Examen final Flashcards

1
Q

Voici les nombres de nominations reçus pour chacun des enfants d’un groupe. À partir de ces informations, identifier le statut de chacun d’entre eux.

Léo a reçu 2 nominations positives et 0 nomination négative.
Olivia a reçu 8 nomination positives et 2 nomination négatives.
Clara a reçu 4 nominations positives et 5 nominations négatives.
Arthur a reçu 7 nominations positives et 0 nomination négative.
Statut d’enfant négligé
Statut d’enfant populaire
Statut d’enfant controversé
Statut d’enfant rejeté

A
1. Statut de Léo
Statut d'enfant négligé
2. Statut d'Olivia
Statut d'enfant populaire
3.Statut de Clara
Statut d'enfant controversé
4. Statut d'Arthur
Statut d'enfant populaire
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2
Q

William considère Matthew comme un bon ami puisqu’ils ont les mêmes intérêts et qu’ils y a un échangent de bons services. William accepte de prêter ses atlas à son ami puisque ce dernier lui a donné des figurines.

A. Amitié momentanée (stade 0)
B. Soutien unidirectionnel (stade 1)
C. Coopération réciproque (stade 2)
D. Relation mutuelle et intime (stade 3)
E. Interdépendance et autonomie (stade 5)
A

C. Coopération réciproque (stade 2)

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3
Q

En observant ses parents, Aurélie apprend comment se comporter avec les autres. Elle observe des comportements d’empathie et d’entraide entre ses parents qu’elle reproduit avec les autres enfants de la garderie.

À quelle fonction biopsychosociale de la famille cet exemple fait-il référence ?

A. Influence biologique
B. Influence psychologique
C. Influence sociale

A

C. Influence sociale
Rétroaction :
Ses parents lui offrent des modèles sociaux qu’elle apprend par observation qui lui donnent des indications sur comment se comporter avec les autres.

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4
Q

Quel énoncé est faux concernant la régulation des émotions ?

A. Les premiers comportements de régulation sont de type extrinsèque.
B. Lorsque Élodie est insécure et elle suce son pouce, elle démontre un processus intrinsèque de régulation des émotions.
C. Avec l’aide de l’entourage et la maturation du cerveau, l’enfant est en mesure d’adopter davantage de stratégies intrinsèques pour s’autoréguler.
D. Aucune de ces réponses.

A

D. Aucune de ces réponses.

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5
Q

Qui suis-je ? Je suis la partie du cerveau qui a une fonction d’autocontrôle et d’inhibition du comportement. Les circuits neuronaux de cette partie du cerveau continue de maturer jusqu’à l’âge adulte.

A. Cerveau reptilien
B. Cerveau limbique
C. Néocortex
D. Cortex pré-frontal

A

D. Cortex pré-frontal
Rétroaction :
Le cortex préfontral joue le rôle d’un frein au niveau comportemental. Il faut savoir que lorsqu’on vit une émotion intense, il y a moins de sang envoyé au cortex préfrontal et au néocortex et davantage de sang est envoyé au cerveau limbique et reptilien. Cela fait en sorte que nos réactions vont être plus primaires et - rationnel.

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6
Q

Façon une émotion vive et intense, l’être humain peut répondre instinctivement de 3 manières, c’est ce qu’on appelle les réflexes instinctifs de défense. Associer le bon réflexe au bon exemple.

  1. Jules va se cacher sous la table au fond de la classe suite à une confrontation avec son enseignant.
  2. Carla crie des insultes et lance son efface suite à une confrontation avec son enseignant.
  3. Paul ne se met pas à la tâche et demeure assis à sa place lorsque la psychoéducatrice lui demande de la suivre à son bureau suite à une confrontation avec son enseignant.
    A) La fuite (flight)
    B) Fige (freeze)
    C) L’attaque (fight)
A
  1. La fuite (flight)
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7
Q

Associez l’exemple à la composante d’impliquée dans les émotions.

  1. Après avoir reçu sa dernière évaluation, Marcus se dit qu’il est « un bon à rien. »
  2. Mélodie observe au loin que son amie semble en colère après avoir parlé avec son enseignante. Sa mâchoire est crispée, son visage est rougi et elle fronce des sourcils.
  3. Suite à une injustice, Léonie pousse compagnon de jeu.
  4. Lorsque Mya a peur, elle observe que ses doigts deviennent froids.
    a) Composante d’ordre psychologique
    b) Composante d’ordre expressive
    c) Composante d’ordre comportemental
    d) Composante d’ordre physiologique
A
  1. Composante d’ordre psychologique
  2. Composante d’ordre expressive
  3. Composante d’ordre comportemental
  4. Composante d’ordre physiologique
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8
Q

Quel énoncé est faux concernant les émotions ?

A. Les émotions de base sont innées et universelles.
B. L’expression des différentes émotions peuvent toutefois être modulés selon la culture, les stéréotypes sexuels et l’éducation reçue.
C. L’émotion est uniquement une expérience physiologique.
D. Les émotions assure une fonction adaptative autant au niveau de la survie de l’individu qu’au niveau social.
E. Aucune de ces réponses

A

C)
Rétroaction :
L’émotion bien qu’une expérience qui amène une réaction physiologique de notre corps (ex : augmentation du rythme cardiaque, dilatation des pupilles en situation de stress) possède également une composante psychologique importante. C’est pourquoi nous parlons d’une expérience psychophysiologique pour laquelle 4 différentes composantes sont impliquées.

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9
Q

Concernant l’amitié à l’âge scolaire, quelle proposition ne s’applique pas?

A. Les enfants populaires ont généralement plus d’amis que les enfants impopulaires.
B. Les enfants qui manquent d’amis à l’âge scolaire sont plus susceptibles d’avoir une faible estime de soi une fois devenus jeunes adultes
C. Les enfants agressifs sont généralement impopulaires.
D. Les relations avec les pairs à l’âge scolaire sont plus asymétriques.

A

D)
Rétroaction :
Contrairement aux relations avec les adultes qui sont plus asymétriques, les relations avec des pairs offrent des occasions d’expérimenter des rôles de pouvoir et de dominance, de réciprocité et permettent aux enfants de comparer leurs forces et leurs faiblesses de manière plus réaliste. C’est pourquoi ces relations sont considérées comme plus symétriques.

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10
Q

Les enfants êgés de six ans préfèrent généralement entrer en relation avec des enfants…

A. plus jeunes qu’eux ou de quelques années plus vieux, peu importe le sexe.
B. plus jeunes qu’eux ou de quelques années plus vieux et de même sexe qu’eux.
C. du même âge qu’eux, peu importe le sexe.
D. du même âge et du même sexe qu’eux.

A

D)

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11
Q

Concernant l’influence des parents sur le développement de l’enfant, quelle est la proposition qui s’applique?

A. Les pères sont généralement plus portés à avoir des interactions verbales avec l’enfant.
B. Le lien d’attachement établi entre le père et son enfant est moins important que celui établi entre la mère.
C. Les pères encouragent davantage leurs enfants à adopter des comportements d’exploration.

A

C)

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12
Q

Vrai ou faux. Julie, deux ans et demi, s’est approchée du fer à repasser brûlant, mais sa mère a crié en lui disant de ne pas y toucher. Quelques jours plus tard, Julie voit le fer et le montre en disant « non ». Voilà un exemple d’autorégulation.

A

Vrai
Rétroaction :
En disant « non » lorsqu’elle voit le fer à repasser, Julie fait preuve d’autorégulation. Elle s’empêche elle-même, sans la présence d’un contrôle extérieur, de commettre un geste non souhaitable.

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13
Q

Parmi les émotions suivantes, lesquelles émergent le plus tardivement?

A. La peur et le dégoût
B. La joie et la colère
C. La honte et la fierté
D. La peur et la colère

A

C)
Rétroaction :
Ces émotions dites autoévaluatives apparaissent vers l’âge de 3 ans et lorsque l’enfant devient en mesure de porter un jugement sur lui. Ces émotions découlent de la conscience de soi et de l’intégration des normes sociales.

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14
Q

Vrai ou faux. À partir de deux-trois ans, les mesures de tempérament permettent de faire des prédictions relativement valables à long terme.

A

Vrai

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15
Q

En psychologie, ____________ se définit comme l’ensemble des éléments qui se construit au fils du temps en étant influencé par plusieurs facteurs et qui assurent la cohérence et la permanence du comportement et des réactions d’une personne.

A. le tempérament
B. le développement socioaffectif
C. la personnalité
D. la conscience de soi

A

C)

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16
Q

Complétez les phrases avec les bons termes. Le premier caractère essentiel de la personnalité est qu’elle est ___(A)___ à l’individu, soit qu’il s’agit d’une réalité intrapersonnelle . La ___(B)___, deuxième caractère essentiel de la personnalité, désigne l’équilibre dans l’organisation du profil personnel. Le troisième caractère essentiel de la personnalité est la ___(C)___, c’est-à-dire que la personnalité demeure la même en toutes circonstances

A. (A) inhérente, (B) cohérence, (C) constance
B. (A) inhérente, (B) constance, (C) cohérence
C. (A) unique, (B) constance, (C) cohérence

A

A.

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17
Q

Vrai ou faux. De manière générale, l’enfant n’est pas en mesure de se reconnaitre dans le miroir avant 18 mois.

A

Vrai

18
Q

Vrai ou faux. Selon le modèle des big five, chaque personne possède les 5 dimensions centrales de la personnalité, mais le score obtenu pour chacun des dimensions permet de situer la personne sur un continuum et nous éclaire ainsi sur sa personnalité de base.

A

Vrai
Rétroaction :
Il est à se rappeler que les dimensions centrales sont indépendantes les unes des autres.

19
Q

Quel énoncé est faux ?
A. Le tempérament résulte de caractéristiques innées.
B. La nutrition et l’état de santé de la mère durant la grossesse auront des répercussions sur le tempérament de l’enfant qu’elle porte.
C. Le tempérament représente en quelque sorte, une base fondamentale chez le bébé sur laquelle se développera sa personnalité future.
D. Aucune de ces réponses

A

D.

20
Q

De la naissance à 15 mois, l’enfant prend conscience du fait qu’il est un être entier et distinct des personnes de son entourage, et qu’il peut agir sur son environnement. Cette compréhension correspond

A. à la conscience de soi
B. au moi existentiel
C. au moi différentiel
D. au moi objectif

A

B.

21
Q

Parmi les comportements suivants, lequel correspond le mieux à une manifestation du tempérament ?

A. Jacob, qui a un an et demi, se met facilement en colère et crie chaque fois qu’il n’obtient pas ce qu’il veut.
B. Nathan, qui a deux ans, a faim. Il tire sur la manche de ton père pour avoir à manger
C. Mélodie, qui a un an, court se réfugier contre sa mère lorsqu’une collègue de celle-ci entre dans la maison pour déposer un dossier.
D. Ève, qui a deux ans, se met à pleurer et s’accroche à son père lorsque celui-ci veut la quitter après l’avoir conduite chez sa gardienne.

A

A.

22
Q

Vrai ou faux. Le tempérament difficile d’un bébé conduit à un attachement insécurisant.

A

Faux
Rétroaction :
Le tempérament difficile conduit à un attachement insécurisant seulement dans la mesure où le parent éprouve des difficultés à s’adapter aux caractéristiques spécifiques de son enfant. En effet, le tempérament ne semble pas influencer la forme d’attachement lorsque les parents s’en accommodent ou qu’ils disposent de plus de ressources dans leur environnement. La qualité de l’ajustement entre le parent et l’enfant est probablement la clé pour comprendre le processus d’attachement

23
Q

Quel énoncé est faux ?

A. En réalisant que c’est elle qui fait bouger son mobile, cela aide Nadia à développer sa conscience de soi.
B. Le bébé naissant ne différencie pas son corps de l’environnement.
C. L’expérience du point rouge sur le nez démontre que Samuel a développé la conscience de soi, puisqu’il touche son nez lorsqu’il se voit dans un miroir.
D. Quand Mégane dit « je » ou « moi », elle manifeste sa conscience de soi.
E. La conscience de soi se réalise pleinement entre 3 et 15 mois

A

E.

24
Q

Classer chacune des caractéristiques énoncées selon l’un des trois types de tempérament.

  1. Enfant dont les besoins alimentaires suivent un horaire régulier.
  2. Enfant dont les réactions, positives comme négatives, sont de faible intensité.
  3. Enfant qui accepte mal les changements.
A
  1. Enfant avec un tempérament facile
  2. Enfant avec un tempérament plus lent à réagir
  3. Enfant avec tempérament difficile
25
Q

Comment définit-on l’estime de soi ?

A. C’est l’ensemble des représentations qu’une personne possède au sujet d’elle-même.
B. C’est la valeur qu’une personne s’accorde à elle-même.
C. C’est la reconnaissance de sa propre différence par rapport aux autres personnes et aux objets.
D. C’est la représentation de soi fondée principalement sur les caractéristiques extérieures telles que les traits physiques.

A

B.
Rétroaction :
On définit l’estime de soi comme étant la valeur, positive ou négative, qu’une personne s’accorde à elle-même. Elle représente la part évaluative du concept de soi, c’est-à-dire le jugement que l’enfant porte sur lui-même en fonction de ses propres caractéristiques. L’estime de soi gagne en nuances avec l’âge.

26
Q

Dites lequel de ces énoncés correspond bien au développement du concept de soi de l’enfant.

A. Le jeune enfant a tendance à se décrire de manière très positive, et ce n’est pas avant sept ans environ qu’il devient plus réaliste dans sa description de lui-même.
B. Dès l’âge de quatre ans, un enfant est capable de définir ses qualités et ses faiblesses avec passablement de justesse.
C. Le jeune enfant a tendance à se définir en fonction de ce qu’il n’est pas capable de faire, et ce n’est que vers six ou sept ans qu’il devient plus nuancé dans ses évaluations de lui-même.
D. Avant l’âge de sept ans, l’enfant se décrit généralement de façon négative, en mettant l’accent sur ses échecs.

A

A.
Rétroaction :
L’enfant tend à se décrire lui-même de manière très positive et idéalisée. Il faudra attendre l’âge de sept ans environ pour qu’il fasse preuve de plus de nuances et de réalisme. Il pourra alors se décrire par des traits généraux plutôt qu’en fonction d’habiletés particulières. Il dira « je suis intelligent » et non « j’ai bien répondu à la question », et faire preuve d’autocritique sur ses forces et ses faiblesses (« je suis bon pour courir vite, mais moins pour attraper un ballon »)

27
Q

Si l’on demandait à Charles, 4 ans, de se décrire, laquelle des réponses suivantes serait la plus probable?

A. Je suis un garçon serviable parce que j’aide beaucoup ma mère, je suis bon à la cachette et je n’aime pas les carottes.
B. Je suis un garçon la plupart du temps gentil, dans la moyenne au ballon et j’aime les blocs.
C. Je m’appelle Charles, j’aime mon pyjama de dinosaure et j’ai des cheveux roux
D. J’ai une bonne mémoire, j’aime beaucoup lire et j’aime beaucoup partager avec mes amis.

A

C.
Rétroaction :
L’enfant de 4 ans est capable de se définir lui-même, mais il est davantage centré sur ses actions , ses possessions et ses aspects physiques. À cet âge il est incapable de faire des nuances dans sa description

28
Q

Vrai ou faux. Les quatre composantes centrales de l’estime de soi sont l’identité positive, le sentiment d’appartenance, le sentiment de compétence et le sentiment de sécurité.

A

Vrai
Rétroaction :
Ces quatre composantes réunies forment l’estime de soi

29
Q

Quel énoncé est faux concernant la notion d’attachement.

A. L’attachement a une fonction adaptative pour la survie de l’être humain.
B. Le lien d’attachement développé durant la petite enfance est un facteur prédictif pour le développement de troubles externalisés et internalisés plus tard chez l’individu.
C. Le style d’attachement s’établit selon le tempérament de l’enfant.
D. Aucune de ces réponses

A

C.
Rétroaction :
La qualité du lien d’attachement repose directement sur la capacité de la mère (du parent) à détecter les signaux de son bébé. Donc, un tempérament difficile va conduire à un attachement insécurisant seulement dans la mesure où le parent éprouve des difficultés à s’adapter aux caractéristiques spécifiques de son enfant

30
Q

Vrai ou faux. La situation étrange est une expérience mise au point par Mary Ainsworth et qui permet d’évaluer le style d’attachement d’un enfant.

A

Vrai

31
Q

Quel est le style d’attachement le plus fréquent dans les différentes cultures étudiées à ce jour?

A. Attachement sécurisant
B. Attachement insécurisant de type évitant
C. Attachement insécurisant de type ambivalent (résistant)
D. Attachement désorganisé

A

A.
Rétroaction :
Représenterait entre 55 et 65 % des attachements parent-enfant partout dans le monde.

32
Q

Lecture) Dans la situation suivante, déterminez quel concept d’attachement se manifeste. Gabrielle, 18 mois, est en visite avec sa mère chez une amie de cette dernière. Tandis que les deux adultes sont en pleine conversation, Gabrielle se met à explorer le salon tout en regardant régulièrement si sa mère est toujours là.

A. Base de sécurité
B. Comportement d’attachement
C. Attachement désorganisé
D. Attachement insécure

A

A.
Rétroaction :
Gabrielle utilise sa mère comme base de sécurité, c’est-à-dire comme point de référence lui permettant d’explorer son environnement. En effet, très tôt dans la vie, l’enfant fait appel à cette base de sécurité comme soutien dans l’exploration physique de nouveaux environnements – les nourrissons sont encouragés par la proximité de leur donneur de soins à s’aventurer et jouer, mais ils demeurent attentifs à la présence de leur figure parentale et sont prêts à revenir vers lui chaque fois qu’ils deviennent anxieux ou autrement alarmés.

33
Q

Parmi les comportements suivants, lequel correspond à un attachement insécurisant de type ambivalent (résistant) dans la situation étrange ?

A. En présence de sa mère, Clara joue sans chercher à attirer son attention. Elle réagit peu à son départ et n’accourt pas vers sa mère lorsqu’elle revient, comme si elle n’avait pas remarqué son retour

B. Anxieuse même en présence de sa mère, Natacha est bouleversée parson départ. Lorsque celle-ci revient, Natacha cherche le contact, mais résiste à sa mère par des coups de pieds et des contorsions.

C. En présence de sa mère, Nicolas joue et explore son environnement en lui jetant parfois un coup d’œil. Il pleure lorsqu’elle le quitte et l’accueille avec joie lorsqu’elle revient.

D. Lucas répond à la situation étrange par un comportement contradictoire et inconsistant, passant très rapidement d’une émotion à une autre. Il manifeste de la confusion et de la peur.

A

B.
Rétroaction : Bien que les enfants insécure-ambivalents (résistants) recherchent fortement le contact avec leur donneur de soins, une fois réuni avec lui, ces comportements de recherche de proximité et de contact se trouvent souvent entremêlés de manifestations de colère et, paradoxalement, de rejet du contact fourni par le parent.

34
Q

Quel style d’attachement se caractérise par l’absence de détresse lors des épisodes de séparation et par une faible tendance à initier le contact avec le parent lors des épisodes de réunion?

A. L’attachement sécurisant
B. L’attachement désorganisé
C. L’attachement caractérisé par l’évitement
D. L’attachement caractérisé par l’ambivalence

A

C.

35
Q

(Lecture) Identifiez le ou les facteurs développementaux qui ne sont pas influencés par le style d’attachement de l’enfant.

A. La capacité d’autorégulation de l’enfant
B. La capacité à reconnaître et comprendre les émotions des autres
C. La compétence sociale avec les pairs
D. Sa valeur personnelle
E. Aucune de ces réponses

A

E.

36
Q

Quel énoncé est faux concernant les connaissances sur le développement social et émotionnel au début du 20e siècle ?

  1. Pour les béhavioristes, l’absence de corrélation entre les pleurs d’un bébé à 3 mois et à 18 mois prouve qu’il y a discontinuité dans le développement.
  2. Pour les psychanalytiques, on peut apprécier la continuité dans le développement d’une personne qu’en rétrospective.
  3. Freud reconnaît l’importance de la relation, mais pour lui, cette dernière se tisse à travers l’alimentation.
  4. L’importance du rôle de la famille dans le développement de l’enfant est une nouvelle idée .
  5. Aucune de ces réponses
A
  1. Rétroaction :
  2. Vrai puisqu’ils s’intéressent uniquement à la présence ou non du comportement (ici les pleurs) et non à sa fonction.
  3. Vrai et c’est pourquoi pour Freud il est impossible de prédire le développement d’un enfant.
  4. Vrai la relation est secondaire puisqu’elle s’établit, au départ, à travers le sein (objet) et elle a donc une fonction alimentaire. Freud reconnait toutefois l’importance de cette relation qui s’établit entre la mère et son enfant.
  5. Faux. Cette idée était déjà présente chez de grands philosophes de l’Antiquité.
37
Q

Vrai ou faux. La détresse de l’enfant lorsque le parent quitte la pièce et la réaction de l’enfant au retour du parent (notamment l’aptitude du parent à réconforter l’enfant et la reprise des activités exploratoires) sont les comportements sur lesquels porte essentiellement l’évaluation de l’attachement lors de la situation étrange ?

A

Vrai
Rétroaction :
La réunion entre l’enfant et son parent suite à la séparation informe particulièrement sur le style d’attachement puisqu’on peut observer comment l’enfant va utiliser son parent pour se réconforter.

38
Q

Quelles sont les trois caractéristiques dans la manière dont les parents répondent aux besoins de leur enfant qui influencent sur le style d’attachement qui s’établit.

A
  1. Prévisibilité
  2. Cohérence
  3. Chaleur
39
Q

Quel stade de l’amitié ? Mon amie habite dans ma rue ou c’est mon ami parce qu’il a une piscine chez lui

A

Stade 0 : amitié momentanée
Concept de l’égocentrisme, leur amitié est définit selon la proximité géographique et attribuent de la valeur à des caractéristiques physiques ou matérielles.

40
Q

Quel stade de l’amitié ? On est amis, on fait des choses l’un pour l’autre ou un ami est une personne qui joue avec toi quand tu n’as personne d’autre avec qui jouer.

A

Stade 2 : Coopération réciproque

Il inclut des échanges, mais les enfants sont encore centrés sur leurs intérêts.

41
Q

Quel stade de l’amitié ? Il est mon ami parce qu’il ne vient pas jouer chez moi quand je veux qu’il vienne jouer avec moi ou il est mon ami parce qu’il me prête son jeu vidéo lorsque je lui demande,

A

Stade 1 : soutien unidirectionnel

Un bon ami est celui qui fait ce qu’on veut qu’il fasse.

42
Q

Quel stade de l’amitié ? Développer une réelle amitié prend beaucoup de temps. Donc, il n’est pas agréable d’apprendre que ton ami essaie de se faire d’autres amis que toi

A

Stade 3 : relation mutuelle et intime
Relation qui se développe avec le temps, demande d’accomplir des choses l’un pour l’autre. Les amis deviennent possessifs et demandent l’exclusivité.