Examen final Flashcards

1
Q

Quelle est l’influence qui dépasse celle de la famille au fil du temps?

A

L’influence des pairs

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2
Q

Les pairs sont des agents de …

A

socialisation

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3
Q

Les changements amenés par l’influence des pairs peuvent être sur le plan: (5)

A
  • social
  • sexuel
  • cognitif
  • cérébral
  • psychologique
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4
Q

L’importance des témoins et des jeunes en tant que témoins d’intimidation

A
  • les intervenants ne peuvent pas toujours voir les victimes
  • les personnes qui n’interviennent pas sont vue comme des complices par l’auteur
  • les témoins ont la responsabilité de dénoncer
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5
Q

Proposition 1 de l’influence des pairs: La relation causale réciproque

A

l’influence est bidirectionnelle, les pairs délinquants et la délinquance exercent tous deux une influence causale sur l’autre construit. S’associer à des pairs délinquants cause la délinquance, mais les délinquants s’associent plus souvent à d’autres pairs délinquants.

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6
Q

Proposition 2 de l’influence des pairs: Le modèle des causes communes

A

L’association entre les pairs délinquants et la délinquance serait due à des variables tierces liées aux deux concepts. Par exemple, les difficultés scolaires, le manque de supervision, la faible intelligence verbale, l’impulsivité, le gout du risque, le besoin de popularité, le besoin de faire rire, les parents négligents, la maltraitance, etc.

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7
Q

Le consensus des 2 propositions sur les pairs

A

Certains facteurs expliquent une partie de l’association entre les pairs délinquants et la délinquance et les variables tierces exercent une influence. En fait, la relation avec des pairs délinquants serait l’un des meilleurs prédicteurs de la délinquance future (l’influence n’est pas nécessairement causale, ou seulement en partie).

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8
Q

Les caractéristiques des jeunes plus susceptibles d’avoir des amis délinquants (7)

A
  • enfant ou ado irritable, agressif, impulsif, qui régule mal ses émotions et ses comportements
  • ceux rejetés par les pairs conventionnels
  • désir de s’associer à des gens similaires
  • manque de supervision parentale et plus de temps libre
  • recherche de sensations fortes
  • échecs scolaires ou difficultés familiales
  • quartier plus délinquant et violent
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9
Q

Les motivations d’affiliation avec des délinquants (6)

A
  • le plaisir
  • statut et prestige
  • protection
  • opportunité d’acquérir des biens ou de l’argent
  • peur du ridicule, du rejet ou de la victimisation après un refus
  • prendre part à un code de conduite permettant de légitimer les comportements antisociaux
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10
Q

Contextes favorisant l’affiliation aux délinquants (5)

A
  • majorité des amis sont délinquants
  • cohésion et stabilité du groupe
  • approbation de la délinquance
  • pression à commettre des comportements délinquants
  • peu de supervision parentale
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11
Q

Caractéristiques des théories de l’apprentissage social (4)

A
  • la manifestation de comportements délinquants est apprise par le biais des interactions sociales
  • elles insistent sur le comportement plutot que l’individu (nature variable ou non-fixe des comportements)
  • le délinquant n’est pas mauvais en soit, il est capable de comportements socialement acceptés
  • les comportements socialement acceptés ou non s’apprennent par le biais des mêmes processus
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12
Q

Théorie de l’association différentielle de Sutherland

A
  • s’intéresse à la socialisation plutot qu’aux facteurs individuels
  • Les comportements sont appris via les interactions sociales et diverses techniques, attitudes et croyances qui favorisent la délinquance au sein de certains groupes
  • Cela influence la construction de l’identité, la conformité aux normes de la société (et du sous-groupe) et son adaptation à ces-dernières
  • la socialisation diffère donc entre les groupes et peut entrer en conflit
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13
Q

Vrai ou faux: la commission des délits en groupe a tendance à s’estomper à l’âge adulte

A

Vrai

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14
Q

Vrai ou faux: Les groupes de pairs délinquants n’incluent généralement pas de filles

A

Vrai

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15
Q

Vrai ou faux: Dans les groupes de pairs délinquants, la qualité de l’amitié est moindre

A

Vrai

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16
Q

Théorie du renforcement différentiel de Akers

A
  • Reprend les idées de Sutherland
  • propose que l’apprentissage des comportements délinquants s’effectue via les interactions sociales et par le biais de conditionnement opérant (Skinner)
  • les individus tentend à répéter les comportements qui sont renforcés (stimuli plaisant) et à éviter les comportements qui sont punis
  • focus sur l’environnement social (proximal, contacts directs) comme source de renforcement et de punition
  • l’engagement dans la délinquance dépend des formes de renforcement, et donc indirectement des personnes qui l’entoure. Il y a les influences pro-délinquantes ou conformes aux normes sociales, la quantité de ces deux types d’influence modifie le comportement.
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17
Q

Les principes de base du conditionnement opérant

A
  • le renforcement: toute action ou parole de nature sociale qui a pour conséquence d’augmenter la probabilité d’une apparition de la réponse
  • renforcement positif: donner quelque chose de souhaité
  • renforcement négatif: enlever quelque chose de non-souhaité
  • la punition: toute action ou parole de nature sociale qui a pour conséquence de diminuer la probabilité d’une apparition de la réponse
  • punition positive: donner quelque chose de non-souhaité
  • punition négative: enlever quelque chose de souhaité
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18
Q

Théorie de l’apprentissage social de Akers

A
  • version moderne des autres théories
  • plusieurs aspects liés à l’apprentissage social, et non juste le renforcement
  • implication de la cognition entre le stimulus et la réponse
  • cognition: explique comment et rend possible la référence aux expériences passées (et leur signification) incluant celles vécues dans d’autres contextes et par l’observation des autres (apprentissage vicariant)
  • l’une des théories les plus reconnues en criminologie
  • identifie 3 mécanismes pour expliquer l’apprentissage social
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19
Q

Les 3 mécanismes de la théorie de l’apprentissage social de Akers

A
  1. le renforcement différentiel: la manifestation de comportements délinquants est plus probable si les renforcements des comportements sont fréquents, nombreux, aléatoires et plus intensément renforcés.
  2. les croyances: l’adhésion à la délinquance n’est pas la même pour tout le monde. Le cautionnement de la déliqnaunce est conditionnel, dépend des justifications, de la gravité des actes, du type de crime. Certaines personnes utilisent des techniques de neutralisation.
  3. les modèles de référence: Les modèles sont plus susceptibles d’influencer si l’imitation du comportement s’accompagne des mêmes renforcements que la personne imitée et l’approbation de celle-ci, si la personne donne des informations utiles et des occasions d’expérimenter, si il y a un bon lien avec la personne et si les interactions sont proximales.
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20
Q

Principales techniques de neutralisation (5)

A
  1. déni des responsabilités (J,étais high, j’étais saoul, etc.)
  2. déni des conséquences néfastes (les assurances vont payer, j’étais seul, etc.)
  3. déni de la victime (Il le méritait, il l’a cherché, etc.)
  4. condamner ceux qui nous condamnent (les policiers sont corrompus, t’es jamais là, etc.)
  5. renvoie à une cause plus importante (je devais venger, il a manqué de respect, etc.)
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21
Q

Selon les théories de l’apprentissage social, les comportements délinquants sont …

A

appris et réversibles

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22
Q

Vrai ou faux: L’effet criminogène de certains facteurs d’influence sociale s’appliquent uniquement aux pairs

A

Faux

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23
Q

Qu’est ce qui est à éviter dans les interventions en groupe?

A

L’entrainement à la déviance par la contagion des pairs

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24
Q

Comment la vision des femmes criminelles a évoluée dans le temps?

A

Elle est passée de femmes sous le contôle des hommes à des femmes indépendantes choisissant de commettre des crimes

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25
Q

Selon les statistiques officielles, les femmes:

A
  • sont minoritaires dans le système de justice juvénile
  • il y a une hausse marquée des délits contre la personne depuis 30 ans
  • elles sont plus traduites en justice maintenant que par le passé
  • il y a un changement d’attitude de la justice en regard de la délinquance des femmes
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26
Q

Les données recueillies pour la délinquance des femmes sont majoritairement …

A

officielles

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27
Q

Selon les données auto-révélées de la délinquance des femmes:

A
  • les différences s’estompent
  • la violence est relativement stable depuis 30 ans
  • la différence la plus grande est parmi les surproducteurs de violence
  • le traitement du système de justice pourrait accroitre les différences
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28
Q

Les différences des crimes hommes/femmes

A
  1. crimes violents
  2. crimes sexuels
  3. crimes requérant une force physique
  4. dossiers criminels

plus c’est sévère ou officiel, plus la différence est marquée

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29
Q

Similarités des crimes hommes/femmes

A
  1. adolescence (vers 15 ans)
  2. violence envers un partenaire intime (Mais par le terrorisme conjugal, qui est davantage utilisé par les hommes, et qui est caractérisé par de la violence physique, psychologique, financière et relationnelle de façon très sévère, qui établit un contrôle et une dommination.)
  3. maltraitance des enfants
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30
Q

Les comportements antisociaux davantage présents chez les filles

A
  1. Comportements de rébellion et d’opposition
  2. comportements plus susceptibles de se créer dans un contexte de sexualité précoce et contexte de relations amoureuses
  3. fugues plus fréquentes chez les filles
  4. agression verbale, sociale, relationnelle et indirecte
  5. comportements plus fréquents dans un contexte de consommation de drogue
  6. elles font l’objet de moins d’intervention car la violence est plus subtile et cachée
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31
Q

la spécificité dans les théories (sexe et genre)

A
  • plusieurs théories criminologiques sont basées sur un point de vue masculin
  • certaines théories sont sexistes et androcentriques
  • la pertinence des facteurs criminogènes est établie grâce aux théories, aux études cliniques et aux devis observationnels.
  • perspective féministe: les théories ne sont pas mauvaises mais doivent être adaptées aux deux sexes pour être représentatives dans tous les cas.
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32
Q

La spécificité des modes d’agression chez les filles

A
  1. agression sociale: manipuler le niveau d’acceptation sociale, endommager le statut social
  2. agression relationnelle: manipuler ou briser des liens d’amitié
  3. agression indirecte: parler dans le dos des autres, causer du tort à faible coûts.
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33
Q

Les différences entre les hommes et les femmes s’expliquent par: (2)

A
  1. Le sexe
  2. le genre
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34
Q

Vrai ou faux: les hommes sont exposés à plus de facteurs de risque

A

vrai

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35
Q

Les facteurs de risques sont similaires entres les filles et les garçons, mais…

A

Les filles ont plus de difficultés émotionnelles et relationnelles (dépression, anxiété, idées suicidaires, etc.) et il y a des différences selon les types de victimisation

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36
Q

Certains facteurs de protection sont plus présents auprès des femmes:

A
  • développement biologique
  • développement cognitif
  • développement du langage et de la communication
  • développement social et émotionnel (comme l’empathie)
  • socialisation
  • sources de contrôle formelles et informelles
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37
Q

Vrai ou faux: Les hommes sont plus sensibles à l’exposition à certains facteurs de risque

A

Vrai

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38
Q

Similitudes dans l’intervention chez les filles et des garçons

A
  • contenu des activités de réadaptation
  • amélioration des habiletés sociales (capacité de communication, résolution des problèmes, régulation des émotions)
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39
Q

Spécificité dans l’intervention chez les filles et les garçons

A
  • activités portant sur la victimisation plus importantes pour les filles
  • intervenants plus attentifs aux émotions et aux sentiments, réelle volonté d’aider de leur part (filles)
  • intervenant sensibles à la santé, l’hygiène et l’intimité pour les filles
  • aspect relationnel (filles)
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40
Q

Exemple de programme servant à briser la transmission intergénérationnelle de la violence: Nurse-family partnership

A
  • basé sur les théories de l’attachement
  • modèles de développement de la motivation, vise à briser le cycle de reproduction de mauvais comportements
  • vise les femmes dans la précarités ou dans certaines difficultés personnelles
  • provoque une diminution des comportements antisociaux chez l’enfant
  • intervention précoce
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41
Q

L’ampleur des différences entre hommes et femmes varie en fonction de:

A
  • types de comportements
  • mesures
  • âge
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42
Q

Les principales fonctions de l’école (3)

A
  1. instruction: apprendre, transmettre des connaissances, savoir lire, écrire et compter
  2. acquérir des qualifications de base: former des citoyens capables de contribuer à la société (persévérance, écouter les consignes, travail en équipe, etc.)
  3. socialisation: transmettre les valeurs de la société (respect de l’autre et des institutions, égalité, liberté, goût de la réussite et du travail, solidarité, protection de l’environnement, etc.)
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43
Q

Le mandat particulier de l’école

A
  • poursuit sur la lancée des parents: lien avec la théorie du lien social de Hirshi (le niveau d’attachement aux parents se généralise aux autres figures d’autorité). L’école est une source de contrôle informelle (encourage les comportements prosociaux, motive et inhibe certains comportements)
  • rôle prescrit de normalisation (conformité): Ce rôle est plus pour les jeunes à risque. L’école a la capacité de détecter des difficultés individuelles ou familiales et d’intervenir de façon précoce (les parents peuvent être moins objectifs)
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44
Q

Les facteurs individuels liés à l’école exhibés par les jeunes ayant des comportements antisociaux

A
  • faibles performances
  • comportements perturbateurs
  • implication minimale
  • peu d’attachement à l’école
  • relation difficile avec les enseignants
  • objectifs académiques ou professionnels limités
  • retard ou décrochage scolaire
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45
Q

Les facteurs individuels liés à l’école se produisent rarement de façon…

A

isolée

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46
Q

Facteurs liés à l’école qui provoquent davantage de comportements antisociaux

A
  • grandes écoles avec peu d’employés ou de ressources financières
  • application inconsistante des règles
  • peu d’opportunités de succès ou de renforcement
  • peu d’attente envers les étudiants
  • mauvaises relations avec les employés
  • élèves en difficulté (plan social, émotionnel, apprentissage, intégration sociale, comportement)
  • historique de violence
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47
Q

Modèle des causes communes lié à l’école

A

L’association entre les facteurs liés à l’école et la délinquance s’explique par des variables tierces

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48
Q

Principaux ensembles de causes communes liés à l’école (5)

A
  1. caractéristiques personnelles (impulsivité et QI)
  2. facteurs liés à la famille
  3. facteurs liés aux pairs délinquants
  4. caractéristiques de l’école
  5. facteurs socioéconomiques
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49
Q

Définition: erreur écologique

A

généraliser à des individus des conclusions issues de l’étude d’un groupe ou d’une collectivité (Nous ne pouvons pas toujours rapporter la conclusion à l’individu)

Exemple: l’hétérogénéité des ethnies dans les écoles entraine plus de violence. Nous ne pouvons toutefois par dire que les origines ethniques différentes de la nôtre sont plus violentes.

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50
Q

Les théories de la tension de Merton

A
  • la société est constituée de plusieurs groupes caractérisés par plusieurs facteurs
  • ces groupes ont des accès inégaux aux ressources légitimes permettant l’atteinte d’objectifs valorisés en société
  • cela entraine une tension et une frustration et parfois un recours à des moyens illégitimes pour atteindre ces objectifs (richesse, prestige, reconnaissance, etc.)
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51
Q

Selon Merton, les gens qui ont peu de d’opportunités d’atteindre les objectifs risquent de:

A
  1. changer ces objectifs
  2. utiliser d’autres moyens (parfois illégitimes) pour y parvenir
52
Q

Les modes d’adaptation de Merton (5)

A
  1. conformisme (mêmes objectifs, mêmes moyens)
  2. innovation (mêmes objectifs, nouveaux moyens)
  3. ritualisé (objectifs ajustés ou dénaturés, mêmes moyens)
  4. dissociatif (rejet des objectifs, rejet des moyens)
  5. rébellion (rejet et remplacement des objectifs, remplacement des moyens)
53
Q

Les théories de la tension tentent toutes d’identifier 3 éléments principaux:

A
  1. les sources de tension (objectifs bloqués, perte de quelque chose de positif, ajout de quelque chose de négatif)
  2. les émotions négatives (colère, frustration, sentiment d’injustice, anxiété) variable intermédiaire
  3. le contexte dans lequel ces sources de tension sont les plus susceptbiles de mener aux comportements délinquants
54
Q

Les sources de tension

A

Si une personne ne possède pas les moyens légitimes pour atteindre ces buts:

  • l’argent
  • statut social, respect, masculinité, justice
  • sécurité, bien-être
  • recherche de sensations fortes
  • autonomie

Ou, s’il y a la perte de quelque chose souhaité ou l’ajout de quelque chose de non-souhaité

55
Q

Les contextes susceptibles de mener à des comportements délinquants (tension)

A
  • si la situation touche une sphère de vie importante
  • si elle suscite la frustration ou la colère
  • si elle est perçue comme injuste ou ne peut pas être facilement évacuée
  • moins de sources de contrôle social
  • les contextes peuvent être des idées, comme des techniques de neutralisation
  • moins de ressources personnelles et sociales
  • plus de facteurs criminogènes
  • la personne est déjà engagée dans une trajectoire délinquante
56
Q

Caractéristiques de l’intimidation (4)

A
  1. paroles ou actions blessantes
  2. intentionnelles et répétées dans le temps
  3. déséquilibre de pouvoir
  4. la victime ne perçoit pas d’issue
57
Q

L’intimidation peut provoquer:

A
  • problèmes émotifs et de comportement
  • anxiété sociale et de séparation
  • rendement scolaire sous-optimal
  • estime de soi fragile
  • difficultés dans les relations sociales
  • automutilation
  • idéations et tentatives de suicide
  • risque de re-victimisation
  • les conséquences tendent à persister à l’âge adulte
58
Q

Les victimes d’intimidation montrent (biologiquement)

A
  1. une réactivité physiologique au stress réduite (car ils sont habitués)
  2. une sécrétion chronique de cortisol
  3. des différences dans la méthylation des gènes liés à la régulation des émotions
59
Q

Les contextes scolaires de l’intimidation (4)

A
  1. écoles populeuses
  2. faible ratio éducateur/élève
  3. normes sociales favorisant la violence
  4. quartier défavorisé
60
Q

Contextes familiaux de l’intimidation

A
  • faible situation socioéconomique
  • faible supervision
  • peu de communication
  • pratique parentales à risque
  • maltraitance
61
Q

Caractéristiques individuelles des personnes intimidées

A
  • majoritairement des garçons
  • âgés entre 8 et 14 ans
  • timidité
  • comportements perturbateurs
  • intimidation passée
62
Q

Que faire pour diminuer l’intimidation?

A
  1. conscientiser le public
  2. prévention dans les écoles et la communauté, malgré le fait que peut d’outils sont validés
  3. la prévention ne doit pas se limiter à la personne qui intimide
63
Q

Pour les théories de la tension, les comportements délinquants sont vus comme:

A

un comportement adapté face à une situation injuste

64
Q

Pour les théories de la tension, le déclencheur d’un comportement antisocial est:

A

exogène (externe à la personne)

65
Q

Les théories de la tension s’appliquent à qui?

A

Aux groupes et aux individus

66
Q

Vrai ou faux: Les jeunes qui sont la cible d’intimidation sont plus à risque de commettre des crimes violents à l’âge adulte?

A

Faux

67
Q

Vrai ou faux: Les garçons qui manifestent des comportements d’intimidation sont plus à risque de commettre des crimes violents à l’âge adulte?

A

Vrai

68
Q

Vrai ou faux: Les filles qui manifestent des comportements d’intimidation sont plus à risque de commettre des crimes violents à l’âge adulte

A

vrai

69
Q

Théorie du faible contrôle personnel

A
  • les personnes ayant un faible contrôle de soi seraient plus susceptibles de commettre des comportements délinquants
  • un faible contrôle de soi n’entraine pas forcément la commission de comportements délinquants, d’autres facteurs liés au contexte peuvent moduler l’impact de cette caractéristique personnelle
  • un fort contrôle réduit la propension générale au crime, peu importe l’âge
70
Q

Les théories du contrôle renvoient normalement à quel type de source de contrôle?

A

Source de contrôle social externe

71
Q

Le contrôle de soi renvoie à quel type de source de contrôle?

A

Source de contrôle interne permettant d’expliquer la difficulté relative de résister aux tentations liées au crime

72
Q

caractéristiques des personnes ayant un faible contrôle de soi

A
  • plus grande impulsivité
  • recherche de sensations fortes
  • goût du risque
  • préférence pour les activités physiques par opposition aux activités intelectuelles
  • faible tolérance à la frustration
  • inclinaison à exprimer physiquement leur frustration
73
Q

Est ce que le contrôle de soi est une caractéristique qui se distribue de façon normale dans la population générale?

A

oui

74
Q

Est ce que la distribution du contrôle de soi est différente dans la population carcérale comparativement à la population générale?

A

oui, il y a une différence de moyenne, mais les deux distributions se chevauchent

75
Q

Est ce que la distribution du contrôle de soi est différente dans la population de jeunes ayant des conduites délinquantes comparativement aux jeunes issus de la population générale?

A

oui, il y a une différence de moyenne, mais les deux distributions se chevauchent

76
Q

Est ce que les étudiants ont un meilleur contrôle de soi que la population générale?

A

oui, meilleur contrôle de soi, mais la différence est petite

77
Q

Vrai ou faux: Pour les auteurs, le contrôle de soi prédit toutes les formes de crimes

A

Vrai

78
Q

Vrai ou faux: Le contrôle de soi est un facteur criminogène, mais d’autres facteurs expliquent les comportements déviants, tels que l’abus de substance ou les problèmes de jeux

A

Faux

79
Q

Vrai ou faux: Pour les auteurs, le contrôle de soi est le seul facteur explicatif de la déliquance

A

Vrai

80
Q

Vrai ou faux: le contrôle de soi a la même moyenne chez les hommes et les femmes

A

Faux

81
Q

Vrai ou faux: le contrôle de soi prédit de façon similaire la criminalité des hommes et des femmes

A

Vrai

82
Q

Vrai ou faux: Le contrôle de soi prédit de façon similaire la criminalité d’une culture à l’autre

A

Vrai

83
Q

La théorie du faible contrôle personnel est basé sur le principe:

A

du choix rationnel

84
Q

La théorie du faible contrôle personnel est un trait qui est spécifique ou non-spécifique au crime, à la délinquance et à un type de crime?

A

Non-spécifique

85
Q

La théorie du faible contrôle personnel est une théorie:

A

générale, car elle se veut une explication commune pour tous les crimes et pour tous les comportements relevant de l’univers de la déviance et ce, pour tout le monde

86
Q

Vrai ou faux: pour les auteurs, l’influence du contrôle de soi sur les comportements antisociaux est augmentée ou réduite en fonction du contexte interne et externe dans lesquels l’individu se trouve

A

Vrai

87
Q

Pour les auteurs, le faible contrôle de soi est inné ou acquis?

A

acquis

88
Q

Pour les auteurs, qui est d’abord responsable de l’acquisition du faible contrôle de soi?

A

les parents

89
Q

Qui sont les mieux placés pour promouvoir l’acquisition du contrôle de soi?

A

les parents

90
Q

Quelles sont les 3 pratiques parentales permettant l’acquisition du contrôle de soi chez l’enfant?

A
  1. la supervision
  2. la reconnaissance des comportements inadéquats
  3. la capacité d’intervenir auprès de l’enfant
91
Q

le faible contrôle serait plus susceptible d’être associé à la manifestation de comportements criminels lorsque …

A
  1. absence de sources de contrôle formelles et informelles
  2. présence d’opportunités criminelles
92
Q

Vrai ou faux: le crime relève l’absence d’un trait (contrôle de soi) plutôt que la présence d’un trait

A

vrai

93
Q

En ce qui concerne le contrôle personnel, les délinquants se distinguent des non-délinquants par:

A
  • la perception des coûts/bénéfices liés à la satisfaction des plaisirs immédiats par le biais de la délinquance et la criminalité
  • leur capacité d’y résister
94
Q

Un faible contrôle de soi affecte également d’autres facteurs associés à une plus forte propension au crime

A
  • diminue les opportunités de socialisation
  • accroit les sources de contrôle externes perçues négativement et diminue les sources de conrôle informelles
  • accroit l’affiliation à des pairs délinquants
95
Q

définition: théorie intégrative

A

théories qui considèrent plusieurs niveaux d’analyses, facteurs criminogènes et courants théoriques pour expliquer l’émergence, le maintien ou le désistement de la délinquance. Nous pouvons retrouver les mécanismes associés aux 5 grandes familles de théories.

96
Q

types de théories intégratives

A

théories multifactorielles: inclusion de multiples facteurs de risque, de protection et de résilience

certaines d’entre-elles sont aussi des:
théories développementale et de parcours de vie: tentent d’expliquer la stabilité et le changement de la délinquance dans le temps en fonction de multiples facteurs

97
Q

Est ce que la courbe âge crime représente adéquatement l’évolution des comportements délinquants de tous les jeunes?

A

non

98
Q

Est ce que l’émergence, le maintien et le désistement des comportements délinquants s’expliquent par les mêmes facteurs pour tous?

A

non

99
Q

Le pic des comportements délinquants à l’adolescence est dû à deux patrons principaux de délinquance dont les fréquences maximales coincident à l’adolescence, soit:

A
  1. les délinquants persistants à vie
  2. les délinquants limité à l’adolescence
100
Q

Qu’est ce qui est distinct entre les délinquant persistant à vie et ceux limités à l’adolescence?

A

étiologie, types de comportements et pronostics

101
Q

Caractéristique de la délinquance limitée à l’adolescence

A
  • renvoie à la délinquance commune et statutaire
  • survient au moment de la puberté (changements biologiques, émotionnels, etc.)
  • écart entre la maturité physique/sexuelles et l’affranchissement et les rôles offerts par les adultes (privilèges, responsabilités, etc.)
  • importance accrue des pairs versus des adultes (parents, profs, etc.)
  • la délinquance est un moyen d’acquérir le statut réservé aux adultes
  • la délinquance est principalement commise en groupe et est passagère
102
Q

Les origines et pronostics de la délinquance limités à l’adolescence

A
  • développement antérieur individuel et environnement familial et social normatif
  • désistement de la déliquance lorsqu’ils ont accès à des rôles d’adulte et engagement dans un mode de vie conventionnel
  • plus difficile de réintégrer la vie conventionnel pour ceux qui seront pris dans un gang, dans la drogue, dans une grossesse précoce, casier criminel, etc. Ils risquent de maintenir ces comportements après l’adolescence
103
Q

Caractéristique de la délinquance persistante à vie

A
  • délinquance précoce
  • délinquance distinctive (diversifiée, grave, fréquente, minorité de la population)
  • moins susceptibles de se désister à la délinquance à l’adolescence et même à l’âge adulte
  • délinquance moins conditionnelle à l’influence des pairs. Ils servent en fait de modèle négatifs à ceux appartenant au profil limité à l’adolescence.
104
Q

origines et pronostics de la délinquance persistante à vie

A
  • facteurs hérités susceptibles d’êtres présents
  • facteurs physiologiques ou neurophysiologiques impliqués (TDAH, impulsivité, etc.)
  • environnement familiaux difficiles
  • modes de relation difficiles qui s’étend des enseignants aux pairs et qui compliquent l’adoptions de rôles conventionnels à l’âge adulte.
105
Q

Taxonomie développementale des comportements antisociaux

A

Cette théorie propose que certains facteurs biologiques, relationnels et environnementaux rendent une minorité d’individus plus susceptibles de manifester des comportements perturbateurs tôt au cours de leur vie, d’être soumis à peu de sources de contrôle, de maintenir des relations sociales propices à l’apprentissage de la délinquance et à être rapidement étiquetés de délinquants.

106
Q

Est ce que le profil persistant à vie existe pour les filles?

A

oui

107
Q

Est ce que les facteurs liés aux deux profils de délinquance diffèrent entre les garçons et les filles?

A

non

108
Q

Les 2 typologies de la taxonomie développementale de Moffitt

A
  • persistant à vie
  • limité à l’adolescence
109
Q

Objectifs de la théorie générale de la délinquance (3)

A
  1. identifier les principaux facteurs criminogènes dont les effets sont soutenus empiriquement et pour lesquels les impacts seraient relativement importants et plus directs
  2. regrouper les facteurs dans des ensembles qui sont porteurs de sens et validés empiriquement
  3. expliquer comment ces ensembles peuvent avoir un impact sur la délinquance
110
Q

les 4 ensembles de facteurs criminogènes utilisés dans la théorie générale de la délinquance

A
  1. irritabilité et faible contrôle de soi
  2. pratiques parentales à risque
  3. expériences négatives à l’école
  4. pairs délinquants
111
Q

Les 4 théories intégrées dans la théorie générale de la délinquance

A
  1. théorie du contrôle social
  2. théorie de l’apprentissage social
  3. théorie de la tension
  4. théorie de l’étiquetage (faisant partie de la famille des théories de la réaction sociale)
112
Q

La théorie de l’étiquetage

A
  • stigma négatif que l’enfant peut internaliser (à différents degrés) et qui pourrait influencer le développement de son identité et ses actions
  • l’emphase n’est pas mise sur le comportement en soit, mais sur la réaction sociale face à celui-ci
  • l’étiquetage peut produire un désengagement social plus grand et donc plus de délinquance
113
Q

Les 4 théories en ce qui concerne l’irritabilité et le faible contrôle de soi

A
  • Théorie du contrôle social: Avoir une faible capacité de contrôle interne. Ils sont moins sensibles aux sources de contrôle externes/probables/futures, au risque de mettre en péril leurs relations d’attachement et leur engagement dans un mode de vie conformiste.
  • théorie de la tension: ils sont suceptibles de vivre beaucoup de tension et d’être sensibles à celle-ci. Facilement frustrés, ils risquent de blâmer les autres pour la frustration qu’ils vivent, au risque de générer davantage de tension. La délinquance est vue comme un mode d’adaptation
  • théorie de l’apprentissage social: Être plus susceptibles d’apprendre à commettre des comportements délinquants, notamment parce qu’ils minimisent la possibilité d’être punis, maintenir des croyances justifiant leurs difficultés ou les déresponsabilisant. Ils seraient sensibles aux sources de renforcement immédiat. Apprentissages plus conformes à leurs préférences et traits. recherche de modèles qui leur ressemblent.
  • Théorie de l’étiquetage: Ils sont étiquetés comme paresseux, indisciplinés et sont traités d’une façon plus hostile et plus souvent rejetés.
114
Q

Les 4 théories en ce qui concerne les pratiques parentales à risque

A
  • Théorie du Contrôle social: Être exposés à peu de contrôle direct (supervision et discipline sensible, constante et ajustée à leur âge), peu attachés à la famille et donc peu intéressés à se conformer à ses règles pour préserver l’attachement aux parents oou à la société. Moins d’engagement et de participation à des activités conformistes (sources de contrôle informelle)
  • Théorie de la tension: Vivre beaucoup de tension à la maison (discipline inconsistante, coercition, conflits). La délinquance est un mode d’adaptation face à toutes les sources de tension. Les parents les soutiennent peu dans l’acquisition des moyens d’adaptation légitimes et prosociaux.
  • théorie de l’apprentissage social: Apprendre à utiliser l’agression et la coercition comme mode de solution de problèmes ou arriver à ses fins dans leur famille (modèles, enseignement de croyances et valeurs, renforcement différentiel des comportements, opportunités d’apprentissage)
  • Théorie de l’étiquetage: Être traités de noms et la cible de propos injurieux. Attitudes cruelles, dénigrantes et rejet de la part des parents ou de la fratrie.
115
Q

Les 4 théories en ce qui concerne les expériences négatives à l’école

A
  • Théorie du contrôle social: Être exposés à peu de contrôle social direct (peu investie, peu engagé dans les apprentissages, peu d’activités parascolaires) et être minimalement intéressés à se conformer aux attentes de l’école. Ils ont moins à perdre si ils échouent.
  • Théorie de la tension: vivre de la tension, incluant des difficultés d’apprentissage, mauvaises notes, réprimandes, rejet, baisse d’estime de soi ou de pouvoir réussir. Difficile à vivre des succès par des moyens légitimes.
  • théorie de l’apprentissage: apprendre les comportements et attitudes propres à un mode de vie délinquant en observant les élèves qui ont des comportements dérangeants. Intérioriser les valeurs et croyances soutenant le rejet ou la faible importance de l’école. Renforcement différentiel des leaders négatifs ou pairs délinquants vs prosociaux.
  • Théorie de l’étiquetage: être traité de façon plus hostile par les professeurs et les pairs prosociaux ou plus conformistes. Moins d’attentes de la part des professeurs et rejet des pairs prosociaux.
116
Q

Les 4 théories en ce qui concerne les pairs délinquants

A
  • Théorie du contrôle social: être exposé à peu de contrôle direct, incluant faire des activités ou être dans des endroits peu supervisés. Association différentielle aux pairs délinquants vs pairs conformistes, ce qui réduit la pression à se conformer. Moins d’exposition aux sources de contrôle informel et d’engagement et de participation aux activités prosociales.
  • théorie de la tension: être confronté à plus de sources de tension, notamment parce qu’il y a plus de conflits. Tests de limites et d’enjeux liés à la hiérarchie sociale dans les groupes délinquants.
  • théorie de l’apprentissage social: Apprendre les croyances, techniques et connaissances permettant d’initier et de maintenir leurs activités délinquantes, être exposé à des modèles délinquants et à des opportunités de faire ces apprentissages ainsi que d’être valorisés pour la manifestation d’attitudes et de comportements délinquants vs comportements prosociaux (renforcement différentiel)
  • théorie de l’étiquetage: L’affiliation à des pairs délinquants augmente le risque d’être eux-mêmes, par association, étiquetés comme délinquants et peu dignes de confiance.
117
Q

Pourquoi les effets réciproques sont importants pour la recherche et l’intervention?

A

Ils permettent de choisir les cibles d’interventions et les pratiques d’interventions ainsi que les effets leviers (effet que peut avoir l’apprentissage d’un des facteurs sur l’apprentissage des autres)

118
Q

Exemple d’effet réciproque

A

Les pratiques parentales à risque ont plus de chances d’augmenter l’association à des pairs délinquants, et l’association à ces pairs a plus de chances d’engendrer des pratiques parentales négatives.

119
Q

La délinquance passée influence…

A

Les causes de la délinquance future

120
Q

Les facteurs criminogènes influencent la délinquance future de façon …

A
  • Directe
  • Indirecte (par le biais des autres ensembles de facteurs criminogènes)
121
Q

Lorsque le facteur criminogène ne fait pas partie d’une des 4 grandes familles, son influence sur la déliquance est …

A

Indirecte

122
Q

Théorie du parcours de vie

A
  • remise en doute de l’existence d’un groupe d’individus persistant à vie ayant une étiologie distincte. Selon Sampson et Laub, tous les délinquants commettent moins de crimes avec l’âge et les mécanismes impliqués sont les mêmes.
  • il existe des opportunités sociales dans la vie des délinquants qui permettent de diminuer la criminalité (mariage, emploi, etc.)
123
Q

Selon la théorie du parcours social, les sources de contrôles informelles varient en fonction de …

A

L’âge, constituant autant d’opportunités de désistement

124
Q

Selon la théorie du parcours de vie, quel est l’aspect commun des sources de contrôle à tous les âges?

A

l’attachement avec la société

125
Q

la théorie du parcours de vie s’inscrit principalement dans quelle théorie?

A

Théories du contrôle social (théorie du lien social de Hirschi plus précisément)

126
Q

La pertinence des facteurs criminogènes est établie grâce à : (3)

A

aux théories, aux études cliniques et aux devis observationnels