ordre différent (faible corrélation) -> mauvaise fidélité -> on ne peut pas interpréter le score comme étant le reflet d’une dimension psychologique -> on ne peut pas faire de prédiction (très grande chance que le diagnostic soit faux).
indice statistique utilisé pour estimer la fidélité
coefficient de corrélation pouvant aller de -1 à +1
–>est indépendant des moyennes ! : on verra généralement lors de la deuxième passation des moyennes plus hautes (dus aux effets d’apprentissage).
valeur coefficient de fidélité: recherche, clinique-diagnostic, QIT, IMT
- o Ce que l’on veut, c’est d’avoir des coefficients de corrélation les plus possibles (on n’aura jamais 1.00, les corrélations les plus hauts tournent autour de 0.95-0.97). -> Rappel : un instrument n’a jamais une fidélité parfaite (il y a toujours de l’erreur de mesure !)
- Dans une perspective de recherche, il faut que le coefficient de fidélité soit > 0.70 (au moins de 0.70). Si c’est le cas, on considère que notre test possède une relativement bonne stabilité différentielle.
Dans une perceptive clinique et diagnostic (niveau individuel), on doit avoir une corrélation d’au moins 0.90.
On ne pourra jamais faire de diagnostic psychologique si l’instrument utilisé possède un coefficient de fidélité < 0.90 ! - Le QIT possède une fidélité de 0.95 (c’est ce qui explique pourquoi on utilise le QIT pour faire des prédictions diagnostic à long terme).
- L’indice de mémoire de travail (IMT) du WISC-IV possède un coefficient de fidélité de 0.60 : on ne peut pas faire confiance en ce résultat, on ne doit en aucun cas faire une hypothèse diagnostic de mémoire de travail sur la base du score obtenu (car il y a une grande probabilité que plus tard il aura un résultat tout autre). Conséquence si on ne respecte pas ceci : on propose des procédures de remédiation pour rien du tout !!