Examen intra Flashcards
Quelles sont les 15 points de signalement d’une personne avec 1 exemple ?
- Sexe : homme, femme
- Race : noir, blanc, latino, asiatique, etc.
- Nationalité : le pays d’origine
- DDN : date de naissance (aa-mm-jj)
- Âge apparent
- Taille : système anglais ou métrique
- Poids : continuité avec le système choisi
- Posture : le tonus permet de voir quelqu’un de très loin ou parmi une foule (un peu rond, penché, très
droit, etc.) - Teint : la nuance de la couleur de la peau (blanc basané, blanc lait, brun pâle, brun noir)
- Yeux : forme, couleur et expression
- Cheveux : forme, couleur, densité
- Caractères distinctifs : ne pas en donner trop, ce qui au premier coup d’œil la distingue des autres
personnes, infirmité, gauchère, dent en or, etc. - Marques / cicatrices / tatouages : description, localisation
- Maniérismes / tics : renifle toujours, se touche souvent le lobe d’oreille, etc.
- Habillement / bijoux
Quelles sont les 6 langages paraverbaux d’un policier ?
- La voix : intonation, timbre, accent, articulation, débit, diction
- Hauteur : gave, basse, caverneuse, aiguë, perçante, criarde
- Intensité : forte, sonore, puissante, retentissante, tonitruante, éclatante, faible, sourde, étouffée
- Timbre : clair, vibrant, chaud, métallique, mélodieux, nasillard, enroué, rauque, guttural, chevrotant, doux,
rude - Articulation : bien articuler, avaler ses mots, bégayer, bafouiller, bredouiller, une voix ferme, nette, coupante,
trainante - Élocution : s’exprimer avec aisance, parler d’abondance, avoir de la façon, chercher ses mots, hésiter
Quelles sont les 7 signes de langages non verbal ?
- Les mouvements corporels : gestes attitudes, mimiques, etc.
- L’aspect physique : morphologie, allure générale.
- Les accessoires : vêtements, lunettes, sac, parfum, etc.
- Le regard : intimité, intimidation, implication.
- L’espace : intime, personnelle, sociale, publique.
- Contact physique / toucher : tape amicale, caresse, réconfort, etc.
- Les silences : volontaires ou involontaires.
4 Règles à respecter pour l’interprétation du non-verbal ?
Observer les gestes
Montrer persévérant et perspicace dans l’observation
Relever les gestes et postures
Replacer les gestes avec le contexte de la communication
Quelles sont les 9 qualités d’un bon observateur ?
Bonne capacité visuelle (et mémoire): Bien repérer les détails (objets, personnes, etc.) et l’ensemble de ce que nous avons observé.
Bonne capacité auditive (et mémoire): Être capable de suivre une conversation (retenir des détails significatifs et le sens général).
Concentration: Être capable de porter notre attention sur des aspects précis à observer et de le faire sur une longue période.
Curiosité: Être alerte, chercher à comprendre, poser des questions, avoir l’esprit éveillé, s’intéresser à plusieurs choses.
Patience: Être capable de continuer notre observation même s’il n’y a «rien» qui se passe.
Ouverture d’esprit: Ne pas juger, être ouvert à la différence.
Objectivité: Pouvoir s’en tenir au fait, décrire indépendamment de ses goûts, ses intérêts ou ses préjugés. Faire preuve de neutralité.
Souci du détail: Savoir distinguer les choses non apparentes à première vue. Aller plus loin que la première impression.
Prise de notes: Être en mesure de rédiger de façon claire, concise, complète et souvent en ordre chronologique; savoir utiliser des abréviations.
Quelles sont les 8 qualités personnelles d’un bon policier ?
Le sens de l’observation: le policier doit être capable d’utiliser tous ses sens pour scruter avec attention un lieu, une scène, un individu, etc.. Il existe bien sûr des techniques qui permettent d’examiner systématiquement une personne ou un lieu et d’en retenir les détails essentiels; cependant, celui qui possède un «bon» sens de l’observation garde toujours ses sens en éveil.
L’esprit d’analyse et de synthèse: pour être en mesure d’identifier les différents éléments d’un problème ou d’une preuve et d’établir les liens entre eux, le policier doit avoir le souci d’exactitude et savoir appuyer son analyse sur des faits précis et complets. Il doit compiler méthodiquement toutes les informations reçues et les faits observés. Durant tout son travail, il reviendra sur ces données afin de bien identifier les faits significatifs.
Le jugement: est cette qualité faite de discernement, d’intelligence et de perspicacité. Le dictionnaire le définit ainsi : «faculté de l’esprit permettant de bien juger les choses qui ne font pas l’objet d’une connaissance immédiate certaine, ni d’une démonstration rigoureuse».
La maîtrise de soi: cela se manifeste par le calme, le sang-froid, dont on fait preuve dans une situation difficile. Pour travailler efficacement et inspirer confiance, le policier doit prendre conscience de ses réactions émotives et apprendre à le réguler.
L’initiative: le policier qui a de l’initiative sait se mettre sur la voie qui conduit à la solution d’un problème. Il a à la fois le sens de la débrouillardise et celui des responsabilités.
La politesse: il importe en effet de toujours faire preuve de savoir-être. Avec tous les citoyens (témoin, victime, suspect), le policier sera empathique, il évitera d’avoir une attitude cavalière, cynique ou grossière.
L’intégrité: cela ne consiste pas seulement, pour le policier, à se conformer strictement aux lois, aux règlements et aux directives; sa conscience doit en outre être conforme, sur le plan éthique, aux valeurs morales.
La discrétion: le travail de policier consiste notamment à recueillir des confidences de nombreuses personnes. On doit donc savoir garder les secrets d’autrui. Dans ce sens, le policier évitera non seulement de montrer à des personnes extérieures, des photos, des registres, des rapports ou des déclarations statutaires, mais aussi de discuter d’une affaire.
Quelles sont les 3 contextes de l’observation ?
1- Contexte expérimental: contexte organisé, artificiel, dans un laboratoire. Se prête généralement à l’observation de type fermée. Des outils de cueillette de données tels que des listes à cocher, échelle évaluative sont régulièrement utilisés.
(Aménagement des lieux physiques d’une salle de classe afin de faire des mises en situation, des interventions simulées ( comme lors de l’évaluation finale).
2- Contexte semi-expérimental: milieu naturel avec une planification, une organisation et des objectifs précis. Se prête généralement à l’observations de type fermé où l’on étudie des variables précises.
(S-E : observation dans un parc de groupes de jeunes membres de gangs de rue, intégration d’une nouvelle personne incarcérée dans un secteur de vie.)
3- Contexte naturel: milieu naturel sans que l’observateur provoque une situation. Planification et organisation minimales. Souvent, sert d’observation préliminaire, se prête généralement à l’observation de type ouvert.
(C- N : observation de routine dans les rues du quartier (beaucoup de similitudes avec le contexte d’observation ouverte)
Quelles sont les 2 positions de l’observateur ?
1- Observation non participante : l’observateur est à l’extérieur de la scène qu’il observe, en retrait. Il ne participe pas aux activités, aux émotions et aux centres d’intérêts.
Avantages: neutralité et objectivité de l’observateur; vision globale.
Inconvénients: observations partielles, en surface, il n’a pas accès aux émotions (ceci peut toutefois être un avantage).
2- Observation participante : l’observateur est membre du groupe qu’il étudie, il s’intègre dans le groupe dans le but de devenir un membre accepté par le groupe. L’observateur participe consciemment à l’action, aux activités, aux émotions et aux centres d’intérêts.
Avantages: plus approfondie, permet une observation plus longue, plus soutenue. Elle permet d’observer des éléments imprévus, insoupçonnés.
Inconvénients: moins de neutralité, d’objectivité; manque de recul, de globalité (pris par l’action). La dimension émotive peut être une entrave au travail policier.
Quelles sont les 2 types d’observation ?
1- Ouverte: observation naturelle ou due au hasard. Ici aucun aspect spécifique des sujets n’est défini à l’avance comme objectif (souvent dans des domaines inexplorés).
2- Fermée: observation préparée, organisée ou structurée. Ici l’observateur sait à l’avance qu’il va s’intéresser exclusivement à certains sujets ou faits ou aspects.
À quoi sert la vue dans le modèle de traitement de l’information ? (5)
- Détecter le caractère particulier d’une personne en observant son attitude, ses comportements et ses gestes.
- Observer les comportements significatifs à des fins d’interventions de première ligne et/ou judiciaires.
- Être en mesure d’identifier une personne (signalement): l’observation des traits du visage est donc importante.
- Faire un balayage visuel de l’environnement pour déterminer sa composition et détecter des éléments de dangerosité et des éléments de preuves.
- Observer les personnes lors des interrogatoires ou d’entrevues: le langage non verbal est important.
À quoi sert l’ouïe dans le modèle de traitement de l’information ? (5)
L’ouïe sert à recueillir :
- Des renseignements (en écoutant les échanges entre d’autres personnes par exemple)
- Des témoignages, révélations de clients en entrevue par exemple
- Interpréter des bruits (reconnaître ce qui se passe dans un endroit même si on n’est pas dans la même pièce
- Le nombre de personnes dans une pièce
- Leur sexe
- Le «climat affectif» ambiant
- S’il y a des coups qui sont donnés, des objets qui se brisent, une idée de «l’outil» utilisé.
- La distance entre deux personnes et l’endroit où ils sont situés.
À quoi sert le toucher dans le modèle de traitement de l’information ? (2)
- Peut, en serrant la main par exemple, donner une idée de l’état psychologique d’une personne ainsi que sa température corporelle.
- Peut permettre d’identifier certaines caractéristiques sur les objets; chaud ou froid.
À quoi sert l’odorat dans le modèle de traitement de l’information ?
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L’odorat: si la vision nous renseigne sur l’apparence des choses et des êtres, l’odorat nous livre quelque chose de leur substance intime.
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Particularités: lien avec les émotions et la mémoire
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À la différence des autres sens, l’odoratest relié directement au cerveau, plus précisément au lobe limbique qui gouverne nos émotions.
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Les odeurs s’inscrivent fortement dans notre mémoire, il s’agit de la meilleure mémoire