Examen final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’éthologie ?

A

Étude descriptive, comparative et causale du comportement animal dans son environnement naturel.

Permet de comprendre l’évolution de phénomènes. Éthologie inclut l’éthologie humaine, que ce soit dans les villes ou les déserts.

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2
Q

Qui est le père de l’éthologie ?

A

Konrad Lorenz (prix Nobel, étudiait les oiseaux)

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3
Q

Quels sont les deux principes de base de l’éthologie ?

A
  1. Le comportement est un moyen d’adaptation à l’environnement
  2. Tout comme les caractéristiques physiques, le comportement est le résultat de la sélection naturelle
    Souvent, on pense que ce qu’on hérite des générations précédentes n’est que la physiologie, mais non. On hérite également des comportements (ex. agressivité), apparus grâce à la sélection naturelle. Chez l’humain, addition des effets génétiques à l’environnement, l’apprentissage et l’intention. L’apprentissage peut donc avoir une tout aussi grande influence que l’hérédité.
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4
Q

Qu’est-ce que la sélection naturelle ?

A

La sélection naturelle est donc le mécanisme qui explique l’évolution (à 98%).

Les individus les moins bien adaptés aux conditions du milieu (à cause de leur hérédité) sont éliminés en nombre proportionnellement plus grands que ceux qui sont mieux adaptés, d’où la sélection de certains caractères plutôt que d’autres au cours des générations.

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5
Q

Qu’est-ce que la reproduction différentielle ?

A

La reproduction différentielle réfère au succès reproducteur des individus ayant les caractéristiques leurs permettant de survivre le plus longtemps et le mieux.

(ex. de la girafe = cou plus long = plus de nourriture = meilleure survie = plus longue période de reproduction).

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6
Q

Pourquoi l’homme est-il agoraphobe ?

A

L’humain s’est développé une fois que les primates se sont établis dans la savane.

On comprend de là l’agoraphobie; peur des espaces ouverts, car chez nos ancêtres, ces espaces étaient liés au fait d’être vu par les prédateurs sans pouvoir se cacher.

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7
Q

Donnez 4 exemples de cas de sélection naturelle sans les décrire

A
  1. Cas du tupaie
  2. Cas du dipneuste
  3. Résistance aux pesticides et aux antibiotiques
  4. Cas des phalènes du bouleau
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8
Q

Décrivez le cas du tupaie

A

Écureuil à mi-chemin entre les insectivores et les primates.

En effet, il est insectivore mais à des caractéristiques de primates :

  1. Cerveau plus gros.
  2. Vision stéréoscopique (voir en 3D), importante pour se déplacer d’une branche à l’autre.
  3. Début de pouce opposable (sauter des branches).
  4. Vision des couleurs. Tous les primate voient les couleurs. Voir les couleurs permet de repérer plus facilement les fruits.
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9
Q

Décrivez le cas du dipneuste.

A

Poisson qui a des branchies et un embryon de poumon qui lui permet de respirer de l’air. Les individus ayant ce gène de mini poumon ont été avantagés lors d’une sécheresse et ce sont ces individus-là qui se sont reproduit, créant des descendants à petit poumon.

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10
Q

Décrivez le cas de la résistance aux pesticides et aux antibiotiques.

A

En tuant 90% des bactéries, les antibiotiques tuent les bactéries les plus faibles et favorisent ainsi la reproduction des plus fortes. Les antibiotiques accélèrent donc la sélection naturelle.

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11
Q

Décrivez le cas de la phalène de bouleau.

A

Lorsque les bouleaux sont devenus noirs de suie lors de la révolution industrielle en Grande-Bretagne, les phalènes auparavant blancs sont devenus noirs. Les proportions se sont inversées (90% noirs pour 10% de blanc, au lieu du contraire).

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12
Q

Qu’est-ce que la sélection artificielle ? Donnez 3 exemples.

A

Sélection volontaire pour augmenter la valeur de la récolte (gros fruits, maturation hâtive des fruits, racines vigoureuses pour patates et carottes, etc.).

  1. Races de chiens, chats, chevaux, etc. (on sélectionnait les louveteaux en fonction de leur caractéristiques favorables à la domestication)
  2. Bovidés: races laitières ou de boucherie
  3. Volailles sélectionnées pour les œufs et la viande
    Les poules pondaient quelque fois par année dans la nature, maintenant, 1 œuf par jour ; pas naturel.
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13
Q

Le comportement est un _________.

A

Phénotype (expression visible des gènes) qui résulte des effets de l’hérédité et de l’environnement.

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14
Q

Quelles sont les 5 questions de base de l’éthologie ?

A

1 - Que fait l’animal? (description précise et musculaire de tous les mouvements; éthogramme, échantillon représentatif de son emploi du temps (jour/nuit/saison)) Attention aux inférences et anthropomorphismes.

2 - Quelles sont les causes et mécanismes des comportements?
facteurs externes = déclencheurs
facteurs internes = mécanismes nerveux, hormonaux, etc.

3 - Comment se développent-ils chez l’individu depuis la naissance? (ontogenèse)
Différent entre chaque espèce. Ex. les singes se développent plus vites physiquement mais l’homme se développe plus cognitivement.

4 - Comment se sont-ils adaptés au cours de l’évolution de l’espèce? (phylogenèse) : analogie/homologie

5 - Quelle est leur fonction? (valeur adaptative, valeur de survie). Même fonction première pour tous les membres de l’espèce, mais qui peut avoir des fonctions secondaires sociales due à des variables culturelles.

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15
Q

Qu’est-ce qu’un comportement ?

A

Mouvement coordonné de muscles

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16
Q

Qu’est-ce que la classification de Tembrock ? (12)

A

Classification des comportements selon des catégories fonctionnelle (fonctionnelle = ayant un objectif).

  1. Déplacements
  2. Comportements d’orientation
  3. Comportements d’exploration
  4. Comportements de confort (toilettage)
  5. Comportements liés au métabolisme
  6. Comportements agonistiques (fuite, soumission, menace, attaque) et de protection (mimétisme)
  7. Comportements territoriaux (marquage par les glandes, vocalisation, arpentage du territoire)
  8. Comportements de construction (barrage, nids, toiles, etc.)
  9. Comportements de reproduction (parades nuptiales, copulation, ponte, incubation, mise-bas, comportements parentaux)
  10. Comportements sociaux
  11. Comportements de jeu
  12. Conflits de motivation
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17
Q

Donnez 5 différents types de comportements d’orientation. Ces comportements sont-ils présents chez les primates ?

A
  1. Phototaxi : recherche de lumière
  2. Chémotaxi ; attirance vers certaines substances chimique.
    Ex: certains papillons sentent la femelle à 6km de distance.
  3. Géotaxi; détection de la gravité.
    Ex : utilisé par les vers de terre pour savoir s’ils creusent vers le profond.
  4. Thermo; détection de la chaleur
  5. Hydrotaxies; détecter l’eau (même à distance)

Ces comportements ne sont pas présents chez les primates.

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18
Q

La peur instinctive de ce qui peut ressembler à un serpent ou une araignée chez les primates est classée dans quelle catégorie de comportement selon Tembrock ?

A

Les comportements d’exploration (sentir, gouter, toucher)

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19
Q

Le toilettage social chez les singes est associée à quelle catégorie de Tembrock ?

A

Les comportements sociaux. En effet, c’est une façon pour les singes de socialiser et de maintenir les liens sociaux, même en absence de poux.

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20
Q

Donnez un exemple de comportement associé au métabolisme avec un outils chez les singes ?

A

La pêche au termites.

Chez les chimpanzé; ils apprennent de génération en génération à prendre une branche pour pêcher des termites en observant les parents. Utilisation et fabrication d’outils. Il va prendre un objet et le modifier pour en faire un outils.

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21
Q

Donnez 5 comportements liés au métabolisme.

A
  1. Acquisition et incorporation des aliments
    Ex. Chasser de la viande, fabrication d’outils.
  2. Bibition (boire)
    Ex. Feuille éponge
  3. Défécation, miction

4 Accumulation de réserves alimentaires
Ex. Les écureuils vont enterrer des noix pour l’hiver. Plus ils en enterrent : plus ils ont de chance d’en retrouver.

  1. • Positions de repos et de sommeil
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22
Q

Donnez un exemple de comportements agonistique chez l’homme.

A

La posture Akimbo (mains sur les hanches)

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23
Q

Quel est la fonction évolutive de la menace ?

A

La menace est un comportement apparu par sélection naturelle pour éviter les comportements agressifs. La menace permet de donner une chance pour que la situation se règle sans avoir à se battre. Sert à réduire la probabilité d’agression physique causant des blessures ou la mort, ce qui contrevient au succès reproducteur.

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24
Q

Pourquoi dit-on que les comportements de mimétisme sont entre-espèces ?

A

Car ils visent à ne pas se faire manger ou voir par une autre espèce prédatrice. Les comportements de menaces sont au contraire intra-espèce.

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25
Q

Protéger et nourrir les enfants est une caractéristique propre aux _______________, assure une plus grande reproduction de l’espèce que par exemple les reptiles ou les poissons, qui pondent une très grande quantité d’œufs et les abandonne ensuite.

A

Primates et aux oiseaux

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26
Q

Quels sont les 2 critères pour savoir si on est en présence d’un comportement de jeu ?

A
  1. Est-ce que l’individu a des expressions faciales de plaisir ? (sourire, rire, etc.)
  2. Est-ce qu’il y a des aspects répétitifs ?
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27
Q

Nommez 4 comportements de conflits de motivation.

A
  1. Mouvements d’intention: une tendance est légèrement inhibée par une autre de sorte que l’exécution du comportement n’est pas complète
    ex. le singe veut fuir et attaquer en même temps. Le geste s’arrête.
  2. Comportements ambivalents: simultané ou successif si deux tendances sont activées en même temps et de même force
    Ex. approcher et reculer successivement (successif)
    Mouette qui à la cou dressé (fuite) et le bec pointé vers le sol (agression) en même temps (simultané)
  3. Activités redirigées: le comportement est dirigé vers un autre objet que le stimulus de départ.
    Ex. le comportement est dirigé vers un autre objet que le stimulus de départ. Ex : quelqu’un nous adresse, mais nous ne répondons pas et agressons quelqu’un d’autre.
  4. Activités de déplacement/substitution: exécution d’un comportement sans rapport avec aucune des deux motivations de départ
    Ex. deux mouettes à la limite de leurs territoires respectifs se mettent à picosser le sol (fuite=agression).
    Ex. Rire après un grand stress
    Ex. Envie de dormir des soldats au front.
    Ex. tr psychosomatiques
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28
Q

Quelles sont les causes et mécanismes des comportements? Donnez quelques exemples

A

Les comportements sont expliqués par des facteurs internes (mécanismes nerveux, hormones, etc.) et des facteurs externes (déclencheurs provenant de l’environnement).

Exemple :
FAP (Fixed Action Pattern)
Umwelt
Stimulus déclencheur (stimulus-signal)
Loi de sommation hétérogène
Réaction en chaine
Déclencheur social
Empreinte
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29
Q

Qu’est-ce qu’un FAP ?

A

FAP= « Fixed Action Pattern » = patron moteur fixe

Mouvement ou séquence de mouvements coordonnées, stéréotypé (répétitifs et exécution constante), inné (mais modifiable par l’expérience), déclenché par un stimulus précis de l’environnement, mais qui une fois déclenché est indépendant de ce stimulus et s’exécute complètement.

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30
Q

Vrai ou faux. Le FAP est spécifique à une espèce ?

A

Vrai.

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31
Q

Vrai ou faux. Un FAP ne peut se développer à l’âge adulte.

A

Faux. Le FAP peut être fonctionnel dès la naissance ou subir une certaine maturation et n’apparaître qu’à l’âge adulte (ex. parade nuptiale).

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32
Q

Vrai ou faux Un grand nombre de stimuli peuvent déclencher un FAP ?

A

Faux. Le FAP ne répond qu’à un petit nombre de stimuli, même si l’animal en perçoit de nombreux

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33
Q

Donnez 4 exemples de FAP et leur fonction.

A
  1. Stimuli = oeuf a terre.
    FAP = l’oie donne des coups de bec pour le ramener vers le nid.
    Fonction = Reproduction de l’espèce
  2. Stimuli = stimulu visuel d’un visage (deux yeux, un nez, une bouche, peu importe leur emplacement)
    FAP = le bébé de 5 semaines sourit (pas un sourire social)
    Fonction = favoriser l’attachement (survie) et la proximité de la mère.
  3. Stimuli = Grosse tête par rapport au corps, front arrondis, gros yeux, membres courts et arrondis, mouvements maladroits
    FAP = l’adulte trouve l’enfant mignon
    Fonction = préparer au comportement parental.
  4. Stimulus = faim
    FAP = le bébé tourne la tête. le contact avec le sein provoquera la rotation de la tête.
    Fonction = atteindre le mamelon (manger)
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34
Q

Pourquoi protège-t-on moins les espèces de lézards ou de reptiles menacées ?

A

Car elles n’ont pas les proportions pour qu’on les trouve mignons, contrairement aux chiots ou au chatons.

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35
Q

Qu’est-ce que l’umwelt ?

A

Monde tel que l’animal le perçoit selon ses possibilités sensorielles et de son système nerveux central. Ex. avoir des oreilles ou non, voir en couleur ou non…

Ex. . L’umwelt de la chauve-souris est diff. car elle est aveugle et perçoit des ondes, les serpents sont sourd et perçoivent des vibrations, etc.

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36
Q

Nommez 3 types de stimulus déclencheurs (stimulus signal) sans les expliquer.

A
  1. Stimulus configuratif
  2. Stimulus orienteur ou directeur
  3. Stimulus déclencheur supranormal
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37
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus configuratif ? Donnez un exemple.

A

Stimulus = importance de la proportion relative des différentes parties

Ex : grosseur de la tête par rapport au corps de l’oiseau pouvant déclencher un FAP poussant l’oisillon à s’approcher de la mère.

Ex. Leurre en carton sur une corde à linge. Si on le bouge vers l’avant, les poules on peut car elles pensent que c’est un aigle. Si on le bouge vers l’arrière, alors le carton de ressemble pas à un aigle = pas de réaction des poules.

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38
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus orienteur ou directeur ? Donnez un exemple.

A
  1. Stimulus orienteur ou directeur: donne orientation à la réaction

Ex : le bébé qui tourne la tête vers le mamelon lorsque le sein touche sa joue.
Ex. Oies cendrées qui ramène l’œuf au nid, l’oies doit faire un petit coup de côté pour garder leur au centre.
Ex : simulus = l’œuf roule du côté gauche
Réaction : comportement de compensation.

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39
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus déclencheur ou supranormal ? Donnez un exemple.

A
  1. Stimulus déclencheur supranormal: produit une réponse plus forte que normale
    Ex : chez le goéland argenté et l’oie cendrée, plus l’œuf est gros, plus ça stimule les comportements de couvaison de la mère.

Ex : l’oiseau préfère une couvée artificielle de 6 œufs que ses propres 3 œufs.

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40
Q

Comment les coucous profitent-ils des stimulus déclencheur ou supranormal des autres oiseaux ?

A

Les mères coucous déposent leurs œufs plus gros mais ressemblant à ceux de l’autre espèce dans le nid de l’autre, qui s’en occupe alors davantage. Or, le coucou nait avant les autres oisillons et poussent les œufs hors du nid.

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41
Q

Quelle méthode permet de déterminer le stimulus-déclencheur ? En quoi consiste-t-elle ?

A

Méthode des leurres = Faire varier le caractère pour voir ce qu’il déclenche (ex dessin de visages déformés à des bébés)

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42
Q

Qu’est-ce que la loi de sommation hétérogène ? Donnez un exemple.

A

Chacun des signaux présenté isolément a une efficacité pratiquement égale, mais, lorsque la réponse peut être déclenchée par différents stimuli, la présentation simultanée de
deux signaux double l’intensité de la réponse

Chez les papillons, poursuite de la femelle par le mâle provoqué par plusieurs caractéristiques déclenchant une réponse de poursuite. Lorsqu’une femelle additionne plusieurs de ces caractéristiques (teinte foncée, grande taille, allure sautillante, proximité), alors la réponse de poursuite est encore plus forte.

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43
Q

Qu’est-ce qu’une réaction en chaine ? Donnez un exemple.

A

Enchaînement de stimuli et de réponses; chaque réponse de l’un est un stimulus pour l’autre (ex. danse de court des épinoches)

Il faut qu’il y ait une synchronisation très importante entre la ponte des eux, puis la fertilisation rapide des œufs alors que la femelle a le temps de quitter et c’est le mâle qui se retrouve avec la protection des œufs et qui s’en charge grâce à la sélection naturelle.

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44
Q

Qu’est-ce qu’un déclencheur social ? Donnez des exemples.

A

Stimulus-signal qui s’est développé à partir d’un comportement utilitaire par ritualisation et qui a adopté une fonction de communication

Ex : le bâillement a adopté une fonction sociale. Chez les singes, le bâillement est une menace. Comment on différencie le bâillement de la menace ? Il faut qu’il y ait une exagération du comportement (voir ritualisation).
Ex : Présentation du derrière chez les singes comme invitation sexuelle ou pour spécifier que l’autre individu les domine.
Ex. Battre des ailes pour inviter la reproduction chez les canards. Tous les rituels de cours proviennent de comportements physiologiques récupérés dans la parade nuptiale par la sélection naturelle.
Ex. Un enfant qui exagère ses pleurs pour l’attention du parent.

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45
Q

Qu’est-ce que la ritualisation ?

A

Ritualisation: exagération au niveau de l’intensité (vitesse et amplitude) afin que le message soit clair

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46
Q

Qu’est-ce que l’imprinting ?

A

Mécanisme inné qui détermine l’objet d’attache chez les bébés de certaines espèces d’oiseaux

Forme d’apprentissage (équivalent à l’attachement chez l’homme).

Bel exemple de complémentarité de l’inné et de l’acquis: après l’éclosion, le bébé va s’attacher au premier objet mobile

Démontre la présence de période critiques/sensibles : période au cours de laquelle certains apprentissages doivent se réaliser. Par exemple, l’empreinte doit avoir lieu dans les 24 premières heures suivant la naissance.

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47
Q

Quelle est la différence entre l’homologie et l’analogie ?

A
  • Homologie : ressemblance de caractères due à l’héritage d’un ancêtre commun
    Ex : expression faciale des singes et des humains se ressemble et ça vient d’un ancêtre commun.
    Ex : comparaison des bras de l’hommes avec les pattes avant d’un chien, les nageoire de baleine, etc. on s’apercevrait que tous ces os sont organisés selon un patron commun, dû à un ancêtre commun (configuration homologue)
    Ex : les poissons et les dauphins ont tous deux une colonne vertébrale, ce qui est une homologie

Analogie : ressemblance due à la similarité de fonction. Permet d’expliquer certains comportements.
Ex : les fourmis vivent en société comme les humains; analogie car ce n’est pas dû à un ancêtre commun, mais bien à une même fonction. On a trouvé la même solution pour survivre, c’est-à-dire vivre en groupe (convergence évolutive).
Ex : morphologie externe des poissons et des dauphins (forment assez allongés pour percer l’eau) est une analogie car ils ont dû trouver le même moyen pour être le plus efficace dans l’eau en étant plus effilé pour filer l’eau. Les mammifères marins sont tous les animaux qui ont été terrestres il y a des millions d’années et qui sont retournés à l’eau. Même chose pour les baleine.
Ex : les papillons, les oiseau et les chauve-souris ont toutes des ailes, mais aucune ressemblance dans la forme (pas d’ancêtre commun, évolution pour survivre en volant, mais développement chacun à leur façon.)

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48
Q

Qu’est-ce que la méthode comparée ? (phylogénèse)

A

Comme il est impossible de retracer des comportements humains (qui ne laissent pas de traces), on peut à la place étudier l’arbre évolutif de l’espèce. Ainsi, il est possible de déterminer quand un comportement apparait/disparait en constatant qu’elle est la première/dernière espèce ancêtre de l’homme qui le présente.

Si le trait est partagé par beaucoup d’espèces, il est très ancien (ancêtre commun).

Si le trait est partagé par peu d’espèce, il est très récent.

Ex. Infanticide. Le gorille est le champion des infanticides (façon de conquérir les femelles). Ce comportement a disparu pour les hommes.

Ex. Viol. Les orangs-outans violent de façon généralisée. Pas de mécanisme de protection en réseau des femelles car elles vivent seules. Leur façon de se sauver est de grimper dans le haut des arbres. Les mâles plus jeunes et plus petit peuvent les suivre et imposer la copulation. C’est parce qu’il n’y a que les mâles dominants qui ont droit à la copulation, donc ceux qui ne le sont pas finisse par forcer l’acte sur une femelle. Le comportement a disparu avec les hommes.

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49
Q

Donnez un exemple de tabou universel et sa fonction.

A

Tabou de l’inceste : interdiction d’avoir des relations sexuelles avec des membres de sa propre famille, vient de « l’évitement de l’inceste » qui est présent chez tous les animaux. Influencée par la représentation culturelle de qui est notre famille (ex. inclusion ou exclusion des cousins germains).

C’est l’attachement qui provoque cette répulsion sexuelle. Ainsi, des frères et sœurs non-attachés pourraient être attirés l’un à l’autre.

L’attachement provoque aussi le deuil.

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50
Q

Pourquoi est-il important de se poser la question s’il y a une fonction de base à un comportement ?

A

Car cette question permet de ne pas nier des comportements qui sont de nature biologique, comme l’agressivité.

Ainsi, l’agressivité se manifeste de la même façon chez les singes que chez les humains. Il ne faut donc pas tenter de la faire disparaitre dans nos interventions mais plutôt donner à l’enfant d’autres stratégies (lui enseigner à avoir accès aux ressources grâce à d’autres moyens, tel la coopération.)

La violence est au final un jugement de valeur.
Ex : punition physique non abusive non perçue comme de la violence dans certains pays alors qu’interdite et mal vue ici.

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51
Q

Quelle est la fonction adaptative de l’attachement ?

A

Fonction de survie : protège l’enfant en le gardant à proximité tout en répondant à ses besoins.

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52
Q

Qu’est-ce que l’autorité et le positivisme en science ? La science moderne se base-t-elle sur ces approches ?

A

Autorité : c’est par les écrits qui font autorité (ex. la bible ou Aristote) que l’on trouve la vérité absolue.

Positivisme : c’est par l’observation scientifique que l’on trouve la vérité absolue (même piège que l’autorité).

La méthode scientifique moderne se base elle aussi sur l’observation mais ne prétend pas avoir accès à la vérité absolue. C’est une approche probabiliste, une vérité relative.

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53
Q

Quelles sont les 5 étapes de la méthode scientifique ?

A

1 - observation
2 - hypothèse
Supposition qu’il existe un lien entre 2 ou plusieurs variables. Peut être basée sur une intuition/observation
3 - vérification par l’observation et l’expérimentation OU Intervention
1, 2 et 3 peuvent faire une boucle si l’hypothèse est non-vérifiée
4 - théorie (vérité relative)
Si hypothèse vérifiée par plusieurs
5 - fait
Très forte probabilité que la théorie ne change pas (95% et plus). Ex. L’évolution n’est plus une théorie.

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54
Q

Quels sont les étapes à faire si l’étape de l’intervention ne marche pas ?

A

Si mon intervention ne fonctionne pas, alors soit que mon hypothèse était erronée ou que le programme d’intervention n’a pas été appliqué comme il le devait.

Si hypothèse mauvaise, retour à observation

Si plan d’intervention mal appliqué, il faut corriger ce qui a mal été appliqué ou oublié.

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55
Q

Qu’est-ce que l’observation? (sens strict et général)

A

Observation au sens strict = action de porter, par la voie des sens, une attention minutieuse et méthodique sur un sujet d’étude dans le but de constater des faits particuliers permettant de mieux le connaître (exige bcp de temps mais est riche en informations)

Observation au sens général : donnée obtenue par tout moyen, comme l’observation directe, l’observation rapportée, le questionnaire, le sociogramme, le test, etc.)

C’est l’observation stricte que nous voyons en classe.

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56
Q

Qu’est-ce que l’évaluation ?

A

action de collecter des informations qui pourront être comparées à des critères préétablis; la collecte peut se faire par des moyens aussi variés que l’observation et l’utilisation de tests ou questionnaires

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57
Q

Quelle est la différence entre l’auto-observation et l’auto-évaluation ?

A
  • L’auto-observation n’a du sens que si, par exemple, l’observateur se regarde dans un miroir (ex.: les danseurs qui pratiquent devant un miroir) ou rapporte ses propres comportements qui sont possiblement observables par les autres; elle doit tout autant faire appel aux sens de sorte qu’un tiers pourrait aussi constater les mêmes faits; Ne fait pas appel aux pensés, sentiments ou ce qui se passe à l’intérieur. Juste des données observables, pas d’introspection.
  • L’auto-évaluation est le processus par lequel un sujet est amené à porter un jugement sur lui-même (la qualité de son cheminement, de son travail, de ses acquis, etc.) en regard d’objectifs prédéfinis et tout en s’inspirant de critères d’appréciation. à noter que l’introspection relève de l’auto-évaluation.
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58
Q

L’observation vise-t-elle les mêmes objectifs selon les disciplines ?

A

Non.

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59
Q

Quelle est la centration de l’observation en psychoéducation ?

A

Les problèmes d’adaptation.

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60
Q

Qu’est-ce qu’une OOP ? Quel est son but ?

A

Une observation objective précise
But descriptif: ce qu’un individu dit et fait précisément, sans interpréter à partir de soi. Rapporter les propos le plus fidèlement possible.
Ex. observation d’une expression faciale, d’un mouvement, d’un bout de phrase (rapporter les mots exactes qui ont été dits)

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61
Q

Quelle est la principale difficulté avec les OOP ?

A

Décrire les actes et postures sans inférences, sans jugements, sans termes subjectifs (comme: regarder avec colère)

Avoir une bonne mémoire pour rapporter les propos exacts.

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62
Q

Nommez différents types d’observation sans les décrire (6)

A
  1. Libre
  2. Systématique (idéalement derrière miroir sans teint)
  3. Participante
  4. Non-participante
  5. Provoquée
  6. Engagée
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63
Q

Quelles sont les différences entre une observation libre et systématique ?

A

Libre:
- Être attentif à ce qui se passe autour de soi, prendre position ou se déplacer pour avoir une bonne vue d’ensemble ou pour observer les situations de différents points de vue;
- facilite le repérage d’indices comportementaux pouvant suggérer l’utilisation d’une méthode d’observation systématique;
- utiliser un journal de bord pour consigner les observations jugées pertinentes
focaliser sur les observations les plus importantes pour la problématique

  1. Systématique:
    • a un but, pour vérifier une hypothèse, pour observer une centration, pour aider à résoudre un problème, etc.;
    • est rigoureusement planifiée et exécutée
    • utiliser un journal de bord ou une grille pour consigner le détail des observations (plus rapide)
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64
Q

Quelles sont les différences entre une observation participante et non-participante ?

A

 Participante: contexte dans lequel l’observateur s’intègre à l’activité de l’individu ou du groupe et y participe (vécu partagé), sans donner l’impression de les imiter, en restant soi-même, sans porter de jugements et sans étaler ses connaissances; trouver des points communs entre les gens et vous-même aide à avoir de bonnes relations.• L’observateur utilise ses sens et ses émotions pour se laisser imprégner par l’atmosphère qui existe dans l’environnement des individus observés afin de formuler des hypothèses sur leur adaptation; ses propres impressions peuvent le mettre sur une piste. Type d’observation plus subjectif et sujet à des imprécisions dues au délai entre l’observation et la prise de notes (plus il est long, plus il y a un écart).

Non participante: l’observateur est en retrait, soit visible et à distance, soit caché derrière un miroir sans tain. Importance de justifier et faire accepter sa présence (ex. les enfants doivent être préparer à la présence de l’observateur avant que celui-ci arrive, pour éviter les inconforts, l’insécurité, etc.).

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65
Q

Qu’est-ce que l’observation non-participante peut provoquer comme effet sur les personnes observées ?

A

L’effet Hawthorne: la présence de l’observateur entraîne un effet inhabituel d’activation de l’observé (ex. enfants surexcités).

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66
Q

Qu’est-ce que l’observation provoquée ? Donnez deux exemples.

A

Implique que le sujet est placé devant une tâche ou une épreuve déterminée par l’observateur afin de susciter l’apparition de certains comportements.

Ex : donner une tâche de coopération ou de compétition pour observer les dynamiques de ses comportements

Ex : donner un casse-tête 22 mois à un enfant de 12 mois à faire en 5 minutes; pour mettre en évidence les dyades mère-enfant dysfonctionnelles; pour comprendre ces phénomènes-là.

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67
Q

Qu’est-ce qu’une observation engagée ?

A
  • Utilisée pendant l’activité éducative
  • L’intervenant utilise ses connaissances, ce qu’il voit, ce qu’il entend et ce qu’il ressent pour venir en aide au moment opportun à l’individu en difficulté

C’est ce qu’on fait généralement en milieu scolaire; utilisation de ce qu’on entend et de nos connaissances pour faire une intervention immédiate. Tu as une réaction, une intervention, contrairement à l’observation participante où on ne fait qu’observer en étant présent, mais sans intervenir, en laissant aller.

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68
Q

Qu’est-ce que la centration ? Que permet-elle ?

A

La centration d’observation est l’orientation de l’observation vers un comportement particulier dans un moment et contexte précis sur lequel l’intervenant veut recueillir des données.

La centration permet de cerner un champ d’investigation plus restreint mais pertinent à notre questionnement, ce qui rend l’observation plus efficace et plus précise.

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69
Q

Quels pourraient être différents contextes de centration ?

A
  • Exemples de contextes: activité structurée en groupe, isolement d’un enfant, période de jeu libre, repas, etc.
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70
Q

Qu’est-ce que le défi adaptatif ?

A

Le défi adaptatif est ce que le sujet ciblé devrait faire de socialement acceptable ou d’attendu pour atteindre ses objectifs, pour combler ses besoins

C’est un défi pour le sujet et un objectif pour l’intervenant.

L’enfant qui a des difficultés d’adaptation a sans doute des besoins qu’il veut combler à travers ces comportements; il faut déterminer les besoin pour pouvoir déterminer le défi adaptatif; comment il va pouvoir remplir ou atteindre ses besoins, mais de façon adaptée à son environnement.

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71
Q

Quelles sont les 6 étapes du PIDA ? (les deux dernières peuvent être fusionnées)

A
  1. Choisir la centration
    (souvent les comportements perturbateurs)
  2. Décrire la séquence comportementale observée (circonstances immédiates puis grilles OOP)
  3. Décrire nos réactions comportementales, physiques et émotionnelles. Identifier les biais émotionnels et les idées préconçues.
  4. Émettre des hypothèses sur la fonction de l’OOP, souvent en lien avec les besoins fondamentaux.
  5. Justifier le choix d’une hypothèse à partir du contexte immédiat et du contexte global s’il est connu (identité sexuelle et culturelle, âge, niveau scolaire, histoire de vie, relations avec famille et pairs, placements, santé physique et mentale, expériences antérieures possiblement reliées au contexte immédiat, mandat du milieu)
  6. Formuler le défi adaptatif.
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72
Q

Dans quelles situations le PIDA est-il utile ? (2)

A

A. lorsqu’on observe un jeune: permet d’identifier le défi adaptatif d’un individu, c’est-à-dire ce qu’il doit améliorer pour mieux s’adapter à son environnement;

B. lorsqu’on observe un intervenant: permet d’identifier le défi adaptatif de l’intervenant, c’est-à-dire ce qu’il doit améliorer pour mieux intervenir (en conformité avec les stratégies prévues dans le plan d’intervention) Cette étape n’est pas la plus importante : pas besoin de regarder tout le dossier de l’enfant (comme dans l’ancien TIPA).

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73
Q

Quels sont les besoins fondamentaux (pas par coeur) ?

A

Les besoins fondamentaux (Paquette, 2021)
A. Besoins liés à l’homéostasie (équilibre biologique du corps)
1. Besoin de respirer
2. Besoin de s’alimenter
ex : le cpt problématique du jeune est lié au fait qu’il n’a pas mangé le matin, il veut combler son besoin de s’alimenter.
3. Besoin d’éliminer les déchets
4. Besoin de dormir
5. Besoin de maintenir constante la température corporelle

B. Besoins liés à l’intégrité physique et psychologique
1. Besoin de se mouvoir
besoin d’être actif, de bouger.
2. Besoin de se défendre et de défendre ses proches
3. Besoin de se détendre
4. Besoin d’affection
5. Besoin de protection

C.	Besoins liés à l’actualisation de soi dans son rapport à l’environnement
1.	Besoin de stimulation
2.	Besoin de liberté
3.	Besoin de créativité
4.	Besoin d’autodiscipline
synonyme d'auto-régulation des émotions.

D. Besoins liés à la vie sociale

  1. Besoin d’inclusion
  2. Besoin d’équité
  3. Besoin de réciprocité
  4. Besoin de pouvoir
  5. Besoin de reconnaissance
  6. Besoin d’attachement
E.	Besoins liés à la reproduction
très variable d'un individu à l'autre ; asexuel à hypersexuel
1.	Besoin de sexualité
la base de la survie de l'espèce
2.	Besoin d’avoir des enfants

Ces besoins sont comblés de façon différente selon le pays et la culture.

74
Q

Quelles sont les cinq étapes de la planification d’une observation directe ? (pas de descriptions précises)

A
  1. Déterminer un objectif
  2. Choisir une centration
  3. Choisir un type d’observation (participante, systématique…)
  4. Choisir une technique d’échantillonnage
  5. Choisir un système de notation (journal de bord ou grille)
75
Q

Quels sont les trois différents types d’objectifs en observation directe ?

A
  1. Objectif théorique
    But : augmenter nos connaissances générales sur un phénomène (ex. causalité, développement, organisation séquentielle des comportements)
  2. Objectif normatif
    But : élaborer des normes qui permettront de poser un jugement clinique sur la normalité ou la pathologie d’un individu dans une situation spécifique
    Exemple : Le questionnaire PSA pour permet d’évaluer les cpt extériorisés, intériorisés et les compétences sociales, et a été créé grâce à des observations pour savoir si les enfants sortent de la norme.
  • Objectif éducatif
    But :
    1. Mieux connaître le comportement d’un individu en interaction avec l’environnement physique et social.
    2. Évaluation diagnostique du problème.
    3. Évaluation de la mise en œuvre du plan d’intervention (i.e. vérifier si la stratégie d’intervention est appliquée par les différents intervenants).
    4. Évaluation des effets de l’intervention (i.e. l’intervention a-t-elle produit les effets souhaités?)
76
Q

Pour quelles aspects de l’observation choisit-on un échantillonnage ? (3)

A
  1. Des sujets
    qui on veut observer ; si on veut observer un groupe de 8 enfants à la garderie, on doit décider dans quel ordre on va observer chacun des enfants
    Généralement, on décide au hasard qui sera observé en premier, en deuxième et en troisième. Comme les cpt peut varier en fonction du moment de la journée, on veut que tous les moments de la journées soient observé pour chaque enfant. Donc le lendemain, nous changerons l’ordre de manière à ce que chaque enfants soit été évalués dans des heures comparables. Permet d’avoir des observations comparables.
  2. des comportements : les définir de manière opérationnelle (observable et mesurable)
    si ça ne remplit par ces critères, ce n’est pas opérationnel. Ex : frapper, tirer. voler, etc.
  3. des moments d’observation
    À quelle heure dans la journée on veut faire nos observation. Toute la journée ou il y a des moments préférables ? Ex: récréation ?
77
Q

Les cinq étapes de la planification d’une observation directe doivent être faite en prenant compte de quels aspects ? (3)

A
  1. Souci de rigueur scientifique
  2. Souci d’économie d’énergie
  3. Limites imposées par l’environnement physique et social
    Ex. respecter les demandes/codes de vie du milieu
78
Q

Pourquoi le fait que l’observateur est l’instrument de mesure est-il problématique ? Qu’est-ce qui vient minimiser ce problème ?

A

Car on doit décider de ce que l’on voit, ce qui amène une part de subjectivité.

Les techniques d’observations quantitatives sont là pour minimiser les problèmes de subjectivités et à garantir la validité interne des données recueillies en assurant leur fiabilité et en réduisant les biais.

79
Q

Les techniques d’observation permettent ________.

A

• Permettent d’acquérir une information plus complexe et plus exhaustive sur un problème donné, dans un contexte qui est plus près du contexte « naturel »

80
Q

Quels sont les trois types de mesures observationnelles ?

A

1 - Fréquence
Est-ce que l’enfant fait souvent ce comportement? Très peu ? Plus souvent ou moins souvent que les autres ?

2 - Durée
deux enfants qui font un jeu de tiraillage durant 12 minutes, alors que la moyenne de ce type de jeu est 6 minutes; durée du temps où l’enfant a été attentif en classe vs la durée totale de la classe

Concept de latence : durée, mais qu’on calcul à partir d’un point 0. Durée que prend l’individu avant de répondre. (Temps de réaction)
Ex : je fais un cpt envers qqu; la durée avant que cette personne ne réponde est la latence.
Ex : test cognitifs; combien de temps ça prend à un enfant à répondre ou avoir la bonne réponse

3 - Intensité
Plus grande part de subjectivité
Un peu moins objective que les deux autres. Il a fait un petit sourire, un moyen sourire ou un grand sourire… Ça prend des définitions le plus précise possible pour que deux juge s’entendent sur une intensité. Intensité de plaisir, de colère, etc.

81
Q

Quelle est la différence entre un acte et une posture ?

A

Actes : geste, courte durée (moins de deux sec.) Utiliser pour déterminer une fréquence.

Posture : comportement qui a une longue durée. Ex. sommeil, posture de menace.

82
Q

Lors de comportements non-verbaux, quel indicateur est utilisé comme critère pour déterminer quels sont les individus en interaction ?

A

Le regard.

83
Q

Quel est l’utilité de définir des comportements avec un système de codification ? Ces définitions peuvent être _____ ou _______, et doivent être ________.

A

On transforme une production continue (sans fin) de comportement en information discrète (décomposée en séquence).

Ces définitions peuvent être descriptives ou fonctionnelles, et doivent être exclusives.
Descriptive = moléculaire Fonctionnelle = molaire.

84
Q

Quelle est la différence entre un échantillonnage restreint et exhaustif ?

A

Restreint = on ne choisit que les comportements qui nous intéressent

Exhaustif = tous les comportements sont notés, sans distinction (ethogramme)

Le nombre de catégorie dépend du problème étudié

85
Q

Quels sont les deux types d’échantillonnage des sujets ?

A
  1. Ad libitum : selon les occasions de voir les sujets - observation libre.
  2. Centration sur un individu particulier (focal individual sampling) ou sur un sous-groupe (focal subgroup sampling)
    - Systématisation du choix du sujet ou du groupe observé et des moments d’observation
    - Noter la durée de chaque période d’observation et la proportion de temps où le sujet est visible
86
Q

Quels sont les biais de l’observation ad libitum ? (2)

A
  1. Biais à cause de l’observabilité différentielle
    on doit être en mesure d’observer tout le monde à tous les moments. Ce biais provient du fait que certains individus sont bien plus visibles que les autres.
    Ex : si un élève arrive toujours en retard ou va toujours au toilette, on a peu d’info sur lui car on ne l’a pas observé le même nb de temps dans les mêmes moments.
  2. Biais lié à l’observateur qui pourrait choisir les sujets et les moments d’observation selon son humeur
    Ex : prendre l’enfant le plus tranquille parce que tu es fatigué.
    Ex : décider de ne pas observer durant les récrés car ils sont trop actifs et tu te concentres mal
87
Q

Quels sont les techniques d’échantillonnages des moments d’observation ? (4)

A
  1. Distribution: continue (ex. séquence de comportement) vs. Discrète (par intervalle / fréquence)
  2. Échantillonnages instantané (on note toutes les fois qu’un comportement arrive) vs. un-zéro (on note uniquement si le comportement est arrivé ou non dans la période observée/agression)
  3. Durée des périodes d’observation
  4. Points limites (début et fin)
88
Q

Quels sont des moyens pour réduire l’effet de la présence d’une caméra (3)

A
  1. Installer la caméra dans le local bien avant la séance d’observation afin qu’il y ait habituation
  2. Camoufler la petite lumière rouge qui signale l’enregistrement
  3. Utiliser un contrôle à distance afin qu’il n’y ait personne derrière la caméra lorsque vous filmez
    Notre présence serait une distraction supplémentaire pour les gens qu’on observe
89
Q

Moyens pour réduire l’effet de la présence de l’observateur (5)

A
  1. Identifier les caractéristiques d’un observateur qui pourraient influencer le comportement des individus, et en tenir compte (couleurs voyantes, mouvement, regard dans les yeux…)
  2. Permettre aux personnes observées de s’habituer à la présence des observateurs pour réduire le niveau de méfiance
    arriver à l’avance pour que les enfants et les adultes ait le temps de nous voir et s’installer dans un coin discret
  3. Fournir un rationnel sur la présence de l’observateur. Ne pas donner de détails. Il est éthiquement valable de donner une fausse raison lorsqu’on sait que la raison pourrait beaucoup déranger le comportements, puis redemander la confirmation de pouvoir utiliser les donner avec la bonne raison avant de faire l’observation
  4. Se placer en retrait en dehors du champ de vision des personnes observées
  5. Rester neutre
    - Éviter d’attirer l’attention
    - ne pas faire intrusion dans l’activité des personnes observées
    on ne doit pas entrer en interaction ou avoir des échanges avec les personnes observées
    - ne pas réagir à un comportement observé
    des fois, c’est difficile.
    - éviter le contact visuel avec une personne
90
Q

Pourquoi faut-il diminuer l’effet de l’observation sur les sujets ?

A

Pour faire baisser le biais de désirabilité sociale, qui va influencer la fréquence des comportements en fonction de leur réception et des objectifs poursuivis par l’observateur.

Âge des enfants: moins de réactivité chez enfants préscolaires que chez les plus vieux
Plus les enfants sont jeunes, plus on peut avoir confiance en leur spontanéité. Dès qu’on est plus vieux, on prend conscience des autres et on modifie nos comportements

91
Q

Trucs pour diminuer les erreurs (4)

A
  1. Prendre conscience de son état physique et mental; peut-être reporter la session d’observation
    Est-ce que je suis en forme, distrait, je pense tjrs à un conflit que j’aie eu, je me sens malade ? Reporter si pas en forme.
  2. Faire un bon entraînement lorsque la grille est complexe
    pour être sûr que notre grille est efficace, pas de perte de temps et nous habituer aux comportements. S’il est long d’inscrire un cpt, on quitte la scène des yeux et on en perd d’autre. Faire des modifications si nécessaires.
  3. Pour la saisie, faire une double vérification ou avec un sous-échantillon aléatoire
    Si on a mis un 2 au lieu d’un 1, faut de frappe
  4. Éviter toutes les interprétations qui ne sont pas soutenues par les chiffres
    On ne doit pas généraliser, pas aller au-delà. On a fait l’observation sur tel et tel cpt, faire notre conclusion sur ceux-ci
92
Q

Quels sont les différents médiums de transcription des données ? (8)

A
  1. Sur le vif ou par enregistrements audio ou vidéo
    En présente et prise de note directe. Si audio ; permet de revoir la même situation plusieurs fois et d’utiliser des grilles différentes
    mais problème de la reconnaissance des voix. Les enregistrements vidéo permettent d’analyser la situation plusieurs fois en détails et de faire un accord inter-juge sans envahir par la présence de plusieurs observateur le milieu naturel.
  2. En présence ou caché derrière un miroir sans tain
  3. Journal de bord ou non.
  4. Types de notes dans le journal de bord.
  5. Transcription verbale (magnétophone pour ne pas quitter la situation des yeux), écrite ou sur ordinateur
  6. Protocole fermé vs. Ouvert (à l’ajout de comportements)
  7. Code numérique ou alphanumérique
  8. Grilles d’observation ( Molaire vs. Moléculaire) - faire des regroupements de comportements
93
Q

Quels sont les types de notes dans un journal de bord ? (4)

A
  1. Notes repères
    Prises sur le vif, servent de repères lors de la rédaction du compte rendu détaillé pour se remémorer quelques événements marginaux ou une parole entendue
    Notes pour nous aider à se souvenir de certains évènements particuliers qui se sont produit pour la rédaction plus tard. Ex : un train est passé durant tel cpt, écrire train et notre cerveau va faire un lien
  2. Notes descriptives: description de lieux ou de personnes, récits d’événements, d’interactions
  3. Notes prospectives: idées sur la façon de se comporter le lendemain, sur les choses à observer ou à vérifier, sur des textes à lire
    Demain, il faudra que je fasse attention de moins bouger mes jambes car j’ai dérangé des sujets, je devrai regarder plus tels évènements que j’ai moins observer aujourd’hui, des lectures ou des vérifications à faire, demander telle info dans tel dossier, etc. Tout ce qui nous viens à l’idée, toutes nos hypothèses.
  4. Notes d’analyse: idées d’interprétation qui nous viennent sur le terrain
    Hypothèse d’intention hors de mes observations
94
Q

Quels sont les critères pour déterminer la validité d’une grille au plan théorique ? (3)

A

→ Sa capacité à mesurer les concepts sous-jacents (validité convergente)
Quand notre grille d’observation est comparable à une autre grille qui évalue la même chose; on arrive au même résultat avec deux grilles différentes. Pour la recherche, c’est mieux d’avoir une grille validée. Pour l’intervention, c’est ok.

→ Sa capacité de différencier différents individus ou différentes situations (validité discriminante)
Est-ce qu’elle nous permet de montrer des différences entre les individus? Important, car les individus sont différents et notre grille doit le refléter, car sinon, on va avoir les mêmes observations pour tous les individus.
Grille qui différentie également les situation. Ex : fonctionne juste pour les repas en famille

→ Sa capacité de prédire une trajectoire de développement (validité prédictive)
Est-ce qu’on va être capable de prédire le cpt d’un enfant à 2 ans selon tel et telle donnée à tel âge. Ex : la situation étrangère.

95
Q

Quels sont les critères pour déterminer la validité d’une grille au plan écologique ?

A
  1. Adaptée à l’environnement où elle est utilisée

Est-ce que la même grille serait bonne en garderie, centre jeunesse ou adaptation scolaire ou elle est adaptée au milieu ?

Chaque milieu a ses contraintes.

96
Q

Quels sont les critères pour déterminer la validité d’une grille au plan clinique ? (2)

A
  1. En accord avec l’importance qu’accordent les divers intervenants du milieu à ces comportements
    Chaque milieu a ses façons de fonctionner, ses habitudes, ses limites pratiques et notre grille doit en tenir compte.
  2. En tenant compte des limites pratiques imposées par le milieu
97
Q

Quels sont les critères pour déterminer la fidélité ? (2)

A
  1. Calcul de fiabilité des données
    - Calcul de l’erreur liée à l’observateur
    - Accords inter-juge et intra-juge
    - équation de base (2 et n juges)
  2. Le coefficient Kappa : pour tenir compte du hasard
98
Q

Comment mesurer le véritable accord inter-juge ?

A

% interjuge - Coefficient de Kappa

99
Q

Qu’est-ce que la réduction des données ?

A

Regrouper les comportements (selon les catégories fonctionnelles)  ou laisser tomber ceux qui ont une faible fréquence

100
Q

Il faut se souvenir que l’observation ne nous apporte pas nécessairement d’information sur les composantes motivationnelles, affectives et cognitives des sujets. Pourquoi ?

A

Généralement, on fait des inférences ex : sourire = joie, mais ce sont des déductions qu’on fait. Pour le savoir réellement, on peut demander directement à la personne son vécu. Parce que nous, tout ce qu’on a, c’est ce qui est observable par l’extérieur

101
Q

Donnez des exemples d’erreurs possibles d’analyse ? (5)

A
  1. Choix d’une grille d’observation inadéquate
    - Incomplète (ne permet pas de coder tous les comportements émis)
    - Non valide (pas appropriée pour l’observation des comportements dans la situation choisie)
    - Technique d’échantillonnage inappropriée
    (sujet, moment d’observation et des comportements, est-ce que ces 3 ont été bien faits?)
  2. Erreurs de codage (au moment de l’enregistrement des observations)
    faute de codage sur la grilles
  3. Erreurs de saisie des données à l’ordinateur
  4. Erreurs de calcul des scores
  5. Lors de la communication des résultats, sélection ou manipulation des données:
    création d’un biais, si on ne parle que des résultat positifs en omettant les données négatives
    - pour impressionner l’auditoire
    - pour influencer la prise de décisions (politiques)
    - pour camoufler des erreurs commises
102
Q

Quels enjeux éthiques faut-il considérer avant de faire nos observations ? (3)

A
  1. Soucis d’objectivité
    - Rigueur dans la collecte des données
    - L’interprétation du comportement, et donc l’intervention qui s’en suit, peut avoir des répercussions négatives sur le devenir de l’individu observé
    - Éviter les jugements de valeur
    Il faut prendre conscience de sa subjectivité et de ses jugements de valeurs pour éviter de projeter nos propres perception et ce qu’on est nous-même sur les individus.
  2. Être conscient de qui on est et de nos limites
    - Ouverture à questionner son propre comportement, ses décisions et accepter de se remettre en question
    ( PIDA. On veut comprendre son défi adaptatif, pas nos propres idées)
  3. Quelles seraient vos attentes ethiques si quelqu’un se présentait pour faire un exercice d’observation dans votre groupe :
    - Respect des personnes
    - Respect des règles locales (ex: ne pas déplacer les objets sans permission)
    - Informer les gens sur les objectifs
    - Rassurer les gens sur la confidentialité des données
    - Obtenir leur accord pour la diffusion publique des images, s’il y a lieu; OU les informer que seule l’équipe d’observateurs pourront voir les images
    - Etc. (non-jugement, neutralité si non participant)a
103
Q

Éthique liée à une recherche (5)

A
  1. Obtenir le consentement éclairé
    - Écrit ou verbal
    expliquer le but de la recherche dans des termes simples et clairs. Les comités éthiques regardent ça de très près.
    - Informer sur les objectifs et la procédure
    combien de rencontre, pendant combien de temps, s’il y aura des docs à remplir, etc.
    - Informer sur les risques et bénéfices
    Risques souvent psychologiques.
    Bénéfices très variables d’un pays à l’autre, au Canada, on ne doit pas payer les candidats, on peut donner une compensation monétaire, mais pas une paie
    - Informer sur la possibilité d’un signalement par le chercheur
    Pas aidant, car, de toute façon, tout le monde doit signaler si quelque chose de dangereux a cours.
  2. Dédommagements et non des salaires
  3. Possibilité de se retirer à tout moment sans justification
  4. Données anonymes
    les questionnaires remplis à main sont saisis à l’ordinateur et assigné à un numéro plutôt qu’un nom et le questionnaire papier sont cadenassés pour éviter qu’ils ne soient lus par d’autres.
  5. Liste sur la correspondance entre les noms et les numéros sous clé
    (pour d’autres recherches éventuelles) 
104
Q

Nommez cinq facteurs limitants et facilitants de l’observation ?

A
1 - 	mémoire
2 - 	perception
3 - 	sélection de l’information
4 - 	catégorisation de l’information
5 - 	interprétation de l’information
105
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A
  • Se souvenir des détails (en particulier les enchaînements d’actions)
  • Même si la prise de notes est possible durant l’observation, on n’a pas nécessairement le temps de tout noter et il faut compléter après avec nos souvenirs
  • Plus on sollicite notre mémoire, plus elle se développe
106
Q

Quelle est la définition de la perception ?

A

« Processus par lequel une personne acquiert des renseignements sur son environnement » (Legendre, 1993); stimulations visuelle, auditive, olfactive, gustative et tactile; « L’ensemble des procédures qui nous permettent de prendre connaissance du monde environnant et de construire nos propres représentations mentales de ce monde »

Les perception ne sont pas nécessairement la vrai réalité; elle dépend de nos capacités sensorielles en tant qu’espèce ; ex : primates voient sans couleurs, des insectes en voient plus, certaines espère perçoivent les ultrasons. etc.

107
Q

« Toute observation procède d’une activité de _________, mais toute perception n’est pas __________. L’observation est une activité de perception convergente et comparative orientée par un questionnement; elle suppose focalisation, attention et recherche »

A

perception
observation

On a besoin de voir pour observer, mais il y a des choses qu’on perçoit sans qu’on les ait observés. Je perçois ma vision périphérique, mais je ne la vois pas consciemment quand je me concentre sur qqc

108
Q

Qu’est-ce que la perception convergente ?

A

Demande de la concentration pour focusser sur quelque chose, alors qu’on perçoit plein d’autres choses autour de façon passive. On a besoin de pauses pour se concentrer à nouveau (importance de l’observation par intervalle)

« L’observation requiert la capacité à sélectionner des informations sensorielles pertinentes, à relater des faits de manière à se rapprocher le plus possible de la réalité, à démontrer l’ouverture nécessaire pour accepter de se remettre en question et à baser ses interprétations sur des faits

109
Q

Quelles sont les limites de la perception ? (5)

A
  1. Les conditions de l’environnement (éclairage, bruit, nombre de personnes par rapport à la grandeur de la salle, angles morts, etc.)
  2. La position de l’observateur
    Angles morts : est-ce qu’on est bien placé pour éviter les angles morts pendant qu’on observe (ex. perdre le sujet de vue derrière une colonne)
  3. L’état de l’observateur: fatigue, maladie (moins attentif et performant)
  4. La capacité d’attention
    parfois, certaines journées, on a de la misère à se concentrer, ce n’est pas une bonne idée de faire de l’observation à ces moments-là
  5. L’éveil, la disponibilité d’esprit, l’ouverture, la curiosité, l’étonnement
    Qualité personnelles /tempérament.
    être capable de s’étonner de choses nouvelles
    très curieux, facile pour eux de porter attention à leur environnement et les détails
110
Q

Quels facteurs déterminent la sélection de l’information ? (7)

A
  1. L’intensité de la stimulation
    Plus une stimulation est intense, plus nous sommes susceptibles de la percevoir. Par exemple, un enfant qui chante plus fort que les autres attirera davantage notre attention.
  2. La dimension des choses
    Plus elle est grande, plus notre attention est sollicitée. Par exemple, les gros caractères sur une affiche capteront davantage notre attention que ceux qui sont plus petits. L’enfant plus grand risque d’attirer davantage l’attention.
  3. Les contrastes.
    Nous remarquons plus facilement un enfant à la peau blanche dans un groupe d’enfants à la peau noire ou un enfant vêtu de jaune et de violet qu’un enfant vêtu de brun. L’enfant qui est particulièrement beau risque aussi d’attirer davantage l’attention
  4. La répétition
    Un geste ou un message court que l’on répète fréquemment attire davantage l’attention qu’un long message monotone. Par exemple, l’enfant qui lève sa main pour parler à plusieurs reprises finit par attirer l’attention, de même que l’éducatrice qui insiste sur certains mots en les répétant lorsqu’elle raconte une histoire. Répétition = important en éducation.
  5. Le mouvement
    Un objet qui bouge attire plus notre regard qu’un objet immobile. De ce fait, un enfant qui lit dans le coin lecture sans bouger attirera moins l’attention que celui qui saute à la corde. (les troubles extériorisés sont plus étudiés que les troubles intériorisés).
  6. La familiarité et la nouveauté
    Un nouveau jeu parmi des jeux familiers ou un objet familier dans un nouvel environnement attirent généralement notre attention.
  7. Verbal et non verbal. Souvent on porte davantage notre attention à ce qui est dit plutôt que à ce qui a été fait.
111
Q

La catégorisation de l’information tend à être ________ et ________. Il faut donc faire attention aux __________.

A

Automatique et spontanée

Stéréotypes

112
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

A

Représentations à partir de seulement quelques caractères qui permettent de maximiser la vitesse de prise de décision, aux dépens de la précision (c’est adaptatif).

Ex.: reposant sur l’apparence physique (couleur de la peau ou des cheveux, vêtements portés, etc.)
Ex.: hippie, punk, straight, homo, blondes, gros

113
Q

Pourquoi dit-on que la xénophobie est une prédisposition naturelle ?

A

Premier réflexe de l’humain, c’est de se demander s’il y a une menace ou non et, pour se faire, on doit se fier sur des stéréotypes que nous connaissons. Réaction naturelle de craindre les étranger. La xénophobie est une prédisposition biologique.

114
Q

« L’interprétation personnelle, phénomène lié à la _______, consiste à donner à la réalité des significations issues de l’univers ________ »

A

Projection
Personnel

On projete ce que l’on vit nous même à l’intérieur de nous

115
Q

Quels facteurs peuvent influencer notre interprétation d’une situation ? (7)

A
  1. Personnalité
  2. Valeurs
  3. Préjugés
  4. Croyances
  5. Nos émotions au moment de l’observation
  6. À partir d’une théorie à laquelle on adhère (consciemment ou non)
  7. Différents effets (halo et pygmalion)
116
Q

Comment la personnalité peut influencer notre interprétation d’une situation ?

A

Personnalité: s’attarder plus à certains détails ou phénomènes

  • Gens soucieux de leur image corporelle ont tendance à porter une attention particulière au poids des autres
  • Individus qui veulent éliminer certains de leurs traits qu’ils jugent indésirables ont tendance à projeter ces traits dans leur perception des autres

Ex : les yeux verts de marc qui rappelle à sa mère ceux de sa propre mère lorsqu’elle le chicanait. Ne pas aimer qqu pcq traits physique semblables à ceux de qqu nous ayant blessé

117
Q

Comment nos valeurs peuvent influencer notre interprétation d’une situation ?

A

Valeurs: l’importance que nous attribuons aux choses, aux gens et aux événements de notre vie.

ex: tolérance 0 à la violence peuvent nous faire voir de la violence à des endroits où il n’y en a pas.

118
Q

Comment nos préjugés peuvent influencer notre interprétation d’une situation ?

A

Préjugés : idées préconçues avant même de connaître l’objet orientent notre observation,

Ex. si je crois que les immigrants sont des voleurs de jobs, c’est ce que je verrai

119
Q

Comment nos croyances peuvent influencer notre interprétation d’une situation ?

A

Croyances: l’action de croire qu’une chose est vraie, vraisemblable ou possible. La façon de se vêtir, de s’alimenter et d’interagir avec les autres peut être influencée par les croyances de l’individu.

Ex : si je vois des gens vêtus d’une certaine manière je peux interpréter que qqu a des croyances qui ne me conviennent pas

120
Q

Quel est l’avantage d’une équipe multidisciplinaire ?

A

Plusieurs théories et vision permettant d’avoir une vision globale d’un phénomène.

Si on n’a pas d’éducation, on a quand même des théories naïves qui influencent comment on voit les choses. Il faut faire la différence avec les théories connues qui nous aideront lors de l’analyse et la compréhension

121
Q

Qu’est-ce que l’effet Pygmalion ?

A

Les attentes de l’éducatrice envers un enfant peuvent l’amener, consciemment ou non, à adopter des attitudes qui modifieront le comportement de l’enfant

Ex : si on se fait dire qu’un enfant est brillant ou difficile, alors on va agir différemment avec lui selon ce qu’on pense de lui. Si on pense qu’il est brillant, on le voit de base positivement et on va pardonner plus facilement ses erreurs, ce qui va l’aider à s’améliorer.
Si on pense qu’il est diff, on sera pt moins tolérant et amplifier le problème sans savoir ce qu’est réellement l’enfant.

Comportement en fonction de nos attentes

122
Q

Qu’est-ce que l’effet halo ?

A

Lorsqu’un comportement qui a une forte impression sur l’observateur vient biaiser son jugement sur les comportements subséquents

Par exemple: l’observateur aura tendance à juger les comportements d’un individu comme plus négatifs s’il a observé une attaque cruelle de cet individu sur une autre personne au début de la session d’observation

Ex. Tous les enfants peuvent être menés à utiliser l’agression dans certaines occasions, comme pour se défendre. Différence entre un enfant qui a un profil agressif et un enfant qui utilise l’agression une fois –> attention à l’étiquetage!

Ex. La première impression face à un étranger peut influencer l’interaction subséquente

123
Q

Dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, c’est-à-dire qu’il est une communication, y compris ________ ou ___________.

A

l’immobilité
l’absence de réponse

Ne pas répondre = répondre (Sartre)

124
Q

Décrivez l’importance du non-verbal chez les animaux.

A

Dans les monde animal, c’est que du non verbal et des verbalisation. Ils communiquent entre eux par des expressions, des mouvements, etc.

Même chez les insectes, il y a de la communication.
Ex : les abeilles communiquent l’endroit de la nourriture aux autres en dansant en faisant un 8 orienté par rapport au soleil et indiquant la direction dans laquelle il faut aller pour trouver des fleurs et plus l’abeille va vite, plus elle indique que la distance des fleurs est loin.

Ce sont des FAP (patron moteurs fixes pour communiquer)
Ex : papillon va trouver la femelle en suivant le gradient de la phéromone sécrétée par la femelle.

125
Q

Décrivez l’importance du non-verbal chez les hommes. Quelle est la fonction de la communication verbale?

A

Chez l’espère humaine, avant de développer le langage, gestes, signes et expressions faciale en non verbal et quand est apparu le langage, atout pour la survie (chasseurs cueilleurs peuvent communiquer tout en tenant une arme ou sans les voir; avantages.)

Fonctions communication verbale : transmission de l’information de génération en génération, cohésion sociale (nos conversation de surface remplacent le toilettage). Plus facile à gérer en grand groupe, aucun sens de passer 80% de notre temps à toiletter des gens.

126
Q

Pourquoi il y a-t-il parfois une contradiction entre le verbal et le non-verbal ?

A

Tu demandes s’il est en colère, il dit non, mais son corps est tendu et il a une position de menace. Important de porter autant attention au non verbal qu’au verbal, car il est plus inconscient et reflète mieux ce que la personne dit.

Le non verbal aide donc à interpréter le verbal (supplément d’informations).

127
Q

Pourquoi est-il important de porter davantage attention au non-verbal ?

A

Très important; en particulier pour les expressions faciales qui reflètent l’état interne de l’individu. Mais on ne peut qu’en faire des hypothèses, si on veut vraiment savoir ce qu’elle vit, il faut lui demander pour vérifier qu’on interprète son cpt comme il faut. La personne peut alors dire la vérité ou mentir.

C’est la personne observée qui peut nous dire si notre interprétation a une signification pour elle

128
Q

Quelles sont les différentes composantes de la théorie de la communication ? (6)

A
  1. Source (destinateur ou émetteur)
  2. Destination (destinataire ou récepteur)
  3. Canal (voie, médium): pour établir et soutenir le contact (tactile, visuel, olfactif, etc.)
    Ex. Est-ce que j’utilise le canal tactile en touchant la personne pour manifester mon affection ? Le verbal ? Le contact visuel ? parfum ?
  4. Code: ensemble de règles de transmission du message (langage, règles, syntaxe)
    Ex. Chaque langue a un code. On doit parler la même langue pour bien se comprendre
  5. Message: sélection ordonnée d’un ensemble conventionnel de signes (ex. mots).
  6. Contexte (référent): ce de quoi on parle
    Le contexte : Le même mot dit dans un aéroport vs dans une cafétéria pourrait avoir une signification tout à fait différente (bombe).
    Si on a déjà voyagé dans des pays dont on ne maîtrise pas la langue, on sait que le contexte est très important. Si on aborde quelqu’un et qu’il voit qu’on a une carte dans les mains, il saura tout de suite qu’on lui posera une question concernant une direction ou un trajet. Le contexte facilite la communication, car il oriente le récepteur.
129
Q

Quels éléments doivent-ils être vérifiés dans l’ordre lorsque la communication n’a pas de réponse ?

A

L’information :
A. ne pas avoir été reçue
pas entendue

B. avoir été reçue, mais pas comprise

C. avoir été comprise, mais refusée
pas d’accord, alors la réponse est de ne rien répondre.

130
Q

La communication verbale informe sur la _______ et les _______ de l’émetteur

A

pensée

émotions

131
Q

Quels sont les aspects formels de la communication verbal ? (2)

A
  1. La sémantique: la signification des mots
    Ex : ce que « pomme » veut dire
  2. La syntaxe: règles qui président à l’ordre des mots et à la construction des phrases
    Sujet verbe complément en français, mais c’est variable d’une langue ou d’une culture à l’autre.
132
Q

Quels sont les aspects informels de la communication verbal ? (2)

A
  1. La fréquence des mots ou des phrases dans une période déterminée peut informer sur le débit verbal rapide ou lent, sur l’équilibre dans les échanges entre deux personnes
    Débit : rapide; nervosité, désir de prendre toute la place, etc. Si très lent, peut être sous une drogue.
  2. La durée pourrait être plus révélatrice de la place que prend une personne dans un groupe
    Le leadership peut être indiqué par la durée de prise de parole de chacun des membres
133
Q

Quels sont les autres facteurs à considérer dans la communication verbale ?

A

 Facteurs à considérer dans l’interprétation: contexte, nature de la tâche, culture, âge, sexe, statut social, normes institutionnelles, etc.

Beaucoup de choses peuvent faire en sorte qu’une même phrase dite par deux personnes différentes soient interprétées de deux façons différentes. Hommes vs femme, culture, statut social (un même geste peut changer de signification selon la culture)

Ex. Dire oui en fermant les yeux en Grèce = dire non.

134
Q

Qu’est-ce que la sémiotique ?

A

L’étude générale des signes non linguistiques

  • L’intention de communiquer constitue le critère fondamental du comportement sémiologique
    Modèle théorique qui considère que l’intention de communiquer est importante. Mais le prof n’est pas d’accord. Chez les animaux, l’intention n’a pas sa place.
135
Q

Le signe se divise en deux catégories: le _______ (intention de communiquer) et ______ (manifestation sans intention)

A

signal
l’indice

Pour qu’il y ait un signal, il faut vraiment qu’il y ait une exagération du mouvement. Sinon, ça peut être un indice, un geste quelconque.

136
Q

Pourquoi la distinction entre le signal et l’indice est-elle complexe ? Comment les différencier ?

A

Distinction complexe puisque tous deux peuvent véhiculer la même information et sont aptes à modifier pareillement le comportement du récepteur.

L’indice a une interprétation possiblement variable par les récepteurs, alors que le signal a une interprétation unique (convention culturelle; apprentissage social du code)
Ex. pouce en l’air

La valeur d’un signal est révélée par les réactions du récepteur
Si les récepteurs ne répondent pas ou autres chose qu’attendu, c’est que le signal a été mal communiqué au départ. Pour interpréter une conversation, très important de savoir comment une communication s’établie.

137
Q

Quelles sont les composantes de la communication non-verbale ? (7)

A
  1. Paralinguistique
  2. Kinésique
  3. Proxémie
  4. Comportements tactiles (touchers)
  5. Odeurs
  6. Morphologie du corps (muscles et graisse, donnerait une indication sur la personnalité ?)
  7. Tout ce qui peut modifier l’apparence naturelle du corps humain: vêtements, maquillage, bijoux, coiffure, etc.
138
Q

Qu’est-ce que la paralinguistique ?

A

Timbre de voix (aigu, grave, etc. - termes subjectifs), volume de voix (faible, moyen, fort), les pauses dans une phrase, l’accent mis sur certains mots, le ton de la voix (fâché, joyeux, résigné, déçu, colérique, etc. )mais il faut faire attention de ne pas se tromper. Aide si on voit l’expression faciale pour interpréter.

139
Q

Qu’est-ce que le kinésique ?

A

Mouvements corporels tels les gestes, les mimiques (expressions faciales), les postures (positions du corps), les regards, les éléments provenant du système neurovégétatif (coloration de la peau, dilatation de la pupille, activité viscérale (rot à la fin du repas), transpiration, etc.)

Il faut porter attention aux regards (coups d’œil furtifs, contact visuel soutenu)

140
Q

Qu’est-ce que la proxémie ?

A

: étude des relations spatiales entre les personnes
ex. distance de l’émetteur, entrer dans la bulle d’une autre personne, occupation de l’espace, temps mis à répondre, hésitations à répondre, silences, etc.

141
Q

Quelles sont les différents types de distances ? (4)

A
  1. Distance intime: pour serrer quelqu’un dans ses bras
  2. Distance personnelle: pour discuter avec quelqu’un sans que les autres puissent entendre (longueur d’un bras: 75 à 125 cm.)
  3. Distance sociale: permet de percevoir tout le corps de l’autre personne, mais non les détails précis du visage (1,20 à 2,10 m.)
    Plus d’informations sur le corps au complet car on peut mieux le voir.
  4. Distance publique: celle du conférencier (7,5 m. et plus)

Ces distances dépendent de plusieurs facteurs (sexe, culture, statut social, nature de la tâche, contexte)
Ex. la bulle est plus petite en Asie, et plus grande pour une personne avec un statut social élevé.

142
Q

Pourquoi dit-on que la protection de l’intimité se fait aux dépens des interactions sociales ?

A

Quelqu’un qui n’est pas à l’aise dans l’intimité et nécessite une grande bulle ; ce fait au détriment des interactions sociales
Ex : personnes ayant un profil d’attachement évitent. Grande protection de l’intimité = moins d’interactions sociales

143
Q

Quels informations peuvent donner les odeurs ?

A

Elles donnent informations sur l’état émotionnel, sur l’hygiène, sur la consommation d’alcool, etc.

L’impression olfactive est souvent basée sur les souvenirs de la petite enfance.
Ex. odeur de pain dans un magasin d’électronique

144
Q

Quelle est la fonction des modificateurs de l’apparence ?

A

Fonctions: de protection contre facteurs externes, culturelle, institutionnelle, esthétique, hiérarchique, identité sexuelle, confiance en soi, communication des émotions et du désir de séduction, etc.
Ex. Si tu portes du maquillage, tu envoies un message, si tu n’en portes pas, tu en envoies un autre.

La tenue vestimentaire peut par exemples nous informer si elle est adaptée à l’environnement social, dans quelle mesure l’individu se sent menacé par les accidents, quel est le système de valeurs de l’individu, quelle image de lui-même projette-t-il consciemment ou pas (identité sexuelle, respect de soi, etc.)
ex : une personne qui porterait sans cesse des caps d’acier

145
Q

L’agression physique atteint un sommet entre l’âge de 2 et 3 ans, et est plus fréquente chez les garçons que les filles (culture). Comment cela d’observe-t-il chez les enfants ? Quelle est la fonction de cette agressivité ? Qu’est-ce qu’elle met en évidence ?

A

Période où s’établit une hiérarchie de dominance entre les enfants à la garderie. La hiérarchie sociale entre les enfants s’établie par quelques agressions. Elle s’évalue par le nombre de comportements de soumission.

La fonction de la hiérarchie est qu’il y ait moins d’agression par la suite. Quand il y a un manque, les dominants se servent en premier sans avoir besoin de recommencer les agression.
Dominance (agression) ≠ enfant leader (élu par le groupe)

Elle met en évidence une tendance innée à la compétitivité pour les ressources du milieu (nourriture, jouets, espace, parents, éducateurs, etc.)

146
Q

Quelle est la différence entre une agression hostile et instrumentale ?

A

Instrumentale : pas une visée de faire mal ou de mauvaises intentions. Vise juste à avoir qqc ou réaffirmer sa dominance

Hostile : pas d’objectifs ni de fonctions immédiates

147
Q

L’agressivité diminue de façon régulière jusqu’à l’adolescence. Si elle ne diminue pas, elle peut entraîner des problèmes d’adaptation sociale (troubles de comportement, délinquance, échec scolaire, toxicomanie, etc.).

Quels mécanismes de socialisation qui expliquent cette diminution ?

A
  1. l’enfant diversifie ses façons de communiquer
  2. l’enfant apprend d’autres moyens pour obtenir ce qu’il désire (partage, échange, manipulation, etc.)
  3. ou utilise l’agression et la menace verbales
    Ex. Dès 4-5 ans, l’enfant utilise des rumeurs, parler dans le dos pour agrandir son réseau social en évitant la violence.
148
Q

À 4 ans, les enfants sont tout à fait capables de différentier le jeux du non-jeux, alors que les enseignants ont échoué le test donné avec les vidéos (y compris chez enfants isolés ou de faible statut social).

Quelles sont les différences entre un jeu de bataille et une bataille ?

A
Jeux de bataille
- affect positif (sourires, rires)
- réciproque 
(autant de a vers b que de b vers a)
- activité se prolongeant
(mécanisme qui permettent de prolonger le jeux)
- semble sans but
Bataille :
- affect négatif (regard fixe, visage froncé, cris)
jugement, mais qu'on peut définir
- unidirectionnel
- provoque séparation des pairs
- conflit pour ressources ou dominance
court terme
149
Q

Comment se fait un jeu de bataille, un jeu de guerre ?

A

Jeux de bataille (RTP) (chez l’homme et les mammifère)

  • jeux de lutte et de poursuite
  • impliquent beaucoup de contact physique avec autre partenaire
  • sans objets
  • surtout chez garçons
  • 5% du temps libre au préscolaire (13,3% à 7 ans et 4,6% à 11 ans)

Jeux de guerre (uniquement chez l’homme)
- jeux de « faire semblant » ou jeux de rôles
- social ou solitaire
- jeux avec fusils, soldats, super héros
bon pour les jeunes, pour la régulation
- surtout chez garçons (car les parents découragent les filles)
- Très fréquent: 50% des enfants d’âge préscolaire en font au moins 1 fois/semà la maison, malgré les parents qui essaient de les décourager
- Bien que l’opinion des parents varie quant à la réalisation de ces jeux à la maison, ils sont unanimes pour ne pas les permettre à la garderie et à l’école
- Chez les enfants qui font de ces jeux, probabilité plus grande d’avoir fratrie plus âgée
- Effet des émissions télévisées (+++)
- Pas de liens avec l’agressivité des enfants, leur classe social ou leur age, sauf pour les enfants TDAH (agressivité)

150
Q

Un garçon qui fait beaucoup de jeux de bataille va naturellement être plus disposé à la violence. Vrai ou faux ?

A

Faux.
Les jeux de bataille sont indépendants des vraies batailles (non corrélés). Ce sont deux mécanismes indépendants et séparés.

151
Q

Les enfants que l’on laisse jouer ne font pas que des jeux de bataille. Souvent ces jeux conduisent à des jeux avec règles, jeux coopératifs. Pourquoi n’observe-t-on pas ce phénomène en garderie et à l’école ?

A

Car les éducatrices interdisent systématiquement ces jeux.

152
Q

Le risque d’escalade en agression d’un jeu de bataille est de 0,06% pour un enfant populaire mais de 28% chez un enfant rejeté (ex. TDAH). Pourquoi ? (8) Comment peut-on les aider ? (3)

A
  1. Ont de la difficulté à interpréter les signaux qui discriminent jeux et agressions
  2. Ont tendance à répondre par des agressions lorsque situations sont ambiguës
    (penser que l’autre a fait exprès)
  3. Se sentent facilement menacés
  4. plus de comportements anti-sociaux
  5. plus d’émotions négatives
  6. moins de comportements prosociaux et d’empathie
  7. difficulté à détecter et comprendre les émotions
  8. répondent plus négativement aux menaces de perdre jeu compétitif, de façon stable dans le temps

• Interventions pour prendre conscience:

  1. des différences entre jeux et agressions
  2. que les agressions font mal
  3. qu’il y a d’autres moyens plus efficaces pour atteindre ses buts
153
Q

Quelles sont les fonctions des jeux de bataille chez les primates ? (5) Quelle est une fonction additionnelle chez l’homme ?

A
  1. Cohésion sociale par la formation de liens sociaux
    plus les enfants font des jeux de batailles entre eux sont plus proches les uns des autres
  2. Développement des habiletés de combat
    savoir comment renverser ton adversaire lorsque confronté à un vrai combat
  3. Familiarisation avec les rôles de dominant et de subordonné
    te permet de vivre les émotions des dominants et des subordonnés (quand tu es au-dessus ou en-dessous)
  4. Évaluation mutuelle des forces et habiletés des participants
    (préparation aux vrais combats)
  5. Établissement et maintien de la dominance

Chez l’homme = apprendre la politique (résolution de conflit, popularité…).

154
Q

Quels sont des mécanismes pour prolonger le jeu de bataille ?

A
  1. Présence de signaux de jeu (sourires) qui inhibent l’intervention d’un tiers
    tout en permettant aux participants d’être sûrs qu’ils sont là pour le plaisir. En cas de vrai conflit, tu peux monter ou baisser dans la hiérarchie de dominance grâce aux supports de tes amis et de leurs interventions.
  2. Réciprocité
    pas toujours le même au-dessous ou en-dessous, pas toujours le même qui poursuit. Sinon, ce n’est pas le fun pour un des deux.
  3. Pauses mutuelles
    permet de baisser la tension et éviter que ça ne devienne une vrai agression, permet au jeu de se prolonger. (peut être induite par l’intervention d’une tierce personne)
  4. Sélection de partenaires de taille ou de force similaire
    plus ils sont similaires, plus il y a de chance que ça dure
  5. Handicaper sa force: le plus fort ajuste sa force au plus faible
    pour être juste un peu plus fort que l’autre, mais pas à son plein potentiel.
155
Q

Devrait-on interdire les jeux de bataille ?

A

Est-ce qu’on doit interdire les jeux de guerres pour tous pour éviter que ces enfants deviennent agressifs ou faire des programmes pour les jeunes avec des troubles de comportements.

La prise de risque 0 n’existe pas. On aurait plus de bénéfice avec l’apprentissage si on est capable de vivre avec le fait qu’il va y avoir des échappées et de vraies agressions.

Quand tu sais que tu es capable de te défendre; moins porter à faire des agressions.

156
Q

Michael Lamb et ses collaborateurs (1985) ont proposé l’idée que les jeux physiques père-enfant contribuent au développement de l’attachement à son père. Comment ?

A
  1. Surtout lorsque les pères s’impliquent peu dans les autres dimensions
    Même encore aujourd’hui, les mères font plus que les pères dans toutes les dimensions, sauf les jeux physiques.
  2. les pères utilisent plus les jeux physiques vigoureux que les mères, et ce de la 1ère à la 10e année de vie des enfants ( jeux d’exercices, lancer l’enfant dans les airs, le faire sauter sur les genoux, le chatouiller, jeux de bataille, etc.
    )
  3. très tôt, la mère est perçue par l’enfant comme une source de bien-être et de sécurité, alors que le père est préféré comme compagnon de jeu, surtout chez les garçons
  4. dimensions « chaleur » et « contrôle »
157
Q

Carson et al. (1993) ont proposé l’idée que les jeux de bataille père-enfant pourraient jouer un rôle important dans l’apprentissage de la _____________ lors des interactions agressives de l’enfant avec les autres enfants. Quels sont ses arguments ?

A

régulation des émotions

Arguments :
1. les études de privation de jeux de bataille chez les jeunes animaux ont montré que ces individus, une fois adulte, perçoivent des menaces lorsqu’il n’y en a pas et sont agressifs, ou ne se défendent pas lorsqu’ils sont attaqués

  1. pic des jeux physiques père-enfant vers 4 ans
    Développement des mécanisme permettant le régulation des émotions agressives possible
  2. plus de jeux physiques père-garçon
    (car garçon et pères plus agressifs que filles et femmes. si le père n’a pas appris à réguler son agressivité, il transmettra ce manque de régulation à son enfant).
158
Q

Quelles sont les caractéristiques du père dans un jeu père-enfant ? (3)

A
  1. Les pères sont plus directifs.
  2. • Même mécanismes ou non que dans les jeux des jeunes (pause mutuelle, réduction de sa propre force, renversement des rôles, etc.)
  3. La relation de dominance établie grâce à ces jeux pourrait faciliter la discipline et l’obéissance (et assurer la protection) surtout avec les garçons (plus agressifs, actifs, impulsifs et aventureux que les filles) qui prennent plus de risques ont plus d’accidents
159
Q

Qu’est-ce que les jeux pères-enfants pourraient permettre au jeune d’apprendre ? (3)

A
  1. à contrôler ses émotions agressives
  2. à avoir confiance en lui dans les situations de compétition
  3. à prendre sa place, à faire valoir ses droits d’une manière socialisée
    Diminue des agressions, augmente les compétitions; positif car société compétitive
160
Q

Quels sont les deux pôles de l’attachement ?

A
  1. Base de sécurité
    - Évalué avec la Situation étrangère (Ainsworth et al., 1978)
    - Relation d’attachement (réconfort - surtout avec la mère)
    - Quand l’enfant se sent réconforté par son parent (quand il a faim, peur, etc.), ce qui lui donne la confiance d’aller explorer son environnement.
    - Parent passif
  2. Exploration
    - Évalué avec la Situation risquée (Paquette & Bigras, 2010)
    - Relation d’activation (comment le parent est actif dans l’exploration de l’enfant)
    - Évaluation de la prise de risque et du contrôle (discipline/limites)
161
Q

Qu’est-ce que l’attachement ?

A

L’attachement est le lien émotif de l’enfant pour l’adulte qui lui assure soins et protection au quotidien, favorisant la proximité physique entre eux (courte distance parent-enfant)

Fonction : protéger l’enfant (moins d’accidents) et répondre à ses besoins.

C’est un mécanisme favorisé par la sélection naturelle.

162
Q

Quels sont les différents types d’attachements ?

A
  1. A = évitant (14%)
    L’enfant ignore le parent et ne recherche pas de réconfort. L’enfant ne réagit pas au départ, ni au retour
    Adulte; aura une bulle plus grande, une tendance à éviter les relations.
  2. B = sécurisé (62%)
    Réagit à son départ et est réconforté par son retour et l’accueil
    Le plus positif
    Adulte; Sécurisé aide au bon fonctionnement du couple.
  3. C = résistant (9%)
    Résistant (ambivalent) ; réagi fortement au départ et ne se calme pas à son retour, mais est également un peu agressif à son retour; il est ambivalent
    Adulte; C sera collé à son conjoint; grand désir de proximité
  4. D = désorganisé (15%)
    La catégorie D est celle qui est problématique (nécessité d’une intervention). Cas inclassables de A, B et C. Ils font toutes sorte de cpt bizarres; ils ont peur de leur parent, tout en leur étant attaché. Peuvent approcher le parent sans le regarder, difficultés à réguler leurs émotions de façon normales.

Les couples futurs sont souvent A-B ou C-B.

163
Q

Qu’est-ce que la sensibilité ?

A

Habileté à percevoir et interpréter les signaux de l’enfant, et à y répondre de manière contingente et appropriée

Meilleur prédicteur de l’attachement.

164
Q

Quelles sont les caractéristiques de la relation mère-enfant ? (5)

A

1 - Les mères sensibles aux signaux de leur enfant favorisent le développement d’une relation sécurisante

2 - Les enfants qui ont un attachement sécurisant développent plus tard davantage de compétences sociales

3 - L’attachement mère-enfant s’avère relativement stable dans le temps (64-75% sur 20 ans)
Un enfant évitant a 75% de chances de l’être encore à l’âge adulte, car l’environnement est généralement stable. Mais un enfant peut passer de sécure à insécure et vice-versa si son environnement change au cours de son développement.

4 - Transmission intergénérationnelle de l’attachement mère-enfant (68-80%)
Une mère « évitante » dans son comportement adulte aura 80% de chances d’avoir un enfant évitant, comme pour la résistance et la sécurité.

  1. Les garçons préfèrent interagir avec leur père dès la seconde année mais ils vont vers la mère pour le réconfort.
165
Q

Pourquoi la situation étrangère n’est peut-être pas appropriée pour évaluer la relation père-enfant ?

A
  1. L’enfant peut développer un type d’attachement différent au père qu’à la mère
    Très important comme résultat, prouve que l’attachement est une caractéristique d’une dyade et non de l’enfant en lui-même.
  2. faible stabilité de l’attachement
    avec les pères, contrairement à son attachement avec la mère
  3. faible transmission intergénérationnelle
    on ne peut pas se fier là-dessus
  4. faible prédiction du comportement social ultérieur de l’enfant

Pourquoi : la Situation étrangère a été développée et validée dans le contexte de la relation mère-enfant. Elle est probablement valide pour les pères qui sont la première figure d’attachement de l’enfant
on peut évaluer ceci par la personne vers qui l’enfant va se tourner lorsqu’il est avec ses deux parents et qu’il a un besoin. C’est le temps passer dans les soins qui définissent la première figure d’attachement.

166
Q

Les pères ont-ils des rôles spécifiques sur le développement des enfants?

A

Revue limitée aux effets directs du père sur le développement des enfants

Les pères semblent jouer un rôle majeur dans:
- La différenciation des rôles sexuels
les pères vont discriminer plus et accentuer les différences (ils traitent de facon différente les garcons et les filles - jouets stéréotypés, jeux de batailles)
- L’autonomie et la gestion de la prise de risques au cours de l’exploration
- L’affirmation de soi, la gestion de la colère et la résolution des conflits
- La réussite scolaire et professionnelle (même si la mère a plus d’influence)
- Le processus de résolution de problèmes
- Le développement des problèmes extériorisés
plus souvent développés par les hommes, les femmes dév plus des prob. intériorisés (ex. si le père a des comportements antisociaux ou une discipline sévère. Par exemple, l’enfant a plus de chance d’avoir un trouble de comportement si un père anti-social vivait avec lui entre 0-5 ans).

N.B. Les mères jouent aussi un rôle dans ces sphères

167
Q

Quels sont les effets de l’Absence paternelle et relation père-enfant ?

A
  1. Plus de problèmes de comportements chez les garçons lorsque père absent dans les familles monoparentales
    Biais : comment savoir si c’est dû au départ du père. Peut-être que les facteurs sont créés par la pauvreté.
  2. Moins de problèmes de comportement chez les garçons lorsque contact père-enfant maintenu dans les familles monoparentales (par un frère ou une figure paternelle, par exemple).
  3. Moins de problèmes de comportements et plus de comportements prosociaux à l’école lorsqu’il y a contrôle parental par une figure paternelle
  4. trop peu vs. trop de contrôle =
    problèmes de comportements (contrôle abusif et coercitif ou absence du père) –> nécessite un contrôle paternel optimal

Cependant, ces observations sont peut-être dues à des facteurs externes (milieu socio-économique, etc.).

168
Q

Qu’est-ce que la relation d’activation ? Quelle est sa fonction ?

A

• Lien émotif de l’enfant pour le parent qui fait au quotidien de l’ouverture au monde

  • Accent mis sur le pôle « exploration »: parent actif durant l’exploration
  • Le contexte d’un lien affectif facilite l’apprentissage de l’enfant

Fonction générale: l’ouverture au monde

169
Q

Quels sont les deux rôles parentaux directes dans le relation d’activation ? (4)

A
  1. stimuler l’enfant en le confrontant à l’environnement physique et social afin qu’il développe des habiletés
  2. protéger l’enfant des dangers de l’environnement en lui mettant des limites (par la discipline et les jeux; contrôle sensible); importance de l’autorité.
    Particulièrement important avec les garçons (plus agressifs, actifs, impulsifs et aventureux que les filles à cause de leur prédispositions biologiques) . Problème générationnel avec l’autorité : les nouveaux parents ne savent pas appliquer la discipline. Vaut mieux que le parent l’applique que la police. à
  3. Catalyseur de prise de risques (un des rôles):
  4. L’enfant apprend la confiance en soi et l’autonomie:
170
Q

Surprotéger son enfant peut avoir quelles conséquences ?

A

Prob d’anxiété, de peur de son environnement et dév moins d’habiletés

171
Q

Quelles sont les différences entre l’interaction mère-bébé et père-bébé ?

A
Mère-bébé
•	Calme, réconforte l’enfant
•	Plus verbale et didactique
elles vont parler en enseigner des choses
•	Jeux cognitifs centrés sur les objets
montrer des jouets, le tourner, etc.

Père-bébé
• Excite l’enfant
• Plus physique
• Jeux imprévisibles, idiosyncratiques, non conventionnels

Ils aiment déstabiliser et surprendre les enfants et c’est important car, bien que la prévisibilité soit importante dans la réponse aux besoins, ça prépare les enfants à répondre aux imprévus de la vie

Jeux idiosyncratique = jeux très personnels, non prévisibles, et souvent, deux pères ne sont pas les mêmes jeux inventés. Le père aide ainsi l’enfant à s’ouvrir au monde extérieur:
Le père répond au besoin de stimulations, d’impulsions et d’incitations par une action dynamisante
Les enfants ont besoins d’être stimulés, excités et les pères répondent à ces besoins. Par les jeux imprévisibles ou non conventionnels, et par les taquineries, l’enfant est déstabilisé et apprend à réagir aux événements imprévus, à la nouveauté

172
Q

Comment le père sert-il de • catalyseur de prise de risques ?

A
  1. incite l’enfant à prendre des initiatives, à s’aventurer, à être plus audacieux, à s’affirmer
    prise de risque
  2. encourage l’exploration dans les milieux à risque
    ex : étude faite en piscine ; les mères avaient tendance à bouger et stimuler leur enfant, alors que les pères avaient tendance à tourner l’enfant vers les autres, à leurs permettre de regarder le monde. Le père fait caler l’enfant exprès pour lui montrer qu’on peut apprendre à réagir à ce milieu dangereux là, alors que les mères attrapent les enfants quand ils ont l’eau au menton. Père : initiation, sans créer de peur
173
Q

Comment l’enfant apprend la confiance en soi et l’autonomie par sa relation avec le père ? (3)

A
  1. résolution de problèmes sans recourir à l’adulte
  2. exploration de la nouveauté
  3. capacité de confrontation lorsque nécessaire
    Ex : enfant agressé par un autre enfant à l’école. La mère va lui dire d’éviter ces enfants-là alors que les papas vont demander s’ils se sont défendus; inviter l’enfant à prendre des risques énorme. Cependant, on sait que les intimidateurs vont s’en prendre principalement aux enfants qui se laissent faire, alors si on se défend, il y a un peu moins de chance que ça se répète.
    Le prof est contre le fait que, dans la tolérance 0, l’enfant qui se défend soit également considéré violent.
174
Q

Quel est le rôle didactique du père au plan du langage ? (5)

A
  1. plus de mots non familiers
    Ex : nommer une espère d’oiseau plutôt que d’utiliser le mot générique « oiseau »
  2. plus de demandes de clarification (pont linguistique)
    le père passe moins de temps avec l’enfant : il ne comprends pas ses babillages autant que la mère.
  3. plus de questions demandant une élaboration
    questions ouvertes pour faire parler l’enfant, plutôt que des oui-non
  4. plus de demandes d’actions
    mères questionnent l’émotion, les pères sont centrés sur l’action
  5. refuse plus souvent de résoudre les problèmes à la place de l’enfant
    Ex : mère montre à l’enfant comment faire en casse-tête puis demande à l’enfant de répéter alors que le père l’envoie directement au système D; débrouille-toi.

Les stratégies de la mère et du père sont COMPLÉMENTAIRES.

175
Q

Quels sont les caractéristiques du langage avec la mère et le père de l’enfant ? (4)

A
  1. plus de formules de politesse envers le père
  2. plus exigeant avec la mère
  3. plus de demandes d’actions au père
  4. plus d’expressifs à la mère
    Conforme au comportement du parent
176
Q

Quels est la typologies de la qualité de la relation d’activation (3 types d’enfants) ?

A
  1. Sous-activé
    Explore peu, est passif et reste près du parent
    Relié à la surprotection
    Il n’ira pas dans l’escalier par lui-même et n’explorera pas.
    Il sera apeuré avec la personne étrangère
    Surprotégé ; peu d’opportunité d’exploration.
  2. Activé
    Confiant et prudent dans son exploration, et obéit au parent lorsqu’il met des limites
    Confortable avec l’inconnu, mais met ses limites.
    L’enfant explore l’escalier, mais si le parent met des limites, il obéit.
  3. Sur-activé
    Hypersociable, imprudent et n’obéit pas au parent lorsqu’il met des limites
    Relié au manque d’encadrement (mise de limites) du parent
    Il n’a aucun problème avec la personne étrangère, serait prêt à partir avec cette personne très rapidement
    L’enfant se met à risque et il y a facilement des accidents.

Un enfant peut être sécure et suractivé.

177
Q

La qualité de la relation d’activation dépend du …

A
  1. sexe du parent
    - Les pères activent plus les enfants que les mères
    - Les pères sous-activent davantage les enfants que le font les mères (surprotection, plus de limites)
  2. du sexe de l’enfant
    - Les pères et les mères sous-activent plus les filles que les garçons
    surprotection des filles plus fréquente que des garçons
    - Les pères et les mères sur-activent plus les garçons que les filles
    davantage de problèmes de discipline avec les garçons qu’avec les filles
  3. tempérament de l’enfant
    - Impulsivité
    - Timidité
    - Sociabilité
  4. comportement parental
    - La stimulation à la prise de risque explique l’activation après avoir considéré le tempérament et le genre de l’enfant.
    - Mise de limites (protection)
    Avec un enfant impulsif, pas nécessaire de stimuler à prendre des risque. Si le parent est permissif, il sera suractivé, alors que s’il met des limites, l’enfant deviendra activé.
    - Avec un enfant anxieux, ce sera l’inverse; il faudra le stimuler
178
Q

Quelles sont les prédictions vérifiées à ce jour sur la relation d’activation ?

A
  1. Les filles sont davantage surprotégées
    dans la socialisation, les filles sont souvent surprotégées par les mères, mais surtout par les pères. Elles sont donc sous-activées.
    Intervention : amener le père à encourager son enfant à explorer davantage pour qu’elle devienne activée.
  2. On incite davantage les garçons à prendre des risques
    intervention : mettre des limites pour éviter qu’ils ne se blessent
  3. La relation d’activation à 15 mois prédit la fréquence des jeux de bataille père-enfant SEULEMENT chez les garçons
    association entre l’activation et les jeux de batailles  utile pour le développement social et la confiance
  4. Les enfants sous-activés par leur père ont davantage de problèmes intériorisés, surtout de l’anxiété
    quand on surprotège les enfants, ils se mettent à avoir peur de l’environnement
  5. (Les enfants sur-activés par leur père ont davantage de problèmes extériorisés, surtout l’agression physique)
    démonstration incomplète; pas fonctionné avec un échantillon non clinique de la population, mais fonctionne avec un échantillon avec prob de cpt.
  6. Le père agit en tant que facteur de protection: L’attachement insécurisé ou désorganisé avec la mère est associé à moins de symptômes d’anxiété chez l’enfant lorsque la relation d’activation père-enfant est de bonne qualité
    lien entre attachement désorganisé m-e et l’anxiété, la relation activée avec le père diminue l’impact de la mère sur son enfant.
179
Q

Qu’est-ce qui est à vérifier concernant la situation risquée ?

A
  1. Agencements des relations avec parents
    C-à-d en tenant compte de l’activation et de l’attachement aux deux parents ex : activé évitant avec le père et sous-activé sécure avec la mère.
    Est-ce que le parent sécure compense pour l’insécure de l’autre parent ? Est-ce que deux attachements sécures sont meilleurs pour le dév.
  2. Les enfants activés ont une plus grande diversité de stratégies compétitives
    - sont des enfants bistratégiques
    des enfants qui ont 2 façons de réagir et de se comporter avec les autres enfants dans la compétition avec les ressources.
    Ils préfèrent nettement la coopération, mais ils ont des scores d’agression physique aussi élevés que les enfants agressifs (se défendre). Il est en mesure de faire face à toutes les situations. Sont mieux adaptés et plus recherchés par les autres enfants, car ils peuvent défendre les autres amis.
  • obtiennent plus de ressources
    ils obtiennent plus de ressources de l’environnement dans la compétition (jouets, nourriture, accès aux adultes qui contrôlent les ressources, les amis, etc.)
    Les sous-activés en compétition abandonnent et ne veulent pas être dans la compétition. Ils se retirent
    Les sur-activés vont directement vers la dominance et l’agression physique (surtout) et relationnelle. Frapper pour avoir un jouet. C’est une stratégie à court-terme.
    Les activés vont surtout favoriser la coopération, qui est la meilleure stratégie de compétition car avec l’agression, tu gagnes ou tu perds (si tu perds, tu as zéro de la ressource), alors que l’enfant qui coopère a toujours au moins un 50%  à long terme, les enfants ont obtenus plus de ressources s’ils ont coopéré que s’ils ont eu des 0 ou des 100% avec l’agression.
    Approche pour promouvoir la coopération : jouer sur les valeurs ou montrer aux enfants que la coopération va rapporter plus à long terme.
180
Q

Qu’est-ce que la situation risquée ? Donnez un projet qui cherche à l’évaluer en CJ ?

A

Procédure observationnelle de 20 minutes

6 étapes dont:
1. Présentation d’un risque social (un homme étranger : est-ce que l’enfant initie le contact/ est-ce qu’il accepte de s’assoir sur ses genoux / est-ce qu’il accepte de jouer avec une marionnette épeurant)

  1. Présentation d’un risque physique (un escalier)
    - Est-ce que l’enfant accepte de monter sur l’escalier avec/sans son père.
    - Quel est le degré de prudence (si une imprudence = suractivé)
  2. Réaction à l’interdit
    interdire à l’enfant de monter dans l’escalier
    - Progression vers l’obéissance ? Respect de l’autorité ?

• 5 critères pour classifier; produit aussi des scores entre 0 et 5 de sous-activation, d’activation et de suractivation

• 30 minutes de codage par un chercheur ou un intervenant
la situation étrangère prend 3 heures après 2 semaines de formation spécialisée. La situation risquée, pour sa part, est plus facile à coder.

Projet SuPÈREnova

181
Q

Quels sont les deux pôles de la relation d’attachement à évaluer chez chaque parent ?

A
  1. Sécurité de base:
    - maintenir une proximité pour pouvoir protéger l’enfant et répondre à ses besoins de base
    - par le réconfort, apaiser l’enfant lorsqu’il est en détresse
    - permet de développer une image positive de soi et une confiance au parent
  2. Ouverture au monde:
    prise de risque et limite
    - par l’activation, stimuler l’enfant à se confronter à l’environnement pour développer des habiletés
    - assurer la protection en imposant des limites
    - permet de développer une image positive de soi et une confiance au parent