Examen intra Flashcards

1
Q

AUTRES

Quels sont les 3 premières vagues en victimologie?

A
  1. Victimologie classique (pères fondateurs).
  2. Activisme provictime et mouvement sociaux.
  3. Victimographie (mesure du taux de victimisation).
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2
Q

COURS 1

Quel est la définition de la victimologie selon Robert Cario (2006)?

A

“Discipline scientifique multidisciplinaire ayant pour objet l’analyse globale des victimisation, sous leur double dimension individuelle et sociale, dans leur émergence, leur processus, leurs conséquences et répercussions, afin de favoriser leur prévention et, le cas échéant, la réparation corporelle, psychologique et sociale de la victime et/ou de ses proches.”

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3
Q

COURS 1

Quel est la définition de “victimes de la criminalité” selon la Déclaration de l’ONU (1985)?

A

“On entend par victimes de la criminalité des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un État membre, y compris celles qui proscrivent les abus criminels de pouvoirs.”

Une personne peut être considérée comme “victime”, dans le cadre de la Déclaration, que l’auteur soit ou non, identifié, arrêté, poursuivi ou déclaré coupable, et quels que soient ses liens de parenté avec la victime.

Le terme “victime” inclus aussi, le cas échéant, la famille proche ou les personnes à charge de la victime directe et les personnes qui ont subi un préjudice en intervenant (incluant pas les intervenants comme ceux du CAVAC) pour venir en aide aux victimes en détresse ou pour empêcher la victimisation.

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4
Q

COURS 1

Quel est la définition de “victimes d’abus de pouvoir” selon la Déclaration de l’ONU (1985)?

A

“On entend par victimes d’abus de pouvoir, des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi des préjudices, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions qui ne constituent pas encore une violation de la législation pénale nationale, mais qui représentent des violations des normes internationalement reconnues en matière des droits de l’homme.”

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5
Q

COURS 1

Quel est la définition de “victime” selon la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels, au Québec (1988)?

A

“Dans la présente loi, est considérée comme une victime d’une acte criminel toute personne physique qui, à l’occasion d’un acte criminel commis au Québec, subit une atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou une perte matérielle, que l’auteur de cet acte criminel soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable. La famille immédiate et les personnes à charge de la victime sont également considérées comme des victimes.”

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6
Q

COURS 1

Être en mesure de faire la différence entre les différents types de victimes.

A
  • Victime directe: personne qui a été l’objet de la victimisation et qui a vécu directement le crime; elle a été confrontée au chaos, au sentiment de mort imminente ou d’horreur.
  • Victime indirecte: personne dont la relation avec la victime directe d’un crime lui en fait subir des contrecoups; elle n’a pas été témoin de l’évènement, mais est concernée par celui-ci/ou par ses conséquences, du fait de sa proximité émotionnelle avec les victimes directes.
  • Victime secondaire: personne ayant subi un préjudice en intervenant pour aider une victime en détresse ou ayant été témoin de la victimisation; elle n’a pas de proximité émotionnelle, sauf lorsque la personne est à la fois une victime secondaire et une victime indirecte.
  • Victime tertiaire: membre d’une collectivité victimisée (ex: un crime dans ma rue).
  • Victime collatérale: personne touchée par la criminalité de quelqu’un, mais qui n’a pas nécessairement de lien avec la victime (ex: les membres de la famille d’un meurtrier).
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7
Q

COURS 2

L’évolution du sytème pénal et du rôle de la victime - L’Antiquité.

A

C’est l’âge d’or pour la victime. Le processus était équitable tant pour la victime que pour le contrevenant (les deux avaient le même “poids”) et le juge, avant de prendre une décision, écoutait les deux versions, soit celle de la victime et du contrevenant.

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8
Q

COURS 2

L’évolution du système pénal et du rôle de la victime - Le Moyen Âge.

A

L’État interventionnisme. L’État (le roi) commence à s’interposer dans le système de la justice, il souhaite faire en sorte qu’on le respecte, qu’on démontre l’importance du sytème judiciaire et aussi, pouvoir s’enrichir (avoir plus de pouvoir).

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9
Q

COURS 2

L’évolution du système pénal et du rôle de la victime - L’ère moderne.

A

Au Canada, la victime ne fait pas partie en soi du processus judiciaire. C’est l’État qui décide de poursuivre les personnes qui commettent des crimes. La victime est toutefois essentielle puisqu’elle est un témoin principal pour la poursuite.

Procureur = PAS l’avocat de la victime, il représente seulement l’État.

Procureur de la poursuite criminelle et pénale (PPCP), on ne les appels plus des procureurs de la Couronne dans le but de séparer davantage la politique et la justice.

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10
Q

COURS 2

Pour quelles raisons certains victimes vont-elles avoir recours au droit civil plutôt qu’au droit criminel?

A
  • C’est beaucoup plus facile de faire une preuve au civil, qu’au criminel, le juge tranche envers la version la plus “crédible” tandis qu’au criminel, il faut convaincre le juge “hors de tout doute raisonnable”.
  • Pour réparer le tort causé, on utilise les indemnisations (dommages et intérêts). Une victime d’acte criminel qui poursuit le délinquant au civil, c’est plus pour avoir de l’argent ou un dédommagement (des ressources financières).
  • La victime a un grand pouvoir, mais aussi une grande responsabilité (comparativement au droit criminel).
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11
Q

COURS 2

Avant 1764, il y avait beaucoup d’abus de pouvoir et beaucoup d’incarcération non-proportionnel au crime commis, c’est à ce moment-là que M. Beccaria a mentionné les droits des contrevenants. Quels sont ces droits?

A
  • La punition doit être proportionnelle au crime commis.
  • Protection juridique pour les accusés.
  • L’application de la loi selon un traitement équitable.
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12
Q

COURS 2

Au Canada, quels sont les droits inaliénables des accusés pour éviter les abus de pouvoir?

A
  • La présomption d’innocence (c’est le ministère de la justice qui doit prouver qu’un crime a été commis).
  • Le droit à un procès public et équitable:
    • Le juge et le jury sont impartiales.
    • Le procès se déroule dans la langue de l’accusé, celui-ci doit absolument comprendre tout ce qui se passe lors de son procès.
    • L’accusé a le choix de témoigner ou non, puisque c’est son procès.
  • La protection contre la détention arbitraire.
  • La protection contre les châtiments (peines sévères) cruels.
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13
Q

COURS 2

Au Canada, quels sont les droits des victimes?

A
  • Droit de porter plainte.
  • Droit de protéger sa personne et de défendre ses biens.
  • Droit de demander un dédommagement criminel (faire la demande à l’aide d’un formulaire).
  • Droit à la taxation des témoins.
  • Droit à la protection (espaces prévus dans les palais de justice - CAVAC).
  • Droit de demander un huis clos et l’interdiction de la publication de son nom et du contenu de son témoignage.
  • Droit à différentes mesures pour faciliter son témoignage.
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14
Q

COURS 2

Au Canada, les victimes ont des droits, mais elles ont aussi des obligations. Quels sont ces obligations?

A
  • Obligation de se présenter à la cour.
  • Obligation de répondre aux questions.
  • Obligation de laisser ses biens saisis au soin de la cour pendant les procédures judiciaires.

La victime n’est qu’un témoin, elle ne constitue pas une partie dans le processus judiciaire, celle-ci a autant d’obligations que de droits et la réparation de la victime est presque inexistante. En effet, au criminel, la réparation n’est pas l’objectif, l’objectif est de prévenir la récidive et de punir.

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15
Q

COURS 2

Est-ce les droits des contrevenants ou les droits des victimes qui ont une force exécutoire?

A
  • Pour les droits contrevenants, il y a force exécutoire, c’est-à-dire que si un de ses droits est “bafoués”, le processus judiciaire arrête complètement. Il ne peut que recommencer un an plus tard.
  • Pour les droits des victimes, il n’y a pas de force exécutoire, c’est-à-dire que si les droits des victimes ne sont pas respectés, il n’y a pas de conséquences particulières au niveau des procédures judiciaires.
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16
Q

COURS 2

Hans Von Hentig (1887-1974), un des pères fondateurs de la victimologie, contribuera à déterminer les caractéristiques (types) personnes des victimes (leur typologie). Quels sont ces types?

A
  • Types généraux (7): Les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les personnes malades, les immigrants, les minorités et les personnes de faible intelligence.
  • Types psychologiques (6): Les personnes déprimées, les personnes avides, les personnes dévergondées (femmes), les personnes solitaires, les personnes qui tourmentent autrui et les personnes désespérées en raison d’une situation particulière.
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17
Q

COURS 2

Benjamin Mendelsohn (1900-1998) a déterminé 5 groupes basés sur le degré de culpabilité de la victime, selon le degré de participation de la victime dans le crime. Quels sont ces groupes?

A
  1. La victime entièrement inconsciente (ex: enfant).
  2. La victime de culpabilité moindre (la victime par ignorance).
  3. La victime aussi coupable que l’infracteur, la victime volontaire (ex: suicide assisté).
  4. La victime plus coupable que l’infracteur (la victime provocatrice ou la victime par imprudence).
  5. La victime uniquement coupable, la victime-infracteur, la victime stimulante et la victime imaginaire (ex: une personne qui porte une fausse plainte à la police).
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18
Q

COURS 2

Henri Elenberger (1905-1993) a introduit de nouvelles notions de victimologie. Être en mesure de donner les différentes définitions.

A
  • Victime née: disposition permanente et inconsciente à jouer le rôle de victime en raison de traits sadomasochistes ou de volonté inconsciente de mourir.
  • Victime latente: vulnérabilité de certaines personnes à la victimisation, disposition inconsciente à devenir victime à cause de penchants, défauts ou facteurs victimogènes.
  • Le criminel-victime: une personne délinquante qui a déjà été victime (ex: un enfant maltraité qui devient délinquant).
  • Victimogénèse: facteurs qui mènent à la victimisation, on les appels aujourd’hui les “facteurs de risques”.
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19
Q

COURS 2

Ezzat Fattah (1929), dit que la victime est un catalyseur et introduit aussi des définitions en victimologie. Être en mesure de donner les différentes définitions.

A
  • La non-participation de la victime: victime qui ressent une répulsion envers le crime et le criminel et qui ne participe d’aucune manière au crime.
  • Victime latente ou prédisposée: victime qui a certaines prédispositions à devenir victime dans certains types de crime.
  • Victime provocatrice: victime qui précipite le crime ou la provoque (provocation physique, verbale ou gestuelle).
  • Victime participative: victime qui, par sa passivité, rend sa propre victimisation possible ou plus facile.
  • Les fausses victimes: personne qui n’est pas victime ou qui se victimise elle-même.
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20
Q

COURS 2

Dans le cours 2, il y avait trois choses importantes à retenir. Quels sont-elles?

A
  1. Une personne peut être victime un jour et accusé un autre jour.
  2. Il y a souvent une relation entre la victime et l’agresseur (accusé).
  3. La notion de couple-pénal, introduite par Mendelsohn, qui dit que deux personnes d’échangent le rôle de victime et d’agresseur.
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21
Q

COURS 3

La deuxième vague en victimolgie est marquée par quoi?

A

Le mouvement des femmes, l’activisme provictime l’activisme juridique.

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22
Q

COURS 3

Au Canada, en 1983, un projet de loi changera le Code criminel en matière d’infractions sexuelles. Quel est ce projet de loi? Être en mesure de l’expliquer.

A
  • Le projet de loi C-127 - Le viol est remplacé par des infractions d’agression sexuelle.
  • Modification de la définition du viol:
    • Agression sexuelle, soit simple, armée ou grave. Il n’est plus nécessaire de prouver la pénétration (aspect agressif, plutôt que sexuel).
    • Le crime sexuel n’est plus lié aux personnes en cause, mais bien à la violence vécue par la victime.
  • Modification des règles de preuve:
    • Suppression de la plainte spontanée et suppression de la corroboration.
    • Limitation de la preuve relative à la réputation sexuelle) et non abolition.

Le consentement, bien que le Code criminel ait changé, la mise en adaptation n’a pas suivi immédiatement.

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23
Q

COURS 3

Au Canada, en 1992, le projet de loi C-49 modifie quoi?

A

Il modifie le Code criminel en définissant le consentement en regard des activités sexuelles et des modifications désignées par l’expression “Non, c’est non”.

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24
Q

COURS 3

Au Canada, en 2015, on instaure la Charte canadienne des droits des victimes. Être en mesure de définir les 4 droits différents.

A
  • Droit à l’information: demander de l’information sur le système de justice, les services offerts aux victimes et l’évolution de votre dossier.
  • Droit à la protection: prise en considération de votre sécurité et de votre vie privée et protection raisonnable et nécessaire contre l’intimidation et les représailles.
  • Droit à la participation: droit de présenter une déclaration de la victime et de se faire entendre sur les décisions qui ont une incidence sur leurs droits.
  • Droit au dédommagement: il faut envisager les décrets de dédommagement qu’il est possible d’exécuter par l’entremise des tribunaux civils.
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25
Q

COURS 3

Être en mesure de donner la définition des 3 approches en victimologie.

A
  • Victimologie pénale: l’objet de l’étude est la personne qui est victime d’un acte criminel; centrée sur l’aide aux personnes victimes; support dans leur passage dans le système judiciaire.
  • Victimologie générale: l’objet de l’étude est toute personne victime d’un évènement soudain et inattendu; victimes d’actes criminels, victimes d’accidents de la route et victimes de désastres naturels; état de stress post-traumatique.
  • Victimologie axée sur les droits de la personne: l’objet de l’étude est toute personne victime d’un acte d’origine humaine; victimes d’actes criminels, victimes de génocides, victimes de tortures et victimes d’esclavage.
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26
Q

COURS 4

Qu’est-ce que le chiffre noir de la criminalité?

A

C’est la partie des crimes qu’on ne connaît pas (pas déclaré par quelqu’un ou rapporté à la police).

27
Q

COURS 4

Que sont les enquêtes sociales générales (ESG)?

A
  • Études statistiques portant sur un échantillon représentatif d’une population.
  • Objectif:
    • Renseigner sur la nature et l’étendue de la victimisation au Canada.
  • Ce fait sous forme d’entrevue téléphonique.
28
Q

COURS 4

Quels sont les 8 types de crimes visés par les ESG?

A

Agression sexuelle, vol qualifié, voie de fait, introduction par effraction, vols des biens personnels, vols des biens du ménages, vol de véhicules à moteurs et vandalisme.

29
Q

COURS 4

Être en mesure d’énumérer certains thèmes des sondages de victimisation.

A
  • Nature des relations entre la victime et le contrevenant.
  • Consommation d’alcool et de drogues de la victime et du contrevenant lors du crime.
  • Réponses des victimes (résistance).
  • Mesures prises par la victime pour se protéger.
  • Renseignement concernant les activités sociales des victimes.
  • Informations relatives aux motifs de dénonciation du crime ou de non-dénonciation.
  • Motifs pour se tourner vers le système de justice ou refuser de le faire.
  • Impact émotionnel du crime.
  • Groupes spécifiques ou problématiques particulièrement ciblés, etc.
30
Q

COURS 4

Quels sont les variables des risques de victimisation? Les nommer et les expliquer.

A
  • Genre.
  • Âge: variable la plus significative - le fait d’être jeune était le principal facteur contribuant au risque de victimisation avec violence.
  • Orientation sexuelle: les personnes qui ont une orientation sexuelle autre qu’hétérosexuelle affichent des taux de violence plus élevés que les personnes qui sont hétérosexuelles.
  • État civil: les taux sont plus élevés pour les célibataires (le 2e taux le plus élevé est pour les personnes séparées et divorcés) quant aux victimisations contre la personne.
  • Revenu: les taux de victimisation avec violence sont plus élevés pour les personnes à faible revenu.
  • Occupation: les taux de victimisation contre la personne sont plus élevés pour les étudiants (style de vie) et les sans emploi.
  • Type d’emploi.
  • Autochtones: les taux de victimisation sont toujours plus élevés que chez les non-autochtones.
  • Lieu: nord rural (principalement des autochtones).
  • Mode de vie.
31
Q

COURS 4

Pourquoi ne pas signaler à la police (motifs)?

A
  • Faibles valeur des biens (assurances).
  • Pas suffisamment important.
  • Police ne pouvait rien faire.
  • Réglé d’une autre façon.

Les jeunes déclarent moins à la police. En effet, ils ont très peur des représailles, ne connaissent pas leurs droits, intimidés par la police (on veut être plus marginale).

32
Q

COURS 4

Quels sont les limites des ESG?

A
  • Excluent plusieurs types de victimisation.
  • Problèmes de définition des comportements, limite liée à la subjectivité et limite de seuil (perception de la gravité et de la criminalité du comportement).
  • Excluent plusieurs victimes (les plus vulnérables).
  • Limites de temps: 12 deniers mois (télescopage).
  • Erreurs.
  • Analyse macrosociologique.
  • Difficulté de faire des comparaisons internationales.
33
Q

COURS 4

Quels sont les avantages des ESG?

A
  • Donne la parole aux victimes (principalement à ceux qui n’ont pas porter plainte à la police).
  • Mesure optimale de l’incidence de la victimisation, au-delà des statistiques officielles et du chiffre noir.
  • Informations sur les victimes et sur les actes de victimisation (réactions, comportements, attentes et attitudes).
  • Les enquêtes de victimisation ont révélé d’autres types de criminalité: les moins graves, mais les plus fréquents.
  • Ont permis de modifier notre compréhension de la victimisation.
  • Aide à la prévention du crime.
34
Q

COURS 4

Qu’est-ce que la victimisation multiple?

A

Être victime d’acte criminel à plusieurs reprises.

La majorité des victimes ne subissent pas qu’un seul crime. Le risque de victimisation multiple le plus élevé se situe après la première victimisation.

35
Q

COURS 4

Qu’est-ce que la polyvictimisation?

A

Être victime d’être victime de crimes différents.

36
Q

COURS 4

Quel est l’objectif de la victimologie théorique?

A

Expliquer la variabilité des risques et la distribution asymétrique de la victimisation. En d’autres mots, expliquer pourquoi il y a 5% de la population qui sont victimes à répétition.

37
Q

COURS 4

Quels sont les deux courants principaux qui analysent la revictimisation?

A
  • Hétérogénéité du risque (théorie du signal): Caractéristique personnelle et social qui va attirer la prédation des caractéristiques durables. La victimisation et que celle-ci va se répéter (comme un cycle).
  • Dépendance à l’évènement (théorie du renforcement): Victime pour la première fois et elle devient plus vulnérable (estime d’elle-même, perception, réaction que je peux avoir qui me rend encore plus vulnérable) d’être victimisée à nouveau. Rien ne distingue les personnes victimes et les personnes non-victimes.
38
Q

COURS 4

Quels sont les 3 grandes approches théoriques de l’agir criminel? Les nommer et les expliquer.

A
  • Les théories de l’exposition: différentes théories sociales qui cherchent à démontrer que les personnes criminelles recherchent des occasions/opportunités.
  • L’apprentissage social: concept de l’impuissance apprise (ils ont appris que c’était normal/ils tolèrent la violence, le fait d’être une victime, etc.).
  • La théorie de la tension: théorie d’ordre psychologiques, la personne abusive utilise l’agir criminel pour gérer la tension vécue (anxiété, stress, colère, etc.).
39
Q

COURS 5

Quels sont les 3 sphères de l’individu qui sont touchées lors d’un traumatisme?

A
  1. Affect: un acte criminel, c’est toujours soudain (nous ne sommes jamais préparés à être victime), nous avons donc une réaction “réflexe”.
  2. Corps: la plupart fige (on appelle ça l’immobilité hypotonique - même si on a la puissance et la volonté de courir, on est incapable) face à un acte criminel (au lieu de fuir, même s’ils ont plein d’adrénaline et de noradrénaline, ils figent complètement), ce qui peut causer des conséquences à long terme, comme l’anxiété.
  3. Intellect: erreur de pensée ou distorsion cognitive (ex: “Je vais mourir.”, “C’est de ma faute.”); croyances fondamentales vont être chamboulées.
40
Q

COURS 5

Quels sont les 3 étapes du processus de réaction à la victimisation? Être en mesure de les expliquer.

A
  • (1) Période de victimisation et de désorganisation (la réaction immédiate):
    • Au moment de l’acte criminel et les heures et jours qui suivent (période de stress aigu).
    • Bouleversement et émotions exacerbés, contradictoires ou changeantes.
    • Douleurs physiques, troubles du sommeil et troubles alimentaires peuvent apparaître.
  • (2) Période de transition et de protection:
    • Dans les semaines ou les mois (jusqu’à 6 mois) suivant le crime.
    • Période d’adaptation à la victimisation.
      • Mécanisme d’adaptation positifs: demande de l’aide, continuer de voir ses amis, reprises des activités quotidiennes, etc.
      • Mécanisme d’adaptation négatifs: consommation excessive, hyperactivité, isolement, refouler ça plus loin possible, etc.
    • Stress peut encore être intense et provoquer des émotions fortes ou contradictoires, persistance de certaines réactions (ex: cauchemars).
    • Revit l’évènement subi et recherche de sens (“Pourquoi moi?”).
    • Efforts nécessaires pour le fonctionnement habituel et les activités.
  • (3) Période de réorganisation et de résolutions de problèmes (retour à l’équilibre):
    • 6 à 12 mois après la crime, prend parfois plusieurs années.
    • Reconstruction de sa réalité, reprise du fonctionnement, retour à l’équilibre et stabilité et retour à l’autonomie.
    • Réorganisation ne signifie pas un retour à l’état précédant la victimisation.
    • Intégration de la victimisation totalement.
41
Q

COURS 5

Nommez des conséquences PHYSIQUES de la victimisation.

A
  • Blessures causées lors de l’agression.
  • Préjudices esthétiques.
  • Troubles de sommeil.
  • Tremblement.
  • Décès.
  • Perte de l’appétit.
  • Épuisement.
  • Maux de tête.
42
Q

COURS 5

Nommez des conséquences PSYCHOLOGIQUES de la victimisation.

A
  • Peur constante.
  • Anxiété.
  • Sentiment d’impuissance.
  • Honte.
  • État dépressif.
  • Idées suicidaires.
  • Irritabilité.
  • Culpabilité.
  • Apathie.

Ce sont les conséquences les plus importantes, les plus envahissantes, durables et handicapantes.

43
Q

COURS 5

Nommez des conséquences SPIRITUELLES (affectent la vision de la vie) de la victimisation.

A
  • Effondrement des croyances et convictions.
  • Modification dans les valeurs.
  • Vide existentiel.
  • Perte d’appréciation de la vie.
  • Perte de la foi (ou changement dans la foi ou ses pratiques).
44
Q

COURS 5

Nommez des conséquences SOCIALES de la victimisation.

A
  • Retrait de certaines activités ou loisirs.
  • Détérioration des liens avec l’entourage.
  • Rupture, séparation, divorce.
  • Peur des contacts physiques.
  • Désinvestissement au travail, perte de motivation ou de rendement, limitation de ses objectifs.
  • Augmentation de la consommation d’alcool et de drogues.
  • Hyperactivité ou processus de repli sur soi, de désinvestissement objectif et social.
45
Q

COURS 5

Nommez des conséquences FINANCIÈRES de la victimisation.

A
  • Pertes directement liées au délit.
  • Perte de son emploi.
  • Frais liée aux procédures judiciaires.
  • Perte d’une partie de ses économies.
  • Frais liés aux soins de santé, médicaments ou une incapacité.
  • Frais liés à un déménagement.
  • Frais funéraires.
46
Q

COURS 5

Nommez des conséquences PROCESSUS MENTAL de la victimisation.

A
  • Perte de mémoire.
  • Diminution de l’attention.
  • Troubles de concentration.
  • Confusion.
  • Difficulté à prendre des décisions.
47
Q

COURS 5

Répercussion des proches sur les victimes.

A

Le soutien social est le facteur de protection de l’état post traumatique. La façon dont le proche réagit à la victimisation d’un personne détermine si c’est un facteur de protection ou de risque.

Pourquoi les proches sont autant importants? Pour reconstruire les valeurs comportementales que la victime possédait avant, pour éviter l’isolement et l’aggravement de la situation.

48
Q

COURS 6

Qu’est-ce que l’état de stress aigu (ESA)?

A
  • Désigne la réaction immédiate d’une personne à la suite d’un facteur de stress physique et psychique exceptionnel:
    • Avant, on parlait d’état de choc.
    • La phase d’impact immédiat.
    • Phase la plus intense des réactions.
    • La vie quotidienne est boulversée, les émotions sont souvent vives et soutenues.
  • Dure jusqu’à environ 1 mois après l’évènement et les symptômes devraient graduellement s’atténuer.
  • La survenue et la gravité de l’ESA dépendent de facteurs individuels et de la capacité de la personne à composer avec la situation.
  • Semblable à l’état de stress post-traumatique.
49
Q

COURS 6

Qu’est-ce que l’état de stress post-traumatique (ESPT)?

A
  • Ensemble de symptômes persistants d’ordre physique, cognitif, émotif et comportement touchant une victime exposée à une menace sérieuse pour sa vie, son intégrité physique et/ou psychologique ou celle d’autrui.
  • Quand les symptômes de l’ESA perdurent, s’aggraves et deviennent de plus en plus nuisibles à la vie de la victime, et ce, 1 mois après l’évènement.
50
Q

COURS 6

Quels sont les symptômes de l’état de stress post-traumatique (4)? Être en mesure de les expliquer.

A
  1. Reviviscence ou réexpérience: revivre de façon pertinente l’évènement traumatique par des souvenirs ou des rêves dérangeants, ou réagir à des indices rappelant, même de loin, cet évènement.
  2. Évitement: la victime évite tout stimulus associé au traumatisme (évite ce qui réactive le souvenir du traumatisme), évitement souvent associé à une diminution des activités, un détachement des autres et une incapacité à se projeter dans les futur.
  3. Altérations cognitives-émotionnelles: les conduites d’évitement son accompagnées d’une “émoussement émotionnel” qui se caractérise par des comportements de retrait ou de désinvestissement dans ses relations avec autrui, altérations négatives persistantes dans les cognitions et l’humeur.
  4. Activation neurovégétative: se manifeste par des difficultés de sommeil, des explosions de colère, des difficultés de concentration, des sursauts exagérés.
51
Q

COURS 6

Qu’est-ce que le trauma vicariant?

A
  • Causé par le matériel traumatique rapporté par la clientèle.
  • Peut développer des symptômes s’appartenant à l’état de stress post-traumatique:
    • Reviviscence.
    • Évitement.
    • État d’alerte.
  • À force d’écouter des récits jour après jour, à propos d’expériences de violence.
  • Changement permanent subtile ou marqué, de la perspective personnelle, politique, spirituelle et professionnelle.
52
Q

COURS 6

Qu’est-ce que la résilience?

A
  • La résilience est la capacité qu’ont certains enfants à triompher des différents traumatismes qu’ils ont subis: deuil précoce, abandon, maltraitance, violence sexuelle, guerre, etc.
  • Désigne l’aptitude d’un corps à résister à un choc. Appliquée aux sciences sociales, elle signifie la capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative.
  • Capacité de la personne à maintenir un équilibre malgré les difficultés.

Accepter, intégrer le crime dans sa vie et de continuer de s’épanouir malgré le crime qu’on a vécu.

53
Q

COURS 6

Qu’est-ce que la croissance post-traumatique?

A
  • Une personne qui a vécu un traumatisme apprend de nouvelles stratégies d’adaptation ou acquiert un nouveau point de vue en affrontant le problème.
  • Les personnes qui sont animées d’une force morale trop grande peuvent rater cette possibilité, les difficultés ne les ébranlent pas (il ne va pas être ébranler jusqu’au point où il va se mettre en question).
  1. Changement dans la perception de la personne à son propre sujet.
  2. Changement dans ses rapports avec les autres.
  3. Changement de la philosophie de vie.
54
Q

COURS 6

Il y a deux types de stratégies d’adaptation lors de la croissance post-traumatique. Quels sont ses stratégies? Donner des exemples.

A
  • Stratégies d’adaptations négatives:
    • Comportement d’évitement; déni et aveuglement; dissociation; abus d’alcool et d’autres drogues; confrontation; automutilation.
  • Stratégies d’adaptation positives:
    • Résilience et croissance post-traumatique; recherche d’information; autocomparaison et mise en évidence des éléments positifs de la victimisation; activisme; prendre du temps pour soi.
55
Q

COURS 7

Quels sont les besoins fondamentaux de l’être humain (pyramide de Maslow)?

A
  • Les besoins de la pyramide de Maslow en ordre (plus important au moins important):
    • Besoins physiologiques (faim, soif, sexualité, respiration, sommeil, élimination).
    • Besoins de sécurité (environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise).
    • Besoin d’appartenance (amour, affection des autres).
    • Besoins d’estime (reconnaissance, appréciation).
    • Besoins d’accomplissement.
56
Q

COURS 7

Quels sont les besoins généraux des personnes victimes? Être en mesure de les expliquer et de donner des exemples pour chacun.

A
  • Besoin d’information:
    • Multitude de décisions à la suite d’une victimisation et des choix difficiles.
    • Besoin d’information à partir de la dénonciation concernant le déroulement de l’enquête, la restitution de ses biens et autres.
    • Besoin d’information sur le système de justice, car les victimes connaissent généralement peu le système de justice.
    • Besoin d’information sur le système correctionnel, car les victimes connaissent généralement peu la gestion des sentences et le processus de remise en liberté du contrevenant.
    • Besoin d’information sur les divers services offerts (indemnisation, etc.).
  • Besoin pratiques/ponctuels:
    • Multitude de démarches à la suite d’une victimisation.
    • Moins d’énergie, des capacités physiques ou psychologiques réduites.
    • Allège la lourdeur, appuie la victime à un moment difficile, surtout si le soutien social est faible et la victime est aux prises avec d’autres évènements stressants.
  • Besoin de réparation ou de dédommagement:
    • Besoin de réparation des pertes importantes. Par exemple, la restitution des biens ou le dédommagement pour les pertes financières et matérielles.
  • Besoin de soutien psychosocial ou d’aide thérapeutique:
    • Pour rassurer la victime dans ses réactions et son processus.
    • Donner l’occasion de parler de leur expérience, la nommer pour l’intégrer.
  • Besoin de protection/sécurité:
    • Protection d’une nouvelle victimisation ou de représailles. Particulièrement pour les victimes de violence conjugale et de maltraitance envers des enfants et des aînés (violence intrafamiliale).
  • Besoin de reconnaissance:
    • Besoin d’être entendue devant les instances oficielles.
    • Besoin d’être crues.
    • Besoin d’un statut dans le système de justice.
    • Besoin d’être consultée et informée du processus judiciaire.
    • Besoin d’être traitée avec respect et en toute confidentialité.
57
Q

COURS 7

Pourquoi l’évaluation des besoins est-elle importante en intervention?

A

L’évaluation des besoins en intervention définira l’orientation et la priorisation des interventions.

58
Q

COURS 7

Qu’est-ce que la jurisprudence thérapeutique?

A

On essaie d’atteindre celle-ci à travers toutes les étapes. On veut que la victime soit fière d’elle lorsqu’elle sort du processus judiciaire.

On utilise l’appareil judiciaire pour que la personne se sente mieux en étant entendue, crue, écoutée et autres.

59
Q

COURS 7

Qu’est-ce que la victimisation secondaire?

A

Réfère aux conséquences indirectes du crime, etc plus particulièrement, à la douleur et aux blessures psychologiques infligées aux victimes par l’entourage ou par les institutions judiciaires, sociales et médicales.

Provoquée par des attitudes de blâme, de surprotection, de banalisation suite au crime, par les maladresses souvent non intentionnelles, commises en voulant aider la victime.

  • Perception de la victime selon laquelle elle n’est pas acceptée ni soutenue par les autres.
  • Ses attentes ne seront pas toujours comblées, notamment parce qu’elle est incapable de les exprimer en réaction à un sentiment d’impuissance.
  • Perception fautive de la victime accentuée par le comportement professionnel et distant des intervenants.
  • La victimisation secondaire provoque un sentiment de rejet et d’isolement.
60
Q

CHAPITRE 4

Qu’est-ce que la dépersonnalisation et la déréalisation (ESPT)?

A
  • Dépersonnalisation: sentiment de détachement où la personne a l’impression d’être un observateur extérieur de ses propres actions.
  • Déréalisation: un état où l’environnement semble irréel.
61
Q

CHAPITRE 4

Qu’est-ce que le syndrome de Stockholm?

A

Explique que le désir de survie de la victime est plus fort que l’impulsion de haine envers la personne qui l’a mise dans cette situation.

62
Q

CHAPITRE 4

Les types de conséquences selon le type de victime.

A
63
Q

CHAPITRE 4

Quels sont les 4 étapes du processus de victimisation et de rétablissement?

A
  1. La prévictimisation: l’individu mène en principe une vie normale.
  2. La victimisation proprement dite: jette la victime dans un état de désorganisation.
  3. La transition: la victime tente de s’adapter aux émotions et aux autres effets à long terme et commence à donner un sens à sa victimisation.
  4. La réorganisation: la personne trouve un nouvel équilibre.