Examen mi-session Flashcards

1
Q

Connaître les définitions des dimensions physique, sociale-affective, cognitive (moral) et émotionnelle pour les reconnaitre si des exemples sont donnés

A
  • Dimension physique : Croissance du corps et du cerveau, développement des habiletés sensorielles et motrices
  • Dimension sociale-affective : réfère au développement des émotions en interaction avec les autres, réfère aussi aux interactions que l’individu a avec autrui et avec la société.
  • Dimension cognitive (moral) : Réfère à l’ensemble des fonctions cognitives / ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent notamment de communiquer, de percevoir notre environnement, de nous concentrer, de nous souvenir d’un événement ou d’accumuler des connaissances.
  • Dimension émotionnelle : La conscience morale évolue tout au long de la vie et on va le voir demain, influence nos comportements, nos préférences, nos valeurs (et donc aussi touche à notre affectivité nécessairement)
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2
Q

Connaître les principes du développement (ex. multidimentionnel, plasticité, etc.) pour les reconnaitre dans des exemples

A
  • Multidimentionnel : tous s’interinfluencent mais ils évoluent à un rythme différent (ex. puberté et maturité cognitive et sociale, puberté précoce peut amener des problèmes de déprime ++ chez la jeune fille)
  • Adaptativité : Il se poursuit dans tous les cycles de la vie
  • Il comporte des gains et des pertes (cerveau pic de maturation jusqu’à 25 ans…)
  • L’influence de la biologie et de la culture varie selon le cycle de la vie
  • Il est influencé par le contexte historique et culturel
  • Il implique des changements dans la répartition de ses ressources
  • Il fait preuve de plasticité (= capacité du cerveau à se modifier et à se réorganiser en fonction de l’expérience et du développement, elle permet l’apprentissage)
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3
Q

Savoir ce que c’est et ce qui distingue une période critique et une période sensible : des exemples pourraient vous êtes donnés

A

Période critique : moment particulier où un événement (ou son absence) aura plus d’incidence sur le développement qu’à tout autre moment.

Période sensible : période durant laquelle une personne est particulièrement prête à répondre à certaines stimulations ou expériences et durant laquelle un apprentissage donné présentera une efficacité maximale.

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4
Q

Qu’est-ce qu’une influence normative et une influence non-normative dans le développement?

A

Influence normative : tout le monde vit ce changement; ce sont les facteurs qui agissent de façon semblable pour tous les individus (puberté, retraite, etc.)

Influence non-normative : événements inhabituels qui ont une influence marquante dans la vie d’une personne (perdre un parent en bas âge, devenir handicapé, gagner à la loterie, guerre, etc), une personne peut elle-même contribuer à créer ses propres événements non normatifs (ex. devenir sportif olympique ou champion de lecture rapide)

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5
Q

Qu’est-ce que la plasticité cérébrale et pouvez-vous donnez l’exemple de plasticité selon ce que nous avons discuté sur la méditation en classe?

A

Plasticité : capacité du cerveau à se modifier et à se réorganiser en fonction de l’expérience et du développement, elle permet l’apprentissage

  • Cela comporte des limites même à l’enfance
  • Potentiel insoupçonné: des capacités comme la mémoire, l’attention, la concentration peuvent être entrainées grâce à la pratique
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6
Q

Que pouvons-nous dire sur le débat hérédité ou environnement dans l’influence de la psychologie du développement?

A

hein?

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7
Q

Quels sont les 3 besoins fondamentaux qui doivent être comblés pour favoriser une motivation scolaire de qualité (selon la théorie de l’autodétermination)?

A
  • Autonomie
  • Compétence
  • Affiliation
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8
Q
  1. Bien comprendre tout ce que nous avons vu sur le conditionnement classique, le conditionnement opérant et sur l’apprentissage social (par observation)

a) ce qui les distingue

b) savoir expliquer l’étude de Bandura sur l’apprentissage de l’agression ainsi que les conclusions des chercheurs

c) qu’avons-nous dit sur l’importance d’intervenir en classe avec un élève qui aurait un comportement inadéquat et ceci, pour les autres élèves?

d) Quels sont les facteurs qui doivent être présents pour que les renforcements et les punitions fonctionnent?

A

a)
Conditionnement classique : traite du concept d’inhibition, sous la forme d’extinction du comportement
- Avant le conditionnement : Stimulus inconditionnel (ex: nourriture) = Réponse inconditionnelle (ex: saliver)
- Pendant le conditionnement : Stimulus neutre (ex: cloche) + Stimulus inconditionnel (ex: nourriture) = Réponse inconditionnelle (ex: saliver)
- Après le conditionnement : Stimulus conditionnel (ex: cloche) = Réponse conditionnalisée (ex: saliver)

Conditionnement opérant : forme d’apprentissage dans laquelle une réponse continue de se produire parce qu’elle a été renforcée ou bien cesse de se produire parce qu’elle a été punie
- Renforcement négatif : Retirer quelque chose de désagréable pour faire augmenter un comportement
- Renforcement positif : Donner quelque chose d’agréable pour faire augmenter un comportement
- Punition négative : Retirer quelque chose d’agréable pour faire diminuer un comportement
- Punition positive : Donner quelque chose de désagréable pour faire diminuer un comportement

Apprentissage social (par observation) : théorie principalement développée par Bandura selon laquelle les comportements sont acquis par l’observation et l’imitation du comportement de modèles
- Le comportement s’apprend par observation

b)
Étude de Bandura sur l’apprentissage de l’agression:
- Enfants imitent comportements de l’adulte
- Adulte pacifique = enfant pacifique
- Adulte agressif = enfant agressif

c) apprentissage social

d) constant, sens, authentique

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9
Q

Bien comprendre le modèle bioécologique de Bronfenbrenner (revoir les exercices qu’on a fait et savoir justifier pourquoi vous prenez un cercle du modèle plutôt qu’un autre dans l’examen)

A
  1. Individu
    - sexe
    - âge
    - état de santé
  2. Microsystème
    - famille
    - groupe de pairs
    - quartier
    - école
    - services de santé
  3. Mésosystème
    - groupe de loisir
    - église
    - pairs qu’on voit moins fréquemment
    - élèves de d’autres classes
    - famille élargie
  4. Exosystème
    - système de santé
    - système scolaire
    - médias de masse
    - organismes gouvernementaux
    - pratiques industrielles
  5. Macrosystème
    - croyances et idéologies dominantes
    - systèmes économiques et politiques
  6. Chronosystème
    - dimension temporelle
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10
Q

Connaitre les fondements de la théorie cognitiviste de Vygotsky

A

Théorie socioculturelle : Théorie cognitive développée par Vygotsky selon laquelle le développement cognitif s’explique en partie par l’influence des processus historiques, sociaux et culturels à l’oeuvre dans l’environnement de l’enfant. Le développement cognitif résulte de la collaboration active entre l’enfant et son environnement.

Quelques principes-clés:​
- Sociabilité innée de la personne;​
- Le développement cognitif s’opère à travers les interactions sociales (collaboration active); ​
- Les personnes dans l’entourage près de l’enfant sont des guides (professeurs, parents, éducateurs, fratrie plus âgée)​
- Les guides doivent encadrer l’apprentissage de l’enfant…;​
- Le langage est un outil puissant d’apprentissage et du développement de l’intelligence.
- Sous-estimation de l’influence de la culture dans la recherche en psychologie​
- Généralisation des résultats de la recherche…

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11
Q

Pour la zone proximale de développement (ZPD)
a) Savoir définir la ZPD
b) Connaitre les outils pour utiliser la ZPD comme outil d’enseignement
c) Stratégies d’apprentissage : médiateurs et activités partagées
d) Stratégies d’apprentissage : savoir comment utiliser le langage pour travailler la ZPD

A

a) ZPD : Selon Vygotsky, distance entre ce qu’un enfant connaît ou sait déjà faire seul et ce qu’il peut accomplir avec l’assistance d’autres personnes, compte tenu de son niveau de maturation. Zone regroupant les activités que l’enfant est capable de réaliser, mais pour lesquelles il requiert plus de temps et/ou d’accompagnement.

b)
- L’amplification​
- L’étayage​
- Zone de construction​
- La performance précède la compétence​
- La structuration de situations

c)
1. Les activités partagées:​
- Participation guidée : interactions entre l’enfant et l’adulte dans laquelle l’adulte aide l’enfant à mieux comprendre l’activité en cours​
- La façon dont se comporte l’adulte est un des principaux facteurs qui influence le développement cognitif de l’enfant​
- La régulation externe est nécessaire d’abord et elle permet le développement de l’autorégulation

  1. Médiateur: élément qui agit comme un intermédiaire entre le stimulus environnemental et la réponse de la personne à ce même stimulus
    - 2 fonctions aux médiateurs :​
    * Soutenir la résolution de problèmes​
    * Intériorisation (intégration) de l’apprentissage
    - Médiateur interne
    - Médiateur externe :
    * Doit avoir un sens pour l’enfant​
    * Doit être rattaché à un objet que l’enfant utilisera​
    * Doit demeurer pertinent pour l’enfant​
    * Doit combiner le médiateur au langage et aux indices comportementaux​
    * Doit choisir un médiateur dans la ZPD​
    * Doit utiliser toujours le médiateur pour représenter ce que l’enfant doit faire​
    * Doit planifier comment l’enfant utilisera le nouveau médiateur de façon indépendante​

d)
Langage …
- Outil culturel qui permet de penser de façon logique​
- Permet la conversion d’expériences externes en représentations internes de ces expériences​
- Influence ce que nous connaissons, notre manière de penser, et l’acquisition de nouvelles connaissances​
- Utile pour parler, écrire, dessiner, penser​
- Permet de communiquer aux autres et de se communiquer à soi​
- Ainsi, les retards dans le développement du langage ont de nombreuses incidences sur les autres sphères du développement…
- Entre 2 et 3 ans, la pensée et le langage fusionnent​
- Apprentissage de concepts passe par le langage égocentrique​ (= fais des liens avec ses expériences personnelles) (EX: fait lien entre la chicane avec son frère et la séparation de ses parents​. L’enfant n’est pas encore capable d’avoir des émotions intérieures alors il les extériorise en se parlant tout seul)
- Le langage égocentrique se transforme en langage intérieur et en pensée verbale​
- Les enfants construisent du sens avec les activités partagées et le langage…​
- Plus la tâche est complexe, plus le langage est utile…​
- Le langage écrit représente un niveau de pensée supérieur​
* Fonctions du dessin

Comment utiliser le langage en classe :
- Le soutien au développement du langage intérieur​
* Modeler l’utilisation du langage intérieur en tant qu’outil de réflexion​
* Encourager les enfants pendant qu’ils réfléchissent​
* Encourager l’utilisation du langage égocentrique​
* Utiliser des médiateurs pour faciliter le langage égocentrique​
- Le soutien à la construction de sens​
* Décrire les actions des adultes et des enfants en termes clairs​
* Relier les nouveaux concepts à des actions​
* Utiliser différentes tâches pour valider la compréhension
- Le soutien du développement du langage écrit​
* Encourager l’utilisation du langage écrit dans une variété de contextes​
* Inciter les enfants à utiliser le langage écrit de plusieurs façons…​
* Demander aux enfants de revoir leurs tentatives d’écriture et de réexaminer leurs idées

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12
Q

Savoir définir un facteur de risque et de protection (et savoir les reconnaitre dans des exemples)

A

Facteur de risque : participe au développement de la vulnérabilité d’une personne

Facteur de protection : prévient le développement de la vulnérabilité d’une personne

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13
Q

Savoir la définition et reconnaitre des exemples de ce qu’est de la discrimination

A

Discrimination : tout comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à un groupe donné

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14
Q

Le cerveau
a) Savoir les rôles du cortex cérébral, du cervelet, et du tronc cérébral

b) Comprendre les rôles des structures impliquées dans le système limbique

c) Comprendre le rôle des lobes frontaux (en lien avec les fonctions exécutives)

d) C’est quoi la plasticité du cerveau?

A

a)
- Rôle du cortex cérébral : couche supérieure du cerveau ou substance grise, siège des processus mentaux tels que la mémoire, l’apprentissage, l’intelligence, le langage et la capacité de résoudre des problèmes.
- Rôle du cervelet : structure située à la base du cerveau, derrière la moelle épinière. Il est responsable de l’équilibre et de la coordination motrice.
- Rôle du tronc cérébral : structure cérébrale située en haut de la moelle épinière. Il assure le passage des informations sensorielles et motrices entre celle-ci et les couches supérieures du cerveau. Il joue un rôle dans plusieurs fonctions biologiques de base.

b) Structures du système limbique :
- Amygdale : structure du cerveau responsable des émotions, et la première structure à réagir quand je perçois une situation dans mon environnement​
- Hippocampe : structure impliquée dans la mémoire et mémoire émotionnelle​
- Hypothalamus : glande dans le cerveau responsable de faire le pont entre le cerveau et le corps

c)
- Fonctions exécutives se retrouvent dans les lobes frontaux, lesquels sont dans le cortex cérébral​

d) Plasticité du cerveau = Capacité du cerveau à se modifier et à se réorganiser en fonction de l’expérience. Elle permet l’apprentissage

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14
Q

Bien comprendre le fascicule de l’observation de l’enfant

A
  • On observe:
  • les comportements de la personne (mesurable dans le temps),
  • le non-verbal,
  • la constance du comportement ou pas,
  • Il est très important de porter attention aux liens entre les comportements verbaux (ce qui est dit) et les comportements non-verbaux (ce qui est agit, langage corporel, espace personnel habité)
  • Le contexte de l’observation influence les comportements qui sont observés
  • Importance de considérer une vue d’ensemble (situation a impact sur pensée qui a impact sur émotion qui a impact sur comportement)
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15
Q

La motricité
a) Comprendre la définition et savoir reconnaitre des exemples qui touchent aux différentes sphères de la définition

b) Comprendre la théorie des systèmes dynamiques

c) Qu’est-ce que la perception tactile et à quoi sert-elle?

d) Motricité fine
- Définition
- Connaitre les différentes étapes de la préhension

e) Motricité globale
- Définition
- Connaitre le tableau 5.1 avec les 4 activités reposant sur la motricité globale

A

a) Motricité : Concept qui regroupe un ensemble de fonctions anatomiques, physiologiques, neurologiques et psychologiques, qui assurent les mouvement

b) Théorie des systèmes dynamiques : Théorie selon laquelle le développement moteur est un processus continu qui résulte d’interactions entre le corps, les actions et l’environnement.

c) Perception tactile : Habileté à acquérir de l’information sur les objets, comme la grosseur, le poids ou la texture, en les manipulant.

d)
Motricité fine : Mouvements qui demandent la participation des doigts et des mains (saisir, insérer, dessiner).
Étapes de la préhension :
- Dès 4 mois, toucher avec les mains demi-fermées
- Vers 6 mois, attraper des objets avec tous les doigts qui se referme par réflex
- À partir de 8 mois, les doigts pincent des objets et bougent séparément

e)
Motricité globale : Mouvements qui demandent la participation de tout le corps ou de parties importantes du corps (marcher, courir, danser).
** voir capture d’écran 2 sur bureau

16
Q

Qu’est-ce que la latéralité?

A

Latéralité : Dominance d’une des parties paires du corps (mains, pieds, yeux, etc.)

17
Q

Pour la théorie de Piaget :
Les 3 invariants fonctionnels (la définition) et aussi l’assimilation et l’accommodation

A

3 invariants fonctionnels : adaptation, organisation cognitive et équilibration

  • Adaptation :
  • Organisation cognitive : tendance à créer des structures cognitives de plus en plus complexes
  • Équilibration : tendance à chercher un équilibre entre les différents éléments cognitifs
  • Assimilation : intégration d’une nouvelle information dans une structure cognitive existante​
  • Accommodation : modification que va subir une structure cognitive pour intégrer une nouvelle information​
18
Q

Pour la théorie de Piaget :
Connaitre les 4 stades de l’intelligence selon lui ainsi que les caractéristiques principales de la pensée de l’enfant dans les 4 stades

A
  1. Stade sensorimoteur :
    - Naissance à 2 ans
    - À partir de l’exercice des réflexes, appréhension du monde par les sens et la motricité. Début d’organisation cognitive.
    - Principale acquisition : Permanence de l’objet
  2. Stade préopératoire :
    - 2 ans à 6 ans
    - Développement d’un système de représentation. Utilisation croissante des symboles (imitation différée, jeu symbolique, langage). Égocentrisme. Non-conservation.
    - Principale acquisition : Langage, pensée symbolique
  3. Stade opérations concrètes :
    - 6 ans à 12 ans
    - Utilisation d’opération mentales pour résoudre des problèmes concrets. Compréhensions croissante des relations spatiales et des liens de causalité.
    - Principale acquisition : Notions de conservation, de classification, de réversibilité, de décentration.
  4. Stade opérations formelles :
    - 12 ans et plus
    - Pensée qui peut se détacher du concret et formuler des hypothèses. Peut envisager le possible. Peut réfléchir sur des idées, des données abstraites.
    - Principale acquisition : Pensée abstraite, raisonnement hypothéticodéductif.
19
Q

Connaître les recommandations sur l’utilisation des écrans

A
  • Éviter les écrans pour les enfants de moins de deux ans et limiter le temps d’écran à une heure par jour chez les deux à cinq ans
  • Être présent lors de l’utilisation des écrans et autant que possible, regarder le contenu avec l’enfant
  • Accorder la priorité aux émissions éducatives, interactives et adaptées à l’âge de l’enfant
  • Utiliser des stratégies parentales qui enseignent l’autorégulation et l’établissement de limites
  • Se rappeler que trop de temps consacré aux écrans se traduit par des occasions ratées d’enseignement et d’apprentissage
  • Procéder à une autoévaluation des habitudes vis-à-vis des écrans et se doter de mesures familiales qui prévoient les moments, la manière et les lieux où ceux-ci peuvent être utilisés ou non
20
Q

Bien comprendre tout ce qu’on a abordé sur le modèle du traitement de l’information

A
  • Mémoire sensorielle : les stimuli auxquels on prête attention sont acheminés à la mémoire de travail
  • Attention : L’attention est une fonction cognitive complexe qui fait référence à 3 capacités :
  • Être alerteface à son environnement.
  • Maintenir son attentionsur une durée de temps appropriée pour son âge.
  • Se concentrer sur une tâche malgré ce qui se passe autouroupartagerson attention entre plusieurs tâches simultanément.
  • Mémoire de travail (fonctions exécutives) : capacité à maintenir et à traiter l’information mentalement dans le moment présent. Vous l’utilisez pour raisonner, faire du calcul mental ou comprendre des consignes multiples, par exemple.Plus longtemps l’information est activée (répétée, traitée en profondeur), plus elle a de chances d’accéder à la mémoire à long terme
  • Encodage : processus au cours duquel les infos sont traitées pour être stockée en vue d’un rappel à long terme
  • Mémoire à long terme : l’accessibilité à cette information dépend de la qualité de son organisation et de la fréquence de son rappel
  • Mémoire générique :
  • Mémoire épisodique (événement) : système de la mémoire à long terme dans lequel sont enregistrés les épisodes de notre vie, c’est-à-dire notre mémoire d’événements personnels ou mémoire autobiographique
  • Mémoire autobiographique : événements de notre vie
  • Mémoire sémantique (connaissances) : Système de la mémoire à long terme dans lequel est enregistré le sens accordé à un mot ou à un énoncé. La mémoire sémantique est organisée en catégories de concepts (par exemple, le canari est un oiseau) et d’attributs (le canari est jaune). Elle concerne les connaissances acquises (culture générale, vocabulaire) qui sont stockées sans référence à un contexte précis, donc sans référence à un évènement particulier de votre vie.
  • Mémoire procédurale (séquence motrice) : système de la mémoire à long terme dans lequel sont enregistrés tous les apprentissages d’ordre psychomoteur, du plus simple au plus complexe (par exemple, comment tenir un crayon, écrire, dactylographier, se tenir debout, pratiquer un sport, etc.). Ce sont des « savoir-faire », des habiletés perceptives, motrices ou cognitives acquises par la pratique et quise sont graduellement automatisées. C’est grâce à elle que vous apprenez à conduire ou à jouer d’un instrument.
  • Rappel : le processus par lequel l’information est rappelée pour compléter la mémoire de travail
21
Q

Quelles sont les caractéristiques des 3 mémoires (savoir les distinguer, les repérer dans des exemples)

A
  1. Mémoire sensorielle : les stimuli auxquels on prête attention sont acheminés à la mémoire de travail
  2. Mémoire à court terme (mémoire de travail) : plus longtemps l’information est activée (répétée, traitée en profondeur), plus elle a de chances d’accéder à la mémoire à long terme
  3. Mémoire à long terme : l’accessibilité à cette information dépend de la qualité de son organisation et de la fréquence de son rappel
22
Q

Connaitre les définitions de la mémoire à long terme : sémantique, procédurale, épisodique

A
  • Mémoire sémantique (connaissances) : Système de la mémoire à long terme dans lequel est enregistré le sens accordé à un mot ou à un énoncé. La mémoire sémantique est organisée en catégories de concepts (par exemple, le canari est un oiseau) et d’attributs (le canari est jaune)
  • Mémoire procédurale (séquence motrice) : système de la mémoire à long terme dans lequel sont enregistrés tous les apprentissages d’ordre psychomoteur, du plus simple au plus complexe (par exemple, comment tenir un crayon, écrire, dactylographier, se tenir debout, pratiquer un sport, etc.)
  • Mémoire épisodique (événement) : système de la mémoire à long terme dans lequel sont enregistrés les épisodes de notre vie, c’est-à-dire notre mémoire d’événements personnels ou mémoire autobiographique
23
Q

Connaitre le tableau 5.7 avec la description des fonctions exécutives (savoir aussi les distinguer et les reconnaitre dans des exemples)

A
  • Inhibition (contrôle de soi) : capacité à refréner une réaction, à résister à une tentation ou à une distraction
  • Ex : faire ses devoirs avant de jouer; patienter jusqu’à la venue d’un événement
  • Mémoire de travail : capacité à traiter l’information qui se présente. Entre en jeu dans le calcul mental, le raisonnement et la compréhension de consignes
  • Ex : se souvenir de l’orthographe d’un mot; se souvenir des procédures pour réaliser un calcul
  • Flexibilité mentale : capacité de s’adapter aux changements, de trouver de nouvelles solutions. À la base de l’imagination et de la créativité
  • Ex : changer de tactique; écouter les idées des autres
  • Organisation et planification : capacité d’établir des priorités, d’utiliser des stratégies efficaces et de planifier les étapes dans la réalisation d’une tâche
  • Ex : organisation d’un événement futur; préparation pour une prestation
  • Jugement : capacité de prendre les meilleurs décisions en tenant compte des éléments en cause
  • Ex : faire le choix approprié parmi plusieurs options; trouver une solution à un problème

** voir capture d’écran sur bureau

24
Q

Connaître l’évolution des fonctions cognitives selon l’âge de l’enfant

A
  • 6 mois : apparition et développement de la mémoire de travail (mémoire à court terme)
  • Mémoire procédurale se développe au courant des premiers mois de vie
  • Entre 3 et 6 ans : vitesse et efficacité à traiter l’information, mais mémoire à long terme limitée car enfant porte attention sur détails plutôt que sur l’important. Il y a un gain d’efficacité sur la mémoire à court terme par contre
  • Entre 6 et 12 ans : amélioration des fonctions exécutives, dont l’attention sélective (jugement)
25
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale et la théorie de l’esprit?
- Connaitre la tâche des smarties et savoir faire des liens avec les stades 2 et 3 du développement de l’intelligence de Piaget

A
  • Cognition sociale : capacité de comprendre les pensées des autres et de juger de leurs sentiments et de leurs intentions // l’ensemble des représentations mentales et des processus mentaux qui sont sollicités dans les jugements sociaux ainsi que dans la prise de décision
  • Processus mentaux sont utilisés pour sélectionner, analyser, se remémorer et utiliser l’information du monde social (processus complexes, interdépendants et influencés par les schémas)
  • Utilité de la cognition sociale : faire du sens; comprendre, prédire et contrôler nos interactions sociales; adapter nos comportements et nos réactions en fonction des jugements portés
  • Théorie de l’esprit : prise de conscience des processus mentaux et capacité de comprendre et de prévoir que les autres peuvent avoir des pensées, des intentions et des croyances qui leur sont propres
  • Tâche des smarties :
  • L’enfant de 3 ans pense que parce qu’il sait qu’il y a des raisins secs dans la boîte de smarties, tout le monde le sait. Personne ne croirait qu’il y a des smarties dans la boîte.
  • L’enfant de 6 ans comprend qu’une personne qui n’a pas vu les raisins secs croirait qu’il y a des smarties dans la boîte
  • Stade 2 = Stade préopératoire :
  • 2 ans à 6 ans
  • Égocentrisme
  • Stade 3 = Stade opérations concrètes :
  • 6 ans à 12 ans
  • Principale acquisition : Notions de conservation
26
Q
  1. L’attachement
    a) Définition

b) Qu’est-ce qu’un comportement d’attachement?

c) Tableau avec les stades du développement de l’attachement (les caractéristiques)

d) Connaitre les 4 types d’attachement et savoir les reconnaitre dans des exemples

e) Connaitre ce que nous avons discuté sur les 3 facteurs qui influencent l’observation de l’attachement
- Sensibilité maternelle, rôle du père

A

a) Attachement : signes émis pas l’enfant (comme un regard, sourire, contact, pleur, etc.) appelant une réponse de l’adulte qui s’en occupe

b)

c)
1. Préattachement : l’enfant adopte des comportements d’attachement comme des pleurs et des regards, et aucune distinction de comportement envers les étrangers
2. Émergence de l’attachement : les comportements d’attachement sont plus sélectivement dirigés vers la figure d’attachement. L’enfant préfère la figure d’attachement mais ne craint pas encore l’étranger
3. Attachement véritable : les comportements d’attachement sont clairement dirigés vers la figure d’attachement. Il est anxieux lorsqu’elle s’éloigne. La peur de l’étranger se manifeste

d)
1. Attachement sécurisant : En présence de la mère, l’enfant joue et explore à volonté. Au moment de la réunion avec sa mère, l’enfant cherche le contact avec sa mère et il est rapidement apaisé par sa présence.
2. Attachement insécurisant de type évitant : En présence de la mère, l’enfant semble explorer son environnement, mais cette exploration est de moindre qualité. Au moment de la réunion avec sa mère, l’enfant ne cherche pas le contact avec sa mère et ne la regarde pas. Si elle tente de le prendre, il peut la repousser.
3. Attachement insécurisant de type ambivalent : En présence de la mère, l’enfant explore peu et préfère rester près de sa mère. Au moment de la réunion avec sa mère, l’enfant cherche le contact avec sa mère et lui manifeste sa colère et sa contrariété, parfois par des coups.
4. Attachement désorganisé et désorienté : En présence de la mère, le comportement de l’enfant est variable et contradictoire, l’exploration est pauvre. Au moment de la réunion avec sa mère, l’enfant présente des comportements inconsistants; il est difficile de discerner s’il veut se rapprocher ou non de sa mère, et il peut sembler être effrayé par elle.

e)