Examen final Flashcards

1
Q

COURS 9

Quels sont les motifs de création des programmes d’indemnisation au Québec?

A
  • Reconnaître que le crime contre la personne est un risque social dont les conséquences doivent être assumées par la collectivité.
  • Augmentation de la criminalité violente dans les années 70.
  • Difficultés pour une victime d’être indemnisé par son agresseur (insolvable ou introuvable).
  • Suivre l’exemple des autres provinces canadiennes.
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2
Q

COURS 9

Quels sont les objectifs (ou le mandat) de l’IVAC?

A

Organisme gouvernemental dont le mandat est d’indemniser les personnes victimes d’actes criminels, leur offrir des services de réadaptation afin d’atténuer les conséquences d’un évènement traumatique et les accompagner dans leurs démarches de rétablissement.

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3
Q

COURS 9

Quels sont les objectifs de la LAPVIC?

A
  • Aider les personnes victimes à reconstruire leur avenir (donner aux personnes les moyens de reprendre le cours normal de leur vie).
  • Définir l’aide de façon équitable (faire en sorte que toute personne victime ait accès aux services dont elle a besoin avec justice et impartialité).
  • Offrir des services efficaces (bien utiliser les ressources disponibles en matière de qualité des services rendus, de rapidité et de coûts).
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4
Q

COURS 9

Quels sont les différences entre l’IVAC et la LAPVIC?

A

Maintenant, depuis le changement de l’IVAC à la LAPVIC (donc à partir du 13 octobre 2021):

  • On fait une demande de qualification plutôt qu’une demande de prestations.
  • La définition de la victime s’est élargie.
  • L’abolition du délai pour les crimes d’ordre sexuel liés à un contexte de violence conjugale.
  • Il y a un délai de 3 ans au lieu de 2 ans pour les autres crimes contre la personne.
  • Il y une exception liée à la participation à l’infraction ou à la fraude.
  • Une modification pour les mineurs.
  • Un ajout de crime contre la personne qui n’étaient pas compris avant dans la loi de l’IVAC.
  • Une personne victime étant victime hors Québec peut se qualifier.
  • Processus de plainte officiel.
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5
Q

COURS 9

Qu’est-ce que la CNESST?

A

C’est la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Exemples d’indemnités et de frais offerts par la CNESST:

  • Indemnités de remplacement du revenu.
  • Indemnités pour préjudice corporel.
  • Frais d’assistance médicale et de déplacement.
  • Indemnités de décès.
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6
Q

COURS 9

Qu’est-ce que la SAAQ?

A

C’est la Société de l’assurance automobile du Québec.

  • Toute personne victime d’un accident d’automobile est indemnisée, qu’elle soit responsable ou non de l’accident. Les poursuites devant les tribunaux sont ainsi abolies (“no fault”).
  • Toutefois, la personne qui commet une infraction au Code criminel (ex: conduite en état d’ébriété, délit de fuite, conduite dangereuse) est susceptible d’être poursuivie en vertu de ce code.
  • Personne qui subit la violence d’une autre personne alors que celle-ci utilise la menace d’utiliser un véhicule automobile comme arme, peut être indemnisé par l’IVAC ou la SAAQ.
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7
Q

COURS 9

Expliquez ce qu’est le fond d’aide fédéral.

A

Tout citoyen canadien, victime d’un crime grave à l’extérieur du pays, peut chercher jusqu’à 10 000$ comme aide.

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8
Q

COURS 10

Quel est le rôle de la victime dans le processus judiciaire?

A

La victime ne constitue pas une partie en soi du processus judiciaire. Elle agit tout simplement comme un témoin (souvent le témoin principal du dossier).

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9
Q

COURS 10

Qui prend la décision de poursuive l’accusé? La victime ou l’État?

A

C’est le Ministère de la Justice, soit l’État, qui prend le décision de poursuivre l’accusé, ce n’est pas la victime qui poursuit.

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10
Q

COURS 10

À quels étapes la victime peut-elle être appelée à témoigner?

A

À l’enquête préliminaire et durant le procès.

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11
Q

COURS 10

Quel est la particularité de la Loi C-89, votée en 1988?

A

Elle introduit le mot “victime” dans le Code criminel canadien et elle prévoyait des dispositions spécifiques visant à améliorer la situation des victimes.

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12
Q

COURS 10

Quels sont les mesures pour faciliter le témoignage?

A
  • Possibilité d’autoriser la présence d’une personne de confiance auprès des jeunes victimes et des témoins (la personne de confiance peut être un intervenant, un parent, etc.).
  • Exclusion d’un témoin** et **témoignage derrière un écran.
  • Utilisation d’un enregistrement vidéo (le témoin doit cependant être présent dans la salle pour écouter la vidéo).
  • Interdiction pour l’accusé de contre-interroger le témoin.
  • Adaptation des communications. Par exemple, le procès se fait toujours dans la langue de l’accusé, mais si la victime ne parle pas la même langue que lui, il y a des interprètes qui viennent traduire ce que la personne victime dit. La personne témoigne dans sa langue, car elle doit être le plus à l’aise possible et s’exprimer le mieux possible.
  • Huit clos partiel ou total (réduire l’accès au public et c’est le juge qui décide).
  • Possibilité d’une interdiction de publication partielle ou total (ex: pour les cas d’agression sexuelles).
  • Prévoir à l’intérieur des palais de justice, lorsque possible, des espaces disponibles pour les victimes d’actes criminels ou les personnes vulnérables afin que ces personnes ne soient pas confrontées à l’accusé avant de témoigner (ex: local du CAVAC).
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13
Q

COURS 10

Qu’est-ce que la déclaration de la victime sur les conséquences du crime?

A

C’est un document préparé par le MJQ transmis à toute victime d’un crime lorsqu’une plainte criminelle a été autorisée, via le programme INFOVAC-Plus.

La déclaration sert à:

  • Donner un voix aux victimes.
  • Faire connaître au tribunal en quoi le crime a affecté la vie de la victime.
  • Éclairer le juge sur les conséquences du crime.
  • Aider le juge à déterminer la sentence (circonstances aggravantes).

Mise sous scellé dès sa réception, dévoilée uniquement après le verdict.

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14
Q

COURS 10

L’intervention pour préparer les personnes à un passage à la cour (en général).

A
  • Il est tout à fait normal d’être nerveux avant d’aller témoigner. Les intervenants du CAVAC peuvent vous aider à identifier des moyens pour gérer votre nervosité.
  • Si vous le désirez, vous pouvez vous faire accompagner d’un proche qui pourra vous épauler. À moins d’indication contraire, cette personne pourra demeurer dans la salle de cour durant votre témoignage.
  • Si vous pensez avoir besoin d’un interprète pour bien vous faire comprendre, communiquez avec le procureur de la poursuite ou le sergent détective.
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15
Q

COURS 10

L’intervention pour préparer les personnes à un passage à la cour (jour du témoignage).

A
  • Il est préférable de prévoir une journée complète d’absence puisque généralement plusieurs causes sont entendues dans la même salle d’audience.
  • Vérifiez l’heure et la date à laquelle vous devez témoigner. Prévoyez un peu plus de temps pour votre déplacement afin d’être à l’heure.
  • Le palais de justice ne dispose pas de halte-galerie. Il est donc fortement suggéré de ne pas s’y présenter accompagné d’enfants.
  • Tenez compte de l’influence que peut avoir votre apparence. Choisissez des vêtements confortables et propres.
  • Si vous ne vous sentez pas en sécurité au palais de justice, parlez-en au sergent détective ou aux agents de sécurité.
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16
Q

COURS 10

L’intervention pour préparer les personnes à un passage à la cour (pendant le témoignage).

A
  • Lors de votre témoignage, vous devez être debout. Toutefois, vous pouvez demander au juge de vous asseoir si le besoin se fait sentir.
  • Le procureur de la poursuite sera le premier à vous poser des questions afin de vous aider à exposer les faits. Ensuite, l’avocat de la défense pourra vous contre-interroger afin de vous amener à préciser des faits. Il se peut qu’il teste votre crédibilité. Il fait son travail et le tribunal le rappellera à l’ordre s’il dépasse les limites permises.
  • Attendez la fin d’un question avant d’y répondre et répondez d’une voix assez forte pour être entendue.
  • Même si ce sont les avocats qui posent les questions, vous devez répondre en vous adressant au juge. Si vous ne comprenez pas une question, indiquez-le au juge.
  • Si vous avez oublié certains détails, il est important de le mentionner. Par exemple vous pouvez dire: “Je ne me souviens pas”, “je ne sais pas” ou “je ne suis pas certain”.
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17
Q

COURS 10

L’intervention pour préparer les personnes à un passage à la cour (après le témoignage).

A
  • Demeurez à la disposition du tribunal jusqu’à ce qu’on vous avise que votre présence n’est plus requise.
  • Pour éviter d’influencer les autres témoins, il vous sera demandé de ne pas parler de votre témoignage avec ceux-ci.
  • Avant de quitter le palais de justice, présentez-vous à la taxation des témoins pour obtenir le montant de dédommagement auquel vous avez droit.
  • Avisez le tribunal ou le sergent détective si vous changez d’adresse pour que l’on puisse vous contacter facilement.
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18
Q

COURS 10

Quels sont les différents programmes d’information?

A

INFOVAC-Plus:

  • Coordonné par le réseau des CAVAC depuis juillet 2012.
  • Programme proactif.
  • Transmission de l’information par voie postale.
  • Fait par une technicienne juridique.
  • Permet d’informer les victimes d’actes criminels dès l’autorisation de la poursuite (début) jusqu’à l’issue des procédures judiciaires (fin).

CAVAC-INFO:

  • Coordonné par le réseau des CAVAC.
  • Programme proactif.
  • Transmission de l’information par voie téléphonique priorisée.
  • Effectué par un intervenant.
  • Permet d’informer les victimes d’actes criminels suite à la comparution de l’accusé (information au niveau de la cour, accusé détenu ou libéré, les conditions, évaluation des besoins et référence).

CAVAC-INFO jeunesse:

  • L’âge minimal pour être accusé au criminel est 12 ans.
  • Information sur la LSJPA.
  • Envoi de la Déclaration de la victime sur les conséquences du crime.
  • Possibilité de mesures extra judiciaire.
19
Q

COURS 11

Qu’est-ce que la règle du “deux ans moins un jour”?

A

Le Code criminel détermine si la personne condamnée pour une infraction doit purger sa peine dans un pénitencier ou dans un établissement de détention en fixant la règle du “deux ans moins un jour” (art. 743.1).

  • Juridiction provinciale - Sentence d’emprisonnement de deux ans moins un jour.
  • Juridiction fédérale - Sentence d’emprisonnement de deux ans et plus.
20
Q

COURS 11

Qu’est-ce que la libération conditionnelle et quand est-ce qu’elle peut être accordé?

A
  • C’est une mesure qui permet à l’accusé de purger le reste de sa sentence en société, à l’aide de mécanismes de contrôle, de surveillance et de soutien.*
  • Elle peut être accordé si:*
  • Le contrevenant ne représente pas un risque inacceptable pour la société.
  • La libération contribuera à la protection de la société en favorisant la réinsertion sociale du contrevenant.
21
Q

COURS 11

Les Quels sont les différents services offerts aux victimes au provincial et au fédéral?

A

Provincial:

  • La CQLC informe automatiquement les victimes de VC, d’ACS ou de pédophilie, par écrit, de la date d’admissibilité de leur agresseur à une permission de sortie et à une libération conditionnelle, ainsi que des conditions de la remise en liberté.
  • La CQLC informe automatiquement les victimes de VC, d’ACS ou de pédophilie, par téléphone, de la sortie d’un détenu (par le biais du CAVAC depuis 2016).
  • Informations à la personne victime:
    • Les octrois et les dates des permissions de sorties préparatoires à la libération conditionnelle.
    • Les octrois et les dates des libérations conditionnelles.
    • Les octrois et les dates des permissions de sortie pour visite à la famille.
    • Les destinations des personnes contrevenantes.
    • Les conditions ou les modifications de conditions de mise en liberté.
  • Les personnes victimes ne sont pas invités aux audiences du CQLC, ils peuvent donc seulement s’exprimer par écrit.

Fédéral:

  • Une victime qui désire être tenue informée de la libération de l’agresseur qui purge une sentence fédérale doit s’inscrire au Bureau national pour les victimes d’actes criminels de Sécurité publique Canada en complétant un formulaire. Elle ne sera pas avisée automatiquement.
  • La v_ictime peut_:
    • Recevoir des renseignement sur le délinquant et voir cette information (elle peut choisir quels renseignements elle veut avoir sur le site internet).
    • Voir et modifier les préférences pour la réceptions des renseignements.
    • Soumettre une déclaration de la victime au SCC et à la CLCC.
    • Demander à assister à une audience de la CLCC comme observateur et de demander à présenter une déclaration de la victime à une audience de la CLCC.
    • Aides financières du Fonds d’aide aux victimes pour assister aux audiences de la CLCC.
22
Q

COURS 11

Quels sont les difficultés des personnes victimes à travers les services correctionnelles?

A

Difficultés au plan de l’information:

  • Difficile à obtenir (mécanismes peu connus).
  • Complexité de l’information.
  • Manque de communication entre les organismes.

Difficultés liées à la participation aux audiences:

  • Processus complexe.
  • Limites lors de la participation (limite de temps, pas de réplique au détenu, pas s’adresser au commissaire, report, etc.).

Difficultés lors de la déclaration des victimes aux audiences:

  • Cadre imposé.
  • Déclaration transmise au détenu.

Difficultés des intervenants des SC:

  • Détracteur à la présence des victimes.
  • Conflit de mandat/limites du rôle.
  • Problème de transmission de l’information.
  • Soutien à la victime.

Difficultés philosophiques quant aux principes de justice.

23
Q

COURS 11

Qu’est-ce que la justice réparatrice?

A

La justice réparatrice est un processus qui encourage les personnes contrevenantes à assumer les conséquences de leurs gestes et à réparer les torts ou les dommages causés par un crime. Elle peut être complémentaire ou elle peut être une alternative au système de justice traditionnel.

24
Q

COURS 11

Qu’est-ce que la justice réparatrice répare?

A
  • Réparer la victime, mais aussi la personne qui a commis le tort (le délinquant).*
  • **IMPORTANT - La justice réparatrice est strictement volontaire, et ce, de la part des deux parties.***
25
Q

COURS 11

Différentes formes de la justice réparatrice.

A
  • Médiation ou rencontre de discussion.
  • Rencontre de groupe.
  • Lettre d’excuse.
  • Compensation financière.
  • Réparation à la communauté.
26
Q

COURS 11

Les services du CSJR.

A

Rencontres entre détenus et victimes (RDV):

  • Groupe de 10-12 (4 personnes victimes, 4 personnes détenues, 2 membres de la communauté et 2 animateurs-facilitateurs).
  • Rencontres préparatoires en sous-groupes (1-2).
  • Rencontres ensemble avec débriefing en sous-groupes (6-7).
  • Rencontre 3 mois plus tard.

Face-à-face:

  • 1 personne victime, 1 auteur de crime, 1 membre de la communauté et 2 animateurs.
  • Entretiens individuels.
  • Rencontres ensemble (2-3).
  • Rencontre 3 mois plus tard (0-1).
27
Q

COURS 11

Que sont les crimes apparentés?

A

En justice réparatrice, les conditions ne sont pas toujours remplies pour une rencontre directe en la victime et son agresseur:

  • Absence de plainte, de condamnation.
  • Agresseur décédé.
  • Agresseur éloigné.
  • Agresseur non “prêt”.
  • Agresseur non détenu au fédéral.
  • Entourage des personnes ayant commis ou subi le crime.
28
Q

COURS 12

Quels sont les facteurs déterminants de l’intervention (intervenant)?

A
  • Sa définition de la violence.
  • Sa perception de la victime.
  • Ses préjugés.
  • Son degré de connaissance des problématiques de victimisation.
  • Ses années d’expérience.
  • Sa perception de son rôle de professionnel.
  • Sa capacité de composer avec la souffrance et l’agressivité.
  • Ses croyances et représentations du monde.
  • Ses expériences personnelles.
29
Q

COURS 12

Quels sont les facteurs déterminants de l’intervention (victime)?

A
  • L’ampleur du traumatisme subi.
  • La peur de représailles de l’accusé.
  • La peur de rupture conjugale.
  • La méfiance et les préjugés envers l’intervention policière.
  • La méconnaissance du système judiciaire.
  • La peur du rejet familial ou de la communauté.
  • La stigmatisation sociale rattachée au délit.
  • Sa conception de la violence.
30
Q

COURS 12

Quels sont les facteurs déterminants de l’intervention (contexte du crime)?

A
  • Le lieu de l’incident.
  • Les personnes présentes au moment de l’agression.
  • La présence ou non d’intervenants psychosociaux.
  • Le lieu de résidence.
  • L’agresseur connu ou étranger.
31
Q

COURS 12

Comment amorcer la relation d’aide en intervention? Quels sont les objectifs de celle-ci? Quels sont ses outils?

A
  • Pour l’amorcer, il faut se présenter, expliquer son mandat, créer un lien de confiance, établir le cadre de l’intervention.*
  • Ses objectifs:*
  • Comprendre la situation, identifier, évaluer les besoins.
  • Évaluer les besoins prioritaires.
  • Favoriser l’expression des émotions.
  • Briser l’isolement et assurer la sécurité.
  • Explorer des pistes pouvant contribuer à établir un plan d’intervention.

Ses propres outils:

  • L’empathie - C’est la capacité de ressentir les émotions, les sentiments, les expériences d’une autre personne ou de se mettre à sa place.
  • L’écoute active - Être présent et disponible pour la personne victime, il y a trois phases (écoute silencieuse, reformulation, reflet du sentiment).
32
Q

COURS 12

Psychosociale/psychosociojudiciaire - Qu’est-ce que c’est?

A
  • Psycho - La gestion et l’accueil des émotions et réactions liées à l’acte criminel et aussi à certains événements qui ressurgissent en raison du traumatisme lié à l’acte criminel. Cette dimension inclut une rechercher avec les personnes victimes/proches/témoins des ressources personnes qu’elles sont en mesure d’utiliser pour retrouver leur équilibre.
  • Socio - Cible l’environnement social qui entre en relation avec les personnes victimes, soit pour la soutenir ou pour ajouter à la problématique (perte d’emploi, divorce, etc.).
  • Judiciaire - Vise essentiellement à informer et à accompagner les personnes victimes/proches/témoins dans le système judiciaire.
33
Q

COURS 12

Qu’est-ce que l’intervention post-traumatique?

A

C’est l’intervention psychosociale suite à un traumatisme dû à une victimisation criminelle.

  • Créer un lien de confiance alors que la méfiance a été créée par la victimisation.
  • Expression, liquidation (ventiler) des émotions reliées à l’acte criminel subit.
  • Normaliser les réactions et les conséquences, information sur ce qu’est le stress post-traumatique.
  • Généraliser - Toute personne vivant un évènement traumatique va vivre des contrecoups, n’est plus seule.
34
Q

COURS 12

Qu’est-ce que l’intervention immédiate?

A

Intervention de premiers soins (immédiatement après la victimisation). Par exemple, le devoir premier des ambulanciers est de stabiliser, c’est la même chose pour l’intervenant psychosocial.

35
Q

COURS 12

Quelle est la différence entre l’intervention immédiate et l’intervention en situation de crise?

A
  • L’intervention en situation de crise peut se faire n’importe quand. Elle n’est pas nécessairement juste au début comme l’intervention immédiate.*
  • L’intervention immédiate, comparer à l’intervention en situation de crise, est:*
  • Dans les minutes ou les heures qui suivent la victimisation.
  • Déterminante pour assurer une victime, faciliter sa collaboration et favoriser son rétablissement.
  • Climat de stress et de haute tension.
  • La personne n’est pas forcément en crise.
36
Q

COURS 12

Les 3 phases de développement d’une situation de crise.

A
  1. État d’équilibre - Capacité de gérer un stresseur, s’adapter (la personne est entrain d’absorber le choc, on est capable d’avoir une relation avec la personne).
  2. État de vulnérabilité - L’émotif prend le dessus (on essai d’intervenir, mais l’émotion prend beaucoup de place, l’intervention devient de plus en plus difficile).
  3. État de crise - Incapable de gérer le stress, un déséquilibre douloureux.
37
Q

COURS 12

Les 2 phases principales à la crise.

A
  1. Désorganisation - La personne victime n’est plus elle-même sur le plan affectif, le plan perceptuel et le plan comportemental.
  2. Récupération - La personne est de plus en plus réceptive à l’intervention.
38
Q

COURS 12

L’importance du premier contact - Attitudes nuisibles.

A
  • Porter des jugements de valeurs.
  • Chercher à soutirer des détails.
  • Se montrer sceptique.
  • Minimiser l’évènement ou le dramatiser.
  • Souligner les faiblesses de la victimes.
  • Ignorer la demande d’aide.
  • Blâmer.
  • Pousser la victime à oublier les évènements.
  • Ne pas lui permettre d’exprimer ses émotions.
39
Q

COURS 12

L’importance du premier contact - Attitudes à privilégier.

A
  • Être à l’écoute.
  • Ne pas être pressé.
  • Être courtois, respectueux, etc.
  • Être sécurisant.
  • Être ouvert, faire sentir à la victime qu’on la croit.
  • Être attentif à la victime.
  • Veiller à la confidentialité.
  • Être respectueux.
  • Éviter les gestes trop familiers.
40
Q

COURS 12

L’importance du premier contact - 3 besoins généraux.

A

Pour sécuriser la personne victime:

  • Prendre son temps, être calme, empathique, utiliser des techniques d’écoute active.
  • Bien situer son rôle et ses objectifs.
  • Confirmer la confidentialité de l’entrevue.
  • Se centrer sur ce que vit présentement la personne.
  • Demander de raconter brièvement ce qui s’est passé.
  • Établir la sécurité de la victime et vérifier la présence d’éléments de dangerosité.
  • Laisser une brochure d’informations utiles ainsi que des coordonnées.

Pour permettre à la personne victime d’exprimer ses émotions:

  • Demander comment elle se sent et l’écouter.
  • Éviter d’interrompre l’expression des émotions/ne pas forcer l’expression des émotions.
  • Observer le langage non verbal et chercher à comprendre ce qu’elle ressent.
  • La rassurer sur la “normalité” de ses sentiments dans ces circonstances.
  • Exprimer sa sympathie.

Pour répondre au besoin d’information de la personne victime:

  • Rassurer la victime sur les réactions pouvant survenir après un acte criminel.
  • Expliquer brièvement et clairement les procédures légales et ce à quoi elle doit s’attendre.
  • Vérifier ce qui l’inquiète.
  • Lui fournir de l’information écrite.
  • L’encourager à reprendre ses routines normales dès que possible.
41
Q

COURS 13

Quels sont les 4 sujets principaux à aborder à l’entrevue initiale?

A

Les caractéristiques de la victime - Antécédents:

  • Victimisation antérieure.
  • ÉSPT antérieur et gravité.
  • Antécédents psychiatriques personnels et familiaux.
  • Mécanismes d’adaptation passés.

Les caractéristiques de la victime - Actuellement:

  • Caractéristiques démographiques.
  • Consommation d’alcool, drogue et médicament.
  • Stratégies d’adaptation actuelles.
  • Évaluation du risque de suicide, d’homicide et de représailles.
  • État mental actuel.
  • Présence de dissociation.
  • Perception de la victime de ses besoins.

Les caractéristiques de la victimisation:

  • Gravité du crime.
  • Usage de menaces sérieuses ou d’une arme.
  • Événement isolé ou victimisation chronique.
  • Lien avec l’auteur du crime.

Les forces et les ressources de la victime:

  • Forces de la victime.
  • Aptitudes à résoudre les problèmes.
  • Réseau de soutien.
  • Capacités personnelles et interpersonnelles.
42
Q

COURS 13

Quels sont les différentes approches thérapeutiques?

A

L’approche féministe:

  • Approche dénonçant les mythes et les stéréotypes basés sur le sexe, l’orientation sexuelle, la culture ou le statut social.
  • Approche qui informe et propose des solutions, plutôt que de les imposer.
  • Approche invitant les femmes à retrouver leur dignité et leur confiance en leurs capacités afin de reprendre le contrôle de leur vie et favoriser leur autonomie.
  • Approche qui réclame la prise de décision venant de la femme concernant sa propre vie.

L’approche cognitivo-comportementale - Axée sur le trauma:

  • Centrée sur la modification des pensées et des comportements problématiques, axée sur la résolution de problèmes.
  • Thérapie rapide, pratique et orientée vers le développement d’habiletés nécessaires pour rester en santé.
  • Accent mis sur le présent.
  • Ce que nous ressentons est lié à notre perception d’une situation et non simplement à la nature de cette situation.

EDMR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) ou IMO (intégration par les mouvements oculaires):

  • Technique thérapeutique où la personne, guidée par un professionnel, effectue des mouvements avec les yeux afin de traiter des traumatismes psychologiques et les blocages qui en résultent.
  • Neurothérapie, et non psychothérapie.
  • Mouvements oculaires directement reliés au fonctionnement du cerveau, peuvent servir d’intermédiaire pour réactiver les ressources qui ont été court-circuitées lors d’une situation difficile.

Thérapie brève orientée vers les solutions:

  • “Ce à quoi l’on s’attend influence ce que l’on fait.” - Steve de Shazer
  • Décrire le futur préféré, les succès partiels, les compétences et le prochain pas devient le but et la cible de l’intervention.
  • Pas nécessaire de travailler sur le problème pour le résoudre, ni de faire bouger le client.
  • Accent sur les forces.
  • Théories du changement.

Théorie de la reconsolidation:

  • Alain Brunet, psychologue, Institut universitaire en santé mental Douglas.
  • Permet de diminuer l’impact des souvenirs traumatiques et de traiter l’ESPT.
  • Méthode qui associe la prise d’agent pharmacologique (Propanol) à une psychothérapie légère.
  • Le rôle de l’amygdale dans la mémoire.
  • Au moment où nous revivons un souvenir, il est possible de le modifier.
  • Possible d’atténuer la partie émotive trop intense d’un souvenir.
43
Q

COURS 13

Qu’est-ce que l’empowerment(ou pouvoir d’agir)?

A

“Résultat visé auprès d’un individu par une intervention cherchant à accroître ses moyens d’influencer et de contrôler les événements ou circonstances de son environnement, sur les plans personnel, interpersonnel, social ou économique.”