expression inversé Flashcards
Decouvrir le pot aux roses
C’est le fin mot, le secret de quelque chose, une réalité ou une fortune cachée.
La poudre de perlimpinpin
Remède sans valeur, illusoire ou imaginaire.
Monter en épingle
C’est « mettre un fait en évidence, en relief, le faire valoir avec insistance, en général pour l’exploiter aux dépens d’autrui, pour accabler quelqu’un… afin de tirer son épingle du jeu ».
Tirer les ficelles
⚠️Ne pas confondre avec « tirer sur la ficelle », qui signifie « exagérer, aller trop loin dans la recherche d’un avantage ».
C’est « agir sans se montrer ».
Il y a là une allusion claire au marionnettiste qui, derrière le rideau, manie les ficelles des poupées, et qu’on ne voit pas.
parler à la cantonade
C’est « s’exprimer à voix haute sans s’adresser à quelqu’un en particulier ».
Dorer la pilule
C’est, par des paroles aimables, flatteuses, « faire accepter une chose désagréable en la présentant sous des couleurs trompeuses, trop favorables » (Le Robert).
Se porter comme un charme
C’est « être en parfaite santé, se porter très bien et même merveilleusement ».
Mener une vie de Patachon
C’est « mener une vie agitée, débridée, dissipée, dissolue, toute de plaisirs, de débauche ».
**Ça doit être une sacrée garce pour attirer les mecs comme des mouches sur un morceau de sucre, à moins que ces mecs soient particulièrement mal dans leurs loques, et donc prêts à se jeter bille en tête **dans n’importe quel coup foireux ! »
Expression familière signifiant « avec audace et franchise, sans prendre nécessairement le temps de réfléchir ».
Lucile avait des lubies, des phobies, des coups de gueule, des coups de cafard, aimait prononcer des bizarreries – auxquelles elle-même croyait plus ou moins –, passer du coq à l’âne et de l’âne au coq, se mettait martel en tête, lançait des piques, frôlait les limites, jouait avec le feu. »
C’est « se faire du souci, se tourmenter, être hanté par une inquiétude obsédante ».
Il y a là une comparaison pour le moins exagérée avec un marteau qui frapperait sur la tête, martel (qui donna marteler) étant le doublet ancien de marteau.
Etre dans le trente-sixième dessous
C’est « être très abattu ou dans une fort mauvaise situation ».
Trente-six marque l’intensité ; il exprime un état extrême, comme dans « voir trente-six chandelles ».
Aller à vau-l’eau
C’est « aller à sa perte, se désorganiser, péricliter ».
Vouloir être calife à la place du calife
C’est « être en proie à une ambition dévorante, lorgner une position supérieure et être prêt à tout pour l’obtenir ».
L’expression se dit en parlant de quelqu’un dont les dents rayent le parquet.
La quête du Graal
C’est la poursuite de l’impossible ou d’un objectif inaccessible, du moins très difficile à atteindre.
L’âne de Buridan
Se dit de quelqu’un qui ne sait pas choisir entre deux solutions, qui hésite indéfiniment entre deux partis possibles, en somme quelqu’un d’indécis, d’irrésolu.
- Arriver comme les carabiniers
- arriver après la bataille
C’est « arriver très tard, quand tout est fini »
La patience de Grisélidis
**Avoir la patience de Grisélidis **signifiait qu’on endure avec magnanimité des choses en principe inacceptables.
C’est-à-dire « une patience à toute épreuve ».
Tuer la poule aux œufs d’or
C’est « dilapider un capital, une richesse, une source de revenus ou de profits », « se priver de revenus importants à venir pour un petit intérêt immédiat » (Le Robert des expressions).
Le quart d’heure de Rabelais
C’est l’instant de payer ; par extension, tout moment désagréable, fâcheux.
Un foudre de guerre
Se dit ironiquement, à la tournure négative, de quelqu’un pour signifier qu’il n’est pas très malin, ou ne fait pas des étincelles : « Ah, celui-là, ce n’est pas .. … …. ! »
: « Vers trois heures, nous étions sur le point d’achever de déjeuner. On avait parlé,** à bâtons rompus,** de beaucoup de chose
C’est-à-dire « sans suite, librement, avec de fréquentes interruptions ».
damer le pion
C’est « prendre un avantage sur quelqu’un, l’emporter sur lui avec hauteur, le surpasser, le supplanter ».
« Je ne connais personne […] qui puisse me ………sur cette question. »
Monter sur ses grands chevaux
C’est « se mettre vite en colère, s’emporter facilement, être soupe au lait, et, littéralement, le prendre de haut ».
A tombeau ouvert
C’est « rouler à une vitesse folle et dangereusement », donc au péril de sa vie et de celle des autres, le permis de conduire devenant alors un permis de se suicider ou de tuer autrui.
les chapeaux de roues
Par extension, au sens figuré, c’est toute action menée sans hésitation ni perte de temps, avec grande célérité ou précipitamment. L’astrologue Christine Haas prophétisait pour le lion dans Votre horoscope 2013 : « Vous démarrez l’année sur……………., d’autant que Saturne ne vous embête pas trop. »
Se monter le bourrichon
C’est « se monter la tête, s’illusionner, se faire des idées fausse s, prendre des vessies pour des lanternes ».
Avoir la tête près du bonnet
C’est « s’emporter facilement, être prompt à se fâcher, être colérique, souvent pour peu de chose ».
Rester en carafe
C’est « être frustré, abandonné, laissé pour compte ».
A tire-larigot
C’est-à-dire « en abondance », par extension, tout ce qui se présente en grande quantité, d’où la locution « s’en donner à tire-larigot » (à cœur joie).
C’est parole d’Evangile
L’expression s’emploie de manière ironique ou dubitative : « Il ne faut pas prendre ça pour parole d’Evangile. »
C’est une vérité irréfutable, des propos indubitables, une affirmation qui ne saurait être contredite, une opinion à laquelle il faut adhérer sans discuter,
Tirer le diable par la queue
, c’est « avoir beaucoup de peine à se procurer de quoi vivre, en être réduit aux derniers expédients » ; on dit également « avoir du mal à joindre les deux bouts ».
C’est byzance !
Exclamation admirative équivalente à « C’est superbe, c’est fastueux, c’est le grand luxe ! » ou, comme le chantait Luis Mariano : « Oh, là là là, c’est magnifique ! »