Feux de liquides inflammables

Question 1

Expliquez le BLEVE

Answer 1

Vaporisation violente à caractère explosif consécutif à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à une température significativement supérieure à sa température d’ébullition. Enorme explosion de gaz qui génère une boule de feu colossale et causant des
dégâts considérables

Question 2

Qu’est-ce qu’un liquide combustible ?

Answer 2

Liquide dont le point éclair est compris entre 60°C et 93°C (fiouls lourds, pétroles bruts et produits réchauffés).

Question 3

Qu’est-ce que les feux de risque courant ?

Answer 3

Le risque courant comprend les feux hors d’une rétention et de surface limitée (˂ 100 m² pour un feu de liquides non miscibles) tels que feu de chaufferie, feu de station-service, feu de PL, feu de PL TMD, crash d’avion de tourisme.

Question 4

Qu’est-ce que les feux de risque majeur ?

Answer 4

Le risque majeur englobe les installations fixes de stockage ou de distribution de liquide inflammable et combustible.

Question 5

Pour les feux de risque courant, sur quoi repose la méthodologie de l’intervention ?

Answer 5

l’autonomie en émulseur.

Question 6

Pour les feux de risque courant, quel est le taux d’application réflexe pour les liquides inflammables non miscibles à l’eau ?

Answer 6

10 l/min/m²

Question 7

Pour les feux de risque courant, quel est le taux d’application réflexe pour les liquides inflammables miscibles à l’eau ?

Answer 7

16 l/min/m²

Question 8

Pour les feux de risque courant, quel est le périmètre de la zone d’exclusion

Answer 8

50m

Question 9

Pour les feux de risque courant, quel est la zone du périmètre de sécurité ?

Answer 9

100m

Question 10

Si possible, comment doit-être réalisée l’attaque par rapport au vent ?

Answer 10

L’attaque doit être menée vent dans le dos. Dans tous les cas, une lance en eau doit être établie pour assurer la protection du personnel.

Question 11

Est-il judicieux de faire progresser des personnels dans le tapis de mousse ? Quel est le risque ?

Answer 11

Toute progression dans le tapis de mousse doit être proscrite face au risque de ré-inflammation par rupture du tapis ou de chute pour le personnel pendant la phase d’attaque.

Question 12

Privilégie-t-on la projection par jet direct ou indirect sur un point fixe pour une attaque à la mousse ?

Answer 12

L’attaque à la mousse doit démarrer le plus rapidement possible pour faire baisser le rayonnement thermique.
La projection par jet indirect sur un point fixe devra toujours être privilégiée pour améliorer l’efficacité du tapis de mousse.

Question 13

Que signifie ICPE ?

Answer 13

Installations classées pour la protection de
l’environnement

Question 14

Pour les feux de risque majeur, la stratégie adoptée demande à ce que l’extinction soit menée en combien d’heures ?

Answer 14

La stratégie adoptée pour l’ensemble des sites est dimensionnée pour une extinction des incendies des scénarios de référence en moins de 3 heures après le début de l’incendie puis maintien d’un tapis de mousse.

Question 15

Quelle est la surface maximum réglementaire d’une rétention ou sous-rétention pour les liquides non-miscibles à l’eau ?

Answer 15

► 6 000 m² pour les liquides non miscibles à l’eau

Question 16

Quelle est la surface maximum réglementaire d’une rétention ou sous-rétention pour les liquides miscibles à l’eau ?

Answer 16

► 3 000 m² pour les liquides miscibles

Question 17

Quelle est la différence entre un site autonome et un site non-autonome ?

Answer 17

site autonome peut étéindre seul pendant moins de 3h, non autonome dépend des secours

Question 18

Quel groupe permet la gestion d’un feu de type « dépôt pétrolier » ?

Answer 18

groupe environnment hydrocabure

Question 19

Qui est le 1er COS sur une intervention sur un site non-autonome ?

Answer 19

Dès le début de l’intervention, l’OGC devient COS et le DOI le conseiller technique.

Question 20

Quelles sont les trois phases de la stratégie d’extinction face à un risque majeur ?

Answer 20

1) Une phase de temporisation
Elle précède l’attaque et permet de contenir les
effets thermiques et l’incendie le temps nécessaire à l’établissement des moyens utiles à l’extinction. Elle est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires à l’attaque (moyens SP) ou 50 % du taux d’application
(moyens du dépôt). Cette phase permet de réduire de 30 à 40 % le flux thermique.
Les sites industriels ne disposant pas de moyens permettant une extinction immédiate, cette phase est généralement assurée par l’exploitant.D’une manière générale, les sapeurs-pompiers ne participent qu’à la phase d’extinction.Les exploitants autonomes ne passent pas nécessairement par cette phase et procèdent directement à l’extinction avec des moyens fixes.

2)Une phase d’extinction
C’est la mise en œuvre de l’ensemble des moyens nécessaires à l’extinction du sinistre : exploitant + renforts externes publics (SP), privés ou zonaux si nécessaires (calculés en fonction du T.A.). Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée. Les réserves
minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20 minutes. Il est recommandé aux industriels de doubler cette durée pour :
► réaliser une deuxième phase d’extinction
► effectuer le refroidissement des installations voisines
► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps nécessaire à l’élimination complète du produit et éviter tout risque de ré-inflammation
En absence de durée définie, le COS doit donc
s’assurer de disposer du débit d’extinction pendant une durée minimum de 40 min
Cette phase est lancée sous 3 conditions :
► les moyens de projection de mousse requis pour atteindre le débit d’extinction sont établis
► la continuité en émulseur peut-être assurée pendant un minimum de 40 min
► la fuite de liquide inflammable n’est plus alimentée ou ne perturbera pas la progression de la mousseLe lancement de la phase d’extinction est donné par le
COS par le « TOP EXTINCTION ».
Une fois l’extinction réalisée, il faut :
► assurer le refroidissement des structures et contrôler son efficacité
► conserver à minima le dispositif complet pendant 4 heures pour prévenir tout risque de reprise de feu
► effectuer des relevés d’explosimètrie pour confirmer l’absence de risque
► tant que le risque de ré-inflammation persiste, un tapis de mousse de 15 cm doit être régulièrement entretenu jusqu’à refroidissement complet des installations avec un taux d’application de 0.2 l/mn/m² et récupération
du liquide résiduel
► appliquer le débit d’extinction pendant 10 min toutes les heures, cette durée peut être adaptée à la hausse ou à la baisse en fonction de l’efficacité du tapis. Cette action peut
être effectuée avec des lances « moyen foisonnement »En cas de risque de débordement de liquide enflammé
dans une rétention adjacente, un tapis de mousse préventif sera réalisé dans celle-ci pour empêcher la propagation de l’incendie

3) Une phase de refroidissement
Elle est menée en parallèle des opérations de
temporisation et d’extinction, les ouvrages situés dans un rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir. Action menée par exploitant + moyens publics (SP).Les structures et les équipements soumis au rayonnement
doivent être pris en compte pour éviter les effets dominos :
► structures et réservoirs impliqués dans le feu sont protégées en pré-mélange pour ne pas endommager le tapis de mousse
► structures et réservoirs soumis au rayonnement, mais situées hors de la zone en feu sont protégés à l’eau

Question 21

Quels sont les deux types de toit de réservoir ?

Answer 21

toit fixe
toit flottant

Question 22

Quel flux thermique pour la zone d’exclusion ?

Answer 22

8 kW/m²

Question 23

Quel flux thermique pour la zone d’attaque ?

Answer 23

5 kW/m²

Question 24

Quel flux thermique pour la zone contrôlée ?

Answer 24

3 kW/m²