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Psychocriminologie > Examen intra > Flashcards

Examen intra Flashcards

1
Q

Psychocriminologie définition

A

Étudie les comportements et les processus mentaux qui amènent les individus à commettre des crimes

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Q

La psychocriminologie sert à comprendre:

A
  • le crime
  • le criminel
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3
Q

Vision sociologique de la délinquance

A
  • comportement qui contrevient au droit pénal et expose les auteurs à une peine
  • transgression d’une norme sociale
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4
Q

Vision psychologique de la criminalité:

A
  • symptomes reposant sur un ensemble de facteurs qui modulent l’adaptation des individus
  • les facteurs déterminent l’intensité de l’engagement dans l’activité délinquante
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5
Q

Les débats importants en psychocriminologie

A
  1. déterminisme vs libre arbitre
  2. nature vs culture
  3. normal vs pathologique
  4. motivation vs contrôle des impulsions
  5. personne vs situation
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6
Q

Déterminisme vs libre arbitre

A

Le crime est un choix du criminel vs le criminel nait déterminé ( facteurs hors de la portée du criminel)

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7
Q

nature vs culture

A

La cause du crime st trouvée dans la constitution biologique (nature) ou dans la façon dont la personne a grandi (culture)

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8
Q

normal vs pathologique

A

Les criminels sont des personnes comme les autres ou ont une pathologie particulière

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9
Q

Motivation vs contrôle des impulsions

A

Les criminels ont une motivation à commettre un crime que les autres n’ont pas ou ils ont une plus grande difficulté à contrôler leurs impulsions

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10
Q

Personne vs situation

A

Le crime dépend de la personne qui le commet et de ses caractéristiques ou de la situation dans laquelle il se produit

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11
Q

la conception biopsychologique de la délinquance

A
  • facteurs biologiques
  • composantes innées
  • caractéristiques psychologiques déductibles à partir de caractéristiques physiques
  • génétique

Exemple: Théorie de Lombroso, théorie de Eysenck (personnalité)

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12
Q

Approche phénoménologique de la délinquance

A
  • importance des expériences subjectives telles qu’elles ont été vécues
  • compréhension du crime selon le point de vue du sujet
  • importance du choix (libre arbitre)
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12
Q

Conception psychanalytique de la délinquance

A
  • Expériences à l’enfance primordiales pour le développement de la personnalité
  • Solidité des instances psychiques est en fonction de ces expériences
  • Passage à l’acte comme résultat d’un conflit psychique
  • Théories de l’attachement
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13
Q

Conception de l’apprentissage social de la délinquance

A

Les comportements criminels sont liés à:
- exposition à des modèles délinquants
- renforcement des comportements délinquants
- apprentissage des cognitions et des comportements délinquants

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14
Q

Approche psychopathologique de la délinquance

A

la délinquance est un symptome de troubles mentaux
- troubles développementaux
- troubles de la personnalité
- troubles mentaux

Régler la délinquance implique de s’intéresser aux troubles mentaux

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15
Q

Approche sociologique de la délinquance

A

Les processus sociaux impliqués dans le développement de la délinquance:
- pauvreté
- conflits de culture
- anomie
- contrôle social
- etc.

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16
Q

Le modèle intégratif du comportement criminel

A

Plusieurs influences peuvent mener aux comportements délinquants
- biopsychologique
- psychanalytique
- phénoménologique
- apprentissage social
- psychopathologique
- sociologique

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17
Q

Quels sont les facteurs du modèle intégratif du comportement criminel?

A
  1. facteurs présents à la naissance
  2. facteurs liés à l’histoire de vie
  3. processus de passage à l’acte (caractéristiques de la situation)
  4. passage à l’acte
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18
Q

Qui est Sigmund Freud?

A
  • neurologue autrichien
  • recherches en neurologie
  • désordres psychologiques
  • étude de l’hystérie
  • père de la psychanalyse
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19
Q

Qui est la père de la psychanalyse?

A

Freud

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20
Q

Les limites de la théorie de Freud

A
  • théorie non validée et non vérifiable empiriquement
  • il a refusé qu’une autre personne tente de valider ses théories
  • changements fréquents dans sa position théorique
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21
Q

Pourquoi freud était en avant sur son temps?

A
  • il parle ouvertement de l’homosexualité comme n’étant pas une maladie
  • souligne les limites de la religion (barrière à la pensée rationnelle)
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22
Q

Quelles sont les 3 composantes de la psychanalyse?

A
  1. théorie: personnalité normale et pathologique
  2. thérapie: méthode thérapeutique, techniques
  3. recherche: méthode de recherche pour mettre en évidence les expériences inconscientes
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23
Q

Qu’est ce que la théorie psychanalytique

A
  • explication complexe de la structuration de la personne pour rendre compte de ses manifestations
  • ne décrit pas seulement les comportements, mais tente de savoir pourquoi et comment ils ont lieu
  • s’intéresse au normal et au pathologique
  • Fonctionnement psychique comme ensemble de systèmes en conflit qui donne lieu à la personnalité du sujet.
  • Explication de l’organisation de la personnalité et de la vision du monde particulière de la personne.
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24
Q

Les types de psychopathologies

A
  1. la psychopathologie clinique (symptomes cliniques, hystérie, etc.)
  2. la psychopathollogie de la vie quotidienne (lapsus, oublis, actes manqués)
  3. le fonctionnement psychique normal (rêves, pensées conscientes, etc.)
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25
Q

La psyché humaine est régie par 3 aspects

A
  1. aspect dynamique:
    - plusieurs forces sont en conflit
    - envies et pulsions refoulées
    - poussent ou restreignent les individus
    - principe de réalité ou de plaisir
  2. aspect topique:
    - présence de différents systèmes
    - le ca, le moi et le surmoi (2eme topique de Freud)
    - tout le monde possède ces choses
    - chaque personne se structure de la même manière
  3. aspect économiqe:
    - tous les mouvemtns et conflits déplacent de l’énergie psychique qui n’est pas mesurable
    - en fonction de l’énergie déplacée, cela explique ce qui ressort de la personnalité des gens
    - processus de déplacement d’énergie
    - les forces suivent une logique économique
    - peut expliquer les prédominances chez les gens

Donc, plusieurs forces sont en conflit (dynamique), il y a des choses que tout le monde a (topique) mais elles se déplacent différemment et expliquent le comportement (économique)

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26
Q

Les pulsions

A
  • charge énergétique biologique qui oriente l’organisme vers un but.
  • Insatisfaction pulsionnelle mène à la tension
  • Satisfaction pulsionnelle mène à la réduction de la tension
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27
Q

Pulsions de vie

A
  • Pulsions sexuelles : satisfaction et plaisir sexuel.
  • Pulsions d’autoconservation : fonctions corporelles assurant la survie.
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28
Q

Pulsions de mort

A

pulsions visant la mort de l’organisme

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29
Q

les pulsions peuvent être …

A

consciente ou inconsciente

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30
Q

Principe de plaisir

A
  • recherche de plaisir et d’évitement du déplaisir
  • déplaisir est associé à la tension
  • plaisir est associé à l’évacuation
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31
Q

Principe de réalité

A
  • modérateur du principe de plaisir
  • dépend des conditions imposées par le monde extérieur
  • ne réussit pas toujours à gagner face au principe de plaisir
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32
Q

Le refoulement

A

opération par laquelle une représentation (pensée, image, souvenir), liée à une pulsion est repoussée ou maintenue dans l’inconscient

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33
Q

le retour du refoulé

A

processus par lequel les éléments refoulés tendent à réapparaître de manière déformée

Exemple: rêves, lapsus, actes manqués, symptomes cliniques

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34
Q

La première topique de Freud

A
  1. le conscient
  2. l’inconscient
  3. le préconscient
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35
Q

Inconscient

A
  • contenu refoulé avec refus d’accès au système préconsient ou conscient
  • contenu tente d’accéder à la conscience (il n’y arrive que après certains compromis)
  • Régi par le processus primaire (écoulement libre de l’énergie psychique)
  • déplacement: mouvement d’une représentation à une autre moins menaçante
  • condensation: une représentation représente plusieurs chaines associatives
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36
Q

Préconscient

A
  • contenu qui n’est pas présent dans la conscience mais accessible
  • réservoir des connaissances et des souvenirs
  • le passage du préconscient au conscient déforme un peu le contenu
  • une activation est nécéssaire pour passer au conscient
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37
Q

Conscient

A
  • en périphérie de l’appareil psychique
  • recoit les informations du monde extérieur et intérieur
  • filtre pour les stimulations externes (représentation inconscientes censurées, représentation préconscientes activées, fonction d’attention)
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38
Q

Processus secondaire

A

l’énergie psychique s’écoule de façon controlée
- la satisfaction pulsionnelle peut être retardée ou partielle
- ce processus donne lieu aux fonctions psychologiques supérieures
- plus stable que le processus primaire

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39
Q

Processus primaire

A
  • l’énergie psychique se déplace de façon très libre
  • aucune règle d’importance
  • toutes les choses dans l’inconscient ont le même statut
  • déplacement et condensation
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40
Q

deuxième topique de Freud

A
  1. Ça
  2. Moi
  3. Surmoi
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41
Q

Ça

A
  • inné et acquis
  • pôle pulsionnel
  • réservoir de l’énergie psychique
  • contenu inconscient
  • principle de plaisir
  • processus primaire
  • en conflit avec le moi et le surmoi
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42
Q

Surmoi

A
  • représente les idéaux et impératifs internalisés (idéaux des parents, relations, règles parentales et sociales, etc.)
  • établit un modèle idéal à suivre pour le moi
  • sentiment de culpabilité si non satisfait
  • N’est pas toujours bon (sévère)
  • actions souvent inconscientes
  • une petite partie consciente
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43
Q

Moi

A
  • structure psychopathologique de l’individu
  • médiateur des revendications du Ça et des impératifs du Surmoi
  • tente de substituer le principe de réalité au principe de plaisir
  • permet les fonctions psychologiques supérieures (processus secondaire)
  • mécanismes contre l’angoisse
  • action souvent inconsciente
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44
Q

Mécanismes de défense

A
  • utilisés pour réduire l’angoisse et assurer la survie psychique
  • éviter la douleur provoqués par les instances insatisfaites
  • action inconsciente

Ce n’est pas du coping (action mise en place consciemment pour gérer une situation déplaisante, volontaire et intentionnelle)

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45
Q

Les types de mécanisme de défense

A
  1. matures
  2. névrotiques
  3. immatures
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46
Q

Les défenses matures

A
  • humour
  • sublimation
  • répression
  • altruisme
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47
Q

Défenses névrotiques

A
  • refoulement
  • déplacement
  • formation réactionnelle
  • dissociation
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48
Q

Défenses immatures

A
  • déni
  • projection
  • clivage
  • passage à l’acte
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49
Q

Les mécanismes de défense peuvent être …

A

Adaptatif (simples, fonctionne bien, bien utilisé) ou non-adaptatif (pathologique, mal utilisé)

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50
Q

Humour

A

réponse aux conflits en faisant ressortir des aspects amusants

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51
Q

Sublimation

A

pulsions non acceptables canalisées en comportements socialement acceptables

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52
Q

Répression

A

mise à l’écart d’affects douloureux

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53
Q

Altruisme

A

réponse aux besoins des autres plutôt qu’à ses propres besoins

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54
Q

refoulement

A

expulsions hors de la conscience d’éléments perturbants

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55
Q

déplacement

A

Sentiment éprouvés à l’égard d’un objet sont transférés à un autre objet de substitution

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56
Q

formation réactionnelle

A

remplacement de sentiments ou pensées inacceptables par d’autres qui sont opposés

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57
Q

dissociation

A

modification de la mémoire, perception de soi ou de son environnement pour se détacher d’une réalité

Absorption dans l’imaginaire, dépersonnalisation, déréalisation, amnésie

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58
Q

déni

A

refus de reconnaître une réalité

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59
Q

projection

A

attribution de ses propres désirs ou pulsions aux autres

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60
Q

clivage

A

séparation des affects en «tout bien» ou «tout mauvais»

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61
Q

passage à l’acte

A

céder à la pulsion

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62
Q

Qu’est ce que la psychodynamique?

A
  • application de la théorie psychanalytique
  • considère l’appareil psychique comme un ensemble de système en conflit
  • motivations inconscientes et conflits internes des délinquants
  • études individualisées (distinction entre les délinquants et entre le délinquant et ses actes)
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63
Q

Le criminel par sentiment de culpabilité

A
  • le délit est commis dans le but inconscient de se faire punir
  • le délinquant a un sentiment de culpabilité oppressant
  • le surmoi est central
  • culpabilité avant le crime
  • pas pour tous les criminels
64
Q

Les lacunes parentales (Aichhorn)

A
  • travaille auprès de jeunes délinquants
  • la délinquance résulte de carences familiales et de relations parentales inadéquates
  • provoque 2 types de délinquants: névrotiques et caractériels
65
Q

Les délinquants névrotiques

A
  • ne comprennent pas les normes de la société à cause de régression dans leur développement
  • délinquance transitoire
  • possible de revenir à l’étape de développement normale
66
Q

Les délinquants caractériels

A
  • délinquants de carrière
  • ne comprennent pas les normes de la société à cause d’un arrêt dans leur développement
  • personnalité narcissique
  • similaire au psychopathe
67
Q

Les failles du moi (Friedlander)

A
  • certains jeunes présentent des caractéristiques développementales criminogènes mais ne passeront jamais à l’acte (dépend de l’environnement, comprendre le passage à l’acte en fonction de facteurs psychologiques)
  • but: comparer les délinquants des non-délinquants partageant les mêmes caractéristiques criminogènes
  • délinquance latente: formation d’un caractère antisocial à cause d’une faille dans le développement du Moi qui est resté fixé sur le principe de plaisir
68
Q

La tendance antisociale (Winnicott)

A
  • constellation de comportements chez l’enfant ou adolescent particulièrement désagréable pour leur environnement (vol, mensonge, agressivité, etc.)
  • méthode provocante pour demander de l’aide (réaction non pathologique à un environnement inadéquat, acte d’espoir relationnel)
  • la tendance antisociale est un symptome de détresse
69
Q

le moi délinquant (Red et Wineman)

A

3 types de délinquants

  1. jeunes qui s’identifient à un code moral délinquant
  2. jeunes qui s’identifient partiellement à un code moral délinquant
  3. jeunes impulsifs
70
Q

Le narcissime malin (Kernberg)

A
  • égocentrisme
  • manque d’empathie
  • caractère envieux et méprisant
  • parasitisme (exploite les autres)
  • haine, colère, vengeance
71
Q

Les problèmes des instances pouvant mener à la délinquance

A
  1. laxisme du surmoi (non respect des règles)
  2. problème du moi (comportements désinhibés)
72
Q

Théorie de l’empreinte (Lorenz)

A
  • théorie reposant sur l’observation animale
  • attachement au premier objet mobile visible
  • irréversible
  • indépendant du lien biologique
73
Q

Les bases de l’attachement (Bowlby)

A
  • psychiatre et psychanalyste
  • père de la théorie de l’attachement
  • attachement: Lien affectif entre un individu et une personne qui en prend soin (caregiver / figure d’attachement)
  • attachement instinctif au caregiver
  • favorise la survie
  • inné et adaptatif
  • en situation de stress: recherche de proximité avec le caregiver
  • les expériences précoces avec le caregiver façonnent les modèles internes opérants
  • structuré à l’enfance mais susceptible d’être mis à jour pas des évènements de vie critiques
74
Q

la situation étrange (Ainsworth)

A

procédure expérimentale pour évaluer les différents types d’attachement

75
Q

Les schèmes d’attachement possibles selon Ainsworth

A
  • sécure
  • insécure-ambivalent / résistant
  • insécure-évitant
  • désorganisé
76
Q

L’attachement adulte (Bartholomew)

A
  1. sécure: autonome, compte sur les autres
  2. préoccupé: correspond à insécure-ambivalent. relation de dépendance à l’autre
  3. Détaché: indépendance excessive, fermé à l’intimité, tendance à avoir des relations instrumentales, correspond à insécure-évitant
  4. craintif: peur du rejet, désir de relation mais difficulté face à la possibilité de rejet, correspond aussi à insécure-évitant
77
Q

Le lien entre attachement et délinquance

A
  • attachement sécure est un facteur de protection
  • attachement insécure et désorganisés comme facteurs de risque (pour tout type de crime)
  • dépend de la santé mentale
  • lien avec la violence et le type de crime
  • plus une personne est vieille, moins l’attachement a d’impact sur la délinquance
78
Q

Peu de contrevenants ont un attachement …

A

sécure

79
Q

Qu’est ce qui a provoqué le déclin de la psychanalyse?

A
  • pseudoscience
  • escroquerie
  • critères scientifiques non respectés
80
Q

Quelles téories sont en opposition avec les théories psychanalytiques?

A

Les théories béhavioristes (observent seulement le stimulus et la réponse, pas la cognition)

81
Q

Béhaviorisme

A

Les comportements dépendent de stimuli disponibles dans l’environnement

  • comportement observable
  • rôle de l’environnement
  • rôle de l’apprentissage
82
Q

Psychologie cognitive

A

Étude des grandes fonctions psychologiques (langage, mémoire, intelligence, etc.)

83
Q

Les théories cognitivo-comportementales (TCC) sont un mélange de …

A

Béhaviorisme et psychologie cognitive

84
Q

Qui est le père du conditionnement classique?

A

Pavlov

85
Q

Pavlov

A
  • médecin russe
  • prix nobel de médecine
  • étude sur les chiens
  • conditionnement classique
86
Q

Le conditionnement classique

A
  1. présentation d’un stimulus neutre avec un stimulus inconditionnel qui déclenche une réponse inconditionnelle
  2. association inconsciente entre stimulus neutre et inconditionnel
  3. stimulus neutre devient un stimulus conditionnel qui déclenche une réponse inconditionnelle (qui s’appelle donc maintenant réponse conditionnelle)
87
Q

L’extinction dans le conditionnement classique

A

Réponse conditionnelle s’estompe si on présente trop souvent le SC sans le SI

88
Q

Récupération spontanée dans le conditionnement classique

A

réapparition soudaine de la réponse conditionnelle malgré un processus d’extinction

89
Q

Généralisation du stimulus dans le conditionnement classique

A

RC se généralise à d’autres stimuli similaires au stimulus conditionnel

90
Q

Discrimination du stimulus dans le conditionnement classique

A

La RC ne se généralise pas aux stimuli similaire au SC

91
Q

Qui est le père du béhaviorisme américain?

A

Watson

92
Q

Qu’a fait Watson?

A

Prouver que le conditionnement classique fonctionne chez l’humain avec l’expérience du petit Albert

93
Q

Qui est le père du conditionnement opérant?

A

Skinner

94
Q

Qu’est ce que la boite de Skinner?

A

Boite dans laquelle il y a une souris, plus les conséquences de l’action sont positives plus elle reproduit l’action

95
Q

Condtionnement opérant

A

Processus par lequel un comportement devient plus ou moins probables selon les conséquences associées

(renforcement/punition, positif/négatif)

96
Q

Les différences dans les 4 types de renforcements et punitions

A
  1. renforcement positif: ajout de quelque chose d’agréable
  2. renforcement négatif: enlever quelque chose de désagréable
  3. punition positive: ajout de quelque chose de désagréable
  4. punition négative: enlever quelque chose d’agréable
97
Q

Le façonnement

A

Phénomène par lequel on renforce un comportement se rapprochant plus ou moins du comportement souhaité jusqu’à ce que le comportement souhaité apparaisse

continu: renforcé chaque fois que le comportement est satisfaisant
intermittent: parfois renforcé

98
Q

Dans quel contexte de la criminalité le conditionnement classique est utilisé?

A
  1. crimes sexuels
  2. crimes violents
99
Q

Dans quel contexte de la criminalité le conditionnement opérant est utilisé?

A
  • la récompense obtenue à travers le crime
  • peu de preuves empiriques
100
Q

Différence entre conditionnement classique et opérant

A

Classique: l’individu est conditionné de façon inconsciente

Opérant: l’individu sait qu’il doit agir d’une certaine façon pour avoir une récompense

101
Q

Le béhaviorisme en contexte de traitement des auteurs d’agression sexuelles

A
  • thérapie aversive
  • thérapie olfactive
  • sensibilisation voilée
102
Q

Thérapie aversive

A

Pairage entre un stimulus sexuel déviant et un stimulus aversif

103
Q

Thérapie olfactive

A

pairage entre les différentes étapes du passage à l’acte et un stimulus aversif olfactif. En situation à risque, l’odeur désagréable devrait surgir pour servir de signal d’alarme

104
Q

Sensibilisation voilée

A

pairage entre fantaisies sexuelles déviantes et conséquences négatives susceptibles d’en découler

105
Q

Théorie du renforcement différentiel (Jeffery)

A

Les comportements antisociaux peuvent être :
- Renforcés par un effet positif
- Renforcés par la suppression d’un agent désagréable
- Punis par l’incarcération ou la perte de statut
- Punis par le risque de mourir, de subir des séquelles physiques

C’est donc un calcul coûts bénéfices qui entre en jeu.

106
Q

Le renforcement différentiel dans les groupes de contrevenants

A
  • renforcement des comportements antisociaux
  • punition des comportements prosociaux
107
Q

Contrôle social

A

ensemble de moyens formels et informels dont la société dispose afin d’amener les individus à respecter les règles et les normes en vigueur

108
Q

Selon Jeffery, quels types de renforcement sont associés à quels types de crimes?

A
  1. crime contre la propriété: renforcement positif (acquisition de biens)
  2. crimes contre la personne: renforcement négatif (enlever quelqu’un que nous n’aimons pas)
  3. la drogue: renforcement positif et négatif (effets biologiques)
109
Q

Théorie de l’apprentissage social

A

les comportements complexes peuvent être appris en observant d’autres personnes.

110
Q

Les postulats de la théorie de l’apprentissage social (Bandura)

A
  • l’apprentissage n’est pas purement comportemental
  • évaluation de l’efficacité d’un comportement appris
  • influences mutuelles des cognitions, des comportements, de l’environnement (déterminisme réciproque)
111
Q

Les 3 procédures d’acquisition de la théorie de l’apprentissage social

A
  1. apprentissage vicariant: imitation par observation
  2. facilitation sociale: amélioration de la performance en présence d’observateurs
  3. anticipation cognitive: intégration par raisonnement sur des situations similaires
112
Q

Les 3 étapes nécessaires à l’apprentissage social

A
  1. l’observateur doit être attentif à l’acteur
  2. l’observateur doit se rappeler du comportement de l’autre
  3. la personne doit être motivée à mettre le comportement en application
113
Q

Le principe du déterminisme réciproque

A

L’environnement, la personne et le comportement s’influencent mutuellement

114
Q

Les 4 processus d’acquisition de comportements délinquants

A
  1. apprentissage par observation
  2. formation et changement d’attitudes
  3. situations sociales
  4. environnement social
115
Q

L’apparition d’un comportement criminel dépend de … (pas par coeur)

A
  • opportunités
  • influences de l’entourage
  • valeur de la cible
  • risque encouru
  • habiletés criminelles
  • influences prosociales disponibles
  • degré d’intoxication
116
Q

Selon la théorie de l’apprentissage social, les comportements délinquants ont pour objectif de combler un manque …

A
  • besoins primaires
  • besoins physio-sensoriels
  • besoins monétaires ou secondaires
  • besoins sociaux
  • besoins cognitifs
117
Q

Selon la théorie de l’apprentissage social, la probabilité de conduite antisociale est élevée si …

A
  • association à des pairs délinquants
  • comportements antisociaux plus renforcés que prosociaux
  • exposition à plus de modèles antisociaux
  • croyances favorables
118
Q

Les grandes fonctions psychologiques

A
  • langage
  • mémoire
  • intelligence
  • raisonnement
  • attention
  • perception
119
Q

La psychologie cognitive cherche à déterminer …

A
  • acquisition de connaissances
  • représentation et transformation des connaissances
  • utilisation des connaissances
120
Q

Les théories socio-cognitives

A
  • dérivent des théories de l’apprentissage social
  • conditionnement opérant avec ajout de processus cognitifs entre le stimulus et la réponse
  • le comportement a lieu en fonction de l’interprétation de l’environnement
121
Q

Attributions causales

A

processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l’environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des événements

122
Q

Liste d’attributions causales

A
  1. erreur fondamentale d’attribution: Plus d’importance accordée aux caractéristiques internes qu’aux facteurs externes
  2. effet acteur-observateur: Causes externes associées à son propre comportement, causes internes associées au comportement d’autrui
  3. biais d’autocomplaisance: Causes internes associées aux réussites, causes externes aux échecs
  4. erreur ultime d’attribution: Favoriser son groupe d’appartenance dans l’attribution causale
123
Q

Biais d’attribution hostile

A
  • tendance à percevoir des intentions hostiles de la part des autres
  • sensibilité à l’ambiguité
  • position de victime (désire de se défendre)
  • barrière à l’introspection
  • distorsion cognitive qui contribue le plus aux comportements violents
124
Q

L’auto-efficacité

A

fait référence à la croyance d’un individu par rapport à ses capacités de réaliser une tâche donnée

125
Q

L’auto-efficacité a un impact sur …

A
  • les objectifs
  • l’effort
  • la performance
126
Q

Schémas cognitifs

A
  • représentations mentales et abstraites (structurent et résument l’environnement, stockés dans la mémoire à long terme)
  • influencent la perception et l’interprétation de l’information (attention portée sur ce qui correspond aux schémas, les contradictions sont interprétés comme des exceptions)
  • stables même en présence d’informations contradictoires
  • permettent d’intégrer et de traiter rapidement l’information
127
Q

Les schémas cognitifs de la population contrevenante

A
  • beat or be beaten
  • i am de law
  • violence is normal
  • i get out of control
128
Q

Les scripts

A
  • type de schéma cognitif particulier relié à des évènements (contient une séquence de comportements, exemple le script du restaurant)
  • scripts relatifs au comportement criminel: procédure pour commettre un crime, aide dans la prise de décision, plus ou moins détaillés ou abstraits, dépend de chaque individu
129
Q

Qui est le père de la thérapie cognitive?

A

Beck

130
Q

Distorsion cognitive (Beck)

A

Raisonnements fallacieux jouant un rôle déterminant dans l’émergence d’un certain nombre de troubles mentaux dont la dépression

131
Q

la triade de Beck

A
  • idées négatives sur soi
  • idées négatives sur le monde
  • idées négatives sur le futur
132
Q

Les types de distorsion cognitive

A
  • la pensée du tout ou rien
  • l’inférence arbitraire (conclusion hâtive)
  • la surgénéralisation
  • l’abstraction sélective
  • la dramatisation et la minimisation
  • la personnalisation (le prendre personnel)
  • le raisonnement émotionnel
  • les fausses obligations (je devrais)
  • l’étiquetage (s’étiqueter selon ses erreurs
  • le blâme (tendance à prendre la position de victime)
133
Q

Le principe général de la TCC

A

les cognitions déterminent l’interprétation qu’un individu fait d’une situation et cette interprétation a un impact sur leurs comportements

134
Q

TCC

A
  • type d’intervention thérapeutique construite autour de l’idée que les souffrances psychologiques sont soutenues par des facteurs cognitifs
  • changer les cognitions permet d’agir sur le comportement
  • utilisé pour le traitement de nombreux troubles (et très efficace)
135
Q

La TCC dans le cas des comportements criminels

A
  • des attitudes antisociales mènent à un plus haut niveau de comportements antisociaux

Donc,
1. identification des situations, pensées ou émotions à risque
2. remplacement des pensées criminogènes par des pensées non-criminogènes (restructuration cognitive)
3. réduire les déficits cognitifs liés à l’agression

La TCC réduit considérablement le risque de récidive.

136
Q

Traitement des auteurs de violence sexuelle grâce à la TCC

A
  1. Distorsions cognitives:
    - restructuration cognitive
    - sensibilisation aux conséquences pour les victimes
  2. apprentissage:
    - amélioration des habiletés sociales
    - éducation sexuelle
137
Q

Quels sont les objectifs de la perspective évolutionniste?

A
  • mettre de côté les explications à partir du vécu individuel
  • comprendre comment les mécanismes apparaissent, se maintiennent, se modifient ou disparaissent
138
Q

Les postulats de la psychologie évolutionniste (4)

A
  1. les comportements sont des réponses à des stimuli internes et externes
  2. les capacités du cerveau sont modulées par la sélection naturelle et sexuelle
  3. présence de mécanismes neuronaux de résolution de problèmes
  4. présence de processus cérébraux inconscients
139
Q

Qui est le père de la psychologie évolutionniste?

A

Charles Darwin

140
Q

Quelle est la thèse principale de Darwin?

A

Toutes les espèces découlent d’ancêtres communs, l’évolution est due à la sélection naturelle

141
Q

La sélection naturelle

A

Mécanisme par lequel les individus les moins biens adaptés aux conditions du milieu, à cause de leur hérédité, sont éliminés en nombre proportionnellement plus grand que ceux qui sont mieux adaptés

142
Q

Caractéristiques sélection naturelle

A
  • processus lent ou rapide
  • importance des mutations aléatoires (adaptation)
  • processus non aléatoire
  • réaction en chaîne
  • l’aboutissement n’est pas toujours plus complexe ou raffiné
  • explications retrospectives
143
Q

Qui a expliqué le crime selon l’évolution?

A

Cesare Lombroso

144
Q

Homo delinquens (Lombroso)

A
  • sous espèce d’humain
  • comportement primitif
  • physique primitif
  • ils n’ont pas évolué en homo sapiens
  • mauvaise interprétation du darwinisme
145
Q

Exemple de mutation pour s’adapter

A

La phalène du bouleau (papillon) est devenu noir après la révolution industrielle pour s’adapter aux conditions

146
Q

Gène

A

unité héréditaire qui contient de l’information sur un organisme et sur sa construction

  • responsable de la transmission de caractéristiques
  • se répliquent
147
Q

Les mutations génétiques sont à la base du mécanisme d’évolution

A
  • erreur de réplication du gène
  • souvent sans conséquences
  • parfois fournissent des adaptations bénéfiques
148
Q

Qui est le père de la théorie moderne de l’évolutions?

A

Dawkins

149
Q

Le gène égoiste

A
  • théorie de l’évolution centré sur les gènes
  • tous les gènes ont en commun l’impératif de se reproduire
  • l’évolution doit se comprendre selon ce qui est bon pour les gènes
  • les gènes qui survivent sont ceux qui rendent l’organisme efficace et qui maximisent les chances de survie, ils veillent à leur propre intérêt
  • sélection génétique plutot que sélection de groupe
150
Q

Mèmes

A
  • mélange de gène et mimesis
  • élément culturel répliqué et transmis par imitation
  • transmission de gènes et de mèmes
151
Q

L’argument principal de la psychologie évolutionniste dans les crimes

A

le comportement criminel a été une réponse adaptative, même si cela ne l’est plus dans nos sociétés modernes

152
Q

Les deux types d’approches criminelles en psychologie évolutionniste

A
  1. approche centrée sur le crime
  2. approche centrée sur le criminel
153
Q

Les approches centrée sur le crime dans le cas de crimes violents en psycholgogie évolutionniste

A
  1. Le fait de s’entre-tuer est une caractéristique de l’espèce humaine
    - se retrouve dans l’histoire, les cultures, les pays
  2. la violence fait partie de la nature humaine
    - ce n’est pas forcément une pulsion agressive généralisée
  3. le pouvoir et le statut
    - la sélection sexuelle des femmes rend les hommes rivaux pour la reproduction
    - la violence donne un avantage compétitif
    - le statut et le pouvoir qui en résultent permet d’attirer des partenaires sexuels
  4. La propriété sexuelle
    - évolution en faveur de la propriété sexuelle
    - sentiment de jalousie pour assurer la reproduction des gènes
    - la jalousie mène à la violence
    - pourrait expliquer la violence conjugale
  5. La parenté génétique
    - C’est contreproductif de tuer des personnes génétiquement proches
    - les crimes intra-familiaux sont plus probables si il n’y a pas de lien génétique
    -sentiment de parenté même avec des enfants adoptés
154
Q

Les approches centrée sur le crime dans le cas de crimes contre la propriété en psycholgogie évolutionniste

A
  • extension de la théorie sur le pouvoir et la violence
  • le vol est une stratégie pour accumuler des ressources
  • les vols commis par les femmes sont souvent en cas de besoin ou liés aux foyers monoparentaux
155
Q

Les approches centrée sur le crime dans le cas de violences sexuelles en psycholgogie évolutionniste

A
  • le viol est lié à l’investissement dans la progéniture
  • les agressions sexuelles d’enfants sont liées à l’attachement
156
Q

Les approches centrée sur le crimienl en psycholgogie évolutionniste

A
  • la criminalité n’est pas distribuée uniformément dans la population
  • Les différences individuelles dans la violence s’expliquent selon les caractéristiques démographiques et de l’environnement et par la criminalité comme stratégie alternative
157
Q

Les variations démographiques reliées au criminel en psychologie évolutionniste

A
  • les hommes commettent plus de crime (lié aux rôles de genre chez les chasseurs cueilleurs)
  • le pic de criminalité est entre l’adolescence et le début de l’âde adulte (lié au moment clef dans la compétitivité pour la reproduction)
  • lien entre criminalité et statut socioéconomique (lié aux options pour attirer les partenaires)
  • adaptation en fonction du rôle dans la société
158
Q

Le crime comme stratégie alternative en psychologie évolutionniste

A
  • les différences individuelles dans la criminalité peuvent s’expliquer par des variations génétiques (le crime est une stratégie alternative à l’altruisme)
  • surtout dans les zones avec beaucoup de personnes
  • les criminels ne sont pas pathologiques

Psychocriminologie (2 decks)

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