Examen final Flashcards
Quel est le processus typique de négociation inter-organisationnelle?
- Ouverture
- Exploration
- Compromis
- Crise
- Accord
Qu’est-ce que la grève et le lockout?
- Les conséquences du conflit d’intérêts inhérent à la relation d’emploi
- Les conséquences de l’autonomie décisionnelle des parties
- Des instruments de rapprochement entre les parties
- Dans leur virtualité, un dispositif disciplinaire
Qu’est-ce que la puissance?
Il s’agit de la capacité dont disposent les représentants d’une partie d’affecter, dans un sens qu’ils jugent bénéfique, les décisions prises au sein de l’autre partie en regard d’un ou plusieurs enjeux distributifs et importants
Pourquoi la puissance est-elle si importante dans le processus de négociation collective?
C’est à partir de ces informations que les parties pourront élaborer une stratégie adéquate afin de préparer la prochaine ronde de négociations.
Quels sont les deux composantes de la puissance?
- La dépendance entre les parties
- Les moyens dont disposent ces dernières pour exploiter la dépendance du vis-à-vis ou mitiger leur propre dépendance à l’égard de ce vis-à-vis
D’où provient l’interdépendance des parties à la négociation collective?
L’interdépendance est inhérente à la relation d’emploi et tient de la nécessité pour les employeurs d’embaucher, de retenir et d’assurer la meilleure collaboration possible des travailleurs syndiqués ainsi que du fait que ces derniers ont généralement besoin des revenus d’un emploi pour assurer leur subsistance.
Qu’est-ce qu’une ressource?
À la base, une ressource peut être défini comme ce qui peut améliorer une situation fâcheuse. Une ressource peut prendre la forme d’un objet, d’une personne ou d’une institution que les parties patronale ou syndicale doivent instrumentaliser pour parvenir à leurs fins. Ce n’est donc pas la chose en soi qui est une ressource, mais le rapport technologique entre elle et un acteur qui est conscient de son utilité et qui sait comment l’utiliser.
À quoi les ressources peuvent-elles servir dans la négociation collective?
Afin de tirer profit de la dépendance du vis-à-vis ou de leur relative indépendance, les parties patronale et syndicale doivent disposer de moyens permettant d’amener leur vis-à-vis des concessions ou de limiter les concessions qu’elles-mêmes doivent réaliser. C’est là que diverses ressources permettent aux parties d’exploiter la dépendance d’un vis-à-vis ou de mitiger leur propre dépendance à l’égard de ce dernier.
Donnez deux exemples de ressources financières dont peuvent disposer l’employeur ou le syndicat
- Capacité d’emprunt individuelle ou collective
- Fond de grève
Quelles différences y a-t-il entre stratégies et tactiques?
Alors que la stratégie embrasse tout le plan d’action, la tactique regarde son application concrète dans des cas particuliers. En effet, ce plan d’action que constitue la stratégie vise à déployer dans le temps et dans l’espace, et en fonction d’objectifs précis, des moyens concrets de mobiliser les ressources dont dispose une partie, c’est-à-dire des tactiques.
o En quoi l’approche à la négociation collective pourra-t-elle influencer les stratégies et les tactiques des parties engagées dans une négociation collective?
Selon que l’approche de négociation privilégiée par les parties est plus conflictuelle ou plus coopérative, elles tendront davantage vers une stratégie de contrainte ou d’accompagnement.
Comment le degré de dépendance d’une partie par rapport à l’autre influencera-t-il les stratégies de négociation?
Moins une partie est dépendante de l’autre, plus elle aura de chances d’atteindre les objectifs qu’elle recherche dans la négociation. Cette indépendance relative, traduisant une plus grande puissance, mènera à l’adoption d’une stratégie plus conflictuelle (axée sur la contrainte). Et la raison en est simple : plus une partie se sent forte et plus elle sera susceptible de chercher à imposer ses buts à l’autre.
Pourquoi une partie à une négociation collective a-t-elle recours à certaines tactiques plutôt qu’à d’autres?
Les tactiques considérées par les parties et leurs représentants doivent répondre à une triple exigence de faisabilité, d’efficacité et d’acceptabilité (ou légitimité). Le degré de familiarité avec les tactiques retenues pour les stratégies est donc important et seules sont retenues celles que l’on juge efficaces et moralement acceptables.
Pourquoi dit-on que la trilogie de la négociation collective est inévitable?
La dynamique même de la négociation collective fait que la puissance des parties, les structures de négociation ainsi que les stratégies et les tactiques de négociation n’ont de sens qu’en relation les unes avec les autres. C’est l’inévitable trilogie de la négociation collective. Cette trilogie revêt une grande importance, tant pour l’observateur que pour le praticien de la négociation.
Illustrez comment la puissance des parties peut affecter les stratégies et les tactiques de négociation
Le lien entre la puissance et les stratégies et tactiques correspond au passage de la puissance au pouvoir. En effet, non seulement la puissance perçue de part et d’autre de la « table de négociation » influencera les choix stratégiques des négociateurs mais, de plus, c’est à travers les stratégies et les tactiques qu’elle déploiera qu’une partie pourra actualiser sa puissance et transformer celle-ci en résultats concrets.
Vous négociez dans le contexte d’un magasin d’alimentation de grande surface. Quelles seraient vos préférences quant aux structures, aux stratégies et aux tactiques de négociation si vous êtes le côté syndical?
- Structure : Centralisée afin d’augmenter le rapport de force.
- Stratégies et tactiques : Plus politique et conflictuelle, vont avoir recours à la grève plus facilement. Si la structure est décentralisée, les salariés vont être dans une stratégie plus coopérative car c’est plus facile pour l’employeur de transférer les activités à un autre établissement.
Vous négociez dans le contexte d’un magasin d’alimentation de grande surface. Quelles seraient vos préférences quant aux structures, aux stratégies et aux tactiques de négociation si vous êtes le côté patronal?
- Structure : Décentralisée car, advenant un arrêt de travail, une telle décentralisation lui permettra de poursuivre ses activités dans les établissements qui ne sont pas touchés par la grève, voire d’y transférer des activités habituellement réalisées par les salariés grévistes.
- Stratégies et tactiques : Plus collaborative/ d’accompagnement car les gens sont plus près des lieux du travail et, idéalement, collés sur le centre de décision, ils pourront mieux se connaître, se faire confiance et s’échanger de l’information vraie et complète. Les différents entre les parties sont importants car il est plus facile pour l’employeur de déclencher un lockout et envoyer sa production à un autre établissement. Le syndicat a donc intérêt à être collaboratif aussi.
Quel est l’effet d’une faible puissance de chacune des deux parties à la négociation sur les préférences de ces dernières quant aux structures de négociation? Expliquez.
S’il n’est question que de la puissance des parties, la centralisation de la négociation collective à l’échelle sectorielle sera plutôt favorable aux syndicats et aux employeurs plus faibles, dans la mesure où une structure décentralisée laissera intacte la dépendance découlant de la concurrence entre les entreprises d’un même secteur. Autrement dit, un employeur en situation de faiblesse supportera plus volontiers la centralisation afin de ne pas subit des contraintes ou des coûts de main-d’œuvre supérieurs à ceux que doivent assumer ses concurrents.
Pourquoi le pouvoir est-il indissociable de la trilogie des composantes de la négociation collective?
Car il s’agit d’une actualisation de la puissance. La puissance et le pouvoir sont donc indissociables dans la mesure où l’identité des parties et les moyens par lesquels les décisions du vis-à-vis sont affectés et renvoient respectivement aux structures de négociation et aux stratégies et tactiques; donc le pouvoir est véritablement le fruit de l’inévitable trilogie de la négociation collective.
Quels sont les trois aspects du pouvoir de négociation?
- Le commandement
- l’incitatif
- La décision
Qu’est-ce que l’arbitrage?
Action parajudiciaire spéciale consistant à s’en remettre à la décision d’un tiers pour régler un litige. Le tribunal peut être formé d’une seule personne ou d’un conseil. Lorsqu’il s’agit d’un conseil, ce qui est rare aujourd’hui, celui-ci est toujours composé d’un nombre impair de personnes, habituellement trois. Des assesseurs peuvent également l’assister
Qu’est-ce qu’un arbitre de différends?
Personne choisie par les parties ou nommée d’office par le ministre, à défaut d’entente, en vue de régler toute mésentente relative à la négociation ou au renouvellement d’une convention collective ou à sa révision dans les cas qui le permettent expressément