Examen final sociologie Flashcards

1
Q

Qu’est que le contrôle social?

A

Le contrôle social est l’ensemble des moyens dont dispose une société, une collectivité pour amener ses membres à adopter des conduites conformes aux règles prescrites, aux modèles établis, pour assurer le maintien de la cohésion sociale.
Les 6 agents de socialisations (s’ils jouent bien leur rôle) transmettent le contrôle social)

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2
Q

Ou le contrôle social s’exerce-t-il?

A

Partout ou il y a des règles (famille, pairs, école, travail, religion, médias)
Mais aussi dans groupes délinquants, criminels (mafia) ou l’individu qui transgresse des règles peut se voir renier, exclu physiquement ou moralement, excommunié, voir tué

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3
Q

Le contrôle social formel (première forme)

A

contrôle social exercé par les autorités publiques. On peut y intégrer l’idéologie dominante d’une société
(renvoie aux autorités publiques et personne en situation d’autorité, normes formelles et sphère public)

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4
Q

Le contrôle social informel (deuxième forme)

A

pression exercé sur l’individu indirectement, de facon très subtile, dans son milieu de vie
(s’exerce partout, tout le temps, au quotidien, dans toutes les relations interpersonnelles)

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5
Q

Les 3 fonctions du contrôle social

A
  1. Le respect des normes
  2. facteur de cohésion sociale
  3. Des effets dissuasifs (sanctions)
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6
Q

3 attitudes qui découlent du contrôle sociale

A
  1. Conformisme (respect des normes)
  2. Marginalité (vie en dehors des normes)
  3. Déviance (vie à l’encontre des normes)
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7
Q

Le conformisme définition

A

-Le conformisme réfère à l’adhésion de l’idéal défini par le système culturel du respect des normes formelles et informelles du groupe ou de la collectivité
-La façon dont les individus se comportent est déterminée par le contexte socioculturel intériorisé lors des phases de la socialisation
Le conformisme est un mécanisme par lequel s’applique le contrôle social formel et informel en tenant compte des relations interpersonnelles des individus

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8
Q

La marginalité définition

A

-La marginalité renvoie à un comportement non conforme aux normes institutionnelles. Elle peut être volontaire (groupe Black Bloc, Skinhead) ou involontaire (itinérants, gens ayant des problèmes de santé mentale ).

-Fait de vivre hors des normes sociales par choix ou non
(si on sort de la norme, on est exclut d’un groupe majoritaire, donc si on est rejeté, on peut être porter à glisser vers la déviance)

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9
Q

La déviance

A

La déviance est l’adoption de comportements
qui vont à l’encontre des règles et qui les transgressent.
Ex: les délinquants, les criminels, les gangs de rue
Ensemble de conduites variées ayant en commun le nonrespect des normes généralement acceptées.
Transgression de celles-ci qui (peut) conduit à une sanction.
= Acte criminel (transgression d’une norme juridique
délinquant)

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10
Q

Trois éléments qui doivent être réunis pour qu’une situation de déviance existe:

A
  1. Existence d’une norme
  2. Un comportement de transgression
  3. Un processus de stigmatisation de cette transgression (mettre un étiquette sur le dos de la personne)
    (attention: stigmatisation+normes=marginalité, les trois=déviance)
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11
Q

Qu’est-ce qu’un crime?

A

Acte qui contrevient à la loi
Délinquant= personne qui commet un crime (sanction formelle)
Toutes personnes délinquantes est déviantes, mais pas toutes personnes déviantes est délinquantes)

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12
Q

Qui fait les lois et pourquoi

A

Les autorités publiques (lois créent par le législatif)
PourquoI?
Pour encadrés la vie sociale
On renvoie au valeur majoritaire de la société

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13
Q

Durkheim disait du crime: nous ne le réprouvons pas parce qu’il est un crime, mais il est un crime parce que nous le réprouvons
Expliquez

A

On ne condamne pas l’acte, mais le fait de transgresser une norme va le condamner
Le crime existe car un groupe d’individu établit des lois
Le crime dépend de ce que l’on a décidé en société

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14
Q

La déviance est non statique est relié à:

A
  1. Contexte (lieu, époque, classe social)
  2. Niveau d’acceptation de la société (ex: vitesse autoroute 40)
  3. Personnes en situation d’autorité formelle (police, armes à feu)
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15
Q

Quelques éléments de la conférence

A

-Préjugé envers itinérants
-30 ans la situation a changé (rôle des policiers à évolué: mieux former pour approcher des réalités sociales)
-Pandémie a changé le public cible
-Personne est à l’abris de problème de santé mental
-Personne en situation d’itinérance=personne qui n’a pas de lieu de résidence fixe
-5000-6000 personnes à mtl, mais devrait être plus car certains squat les canapés
Marginalisation imposé (figure d’autorité qui vient prendre une personne: renvoie au contrôle social formel)
agents de socialisation peut agir en bien ou en mal

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16
Q

L’identité définition

A

chacun d’entre nous est
un être poly-identitaire, dans le sens où nous vivons une identité familiale, une identité régionale, une identité transnationale et éventuellement une identité confessionnelle ou doctrinale. »
Ainsi le concept d’identité représente l’individu dans sa complexité et permet de le définir comme un acteur social.

17
Q

La socialisation définition

A

processus par lequel la personne humaine
(=individu) apprend et intériorise les éléments
socioculturels de son milieu, les intègre à la
structure de sa personnalité sous l’influence
d’expériences et d’agents sociaux et, par là,
s’adapte à l’environnement social ou elle doit
vivre »

18
Q

Le côté social (nous):

A

Ce qui fait qu’une personne se sent semblable à celles qui partagent le même milieu de vie que le sien (ex : famille, école, pairs, amis…)
▫ Pour Émile Durkheim l’individu est à la fois un être collectif et un être privé.
Ce pôle social de l’identité se tisse tout au long de la vie quotidienne et forme ce que Philippe Malrieu nomme « un moi de culture »
Le pôle social de cette identité représente l’être collectif reposant sur un sentiment
d’appartenance acquis lors des phases de
socialisation primaire et secondaire.
(agent te construisent socialement dans ton processus identitaire, “moi culturel”)

19
Q

Le côté individuel (je)

A

Il correspond à ce que Émile Durkheim appelle « notre être individuel »
Le pôle individuel témoigne de notre singularité et de nos différences par rapport à autrui
Ainsi, notre sentiment d’identité personnelle
réside dans notre similitude avec nous même à travers le temps ce qu’Erikson appelle la
« permanence de soi ».
Sentiment de similitude avec soi-même à travers le temps (ex : ouvrir un album de famille et choisir une photo de soi en bas âge et la comparer avec une photo récente)
Le processus de personnalisation
« rejet sélectif des modèles, des valeurs et des normes sociales auxquelles l’individu ne veut plus adhérer »
Ex: l’adolescence : le défi de définir son identité
(personnalisation: qualité, défaut, santé mentale, objectif)

20
Q

La crise dans la construction identitaire

A

La notion de crise dans la construction de son
identité: « Tournant nécessaire, moment crucial dans le développement de l’individu »
Une crise survient lorsque l’individu parvient à une étape ou il doit réorganiser sa vie et choisir entre diverses possibilités de croissance personnelle ou sociales.

21
Q

Intériorisation d’autrui (le eux)

A

Intériorisation d’autrui dans le double processus de construction d’identité :
Besoin impérieux du regard des autres qu’à
l’individu pour confirmer sa valeur et son existence tant au sein de son identité du « je » qu’au sein de son identité du « nous ».
-non-appartenance au groupe, les autres, extérieur à qui tu es, pas de sentiment d’appartenance

22
Q

L’interdépendance entre les trois aspects de
la dimension objective de l’identité

A
  • Le côté social
    ▫ Identité du « nous » (appartenance au groupe)
    ▫ Processus de socialisation («ce moi culturel»)
  • Le côté individuel
    ▫ Identité du « je » (la conception de soi-même)
    ▫ Processus de personnalisation («ce moi singulier»)
  • Le côté des autres
    ▫ Le eux (la non appartenance aux groupes)
    Interdépendance de ces trois aspects qui sont indissociables
23
Q

Le statut définition

A

« Le statut est la place de l’individu dans un milieu social donné. Il est défini par le modèle culturel et social. Il représente les droits et les devoirs auxquels on peut s’attendre à la place que l’on occupe dans un système social. Le statut est un cadre de référence stable et plus ou moins donné. Le statut a un aspect normatif dans la société par les normes établies. »
* Cette évaluation est effectuée sur la base de critères (d’évaluation) de deux types :
▫ d’attribution
▫ de réalisation
* Trois types de gratifications accordées aux statuts
▫ Matérielles
▫ Pouvoir
▫ Psychologique

24
Q

Le rôle définition

A

« Un rôle correspond à l’ensemble des modèles culturels associés à un statut donné; cela englobe les attitudes, valeurs et comportements que la société/groupe assigne à l’individu qui occupe le statut concerné. »
Il s’agit d’une réponse typique à une attente typique, attente liée au statut.
* Il y a deux mécanismes essentiels associés à la manière dont les rôles sont joués :
▫ La pression sociale
▫ L’imitation
Le statut est l’aspect normatif (constitué de droit et de devoirs) et le rôle est le côté dynamique ou processuel du statut, car c’est lui qui enclenche le processus d’actions et
de comportements caractéristiques.

25
Q

Définition stratification

A

« En sociologie, la notion de stratification sociale est utilisée pour présenter la société organisée en couches sociales, hiérarchisées au travers de multiples critères (pouvoir, prestige, revenus, statut professionnel, modes de vie, etc.) »
* Les modalités d’organisation au sein de la
structure sociale par la stratification :
* Rapports de sexes (ex : rapports entre les hommes et les femmes)
* Rapports ethniques (ex : Québécois / Immigrants)
* Rapports entre groupes sociaux (ex : adultes / jeunes)
* Rapports de classes (ex : patrons / ouvriers)

26
Q

LES CLASSES SOCIALES définition

A

groupe d’individus qui se distingue par la
place qu’ils tiennent dans la production, c’est-à-dire par le fait d’avoir accès ou non à la propriété des moyens de production ou au contrôle de leur gestion.
Pas un fait universel
Accumulation du capital (17ème siècle)
Récemment dans l’histoire (19ème siècle)
Différence avec une hiérarchie sociale

27
Q

Le triangle des capitaux types

A

-Économique
-culturel
-social
aller lire texte 8

28
Q

Habitus

A

« une inclinaison à penser par des
dispositions incorporées (intériorisées) propres à chaque classe sociale lors des phases de socialisation.
C’est avec l’habitus que l’individu va reproduire sa position sociale et pouvoir passer d’un domaine social à un autre (champ) ex : art, musique, nourriture,
vêtements, école… »

29
Q

Mobilité social définition

A

Phénomène social qui permet aux individus de différentes classes sociales d’accéder à un niveau supérieur (mobilité ascendante) ou de descendre à un niveau inférieur (mobilité descendante) dans l’échelle sociale.

30
Q

Les inégalités sociales

A

Les inégalités sociales désignent les
traitements différents qui peuvent avantager
une classe sociale, un groupe ou un individu
par rapport à d’autres et qui établissent des
hiérarchies sociales structurant la société en
strates.
3 secteurs principaux :
1. Santé
2. Éducation
3. Niveau de vie
Les inégalités sociales sont
multidimensionnelles, enchevêtrées et
cumulatives
Les inégalités sociales se fondent sur :
 Une dimension objective
 Une dimension subjective

31
Q

3 types de pauvretés

A
  1. l’« extrême pauvreté »
  2. la « pauvreté générale »
  3. la « pauvreté humaine »
32
Q

Extrême pauvreté définition

A

Ainsi, « une personne vit dans la pauvreté extrême si elle ne dispose pas des revenus nécessaires pour satisfaire ses
besoins alimentaires essentiels – habituellement définis sur
la base de besoins caloriques minimaux […]

33
Q

Pauvreté générale

A

« Une personne vit dans la pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels
non alimentaires – tels l’habillement, l’énergie et le logement –
et alimentaires »

34
Q

Pauvreté humaine

A

La « pauvreté humaine », quant à elle, est présentée comme l’ « absence des capacités humaines de base : analphabétisme,
malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie
pouvant être évitée »