Examen septembre 2017 Flashcards

1
Q
  1. Textes à compléter (6 points)
    L’ergonomie de la langue française a construit et défendu sa singularité, en s’appuyant sur :
    - une conviction qui vise à adapter __ __ à __ __ ;
    - une double logique, qui sous-tend chaque intervention : __ pour __ (__),
    - une démarche __ (__), qui prend en compte la pluralité des déterminants qui agissent sur l’activité, et les effets de cette dernière ;
    - une méthode qui repose sur des données recueillies en situation __ (__ / __ __ __ / __).

L’approche de l’ergonomie centrée sur le “composant humain” (Approche “__ __”), que l’on retrouve dans les __ __ (__/__), est centrée sur la recherche de résultats généraux et la définition de normes. Elle s’appuie essentiellement sur le recueil de données en __.

En ergonomie, le concept de __ renvoie aux différences qui existent entre les éléments constitutifs d’une situation de travail (exemples : __ , __ (__ …)), et entre les individus composant la population de travail (exemples : __ ; __ (__ …)). Ce concept se définit de façon __, c’est-à-dire qu’il s’agit d’apprécier les différences à un moment précis, un instant T.

A

L’ergonomie de la langue française a construit et défendu sa singularité, en s’appuyant sur :

  • une conviction qui vise à adapter LE TRAVAIL à L’HOMME ;
  • une double logique, qui sous-tend chaque intervention : COMPRENDRE pour TRANSFORMER (AGIR),
  • une démarche SYSTEMIQUE (HOLISTIQUE), qui prend en compte la pluralité des déterminants qui agissent sur l’activité, et les effets de cette dernière ;
  • une méthode qui repose sur des données recueillies en situation NATURELLE (ECOLOGIQUE / SUR LE TERRAIN / REELLE).

L’approche de l’ergonomie centrée sur le “composant humain” (Approche “HUMAN-FACTORS”), que l’on retrouve dans les ANGLO-SAXONS (ANGLAIS/AMERICAINS), est centrée sur la recherche de résultats généraux et la définition de normes. Elle s’appuie essentiellement sur le recueil de données en LABORATOIRE.

En ergonomie, le concept de DIVERSITE renvoie aux différences qui existent entre les éléments constitutifs d’une situation de travail (exemples : DISPOSITIFS, ORGANISATION (ENVIRONNEMENT …)), et entre les individus composant la population de travail (exemples : AGE ; TAILLE (EXPERIENCE …)). Ce concept se définit de façon SYNCHRONIQUE, c’est-à-dire qu’il s’agit d’apprécier les différences à un moment précis, un instant T.

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2
Q

Question 1 : Les trois grands domaines d’activité étudiés par l’ergonomie sont le travail, la formation et

a. le temps de travail
b. la santé
c. la productivité
d. la vie quotidienne

A

d. la vie quotidienne

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3
Q

Question 2 : L’ergonomie dite physique s’intéresse

a. à l’optimisation des systèmes socio-techniques
b. aux liens entre les caractéristiques anatomiques, anthropométriques, et biomécaniques, et l’activité des individus
c. aux processus tels que la perception, la mémoire, les raisonnements, etc, influent sur l’interaction entre les hommes et les autres éléments des systèmes
d. à la façon dont un individu mobilise ses connaissances et élabore des représentations de la situation

A

b. aux liens entre les caractéristiques anatomiques, anthropométriques, et biomécaniques, et l’activité des individus

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4
Q

Question 3 : L’ergonomie, en visant l’amélioration des conditions de réalisation de l’activité, poursuit un objectif

a. éthique
b. épistémique
c. pragmatique
d. systémique

A

c. pragmatique

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5
Q

Question 4 : Les deux grands critères poursuivis dans la démarche ergonomique sont

a. la fiabilité et la qualité
b. l’utilisabilité et l’efficacité
c. la santé et le développement des compétences
d. la productivité et la santé

A

d. la productivité et la santé

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6
Q

Question 5 : Le courant “hygiéniste” partage avec l’ergonomie, telle qu’on la pratique aujourd’hui dans les pays francophones

a. un objectif éthique
b. la recherche de normes
c. l’analyse de l’activité en situation
d. une approche systémique

A

a. un objectif éthique

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7
Q

Question 6 : Le médecin et sociologue français, chargé par l’Académie des Sciences Morales et Politiques d’un rapport sur les conditions de vie de la classe ouvrière (“Conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers”), est

a. Leplat
b. De Montmollin
c. Villermé
d. Laville

A

c. Villermé

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8
Q

Question 7 : Dans quelle approche du travail, chaque mouvement élémentaire est chronométré, les temps inutiles éliminés, un temps optimal défini

a. l’organisation systémique du travail
b. l’organisation holistique du travail
c. l’organisation scientifique du travail
d. l’organisation hygiéniste du travail

A

c. l’organisation scientifique du travail

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9
Q

Question 8 : En 1963, des universitaires français, belges et suisses, et un haut cadre du ministère du travail français décident, afin de promouvoir l’ergonomie dans les pays de langue française, de créer

a. l’ANACT
b. les CHS-CT
c. L’OST
d. La SELF

A

d. La SELF

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10
Q

Question 9 : En ergonomie, l’unité analytique de base est

a. le poste de travail
b. la tâche prescrite
c. l’activité humaine
d. les effets du travail sur l’organisme

A

c. l’activité humaine

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11
Q

Question 10 : Dans l’approche ergonomique, l’analyse de la tâche

a. est centrée sur le fonctionnement de l’opérateur
b. n’est pas centrée sur les caractéristiques de l’environnement de travail
c. se fait en référence au processus de production
d. est centrée sur les effets sur le sujet

A

c. se fait en référence au processus de production

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12
Q

Question 11 : Dans le cadre de l’étude menée sur le travail des soignantes de nuit à l’hôpital (Toupin, 2008), l’analyse de la tâche pourrait reposer sur

a. les échanges verbaux entre les soignantes
b. les types de pathologies des patients
c. les actes techniques réalisés
d. les soins de nursing effectués

A

b. les types de pathologies des patients

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13
Q

Question 12 : En ergonomie, la “tâche redéfinie”

a. est définie par le service des méthodes
b. est appréhendée via la consultation de la fiche de poste
c. est la tâche conçue par l’organisation
d. est la tâche conçue par celui qui en réalise l’exécution

A

d. est la tâche conçue par celui qui en réalise l’exécution

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14
Q

Question 13 : Dans l’approche ergonomique, l’activité

a. peut être décrite à partir de processus biogioques
b. se réduit à ce qui est directement observable en situation
c. se réduit à ce qui est défini dans la prescription
d. se réduit aux mécanismes cognitifs, processus mentaux qui préparent, déclenchent, conduisent et donc expliquent les comportements

A

a. peut être décrite à partir de processus biologiques

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15
Q

Question 14 : Dans le cadre de l’étude menée sur le travail des soignantes de nuit à l’hôpital (Toupin, 2008), l’analyse de l’activité pourrait reposer sur

a. les situations d’entraide au sein du collectif
b. les prescriptions faites par l’équipe médicale
c. les fiches de poste des soignantes
d. les niveaux d’angoisse des patients

A

a. les situations d’entraide au sein du collectif

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16
Q

Question 15 : Toute analyse du travail fait apparaître les deux notions fondamentales théorisées par les pionniers de l’ergonomie francophone Ombredane et Faverge

a. les notions hygiénistes et productivistes
b. les notions de prescrit et réel
c. les notions de variabilité et diversité
d. les notions de santé et efficacité

A

b. les notions de prescrit et réel

17
Q

Question 16 : Dans l’étude de Toupin (2008), une évaluation du niveau de fatigue des infirmières, tout au long du poste de nuit, montre que leur niveau de fatigue physique augmente au cours de la nuit, avec un pic à 04h00, puis une légère diminution à 06h00. Cela renvoie au concept de

a. diversité inter-personnelle
b. diversité des situations
c. variabilité intra-personnelle
d. variabilité des situations

A

c. variabilité intra-personnelle

18
Q

Question 17 : Dans le modèle guide d’analyse de l’activité (Leplat, 1997), les déterminants

a. sont des éléments de réponse à la question : “Pourquoi l’acteur agit-il de cette façon ?”
b. exercent leur influence isolément
c. se réfèrent exclusivement à l’entreprise
d. sont communs à tous les opérateurs

A

a. sont des éléments de réponse à la question : “Pourquoi l’acteur agit-il de cette façon ?”

19
Q

Question 18 : Dans ce modèle, les effets externes (sur le système)

a. sont toujours immédiats dans le temps
b. sont liés directement aux déterminants externes
c. conditionnent l’activité déployée
d. peuvent concerner l’activité des collègues de travail

A

d. peuvent concerner l’activité des collègues de travail

20
Q

Question 19 : Dans ce modèle, les postures de l’opérateur se retrouvent

a. dans les déterminants internes
b. dans les effets sur le sujet
c. dans l’activité
d. dans les effets sur le système

A

c. dans l’activité

21
Q

Question 20 : Dans ce modèle, l’acquisition, par le sujet, de savoir-faire liés à son activité se retrouve

a. dans l’activité
b. dans les déterminants externes
c. dans les effets sur le sujet
d. dans les effets sur le système

A

c. dans les effets sur le sujet

22
Q

Question 21 : Dans ce modèle, l’existence de boucles de rétroaction montre que

a. les effets internes peuvent venir modifier l’activité
b. les effets internes peuvent venir modifier les déterminants externes
c. les déterminants internes impactent les effets internes
d. les déterminants internes impactent les effets externes

A

b. les effets internes peuvent venir modifier les déterminants externes

23
Q

Question 22 : La démarche ergonomique

a. a un modèle d’intervention unique applicable à toute demande
b. s’appuie sur des connaissances générales, qui fournissent des solutions toutes faites
c. ne s’adapte pas à la singularité de chaque demande
d. ne se termine pas obligatoirement par le suivi des propositions faites

A

d. ne se termine pas obligatoirement par le suivi des propositions faites

24
Q

Question 23 : Dans la démarche ergonomique, l’étape d’instruction de la demande vise à

a. mettre en oeuvre des observations ouvertes de la situation
b. formuler un pré-diagnostic de la situation
c. valider le pré-diagnostic formulé
d. soulever des enjeux non identifiés a priori

A

d. soulever des enjeux non identifiés a priori

25
Q

Question 24 : En ergonomie, le diagnostic synthétise l’ensemble des données recueillies

a. lors de l’étape d’analyse de la demande
b. lors de l’étape d’analyse de la prescription
c. lors de l’étape d’analyse de la tâche
d. lors de l’étape d’analyse de l’activité

A

d. lors de l’étape d’analyse de l’activité