Expériences Flashcards

1
Q

Pandémonium, Selfridge (1958)

A

a) Réception d’une trace iconique
b) Activation des détecteurs élémentaires de traits visuels
c) Activation des détecteurs liés à l’image
d) Mécanisme de décision

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2
Q

Géons, Biederman (1985)

A

a) On présente des images dont il manque 65% du contour aux sujets en leur demandant de nommer l’objet
Soit l’objet a gardé ses intersections -> “récupérables”
Soit l’objet a perdu ses intersections-> “non-récupérables”
b) Les objets récupérables sont reconnus (40% après 100ms, 97% après 5sec)
Les objets non-récupérables sont reconnus à 20% (peu importe la durée)

-> Importance des intersections pour la reconnaissance d’objets

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3
Q

Géons, Biederman et Cooper (1991)

A

a) On présente des images dont il manque 50% du contour aux sujets
Les contours ont été supprimés de manière à créer des paires complémentaires
Dans la paire a-b, on divise les géons en 2 images
Dans la paire c-d, on conserve les géons
b) On demande aux sujets de nommer b et d après avoir vu a et c
c) b est mieux reconnu que d
-> Les sujets, ayant déjà traité une partie de géons à arrivent plus facilement à traiter b
Les sujets ont plus de mal à traiter c-d car il y a plus (trop) de géons à traiter

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4
Q

Visages, Tanaka et Sengeo (1997)

A

a) On montre des visages aux sujets en associant des prénoms à chacun d’eux
b) On dem1nde aussi sujets de déterminer si un élément (nez, bouche,…) est un élément de prénom
L’élément peut être isolé, montré dans le visage (ancienne configuration) ou dans un visage modifié (nouvelle configuration)
c) Les éléments isolés sont reconnus à 65%, en ancienne configuration à 77% et en nouvelle configuration à 72%

-> L’humain utilise l’information globale pour reconnaître un visage
-> Applicable uniquement à la reconnaissance des visages (même moyenne dans les 3 conditions avec des objets)

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5
Q

Contexte, Leeper (1935)

A

a) On montre une image ambigüe (femme à la fois jeune et vieille) aux sujets -> 65% voient la femme âgée, 35% voient la femme jeune
b) On montre une image présentant une jeune femme avant l’image ambigüe -> 100% voient la femme jeune
On montre une image présentant une femme âgée avant l’image ambigüe -> 98% voient la femme âgée

-> Influence du contexte

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6
Q

Contexte, Bruner et Goodman (1947)

A

a) On demande à 2 groupes d’enfants (favorisés/défavorisés) d’estimer la taille de pièces et disques en carton de tailles similaires
b) Les 2 groupes perçoivent les pièces comme plus grosses que leur taille réelle (surtout défavorisés), les disques sont perçus correctement

H1: l’argent a plus de valeur pour les enfants défavorisés donc les pièces sont perçues plus grosses
H2: les enfants favorisés manipulent plus souvent des pièces donc estiment mieux leur taille

-> Influence des processus descendants (expériences passées)

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7
Q

Complétude, McConkie et Rayner (1975)

A

a) On montre des phrases aux sujets et leur demande de les lire en ayant le menton posé sur un support
b) Quand les sujets lisent, les chercheurs modifient les caractères autour du point d’attention par des X ou lettres aléatoires
c) Les sujets ne remarquent pas les changements et ont l’impression d’avoir perçues l’entièreté des phrases

-> Construction de l’objet perdu -> illusion de complétude

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8
Q

Complétude, Cohen et al. (2020)

A

a) On présente des images colorées aux sujets en modifiant la tonalité des couleurs périphériques
b) Les sujets ne perçoivent pas les modifications de couleur

-> Construction de la scène visuelle alentour
-> Perception de l’information centrale influence la perception de l’information en périphérie

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9
Q

Filtre, Broadbent (1954)

A

a) On fait écouter 3 paires de chiffres séparées de 0,5sec aux sujets en écoute dichotique
On leur demande de rapporter les chiffres dans l’ordre de leur choix -> 65% de chiffres rappelés correctement
-> La quasi-totalité des bonnes réponses est rapportée pour une oreille puis l’autre
b) On refait l’expérience en variant de 0,5sec à 2sec, en demandant aux sujets de rappeler les chiffres dans l’ordre exact
c) 20% de bonnes réponses à 0,5sec, 50% de bonnes réponses à 2sec

-> Modèle du filtre attentionnel (goulot)

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10
Q

Tâche de shadowing

A

a) On fait écouter un message continu différent pour chaque oreille aux sujets
On leur demande de rapporter ce qu’ils entendent dans l’une ou l’autre oreille en écho (directement)
b) Il arrive que les sujets entendent leur nom dans l’oreille à ignorer -> effet cocktail party

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11
Q

Filtre attentionnel, Treisman (1964)

A

a) On fait écouter aux sujets des mots dans leur oreille gauche en leur demandant de les répéter
La fin de la phrase se trouve dans l’oreille droite, à ignorer
b) Les sujets ont du mal à répéter uniquement ce qu’ils entendent dans l’oreille gauche
Les mots de l’oreille droite sont perçus, même reconnus

-> Fausse la théorie de Broadbent (clapet)
-> Propose un filtre attentionnel en 2 parties (filtre et dictionnaire)

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12
Q

Paradigme de la double tâche, McLeod (1977)

A

a) Un groupe doit suivre un point avec un stylet et signaler l’apparition d’un bruit en tapant du doigt
L’autre groupe doit signaler le bruit à haute voix
b) Le groupe 2 réussit mieux

-> Interférence entre les taches qui partagent une modalité

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13
Q

Effet Stroop, Stroop (1935)

A

Démonstration 1

-> Lecture des mots automatique chez les lecteurs experts (+12 ans)

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14
Q

Tâche d’empan mnésique, Miller (1956)

A

-> Capacité limitée à 7 ± 2 éléments

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15
Q

Démo 2, Postman et Phillips (1965)

A

10/20/30 mots à rappeler sans modification des performances
-> Effet de primauté
Effet de récence

Comptage à rebours après la tâche -> affecte l’effet de récence (MCT)
-> Capacité limitée à 4 ± 2 éléments

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16
Q

Tâche de Brown-Peterson, Brown (1958) et Peterson & Peterson (1959)

A

a) Le sujet voit un stimulus de 3 lettres puis entend un nombre
b) Les sujets doit compter à rebours par 3 à partir du nombre jusqu’au stop, où il rappelle le stimulus
-> Baisse de bons rappels liée au temps entre le stimulus et le rappel

-> Oubli des informations en MCT

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17
Q

Théorie de l’effacement de la trace/interférence, Waugh et Norman (1965)

A

a) Les sujets voient 16 chiffres se succèdant un par un. Le dernier chiffre (cible) apparaît une fois dans la série. Les sujets doivent rappeler le chiffre qui suivait celui-ci
b) Les chercheurs varient le nombre de chiffres et leur rythme (1-4/sec)
c) Le rythme n’a pas d’incidence sur le résultat -> Théorie de l’effacement de la trace réfutée
Le nombre rend la performance moins bonne -> Théorie de l’interférence validée

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18
Q

Codage verbal, Conrad (1964)

A

a) Les sujets doivent retenir et rappeler une suite de lettres
Quand ils se trompent, ils rappellent une lettre qui sonne comme la lettre correcte (m/n, p/b,…)

-> Codage et stockage verbal

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19
Q

Codage visuel, Stepard et Metzler (1971)

A

a) Les sujets voient 2 dessins en 3D et doivent juger si l’un est la rotation de l’autre, en mesurant le temps de réponse
Plus l’angle de rotation est grand, plus le temps de réponse est long

-> Manipulation (donc stockage) d’une image visuelle en mémoire

20
Q

Modèle de Baddeley et Hitch (1974)

A
  1. Boucle phonologique -> maintien et manipulation des informations basées sur le langage
  2. Calepin visuo-patial -> maintien et manipulation des informations visuelles
  3. Centre exécutif -> sélection des stratégies et intégration des informations

Révision en 2000
4. Mémoire tampon épisodique -> intégration des codes de mémoire de différentes modalités

21
Q

Répétition, Rundus (1971)

A

-> Mémorisation grâce à la répétition (car informations envoyées en MLT)

22
Q

Répétition, Craik et Watkins (1973)

A

a) Les sujets doivent écouter une liste de mots et rapporter le dernier mot finissant par une lettre donnée, en variant la durée de maintien en MCT
b) Les sujets font cette tâche 27 fois puis doivent rappeler tous les mots cités
-> Rappel pas lié à la durée de maintien

-> Répétition insuffisante

23
Q

Profondeur, Craik et Lockhart (1972)

A

a) Les sujets doivent reconnaître les mots selon une caractéristique (majuscule/rime/sémantique)
b) Les sujets doivent reconnaître parmi d’autres mots ceux qu’ils ont jugés précédemment
-> 15/50/81% (plus de réflexion pour la sémantique)

24
Q

Profondeur, Kapur et al. (1994)

A

a) Les sujets doivent détecter la présence d’une lettre dans un mot (tache superficielle) et la catégorie du mot (tâche sémantique)
b) Sur le PET Scan, on observe que la tâche sémantique récupère le plus d’effort cérébral

25
Q

Souvenir flash, Talarico et Rubin (2003)

A

a) On demande aux sujets de raconter leur souvenir des attentats et un souvenir quotidien, après 7, 42 ou 224j
b) Attentats -> dégradation du souvenir, confiance forte
Quotidien -> dégradation du souvenir, confiance décline

26
Q

Congruence des contextes, Godden et Baddeley (1975)

A

a) Les sujets apprennent des mots dans un certain contexte (plage/plongée) et doivent les rappeler dans l’un ou l’autre contexte
b) Le rappel est meilleur dans le contexte d’apprentissage

27
Q

Contexte, Aggleton et Waskett (1999)

A

a) Les sujets sont interrogés sur le musée viking qu’ils ont visité 20 ans avant avec/sans contexte olfactif
b) Le rappel est meilleur dans le contexte olfactif

28
Q

Influence, Loftus et Palmer (1974)

A

a) On montre une vidéo aux sujets et leur demande à quelle vitesse roulent les voitures qui font un accident en modifiant la tournure de la question (degré de violence de l’impact)
b) Plus la tournure utilise des mots violents, plus la réponse est élevée
H1: difficulté à estimer la vitesse -> se base sur les mots utilisés
H2: influence de la tournure de la question sur la réponse
c) Une semaine plus tard, on demande aux groupes extrêmes s’il y avait du verre suite à l’accident
d) Le groupe le plus violent répond oui à 32%
le moins violent répond oui à 12%
-> Influence de la tournure de la question sur la réponse

-> Malléabilité des souvenirs

29
Q

Modification de souvenirs d’enfance, Hyman, Husband et Billings (1995)

A

a) Les chercheurs contactent les familles des sujets pour recueillir des informations sur leur enfance
b) On confronte les sujets aux informations recueillies/imaginées en leur demandant de rappeler le plus de détails (3 séances en 3j)
Si le sujet se souvient, il fait remonter le plus de détails
Si le sujet ne se souvient pas, il fait des efforts de remémoration (visualisation)
c) Le 1er jour, personne ne se rappelle du faux souvenir
Le 3e jour, 1/3 se rappelle du faux souvenir
-> Création de faux souvenirs
-> Répétition d’expériences de remémoration augmente le nombre de faux souvenirs

30
Q

Modification de souvenirs d’enfance, Wade, Garry, Read et Lindsay (2002)

A

a) On effectue la même expérience en ajoutant des photos de l’évènement/montages
b) Le 1er jour, 1/3 des sujets se rappelle du faux souvenir
Le 3e jour, 1/2 des sujets se rappelle du faux souvenir
-> Création de faux souvenirs sur base de représentations imagées

31
Q

Schéma de communication, Ferdinand de Saussure (19e)

A

a) L’émetteur a une idée qu’il veut communiquer -> conçoit le message (mémoire)
b) L’émetteur ouvre la bouche et parle -> message transformé en gestes articulatoires
c) Le son qui sort de la bouche de l’émetteur se propage dans l’air (vibrations)
d) Les vibrations atteignent l’oreille du récepteur
e) L’appareil cognitif du récepteur reçoit les vibrations, les analyse et interprète pour en construire une représentation auditive puis en extraire la signification (mémoire)

32
Q

Identification des phonèmes (DEV), Lisker et Abramson (1970)

A

a) Les chercheurs créent des sons correspondant aux syllabes /da/ et /ta/ avec des valeurs de DEV différentes (-150 à 150ms)
b) On présente les sons de façon aléatoire en demandant aux sujets s’ils entendent /da/ ou /ta/
c) Les sujets disent entendre /da/ pour les sons avec un DEV de -150 à 20ms
/ta/ pour les sons avec un dev de +25ms
-> Pas de réponse intermédiaire entre les deux catégories
-> La perception des phonèmes est un phénomène catégoriel

-> Mécanisme de perception spécialisée pour les sons de la parole

33
Q

Effet McGurk, McGurk et Macdonald (1976)

A

a) On enregistre 4 vidéos montrant le visage d’une personne qui répète BA/GA/PA/KA qu’on double avec une mauvaise syllabe (-> BA-ga/GA-ba/PA-ka/KA-pa)
b) On montre ces vidéos à des enfants de 3-4ans, 7-8ans et à des adultes en leur demandant de rapporter ce qu’ils entendent en alternant avec les mêmes sons sans vidéo
c) Les chiffres les plus importants sont rapportés dans les phénomènes de combinaisons (perception de 2 syllabes différentes (BABA-gaga)) et fusion (autre réponse étant un mélange de 2 syllabes (dada))
-> Conflit entre modalités visuelle et auditive

34
Q

Théorie motrice, Pulvermuller et al. (2006)

A

a) Les chercheurs enregistrent l’activité cérébrale des sujets pendant qu’ils répètent mentalement des syllabes avec une consonne labiale ou dentale -> tâche d’articulation
Les chercheurs enregistrent l’activité cérébrale des sujets lorsqu’ils écoutent des enregistrements des mêmes syllabes -> tache de perception
Les chercheurs enregistrent l’activité cérébrale des sujets lorsqu’ils font mentalement des mouvements impliquant leurs lèvres/dents -> tache de mouvement
b) L’activité cérébrale est différente selon le type de syllabe
c) Des régions spécifiques du cortex moteur sont activées pour les taches de perception

-> Ne permet pas d’affirmer que cette activité joue un rôle dans le processus de perception

35
Q

Théorie motrice, Meister et al. (2007)

A

a) Les sujets entendent des syllabes et décident s’il s’agit de /pa/, /ta/ ou /ka/ -> condition verbale
Les sujets doivent discriminer 3 couleurs (rouge/vert/bleu) -> condition visuelle
b) La stimulation est appliquée sur une portion du cortex gauche OU au niveau du gyrus temporal supérieur gauche (aires sensorielles auditives)
c) Dans la condition verbale, il y a une dégradation quand on stimule le cortex moteur
visuelle, il n’y a pas de modification liée à la stimulation
-> Le cortex moteur est activé lors de la perception de la parole
(Contribue à l’identification des phonèmes)

36
Q

Lecture, Hirsh et Nation (1992)

A

On constate que pour comprendre de façon adéquate un texte écrit il faut connaître minimum 95% des mots le composant (-1 mot/2 lignes)
prendre du plaisir à lire, il faut connaitre 98% des mots composant le texte (-1 mot/5 lignes)

37
Q

Vidéo de l’activité cérébrale, Marinkovic (2004)

A

a) Les sujets doivent appuyer sur un bouton lors de la présentation de mots désignant des “choses plus grandes que la main”
b) L’activité corticale commence ±150ms après le début des mots (avant d’entendre la fin du mot)
atteint son pic à 500ms
s’éteint vers 750ms (250ms après la fin du mot)
-> Moins d’une demi seconde nécessaire pour identifier un mot parlé et retrouver sa signification dans le lexique mental

-> Le processus d’accès lexical n’attend pas la réception de l’input complet pour commencer
doit prendre simultanément en considération les multiples candidats possibles pour être aussi rapide

38
Q

Modèle de la cohorte, Marslen-Wilson et Welsh (1978)

A

-Le processus d’accès lexical commence dès que le début du flux acoustique a été décodé (150-200ms -> 2e/3e phonème)
-> toutes les entrées lexicales compatibles avec les premiers phonèmes s’activent
-Chaque entrée lexicale évalue sa compatibilité avec l’input au fur et à mesure de la réception des phonèmes
Incompatibilité -> entrée se désactive et disparait de la liste des candidats actifs
-La taille de la cohorte se réduit progressivement jusqu’à ce que tous les candidats, sauf un, aient été exclus
-Le dernier mot actif est reconnu
-> d’autres informations sur le mot deviennent accessibles (syntaxiques, sémantiques,…)

39
Q

Modèle TRACE, Elman et McClelland (1986)

A
  1. (Niveau inférieur) Détecteurs de traits articulatoires élémentaires (voisement, explosion,…)
  2. Détecteurs de phonèmes
  3. Détecteurs de mots
    -> reçoit les signaux des détecteurs de phonèmes
    Ces signaux augmentent le niveau d’activation des détecteurs de mots pour les phonèmes qui font partie de la forme phonologique du mot (effet inhibiteur dans le cas contraire)
40
Q

Paradigme expérimental du monde visuel, Allopenna et al. (1998)

A

a) Les sujets doivent écouter des phrases exprimant des requêtes simples à exécuter en manipulant la souris
Les mots commencent par les mêmes phonèmes et appartiennent à la même cohorte (beaker/beefle)
riment (beaker/speaker)
n’ont pas de lien avec les autres -> mots distracteurs (carriage)
b) Les chercheurs enregistrent les mouvements des yeux
c) Avant que le mot cible (beaker) ne soit complètement reçu, les regard se porte sur les 2 images appartenant à la cohorte (beaker/beefle) -> le taux de fixation du mot cible augmente progressivement
Le mot qui rime reçoit des fixations moins fréquentes
d) On compare les résultats à ceux du modèle TRACE -> reproduit les phénomènes observés dans l’expérience
-> Modèle utile

41
Q

Informations phonétiques, Spinelli et al. (2013)

A

a) Les chercheurs construisent des couples de phrases homophones lues à voix haute et enregistrées -> la durée de prononciation des consonnes de liaison est plus courte que celles en début de mot
b) On présente les phrases aux sujets en leur demandant de décider si les mots qui s’affichent sont français ou sont des pseudomots -> tâche de décision lexicale
Les mots affichés sont précédés par les phrases enregistrées (congruentes/incongruentes)
c) Les sujets répondent plus rapidement lorsque la phrase entendue est congruente
-> Dans une situation ambigüe, les sujets utilisent les indices phonétiques détaillés pour segmenter la phrase et identifier les mots qui la constitue

42
Q

Théorie de Garden Path, Frazier

A
  1. Construction d’une représentation mentale de la structure de la phrase
  2. Analyse de l’ordre des mots
    des informations syntaxiques extraites lors de leur reconnaissance
  3. Construction d’une interprétation (si pas compatible, proposition d’une autre structure) -> mécanisme incrémental
43
Q

Principe d’attachement minimal/tardif, Frazier et Rayner (1983)

A

a) Les chercheurs enregistrent les mouvements visuels des sujets quand ils lisent des phrases ambiguës
b) La phrase A porte une interprétation sémantique compatible avec le principe d’attachement minimal
La phrase B ne colle pas avec le sens des mots et les connaissances générales
c) Les durées de fixation sont plus longues pour la phrase B
-> Construction d’une structure syntaxique selon le principe d’attachement minimal MAIS incompatible avec la signification des mots DONC révision de l’analyse syntaxique

44
Q

Modèle de Kintsch et van Dijk (1987)

A

Lors de la lecture, construction de
1. Représentation de surface (représentations linguistiques précises, transitoires, sensibles à l’inférence)
2. Représentation propositionnelle (information sémantique traitée phrase par phrase (-> microstructure) permettant d’aboutir à une représentation composée de propositions extraites de différentes phrases, ordonnées hiérarchiquement (->macrostructure))
3. Représentation de situation (fait participer les connaissances en MLT, les attentes, les souvenirs,…)

45
Q

Représentations, Zimmy (1987)

A

a) On demande aux sujets de lire 18 textes décrivant un évènement impliquant des personnages
b) On présente aux sujets des phrases relatives aux histoires en leur demandant s’ils ont lu ces phrases dans les textes (0/40min/2/4j après la lecture)
Les phrases sont présentes comme telles dans le texte
reformulées
contiennent des inférences
plausibles vu le contexte de l’histoire
pas plausibles dans le contexte de l’histoire
c) Les traces mnésiques pour la surface du texte s’effacent rapidement
la base de texte s’effacent progressivement
le modèle de situation se maintiennent
-> 3 types de représentations différentes

46
Q

Métacompréhension, Hare (1981)

A

a) Les sujets sont divisés en 2 groupes (bons/mauvais lecteurs) à qui on fait lire 2 articles en leur demandant de noter tout ce qu’ils ont remarqué par rapport à leur lecture
b) Les bons lecteurs s’engagent plus souvent dans une évaluation de leur compréhension pendant la lecture
utilisent 2/3 fois plus de stratégies
-> Les sujets qui comprennent bien le texte font appel à plus de stratégies et les utilisent plus souvent
Certaines stratégies sont utilisées seulement par les bons lecteurs (lien avec expérience personnelle)
Les bons lecteurs utilisent des stratégies de compréhension (pas mémorisation)