Examen Intra Flashcards
Définition du mythe
Avant: Parole, discours, récit
Présent: Récit fabuleux d’origine populaire et non réfléchi dans lequel des agents impersonnels, le plus souvent des forces de la nature sont représentés comme des êtres personnels dont les actions et aventures ont un sens symbolique
Caractéristiques du mythe
- Le mythe à une fonction explicative fonde, explique, raconte l’origine, la création.
- L’origine des phénomènes naturels, n’est pas naturelle, dieux sont impliqués. A une fonction sacrée.
- Procure des modèles exemplaires à valeur morale et confère une autorité. Sagesse morale. A une fonction morale.
- Organise le temps cosmique (saisons) et quotidien (remémoration des événements mythiques). A une fonction rituelle et temporelle.
- Donne un sens symbolique à la vie humaine. Souvent le récit triomphe de l’ordre sur le chaos. Il y a une raison pour tout. Fonction sécurisante vis-à-vis le vide, le néant, l’absence, le chaos, la mort. A une fonction symbolique.
Principales sources pour le mythe
- Homère: L’ Illiade, L’odyssée
- Hésiode: Théogonie: la naissance des dieux; les travaux et les jours)
- Les poètes tragiques et les poètes romains
Le passage du mythe à la raison ce fait en Grèce, donner les raisons
- Raisons réligieuses: Décentralisation de la religion.
- Raisons socio-politiques: Décentralisation politique.
- Raisons économiques: L’affluence des cités grecques
- La démocratie: L’espace publique de discussion, l’agora
Raisons religieuses
- Raisons réligieuses: Décentralisation de la religion. Prêtres n’avaient pas de pouvoir de persécution donc critique était permise
Raisons socio-politiques
- Raisons socio-politiques: Décentralisation politique. Il n’y avait pas de gouvernement central, donc chaque petite ville avait libre cours quant à leurs lois, à leurs formes de gouvernement, à leurs projets de société. Le débat était donc nécessaire.
Raisons économiques
- Raisons économiques: L’affluence des cités grecques, âge d’or économique. Aristocrates avec bcp de temps de loisir avaient libre cours pour poser des questions donc ils passaients les journées à débattre et à contempler.
La démocratie
- La démocratie: L’espace publique de discussion, l’agora, offrait à ces hommes libres, riches, curieux, intelligents et critiques du status quo, un lieu pour exprimer leurs idées en publique, déliberation, exercice de la pensée critique. Leur donne la nécessité d’évoquer des raisons, de prendre en compte l’opinion de l’autre, de convaincre, de partager du savoir.
Théories du passage du mythe à la raison et à la logique
- Comte: Interprétation téléologique. Il associe cette époque au christiannisme, tout sur terre à une raison pcq Dieu. Donc la transition est la nouvelle époque où on va aller chercher les causes de chaque phénomène par la science.
- F. Cornford, L. Robin, J.-P. Vernant: Croient que la raison philosophique doit beaucoup au mythe car dans cette dernière il y avait déjà de la raison, il s’agissait d’aller l’extraire.
- Platon et Aristote: L’étonnement (effet de stupeur). L’ignorance des causes donne le désir du savoir, curiosité.
Innovations fondamentales présocratiques
- Principes internes (La nature à ses propres règles, et non pas les dieux)
- La nature n’est pas chaotique, mais plutôt un tout organisé rationnellement. Suit des lois absolues, ne fait pas ce qu’elle veut
- Leurs explications sont économiques, donc une seule règle universelle égalitaire, afin de rendre compte d’une multiciplicité de phénomènes qui en dérivent et qu’aucun ne puisse dominer les autres et l’emporter sur eux.
Caractéristiques des penseurs présocratiques
- Ils sont aussi appélés les physiciens car ils ont pour objet d’étude la nature (eau, feu, air, terre)
- Ils ont une nouvelle méthode avec des textes discursifs et argumentatifs basés sur l’observation et le raisonnement
- Possible de les qualifier comme les premiers scientifiques de l’histoire, due à leur réflexion purement théorique sur la nature (pas d’expérimentation ni outil scientifique)
- Intérêts: Théologie(religion), ontologie(théorie de l’être), morale, etc.
Thales de Milet
- Premier philosophe/phusikos
- Principe: Eau
- Toutes choses se nourrissent de l’humide (ex: les semences) et y retournent par la corruption. Cet élément est donc impérissable.
ex: La terre repose sur l’eau, et les tremblements de terre sont dus aux vagues de cet eau.
Anaximandre
- Propose une vaste interprétation systématique du cosmos et de l’ensemble des phénomènes physiques
- Principe: L’illimité
- Tout ce qui a une fin, un commencement ne peut être la cause eternelle de tous les êtres. Donc seul ce qui est illimité et indéterminé peut être une cause universelle, indestructible et permanente.
- Invisible à l’oeil humain déterminant tout ce en quoi consiste notre monde, et ce depuis toujours et jusqu’à l’infini.
Anaximène
- Disciple d’Anaximandre
- Principe: l’air
- L’air est infini et adopte différentes formes. Tout ce qui existe dans le monde n’était rien de plus que de l’air raréfié ou condensé. L’air chauffé se change en feu formant le soleil, par condensation il se refroidit et devient le vent, les nuages, l’eau et la terre.
Xénophane de Colophon
- Critique l’image des dieux projettée dans les mythes d’Homère et d’Hésiode, plus que tout la conception anthropomorphique des dieux (à notre image) auxquels on a attribué tous les actes honteux.
- Propose un dieu rationnel, unique, inengendré, omniscient, omnipotent, immobile, parfait sur le plan moral
Pythagore
Principe: Tout est nombre
Héraclite
Grand penseur du devenir, lequel est compris comme flux perpétuel
- Principe: Feu
Tout est en combustion perpétuelle. On change constamment donc on n’est pas toujours la même personne.
- L’être est éternellement en devenir (contraire de Parménide)
- Le logos (la pensée, la parole, l’ordre de l’univers) du sage peut capter la verité. Car bien que tout change, il y a une loi stable et rationnelle qui régit ce changement.
Parménide
Il est connu par un unique ouvrage, un poème intitule De la nature
- Trois voies possibles pour la connaissance
1. La vérité: L’être est non-créé et impérissable, universel, immobile, sans fin (éternel), un parfait continu. On ne peut pas dire ni penser qu’il est devenu, mais seulement qu’il est.
2. Le non-être: L’être n’admet aucune contradiction, il est donc impossible de dire que le non-être est.
3. Le semblant: L’identité de l’être et du non-être, l’illusion
Zénon
Disciple de Parménide, a voulu démontrer sa thèse à l’aide de paradoxes qui démontrent l’impossibilité du mouvement.
ex: Une flèche n’atteindra jamais la cible, car elle est en faite immobile. À chaque instant elle est dans un espace égal à elle même.
Empédocle
Principes: Les 4 éléments (eau, feu, terre, air)
et aussi les principes moteurs (haine et amour)
- l’Amour rapproche même ce qui est dissemblable, et la Haine sépare ce qui est joint :
« À un moment donné, l’Un se forma du Multiple, à un autre moment, il se divisa, et de l’Un sortit le Multiple — Feu, Eau et Terre et la hauteur puissante de l’Air. »
Démocrite
Père de l’atomisme et de la science moderne.
Principe: Il y a l’être (les atomes) et le non-être (vide).
- Le hasard et non dieu est au fondement de l’existence.
- « Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n’y retourne. »
Socrate
- Père de la philosophie
- N’as rien écrit
- A descendu la philosophie sur terre, postule que pour connaître la nature, il faudrait connaître la personne qui pose la question
- Le premier à consacrer la réflexion philosophique aux affaires humaines, et non plus à l’étude de la nature.
- Vérité: Objective
- Méthode: Dialectique, Maïeutique, Réfutation
- Moyen: Argumentation
- Éthique: Vertu > vie
- Paiements: Non
- Savoir: Aucun
- Type de savoir: Théorétique (qui a pour objet la connaissance)
Méthode socratique
- Propose de poursuivre une vérité universelle, objective, qui est la même pour tous** et **qui doit pouvoir faire l’objet d’un savoir rigoureux, bien qu’il admette ne pas le posséder encore.
- Se fait en 3 étapes:
1. Dialectique: Recherche commune de la vérité, implique 2 interlocuteurs dont les positions sont différentes
2. Maïeutique: Désigne par analogie l’interrogation sur les connaissances. Accouchement de leurs idées. Servait à constater ce qu’on croyait savoir et on ne savait pas, et ce qu’on croyait ne pas savoir de nous rendre compte qu’on connaissait.
3. Réfutation: Démontre à quelqu’un que sa position est intenable, dans la mesure oû il se contredit lui-même, pour l’engager dans la voie d’un savoir plus vrai en le délivrant de ce qui l’entrevait.
Procès de Socrate
- Accusé de corrompre la jeunesse, qu’il n’honore pas les dieux de la cité et leur substitue des divinités nouvelles
- Il préfére mourir plutôt que de trahir son engagament envers la vérité, et de subir l’injustice plutôt que de la commettre
- Refuse de demander pitié, de manipuler la foule, d’utiliser des beaux mots et un discours soigné, de proposer une peine indigne de sa vertu (trop légère)
L’apologie de Socrate
Récit qui raconte la défense de Socrate, lors de son procés. Fait partie de 4 dialoques racontant les événement entourant sa mort.
- Apologie
- L’Euthyphron: avant le procès
- Criton: son refus de s’échapper
- Phédon: mort de Socrate, vie apràs la mort
Caractéristiques des sophistes
- Savants itinérants, qui dispensent leur savoir en échange d’une rénumération
- Enseignent et pratiquent l’art oratoire (monologue devant la foule)
- Proposent des théories relativistes
- Premiers humanistes (L’homme est la mesure de tout)
- Vérité: Subjective, relative
- Méthode: Rhétorique (persuader)
- Moyen: Persuasion
- Éthique: Gagner à tout prix
- Paiements: Oui
- Savoir: Tout
- Type de savoir: Pratique
Protagoras
- Premier sophiste, à une réelle influence politique
- Reconnu pour son relativisme, doctrine qui admet que toute connaissance est relative (incertaine).
Relativisme de Protagoras
- ” Il y a sur tout sujet deux discours mutuellement opposés”
(ce qui est vrai dans une situation sera faux dans une autre) - ” L’homme est la mesure de toutes choses, pour celles qui sont, de leur existence; pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence.”
(Il n’y a pas de vérité en soi, appart celle de l’homme.) - ” Du plus faible argument, faire le plus fort.”
(Le discours le plus vrai est celui qui exerce un pouvoir effectif.)
Définition du sophisme
Argument valide en apparence, mais en réalité faux, qui aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter, surtout destiné à induire l’interlocuteur en erreur
Nommez les sophismes
Les raisonnements spécieux :
- Le faux dilemme
- La pétition de principe
- Le sophisme naturaliste
Les inductions douteuses :
- La généralisation hâtive
- L’appel à la majorité (ad populum)
- L’appel à l’autorité
- L’appel à la nouveauté
- La pente glissante
- La fausse causalité
- La preuve par l’ignorance
- La fausse analogie
Les stratagèmes rhétoriques :
- La caricature (l’homme de paille)
Autres
- La diversion (hareng fumé)
- L’attaque contre la personne (ad hominem)
- L’appel à la force (ad baculum)
- Double faute (accusation)
- Complot
- Procès d’intention (mauvaise intentions)
- Appel à la pitié
- Ambiguite délibérée (sarcasme?)
Définition du concept
Une représentation abstraite (isolée de surplus), réfère à une classe d’objets qu’il permet de délimiter (fonction classificatrice). Rend quelque chose présent à l’esprit.
- N’est pas une simple image mentale, car celle-ci donne des propriétés non essentielles.
- N’est pas un simple terme, un simple mot, car ceux-ci peuvent faire référence à plusieurs concepts à la fois.
- Un même concept peut s’exprimer avec plusieurs mots
L’école d’Athènes à propos du concept
Aristote: Ce qui est véritablement, ce n’est pas l’idée, mais la substance singulière, laquelle est un composé d’une matière et d’une forme.
Ex : Il n’y a pas de chien en soi, il y a des chiens individuels et ensuite l’être humain par abstraction peut se former l’idée d’un chien en général.
Platon:Ce qui est véritablement, c’est l’idée, laquelle est transcendante, séparée.
Ex : Un chien est un chien parce qu’il participe à l’idée du chien en soi.
Critères d’une bonne classification
Complétude : Réunit toutes les espèces possibles au bon genre
Cohérence : Aucun objet n’appartient à la fois à deux espèces
Pertinence : Utilité du bon critère essentiel permettant la subdivision
Définition
- Identifie les limites, et trace les contours du concept, en délimite l’extension
- Propose un critère, des conditions à remplir
- Défini le genre et sa différence spécifique
Défini : concept lui-même
Définissant : Expression avec laquelle on définit le concept, doit capturer l’essentielle du défini.
Ex : Mammifère : Animal vertébré qui produit du lait
Extension vs compréhension
- L’extension d’un concept est l_’ensemble des objets particuliers, ainsi que des concepts moins généraux qu’il subsume (inclut)_.
- La compréhension (ou intension) d’un concept désigne l’ensemble des déterminations essentielles qui appartiennent à un concept. Elle décide sa signification. Elle intègre également les déterminations des concepts plus généraux sous lesquels ce concept est inclut.
- *Extension grande** = Intension pauvre en contenu
- *Extension petite** = Intension riche en contenu
Relations entre concepts
- Indépendance: Aucun C n’est un P
- Chevauchement: Certains C sont des P
- Inclusion: Tous les C sont des P