Examen final Flashcards
Quelle est l’influence qui dépasse celle de la famille au fil du temps?
L’influence des pairs
Les pairs sont des agents de …
socialisation
Les changements amenés par l’influence des pairs peuvent être sur le plan: (5)
- social
- sexuel
- cognitif
- cérébral
- psychologique
L’importance des témoins et des jeunes en tant que témoins d’intimidation
- les intervenants ne peuvent pas toujours voir les victimes
- les personnes qui n’interviennent pas sont vue comme des complices par l’auteur
- les témoins ont la responsabilité de dénoncer
Proposition 1 de l’influence des pairs: La relation causale réciproque
l’influence est bidirectionnelle, les pairs délinquants et la délinquance exercent tous deux une influence causale sur l’autre construit. S’associer à des pairs délinquants cause la délinquance, mais les délinquants s’associent plus souvent à d’autres pairs délinquants.
Proposition 2 de l’influence des pairs: Le modèle des causes communes
L’association entre les pairs délinquants et la délinquance serait due à des variables tierces liées aux deux concepts. Par exemple, les difficultés scolaires, le manque de supervision, la faible intelligence verbale, l’impulsivité, le gout du risque, le besoin de popularité, le besoin de faire rire, les parents négligents, la maltraitance, etc.
Le consensus des 2 propositions sur les pairs
Certains facteurs expliquent une partie de l’association entre les pairs délinquants et la délinquance et les variables tierces exercent une influence. En fait, la relation avec des pairs délinquants serait l’un des meilleurs prédicteurs de la délinquance future (l’influence n’est pas nécessairement causale, ou seulement en partie).
Les caractéristiques des jeunes plus susceptibles d’avoir des amis délinquants (7)
- enfant ou ado irritable, agressif, impulsif, qui régule mal ses émotions et ses comportements
- ceux rejetés par les pairs conventionnels
- désir de s’associer à des gens similaires
- manque de supervision parentale et plus de temps libre
- recherche de sensations fortes
- échecs scolaires ou difficultés familiales
- quartier plus délinquant et violent
Les motivations d’affiliation avec des délinquants (6)
- le plaisir
- statut et prestige
- protection
- opportunité d’acquérir des biens ou de l’argent
- peur du ridicule, du rejet ou de la victimisation après un refus
- prendre part à un code de conduite permettant de légitimer les comportements antisociaux
Contextes favorisant l’affiliation aux délinquants (5)
- majorité des amis sont délinquants
- cohésion et stabilité du groupe
- approbation de la délinquance
- pression à commettre des comportements délinquants
- peu de supervision parentale
Caractéristiques des théories de l’apprentissage social (4)
- la manifestation de comportements délinquants est apprise par le biais des interactions sociales
- elles insistent sur le comportement plutot que l’individu (nature variable ou non-fixe des comportements)
- le délinquant n’est pas mauvais en soit, il est capable de comportements socialement acceptés
- les comportements socialement acceptés ou non s’apprennent par le biais des mêmes processus
Théorie de l’association différentielle de Sutherland
- s’intéresse à la socialisation plutot qu’aux facteurs individuels
- Les comportements sont appris via les interactions sociales et diverses techniques, attitudes et croyances qui favorisent la délinquance au sein de certains groupes
- Cela influence la construction de l’identité, la conformité aux normes de la société (et du sous-groupe) et son adaptation à ces-dernières
- la socialisation diffère donc entre les groupes et peut entrer en conflit
Vrai ou faux: la commission des délits en groupe a tendance à s’estomper à l’âge adulte
Vrai
Vrai ou faux: Les groupes de pairs délinquants n’incluent généralement pas de filles
Vrai
Vrai ou faux: Dans les groupes de pairs délinquants, la qualité de l’amitié est moindre
Vrai
Théorie du renforcement différentiel de Akers
- Reprend les idées de Sutherland
- propose que l’apprentissage des comportements délinquants s’effectue via les interactions sociales et par le biais de conditionnement opérant (Skinner)
- les individus tentend à répéter les comportements qui sont renforcés (stimuli plaisant) et à éviter les comportements qui sont punis
- focus sur l’environnement social (proximal, contacts directs) comme source de renforcement et de punition
- l’engagement dans la délinquance dépend des formes de renforcement, et donc indirectement des personnes qui l’entoure. Il y a les influences pro-délinquantes ou conformes aux normes sociales, la quantité de ces deux types d’influence modifie le comportement.
Les principes de base du conditionnement opérant
- le renforcement: toute action ou parole de nature sociale qui a pour conséquence d’augmenter la probabilité d’une apparition de la réponse
- renforcement positif: donner quelque chose de souhaité
- renforcement négatif: enlever quelque chose de non-souhaité
- la punition: toute action ou parole de nature sociale qui a pour conséquence de diminuer la probabilité d’une apparition de la réponse
- punition positive: donner quelque chose de non-souhaité
- punition négative: enlever quelque chose de souhaité
Théorie de l’apprentissage social de Akers
- version moderne des autres théories
- plusieurs aspects liés à l’apprentissage social, et non juste le renforcement
- implication de la cognition entre le stimulus et la réponse
- cognition: explique comment et rend possible la référence aux expériences passées (et leur signification) incluant celles vécues dans d’autres contextes et par l’observation des autres (apprentissage vicariant)
- l’une des théories les plus reconnues en criminologie
- identifie 3 mécanismes pour expliquer l’apprentissage social
Les 3 mécanismes de la théorie de l’apprentissage social de Akers
- le renforcement différentiel: la manifestation de comportements délinquants est plus probable si les renforcements des comportements sont fréquents, nombreux, aléatoires et plus intensément renforcés.
- les croyances: l’adhésion à la délinquance n’est pas la même pour tout le monde. Le cautionnement de la déliqnaunce est conditionnel, dépend des justifications, de la gravité des actes, du type de crime. Certaines personnes utilisent des techniques de neutralisation.
- les modèles de référence: Les modèles sont plus susceptibles d’influencer si l’imitation du comportement s’accompagne des mêmes renforcements que la personne imitée et l’approbation de celle-ci, si la personne donne des informations utiles et des occasions d’expérimenter, si il y a un bon lien avec la personne et si les interactions sont proximales.
Principales techniques de neutralisation (5)
- déni des responsabilités (J,étais high, j’étais saoul, etc.)
- déni des conséquences néfastes (les assurances vont payer, j’étais seul, etc.)
- déni de la victime (Il le méritait, il l’a cherché, etc.)
- condamner ceux qui nous condamnent (les policiers sont corrompus, t’es jamais là, etc.)
- renvoie à une cause plus importante (je devais venger, il a manqué de respect, etc.)
Selon les théories de l’apprentissage social, les comportements délinquants sont …
appris et réversibles
Vrai ou faux: L’effet criminogène de certains facteurs d’influence sociale s’appliquent uniquement aux pairs
Faux
Qu’est ce qui est à éviter dans les interventions en groupe?
L’entrainement à la déviance par la contagion des pairs
Comment la vision des femmes criminelles a évoluée dans le temps?
Elle est passée de femmes sous le contôle des hommes à des femmes indépendantes choisissant de commettre des crimes