Examen mi-session Flashcards

1
Q

Relate l’historique des théories du XXe.

A

Années 50 : Hypothèse de l’analyse contrastive
Années 60 : Analyse des erreurs
Années 70 : Le concept d’interlangue et
Études sur l’ordre de développement des morphèmes
Hypothèse de la construction créative
Années 80 : Théorie de l’input monitor de Krashen

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Q

Quelle est la théorie en vogue actuellement?

A

Théorie neurolinguistique du bilinguisme, Paradis

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3
Q

Quelle est l’affirmation principale de l’hypothèse de l’analyse contrastive?

A

Les différences linguistiques entre la L1 et la L2 peuvent être employées pour prédire les difficultés d’apprentissage (selon la variété, marche surtout pour la phonologie).

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4
Q

Quelle est l’origine de l’hypothèse de l’analyse contrastive?

A

Béhaviorisme…

  • La L est une habitude construite à partir d’association entre stimulus et réponse (répéter après le prof)
  • Ainsi, l’acquisition d’une L2 est un processus qui vise à surmonter les habitudes de la L1 de façon à surmonter les habitudes de la L2.
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5
Q

Quelle est le rôle de la L1 selon l’hypothèse de l’analyse contrastive?

A

Les différences entre L1-L2 prédisent toutes les erreurs et les difficultés.
Transfert : habitudes de la L1 déployées dans la L2
Transfert positif : facilitant
Transfert négatif (interférence) : force les erreurs
J’ai douze ans (fr)
I am twelve years old
Ich bin zwölf Jahre alt (Je suis douze ans, all)
(Individu qui parle anglais et allemand qui apprend le fr)

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6
Q

Quels sont les problèmes de l’hypothèse de l’analyse contrastive?

A

Sous-estimation des erreurs (ex. on ne prédit pas la surgénéralisation - He comed yesterday)
Sur-estimation des erreurs (on prédit des erreurs qui n’arrivent pas. Ex. I them see = erreur non-atestée)

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7
Q

Quel est l’héritage que nous laisse l’hypothèse de l’analyse contrastive?

A

Rôle crucial de la L1 dans le développement d’une L2.

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8
Q

Quelle est l’affirmation principale de l’Analyse des erreurs?

A

Les erreurs (type et quantité) des apprenants fournissent des informations sur le processus d’acquisition d’une L2 et sur le système qui sous-tend cette acquisition.

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9
Q

Quelle est l’origine de l’Analyse des erreurs?

A
  • l’HAC forte (les erreurs peuvent être prédites par les différences entre L1-L2; a priori) vs HAC faible (des erreurs peuvent être expliquées par les différences L1-L2 (a posteriori)
  • La naissance du générativisme (fin des années 50 et 60) : les apprenants ne sont pas de simples imitateurs, ils sont des créateurs
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10
Q

Quels sont les types d’erreurs selon l’Analyse des erreurs?

A
  • Erreurs : divergence systématique p/r à la L2
    Erreur de compétence
  • Faute : lapsus; n’est pas le reflet de la compétence
    Erreur de performance
    Beaucoup des apprenants sont intralinguales
  • Erreurs interlinguales (= interférences)
  • Erreurs intralinguales (= développementales)
    Surgénéralisation, simplification
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11
Q

Quels sont les problèmes de l’Analyse des erreurs?

A
  • Le manque d’erreurs n’implique pas latteinte de la compétence cible
  • La source des erreurs ne peut pas toujours être déterminée par cette théorie.
    No go (tous les groupes de L1)
    No voy (esp) ikimas-en (jap.)
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12
Q

Quel est l’héritage que laisse l’Analyse des erreurs?

A

Les erreurs sont le fruit d’un système qui sous-tend le développement d’une L2.

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13
Q

Quelle est l’affirmation principale de l’Hypothèse de la construction créative?

A

Les apprenants construisent leur L2 de manière SIMILAIRE (peu importe leur L1), à travers des mécanismes universels d’apprentissage qui sont aussi employés en acquisition de la L1.
Les mêmes erreurs sont faites par de jeunes app de L1 vs app de L2

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14
Q

Quelle est l’origine de l’Hypothèse de la construction créative?

A
  • Effort de discréditer tout ce qui est béhavioral (ex. le concept de transfert. Aucun transfert, tout est développemental
  • La découverte d’ordres naturels d’acquisition des morphèmes
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15
Q

Quels sont les problèmes de l’Hypothèse de la construction créative?

A
  • Minimiser l’influence de la L1 est non fondé empiriquement

- Aucune explication pour les mécanismes universels qui sous-tendent l’apprentissage

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16
Q

Quel est l’héritage que nous laisse l’Hypothèse de la construction créative?

A

Découverte d’ordre d’acquisition communes

Erreurs intralinguales ex. morphèmes plus saillants, plus simples, plus fréquents

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17
Q

Quelles sont les affirmations principales de la théorie de l’Input/Monitor de Krashen?

A
  • L’acquisition de la L2 est guidée par un système inné spécifique au langage. (gêne de l’apprentissage = foxP2)
  • L’acquisition a lieu s’il y a de l’input compréhensible (i+1) et si le filtre affectif des apprenants est assez faible pour permettre l’entrée de l’input (intake) (motivation).
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18
Q

Quelle est l’origine de la théorie de l’Input/Monitor de Krashen?

A
  • Les études sur l’ordre d’acquisition des morphèmes et l’hypothèse de la construction créative
  • Les variations dans les ordres naturels
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19
Q

Quelles sont les composantes de la théorie de l’Input/Monitor de Krashen?

A
L'hypothèse de l'acquisition vs apprentissage
L'hypothèse de l'ordre d'acquisition
L'hypothèse du moniteur
L'hypothèse de l'input
L'hypothèse du filtre affectif
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20
Q

Expliquez la composante de l’hypothèse de l’acquisition vs apprentissage dans la théorie de l’Input/Monitor de Krashen.

A

Hypothèse de l’acquisition vs apprentissage
Acquisition
- Le processus inconscient employé dans le développement d’une L1 et d’une L2
- Résultat : habileté inconsciente, implicite de la L2.
- Donne lieu à un ordre naturel
Apprentissage
- Un processus conscient, réfléchi (à partir de l’input formel)
- Résultat : savoir, connaissance explicite de la L2
- Sert à contrôler la grammaticalité des énoncés (moniteur)

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21
Q

Expliquez la composante de l’hypothèse de l’ordre d’acquisition dans la théorie de l’Input/Monitor de Krashen.

A

Les règles de la L2 sont acquises selon un ordre qui peut être prédit.

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22
Q

Expliquez la composante de l’hypothèse du moniteur dans la théorie de l’Input/Monitor de Krashen.

A
  • Un système appris représente un moniteur qui inspecte les output du système acquis. Le système appris est accessible quand a) il y a assez de temps; b) l’apprenant se concentre sur la forme (au lieu du sens); et c) l’apprenant connaît la règle.
  • Un système acquis est à l’origine du processus de communication spontanée et est responsable de la fluidité de la production.
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23
Q

Expliquez la composante de l’hypothèse de l’input de la théorie de l’Input/Monitor de Krashen.

A

L’acquisition a lieu quand l’apprenant reçoit de l’input compréhensible = contient les structures d’un stade au-dessus du stade courant de l’apprenant, soit i+1.

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24
Q

Expliquez la composante de l’hypothèse du filtre affectif dans la théorie de l’Input/Monitor de Krashen.

A

Plusieurs facteurs affectifs négatifs (ex. manque de motivation, faible estime de soi, anxiété) peuvent accentuer le filtre affectif, lequel bloque l’input compréhensible.

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25
Q

Qules sont les problèmes dans la théorie de l’Input/Monitor de Krashen?

A
  • Vague, concepts qui ne sont pas testables (ex. i+1)
  • La nature interdépendante des composantes de la théorie rend celle-ci infalsifiable.
    (Une théorie doit être vérifiable et doit laisser la chance d’être contestée)
  • Aucune explication ne précisant comment les ordres naturels s’obtiennent ou comment l’input compréhensible entraîne l’acquisition.
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26
Q

Quel est l’héritage que nous laisse la théorie de l’Input/Monitor de Krashen?

A

L’importance de développer une théorie qui traite de l’influence entre les mécanismes développementaux et l’input.

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27
Q

Comment fonctionne le système mémoriel?

A
  1. Stimulus
  2. Organes sensoriels (sens)
    Perception
  3. Mémoire sensorielle (échoïque et iconique) (1 sec)
    Attention requise, sinon, ça disparaît
  4. Mémoire à courte terme & Mémoire de travail (1min)
    Réception; Oubli
    Encodage, Consolidation
  5. Mémoire à long terme
    Récupération
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28
Q

Comment fonctionne la mémoire à long terme?

A

Se divise en deux :

  1. Mémoire explicite (déclarative)
    - Épisodique (événements biographiques)
    - Sémantique (mots, idées, concepts)
  2. Mémoire implicite (non-déclarative)
    - Procédurale (habiletés. Ex. Parkinson -escaliers)
    - Conditionnements émotionnels

Effet d’amorçage (préparation, activation des réseaux neuronaux pour aller chercher l’info préalable au sujet)
Réflexes conditionnés

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29
Q

Quelle est la fonction et la durée de la mémoire sensorielle?

A

Fonction : conserver les infos (stimuli) fournies par les sens (mémoire iconique et échoïque); elle ne nécessite aucune attention particulière. C’est le passage obligé pour retenir une info à court terme et à long terme.

Durée de maintien : moins d’une seconde

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30
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire de travail?

A
  1. Dure jusqu’à 1 min
  2. Stock temporairement les infos
  3. Manipule l’info
  4. Contrôle l’attention
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31
Q

Dans la mémoire de travail, qu’est-ce que l’administrateur central?

A

Dirige, contrôle, décide

Maintient le plan et les éléments de L

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32
Q

Dans la mémoire de travail, qu’est-ce que la boucle phonologique?

A

Se parler dans sa tête, conserver les mots/sons dans sa mémoire
Permet la répétition mentale

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33
Q

Dans la mémoire de travail, qu’est-ce que le calepin visuo-spatial?

A

Construis, conserve les images
Manipule les images mentales
Emmagasine

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34
Q

Dans la mémoire de travail, qu’est-ce que le relais épisodique?

A

Relie toutes les infos les unes aux autres

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35
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme (MLT)?

A

Emmagasine les expériences, connaissances, stratégies

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36
Q

La mémoire de travail (MT) intervient lorsqu’on…

A

porte attention à un stimulus enregistré par la mémoire sensorielle.

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37
Q

Quelle est la fonction et la durée de la mémoire de travail (MT)?

A

Fonction : maintient à court terme d’info conscientes pour utilisation immédiate = espace de travail

Durée de maintien : quelques secondes s’il n’y a pas d’autorépétition. Une minute si autorépétition.

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38
Q

Quelles sont les tâches accomplies par la MT?

A

Tâches de résolution de problèmes et manipulation d’infos linguistiques (ex. prod. orale, écriture, lecture, interprètes)

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39
Q

Est-ce que la MT a une capacité illimitée?

EXAMEN

A

Non, sa capacité est limitée. Empan mnésique.

Nb d’éléments (chiffres) pouvant s’y maintenir en rappel immédiat = 7+/-2

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40
Q

Qu’est-ce qui détermine ce qui sera encodé en mémoire de travail et, éventuellement en mémoire à long terme?

A

L’attention

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41
Q

Qu’est-ce que l’attention?

A

Mobilisation des ressources cognitives orientée vers un but et inhibant le reste, entraînant un accroissement d’efficacité des processus de perception, de prise de décision et d’action.

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42
Q

Explique comment fonctionnent les ressources attentionnelles.

A

On dispose d’un pool (réservoir attentionel) qu peut être divisé, mais qui est LIMITÉ. Plusieurs traitements peuvent être réalisés en parallèle, tant qu’on ne dépasse pas la limite. Le réservoir attentionel peut varier pour un mm individu (stress, anxiété, fatigue, drogue, alcool peuvent diminuer les ressources).

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43
Q

Qu’est-ce qui arrive si on dépasse les limites des ressources attentionnelles?

A
  • Soit la performance (traitement en temps réel) se dégrade

- Soit une tâche sera priorisée, et le traitement sera plus séquentiel

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44
Q

Donnez des exemples de tests sur les ressources attentionnelles.

A

Attention blindness : L’arraignée dans les figures

Attention change : Door experience

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45
Q

Quelle est la conséquence de la division de l’attention?

A

Elle empêche la formation de mémoires conscientes
Mas le degré de mise en mémoire lors d’une attention divisée varie selon l’interférence ou non entre les différents types de stimuli (5 sens)

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46
Q

Quelle est la définition de coût computationnel?

A

Activité biochimique neuronale dans les régions cérébrales qui sous-tendent la mémoire consciente (=déclarative) e particulier la mémoire de travail (système hippocampique; lobe frontal; lobe pariétal; lobe cingulaire antérieur; ganglion de la base)

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47
Q

La mémoire de travail demande souvent à porter attention sur plus d’une chose à la fois, et ce travail a donc un coût; plus la MT est sollicitée, plus il y a des…

A

Coûts computationnels

48
Q

Il y a un principe fondamental en psycho selon lequel il est très difficile d’accomplir plus de 2-3 tâches conscientes en même temps. La conséquence est…

A

Une baisse de la vitesse de réaction et de la précision

49
Q

Contrairement aux autres mémoires qui effacent les données jusqu’à 1 min après le traitement, la MÉMOIRE À LONG TERME stocke les info pendant…

A

Une longue période ou même pendant toute la vie

50
Q

La MLT est divisée en 2 sous-systèmes mémoriels…

A

La MLT explicite

La MLT implicite

51
Q

Décrit la mémoire déclarative (MLT)

A

Type d’info (faits, événements, images, propositions) qui est emmagasinée et qui est accessible sous forme de connaissances explicites enregistrées dans la MLT.
Se subdivise en mémoire sémantique et épisodique

52
Q

Décrit la mémoire épisodique (sous-division de la mémoire à long terme déclarative)

A

La mémoire épisodique (autobiographique) concerne la mise en mémoire de faits ou événements qui proviennent de différentes périodes de la vie antérieure; elle stocke les caractéristiques liées aux événements pour les retrouver

53
Q

Décrit la mémoire sémantique (sous-division de la mémoire à long terme déclarative)

A

La mémoire sémantique concerne la mise en mémoire de règles de grammaire apprise de manière explicite, de concepts, de mots (mémoire lexicale)

54
Q

Le processus de rappel des infos dans la MLT déclarative est conscient, ce qui en traine…

A

Des coûts computationnels accrus

55
Q

Explique la MLT procédurale

A
  • Mode de recherche automatique qui fait appel a des connaissances accumulées en mémoire procédurale
  • Permet de réaliser des opérations inconscientes très rapides, complexes, souvent motrices (conduire)
  • Composée de comportements sensori-moteurs automatiques et efficaces qui fonctionnent
    à coûts computationnels réduits
  • Il n’est pas possible de verbaliser les opérations exécutées, c’est hors du contrôle volontaire (ex. comment produire tel son en L1)
56
Q

Le traitement cognitif de la L1.

Les enfants portent attention …

A

aux aspects Pragmatiques et sémantiques
- Ils portent bcp attention aux relations cause/effet dans son enviro et associent certaines expressions perçues à certains événements concomitants

57
Q

Le traitement cognitif de la L1.

Comment les enfants internalisent leur grammaire?

A

Graduellement et procéduralement (apprentissage incident). Le voc relève cependant de la mémoire déclarative

58
Q

Quel est le résultat de l’acquisition de la grammaire en L1?

A

Compétence implicite (non consciente)
Résultat d’un système neurofonctionnel qui permet à une personne de …
1) mettre en mémoire à long terme des infos sur lesquelles l’attention n’était pas spécifiquement dirigée
2) de parler automatiquement, sans contrôle conscient, avec un minimum d’effort

59
Q

Qu’est-ce qui décline à partir de 5 ans concernant l’acquisition de la L1?

A

La disponibilité de la mémoire procédurale

60
Q

Qu’est-ce qui se passe en L1 de 0 à 5 ans?

A

Fenêtre d’opportunités, période optimale pour l’acquisition (gène FOXP2).
Par la suite, c’est la mémoire déclarative qui est cruciale

61
Q

Quel est le problème avec le fait qu’on apprend la L1 à l’aide de la mémoire déclarative à partir de 5 ans?

A

La mémoire déclarative n’est pas automatique, efficace et durable
Le fonctionnement de la mémoire déclarative est affecté par divers facteurs défavorables, à savoir la motivation, le stress, l’attention, l’effort, l’aptitude (ex. QI, capacité de la MT, capacité d’imitation et d’analyse), le niveau d’éducation, les stratégies d’apprentissage, les dynamiques environnementales (contexte)

62
Q

Ainsi, la L1 se développe de manière…

A

Inconsciente (non-volontaire)

63
Q

Les caractéristiques de la L1 sont qu’elle est principalement…
Et pourquoi principalement?

A
  • développée inconsciemment
  • stockée implicitement (pas d’introspection possible)
  • utilisée automatiquement (via la mémoire procédurale)
  • vulnérable à l’aphasie
    Pourquoi principalement?
    Pcq les connaissances métalinguistiques (pour l’écrit) et le voc sont appris consciemment (introspection possible), sont traités explicitement (MT) et sont utilisés de manière contrôlée
64
Q

Le traitement cognitif de la L2
Des récentes études psycholinguistiques et neurolinguistiques suggèrent que l’appropriation d’une L2 après 5 ans (et davantage chez les adultes) est un processus…

A

… Conscient (hipocampe)

65
Q

Le traitement cognitif de la L2
Le résultat de l’APPRENTISSAGE en L2 est surtout la connaissance explicite (consciente; il y a … possible (ex règles de grammaire, articulation des sons).

A

… introspection

Pas automatique et plus lent

66
Q

Le traitement cognitif de la L2 implique crucialement

A
  1. L’attention + la MT + la MLT déclarative (mémoire épisodique et sémantique)
  2. Des coûts computationnels accrus
67
Q

Quelles sont les conséquences de l’utilisation de la mémoire déclarative lors de l’apprentissage d’une L2?

A

à travers l’âge adulte, il y a généralement de moins en moins d’efficacité de la mémoire déclarative = affecte négativement l’apprentissage et le traitement d’une L2

68
Q

Quelles sont les conséquences des coûts computationnels accrus impliqués dans l’apprentissage d’une L2?

A
  1. Perte de vitesse de traitement et de précision assurés
  2. Perte croissante à mesure que les structures/propriétés linguistiques à apprendre/produire sont complexes (quantité et type de propriétés impliquées)
69
Q

Les caractéristiques de la L2 (4)

Pourquoi principalement?

A
  1. se développe principalement de manière consciente et volontaire
  2. est principalement stockée explicitement (introspection possible)
  3. est principalement utilisée avec contrôle (via MLT) (ex autocorrection)
  4. est principalement vulnérable à l’amnésie (perte L2)

Principalement parce que le développement des L2 se fait (dans notre culture) au delà de 5 ans et en salle de classe

70
Q

Quels sont les facteurs influençant la rétention mémorielle? (9)

A
  1. L’aptitude (QI, capacités attentionnelles, efficacité de traitement, d’analyse et d’imitation)
  2. la fréquence d’utilisation (intensité)
  3. La richesse du contexte (encrage multi-sensoriel)
  4. La motivation
  5. L’état émotionnel
  6. Le degré d’interférence entre les types de stimuli
  7. Lien avec le passé ou non
  8. Le type d’encodage déclaratif (brut, sémantique, épisodique)
  9. Le mode (actif vs passif)
71
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Les problématiques (3)

A
  1. Pourquoi les A d’une L2 échouent suivent à percevoir et à produire les sons de leur L2 de manière cible?
  2. Quels sons de la L2 sont les plus difficiles à percevoir et à produire?
  3. Quand et comment la phonologie et la phonétique de la L1 affectent la production des sons d’une L2?
72
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Qu’est-ce qui limite le succès d’une prononciation cible en L2?

A
Représentations lexicales non-cibles
Perception non-cible
Complexité computationnelle
Plans articulatoires instables
Propriétés et processus phonologiques non cibles
73
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Expliquer les représentations lexicales non-cibles

A

Le manque d’input cible peut donner lieu à de mauvaises représentations lexicales (révélé par erreurs d’orthographe), ce qui cause des erreurs de production

74
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Expliquer la perception non-cible

A

Une perception non cible (oreille phonétique non développée notamment), tel qu’attesté dans les tâches de perception, est la cause de nombreuses productions non cibles
Il y a une corrélation entre perception non cible et production non cible

75
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Donner des exemples de perception non-cible

A

Production cible faible telle que prédite par la confusion perceptuelle chez les A germano, coréano et hispano de l’anglais L2
les /i/ anglais et le /è/ vs /ae/

La façon dont les A d’une L2 perçoivent les sons de L2 affecte leur production
Ex. perception du /u/ français par fr, ang, portuguais
Voir graphique ppt

76
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Lors de la perception non cible, qu’est-ce qui empêche les A de produire les sons similaires de manière authentique?

A

Les classifications équivalentes

77
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Expliquer les propriétés et processus phonologiques non cibles

A

Une perception cible ne garantit pas une production cible, ce sont 2 habiletés différentes
propriétés phonotactiques, accent, processus phonologiques

78
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Donner des exemples des propriétés et processus phonologiques non cibles

A
  1. Propriétés phonotactiques non cibles
    - esp. = espécial au lieu de spécial
    esp. ne permet pas les séquences sC en attaque (phonotaxe)
    - arabe = bilastique au lieu de plastique
    l’arabe ne permet pas ls attaques branchantes (2 cons)
    - jap. = suturicuto au lieu de strict
    jap ne permet ni les attaques ni les codas branchantes
    Ce n’est pas une question de perception mais d’habiletés motrices
  2. Accent
    Les mots hongrois portent systématiquement un accent sur la première syllabe
    Les mots esp. qui se terminent par une coda portent un accent sur la dernière syllabe (mountain)
  3. Processus phonologiques
    L’allemand dévoise les occlusives et fricatives finales
    L’esp change les occlusives voisées entre voyelles en fricatives voisées
79
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Expliquer le planning articulatoire instable

A
  • La prod de la parole en L1 s’opère sur des plans articulatoires automatiques (=mémoire procédurale/implicite)
  • … alors que la prod de la parole en L2 s’opère davantage sur des plans articulatoires régularisés par un contrôle et un feedback (mémoire déclarative/consciente)
  • La pro des sons de la L2 par des A inexpérimentés est dérangée par:
    .Retour auditif retardé (vieilles cassettes)
    .Bruit ambiant
80
Q

Le développement de la phonologie en acquisition de la L2

Expliquer la complexité computationnelle

A
  • Le succès de la prod de sons en L2 est limité proportionnellement à la complexité computationnelle (= somme de travail conscient)
  • Plus il y a d’infos linguistiques à coordonner de manière consciente, moins la mémoire de travail a de ressources pour contrôler la prod des sons
  • Plus la MT est affectée par le stress et l’émotion, moins la mémoire de travail a de ressources pour contrôler la prod des sons
81
Q

Quelles sont les 4 théories de mise en perspective du dév de la phonologie en acquisition d’une L2?

A
  • La théorie de la marque (Eckman)
    “un” = le + marqué dans les L du monde
    qu’est-ce qui est le + commun/+ marqué. Ex. pr/br/fr = fr, vu qe c rare, c moins optimal
  • Le principe de recouvrement (Weinberger)
    Tendance à ajouter des sons au lieu d’en omettre, moins altérer les mots ex. strict. Si impact sémantique, massacre moins grand. L’erreur s’arrête si conséquence sémantique énorme
    Mist/Missed, missed = moins d’erreurs pcq temporel
  • L’effet de frontière du mot (Cebrian)
    en catalan vas = vazgrande frontière du mot devient z
    Wise = wisss; wise guy = wiss guy
    effet de frontière du mot disparaît
  • L’effet des positions syllabiques fortes (Wioland)
    Toute difficulté de perception ou prod disparaît lorsque 1. c’est en position syllabique forte/accentuée
    2. En position d’attaque
    3. Début/fin d’un syntagme, effet de récence/primauté
82
Q

La perception d’une L2, principales observations

A

Les A d’une L2 ont des difficultés à discriminer 2 sons de la L2 qui sont phonétiquement similaires à un unique son dans leur L1
Ex. l/r = seulement /r/ en jap
Ce ne sont pas tous les nouveaux sons qui sont difficiles à percevoir
- Le fr n’a pas de fricative interdentales dans son système phonologique, et les franco ont de la difficulté à discriminer le contraste th/the
- L’ang ‘a pas de clics, mais les anglos les discriminent quand même

83
Q

Le modèle d’apprentissage de la parole / Speech Learning Model (Fledge)
Point de mire

A

Comment les catégorisations des sons d’une L2 dans la mémoire à long terme changent avec l’expérience en L2
Au début, les A ne distinguent pas, ils le font au niveau avancé

84
Q

Le modèle d’apprentissage de la parole / Speech Learning Model (Fledge)
Affirmation principale

A

Pour que de nouvelles catégories phontique cibles en L2 soient formes avec l’expérience grandissante, cela dépend
1. du lien entre le son de la L2 et le son le plus proche en L1
2. de l’âge des apprenants
pour maîtriser la perception, la discrimination doit commencer très tôt

85
Q

Le modèle d’apprentissage de la parole / Speech Learning Model (Fledge)
Les prédictions

A

Lien entre un son de la L2 et un son de la L1

  • Identique = nouvelles catégorie de la L1 sera employée. Classification équivalente. Bonne discrimination
  • Similaire (différence phonétique indétectable) = une catégorie de la L1 sera employée. Classification équivalente. Discrimination faible
  • Nouveau = oui, avec l’expérience, classé comme nouveau phonème
86
Q

Le modèle d’apprentissage de la parole / Speech Learning Model (Fledge)
Les conséquences de la classification équivalente

A
Chez les anglos
/u/ fr vs /i/ ou /ou/ fr = bonne
/u/ fr vs /i/ /ou/ ang = bonne
/ou/ fr vs /ou/ ang = faible
Les A anglo avancés perçoivent et produisent /u/ mieux que /ou/
87
Q

Le modèle d’apprentissage de la parole / Speech Learning Model (Fledge)
Avec l’expérience, les A réussissent/échouent à…

A
  • Réussisent à percevoir (et produire) un nouveau son en L2 (= ils forment une nouvelle catégorie phonétique)
  • Ne réussissent pas à percevoir un son de la L2 qui est similaire en L1
88
Q

Le modèle d’assimilation perceptuelle (Best)

Point de mire

A

Comment les contrastes non natifs peuvent être discriminés par les A d’une L2

89
Q
Le modèle d'assimilation perceptuelle (Best)
Affirmaions principales (2)
A
  1. L’auditeur essaie d’assimiler le son non-natif au son natif le lus proche au niveau articulatoire
  2. La difficulté de discrimination d’un contraste en L2 dépend du type d’assimilation de chaque son impliqué à un son de la L1
90
Q

Le modèle d’assimilation perceptuelle (Best)

Prédictions du PAM

A
  • Assimilation vers deux catégories = excellente
    ex. AL2 et BL2 similaires à A&B en L1
  • Aucune assimilation = très bonne
    AL2 et BL2 ne sont pas en L1
  • Assimilation asymétrique = modérée/très bonne
    AL2 = allophone acceptable de AL1, mais BL2 ne l’est pas
  • Assimilation vers une catégorie unique (split) = faible
    AL2 et BL2 sont des allophones d’une même son en L1
91
Q

Le modèle d’assimilation perceptuelle (Best)

Perception de contrastes en zulu chez les anglos

A
  • sl/l, contraste gestuel similaire
    Assimilation vers deux nouvelles catégories (disc. excellente)
  • kh/k’, ex bon/mauvais d’un phonème
    Assimilation assymétrique (disc modérée/très bonne)
  • b implosif/exlosif, presque même phonème en ang
    Assimilation vers une catégorie unique de la L1 (dis faible)
92
Q

Le modèle de perception linguistique en L2 (L2LP) - Escudero

Points de mire (3)

A
  1. Prédire les difficultés en L2 avec la perception, mais aussi avec la reconnaissance des mots et la production
  2. Considère la variation individuelle
  3. Considère tous les stades d’acquistion
93
Q
Le modèle de perception linguistique en L2 (L2LP) - Escudero
Affirmations principales (3)
A
  1. Afin de faire des descriptions fiables des capacités perceptuelles et de pouvoir prédire les difficultés e perception, des mesures acoustiques très détaillées sont nécessaires
  2. La perception et la production non cibles des apprenants en début d’acquisition doivent correspondre étroitement aux propriétés acoustiques des sons tels qu’ils sont produits dans leur L1
  3. La perception cible en L2 s’améliore parce qu’elle est axée sur le sens
94
Q

Le modèle de perception linguistique en L2 (L2LP) - Escudero

Prédictions

A
  • Nouveau scénario (assimilation vers une catégorie unique - split)
    Faible discrimination, reconnaissance des mots
  • Scénario similaire (assimilation vers 2 catégories)
    Bonne à excellente discrimination, reconnaissance de mots
  • Scénario de sous-ensemble (assimilation assymétrique)
    Bonne/mauvaise discrimination ou reconnaissance de mots
95
Q

Prédictions du contraste /u/-/ou/ en français par des anglos

A

SLM
/u/ perçu comme nouvelle voyelle, aucune classification équivalente
/ou/ comme similaire avec le ou ang, classification équivalente
Les anglos vont davantage percevoir et produire de manière cible le u que le ou

PAM

  • Dépend s’il y a assimilation vers une catégorie unique ou assymétrique
  • Une tâche de stimulation perceptuelle est nécessaire

L2LP
- Les prédictions précises dépendent des dialectes de la L1 et de la L2 en présence. Par exemple, différentes prédictions selon anglo américain/canadien/australien

96
Q

Le degré auquel les nouveaux sons en L2 sont difficiles à percevoir dépend de la manière dont ces sons sont distribués dans la L1 et la L2… Expliquer à l’aide des modèles SLM, PAM et L2LP

A

Les sons de la L1 et de la L2 qui sont similaires sont difficiles à percevoir :

  • Un son de la L2 qui est similaire en L1 provoque une classification équialente (SLM)
  • 2 sons en L2 qui sont similaires à un son L1 provoque une assimilation vers une catégorie unique de la L1 (PAM)
  • 2 sons en L2 qui sont acoustiquement similaires à un son L1 provoque un nouveau scénario (L2LP)
97
Q

Les nouveaus sons en L2 peuvent ne pas être difficiles à percevoir si… Expliquer à l’aide des modèles SLM, PAM et L2LP

A
  • Si le son de la L2 est phonétiquement distincts du son L1 l plus proche (SLM)
  • Si les 2 sons du contraste en L2 sont inégalement distincts des sons les plus proches en L1, ou complètement distincts de n’importe quel son en L1 (PAM; L2LP)
98
Q

Comparer les 3 modèles en perception d’une L2 selon la population ciblée, l’habileté du traitement de la parole ciblée et la façon de prédire les difficultés

A

SLM
Population ciblée; Avancés en L2
Habileté du traitement de la parole ciblée; Perception et production
Façon de prédire les difficultés; comparaisons acoustiques générales des inventaires phonémiques

PAM
Population ciblée; Débutants et avancés
Habileté du traitement de la parole ciblée; Perception et reconnaissance de mots
Façon de prédire les difficultés; comparaisons des gestes articulatoires

L2LP
Population ciblée; Tous les niveaux en L2
Habileté du traitement de la parole ciblée; Perception, production et reconnaissance des mots
Façon de prédire les difficultés; comparaisons acoustiques individualisées des inventaires phonémiques

99
Q

Question existentielle

Est-ce possible pour quelqu’un d’être incapable d’apprendre une L?

A

Si apprendre une L = niveau natif, on sait pas
Maîtrise du système sonore = peut être impossible (sourd, prob de MT)
Si impossible : problème cognitif, mémoire déclarative ou procédurale, problème auditif
1 des 5 facteurs est gravament affecté

100
Q

Question existentielle

Jusqu’à quand doit-on corriger l’oral?

A

Jusqu’à ce que ce soit parfait: clair, intelligible, fluide, on a envie de continuer d’écouter
Lui apprendre à s’autocorriger
Problème : dans les institutions, rentabilité donc production du contenu, mais l’oral est délaissé
Suivre un programme ans tenir compte des particularités du groupe = contre=productif
Saute des étapes, pas assez de temps
Pour l’institution progression = test
Pour l’A, progression = commentaires des natifs

101
Q

Question existentielle

Pourquoi un enfant de 4 ans serait totalement incapable de produire le l/r, il évite la production?

A

L/R sonnent comme une voyelle, /l/ = atypique
L/R = les 2 derniers sons à être acquis
R ne se voit pas donc + long pour imiter. Attention sur l’unité sémantique au lieu du phonème, contrainte de l’exclusivité mutuelle (gateau ou rateau), il sera incompris

102
Q

Influences translinguistiques

Le rôle de la L1 en acquisition de la L2 : perspectives antérieures et actuelles

A

Antérieures

  • Hypothèse de l’Analyse Contrastive
  • Hypothèse de la Construction Créative

Actuelles

  • Comment la L1 influence la L2?
  • Quand la L1 influence la L2?
103
Q

Influences translinguistiques

Comment la L1 influence la L2?

A
  • Erreurs de commission
  • Erreurs d’évitement
  • Erreurs de sur-production
  • Différences de vitesse de développement
104
Q

Influences translinguistiques

Expliquer les erreurs de commission

A

Les apprenants peuvent accepter ou produire les structures de leur L1 qui ne font pas partie de la LC
Ex. Je suis douze ans / I want that you come

105
Q

Influences translinguistiques

Expliquer les erreurs d’évitement

A

Les A peuvent éviter ou sus-utiliser les structures de la LC qui diffèrent des structures correspondantres dans la L1
Ex. structures des propositions relatives
le japonais est la plus éloignée, ce sont aussi ceux qui évitent le plus (2x moins de production)

106
Q

Influences translinguistiques

Expliquer les erreurs de sur-production

A

Les A peuvent sur-utiliser des structures typiques de la L1 qui ne sont pas typiques en L2
Ex. sur-utilisation de la structure thème-rhème, en anglais L2 par des japono
C,est pas une erreur mais pas naturel

107
Q

Influences translinguistiques

Expliquer les différences de vitesse de développement

A
  • Les A acquièrent plus vite les propriétés de la L2 qui existent en L1
    Ex le genre : A qui ont le genre en L1 (allemand) apprennent plus vite que ceux qui l’ont pas
    Les tons : L tonale apprennent plus vite une L tonale que ceux qui n’ont pas les tons en L1
  • Les A peuvent demeurer pus longtemps dans un stade de développement lorsque les propriétés de la L1 et celles de la L2 concordent lors de ce stade de développement
    Ex. Le stade no/not en ang L2 + long chez les A qui ont égation préverbale (esp)
    Le stade d’omission de la copule (être) en ang L2 est plus long pour les A dont la L1 permet l’omission de la copule (arabe)
108
Q

Influences translinguistiques

Quand la L1 influence la L2?

A
  • Psychotypologie
  • Prototypicalité
  • Le principe de transfert vers quelque part
  • Pour compenser le manque de maîtrise de structures cibles et le manque de vocabulaire cible
  • En situation de surcharge computationnelle (transfert automatique)
  • Perception non cible
109
Q

Influences translinguistiques

Expliquer la psychotypologie

A

le transfert est plus probable/favorisé/déclenché lorsque la LC est perçue par l’A comme similaire à sa L1
L’A fait une évaluation subjective de la distance entre la L1 et la LC, puis décide s’il y a transfert ou non
Ex. Tchèque vers russe
Umrel (t) / on umer (r) devient on umrel, pas d’erreur en anglais

110
Q

Influences translinguistiques

Expliquer la prototypicalité

A

Le transfert est plus probable/favorisé/déclenché lorsqu’une propriété X de la L1 est perçue par l’A comme prototypique (= non spécifique à cette L1)
L’A fait une évaluation subjective du caractère prototypique ou non des propriétés de sa L1, puis décide s’il y a transfert ou non
Les propriétés prototypiques sont considérées comme plus transférables
Ex. le degré auquel un natif néerlandais pense que breken peut être traduit en anglais par break

111
Q

Influences translinguistiques

Expliquer le transfert vers quelque part

A

Le transfert est plus probable/favorisé/déclenché s’il y a une propriété de la LC qui incite la surgénéralisation d’une propriété similaire en L1
Ex. L’ordre des mots pour les A anglos
Input en L2 qui incite la surgénéralisation Je vois les…oiseaux : structures similaires en L1 (I see the birds)
Transfert = je vois les
Ex. La négation anglo pour les locuteurs allemands
Input en L2 qui incite la surgénéralisation (Thats not right)
Structures similaires en L1 (allemand)
Transfert : John goes not to school

112
Q

Influences translinguistiques
Donner des exemples de la compensation du manque de maîtrise des structures cibles et le manque de vocabulaire cible (surtout chez les débutants = stratégies de compensation)

A

Ex. code switching (voc)
Structures relatives en L1
Ordre des mots

113
Q

Influences translinguistiques

Expliquer la surcharge computationnelle (transfert automatique)

A

Le manque de ressources attentionnelles déclenche l’emploi automatique d’alternatives moins complexes présentes dans la LC et l’emploi automatique du transfert
Ex. Phrase compliquée / stress
Phonologie de la L1 e plus en plus produite en fonction de la longueur/complexité des phrases
Transfert lexical

114
Q

Influences translinguistiques

Expliquer la perception non cible

A

Le manque d’oreille phonétique et de conscience phonologique conduit à l’assimilation des propriétés phonologiques de la L2 à celles de la L1
Phonèmes (hispano vers fr)
Phonotaxe (jap vers fr)
Prosodie (fr vers chinois)

115
Q

Y a t il des domaines qui favorisent les transferts?

A

Oui, le transfert peut être plus proéminent dans certains domaines de la grammaire que dans d’autres
Degrés de transfert selon les domaines
1. +++ Phonologie, lexique pragmatique
2. - Syntaxe, morphologie