Examen fin de session Flashcards

1
Q

Pour la zone proximale de développement (ZPD)

a) Savoir définir la ZPD

b) Connaitre les outils pour utiliser la ZPD comme outil d’enseignement

c) Stratégies d’apprentissage : médiateurs et activités partagées

d) Stratégies d’apprentissage : savoir comment utiliser le langage pour travailler la ZPD

A

a) ZPD : Selon Vygotsky, distance entre ce qu’un enfant connaît ou sait déjà faire seul et ce qu’il peut accomplir avec l’assistance d’autres personnes, compte tenu de son niveau de maturation. Zone regroupant les activités que l’enfant est capable de réaliser, mais pour lesquelles il requiert plus de temps et/ou d’accompagnement.

b)
- L’amplification​
- L’étayage​
- Zone de construction​
- La performance précède la compétence​
- La structuration de situations

c)
1. Les activités partagées:​
- Participation guidée : interactions entre l’enfant et l’adulte dans laquelle l’adulte aide l’enfant à mieux comprendre l’activité en cours​
- La façon dont se comporte l’adulte est un des principaux facteurs qui influence le développement cognitif de l’enfant​
- La régulation externe est nécessaire d’abord et elle permet le développement de l’autorégulation

  1. Médiateur: élément qui agit comme un intermédiaire entre le stimulus environnemental et la réponse de la personne à ce même stimulus
    - 2 fonctions aux médiateurs :​
    * Soutenir la résolution de problèmes​
    * Intériorisation (intégration) de l’apprentissage
    - Médiateur interne
    - Médiateur externe :
    * Doit avoir un sens pour l’enfant​
    * Doit être rattaché à un objet que l’enfant utilisera​
    * Doit demeurer pertinent pour l’enfant​
    * Doit combiner le médiateur au langage et aux indices comportementaux​
    * Doit choisir un médiateur dans la ZPD​
    * Doit utiliser toujours le médiateur pour représenter ce que l’enfant doit faire​
    * Doit planifier comment l’enfant utilisera le nouveau médiateur de façon indépendante​

d)
Langage …
- Outil culturel qui permet de penser de façon logique​
- Permet la conversion d’expériences externes en représentations internes de ces expériences​
- Influence ce que nous connaissons, notre manière de penser, et l’acquisition de nouvelles connaissances​
- Utile pour parler, écrire, dessiner, penser​
- Permet de communiquer aux autres et de se communiquer à soi​
- Ainsi, les retards dans le développement du langage ont de nombreuses incidences sur les autres sphères du développement…
- Entre 2 et 3 ans, la pensée et le langage fusionnent​
- Apprentissage de concepts passe par le langage égocentrique​ (= fais des liens avec ses expériences personnelles) (EX: fait lien entre la chicane avec son frère et la séparation de ses parents​. L’enfant n’est pas encore capable d’avoir des émotions intérieures alors il les extériorise en se parlant tout seul)
- Le langage égocentrique se transforme en langage intérieur et en pensée verbale​
- Les enfants construisent du sens avec les activités partagées et le langage…​
- Plus la tâche est complexe, plus le langage est utile…​
- Le langage écrit représente un niveau de pensée supérieur​
* Fonctions du dessin

Comment utiliser le langage en classe :
- Le soutien au développement du langage intérieur​
* Modeler l’utilisation du langage intérieur en tant qu’outil de réflexion​
* Encourager les enfants pendant qu’ils réfléchissent​
* Encourager l’utilisation du langage égocentrique​
* Utiliser des médiateurs pour faciliter le langage égocentrique​
- Le soutien à la construction de sens​
* Décrire les actions des adultes et des enfants en termes clairs​
* Relier les nouveaux concepts à des actions​
* Utiliser différentes tâches pour valider la compréhension
- Le soutien du développement du langage écrit​
* Encourager l’utilisation du langage écrit dans une variété de contextes​
* Inciter les enfants à utiliser le langage écrit de plusieurs façons…​
* Demander aux enfants de revoir leurs tentatives d’écriture et de réexaminer leurs idées

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2
Q

Bien distinguer et reconnaître les définitions de ces concepts dans un exemple :
a) Conscience de soi
b) Concept de soi

A

a) Conscience de soi = capacité de prendre conscience de nous-mêmes et de réaliser que nous sommes des êtres uniques dotés de caractéristiques spécifiques qui nous différencient des autres. Se développe dans le 0-2 ans

b) Concept de soi = ensemble riche et détaillé de perceptions qu’une personne possède à propos d’elle-même, et de ce qu’elle aimerait être, dont la construction commence lorsqu’apparait la conscience de soi

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3
Q

Comprendre ce qu’est et ce qui caractérise …
a) la conscience sensorimotrice de l’environnement
b) la conscience de soi subjective
c) la conscience de soi objective

A

a) Conscience sensorimotrice de l’environnement = premier niveau de conscience de soi décrit par Lewis, présent dès la naissance et au cours duquel l’enfant acquiert une connaissance de l’environnement limitée aux sensations, aux actions, et aux réactions émotionnelles qui se produisent en relation avec l’environnement externe dans le moment présent.

b) Conscience de soi subjective = deuxième niveau de conscience de soi décrit par Lewis, présent à partir de l’âge de 8 mois et qui correspond à la compréhension par l’enfant d’être une personne entière, distincte des autres personnes de son entourage, et qui peut agir sur son environnement.

c) Conscience de soi objective = troisième et dernier niveau de conscience de soi décrit par Lewis qui apparaît entre 18 et 24 mois et qui correspond à la capacité de l’enfant à intégrer dans une même catégorie toutes les informations passées et présentes qu’il détient au sujet de lui-même.

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4
Q

Définitions et exemples de ces concepts de l’évolution 3-6 ans:
a) Concept de soi
b) Image de soi (dimension cognitive)
c) Estime de soi (dimension affective)

A

a) Concept de soi = ensemble des représentations qu’une personne possède à propos d’elle-même, et de ce qu’elle aimerait être, dont la construction commence lorsqu’apparait la conscience de soi.

b) Image de soi (dimension cognitive) = dimension cognitive du concept de soi qui correspond à l’ensemble des connaissances factuelles qu’une personne détient sur elle-même et qu’elle peut expliquer dans une description.

c) Estime de soi (dimension affective) = dimension affective du concept de soi qui correspond à l’évaluation subjective, positive ou négative, faite par la personne à propos des informations qu’elle détient sur elle-même.

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5
Q

Les pratiques éducatives favorisant l’estime de soi (connaître tout le tableau – sur 2 diapos.)
a) Sentiment de sécurité (3)
b) Identité positive (5)
c) Sentiment d’appartenance (2)
d) Sentiment de compétence (3)

A

a) Sentiment de sécurité :
1. Reconnaître les besoins de l’enfant (ex: accorder notre attention lorsqu’il nous montre son dessin)
2. Offrir à l’enfant un environnement stable et prévisible (ex: dîner à la même heure tous les jours)
3. Adopter des règles claires et cohérentes (ex: toujours se laver les mains avant le repas)

b) Identité positive :
1. Accepter les préférence de l’enfant dans le choix des activités (ex: accepter que les garçons jouent avec des poupées)
2. Aider l’enfant à nommer ses émotions (ex: j’ai l’impression que ça te fait de la peine d’avoir cassé ton jouet)
3. Nommer les forces de l’enfant (ex: wow! Tu as dessiné sans dépasser les lignes!)
4. Utiliser des qualificatifs pour enrichir le concept de soi de l’enfant (ex: tu fais de jolies formes avec le glaçage, tu es très créative)
5. Aider l’enfant à se projeter dans l’avenir lorsqu’il vit des difficultés (ex: la prochaine fois, tu vas faire encore mieux)

c) Sentiment d’appartenance :
1. Organiser des activités de groupe et des sorties (ex: organiser un pique-nique avec les enfants)
2. Avoir des rituels de groupe (ex: nettoyer les jouets avec un chiffon humide)

d) Sentiment de compétence :
1. Créer des opportunités de faire des nouvelles activités (ex: encourager les enfants à faire un nouveau sport)
2. Donner des petites responsabilités à l’enfant (ex: demander à l’enfant d’aller remplir la bouteille d’eau de son éducatrice)
3. Mettre l’accent sur les conséquences positives des efforts (ex: ça paraît que tu t’es exercé, puisque tu lances le ballon beaucoup plus haut. Bientôt, tu arriveras à l’envoyer jusqu’au panier)

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6
Q

Connaître les réponses à ces questions :

a) Vrai ou faux? Pour préserver une bonne estime de soi, il est préférable de faire uniquement des activités dans lesquelles on est performant.

b) Quelles activités peuvent renforcer la connaissance de soi chez l’enfant?

c) Comment réagir aux comportements de l’enfant pour préserver son estime de soi?

A

a) Faux. L’être humain est en développement pendant toute sa vie et, pour se développer, il doit tenter de nouvelles expériences. L’enfant qui fait une activité dans laquelle il est peu performant tirera profit des rétroactions qu’il recevra et pourra s’améliorer. En mettant l’accent sur ses nouveaux apprentissages et sur ses progrès, l’adulte renforcera l’estime de soi chez l’enfant.

b) Pour renforcer la connaissance de soi, l’éducatrice peut faire des activités qui amènent l’enfant à déterminer ses préférences et à les utiliser pour se définir. Par exemple, elle peut inviter l’enfant à décorer son casier avec un petit bricolage qui le représente et une photographie. L’enfant devra alors réfléchir à ses caractéristiques propres afin de choisir les couleurs et les images qui le représentent.

c) En raison de la centration, une caractéristique de la pensée, l’enfant perçoit les éléments de sa personnalité de façon dichotomique (soit il est bon, soit il est mauvais). S’il croit qu’il a mal agit (par exemple, s’il renverse du jus), il pourra penser automatiquement qu’il est une mauvaise personne. Cela explique pourquoi, particulièrement avec ce groupe d’âge, il faut éviter de faire des rétroactions négatives qui portent sur l’enfant (par exemple, dire à l’enfant qu’il est maladroit), tout comme il faut lui permettre de réparer son geste (par exemple, le faire participer au nettoyage du dégât).

En bref :
- Éviter de faire des rétroactions négatives qui portent sur l’enfant (ex: dire à l’enfant qu’il est maladroit)
- lui permettre de réparer son geste (ex: le faire participer au nettoyage du dégât)

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7
Q

a) L’évolution du concept de soi 6-12 ans : connaitre les caractéristiques.

b) Savoir distinguer un concept de soi 3-6 ans et 6-12 si des exemples vous étaient donnés.

A

a)
Caractéristiques des enfants qui ont une bonne estime de soi :
- sont heureux
- se font des amis facilement
- prennent plaisir aux activités scolaires
- aiment essayer de nouvelles activités
- aiment jouer seuls ou avec d’autres enfants
- sont créatifs et ont leurs propres idées
- sont à l’aise de parler aux autres personnes

Caractéristiques des enfants qui ont une faible estime de soi :
- ont peu d’amis
- sont facilement frustrés ou découragés
- hésitent à essayer de nouvelles choses
- ont de la difficulté à suivre les règles et à bien se comporter
- ont tendance à être réservés ou déprimés
- disent souvent “je ne suis pas capable”

b)
- De 3 à 6 ans -
La période de trois à six ans constitue une étape significative dans le développement affectif et social de l’enfant. Nous avons vu au chapitre 4 comment s’amorçaient les premières représentations que l’enfant acquiert de lui-même, alors qu’il comprend qu’il est une personne distincte des autres ; nous allons maintenant examiner comment évolue ce concept de soi. Une des premières caractéristiques identitaires qui orientent le comportement de l’enfant, et qui est déjà manifeste à l’âge de deux ans, et le genre auquel il s’identifie. À partir de trois ans ses habiletés cognitives et émotionnelles lui permettent déjà d’intégrer de multiples informations en provenance de son environnement aux messages qu’il reçoit constamment sur lui-même. L’enfant de cet âge développe ainsi une représentation de soi beaucoup plus complète qu’auparavant et il devient en mesure d’aimer ou de ne pas aimer ce qu’il est. Néanmoins, les descriptions qu’il va faire de lui-même demeurent centrées sur les aspects extérieurs et peuvent fluctuer en fonction des événements. Ce n’est qu’au cours des années subséquentes qu’il apprendra à adopter un regard nuancé sur son concept de soi.

En bref:
- Identification à un genre
- Développement de représentation de soi en fonction des informations qu’il reçoit sur lui-même en provenance de son environnement
- Il aime ou n’aime pas qui il est
- Description de lui-même centrée sur les aspects extérieurs et peut changer en fonction des événements

  • De 6 à 12 ans -
    La lettre écrite par Charlotte, présentée dans la mise en situation, montre bien comment l’enfant d’âge scolaire est désormais capable de parler de lui plus facilement que dans la période précédente. En effet, les nouvelles capacités cognitives de l’enfant qui a atteint l’âge de sept ou huit ans l’amènent à développer un concept de soi beaucoup plus nuancé qu’auparavant. Les jugements qu’il porte sur lui-même deviennent plus complets et plus réalistes, puisqu’ils peuvent maintenant inclure à la fois des éléments positifs et négatifs. La description que Charlotte fait d’elle-même le montre : elle peut décrire plusieurs aspects différents de sa personne, elle le fait en apportant des nuances. Elle se décrit ainsi comme une élève bonne dans certaines matières et moins bonne dans d’autres. De plus, sa description inclut des jugements concernant ses propres valeurs ou préférences : « J’aime beaucoup aider les autres […] ». Enfin, Charlotte peut se définir en se comparant à d’autres enfants de son âge, ce qui contribue au développement de son estime de soi. Comme nous l’avons vu au chapitre 6, le concept de soi d’un enfant évolue avec l’âge. Vers sept ou huit ans, les jugements que l’enfant porte sur lui-même deviennent plus réalistes et plus nuancés.

En bref:
- Le concept de soi est beaucoup plus nuancé: il peut intégrer des aspects positifs et négatifs
- Comparaison sociale
- Soi réel et soi idéal

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8
Q

a) C’est quoi le concept de soi scolaire?

b) Qu’a-t-on dit sur l’influence des pairs et de la valeur de l’expérience?

A

a) Ensemble riche et détaillé de perceptions qu’une personne a au sujet d’elle-même, dans le contexte scolaire.

b) RIEN BITCH!!

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9
Q

Savoir définir ce qu’est l’identité de genre

A

Cette identité à un rôle crucial sur la socialisation et le développement de la représentation de soi. Intégration des façons de se comporter et comportements reposent en grande partie sur le genre auquel la personne s’identifie.

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10
Q

L’identité de genre a un rôle crucial sur le développement de quoi dans la vie de l’enfant?

A

L’identité de genre joue un rôle crucial dans le développement de :
- l’estime de soi
- la confiance en soi
- l’identité personnelle de l’enfant

Il peut également influencer la manière dont l’enfant :
- interagit avec les autres
- perçoit le monde qui l’entoure
- se développe sur le plan émotionnel et social

Il est important de soutenir et respecter l’identité de genre de chaque enfant pour favoriser un développement sain et épanoui.

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11
Q

Connaitre les étapes du développement de l’identité de genre (nom 3 étapes + caractéristiques)

A
  1. La conscience du genre = survient entre l’âge de 2 et 3 ans, permet à l’enfant de comprendre les notions de genre masculin et le genre féminin et son appartenance à l’une de ces catégories. À cette étape, l’enfant répond généralement en fonction de son sexe biologique si on lui demande s’il est une fille ou un garçon. Les caractéristiques sur lesquelles l’enfant se base pour juger le genre des gens reposent sur des attributs physiques (coiffure, vêtements). Il n’est pas encore capable de saisir que le genre est une caractéristique interne, liée à l’identité et qui demeure stable toute sa vie.
  2. La stabilité du genre = survient vers l’âge de 4 ans, permet à l’enfant de concevoir que le genre demeure stable dans le temps. Il acquiert une compréhension selon laquelle les filles deviennent femmes et les garçons des hommes. Cette compréhension demeure néanmoins sujette aux limites de ses capacités cognitives et particulièrement à la non-conservation telle que décrite par Piaget. En effet, bien que l’enfant comprenne que le genre est stable dans le temps, il pense néanmoins qu’il peut changer si l’apparence change. C’est une période au cours de laquelle certains enfants peuvent refuser strictement de dévier des normes liées au genre. Par exemple, un petit garçon peut s’opposer catégoriquement à porter une robe.
  3. La constance du genre (ou consolidation) = survient entre l’âge de 5 et 6 ans, amène l’enfant à développer un sentiment intime d’appartenance au genre auquel il s’identifie. De la connaissance de son appartenance physique à un genre, il passe à une identification psychologique qui génère un sentiment d’appartenance plus profond et plus stable. C’est en effet autour de cet âge qu’émerge, selon Piaget, la notion de conservation chez l’enfant. Celui-ci n’est donc plus berné par les changements d’apparence et réalise que ni son apparence ni son comportement ne peuvent modifier son genre. Il adopte alors une attitude positive à l’égard de ce genre et devient grandement motivé à adhérer aux rôles sexuels qui lui sont associés.
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12
Q

Révisez la mise en situation sur la ZPD :

Vous demandez à vos élèves de 8 ans de répondre à la question « Qui suis-je? ». Vous demandez aux élèves de se décrire (image de soi uniquement). Ils font le travail seul. Vous vous promenez dans la classe pour observer les réponses.
Vous arrivez à côté de Manon. Après plus de 5 minutes, Manon a écrit qu’elle est une fille et qu’elle a les cheveux longs. Sinon, elle n’a rien répondu. Elle dit qu’elle ne sait pas comment se décrire… Vous aimeriez travailler avec la ZPD de Manon concernant son image de soi. Vous lui demandez de vous nommer des qualités qu’elle possède. Vous sentez que Manon est présente de corps mais elle est dans ses pensées. Elle n’arrive pas à identifier des qualités… Vous la questionnez à savoir quelles qualités les autres lui donnent. Elle ne sait pas quoi répondre. Vous lui demandez des défauts, elle vous dit tout de suite qu’elle arrive toujours en retard partout et qu’elle est souvent impatiente.

a) Avec le peu d’informations que nous avons, décrivez la ZPD (incluant zone d’autonomie et zone de rupture) de Manon.

b) Quelle/s stratégie/s d’apprentissage/s l’enseignante a utilisée avec Manon?

c) Nommez 2 stratégies d’apprentissages que vous utiliseriez pour qu’elle puisse arriver à nommer des qualités.

A

a) Pour Manon, l’activité se situe dans la zone de rupture parce que même avec l’aide de l’enseignante, elle n’arrive pas à progresser dans son travail.

b) L’enseignante a reformulé la question de base en proposant plusieurs questions à répondre par courts développement. Elle reformule sa question lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle est trop difficile pour Manon. Elle passe ensuite par la question inverse pour identifier le point de vue que l’élève a d’elle-même.

c) Lui proposer des mises en situation et lui demander comment elle réagit, puis mettre un mot sur cette qualité décrite. Sinon, lui proposer de nommer des qualités de ses amis et lui demander si elle partage ces qualités.

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13
Q

Faire des liens entre le développement de la conscience de soi (et ses 3 étapes ; voir figure 4.1 dans diapositive 5 du 12 mars) et le développement des 2 principales catégories d’émotions

A

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14
Q

a) Savoir définir une émotion

b) Savoir en reconnaitre ses composantes dans des exemples

A

a) Émotion = réaction subjective associée à des changements physiologiques et comportementaux qui survient en réponse à des situations et à des expériences vécues par la personne.

b) Composante des émotions :
1) Situation - quelque chose arrive
2) Pensée - la situation est interprétée
3) Émotion - une émotion se produit comme résultante à la pensée
4) Comportement - une action est produite en réponse à l’émotion

(2) les changements neurochimiques au cerveau en lien avec les structures cérébrales (ex: amygdale, hippocampe et l’hypothalamus) qui réagissent
(1) lorsqu’il y a une situation dans l’environnement de la personne qui se produit et qui déclenche l’émotion
(3) les changements hormonaux qui se produisent dans le corps (ex. poussée d’adrénaline dans le sang
(4) le corps veut retrouver son équilibre, et donc, il a une pression d’agir qui arrive avec l’émotion (autrement dit le comportement observable pour gérer l’émotion).

Les points 1-2-3-4 sont, en quelque sorte, les composantes de l’émotion, les étapes, dans l’ordre qu’elles se manifestent.

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15
Q

Savoir la définition d’une émotion primaire et nommer les 6 (ou reconnaitre dans exemples)

A

** À revoir **

Émotion primaire =

  1. Colère =
  2. Dégoût =
  3. Peur =
  4. Tristesse =
  5. Joie =
  6. Surprise =
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16
Q

Savoir la définition d’une émotion auto-évaluative et en nommer quelques exemples

A

Émotion auto-évaluative = émotion, comme la fierté, la culpabilité et la honte, qui dépend de la conscience de soi et de la connaissance des normes sociales quant aux comportements jugés acceptables.

17
Q

Connaitre les différences de comportements observables honte/culpabilité chez les enfants

A

Comportements de honte :
- refuge auprès du parent
- évitement du regard
- pleurs et évitement

Comportements de culpabilité :
- excuses
- recherche de solutions

18
Q

Quelles peuvent être les conséquences de l’invalidation des émotions exprimées par les enfants, et ce, sur leur développement?

A

Problèmes divers : comportements, psychopathologie, problème de régulation des émotions, etc.

19
Q

Connaître les stratégies de régulation des émotions (stratégies intrapersonnelles et interpersonnelles) des enfants :
a) 0-1 ans
b) 2 ans
c) 3-6 ans
d) 6-12

A

Stratégies intrapersonnelles = stratégies faites par soi-même
Stratégies interpersonnelles = stratégies faites par un corégulateur

a) 0-1 ans (plutôt interpersonnelles) :
- strat inter : besoin du parent pour se faire consoler/aider à apaiser sa peine
- strat inter : possibles si le corégulateur réussit à identifier l’émotion éprouvée par l’enfant et à y répondre d’une manière adaptée
- strat intra : succion nutritive (téter le biberon), détournement du regard

b) 2 ans
- strat intra : évitement des émotions négatives et susciter la répétition des émotions positives, succion volontaire (téter la suce), détournement du regard pour fuite ou évitement

c) 3-6 ans
- strat inter : utilise son langage pour demande aide pour sa régulation, adulte va aider enfant à établir un lien entre la cause et l’émotion suscitée, apprentissage social
- strat intra : développe ses propres strat de régulation grâce à ce que l’adulte lui propose habituellement (modélisation)
- autres : amplification (exagérer sa réaction pour attirer l’attention de l’adulte), minimisation (essayer de contenir ses émotions à l’intérieur), substitution (dégager une émotion inverse à celle que l’on ressent), et neutralisation (poker face)

d) 6-12
- résolution de problème (résoudre la cause de l’émotion avant de la ressentir)
- recherche de soutien (faire appel à un corégulateur)
- distraction (penser à autre chose)
- réévaluation cognitive (changer de point de vue/de perspective par rapport à la situation pour évaluer une émotion de manière totalement différente)
- suppression expressive (ne pas exprimer extérieurement ses émotions en bloquant ses expressions faciales, corporelles ou vocales)

Processus de régulation des émotions :
1) Reconnaître et identifier
2) Comprendre
3) Utiliser
4) Exprimer
5) Gérer/réguler

20
Q

Étudiez tout ce qu’on a vu sur l’agressivité car nous aurons environ 5-6 questions sur le sujet

A
  • Colère = émotion utile
  • Prend du temps pour apprendre à la gérer
  • 2 ans = l’âge des limites (l’âge du non, terrible 2)
  • Agressivité = comportement destructeur qui peut viser des individus ou des objets de l’environnement
  • Agressivité instrumentale = forme d’agressivité utilisée pour atteindre un but, comme obtenir un jouet ou exercer un contrôle sur l’espace environnant
  • L’agressivité est sous le contrôle d’une structure interne du cerveau appelée amygdale. C’est elle qui réagit en premier.
  • L’inhibition de l’agressivité est sous le contrôle d’une autre structure plus évoluée, le cortex, qui se développe plus tardivement.
  • L’expression de l’agressivité se fait en deux étapes : l’amygdale déclenche une réponse qui favorise l’agressivité, puis le cortex cérébral déclenche une réponse qui diminue cette agressivité. Plus l’enfant vieillit, plus il est capable de maîtriser ses réactions d’agressivité.
  • De 2 à 5 ans, s’inscrit dans la normalité (filles/gars?)
  • Agressivité directe = Forme d’agressivité directement adressée à un autre individu et qui peut impliquer des insultes, des coups ou d’autres formes d’agression physique
  • Agressivité indirecte = Forme d’agressivité qui prend la forme de menaces ou de manipulation dans le but de blesser une autre personne.
  • Enfants qui se battent souvent = plus compétents et plus sociables
  • Il est faux de croire que les comportements agressifs augmentent lorsque les enfants commencent l’école primaire. En général, les enfants de cet âge sont plus en mesure de maîtriser leurs émotions et leurs comportements impulsifs. Donc, si l‘agressivité persiste après 5 ans, on se questionne… Au primaire, les comportements agressifs diminuent graduellement, sauf pour une minorité qui continue à manifester de l’agressivité…
  • Le type d’agressivité à l’école primaire change… Selon le contexte, on parle d’agressivité proactive ou d’agressivité réactive…
  • Agressivité proactive = consiste à amorcer l’agression dans le but de contrôler, de dominer ou d’accaparer
  • Agressivité réactive = correspond à un comportement impulsif en réaction à une provocation, à un menace ou à une frustration
  • Agressivité hostile = comportement agressif dont le but est de blesser l’autre
  • Des manifestations d’agressivité pourraient s’expliquer par la présence de différents facteurs:
    • Biologiques : présence hormonale de la testostérone; tempérament difficile
    • Psychologiques: forte émotivité dans la personnalité (peut provenir du tempérament!) et aussi faible maîtrise de soi; faible tolérance aux limites; pulsions agressives dans les émotions ; attachement insécurisant
    • Environnementaux: exposition à la violence; apprentissage social de l’agression (Bandura ; modèle adulte); précarité socio-économique; comportement rejetant de la mère; discipline sévère ou absente; manque de comportements chaleureux des parents; absence de soutien social; un manque de relations amicales stables; violence dans le voisinage; environnement avec faibles stimulations
  • Conséquence de l’agressivité au niveau social = Les enfants agressifs sont le plus souvent impopulaires… ou ils peuvent présenter des problèmes psychologiques ou interpersonnels…
  • Facteurs de risque associés à l’agressivité =
    • Les environnements familiaux : Milieux inadéquats ou sévères, avec des mères non-impliquées et des pères psychologiquement contrôlants
    • La violence dans les jeux vidéos et autres médias : Plus les jeunes jouent à des jeux violents, plus leurs pensées hostiles et les conduites agressives augmentent (les jeux vidéos violents placent l’enfant dans le rôle de l’agresseur et le récompensent pour ses actions violentes)
21
Q

Connaître et comprendre le concept de socialisation famille.

A
  • La régulation mutuelle​
  • L’autorégulation​
  • La référence sociale​
  • La socialisation​
  • Le rôle du père et de la mère​
  • Les relations avec la fratrie​
  • Les perturbations des relations familiales
22
Q

Les 4 différents styles parentaux.

A
  1. Autoritaire :
    - Valorise domination, contrôle, soumission aveugle
    - Parents peu chaleureux, très exigeants
    - Utilise punitions sévères et parfois arbitraires, récompenses
    - Enfant plus renfermé, méfiant et insatisfait
  2. Permissif :
    - Valorise expression de soi, autodiscipline
    - Parents chaleureux, peu exigeants
    - Utilise raisonnement, parfois punition, mais rarement
    - Enfant plus immature et peu porté à l’exploration, manque de maîtrise de soi
  3. Démocratique :
    - Valorise individualité de l’enfant et respect des contraintes de la vie en société
    - Parents confiants, chaleureux et ouverts (fermes, mais offrant du soutien)
    - Utilise soutien à l’autonomie, appel au raisonnement, punition justifiée si nécessaire, mais dans un contexte soutenant pour l’enfant
    - Enfant autonome, affirmatif et curieux, fait preuve de maîtrise de soi
  4. Négligent :
    - Valeurs indéterminées
    - Parents plus centrés sur leurs propres besoins
    - Méthode disciplinaire absente
    - Enfant avec retard de développement et troubles du comportement
23
Q

Connaître et comprendre toutes les formes de discipline parentale.

A
  • Discipline parentale = Méthodes utilisées visant l’apprentissage de la maitrise de soi. Elles visent aussi à ce que les enfants se comportent selon les attentes des parents et de la société en général

​- Les techniques béhavioristes: les récompenses et les punitions​
- Fréquent de punir un enfant pour un comportement jugé indésirable​
- Mais la force du renforcement positif – verbal ou non-verbal​
- La punition parfois nécessaire
- Visent l’obéissance à court terme

  • L’utilisation du pouvoir et le retrait de l’amour​
    • Utilisation du pouvoir​
      • Vise à faire cesser un comportement non-souhaitable avec le contrôle parental​
      • Méthode peu efficace
    • Retrait de l’amour​
      • C’est émettre des comportements verbaux ou non-verbaux lorsque l’enfant ne fait pas le comportement souhaité ou encore, qu’il échoue quelque chose​
      • ++ nocif
  • La surprotection​
    • Protection vs surprotection…​
      • Induire des restrictions ainsi que surveiller dans une mesure supérieure à ce qui est requis pour le stade de développement de l’enfant​
    • Formes diverses
    • Anxiété du parent?​
    • Conséquences
  • Le soutien à l’autonomie ​
    • Méthode fondée sur la théorie de l’autodétermination (de motivation humaine) qui soutient la satisfaction des 3 besoins fondamentaux de l’enfant (autonomie, compétence, appartenance) ​
      • Permet la croissance personnelle, l’actualisation de soi et la motivation​
    • Parentalité de style démocratique​
    • Ce n’est pas la permissivité
    • Conséquences:​ Internalisation des normes sociales
24
Q

Savoir expliquer ce qu’est de la parentalité bienveillante et comment s’y prendre pour éduquer avec cette posture

A
  • Posture empathique (adopter le point de vue de l’enfant) dans laquelle l’autorité du parent est maintenue mais l’attitude de ce dernier est bienveillante​
  • Avec l’éducation bienveillante, le parent cherche à guider son enfant au lieu de le contrôler ou de le dominer. « L’enfant est un peu comme une plante à cultiver ; et le parent, un jardinier qui l’aide à grandir le mieux possible »
  • Approche:​
    • sans punitions​
    • coopérative​
  • Formation Triple P​ (Positive Parenting Program)
  • Les 7 conseils du quotidien :
    1- Privilégier les consignes positives ​
    2- Faire réfléchir l’enfant au lieu de donner un ordre (laisser faire des petits choix) ​
    3- Reconnaître les émotions de l’enfant ​
    4- Éviter les étiquettes ​
    5- Préférer la réparation à la punition ​
    6- Encourager les bons comportements ​
    7- Éviter de prêter des intentions
25
Q

Les 2 premiers stades du développement moral (comprendre le rôle de l’environnement dans le développement de ceci, et le comportement de l’enfant selon son stade et les interventions de l’environnement)

A

Stade 1 : orientation vers la punition et l’obéissance
- L’individu se conforme aux règles pour éviter d’être puni. Il ignore les mobiles d’un acte et ne considère que ses conséquences. “que va-t-il m’arriver?”
- Ex: il ne doit pas voler parce qu’il risque d’aller en prison s’il le fait. VS. Il doit voler les médicaments parce que s’il laisse sa femme mourir des malheurs vont s’abattre sur lui.
- Ex: Andrew, un adolescent qui vient d’avoir son permis de conduire, considère qu’il doit respecter les limites de vitesse pour ne pas perdre son permis.

Stade 2 : orientation vers l’objectif et l’échange
- L’individu se conforme aux règles par intérêt personnel et en fonction de ce que les autres peuvent faire pour lui. “que vais-je avoir en retour?”
- Ex: il ne doit pas voler parce qu’il va en prison, il ne pourra plus voir sa femme. VS. Il doit voler pour garder l’amour de sa femme.
- Ex: La première fois que son père lui a prêté sa voiture, Andrew est revenu à l’heure convenue même s’il avait envie de rester avec ses amis parce qu’il croit pouvoir la lui emprunter de nouveau s’il agit ainsi.

26
Q

Connaître et comprendre les comportements prosociaux.

A
  • Comportement prosocial = comportement volontaire à l’égard d’autrui et dont l’objectif est le bénéfice de l’autre.
    Relations avec le lien d’attachement sécurisant… (protection)
  • Rôle de modeling​
  • Les comportements coopératifs/prosociaux seraient dirigés vers 3 groupes de personnes
    1- gens proches de l’enfant (famille et proches)​
    2- gens qui partagent avec l’enfant​
    3- gens qui partagent avec les autres
  • Préoccupations prosociales augmentent avec l’âge​
  • Interaction gènes-environnement​
  • Culture
27
Q

Connaître et comprendre c’est quoi l’empathie et ses stades de développement

A
  • Empathie = capacité à reconnaître, percevoir et ressentir les émotions de l’autre. L’empathie est considérée comme une compétence sociale indispensable et universelle car elle joue un rôle crucial dans la vie sociale et les relations interpersonnelles. Les recherches en psychologie de développement montrent que l’empathie se développe en 5 phases successives au cours de l’enfance. De plus, son développement est influencé par la nature des interactions parents-enfants. Enfin, certaines recherches récentes suggèrent qu’il est possible d’entraîner et d’améliorer l’empathie chez les enfants.
  • En 5 étapes:​
    1. Cri réactif du nouveau-né​
    2. Détresse empathique égocentrique​
    3. Détresse empathique quasi égocentrique​
    4. Détresse empathique véridique​
    5. La détresse empathique au-delà de la situation
28
Q

Pourquoi les enfants jouent-ils (fonctions)?

A

Jouer est un comportement inné

Fonctions du jeu :
- Expression de l’enfant
- Apprivoisement de l’enfant à son milieu
- Expérimentation de l’enfant
- Apprentissage de l’enfant
- Initiation aux réalités sociales
- Assure le développement global de l’enfant
- Stimule les sens
- Permet à l’enfant de maîtriser son corps
- Permet à l’enfant d’acquérir des habiletés physiques et cognitives
- Stimule développement intellectuel (processus mentaux)
- Permet de poursuivre des objectifs et développer des compétences qui construisent la fonction exécutive (flexibilité mentale, planification, inhibition…)

29
Q

Tableau 5.13 (p. 205)
Tableau 5.14 (p. 206)
Tableau 5.15 (p. 207)

A

Fuck off au pire, j’ai pas le livre pouffiace!