Examen Intra Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la communication organisationnelle ?

A

Réponse : La communication organisationnelle est l’étude des processus de communication dans les organisations et de leurs interactions avec l’environnement. Elle vise à comprendre comment les messages sont émis, reçus, et interprétés au sein des structures organisationnelles et dans leurs relations externes.

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2
Q

Quels sont les objectifs principaux de la communication organisationnelle ?

A

Réponse : Les objectifs incluent l’amélioration de la transmission des informations, la gestion des relations internes et externes, l’élaboration de stratégies de communication pour répondre aux défis organisationnels et la promotion d’une culture organisationnelle cohérente.

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3
Q

Pourquoi dit-on que la communication est influencée par des jeux d’influence et ne renvoie jamais à une relation strictement objective ?

A

Réponse : La communication est traversée par des jeux d’influence, car les messages sont souvent orientés par des intentions affectives, des intérêts personnels ou organisationnels, et des dynamiques de pouvoir, ce qui la rend subjective.

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4
Q

Quelle est l’approche fonctionnaliste en communication organisationnelle ?

A

L’approche fonctionnaliste considère la communication comme un outil pour atteindre des objectifs précis et s’appuie sur des structures organisationnelles bien définies. Elle met l’accent sur la fonction et l’efficacité des processus de communication pour assurer la stabilité et la productivité.

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5
Q

Définissez l’approche systémique et ses implications dans la communication organisationnelle.

A

L’approche systémique voit l’organisation comme un ensemble interconnecté où chaque élément influence les autres. Elle met en avant l’interdépendance entre les différents processus de communication, soulignant l’importance des rétroactions et de l’adaptation aux changements.

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6
Q

Comment l’approche critique diffère-t-elle des autres théories en communication organisationnelle ?

A

L’approche critique examine les rapports de pouvoir et les dynamiques d’inégalité dans les organisations. Elle cherche à révéler comment la communication peut perpétuer des structures de domination et s’intéresse à la question de l’émancipation des membres de l’organisation.

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7
Q

Quelles sont les caractéristiques principales des approches symboliques et culturelles en communication organisationnelle ?

A

Les approches symboliques et culturelles mettent l’accent sur la communication comme moyen de construction de la culture organisationnelle. Elles considèrent que les symboles, les rituels et les histoires partagées façonnent l’identité et les valeurs de l’organisation.

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8
Q

En quoi consiste l’approche constitutive de la communication organisationnelle selon Cooren et Robichaud ?

A

Réponse : L’approche constitutive voit la communication comme le processus central par lequel l’organisation est créée et maintenue. Elle considère que la communication ne fait pas que transmettre de l’information, mais constitue l’organisation elle-même en construisant les identités, les relations et les structures.

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9
Q

Quelles sont les trois étapes du processus de création de sens selon Karl Weick ?

A

Les trois étapes sont l’enaction (création d’actions significatives), la sélection (interprétation des actions) et la rétention (stockage des connaissances pour usage futur).

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10
Q

Quelle est la différence entre influence et manipulation en communication organisationnelle ?

A

L’influence implique un échange réciproque avec un objectif de persuasion honnête, tandis que la manipulation repose sur des intentions cachées, visant à induire en erreur ou à contrôler sans égard pour l’autonomie de l’interlocuteur.

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11
Q

Pourquoi le système bureaucratique est-il limité en matière de correction d’erreurs ?

A

Dans une perspective mécaniste, le système bureaucratique privilégie la stabilité et l’ordre au détriment de l’adaptabilité, ce qui limite sa capacité d’apprentissage et d’autocorrection face aux erreurs ou aux changements.

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12
Q

Selon Benoit (1998), comment se distingue la « manipulation » dans la communication ?

A

Benoit définit la manipulation comme une forme de communication où le manipulateur masque ses intentions pour atteindre ses propres objectifs, souvent en dépit des intérêts de l’autre partie, ce qui en fait un processus asymétrique et potentiellement éthique problématique.

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13
Q

Que signifie l’illusion du vrai et la certitude du faux selon Brahic (2013) ?

A

Brahic explore les limites entre science et croyance, évoquant comment les humains peuvent confondre la vraisemblance avec la vérité et adhérer fermement à des certitudes fausses, influençant ainsi leur perception et leur communication.

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14
Q

Comment la communication organisationnelle peut-elle contribuer à l’émancipation des employés dans l’approche critique ?

A

En dénonçant les asymétries de pouvoir et en valorisant la participation et l’autonomisation, la communication critique vise à rendre les membres de l’organisation plus conscients et engagés, favorisant leur émancipation.

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15
Q

Quelle est la théorie développé par Karl Weick ?

A

Théorie du “sens making”
Les trois étapes du processus de création
1. Énaction — création d’actions significatives
2.La sélection —- Interprétation des actions
3. La rétention —- Stockage des connaissance pour usage futur

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16
Q

Quelle est la différence entre la perspective mécaniste et la perspective humaniste ?

A

La perspective mécaniste voit l’organisation comme une machine avec des communications formelles et structurées, tandis que la perspective humaniste met l’accent sur les relations interpersonnelles et la dynamique de groupe pour améliorer la productivité.

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17
Q

Quels sont les effets non désirés des approches fonctionnalistes ?

A

La perspective mécaniste peut réduire l’humain à une fonction matérielle, tandis que l’approche humaniste, bien qu’améliorant le climat relationnel, peut être limitée par des contraintes structurelles.

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18
Q

Comment l’approche systémique conçoit-elle l’organisation ?

A

L’approche systémique voit l’organisation comme un système ouvert et interdépendant qui doit s’adapter à son environnement pour survivre, mettant en avant les échanges horizontaux et l’information ascendante.

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19
Q

Qu’est-ce que la théorie de la contingence ?

A

Introduite par Woodward, la théorie de la contingence suggère que l’efficacité d’une organisation dépend de l’adéquation entre sa situation et sa structure, nécessitant une flexibilité pour s’adapter aux conditions externes.

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20
Q

Quel est le rôle de la rétroaction dans le modèle cybernétique de la communication ?

A

La rétroaction permet d’ajuster et d’améliorer la communication en fonction des réponses et signaux de retour, aidant à corriger les “bruits” ou interférences dans la transmission des messages.

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21
Q

Quels sont les principaux concepts de Karl Marx dans les approches critiques ?

A

Marx critique la déshumanisation dans les modes de production, introduisant des concepts comme l’aliénation, le matérialisme historique, et la dialectique entre infrastructure et superstructure.

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22
Q

Comment l’École de Francfort contribue-t-elle à la pensée critique ?

A

L’École de Francfort propose une “dialectique de la raison,” explorant la tension entre émancipation et domination, en mettant en avant la raison comme moyen de se libérer de l’aliénation.

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23
Q

Que dit Habermas sur la communication dans les organisations ?

A

Pour Habermas, la communication est un outil d’aliénation dans les organisations, car elle est souvent utilisée pour maintenir l’ordre capitaliste et manipuler les travailleurs, limitant ainsi le potentiel d’un vrai consensus démocratique.

24
Q

Quels sont les trois niveaux du modèle de culture organisationnelle de Schein ?

A

Les trois niveaux sont les artefacts (ce qui est visible), les valeurs (ce qui est promulgué) et les principes (croyances profondes, invisibles).

25
Q

Quels sont les quatre dimensions de la culture identifiées par Hofstede ?

A

La distance hiérarchique, le contrôle de l’incertitude, l’individualisme, et les valeurs masculines vs féminines.

26
Q

Quelle est la différence entre la vision fonctionnaliste et la vision interprétative de la culture dans les organisations ?

A

La vision fonctionnaliste considère que l’organisation “a” une culture, comme un ensemble structuré de valeurs, tandis que la vision interprétative voit l’organisation “comme” une culture, où les symboles et processus génèrent un sens partagé.

27
Q

Qu’est-ce que l’Organizing selon Karl Weick ?

A

L’Organizing est un processus de création de sens, où les membres de l’organisation interprètent et structurent leurs actions et interactions pour donner un sens collectif.

28
Q

Quelles sont les trois étapes du processus de “sensmaking” de Weick ?

A

Enaction (agir pour révéler l’environnement), Sélection (choisir une interprétation) et Rétention (garder en mémoire les interprétations qui ont fonctionné).

29
Q

Quelle est la contribution de la théorie de l’acteur-réseau à la communication organisationnelle ?

A

La théorie de l’acteur-réseau inclut les non-humains (comme les technologies) en tant qu’acteurs ayant une influence sur les processus organisationnels, soulignant l’importance de ces éléments dans les interactions et les structures.

30
Q

Comment l’École de Montréal voit-elle le rôle de la communication dans les organisations ?

A

Elle considère la communication comme performative, un acte de langage qui configure la réalité, où les humains utilisent le langage pour façonner et influencer leur environnement.

31
Q

Qu’est-ce que la perspective mécaniste dans les approches fonctionnalistes ?

A

La perspective mécaniste voit l’organisation comme une machine, axée sur la formalisation des processus et la parcellisation du travail. La communication y est structurée, formelle, et vise le contrôle et l’efficacité.

32
Q

Quels sont les quatre processus clés de la perspective mécaniste ?

A

Les quatre processus sont : la manufacture, la parcellisation du travail, l’organisation scientifique du travail, et la chaîne de montage.

33
Q

Quels sont les effets négatifs associés à la perspective mécaniste ?

A

La perspective mécaniste peut déshumaniser les employés, réduire l’autonomie individuelle, et négliger les aspects relationnels et sociaux de la communication. Elle peut entraîner une baisse de la motivation et de l’engagement, malgré une structure optimisée pour l’efficacité.

34
Q

Comment la communication est-elle perçue dans le modèle mécaniste ?

A

La communication est formelle et instrumentalisée, utilisée comme un outil de contrôle. Elle est structurée à travers des réseaux formels, des organigrammes et des canaux de communication standardisés, cherchant à transmettre des messages objectifs.

35
Q

En quoi consiste la perspective humaniste dans les approches fonctionnalistes ?

A

La perspective humaniste met l’accent sur les relations interpersonnelles et la dynamique de groupe. Elle reconnaît l’importance de la motivation, de la satisfaction des employés et de leur participation aux décisions pour améliorer la productivité et le bien-être.

36
Q

Quelles sont les contributions de l’École des relations humaines (E.R.H.) à la perspective humaniste ?

A

L’E.R.H. souligne l’importance des interactions humaines, la participation démocratique aux décisions, et la compétence relationnelle. Les chercheurs ont découvert que les individus travaillent mieux lorsqu’ils sont impliqués dans les processus décisionnels.

37
Q

Qu’est-ce que la dynamique de groupe selon l’École des relations humaines ?

A

La dynamique de groupe se réfère aux phénomènes psychologiques et sociaux qui se développent dans les petits groupes. Elle met en avant deux fonctions clés : actualiser les individus (épanouissement) et transformer les mentalités à travers les interactions collectives.

38
Q

Quels sont les principes clés de la perspective humaniste sur les relations interpersonnelles ?

A

Les principes incluent : l’investissement des employés dans les décisions auxquelles ils participent, l’apprentissage de la démocratie et de la consultation, et l’importance de développer des compétences relationnelles pour améliorer l’efficacité organisationnelle.

39
Q

Comment la perspective mécaniste a-t-elle influencé d’autres sphères de l’activité humaine ?

A

La perspective mécaniste a imposé une grille d’analyse simplificatrice, appliquant des concepts de contrôle et de standardisation à d’autres domaines, comme l’éducation ou la gestion des ressources humaines, parfois au détriment des aspects humains et sociaux.

40
Q

Quels sont les trois principes simplificateurs de la pensée mécaniste ?

A

Les trois principes sont : réduire l’être humain à ses dimensions matérielles, croire en une structure idéale comme finalité, et avoir une confiance excessive en la technologie pour résoudre les problèmes organisationnels.

41
Q

En quoi la perspective humaniste diffère-t-elle de la perspective mécaniste concernant la productivité ?

A

Alors que la perspective mécaniste se concentre sur l’optimisation des processus et la formalisation du travail, la perspective humaniste met l’accent sur le bien-être des employés, la qualité des relations et l’engagement des individus comme facteurs déterminants de la productivité.

42
Q

Quelles sont les limites de la perspective humaniste malgré ses avantages ?

A

Bien que la perspective humaniste améliore la satisfaction des employés et favorise un climat relationnel positif, elle peut être limitée par des contraintes structurelles et ne pas toujours tenir compte des aspects formels et techniques nécessaires à l’efficacité organisationnelle.

43
Q

Comment les approches fonctionnalistes perçoivent-elles le rôle de la communication organisationnelle ?

A

Les approches fonctionnalistes voient la communication comme un outil pour atteindre des objectifs organisationnels spécifiques. Dans la perspective mécaniste, elle est formelle et axée sur le contrôle, tandis que dans la perspective humaniste, elle favorise les interactions sociales et la participation.

44
Q

Comment les effets non désirés des approches fonctionnalistes peuvent-ils influencer la vision de la communication organisationnelle ?

A

Les effets non désirés, comme la déshumanisation ou la simplification excessive, peuvent limiter la capacité des organisations à s’adapter aux changements ou à encourager l’innovation, ce qui peut affecter négativement la qualité des communications internes et externes.

45
Q

Pourquoi est-il important de comprendre les deux perspectives (mécaniste et humaniste) dans le contexte de la communication organisationnelle ?

A

Comprendre les deux perspectives permet d’avoir une vision équilibrée de la communication organisationnelle, reconnaissant à la fois l’importance des structures formelles pour l’efficacité et la nécessité des interactions sociales pour la motivation et l’engagement des employés.

46
Q

Quelle perspective des approches fonctionnalistes met l’accent sur la formalisation et l’optimisation des processus ?
A) Humaniste
B) Mécaniste
C) Systémique
D) Symbolique

A

B) Mécaniste

47
Q

Quelle théorie postule que l’efficacité organisationnelle dépend de l’adéquation entre situation et structure ? A) Théorie de la contingence
B) Approche humaniste
C) Théorie de l’acteur-réseau
D) Sensmaking de Weick

A

A) Théorie de la contingence

48
Q

Quel concept de Karl Weick implique que les dirigeants façonnent activement leur environnement par leurs actions ?
A) Sélection
B) Enaction
C) Rétention
D) Feedback

A

B) Enaction

49
Q

Selon Schein, quel niveau de la culture organisationnelle est le plus visible ?
A) Artefacts
B) Valeurs
C) Principes
D) Idéologies

A

A) Artefacts

49
Q

Quelles sont les trois étapes du processus de création de sens (sensmaking) de Karl Weick ?
A) Interprétation, Feedback, Ajustement
B) Enaction, Sélection, Rétention
C) Réflexion, Sélection, Confirmation
D) Action, Observation, Rétention

A

B) Enaction, Sélection, Rétention

50
Q

Quelle école critique met en avant la dialectique de la raison, explorant la tension entre émancipation et domination ?
A) École de Francfort
B) École de Montréal
C) Approche fonctionnaliste
D) Théorie de l’acteur-réseau

A

A) École de Francfort

51
Q

Dans la perspective systémique, quel principe fait référence à l’équilibre dynamique d’un système ?
A) Feedback positif
B) Homéostasie
C) Standardisation
D) Sélection naturelle

A

B) Homéostasie

52
Q

Qui a introduit la notion de capital économique, social, culturel et symbolique ?
A) Karl Marx
B) Pierre Bourdieu
C) Max Weber
D) Cornelius Castoriadis

A

B) Pierre Bourdieu

53
Q

Quel concept décrit la capacité de l’organisation à créer un consensus artificiel pour maintenir l’ordre ?
A) Habitus
B) Dialectique
C) Ventriloquie
D) Consensus artificiel (Castoriadis)

A

D) Consensus artificiel (Castoriadis)

54
Q

Quelle dimension culturelle identifiée par Hofstede traite de l’écart de pouvoir entre les niveaux hiérarchiques ?
A) Individualisme
B) Contrôle de l’incertitude
C) Distance hiérarchique
D) Valeurs féminines

A

C) Distance hiérarchique