Examen final Flashcards

1
Q

Quels sont les 6 niveau du modèle transthéorique du changement de Prochaska et Diclemente?

A
  1. Pré-contemplation (inaction)
  2. Contemplation (ambivalence- pour ou contre) balance décisionnelle
  3. Détermination (préparation)
  4. Action
  5. Maintien (les tentations sont nombreuses)
  6. Rechute (processus normal menant vers le changement définitif)
    Sortie permanente
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2
Q

Les 5 étapes de l’approche motivationnelle de Miller et Rollnick

A
  1. Esprit: Autonomie, collaboration, évocation
  2. Guider: exprimer empathie et developper divergence
  3. Répondre à la résistance
  4. Discours du changement
  5. Engagement
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3
Q

Quel est un outil utilisé lors des entretien?

A

L’échelle ex: a quoi ça ressemblait si tu étais à un 10

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4
Q

Est-ce que le processus de deuil toujours pareille et suit une trajectoire?

A

NON, différentes courbes et unique pour chaque personnes

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5
Q

Quels sont les 9 étapes de la courbe du deuil?

A
  1. Choc et sidération
  2. Déni
  3. Colère
  4. Peur et dépression
  5. Tristesse
  6. Acceptation
  7. Pardon
  8. Quête du sens et renouveau
  9. sérénité et paix retrouvé
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6
Q

Quels sont les facteurs qui compliquent le deuil? (7)

A
  1. L’absence de soutien
  2. Liens ambivalents ou conflictuels
  3. Les symptômes ESPT, dépression, anxiété
  4. Efforts incessants pour reconstruire l’événement et comprendre
  5. Le sentiment de culpabilité
    6.L’accumulation de pertes secondaires
  6. Victimisation secondaire liées aux procédures judiciaires
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7
Q

Quels sont les 5 étapes du travail émotionnel?

A
  1. Les processus
  2. Contacts avec les sensations physiques
  3. Identifié émotions
  4. Accepter l’émotion
  5. Exprimer l’émotion
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8
Q

Quels sont les obstacles des étapes travail émotionnel? (4)

A
  1. Dissociations, intolérance
  2. Alexithymie, mésatribution de l’émotion, manque de vocabulaire
  3. Conception négative des émotions / jugements négatifs
  4. Conception négative de l’expression émotionnelle = vulnérabilité, blessure, danger
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9
Q

Quelles sont 4 stratégies utiles pour travailler les émotions?

A
  1. Faciliter le ressenti des émotions
  2. Faciliter l’identification et l’approbation émotionnelle
  3. Faciliter l’acceptation des émotions
  4. Faciliter l’expression des émotions
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10
Q

Quoi faire pour faciliter le ressenti émotionnel? (4)

A
  1. Reflets superficiels
    « En parlant de cette personne, j’ai l’impression que vous êtes plus tendu»
  2. Laisser la place aux silences (au ressenti) – laisser monter les sensations physiques.
  3. Encourager les exercices d’auto-observation
  4. Indiquer lorsque quelque chose d’important se produit
    « je vois que vous êtes très ému en vous rapellant ce souvenir, voulez-vous m’en parler un peu?»
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11
Q

Quoi faire pour faciliter l’identification émotionnel? (4)

A
  1. Utiliser des reflets d’émotion plus avancés (qui permettent de préciser l’émotion)
    V: « Je ne me sens pas bien»
    I: «Est-ce que tu dirais que tu te sens inquiet ou impuissant devant le cours des choses?»
  2. Utiliser des reflets résumé
  3. Utiliser des questions ouvertes: Comment expliquez-vous cela?
  4. Utiliser un vocabulaire nuancé (inventaire des émotions)
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12
Q

Quoi faire pour faciliter l’appropriation émotionnel?

A

Favoriser un discours personnalisé «je» plutôt que «les victimes» ou «les femmes….»

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13
Q

Quels sont 5 exemples de techniques d’identification des émotions auprès des enfants?

A
  1. Tableau des émotions
  2. Pêche aux émotions (cartes des émotions)
  3. Mimes des émotions ou le miroir
  4. Relier des émotions à des situations ou événements vécus
  5. Livres sur les émotions
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14
Q

Vrai ou faux: il est important de développer un vocabulaire non-nuancé?

A

Faux, nuancé

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15
Q

Quoi faire pour faciliter l’acceptation des émotions? (4)

A
  1. Identifier les cognitions qui peuvent bloquer l’acceptation des émotions (et maintenir les symptômes)
  2. Identifier les méta-émotions et leurs fonctions
  3. Analyser l’impact des émotions sur les symptômes de stress post-traumatique
  4. Travailler l’acceptation de soi et l’indulgence
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16
Q

Il y a un lien entre quels 3 aspects en rapport avec les émotions et les pensées?

A
  1. Émotions
  2. Comportement
  3. Pensées
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17
Q

Quoi faire pour faciliter l’expression des émotions? (3)

A
  1. Favoriser une bonne gestion émotionnelle
  2. si la dissociation, ramené la victime dans le moment physique , prévenir et identifié déclencheurs
  3. Favoriser un climat favorisany l’expression des émotions
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18
Q

Quelles sont les stratégies de régulation des émotions? (5)

A
  1. Respiration diaphragmatique
  2. Relaxation progressive musculaire active et passive
  3. Pleine conscience
  4. D’autres stratégies diverses au choix (Exercice physique, Yoga)
  5. Étapes de la gestion de la colère
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19
Q

Quelles sont les 8 étapes de la résolution de problèmes?

A

1) Réaliser qu’il y a un problème
2) Cerner le problème et en préciser les
différents aspects
3) Faire la liste des solutions envisageables
4) Analysez les avantages et les inconvénients des solutions identifiées
5) Choisir une seule solution
6) Appliquer la solution prévue
7) Évaluer l’impact de la solution
8) Reprendre le processus au besoin

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20
Q

Pourquoi les victimes se remettent-elles à risque?

A

manque de ressources, détresse, douleur, souffrance, ennui, désespoir, solitude

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21
Q

Quel est notre objectif en intervention lorsqu’il y a des comportements à risque ? (3)

A
  1. Cibler quels besoins ces comportements viennent combler ?
  2. Avoir une attitude d’acceptation et de compréhension
  3. Tenter d’identifier des stratégies alternatives pour combler ces besoins
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22
Q

Combien de femmes sont victimes d’abus de la part de leur conjoint?

A

1 femme sur 3 est victime d’abus au moins une fois de la part de leur conjoint au cours de leur vie (OMS, 2013)

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23
Q

Combien de femmes sont victime d’abus en violence conjugale vs les hommes?

A

Environ 79% des victimes étaient des femmes et 21% des hommes (INSPQ, 2018);

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24
Q

Est ce que la violence conjugale à diminué? si oui de combien de pour-cent?

A

La violence conjugale a diminué chez les femmes et chez les hommes de 1999 à 2019, et ce, tant pour les relations actuelles que pour les relations antérieures. (diminution de 49 % du taux de violence conjugale chez les femmes et d’une baisse de 60 % chez les hommes. (Conroy, 2021)

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25
Q

Combien de pourcentage des affaires de violence déclarée à la police étaient reliées à la violence conjugale?

A

En 2019, 30% ce qui représente près de 110 000 victimes (Conroy, 2021);

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26
Q

Combien de personnes ont déclarée et n’ont pas déclarée la violence conjugale aux forces policières?

A

moins du tiers des victimes de violence conjugale ont déclaré les événements aux forces policières (Burczycka, 2014)

En 2019, 80% des victimes de violence conjugale n’auraient pas déclaré les épisodes de violence vécue à la police (Conroy, 2021)

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27
Q

Hausse _____ des interventions policières pour des conflits conjugaux en contexte de pandémie (INSPQ, 2020);

A

12%

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28
Q

Qui sont les victimes principales d’homicides conjugales?

A

80% des victimes d’homicide conjugal sont des femmes

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29
Q

Quelle est la définition de la violence conjugale?

A

La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui suivent généralement une courbe ascendante

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30
Q

Quels agressions la violence conjugale inclut?

A

agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique

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31
Q

Est-ce que la violence conjugale résulte d’une perte de contrôle?

A

Non

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32
Q

La violence conjugale est un moyen choisi pour faire quoi et vécues dans quels types de relations?

A

moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécues dans une relation maritale, extraconjugale ou amoureuse, à tous les âges de la vie

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33
Q

Le terme conjugal inclut qui? (4)

A
  1. Ne se limite pas à un couple marié ou à des conjoints de fait, ni à une relation en cours ;
  2. Inclus toutes relations entre partenaires intimes ;
  3. Un conjoint ou une conjointe marié, un conjoint ou une conjointe de fait, un petit ami ou une petite amie, et d’autres types de partenaires intimes, actuels ou anciens
  4. Il ne faut donc pas minimiser l’ampleur du phénomène en conservant une vision trop traditionnelle du terme «conjugal».
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34
Q

En quelle année le gouvernement du Québec reconnaît le caractère criminel des actes de violence conjugale?

A

1986

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35
Q

Quels sont les 4 axes d’intervention du développement et mise sur pied de la Politique d’intervention en Matière de Violence Conjugale (1986/1995)

A
  1. La prévention
  2. Le dépistage
  3. L’adaptation aux réalités particulières des familles
  4. L’intervention en matière de violence conjugale
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36
Q

Quels sont deux changements pertinents après la reconnaissance criminelle de la violence conjugale en 1986?

A
  1. Obligation des policiers de porter plainte eux-mêmes
  2. Mise en place de conditions pour protéger la victime (non-contact entre accusé et victime)
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37
Q

Quels sont les 4 éléments centraux de la VC qui sont considéré constitutifs?

A
  1. Rapport de domination (variation de la sévérité)
  2. Persistance dans le temps (répétition)
  3. Comportements xde violence
  4. Conséquences (toutes les sphères de la vie de la victime)
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38
Q

C’est quoi un conflit conjugaux?

A

Les conflits conjugaux ne s’inscrivent pas dans un cycle répétitifs, ni dans une optique de domination de l’autre;
Cependant, dans tous les couples, il peut y avoir, dans des moments de colère et de frustration, des paroles blessantes, des propos dénigrants et autres comportements agressifs;
Tant que ces comportements ne font pas partie de la dynamique de manière fréquente et constante dans le temps, il s’agit essentiellement de conflit.

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39
Q

Quels sont les critères à analyser pour différencier le conflit de la violence? (4)

A
  1. Type d’agression : Argumentation VS Agression
  2. Gain recherché : Résolution d’un différend VS Contrôle
  3. Impact relationnel : Résolution égalitaire VS Prise de pouvoir
  4. Stratégies utilisées : Explication VS Justifications/Diversions

Le tout est basé sur la Balance du Pouvoir

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40
Q

Quels sont les 5 niveaux d’escalade de la VC?

A
  1. Conflits conjugaux courants
  2. Conflits intenses
  3. Violence
  4. Violence sévère
  5. Terreur et harcèlement
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41
Q

Quels sont la particularité de la violence psychologique? (dévalorisation, négligence, chantage et menaces)

A
  1. Difficile a départager de la violence verbale
  2. Difficulté à detecter par l’entourage et par la victime
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42
Q

Quels sont la particularité de la violence verbale? (sarcasme, insultes, hurlements)

A
  1. Souvent banalisé
  2. Accompagne la plupart du temps les autres formes de violence
  3. utilisée pour contrôler, humilier ou contrôler l’autre
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43
Q

Quels sont la particularité de la violence physique?

A
  1. La plus médiatisée
  2. Blessure souvent déguisées en accident
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44
Q

Quels sont la particularité de la violence sexuelle?

A
  1. Souvent cachée en raison des tabous
  2. La moins dénoncée
  3. S’accompagne la plupart du temps d’autres formes de violence
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45
Q

Quels sont la particularité de la violence économique?

A
  1. Répandue, mais méconnue
  2. Entrave à l’autonomie financière, même lorsque la victime occupe un emploi
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46
Q

Quels sont les particularités de la violence conjugale?

A
  1. Souvent de l’intervention d’urgence
  2. Risque élevé pour les victimes et leurs enfants (alllant jusqu’à l’homicide)
  3. Associée à plusieurs facteurs de risque sur le plan social :
    -Inégalité des pouvoirs entre les femmes et les hommes
    -Socialisation différenciée des garçons et des filles
    -Contexte socio-économique précaire (Barnish, 2014)
    -Dépendance à la drogue ou l’alcool (Barnish, 2014)
    -Période de vulnérabilité (grossesse, perte d’emploi, maladie, dépression)
    -Personnalité de l’agresseur
    -Problèmes de santé mentale
    -Abus et négligences antérieures (ex: témoin de violence conjugale
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47
Q

Quel est le cycle de la violence?

A
  1. Augmentation de la tension
  2. CRISE: Exposition de la violence
  3. Justification
  4. Rémission/lune de miel
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48
Q

Quels sont les effets et causes de l’ambivalence en VC?

A

L’ambivalence est un facteur de maintien important dans la relation de violence conjugale

-Causée par la peur des représailles
-La peur d’une rupture amoureuse
-La perte d’un parent pour leur enfant
-Le rejet de la communauté
-L’instabilité résidentielle, familiale, relationnelle, financière
-Les problèmes d’ordre économique

Ainsi, cette ambivalence peut augmenter la durée de l’exposition aux agressions et participer à l’aggravation des symptômes à travers le temps, tant pour le parent que les enfants.

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49
Q

Quels sont des conséquences de l’exposition à la VC chez les enfants?

A
  1. Normalisation / Tolérance / Habituation
  2. Parentification
  3. Aliénation parentale
  4. Apprentissage des modèles psychosociaux (Sadlier, 2015)
    -L’utilisation de violence pour régler les conflits et apaiser la tension au sein du couple risque de participer à l’intégration par l’enfant d’un modèle d’interaction «agresseur-agressé» (Jaffe et coll., 1990)
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50
Q

Vrai ou faux: Les victimes de VC ont fait plus l’object de sévices sexuels comparé aux personnes n’ayant pas déclaré de violence conjugale

A

Vrai, 48% des victimes de violence conjugale à l’âge adulte auraient fait l’objet de sévices physiques ou sexuels, ou les deux, durant l’enfance (48%), comparativement aux personnes n’ayant pas déclaré de violence conjugale (32%) (Burczycka, 2014)

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51
Q

Combien de personnes ayant été témoins d’actes de violence durant l’enfance sont victimes de VC?

A

21% des victimes de violence conjugale à l’âge adulte ont déclaré avoir été témoins d’actes de violence commis par un parent, un beau-père ou une belle-mère ou un tuteur durant l’enfance. (Burczycka, 2014)

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52
Q

Vrai ou Faux: Les recherches sur le cycle de vie de la violence familiale et conjugale montrent qu’il n’existe pas un lien étroit entre les mauvais traitements infligés durant l’enfance et la violence conjugale à l’âge adulte

A

Faux

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53
Q

Quels sont les obstacles et défis du dépistage?

A

Les valeurs sociales d’intimité
Le silence de victime
Les symptômes non spécifiques
Les hésitations à questionner (formation)
Défi du retour vers le conjoint (Trinquart, 2016)
PATIENCE

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54
Q

Quels sont les indices comportementaux en VC?

A

Attitudes controlantes du partenaire. Ex: répond aux questions à la place de la personne, insiste pour être présent,
Un des conjoint hésite à s’exprimer ou regarde son partenaire avant de parler.
Attention aux différences culturelles

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55
Q

Quels sont les signes et sx psychologiques en VC?

A

Troubles du sommeil et de l’appétit, instabilité affective, anxiété, palpitations,
Comportement suicidaire, fuite, honte.

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56
Q

Quels sont les signes et les sx physiques de la VC?

A

Douleurs diffuses dans la région pelvienne, à la poitrine, à la tête ou au visage, maux de tête non-spécifiques, contusions à des degrés variés de guérison,
blessures aux bras ou au cou, perforation du tympan.

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57
Q

Quels sont des instruments d’évaluation de la violence conjugale?

A

Le Domestic Violence Screening Protocol(Rinfret-Raynor, Turgeon et Joyal, 2001)

Le DÉDRI (Rinfret-Raynor, Dubé et Drouin, 2006)

Le DÉDRI est une trousse d’instruments qui vise à faciliter le Dépistage, l’Évaluation, la Documentation, la Référence et l’Intervention en violence conjugale pour les professionnels de la santé et des services sociaux oeuvrant en milieu hospitalier.

Le Danger Assessment (Campbell, 2003)
Identifier les facteurs de risque et évaluer la portée du danger létal

Le Ontario Domestic Assault Risk Assessment (Hilton et al., 2004)
Déterminer le risque de récidive de violence conjugale.

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58
Q

Évaluation et intervention globale en VC

A
  1. Prévention/dépistage
  2. L’intervenant tente d’adapter son intervenant aux réalités de la victime/ comprend la relation
    (porter plainte est durant 1-2)
  3. Service socio-judiciaires et correctionnels
  4. Accompagner vers la recherche de l’autonomie (aider à trouver un emploi)
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59
Q

Comment établir un plan de sécurité avec la victime? (8)

A

-Prévoir des « sorties d’urgence » à la maison (ex. fenêtre)
-Garder sac à mains et clés prêts de la porte
-Cacher des clés et de l’argent « d’extra »
Garder les documents importants dans un endroit sécuritaire (ex. coffret de sûreté à la banque)
-Garder une valise avec effets personnels dans un endroit sûr à la maison ou chez un-e ami-e
-Apprendre aux enfants à appeler la police ou les services d’urgence
-Convenir d’un code avec les enfants/amis pour qu’ils comprennent quand vient le moment de mettre en action le plan de sécurité
-Connaître les coordonnées d’une ligne d’urgence et d’une maison d’hébergement

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60
Q

Quelles sont les 6 étapes de l’approche comportementale en VC?

A
  1. L’évaluation du risque ;
  2. Le développement de l’alliance thérapeutique ;
  3. L’identification et la définition du problème ;
  4. L’exploration des émotions ;
  5. Les stratégies d’adaptation et de résolution ;
  6. Le plan d’action (L’évaluation du progrès et planification)
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61
Q

Quels sont les 4 étapes d’intervention centrées sur le trauma?

A
  1. La honte
  2. Les autres évènements traumatiques
  3. L’anxiété des contacts avec l’abuseur
  4. Le risque de victimisation subséquente
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62
Q

Quels sont les intervention selon l’approche féministe en VC?

A
  1. Modalités d’intervention : Individuelle ou de groupe.
  2. Importance du vécu personnel.
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63
Q

Quels sont les interventions du changement individuel- social en VC?

A

Conscientiser les victimes à la domination à la quelle elles sont soumises comme victimes.

Établir des objectifs prioritaires (crise):
1. Travail sur l’autonomie et l’estime de soi (court-terme) ;
2. Changements de comportements problématiques par l’affirmation de soi, l’expression de la colère, la réappropriation du corps et de l’information générale (moyen à long-terme).

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64
Q

Quels sont les défis de l’intervention en contexte judiciaire associés aux changements législatifs en VC?

A
  1. Le lien entre l’agresseur et la victime demeure un défi important
  2. Refus de collaboration
  3. La victime perd le contrôle sur sa vie, sur ses propres attentes et décisions
  4. Perte de confiance envers le système de justice et dimunition des dénonciations
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65
Q

Quels sont des finalités autres qu’un procès en VC?

A
  1. Le retrait de la plainte
  2. Le 810
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66
Q

C’est quoi un 810 en VC?

A

Une situation particulière
- Situation stable et risque de récidive diminué, mais demeure inquiétant
-Femme garde des craintes pour sa sécurité
-Femme outillée pour se protéger et qui reconnaît la violence
-Témoignage serait revictimisant
-Femme d’accord avec un retrait de la plainte

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67
Q

Quels sont les besoins des victimes?

A

Besoin de protection
Besoin d’être entendue
Besoin d’être crue
Besoin de réparation
Besoin d’information
Besoin d’aide ponctuelle
Besoin d’un statut dans le système de justice pénale
Besoin d’être traitée avec dignité
Besoin de confidentialité

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68
Q

Quel est le concept de la jurisprudence thérapeutique?

A

Selon ce concept, les lois, les procédures légales et les acteurs du système de justice peuvent agir comme des forces sociales qui peuvent contribuer ou non au bien être de la victime.
Ce concept cherche à atténuer les effets négatifs que la loi peut avoir sur les victimes (ex: victimisation secondaire en réactivant des symptômes post-traumatiques ou détresse psychologique) tout en optimisant ses effets potentiellement thérapeutiques (retrouver un sentiment de justice, une possibilité de tourner la page), sans compromettre la justice.
Selon ce concept, on cherche à adapter les systèmes de justice pour qu’il soit sensible à la réalité traumatique des victimes en priorisant des procédures équitables, transparentes (au sens que les victimes soient bien informées) et en visant une plus grande satisfaction chez les victimes.

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69
Q

C’est quoi la justice procédurale?

A

Dans quelle mesure on met en place des procédures justes et équitables qui tiennent compte du bien-être et du rétablissement de la victime?

Cette question est pertinente sur le plan du traitement de la victime (être traité avec dignité et respect) et sur le plan de la qualité de la prise de decision (s’assurer de prendre les meilleures décisions possible, dans l’intérêt de la victime.
La qualité du traitement de la victime et celle de la prise de décision peut être améliorée par les services concertés.

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70
Q

La justice procédurale est un mécanisme pour minimiser quoi?

A

La victimisation secondaire

71
Q

Qu’est-ce qu’un Centre d’appui aux enfants?

A

Les CAE réunissent une équipe multidisciplinaire (ÉMD) qui répond de façon coordonnée et intégrée aux besoins des enfants et des jeunes, de même qu’aux membres de leur famille, lorsque l’on soupçonne qu’ils sont victimes de violence.

72
Q

Les Centre d’appui aux enfants cherche à faire quoi et avec quel type de victimisation?

A

Les CAE cherchent à minimiser les traumatismes induits par le système (victimisation secondaire) et à soutenir le bien-être à long terme en fournissant un établissement adapté aux enfants afin que les jeunes victimes et leurs familles puissent chercher des services idéalement sous un même toit».

73
Q

Il y a combien de centre d’appui aux enfants en Amérique du Nord?

A

900 USA
24 au Canada
2 ay Québec

74
Q

Les CAE sont associés à quels effets positifs?

A

Plus d’examens médicaux par une équipe spécialisée(Walsh et al., 20077)
Moins d’entrevue d’investigation avec le même enfant (Cross et al., 2007)
Niveau plus élevé de satisfaction (Jones et al., 2007)
Meilleure coordination des services (Cross et al., 2007).
Pas d’influence sur le plan des accusations au criminal (Faller & Palusci, 2007).

75
Q

Quelle est l’influence des procedures judiciaires sur le rétablissement des enfants?

A

Les résultats sont inconsistants (Quas et al., 2005)
Souligne l’importance du contexte, de la trajectoire de services … (des programmes de préparation au témoignage)

76
Q

Quelle est la trajectoire de services des enfants et les Centre d’appui aux enfants (CAE/CAC) et concertée?

A
  1. Protection de la jeunesse
  2. Investigation policière
  3. Medical
  4. DPCP
  5. IVAC compensation
  6. Intervention psychosocial
  7. Tribunaux

(services d’intervention psychosociale auprès des parents tout au long)

77
Q

Quels sont les défis liés aux services concertés? (5)

A

1) Le roulement du personnel (les gens ne connaissent pas bien le système, les lois, les protocoles).
2) Ce savoir est restreint parmi les acteurs du système – par exemple les psy ne connaissent pas bien – se mélangent entre CAVAC /IVAC et se questionnent sur l’obligation de signaler – pas comme les criminologues qui maitrisent tous ces aspect.
3) Les gens savent qu’ils doivent se parler entre eux mais sont surchargés (pensez CJ) – souvent c’est la concertation qui est remise à plus tard… après les obligations professionnnelles.
4) Se retrouver tous en un même lieu et geler un moment pour se parler, ce n’est pas évident, les nouvelles technoligies vont peut-être aider…
5) Le suivi sur le long terme.
6) Qu’est-ce que les victimes pensent de leur expérience,. Avec du recul…

78
Q

Qu’est-ce que le programme Infovac-plus ?

A

Les victimes sont jointes par la poste ou par téléphone à la suite des dépôt des accusations (après l’arrestation)
L’objectif est d’informer la victime au cours des 4 étapes du processus judiciaire qui la concerne

79
Q

Quels sont les 4 étapes du processus judiciaire qui concerne le Infovac-plus?

A

Informations sur :
Le déroulement de sa plainte
Ses recours en vue d’obtenir une indemnisation
Ses recours en vue d’obtenir un dédommagement
Les ressources d’aide potentielles

80
Q

Quels sont les aspects que la victime devraient savoir? (en savoir quelque un)

A

Normaliser leurs réticences à dévoiler
Il existe des ressources spécialisées qui peuvent nous aider à prendre des décisions en ce qui a trait à la plainte policière et aux démarches qui en découle
La personne qui recueille la déposition (peut être homme ou femme- selon la demande)
La victime n’est pas obligée de faire une déclaration des faits
La déclaration des faits peut être version papier ou filmée (peut servir sur le plan judiciaire, en plus de pour l’enquête)- elle est importante (aide mémoire), il faut qu’elle soit claire et détaillée.
On peut rajouter des éléments à une déclaration des faits
La victime a le droit d’entrer en contact avec l’enquêteur pour avoir de l’information
Si des accusations ne sont pas portées, la victime doit savoir que ce n’est pas parce qu’on ne la croit pas.
La victime a le droit d’être informée des motifs ayant menés à ne pas porter plainte (DPCP)
Si la victime craint pour sa sécurité , elle doit en faire part aux autorités et peut-être demander un 810 (engagement de ne pas troubler l’ordre public pour l’accusé).
La victime doit ou peut communiquer avec les autorités policières si elle constate que les conditions de mise en liberté sous condition (avant le procès) ne sont pas respectées.
La victime peut demander une résiliation d’un bail en raison de violence conjugale.

81
Q

Quels sont les rôle de l’intervenant avec les victimes? (8)

A

Prendre son temps, accueillir dans le respect

Souligner qu’elle a bien fait de dénoncer de solliciter de l’aide

Bien informer la victime sur les implications d’une déclaration des faits (respecter le refus le cas échéant)

Éviter les fausses promesses (sécurité, protection)/les faux espoirs

Vérifier le danger couru par le victime et mettre en place des mécanismes de protection

Signaler les situations à la protection de la jeunesse le cas échéant

Éviter de commenter concernant l’agresseur (ex: violence conjugale/bris d’alliance)

Donner le plus d’information nécessaire en s’assurant que la personne est disponible pour la recevoir..

82
Q

Quel est le mandat de l’IVAC?

A

Mandat: Indemniser les victimes d’actes criminels et les sauveteurs.
Plusieurs services sont disponibles pour aider les victimes à atténuer les blessures et conséquences associées à l’acte criminel pour accompagner les victimes dans leur rétablissement.

83
Q

Qui est une victime d’actes criminelle selon l’IVAC?

A

Personne qui subit l’infraction criminelle ou une atteinte en raison de l’infraction criminelle
Les proches (conjointe ou conjoint, enfant, parent, personne à charge) d’une personne qui subit une infraction criminelle ou qui est décédée à la suite d’une infraction criminelle
témoin d’une infraction criminelle ou de la scène intacte

84
Q

Qui sont les intervenants/sauveteurs selon l’IVAC?

A

personne (intervenants, parents, enfants, proches…) qui subit une atteinte à son intégrité ou qui est décédée en tentant de prévenir qu’une infraction criminelle soit commise, ou de procéder à une arrestation ou en prêtant assistance ou en intervenant.

personne qui subit une atteinte à son intégrité ou qui est décédée en tentant de procéder à l’arrestation d’une personne contrevenante

85
Q

Quels sont les modalités d’indemnisation de l’IVAC?

A

Pas pour les crimes contre les biens sans violence
Victimes d’actes criminels posés avant 1972
Crimes commis à l’extérieur du Qc.
Les services s’appliquent même si le crime n’est pas dénoncé à la police, même si l’enquête ou le processus judiciaire sont toujours en cours

86
Q

Quels sont les modalités d’indemnisation de la SAAQ?

A

Infraction criminelle commise au moyen d’un véhicule
Voie de fait commis au moyen d’un véhicule: IVAC ou SAAQ
Délais de trois ans.

87
Q

Quels sont les modalités d’indemnisation de l’assurance-responsabilité?

A

Dommages matériels

88
Q

Quels sont les modalités d’indemnisation de la CNESST?

A

Victime d’une infraction criminelle pendant que la personne est au travail

89
Q

Quel est le rôle de l’intervenant en ce qui a trait au processus judiciaire ?

A
  1. Information
  2. Soutien
  3. Acompagnement
90
Q

Quelles sont les 6 étapes du processus judiciaire et la participation de la victime?

A
  1. Comparution, la personne est inculpée (présence de la victime est optionnelle)
  2. L’enquête sous mise en liberté (très rare la victime souvent les enquêteurs)
  3. Communication de la preuve (pas de témoin)
  4. L’enquête préliminaire, suffisament de preuve pour le procès? (la victime peut être amené à témoigner)
  5. Le procès, le verdict (coupable ou non, la victime doit être prête à témoigner)
  6. La détermination de la peine/la sentence (la victime peut être présente)

La victime est normalement informée avant de conclure quoi que ce soit

91
Q

Qu’est-ce que la déclaration de la victime?

A

Formulaire utilisé par une personne victime pour déclarer, par écrit, les dommages, les pertes et les répercussions qui lui ont été causés par l’infraction criminelle.

92
Q

Est-ce que les victimes ont le droit d’être informées à propos du contrevenant au Provincial ?

A

soumettre des représentations écrites quant à l’impact du crime sur elle et ses proches pour prise de décision sur droits de sortie
Ne peut assister
Informations sans en faire la demande : (Violence sexuelle, violence conjugale et pédophilie) ou en faisant la demande

Infos concernant la mise en liberté sous condition/Dates d’admissibilité
Dates de début de permission de sortir ou de libération conditionnelle
La nature des conditions
La destination de la personne contrevenante/ Les décisions prises par les commissions.
La victime peut recommander que le contrevenant ne communique pas avec elle

93
Q

Est-ce que les victimes ont le droit d’être informées à propos du contrevenant au Fédéral?

A

Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC)

-soumettre des représentations écrites ou en personne quant à l’impact du crime sur elle et ses proches pour prise de décision sur droits de sortie
-La victime peut assister aux audiences
-La victime doit s’inscrire pour obtenir informations.
-Les informations transmises sont plus détaillées et informatives qu’au provincial (ex: nom, âge, emplacement du pénitencier, programmes auxquels le détenu a participer…
-La victime peut demander que des conditions de contact soient respectés (interdiction de communication, restrictions géographiques)

94
Q

Quelles sont les conditions d’aide au témoignage ? (voir encadré 6.9)

A

Accompagnement
Conditions de témoignage
Interdiction de publication
Huis clos
Conditions lorsque l’accusé assure sa propre défense
Déclaration d’un jeune (enregistrement)

95
Q

Quels sont les service d’accompagnementà la cour?

A
  1. Accueil sécuritaire pour toutes personnes assignés à la Cour
  2. Informations (déroulement, rôles, droits etc..)
  3. Accompagnement avant-pendant-après le témoignage, intervention psychojudiciaire
  4. Faire le lien avec les différents acteurs judiciaires
  5. Préparation au témoignage pour les enfants (projet pet, cavac)
96
Q

Quels sont les grands principes du droit criminel? (5)

A

La présomption d’innocence
Le fardeau de la preuve
La droit à une défense pleine et entière
Le droit au silence
Le rôle de la victime comme témoin

97
Q

Quels sont les défis de l’accompagnement des victimes d’après la charte canadienne des droits des victimes?

A

Application des principes qui y sont énoncés ex: comment procéder si recours?

98
Q

Si les victimes veulent votre opinion d’experts, comme devrais-je aller de l’avant sur la plan judiciaire, quoi dire?

A
  • Leur donner de l’information, peser les pours et les contres sans donner votre opinion, même la recherche ne permetterait pas une réponse complète à cette question
  • Le système n’est pas adapté aux victimes ni au enfants, vaux mieux bien les préparer que d’attendre un changement
99
Q

Quels sont les défis liés à la trajectoire de service socio-judiciaire qui mettent?

A
  1. Le nombre d’acteurs impliqués
  2. L’aspect imprévisible
  3. La durée
100
Q

La définition l’agression sexuelle?

A

Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne

101
Q

Quelle est la définition de l’agression sexuelle envers les enfants?

A

Tout acte ou jeu sexuel, hétérosexuel ou homosexuel, entre une ou des personnes en situation de pouvoir, d’autorité ou de contrôle, et un enfant mineur (de moins de 18 ans). Ces actes ont pour but de stimuler sexuellement l’enfant ou de l’utiliser pour se stimuler soi-même sexuellement ou pour stimuler une autre personne

102
Q

Quelle est l’incidence de Cas (enfant) investigués et jugés fondés par le DPJ/année en AS?

A
  1. Étude d’incidence canadienne (EIC) (2008) (Agence de santé publique du Canada, 2008) (Trocmé et al., 2010).
    43 cas d’agression sexuelle par 100 000 enfants
  2. Étude québécoise d’incidence (EQI) (2008/2017)
    55 cas d’agression sexuelle par 100 000 enfants
    43 cas d’agression sexuelle par 100 000 enfants
    Diminution significative depuis 1998.
    (Centres jeunesse de Montréal - Institut universitaire, 2008/2014)
103
Q

Quelle est incidence – Cas (tout âge) rapportés aux autorités policières en matière d’infractions sexuelles

A

Selon les taux rapportés à la police (Ministère de la sécurité publique, 2021- Criminalité au Québec – infractions sexuelles en 2019).

2019: 109,4 / 100 000 personnes (en hausse par rapport à 2010 (68,4/100 000).
Hausse des déclaration …(# Me too).

104
Q

Quel est le taux de dévoilement et délai?

A

Entre 5-6 % des incidents d’aggression sexuelle sont rapportés à la police par la pop Canadienne de 15 ans et plus (ESG, 2019)
De 9-20% des jeunes dévoilent … (Mac Millan et al., 2003; London et al., 2005)

1/2 = 5 ans après 1er incident

Les victimes d’AS intrafamiliale et les garçons semblent dévoiler moins rapidement (Tourigny, Hébert, Cyr, Joly et Girouard, 2006)

105
Q

Quelles sont les barrières en relation avec l’environnement social?

A
  • La culture de l’époque (time/cultural period)
  • Les tabous entourant la sexalité
  • Le manque de services/d’accessiblité
  • Le stigma entourant la sexualité
106
Q

Quelles sont les barrières interpersonnelles?

A
  • Les dynamiques de pouvoir
  • Dysfonctionnement familial (violence)
  • Fragilité du réseau social
  • Conscience/peut des répercussion
107
Q

Quelles sont les barrières personnelles (internes)?

A

Intériorisation du blâme
Mécanismes de protection de soi
Niveau de maturité développementale au moment de l’AS

108
Q

Comment accueillir une personne qui dévoile?

A
  1. Je te remercie de me confier/pour ta confiance/ ce que tu viens de me dire, c’est courageux de ta part
  2. Tu as bien fait d’en parler à un adulte, tu as fais ce qu’il faut faire dans ces situations
  3. Ne pas faire de promesses sur nature secrète de la confession
  4. Mémoriser/noter verbatim les propros de l’enfant
  5. Réagir avec calme, bienveillance, bien expliquer à l’enfant ce que vous savez qu’il va se passer
109
Q

Les conséquences associées aux agressions sexuelles à l’enfance?

A

ESPT
dépression, cpt. sexualisés
dissociations, somatisation
Anxiété, isolement, régression, agressivité
estime de soi
réussite scolaire

110
Q

Les conséquences associées aux agressions sexuelles à adolescence ?

A

-comportement à risque
-consommation
-auto-mutilation
-sexualité à risque
-Troubles de la conduite
- Troubles alimentaires

111
Q

Les conséquences associées aux agressions sexuelles à l’adulte?

A

-consultation accrue des services
-troubles de la personnalité
-difficultés relationnelles, professionnelles, sexuelles

112
Q

Est-ce qu’il y a des caratéristiques spécifiques associées à l’AS?

A

Il n’y a pas de symptômes ou de caractéristiques spécifiques associées à l’agression sexuelle pendant l’enfance. Les conséquences sont multiples et variées.
Le mieux c’est de travailler avec un dévoilement …
Et ensuite un signalement

113
Q

Quels sont les 4 réactions qui mène à des compt sexuels à risque?

A
  1. Stigmatisation :
    «Je suis une mauvaise personne, je ne mérite pas mieux»
  2. Sexualisation traumatique :
    Sexualiser les relations
    Confondre sexualité et amour
    Concevoir que les relations sexuelles sont nécessaires pour recevoir de l’affection
  3. Trahison :
    Difficulté à faire confiance dans les relations interpersonnelles
  4. Impuissance :
    Pas de contrôle sur la situation
114
Q

Quels sont les comportements sexuels à risque pour la stigmatisation et la sexualisation traumatique?

A

Partenaires multiples
Adoption de comportements sexuels à risque
Éviter les relations sexuelles

115
Q

Quels sont les comportements sexuels à risque pour la trahison?

A

Relations intimes de courte durée
Succession de partenaires

116
Q

Quels sont les comportements sexuels à risque pour l’impuissance?

A

Difficultés à refuser les relations sexuelles
Avoir des relations sexuelles non protégées

117
Q

À l’adolescence: Quels sont les facteurs de risque qui augmente?

A

Revictimisation
Violence intra-familiale
Bullying, intimidation, cyber-intimidation
Violence dans les relations amoureuses (VRA)
Exploitation sexuelle
Gangs de rue

118
Q

À l’adolescence: Quels sont les facteurs de risque qui augmente avec les récension des écrits (ESPT)?

A
  • 57% des adolescents qui avaient subi une AS présentaient un ESPT
  • Les adolescents seraient plus vulnérables au ESPT, parce que le taux d’exposition aux événements potentiellement traumatiques est plus élevé
    -À la suite du l’AS, les adolescentes sont plus susceptibles d’entretenir des perceptions négatives d’elle-même et de leur environnement que les garçons
119
Q

Rappel sur la concomitance de la violence chez les victimes d’agression sexuelle: les pourcentages de 1-7 formes ou plus?

A

1 forme= 71%
2 forces= 69-71%
4 formes + polyvictime= 22% victimes de AS= 86%
4-6 formes= 15%
7 formes et plus poly-victimisation= 7% = victimes de AS= 45%

120
Q

Vrai ou Faux: À la suite du projet de nla loi C-127 (1982) plusieurs modifications ont été apportées à la Loi canadienne sur les agressions sexuelles?

121
Q

Quelles sont les modifications apportées à la loi pour les victimes d’agression sexuelle : Projet de loi C-127? (7)

A

Donne naissance à la Loi canadienne sur les agressions sexuelles (1983).
Modifications importantes au code criminel :

  1. La distinction entre les hommes et les femmes
  2. L’infraction sexuelle entre conjoints
  3. Les gestes reconnus
  4. La plainte spontanée
  5. La corroboration
  6. La preuve de bonne réputation sexuelle
  7. Les comportements sexuels antérieurs
122
Q

Quelles sont les modifications apportées au enfants victimes d’exploitation sexuelle : Projet de loi C-15 (1988)?

A
  1. L’élimination de la nécessité légale de corroborer le témoignage
  2. Exploitation sexuelle inclut aussi : Contact sexuel ou incitation à, exploitation sexuelle ou incitation par une personne en situation d’autorité
  3. L’admissibilité d’une bande vidéo contenant la divulgation d’abus sexuel de l’enfant témoin,
  4. La permission pour un enfant témoin de témoigner en dehors du tribunal au moyen d’un système de télévision en circuit fermé ou de
  5. Pas d’obligation de prêter serment: La permission pour les enfants témoins de livrer un témoignage non solennel
    témoigner derrière un écran;
    urce: Changements législatifs: Ministère de la rustice du Canada
  6. La loi C-79 prévoit qu’il n’y aura pas de contre-interrogatoire des jeunes victimes par l’accusé (1999).
123
Q

Qu’est-ce qu’une vraie victime perçue par les gens en matière de AS?

A
  • Elle a résisté physiquement ou verbalement à l’agression
  • Elle a verbalisé clairement son non-consentement
  • Elle a coupé tous les liens avec l’agresseur
  • Ses souvenirs sont presque parfaits, cohérents et elle les raconte clairement
  • Elle ne se blâme pas elle-même pour ce qui est arrivé
124
Q

Quelle est l’importance de la rencontre bilan?

A

Retour sur les circonstances et validation de la personne dans son choix de partager/dévoiler les événements vécus.

Faire un bilan des observations qui tient compte des forces de la personne et des difficultés que vous observées

Vérifier que le portrait que vous dépeignez correspond

Proposer les grandes lignes de l’intervention en tenant compte de la priorisation des besoins …

125
Q

Quelles sont les 4 étapes de la psychoéducation en AS?

A
  1. Objectifs, expliquer, normaliser, recadrer
  2. Psychoéducation sur le trauma et ses conséquences
  3. Psychoéducation sur la problématique
  4. Psychoéducation sur sujets connexes (priorités)
126
Q

Quels sont quelques questions à poser en psychoéducations sur une agression sexuelle?

A

Qu’est-ce que l’AS ?
Comment les victimes se sentent lorsqu’elles vivent une AS ?
Qui sont les agresseurs ?
Peut-ont les reconnaitre?
Stratégies utilisées par les agresseurs. sexuels ?
Combien de personnes sont
victimes d’AS dans la population?
Pourquoi ce n’est pas toujours facile d’en parler/ de dévoiler ?
J’ai le droit de dire non! / notions de consentement
Les mythes à propos de lAS qui cultivent la culpabilité
Comment on fait pour aller mieux ?
Comment est-ce que je peux m’aider au quotidien?

127
Q

Quels types de questions à poser lorsque nous parlons AS avec les enfants/ados?

A

C’est quoi une AS ? / est-ce vraiment ce que j’ai vécu?
Toi vas-tu pouvoir me guérir? / Est-ce possible de se remettre de ça?
Pourquoi moi/ je me suis fait manipulé…
C’est quoi un agresseur?/ Pourquoi il m’a fait ça ?

Pourquoi faudrait-il éventuellement prendre le temps de revenir sur ce qui s’est passé?
Est-ce normal que je sois attachéeà lui/elle malgré tout?
Pourquoi je n’ai rien dit?
J’ai l’impression d’avoir consentià ses premières avances c’est peut-être de ma faute….
Si j’ai aimé ça, est-ce que je suis aussi coupable que lui ?
Comment est-ce que je pourraià nouveau faire confiance à un homme après tout cela?

128
Q

Lors de l’identification et expression des émotions, quels est le vocabulaire adéquat?

A
  • reconnaissance des émotions
    -expression des émotions
    -Régulation/gestion des émotions
129
Q

Comment respecter l’intimité et des frontières personnelles et sexuelles?

A
  • Espace personnel
  • Langage commun concernant la sexualité
  • Les noms des parties sexuelles
  • Sensations physiologiques du corps humain
  • Notions de secrets et de touchers
  • Ce qui respecte ou non mon espace personnel
  • Comment cette expérience a influencé «ma bulle»
130
Q

Quels sont les objectifs de l’éducation à la sexualité?

A

Acquérir des informations adéquates selon l’âge et le niveau de développement

  • Conception, grossesse, naissance
  • Relations sexuelles saines et égalitaires
  • Règles, puberté, santé sexuelle
  • Méthodes contraceptives

Avec ces enfants, fournir aux parents des informations sur le développement psychosexuel chez l’enfant

131
Q

Quels sont les 2 défis des proches des victimes d’homicide?

A
  1. Être une victime indirecte d’un acte criminel
  2. Vivre les deuil de la perte d’un être cher
132
Q

Effets d’être une victime indirecte (4)

A
  1. Composer avec les images d’une violence extrême
  2. Le sentiment d’injustice
  3. La peur, l’insécurité, l’incertitude, l’impuissance
  4. La responsabilité/culpabilité du geste de l’autre
133
Q

Différents types d’homicide

A

Filicide (meurtre des enfants par parents)
Homicide conjugal (conjoint.e)
Familicide (conjoint.e + enfant.s)
Parricide (meurtre de parents)
Fraticide/sorroricide (fraterie par fraterie)

134
Q

Le meurtre dans le code criminel

A

Meurtre 1er (préméditation)
Meurtre 2e degré
Infanticide (femme par acte ou omission vonlontaire causant mort du bébé)
Homicide involontaire (meurtre ou infanticide)

135
Q

Phases du deuil de Kleber et Brom

A
  1. Choc
  2. Déni
  3. Colère
  4. Peur/dépression
  5. Tristesse
  6. Acceptation
  7. Pardon
  8. Quête du sens et renouveau
  9. Sérénité et paix retrouvée
136
Q

Les difficultés avec l’homicide et le deuil

A
  • Mort non naturelle, causée par un acte de violence
  • Étalée dans les médias (sphère publique) – Rapidement et intrusif pour les proches
  • Un geste inconcevable, irréparable qui laisse un vide «qui ne sera jamais comblé»
  • Un des défis : la plupart des meurtriers connaissent leurs victimes (74% des victimes connaissent au moins un de leurs agresseurs)
137
Q

Les proches d’homicide/conditions pour un deuil traumatique

A
  • Remise en question des sentiments de sécurité, d’invulnérabilité
  • Confrontation à la finitude de la vie
  • Bouscule les représentations du monde
  • Chamboule l’avenir
  • Perte de repères/oblige la réorganisation
  • Augmentation des conflits au sein des familles (divorces) – ou deux parties de la famille ne veulent pas les mêmes choses
  • Après avoir intensifié le soutien, l’entourage se distance pour continuer à avancer (autre deuil)
138
Q

Facteurs qui influencent la réaction des proches 3 types

A
  1. Chez le proche
  2. Contextuels
  3. L’impact/les conséquences du crime
139
Q

Les facteurs qui influencent la réaction des proches (chez les proches)

A

Personnalité, croyances, qualité de la relation avec la victime, nature des liens avec le meurtrier

140
Q

Les facteurs qui influencent la réaction des proches (contextuels)

A
  • Circonstances du décès (comprendre ce qui s’est passé)
  • Le degré d’intention du geste posé
  • Le fait que la victime ait souffert ou non
141
Q

Les facteurs qui influencent la réaction des proches (impact/conséquences du crime)

A
  • Enfants endeuillés, orphelins (les mettrent rapidement en lien avec des personnes de confiance pour eux (tante, grand-parents,etc.)
  • Impacts sur autres membres de la famille
142
Q

Facteurs qui compliquent le deuil (8)

A
  1. L’absence d’un réseau de soutien
  2. Liens ambivalents ou conflictuels avec le proche assassiné
  3. Les symptômes ESPT, dépression, anxiété
  4. Efforts incessants pour reconstruire l’événement et comprendre
  5. Ne pas avoir pu dire : «je t’aime» ou «au revoir»
  6. L’ambiance du dernier échange avec la victime
  7. L’accumulation de pertes secondaires (ex.: mère des enfants, soutien, revenu, organisation).
  8. Victimisation secondaire liées aux procédures judiciaires et funéraires.
143
Q

Définition : deuil traumatique

A
  • Perte d’un être cher
  • Conditions imprévues, terrifiantes et traumatisantes
  • Symptomatologie de stress post-traumatique qui empêche avec les capacités de faire un deuil (Judith Cohen, 2012)
144
Q

Pourcentage des individus continuent de rapporter des difficultés significatives de fonctionnement 6 à 24 mois après le décès

145
Q

Taux de mortalité supérieur chez les mères entre quels années de deuil

A

entre la 1ère et la 3ème année du deuil

146
Q

Variables liées à la sévérité de la détresse (9)

A
  • Types de décès
  • Âge de la personne
  • Habiletés cognitives
  • Cultures et croyrances religieuses
  • Situation familiale et leur fonctionnement
  • Soutien social
  • Autres traumas antérieurs
  • AUtres troubles de santé mentale
  • AUtres facteurs de stress présents
147
Q

Symptômes du deuil traumatique

A
  • État de stress aigu = spt
  • Dépression ou anxiété
  • Culpabilité, colère, fantaisies de vengeance
    -Ilusion
  • ressentir sa présence
  • croire qu’il est toujours en vie
  • Voir la personne dans un foule
  • Entendre sa voix
  • Rêve
  • Faire des rêves vivides à propos de la personne
148
Q

Difficultés d’intervenir dans un deuil traumatique

A

C’est le néant
Sentiment extrême d’impuissance
Quoi dire ? Quoi faire ?
Impression constante qu’on ne peut pas saisir l’ampleur de la détresse
Par où commencer ?
Ce meurtre a un impact sur nous aussi comme intervenant : colère, injustice, tristesse…
Le trauma vicariant

149
Q

Savoir être : Attitudes et stratégies facilitant le deuil traumatique

A

On veut que la personne sente qu’elle est libre de s’exprimer
Être patient, tolérant, compatissant
Avoir le support des gens autour = Mettre réseau social en action
S’en tenir aux priorités, ménager ses forces

150
Q

Savoir dire : Ces mots qui aident

A

«C’est vraiment difficile ce que tu vis présentement, j’aimerais avoir les mots magiques pour soulager ta souffrance».
«Je le vois que vous voulez rester forte, mais vous avez le droit d’être triste, en colère».
«Vous avez le droit de pleurer, le contraire serait inquiétant».
«Il n’y a qu’une seule façon de se remettre du deuil, chacun doit trouver son remède».

151
Q

Savoir dire : Quelques conseils pour les proches des victimes d’homicide

A

Laissez vous du temps (on ne met pas de barème de temps)
Parlez de ce que vous vivez (ex.: groupe de soutien, ami, journal intime)
Ne prenez pas de décision radicale qui puisse modifier votre vie.
Prenez soin de vous-même.
Prenez la décision de gérer vos émotions en faisant à des activités pratiques, concrètes.

152
Q

Savoir faire : Détecter les réactions qui nuisent à la résolution du deuil traumatique

A
  • Exiger que le processus se fasse rapidement
  • Compter seulement sur le temps
  • Chercher à s’étourdir (vouloir tout faire pour se déconnecter de la douleur = être présent lors du retour à la réalité)
  • Idéaliser la personne défunte
  • En faire un tabou dans la famille
  • Donner trop d’informations (ne pas parler tout de suite de nettoyage de la scène de crime, maison funéraire, assurances, etc.)
153
Q

Savoir faire (3)

A
  1. Bien évaluer les besoins de la personne (Cultures et croyances religieuses - Situation familiale et les stratégies d’adaptation - Les symptômes ESPT, dépression, anxiété - Rumination - L’accumulation de pertes secondaires)
  2. Prévention de la victimisation secondaire (information)
  3. Intervenir sur le ici-maintenant
154
Q

Comment intervenit auprès des enfants

A
  • Lui donner l’occasion de s’exprimer/sans forcer
  • Nommer ou être attentif aux réactions et les valider
  • Normaliser
  • Lui offrir des repères concrets et rassurants sur son avenir et celui de sa famille (les prochaines étapes)
  • Maintenir un encadrement normal et fonctionnel
  • Dire directement aux enfants «tes parents sont morts»
    (S’assurer qu’une personne de confiance sois présente)
155
Q

Savoir faire (comment soutenir les enfants)

A
  1. Se montrer réceptif à ses question
  2. Lui donner des réponses franches à la mesure de son âge – sans plus
  3. Le faire participer au rituel - sans le forcer
  4. Lui permettre d’expliquer son sentiment de culpabilité et corriger ses perceptions – le cas échéant
  5. L’inviter à participer à des activités sociales
  6. Valoriser ses relations significatives, ses intérêts, ses initiatives
156
Q

Les services de l’AFPAD (5)

A
  1. Rencontres des familles ayant vécu un drame
  2. Accompagnement et soutien des familles
  3. Service de consultation en ligne par des professionnels
  4. Accompagnement juridique (info et références)
  5. Accompagnement dans les dossiers judiciaires (meurtres non-résolus/siparitions criminelles)
157
Q

Deuil Jeunesse - mission

A

Sensibiliser, soutenir, informer et intervenir en lien avec la problématique du deuil vécu dans l’enfance et l’adolescence

158
Q

Deuil Jeunesse - services (5)

A
  1. Information et accompagnement des familles et des jeunes qui vivent la mort, la maladie grave d’un proche ou la séparation
  2. Interventions individuelles, familiales, de groupe
  3. Service de consultation
  4. Référence et information
  5. Formations et conférences
159
Q

4 terminologies lié à l’exploitation sexuelle

A
  1. Exploitation sexuelle (non volontaire/victimisation)
  2. Prostitution (volontaire/absence d’alternatives)
  3. Échange de services sexuels (non stigmatisante)
  4. Travail du sexe (travail/positionnement politique)
160
Q

Pourcentage des femmes impliquées dans le milieu
qui seraient contraintes d’offrir des services sexuels sous la
coercition physique, psychologique, financière, affective ou
émotionnelle d’un proxénète

161
Q

La dynamique d’un proxénète/exploiteur

A

Un exploiteur/proxénète exerce une forme de contrôle physique, psychologique, coercitive ou non, à
l’égard d’une victime, l’amenant à [vendre ou échanger des services sexuels] contre son gré, à un
[client]

162
Q

La LPJ sur l’exploitation sexuelle

A

L’exploitation sexuelle n’est plus un trouble de
comportement (art.38f), mais un abus sexuel ou
risque d’abus sexuel (art.38d)

163
Q

Âge des personnes victimes d’exploitation sexuelle

A

Majoritairement âgées entre 11 et 25 ans

164
Q

Pourcentages sur les victimes d’exploitation mineures

A
  • 36% des victimes sont mineures
  • 98% sont des femmes
  • 65% des jeunes filles en centre de réadaptation auraient déjà échangés des services
    sexuels contre rétribution
  • 80 % des personnes adultes impliquées dans le milieu prostitutionnel au Canada ont
    intégré, le milieu étant mineures
165
Q

Facteurs de vulnérabilité pour l’exploitation sexuelle

A
  • Victimisation(s) antérieure(s)
  • Environnement familial dysfonctionnel
  • Placements antérieurs
  • Isolement social
  • Exposition et normalisation de la culture de la prostitution
  • Difficultés et/ou désengagement académique
  • Manque d’alternatives aux problèmes financiers
  • Faible estime de soi
  • Stratégies d’adaptation dysfonctionnelles
166
Q

Les types d’intégration dans le travail du sexe

A
  1. Volontaire
  2. En contexte de précarité
  3. Violente
  4. Incitation à l’échange
167
Q

Type d’intégration vonlontaire

A

Choisir consciemment et librement de s’engager dans l’industrie du
sexe, seul.e et/ou en collaboration avec une autre personne.

168
Q

Type d’intégration en contexte de précarité

A

Associée à la nécessité de répondre à certains besoins qui ne peuvent pas être comblés autrement (loyer, nourriture, consommation, etc.); perception d’être l’unique alternative.

169
Q

Type d’intégration violente

A

L’exploiteur utilisera une forme de violence, directe ou indirecte, afin
de soumettre la personne à vendre des services sexuels. (agression directe)

170
Q

Type d’intégration incitation à l’échange

A

L’exploiteur utilisera les vulnérabilités de la personne pour l’amener à
intégrer le milieu prostitutionnel en la persuadant que c’est sa
décision.

171
Q

3 contexts d’inctitations à l’échange

A
  1. Context amoureux (recrute par rapport au relationnel et recherche à créer une relation/répond à des carances relationnels et affecitves ,
  2. Context amical (devenir recruteuse et souvent femme à femme/recherche des filles qui n’ont pas nécessairement beaucoup de contacts )
  3. Context d’affaire (la personne se fait passer comme un agent/photographe ou autre et donc développe une relation de dépendance)
172
Q

Les dynamiques cycliques (8 étapes)

A
  1. Premier contact
  2. Lune de miel (bons côtés)
  3. Désensibilisation (remise en question des valeurs)
  4. Avantages perçus (se concentre sur avantages)
  5. Situation de crise (sentiment de peur/insécurité/perte de contrôle)
  6. Réflexion et ambivalence (période pivot)
  7. Poursuite/reprise d’activités (manipualtion proxénète/influence milieu)
  8. Arrêt définitif/sortie
173
Q

Approches recommandées dans un contexte de méfiance et de travail du sexe (4)

A
  1. Approche sensible au trauma (intervention empathique)
  2. Approche holisitque
    (Action concertée)
  3. Réduction des méfaits/risques
    (reconnaissance des situations à risque)
  4. Approche motivationnelle
    (Respect du rythme de l’autre)