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Délinquance et facteurs criminogènes > Examen intra > Flashcards

Examen intra Flashcards

1
Q

Cibles de la connaissance (3)

A
  1. Le crime (comportement): Approche situationnelle et géographique afin de comprendre la manifestation du comportement
  2. Criminel (individu): Comprendre les facteurs qui influencent l’émergence de la délinquance chez l’individu
  3. Criminalité (réalité sociale): Tendance de la criminalité sur le plan sociétal selon le temps, la région, le pays, les lois, etc.
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2
Q

Définition: facteur criminogène

A

Facteur individuel ou présent dans l’environnement qui augmente le risque qu’une personne s’engage dans la manifestation de comportements antisociaux, criminels, délinquants.

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3
Q

Quel est le meilleur prédicteur des comportements criminels futurs?

A

Les comportements criminels passés

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4
Q

Difficulté de l’analyse des facteurs criminogènes

A

Reconnaitre les facteurs pertinents et comprendre pourquoi et comment ces facteurs augmentent le risque de comportement antisociaux.

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5
Q

Définition: Comportement délinquant (selon Maurice Cusson)

A
  • Comportement qui contrevient au code criminel
  • Qui correspond à la définition de déviance sociale (sanction chez les mineurs et les majeurs)
  • Qui cause un dommage direct à autrui
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6
Q

Définiton: Délinquance statutaire

A
  • Délinquance chez les mineurs (gestes illégaux pour les mineurs mais non sanctionné pour les adultes)
  • Correspond à la définition de déviance sociale
  • Exemple: Boire de l’alcool, fugue, etc. (Ne sont pas présent dans le code criminel)
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7
Q

Définition: Déviance sociale

A
  • Comportement qui contrevient ou est en désaccord avec la norme sociale de la majorité dans un temps ou un lieu donné
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8
Q

Les troubles externalisés (3)

A
  1. Trouble opositionnel
  2. TDA, TDH ou TDAH
  3. Trouble de la conduite
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9
Q

Caractéristiques: Trouble de la conduite

A
  • Récurent et persistant dans le temps
  • Impacts sur le fonctionnement de la personne
  • Diagnostic posé à l’enfance ou adolescence
  • Le droit des autres est bafoué
  • Brutalise, menace ou intimide d’autres personnes
  • Cruauté envers les animaux
  • Détruis le bien d’autruis
  • Ment pour obtenir des biens ou des faveurs
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10
Q

Caractéristiques: Trouble opositionnel

A
  • Diagnostic posé dans l’enfance ou adolescence
  • Attitude hostile envers les autres
  • Se manifeste régulièrement
  • Problèmes face à l’autorité
  • Se met facilement et souvent en colère
  • Conteste souvent les adultes
  • S’oppose aux règlements
  • Intensité disproportionnée
  • Désir de vengeance
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11
Q

Caractéristiques: TDA(H)

A
  • Diagnostic posé à tout âge
  • Caractérisé par la présence d’hyperactivité
  • Souvent accompagné d’impulsivité
  • Accompagné ou non d’inattention
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12
Q

Les types d’agressions (4)

A
  1. Agression directe
  2. Agression indirecte
  3. Agression proactive
  4. Agression réactive
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13
Q

Définintion: Agression directe

A

Se fait directement et devant la personne (Ex. Frapper)

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14
Q

Définition: Agression indirecte

A

Faite indirectement à la personne, la personne n’est pas présente mais cela l’atteint tout de même (Ex. rumeurs)

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15
Q

Définition: Agression proactive

A

Le but est d’acquérir quelque chose, aussi nommé agression instrumentale (Ex. Frapper quelqu’un dans le but d’obtenir ce qu’il détient)

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16
Q

Définition: Agression réactive

A

Provoquée par quelque chose qui est perçu dans l’environnement, réaction à une provocation

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17
Q

Qu’elles sont les différences entre une agression proactive et réactive?

A

Le but, la fonction et l’intention

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18
Q

Définition: origine multifactorielle de la délinquance

A

Plusieurs sphères d’influence intéragissent toutes ensemble et peuvent influencer directement le comportement d’un individu

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19
Q

Les sphères d’influence (3)

A
  1. Intérieur de l’individu: Intelligence. émotions, cognitions, neuropsychologie, internalisation, génétique, physiologie, hormones, etc.
  2. Chronosystème: Évolution et variation dans le temps
  3. Extérieur de l’individu: Société, géopolitique, communauté, famille, parents, amis, école, etc.
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20
Q

Les questions à poser lors de la construction d’un plan d’intervention (7)

A
  1. On travaille avec qui?
  2. On cible qui?
  3. On cible quoi?
  4. On cible quels facteurs de risque?
  5. Qu’elles sont nos priorités?
  6. On intervient quand?
  7. On intervient comment?
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21
Q

Les sources de référence (3)

A
  1. Les théories
  2. Les études devis observationnel / les recherches (visent à identifier les facteurs)
  3. Les études cliniques (analysent l’impact de la diminution des facteurs criminogènes ou de l’augmentation des facteurs de protection)
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22
Q

Définition: théorie

A

Modèle qui explique et identifie des construits et qui a comme objectif d’expliquer des concepts grâce à des variables reliées entre elles.

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23
Q

Critères d’évaluation d’une théorie (4)

A
  1. La vraisemblance des idées
  2. La consistance interne du modèle (les idées ne doivent pas se contredire)
  3. La parcimonie du modèle (théorie courte et concise, mais concrète)
  4. La validité empirique (validation des théories par des études empiriques)
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24
Q

Les familles de théorie (5)

A
  1. Théories du contrôle
  2. Théorie de l’apprentissage social
  3. Théorie de la tension
  4. Théorie de la réaction sociale
  5. Théories intégratives (idées tirées de plusieurs familles)
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25
Q

Les principes directeurs du lien de causalité (4)

A
  1. la cause précède l’effet
  2. la cause et l’effet varient de facon concomitante
  3. lien logique entre la cause et l’effet
  4. l’effet observé ne peut pas être entièrement expliqué par un autre facteur (ce n’est pas une relation artificielle)
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26
Q

Pourquoi les observations sont difficiles à faire?

A

Tester les facteurs criminogènes n’est pas éthique

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27
Q

Qu’elle est la perpective des facteurs criminogènes?

A

Théorie probabiliste

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28
Q

Définition: facteur de risque

A

augmente la probabilité que des comportements délinquants soient développés

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29
Q

Définition: facteur de promotion de la santé (ou de protection)

A

diminue la probabilité que des comportements délinquants soient développés

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30
Q

Qui a proposé la relation âge-crime?

A

Quételet

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31
Q

Principe de la relation âge-crime

A
  • Augmentation durant l’enfance
  • Pic durant l’adolescence
  • Diminution graduelle à l’âge adulte
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32
Q

Par quoi s’explique le pic de la relation âge-crime?

A
  • augmentation de la probabilité que les ados commettent des comportements délinquants
  • les ados commettent un plus grand nombre de comportement délinquants (une faible proportion des ados commet la majorité des crimes)
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33
Q

Est-ce que la forme générale de la courbe demeure toujours la même?

A

Oui

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34
Q

Critères qui peuvent modifier la courbe de la relation âge-crime (déplacement de la courbe, diminution du pic, etc.) (4)

A
  1. Type de crime (Ex. contre la propriété ou contre la personne)
  2. Sévérité du crime (Les crimes contre la personne sont moins nombreux et apparaissent plus tard)
  3. Le type de données recueillies (officielles ou auto-rapportées)
  4. Sexe
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35
Q

Définition: cycle de la délinquance

A

Il existe une séquence typique de comportements ancrée dans le temps (arrive à un certain âge) qui ont une durée de temps variable selon le type de crime et un patron de coexistence spécifique (les crimes graves ont tendance à se manifester avec d’autres types de crimes)

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36
Q

Les dimensions du cycle de la délinquance (4)

A
  1. la persistance (persiste dans le temps)
  2. la gradation (augmentation de la sévérité des crimes commis)
  3. activation (augmentation de la fréquence des crimes)
  4. polymorphisme (la manifestation de coduite délinquante prend plusieurs formes)
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37
Q

Les stades du cycle de la délinquance (5)

A
  1. stade d’apparition (premiers crimes, spouvent des larcins)
  2. stade d’exploration
  3. stade d’explosion (activation, gradation)
  4. stade de conflagration (activation, gradation, polymorphisme. Les personnes deviennt plus suceptibles de devenir des criminels adultes)
  5. Stade de débordement (la délinquance va probablement persoster à l’âge adulte)
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38
Q

De qu’elle façon la précocité est liée aux comportement délinquants?

A

la précocité est liées au 4 dimensions du cycle de la délinquance. Plus un jeune manifeste tôt un comportement criminel, plus sa trajectoire criminelle a de chance de persister dans le temps (persistance), de commettre des crimes de plus en plus grave (gradation), de commettre de plus en plus souvent des crimes (activation) et d’en commettre de diverses formes (polymorphisme)

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39
Q

Critères de la délinquance commune

A
  • faible sévérité du crime
  • commis par la majorité des gens
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40
Q

Critères délinquance distinctive

A
  • fréquence accrue des comportements délinquants
  • sévérité des comportements
  • persiste dans le temps
  • réactions plus vive de la société face aux comportements
  • ce petit nombre de délinquants commet la majorité des crimes
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41
Q

Qu’elle est la différence majeure entre déliqnance commune et la délinquance distinctive pour le travail des criminologues?

A

Les méthodes d’interventions

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42
Q

Définition: paradoxe de Robins

A

Nous savons que les gens qui ont des comportements antisociaux à l’enfance ont plus de chance d’en avoir à l’âge adulte. Pourtant, nous ne pouvons pas penser que ces enfants deviendront forcément des criminels. Les adultes antisociaux l’étaient à l’enfance, mais les enfants antisociaux ne le seront pas nécéssairement à l’âge adulte.

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43
Q

La capacité de contrôler les émotions négatives est influencée par: (2)

A
  1. Le tempérament: désir de sensations fortes vs besoin de sécurité et de répression
  2. L’environnement: Apprentissage des conséquences, etc.
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44
Q

Quels sont les deux aspects qui influencent le développement?

A
  • la génétique
  • l’environnement
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45
Q

Quel est le neurotransmetteur clé pour la régulation des émotions?

A

sérotonine

46
Q

Qu’est ce qui est un frein à l’agression?

A

La mémoire (régulation inconsciente) car elle permet d’apprendre à gérer les rapports sociaux

47
Q

Qu’elle partie du cerveau permet d’agir socialement?

A

le cortex préfrontal

48
Q

Qu’est ce qu’engendre un cortex préfrontal endommagé?

A

Mauvaise gestion de la colère

49
Q

Caractéristiques des modèles morphologiques de Cesare Lombroso

A
  • les humains n’ont pas tous la même capacité de rationnalisation
  • différences physiques entre les délinquants et non- délinquants
  • vision déterministe (criminels nés)
50
Q

Cesare Lombroso est considéré comme:

A

le père de la criminologie empirique

51
Q

Caractéristiques de la théorie de l’atavisme (Lombroso)

A
  • Les criminels sont porteurs d’anomalies congénitales observables considérées comme des traces résiduelles ancestrales de la race
  • les anomalies sont liées à une tendance innée à la violence
  • 5 anomalies ou plus était forcément criminel
  • il peut également déterminer le type de crime commis
52
Q

Défauts de la théorie de l’atavisme

A
  • racisme présent dans le choix des caractéristiques physiques
  • méthodologies discutable de nos jours
  • d’autres facteurs présents dans l’environnement peuvent expliquer ces différences physiques (alcool ou drogue lors de la grossesse, pauvreté, malnutrition de la mère ou de l’enfant, influences culturelles, biais éthiques, etc.)
53
Q

la théorie de l’atavisme a été testée plus tard par Goring, quelles sont les deux seules différences physiques qui sont demeurées entre les délinquants et les non-délinquants?

A
  • la taille
  • le poid

Le criminel est souvent plus petit, ce qui peut être expliqué par une malnutrition durant l’enfance

54
Q

Théorie de la constitution délinquante

A

Certaines structures de la personnalité (traits morphologiques, psychologiques et comportementaux) distinguent les délinquants des non-délinquants, mais le milieux peut également agir en tant que catalyseur ou d’inhibiteur

55
Q

Facteurs à considérer pour tester l’intelligence (6)

A
  1. les conditions dans lequel le test a lieu
  2. biais des tests de QI
  3. environnement adverse précoce
  4. type de crimes commis
  5. recours aux données non-officielles
  6. type d’intelligence
56
Q

Quel type d’intelligence augmente la propension à la délinquance?

A

faible intelligence verbale

57
Q

Pourquoi une faible intelligence verbale augmente la propension au crime?

A
  • impulsivité
  • présentisme
  • difficultés académiques et interactions négatives avec les enseignants
  • rend plus difficile l’acquisition et la considération des normes sociales et la capacité à trouver des solutions socialement acceptables
58
Q

Vrai ou faux: presque toutes les caractéristiques individuelles sont en partie héréditaire

A

vrai

59
Q

Les influences sur les comportements antisociaux (3)

A
  1. facteurs génétiques
  2. environnement partagé (les influences d’environnement qui font en sorte que des enfants grandissant dans une même famille se ressemblent plus)
  3. environnement unique (les influences d’environnement qui font en sorte que les enfants qui grandissent dans la même famille sont différents)
60
Q

Concept de multifinalité

A

impact de certaines expositions n’exercent pas la même importance concernant les futurs comportements antisociaux selon des facteurs génétiques. L’importance n’est donc pas la même pour tout le monde. Certains patrimoines génétiques font que les gens sont plus ou moins sensibles à l’environnement.

61
Q

Interaction gène et environnement

A

Survient lorsque l’effet d’un environnement adverse sur le fonctionnement physique, psychologique et social d’un individu dépend de son génotype. Ou, inversement, lorsque l’action du génotype dépend de son environnement.

62
Q

Caractéristiques du gène MAOA

A
  • lié à la régulation des émotions et du comportement
  • impliqué dans le système sérotonergique
  • dégrade la noradrénaline, dopamine, sérotonine et endorphines
  • la mutation de ce gène entraine la difficulté de fonctionner
  • lien inconsistant chez les humains
  • La mutation de ce géne engendrerait plus d’agression
  • la contribution de ce gène dépend de l’environnement et il ne peut pas expliquer à lui seul les comportements délinquants
63
Q

Définition: régulation des comportements

A

Faire le choix entre le bien et le mal. Cela est inné et acquis. Tous les enfants ont des comportements différents dans leur développement moral.

64
Q

2 caractéristiques de la régulation des comportements

A
  • réponse de l’environnement aux conduites (acquis)
  • réponse de l’individu (cognition, émotions) qui appuis la décision et l’intériorisation du concept (inné)
65
Q

Importance de la reconnaissance des émotions

A
  • essentielle afin de maintenir des interactions positives avec les autres
  • permet l’intériorisation des règles sociales
  • soutient le processus de socialisation et le développement moral
66
Q

Caractéristiques de la reconnaissance des émotions

A
  • les gens ayant des comportements délinquants sont plus susceptibles d’avoir de la difficulté à détecter la peur la tristesse et la suprise (en particulier la peur)
  • certaines émotions sont bien reconnues, ce n’est donc pas généralisé
  • Implique des structures liées au sentiment de peur (comme l’amygdale)
67
Q

3 principale façons de réagir au stress

A
  1. S’enfuir
  2. Se battre
  3. Figer

Les gens ne réagissent pas du tout de la même façon

68
Q

Les propositions théoriques sur la peur chez les criminels (2)

A
  1. Absence de peur: la faible réactivité du SNC réduit la propensions à ressentir la peur. Il y a donc une diminution de la sensibilité aux conséquences des gestes et une augmentation de la conduite antisociale.
  2. recherche de sensations fortes: une activité physiologique réduite est un état désagréable qui pousse certaines personnes à s’engager dans des activités stimulantes.
69
Q

Équifinalité vs multifinalité

A
  1. Équifinalité: différents mécanismes et facteurs donnent une même finalité (Ex. La recherche de sensations fortes peut être associée aux facteurs génétiques, aux abus, à la maltraitance, et quand même avoir la même finalité, soit des comportements antisociaux)
  2. Multifinalité: plusieurs finalités peuvent être atteinte par le même comportement (Ex. l’abus peut mener à des comportements délinquants, à la dépression, à l’anxiété, etc. )
70
Q

Les fonctions de l’amygdale

A
  1. reconnaissance et traitement des émotions liées à la peur
  2. Comportements défensifs
  3. apprentissage et conditionnement
  4. internalisation des notions de bien et de mal
  5. ressentir des émotions négatives en réponse à nos comportements
71
Q

Chez les adolescents, une réactivité moindre de l’amygdale face à un bruit dérangeant ou des stimuli visuels négatifs est associé à:

A

davantage de troubles de la conduite

72
Q

Définition psychopathie

A

trouble de la personnalité lié à une insensibilité et un détachement émotionnel envers les autres, un manque de remord et une tendance à commettre des actes antisociaux ou déviants.

73
Q

Les dimensions de la psychopathie (5)

A
  1. Interpersonnelle: Charme superficiel, estime personnel exagéré, mensonges pathologiques, manipulateur
  2. Affectif: manque de remmord et de culpabilité, superficialité émotionnelle, insensibilité émotionnelle, ne prend pas la responsabilité de ses actions
  3. style de vie: besoin de stimulation, style de vie parasitaire, buts irréalistes, impulsif, irresponsable
  4. antisociabilité: désinhinition comportementale, troubles du comportement précoces, délinquance juvénile, révocation de liberté, polymorphisme
  5. autres: relations passagères, promiscuité sexuelle
74
Q

Le SNS en situation de stress

A
  • activation du système
  • deux sortes de mesures: rythme cardiaque et conductance de la peau
75
Q

Le SNP en situation de stress

A
  • situation de repos
  • aide la régulation du repos après un stress
76
Q

Un faible rythme cardiaque et conductance de la peau au repos sont plus présents chez:

A

les personnes présentant un comportement antisocial

77
Q

Agression réactive est associé à quel type de stimulation?

A

plus grande activité émotionnelle et cardiaque aux stimuli négatifs

78
Q

Agression proactive est associé à quel type de stimulation?

A

réactivité moindre aux stimuli négatifs

79
Q

En situation de réactivité, l’implication du SNS dépend de:

A

profil de conmportement (agression proactive ou réactive)

80
Q

Relation entre la séparation des parents et la délinquance

A
  • hausse de la délinquance
  • relation faible à modérée
  • les données peuvent être biaisées par la discrimination de certains groupes (préjugés)
  • présence de facteurs confondants (difficultés parentales, situation socioéconomiques, conflits, etc.)
  • d’autres facteurs sont à prendre en considération (sexe et âge)
  • distinction entre séparation et monoparentalité (deuil)
81
Q

Quels sont les mécanismes qui s’exercent sur la relation entre la séparation des parents et la délinquance?

A
  • qualité de la relation parents/enfants
  • perception d’abandon
  • conflits
  • conséquences de la séparation
  • diminution de la supervision
  • diminution de la classe économique des parents
  • raisons de la séparation et perception de l’enfant
82
Q

Relation entre les mères-adolescentes et la délinquance

A
  • relation faible à modérée
  • situation économique et/ou relationnelle difficile
  • père plus susceptible d’être absent
  • plus faible éducation de la mère
  • enfants plus nombreux
  • plus de prestations gouvernementales
  • elles-mêmes plus souvent délinquantes
  • consommation d’alcool, de drogue ou de cigarette plus fréquente
  • enfants souvent prématurés ou de petit poids
  • enfants victimes d’abus ou de négligence
  • difficultés académiques des enfants
  • les enfants deviennent plus souvent mères-adolescentes à leur tour
83
Q

Étude de Levitt

A

L’Augmentation de l’accès à l’avortement produit une diminution de la criminalité, puisque les avortements sont fréquents chez les mères-adolescentes

84
Q

La socialisation

A

transmission de normes et de règles (réelles et perçues) qui régissent des groupes sociaux, permet de diminuer les comportements antisociaux

85
Q

La socialisation se fait par:

A

l’enseigement d’habiletés, de comportements et de valeurs

86
Q

Quel est le but de la socialisation?

A

Être accepté dans le groupe souhaité

87
Q

La socialisation dépend de:

A

la capacité et la volonté des parents à bien socialiser leur enfant

88
Q

Quels sont les acteurs de la socialisation?

A
  • parents
  • amis
  • enfants
  • institution
  • médias sociaux
89
Q

Les dimensions des styles parentaux de Baumrind (2)

A
  1. Le degré d’affirmation du contrôle: clarté, souplesse et consistance des limites, communication des exigences, contrôle adapté à l’âge de l’enfant
  2. la sensibilité aux besoins des jeunes: capacité et volonté de s’ajuster aux besoins de l’enfant qui évoluent constamment
90
Q

Les types de contôle de Baumrind

A
  • faible
  • actif
91
Q

Les types de sensibilité de Baumrind

A
  • peu sensible
  • sensible
92
Q

Les 4 styles parentaux de Baumrind

A
  1. autocratique (Contrôle actif, sensibilité faible)
  2. Démocratique (Contrôle actif, sensibilité élevée)
  3. Désengagé (contôle faible, sensibilité faible)
  4. Permissifs (contôle faible, sensibilité élevée)
93
Q

De qu’elle façon se manifeste les styles parentaux?

A

les pratiques parentales

94
Q

Les pratiques parentales à risque

A
  • PEU DE SUPERVISION
  • conflits
  • peu d’activités plaisantes
  • peu de chaleur et de dévoilement
  • fréquence des punitions
  • peu de négociation
  • DISCIPLINE INCONSISTANTE
  • peu d’engagement scolaire
  • peu de soutien
  • coercition
95
Q

Modèle de coercition de Patterson

A
  • échanges conflictuels fréquents entre parents et enfant dans lesquels ce dernier apprend que les comportements aversifs lui permettent d’obtenir ce qu’il veut
  • escalade de la gravité et de la fréquence des conflits
  • ne permet pas à l’enfant de s’autoréguler et d’apprendre les stratégies prosociales
  • difficulté croissante à encadrer l’enfant
  • difficulté relationnelle à l’école et avec les pairs
  • comportements perturbateurs
96
Q

Pratiques parentales à suivre

A
  • établir des règles et une saine routine de vie
  • faire respecter les règles avec consistance et sensibilité, en s’adaptant à l’âge des enfants
  • modéliser, souligner et renforcer les comportements prosociaux
  • surveiller, superviser et s’impliquer
  • s’amuser, parler, modéliser la résolution de problèmes, être empathique et à l’écoute
97
Q

Théorie du lien social de Hirshi

A

Vise à comprendre pourquoi les enfants se conforment aux règles sociales

98
Q

propositions de la théorie du lien social de Hirshi (2)

A
  1. L’attachement aux parents est le point de départ duquel l’individu développe un attachement envers la société
  2. La délinquance est la résultante de la fragilité du lien d’attachement entre les parents et l’enfant

Donc, plus un parent échoue à socialiser l’enfant à la conformité, plus il est réceptif à la socialisation à la non-conformité

99
Q

Les éléments de la théorie du lien social de Hirshi (4)

A
  1. attachement: plus un enfant est attaché aux parents, plus il cherchera à plaire au parents et acceptera la critique
  2. engagement: plus une personne est investie dans un mode de vie conforme aux lois, plus elle hésitera à risquer ces efforts en étant délinquant
  3. participation: plus une personne participe à des activités conformistes et valorisées, moins elle aura de temps pour les conduites antisociales et plus elle sera soumise à des sources de contrôle favorisant la conformité
  4. les valeurs: plus une personne adhère aux valeurs conformistes par la biais de l’interaction avec des modèles, moins elle risque de commettre des comportements délinquants puisque cela va à l’encontre de ses valeurs
100
Q

Les théories du contrôle

A

les individus sont soumis à diverses sources de contrôles (et à différents degrés) qui contribuent à réduire la manifestation des comportements délinquants.

101
Q

Principales sources de contrôle (5)

A
  1. directes et externes: règles, supervision, sanction, etc.
  2. formelles (mandatés) et informelles
  3. engagement dans la conformité (dépend de l’attachement et de la participation en société)
  4. croyances envers la délinquance (notions de bien et de mal, les exceptions)
  5. Contrôle de soi (caractéristiques individuelles liées à la personnalité, à l’impulsivité)
102
Q

Les principales caractéristiques parentales liées à la délinquances des enfants (5)

A
  1. criminalité des parents ou de la fratrie
  2. psychopathologies
  3. problèmes de dépendance
  4. violence dans la famille
  5. autres difficultés (pauvreté, isolement social, etc.)

ces influences peuvent être directes ou indirectes

103
Q

Mécanimes impliqués dans la transmission de la délinquance des parents à l’enfant (5)

A
  1. transmission génétique du risque
  2. environnement à risque
  3. pratiques parentales
  4. imitation, enseignement et opportunités (implication de l’enfant)
  5. biais de la police et de la cour
104
Q

Formes de maltraitance (4)

A
  1. négligence (inluence plus grande)
  2. abus émotionnel
  3. abus sexuel
  4. abus physique
105
Q

Vrai ou faux: la relation âge-crime diffère selon les données officielles et auto-rapportées

A

Vrai, la forme reste la même mais le pic change

106
Q

Vrai ou faux: est ce que tous les délinquants ont une faible réactivité du système nerveux autonome au stress?

A

Faux

107
Q

Qu’est-ce qu’un somatype?

A

Allure physique générale

108
Q

Quels sont les 3 somatypes?

A
  1. endomorphie: formes arrondies
  2. mésomorphie: saillance musculaire
  3. ectomorphie: minceur et formes linéaires
109
Q

Majorités des criminels ont quel somatype selon Sheldon?

A

Mésomorphe (légère tendance à endomorphe)

110
Q

Qu’est ce que la phrénologie?

A

Étude d’un individu selon la forme de son crâne et des parties de son cerveau (chaque partie est associée à un comportement en particulier)

Délinquance et facteurs criminogènes (2 decks)

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