Examen final Flashcards
Quelles sont les difficultés d’évaluation de la douleur que vous soupçonnez voir chez l’enfant et sa famille?
La communication difficile de l’enfant
Subjectivité de la douleur difficile à évaluer
*Utiliser le parent est essentiel pour bien comprendre et interpréter la situation
Peut-on se fier ou non aux mesures physiologiques pour évaluer la douleur de l’enfant ?
Non c’est un indicateur mais on ne peut pas seulement se fier là dessus. On doit quand même évaluer la douleur avec l’échelle comportementale.
Nomme des signes de douleurs pouvant être observables chez l’enfant!
Pleure
Faciès crispé
Position antalgique
Pas d’intérêt pour l’environnement
Dit qu’il a mal
Diminution de l’appétit
Pas envie de jouer
Silencieux/tétanisé
*ATTENTION au sommeil. Pas parce qu’il dort qu’il n’a pas mal
Est-ce plus dangereux d’initier une dépression respiratoire chez l’enfant que chez l’adulte avec les opiaciés ?
Non. L’enfant présente le même danger que chez l’adulte. Moins de 1% de chance d’en faire une.
*On doit quand même faire une bonne surveillance et s’assurer d’un bon soulagement
Quelles sont les causes aiguës de la douleur ?
Trauma
Infections
Inflammation
Chirurgies
Procédures (Labo, cathé)
Quelles sont les causes de douleurs récurrentes chez l’enfant ?
Surtout chez les filles
Céphalées
Douleurs abdominales
Douleurs de croissance
Quelles sont les conséquences de la douleur non traitée à court terme ?
Souffrance + anxiété
Risque de morbidité et mortalité
Durée de séjour augmentée
Coût des soins augmenté
Risque de complications
Quelles sont les conséquences de la douleur à long terme?
Risque de développer une douleur chronique: 10-50%
Risque de développer une douleur chronique sévère: 2-10%
Quelles sont la compréhension et les réactions d’un nourrisson face à la douleur ?
Compréhension
Moins de 6 mois: Ne semble pas comprendre pourquoi il éprouve de la douleur. Réagit à l’anxiété de ses parents
De 6-12 mois: Possède une mémoire de la douleur, Réagit à l’anxiété des parents
Manifestations
Moins de 6 mois: Agitation, tremblements du menton, grimaces, manque d’appétit, pleurs
De 6-12 mois: Réflexe de retrait en réaction aux stimuli, grimaces, perturbation du sommeil, pleurs.
Quelles sont la compréhension et les réactions d’un trottineur (1-3 ans) face à la douleur ?
Compréhension
-Ne comprend pas les causes possibles de la douleur et pourquoi il a mal
-Craint les circonstance dans lesquelles il risque d’avoir mal
Manifestations
-Protection inconsciente de la région douloureuse, résistance de tout le corps, comportement agressif, perturbations du sommeil
-Pleurs gémissements
-Incapacité à décrire la nature de la douleur ou son intensité
-Utilisation des mots courants comme fait mal, ouille, bobo pour exprimer la douleur
Quelles sont la compréhension et les réactions d’un Enfant d’âge préscolaire (3-6 ans) face à la douleur ?
Compréhension
-N’associe pas forcément la douleur à la maladie, mais peut l’associer à une blessure
-Est souvent convaincu qu’elle constitue une punition ou que quelqu’un d’autre en est responsable
-Ne comprend pas qu’une intervention douloureuse puisse lui faire du bien
Manifestations
-Résistance physique, comportements agressifs contre plusieurs personnes
-Protestation verbales et physiques (coups), frustration, isolement et baisse des interactions avec l’environnement
Quelles sont la compréhension et les réactions d’un enfant d’âge scolaire (5-11 ans) face à la douleur ?
Compréhension
-Peut saisir la relation simple entre la douleur et la maladie, mais ne saisit pas les causes de la douleur
-Peut comprendre que des interventions douloureuses soient indispensables pour suivre l’évolution de la maladie ou la traiter
-Associe parfois la douleur à sa morosité ou à sa colère. Peut comprendre que la douleur psychologique est associée au chagrin et à la peine
10-12 ans
-Comprend mieux le lien entre un évènement et la douleur, ainsi que les diverses dimensions de la douleur
Manifestations
-Résistance passive: poings fermés, rigidité de tout le corps, repli affectif, chantage
-Aptitude à indiquer avec précision le siège de la douleur, à en exprimer l’intensité et à en décrire les caractéristiques physiques
-Peuvent essayer de gagner du temps car pas prêt et a peur
10-12 ans
-Parfois volonté de faire semblant de ne pas ressentir la douleur et d’avoir l’air courageux, régression due à l’angoisse et au stress
-aptitude à indiquer le siège et l’intensité de la douleur, mais aussi à décrire la douleur avec des détails
-Aptitude à décrire la douleur psychologique
Quelles sont la compréhension et les réactions d’un adolescents face à la douleur ?
Compréhension
-Saisit mieux la complexité des causes de la douleur physique et psychologique
-Perçoit la dimension qualitative et quantitative de la douleur. Peut comprendre la douleur d’autrui et compatir
ex: douleur causée par changement de pansement
Manifestation
-Volonté de se comporter d’une manière socialement acceptable, maîtrise améliorée des réactions comportementales
-Investissement dans une activité pour oublier la douleur
-Non-expression de la douleur en présence de signes lui donnant l’impression que l’infirmière et les autres professionnels de la santé attendent de lui une certaine tolérance à la douleur
-Avec l’expérience, apprentissage des descriptions exactes et détaillées de la douleur
-Parfois croyance que les infirmières devinent le ressentit et n’ont pas besoin qu’on leur signale la douleur
Qu’est-ce qui rend l’évaluation de la douleur aiguë pédiatrique compliqué (barrières) ?
Peur
Anxiété
Parents
Faim
Fièvre
Âge
Prématurité (bcp de gestion de la douleur)
Expériences (bcp hospit peut être plus craintifs )
Soignant
-Croyances et mythes
-Formation
-Expérience personnelles
-Expertise
À partir de quand peut-on considérer l’autoévaluation chez l’enfant ?
À partir de 5 ans si l’enfant comprend bien les consignes
*On doit toujours se demander si l’enfant est apte à comprendre les consignes.
Quelles échelles d’autoévaluation peuvent être utilisés ?
Échelle visuelle analogique
-0-10
-Facile à utiliser
-Enfant doit bien comprendre
Échelle des visages (FPS-R)
-Peut être utilisée à partir de 4 ans, parfois 3 ans mais l’enfant doit:
–Bien comprend les consignes
–Doit être capable de pointer lui même
–L’enfant ne doit pas être trop fatigué
Qu’est-ce qu’il est important de se rappeler quant-à l’utilisation des échelles d’autoévaluation ?
L’enfant peut régresser dans son stade de développement lors d’une hospitalisation donc peut ne pas être en mesure de bien quantifier lui même la douleur malgré son âge.
Quelles sont les échelles d’hétéro-évaluation et quand sont elles utilisées ?
Utilisées en bas de 5 ans +-7 ans
1.Échelle FLACC
-Utilisée pour la douleur post-opératoire chez l’enfant de 2mois-7 ans. Peut-être utilisée jusqu’à 18 ans
-Beaucoup de manifestations physiques et vocales de la dlr
- Evendol
-Mesure la douleur aiguë ou prolongée de 0-7 ans en pédiatrie, aux urgences
-entre 5-10
-Selon présence dans le temps
*Seuil de traitement 4/15
Que devons-nous évaluer pour trancher entre une échelle d’auto ou d’hétéro évaluation ?
- Âge
- Développement (ex: langage)
- Risque de régression chez l’enfant malade
- Compréhension des consignes
- Demander aux parents (est-ce que l’enfant comprend?)
- Contexte( dlr post-op, dlr provoquée par la maladie. Intensité de dlr différente)
*Autoévaluation reste a meilleure manière d’évaluer la douleur si possible
Comment on va traiter la douleur chez les enfants?
Une analgésie multimodale et régulière
*La régularité est essentielle. On doit évaluer la douleur à chaque hospit peu importe la raison
Comment traiter une douleur sévère?
-Morphiniques puissants avec/sans anti-inflammatoires
-Acétaminophène
Comment traiter une douleur modérée ?
-Morphiniques faibles avec/sans anti-inflammatoires
-Acétaminophène
Comment traiter une douleur légère?
Analgésiques non morphiniques (anti-inflammatoire, acétaminophène)
Nomme d’autres interventions pharmacologiques pour traiter la douleur!
- Sucrose 24% pendant la procédure chez les nourrissons
-Soulage bien les enfants
-Diminue les inconforts
-Aide au bon séjour hospitalier - EMLA analgésie topique à appliquer 45 minutes avant les soins
Nomme des interventions non pharmacologiques pour soulager la douleur!
Physique
-Massage
-Acupuncture
-Glace/chaleur
-TENS
Cognitive
-Hypnose
-Imagerie
-Distraction
Comportementale
-Relaxation
-Exercices de respiration
-Renforcement positif
-Réalité visuelle
Comment communiquer avec un enfant qui a mal ?
Expliquer et faire participer
Entrer dans son imaginaire
Relation de confiance
Parent
Ne pas mentir
Quel est l’impact de la distraction sur la gestion de la douleur ?
-Modifie l’interprétation des stimuli nociceptifs perçus par l’enfant en détournant l’attention du stimulus anxieux et en l’amenant vers du positif
-Diminue le stress et l’anxiété par le détournement d’attention
-Amener un sens de contrôle à l’enfant
-Peut avoir des effets jugés d’intensité modérée sur la douleur aiguë pédiatrique
Nomme des avantages de la distraction!
Peut être utilisé partout, en tout temps, coût faible
*Il faut être créatif
ex: Bulles, chanter, virtuel, souffler des chandelles, colorier, jouets, hypnose
Quels sont les ingrédients d’une gestion optimale de la douleur ?
Évaluer en étant régulier
Intervenir pour mieux prévenir
Réévaluer pour ajuster
Quelle est la plus grande cause de sous-évaluation de la douleur ?
Le silence
Pourquoi devons-nous nous intéresser aux MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin)?
Taux élévé au Canada
Taux en hausse surtout chez les enfants de moins de 10 ans
apparaissent habituellement avant 30 ans
Affecte toutes les personnes des deux sexes et de toutes les origines
Résume les caractéristiques de la MICI?
Étiologie inconnue, pas de tx curatif
Maladie inflammatoire auto-immune, génétique
-Inflammation de la muqueuse du tube digestif ->Perturbe la capacité à digérer les aliments, absorber les nutriments et éliminer les déchets
Poussées et rémission
*explique pourquoi il faut gérer les habitudes de vie
Enfant: retard de croissance
Dx entre adolescence et mi-trentaine
Quels sont les types de MICI?
- Maladie de Crohn
- Colite ulcéreuse
Quels sont les symptômes généraux des MICI?
Anorexie
Asthénie
Perte pondérale
Plateau pondéral ou déviation sur la courbe staturale
Retard pubertaire
Épisodes de fièvres inexpliqués
Quels sont les symptômes GI des MICI?
Diarrhées
Selles nocturnes
Rectorragies
Douleurs abdominales
Ténesme (contraction douloureuse de l’anus)
Urgence à la défécation et fausses envies
Ulcères buccaux
Oedème oro-facial
Quels sont les examens paracliniques à faire ?
PCR (taux élevé de la CRP peut signe d’anémie)
FSC (Taux de Gr, hémoglobines peut montrer signes d’hémorragie interne, d’anémie, malnutrition, leucocytes->infection/inflammation
Albumine, fer, vit B12 (marqueur de maladie chronique/anémie/malnutrition)
Recherche de sang occulte dans les selles (RSOS)
Culture de selles
Endoscopie avec biopsie
Coloscopie et gastroscopie avec biopsie
Examen avec vidéocapsule
Examen radiologique au baryum
TDM
Qu’est-ce qu’on va observer dans le bilan sanguin d’une personne avec une MICI?
FSC: diminution Hb, Diminution du VGM et augmentation des plaquettes
Albumine: Diminution
Ferritine: diminution et augmentation (N)
CRP: augmentation
Bilan hépatique: ALT/AST/GGT/Bilirubine
*Un bilan sanguin normal n’exclut pas une MII surtout une colite ulcéreuse
Quelles sont les signes et symptômes propres a la colite ulcéreuse ?
Colite ulcéreuse=atteinte de la muqueuse
Anorexie: légère ou modérée
Diarrhée: Souvent grave
Douleur: moins fréquente
Fistules et rétrécissements: Rares
Lésions anales et périanales: Rares
Perte pondérale: Modérée
Retard de croissance: Généralement léger
Saignement rectal: Courant
Ténesme: Courant
FIèvre: Pendant les crises aigues
Quelles sont les signes et symptômes propres a la maladie de Crohn?
Maladie de Crohn: atteinte profonde
Anorexie: parfois grave
Diarrhée: De modérée à grave
Douleur: courante
Fistule et rétrécissements: courants
Lésions anales et périanales: courantes
Perte pondérale: parfois grave
Retard de croissance: parfois grave
Saignement rectal: rare
Ténesme: Rare
Fièvre courante
Quels sont les objectifs de traitement des MICI?
- Maîtriser le processus inflammatoire
- Obtenir une rémission à long terme
- Favoriser une croissance et un développement normaux (chez ados)
- Permettre un mode de vie aussi normal que possible
*Traitement dépend
a)localisation
b) gravité
c) réponse
Quels sont les traitements pharmacologiques pour les MICI?
- 5-Aminosalicylates (Azulfidine)
-Réduit l’inflammation
2.Agents antimicrobiens (Flagyl et Cipro)
-Prévention ou Tx infection secondaire
- Corticostéroïdes (Prednisone, Budésonide)
-Réduit l’inflammation
4.Immunosuppresseurs (Imuran, methotrexate)
-Supprime Rx immunitaire
- Immunomodulateurs (Tx ciblé) (Remicade, Humira)
-Inhiber facteur cytokines de nécrose (TNF) et prévention migration leucocytes vers tissus inflammé donc bloquent certaines molécules causant inflammation - Antidiarrhéiques (Lomotil ou Immodium)
-Réduit la motilité GI - Hématiniques et vitamines
-Corriger anémie ferriprive et favoriser la guérison
Quelles sont les complications locales et systémiques communes aux MICI?
Perforation
C.Diff
Inflammation articulaire (Arthrite)
Retard de croissance
Problème hépatique
Ostéoporose
Ulcères buccaux
Thromboembolie
Inflammation oculaire
Quelles sont les complications locales et systémiques de la maladie de crohn ?
Fistule
Étranglement
Abcès anal
Récurrence après une chirurgie courante au site de l’anastomose
Quelles sont les complications locales et systémiques de la colite ulcéreuse ?
Mégacolon toxique et perforation
Carcinome après 10 ans
Guérie après colectomie
Quels sont les soins infirmiers à faire en cas de MICI?
Prendre en charge la diarrhée
Déséquilibre nutritionnel: Suivi alimentaire, thérapie nutritionnelle
Diminuer l’anxiété
Améliorer la capacité d’adaptation
S’adapter aux conséquences de la maladie chronique
Favoriser la prise en charge, offrir du soutien, enseignement, gestion des soins
*Attention spéciale à l’estime de soi des adolescents
En quoi consiste la thérapie nutritionnelle des personnes atteint de MICI?
Alimentation adéquate sans aggraver les symptômes
*Diète
1.Prévenir et corriger la malnutrition
2. Remplacer les pertes liquidiennes et électrolytiques
3. Faciliter une croissance normale
Alimentation
-Riches en protéines et calories, faible en fibres (résidus)
-Suppléments vitaminiques, fer, acide folique, zinc, magnésium, vit B12
-Souvent intolérants au lactose
-Supplément alimentaire liquide (ensure) assurent apport calorique
-Suppléments de calcium si corticostéroïdes, vit D
Quels aliments sont à favoriser?
-Pain blanc, riz blanc, pâtes alimentaires
-Compote de pommes, bananes, pommes de terre sans pelure
-Volaille, oeufs, fromage, beurre d’arachides crémeux, poisson
Quels aliments à éviter ?
-Pains et céréales à grains entiers, noix, légumes feuillus, pop-corn, graines
-Aliments épicés et les aliments très sucrés
-Alcool
-Caféine
-Limiter les aliments gazogènes comme légumes de la famille du chou, légumineuses et lentilles, oignons, poivrons, breuvages carbonisés
Nomme des conseils à donner à une personne avec une MICI!
Adopter une diète d’exclusion selon la tolérance personnelle
Garder un journal alimentaire afin de mieux identifier les aliments qui causent les problèmes
Prendre de plus petits repas plus fréquemment (3-4h)
Réduire l’apport en gras
Attention aux aliments ultra-transformés, aux aliments sucrés raffinés, aux aliments fris
Boire seulement entre les repas si diarrhée
Si diète faible en lactose, faire attention à la déficience en calcium et en vitamine D
Quels sont les traitements chirurgicaux possibles et leur impact?
-Colectomie ou iléostomie
Impact: Atteinte de l’image corporelle, stomie
Quelles sont les surveillances infimières à faire pour une personne avec une MICI?
Rectorragie
Distension abdominale
Dénutrition, déshydratation
Douleur
Tachycardie, hypotension
Fièvre
Fatigue, faiblesse
À surveiller: anémie, leucocytose, déséquilibre électrolytique, hypoalbuminémie, carences vitamines et minéraux.
Quelles sont les particularités du systèmes respiratoire chez l’enfant ?
-Petit calibre des voies respiratoires
-Respire par le nez ad 6 mois
-Incapable de se moucher
-Respiration souvent irrégulière et abdominale
-Prendre la fréquence respi sur 1 min
*Plus vulnérable car structures différentes de l’adulte facilement obstruantes.
Nomme des effets de la fumée secondaire du tabac dans la période postnatale!
Effets directs de l’exposition lors de l’enfance:
-Augmentation de la fréquence de la toux
-Augmentation de la fréquence de la sibilance respiratoire
Autre effets
-Augmentation la fréquence des OMA et OME (peut mener éventuellement à une perte d’audition qui peut affecter le développement)
-Diminution de la capacité pulmonaire
Risque plus élevé de
-Toux chronique et nocturne
-Asthme
-Infections variées
-Allergies alimentaires
-Psoriasis
-Maladie cardiaque
-Maladie pulmonaire chronique à l’âge adulte
-Troubles d’apprentissage
-Troubles de comportement
Quand est-ce qu’on entend un stridor chez l’enfant ?
Urgence médicale
Voies respiratoires hautes
Étouffement
Syndrome de croup (Faux croup)
*Plus à l’inspiration
Quand est-ce qu’on entend un wheezing chez l’enfant?
Asthme
Infection
*Audible à l’oreille
*Bronchoconstriction
*Présent à l’expiration
Quand est-ce qu’on entend des sibilances chez l’enfant ?
Bronchiolite
Asthme
Quand est-ce qu’on entend des crépitants chez l’enfant ?
Pneumonie
Bronchiolite
*Air heurte les alvéoles et sécrétions
Quand est-ce qu’on entend des ronchis ?
Bronchite
Bronchiolite
Quand évalue-t-on la fonction respiratoire chez l’enfant ?
Signes d’infection
Fièvre
Toux
Sécrétions
Douleur: gorge, oreilles, thorax, abdomen(associé à pneumonie)
Circulation: Cyanose, pâleur, froideur des extrémités, peau marbrée
État général altéré, anxiété
Qu’est-ce qu’on évalue dans la fonction respiratoire ?
Fréquence
Amplitude
Aisance
Symétrie/ difficultés
Tirage/Ban
Rythme
Bruits respiratoires anormaux
Quelles sont les alertes cliniques en lien avec la fonction respi?
Diminution de la fréquence respiratoire
Quand un enfant s’épuise en raison des effets respiratoires prolongés qu’il doit déployer, la FR peut commencer à diminuer. C’est une signe inquiétant qui indique que, sans intervention, un arrêt respiratoire pourrait s’ensuivre.
Quels sont les premiers signes d’insuffisance respiratoire ?
Agitation
Tachypnée
Tachycardie
Diaphorèse
Quels sont les premiers signes de décompensation précoce?
Battement des ailes du nez
Tirage
Geignement expiratoire
Respiration sifflante
Anxiété et irritabilité
Changement d’humeur
Céphalées
Hypertension
Confusion
Quels sont les signes d’arrêt respiratoire imminent ?
Dyspnée
Bradycardie
Cyanose
Stupeur et coma
Quels sont les types de tirage?
- Tirage sus-sternal
- Tirage sus-claviculaire
- Tirage intercostal
- Tirage sous-sternal (xyphoïde)
- Tirade sous-costal
Quelles sont les interventions à faire en cas de dyspnée ?
- Positionner l’enfant
- Hygiène nasale ou aspiration des sécrétions
- Administrer O2 selon protocole ou prescription
- Administrer médication
- Enseignement à la famille
- Assurer apport nutritionnel et liquidien
- Soutien à la famille, enseigner les soins à domiciles
- Repos, regrouper les soins
Qu’est-ce qu’on doit dire aux patients en lien avec l’hygiène nasale ?
Vitesse de 1ml/s
Pas trop grosse pression
Solution saline soit avec recette et eau bouillit ou acheté en pharmacie
Quand: matin et soir, avant les repas
Position: peut être fait assis, de côté
*À faire à tous les enfants avec un petit rhume car prévient les otites.
Quels sont les signes de début, de progression et d’aggravation de la bronchiolite?
Début
-Rhinorrhée
-Pharyngite
-Toux, éternuements
-Sibilance
-Possibilité d’écoulement
-Fièvre intermittente
-Apnée (nourrisson de moins de 3 mois)
Progression
-Augmentation de la toux et sibilance
-Tachypnée et tirage
-Cyanose
-Râles
Aggravation
-Tachypnée >70 R/min
-Léthargie
-Épisodes apnéiques
-Échanges gazeux déficients: bruits respi diminués
-Tirage intercostal et sous-costal
-Geignements
-Battements des ailes du nez.
En quoi consiste le syndrome de croup/ faux croup ?
Laryngite spasmodique aigue: Faux croup viral
Apparition graduelle souvent en soirée ou la nuit
IVRS
S/S
-Stridor inspiratoire
-Toux aboyante, voix rauque
-Fièvre légère
-Détresse respiratoire
-Tirage sus-sternal ou intercostal (visible au repos quand modéré ou bien marqué quand grave)
Soulagée avec humidité et froid (dehors)
-Mettre dans la salle de bain avec l’eau tiède ouverte
-Si non soulagé aller voir un médecin
-Bon positionnement (tête à au moins 30 degré)
Qu’est-ce qu’une épiglottite ?
Apparition soudaine et grave
Dysphagie/difficulté à avaler
Stridor aggravé en d. dorsal
*Sialorrhée (salive ++)
Fièvre élevée
Position assise en tripode
*Voix étouffée/absence bruits vocaux
*Agitation
Augmentation de la dyspnée
Tachypnée
V ou F on peut faire une culture de gorge chez un enfant avec une épiglottite?
Faux contre-indiqué car peut déclencher une laryngospasme qui fermerait le larynx.
Qu’est-ce que l’asthme et ses manifestations ?
Problème inflammatoire chronique: Bronchoconstriction + Inflammation + mucus
Manifestations
-Dyspnée
-Sibilances expiratoires
-Production du mucus
-Oppression thoracique
-Toux (quintes, non-productive)
*Souvent la nuit
Qu’est-ce qui différencie la bronchiolite de l’asthme ?
Il n’y a pas de bronchoconstriction donc on ne peut pas donner de ventolin pour soulager.
Comment traiter l’asthme?
Détresse modérée à sévère
-Salbutamol: 1 inh/kg q20-30 min x3 puis PRN Max 10 inh
-Ipratropium: 4 inh q20-30 min x3
-Corticostéroïde
Sévère
Appel à l’aide
Ventolin 15 mcg/kg iv
Sulfate de Mg
Comment on déterminer la présence d’asthme et les critères ?
Avec le PRAM
-Saturation en O2
-Tirage sus-sternal
-Contraction des muscles scalènes
-Murmures vésiculaires
-Sibilances
Comment prévenir, traiter et les conséquences d’une OMA?
Prévention
-Allaitement
-Éviter tabagisme
-Hygiène nasale
-Vaccination à jour
Traitement
-Soulager douleur et fièvre
-Prudence avec antibiotiques
-Non recommandés: antihistaminiques/décongestionnant
Conséquences
-Méningites, mastoïdite
-Myringotomie
-Problèmes auditifs
Comment intervenir en cas de moment difficile lors d’annonce du pronostic ou décès ?
Évaluer la quantité d’information que la famille est prête à recevoir
Évaluer le niveau de compréhension
Évaluer comment la famille s’adapte à ce qu’elle vient d’apprendre
Faire preuve de compréhension et empathique face aux réactions: déni, peur, tristesse, colère
Mettre de l’avant les forces de la famille
Reconnaître qu’il s’agit d’une expérience difficile
Répondre aux autres préoccupations ou questions
Comment accompagner et soutenir les familles qui vivent un deuil ?
Établir une relation de confiance avec les parents
Communication efficace entre les soignants et la famille
Prévoir les services et le soutien requis avec la famille
Répondre aux besoins physiques et affectifs
Réseau de soutien
Quels sont les impacts du deuil de l’enfant sur la famille ?
-La perte d’un enfant est considérée comme le deuil le plus difficile, le plus complexe et le plus long
-Un deuil parental n’est jamais vraiment fini, processus à long terme
-Ni rationnel, ni prévisible
-Impact sur la relation du couple et la santé des parents
-Réactions physiologiques, psychologiques, comportementales, sociales et spirituelles.
*se concentrer sur les meilleures mesures à prendre pour l’enfant
Quel est l’impact et les réactions sur la fratrie?
Vécu différemment d’un enfant à l’autre
Compréhension de la mort et réactions selon l’âge et développement
Émotif et triste, l’instant d’après, il peut passer à autre chose
Sensibles au deuil vécu par les parents
Peuvent éprouver des malaises physiques, des problèmes de santé, de la colère, cuplabilité, tristesse, solitude, repli sur soi, mauvais comportement, troubles du sommeil
Il faut se concentrer sur les émotions de l’enfant endeuillé
Besoin d’être compris, acceptés et respectés
Souvent un long processus
Comment communiquer avec l’enfant en fin de vie?
Se montrer réceptive quand il amorce une discussion ou chercher l’occasion de discuter avec ses parents
Demander à l’enfant ce qu’il veut savoir. Corriger les malentendus
Encourager l’enfant à discuter de ses inquiétudes
Demander à l’enfant quelles sont ses priorités pour le temps qu’il lui reste
Donnez à l’enfant l’occasion d’exprimer ses sentiments par des moyens non verbaux
Expliquez à l’enfant qu’il ne sera pas abandonné et que ses souffrances seront soulagées
Dite à l’enfant qu’il sera toujours aimé et que l’on se souviendra de lui
Quel est l’impact d’un deuil pédiatrique sur l’infirmière?
Épuisement professionnel
Panne d’empathie envers ses patients. Malheureux échec relationnel
Majorité des professionnels de la santé manifestent une détresse émotionnelle
*Peut se protéger en discutant avec les collègues. Aller consulter les ressources psychologiques disponibles.
Qu’est-ce que la maltraitance ?
Violence et négligence envers toute personne de moins de 18 ans.
Toutes formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs
Sévices sexuels, exposition de violences entre partenaires intimes
Exploitation commerciale
Entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développeement ou sa dignité
Contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir
Quelle loi régit la maltraitance ?
La loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)
S’applique aux enfants qui vivent des situations compromettant ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement
*enfants qu’on considère en grande difficulté et en besoin de protection
La loi sur la protection de la jeunesse oblige toute personne à faire, sans délai, un signalement à la DPJ quand un enfant est abusé physiquement dans le but de pouvoir intervenir
Quand est-ce que le développement d’un enfant est considéré comme compromis?
-Abandon
-Négligence
-Mauvais traitements psychologiques
-Abus sexuels
-Abus physiques
-Troubles de comportement sérieux
*La LPJ prévoit que la sécurité et le développement peuvent être compromis lors des 3 situations suivantes
-Fugue
-Non fréquentation scolaire
-Délaissement de l’enfant par ses parents
à la suite d’un placement en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux
Quelles sont les causes les plus fréquentes de signalements ?
Négligence
Mauvais traitements psychologiques
Risque sérieux de négligence
Abus physique
Troubles du comportements sérieux
Pourquoi les blessures ne sont pas toujours reconnues ?
Les enfants apprennent vite à cacher leurs maux par crainte de récidives pires
-Un bébé peut cesser de pleurer dès que l’on approche du lit, il est craintif
-Un enfant de 2 ans cesse de manger, mais on voit rien
-Une filette de 4 ans refuse d’aller à la garderie, pleure mais ne dit rien
-Un jeune de 7 ans ne nous regarde jamais dans les yeux, il dit que les ecchymoses dans son dos sont causées par le loup
-Jeune de 10 ans fait sa dictée qui et presque illisible tellement elle est mal écrite (cache sa douleur à la main), refuse d’aller au tableau.
Quels sont les facteurs de risques de la maltraitance ?
Interactions entre plusieurs facteurs
-Naissance rapprochés, enfant en bas âge, tempérament difficile, enfant non désiré, handicap physique
-Stress reliés aux revenus insuffisants, au chômage, aux conditions de logement, à des relations interpersonnelles conflictuelles, monoparentalité
-Parent ayant problèmes d’adaptation et d’ajustement , immature, problème de santé mentale, consommation d’alcool ou de drogue
-Manque d’habiletés parentales
-Parent exposé à de la violence pendant son enfance, violence conjugale
*Les enfants sont les victimes de maltraitance jamais à blâmer.
Quels sont les facteurs de protection ?
Conjoint soutenant
Bon réseau de soutien
Parent avec bonne estime de lui
Parent peu agressif ou impulsif
Bonne connaissance du développement de l’enfant
Parent ajuste ses attentes aux compétences de l’enfant
Parent connait et utilise les ressources communautaires
Enfant facile à éduquer, tempérament facile, comportement positifs
Quelles sont les conséquences de la maltraitance ?
Plan cognitif
-Retards de développement, des troubles de langages et des problèmes de dextérité manuelle
-Rendement scolaire insatisfaisant
-Problèmes neuropsychologiques, faible niveau d’attention, peu de persévérance et peu d’endurance
Plan émotif
-Faible estime de lui même
-Problèmes émotifs
-Dépression
Plan comportemental
-Comportements de méfiance et d’insécurité
-Constamment aux aguets
-Stratégies pour éviter des corrections physiques ou de sévères punitions
-Agressivité
Plan relationnel
-Rejet de la part des pairs
-Difficulté à s’investir dans des liens affectifs
-Réactions conflictuelles
Que pouvons nous évaluer qui nous donneras des indices ?
Trace de coups, lésions corporelles, ecchymoses inexpliquées
Fractures inexpliquées, blessures à répétition
Enfant dit que ses parent le frappent quand il n’écoute pas
Pleurs inexpliqués
Peur de retourner à la maison, préfère demeurer à l’école
Enfant se protège lorsque vous vous approchez rapidement
L’enfant est agressif avec les adultes ou ses pairs
Enfant refuse de se soumettre à un examen médical
Changements brusques de comportements par rapport à ce que l’on connaît déjà de lui
Les parents emploient des moyens déraisonnables pour éduquer ou corriger leur enfant
Parents donnent des réponses évasives ou contradictoires sur les blessures ou les comportements de l’enfant
Les parents tentent de cacher les blessures de l’enfant
Qu’est-ce qui peut nous alerter dans l’anamnèse d’un enfant maltraité ?
Récits contradictoires
Histoire ne correspond pas au développement de l’enfant
Plainte de l’enfant qui ne concorde pas avec les signes
Réactions exagérées de la personne qui s’occupe de l’enfant
Affirmations de l’enfant
Visites répétées aux urgences
Quels comportements peut-on observer chez l’enfant maltraité ?
Maussade, passif
Agressivité
Méfiance contact physique avec adulte
Crainte d’un parent
Maintien d’une attitude très (trop) calme. Enfant devrait jouer
Amical, affection
Que devons nous regarder dans l’examen clinique d’une possible maltraitance ?
Retard de croissance/signes de malnutrition
Contusions/marques de coups
Brûlures
Fractures/dislocation
Lacérations/abrasions
Lésions sentinelles
*Syndrome bébé secoué peut faire une hémorragie de la conjonctive
Nomme des signes de violence sexuelle!
Écoulement vaginal
Couche ou sous-vêtement tachés de sang
Douleur, contusion dans la région génitale ou anale
Difficulté à s’asseoir
Refus d’aller chez un gardien ou autre personne
Changements soudains (alimentation, école)
Quelles sont les lésions sentinelles ?
Lésions mineures: ecchymose, lésion buccale, brûlure mineure, lésion musculosquelettique
Lésion visible de l’oeil
Lésion chez l’enfant non mobile
Lésion suspecte de maltraitance car sans explication médicale ou évènement non intentionnel clair et plausible
Est-ce que le signalement est une obligation de l’infirmière ?
-Doivent dans l’exercice de leurs fonctions signaler à la DPJ toutes les situations visées par la LPJ
-Doivent lorsqu’il ne sont pas dans l’exercice de leurs fonctions signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physique et ce même s’ils jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation, c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats
-Peuvent lorsqu’il ne sont pas dans l’exercice de leurs fonctions signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant
Comment déterminer si un cas doit être signalé selon la LPJ?
Faits, nature, gravité, durée, fréquence des faits et blessures
Âge et caractéristiques personnelles de l’enfant et facteurs de vulnérabilité
Capacité et volonté des parents à corriger la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant
Ressources du milieu qui peuvent venir en aide à l’enfant
*Analyser facteurs de risque et facteurs de protection de l’enfant en relation avec les capacités des parents et le soutien de la collectivité
V ou F, pour faire un signalement à la DPJ, il faut avoir la certitude absolue ?
Faux, il n’est pas nécessaire d’avoir une certitude absolue
*La protection des enfants relève de leurs parents mais aussi de l’ensemble de la collectivité
Est-ce que le secret professionnel empêche les signalements ?
Non, l’obligation de signaler s’applique même aux personnes liées par le secret professionnel
Quels sont les étapes après un signalement ?
Réception et traitement, ensuite retenu ou non retenu. Si retenu, évaluation.
Qu’est-ce qu’on doit retrouver dans une note au dossier sur la maltraitance ?
Date, heure et lieu de l’évènement
Séquence des évènements dans le temps
Présence de témoins
Délai écoulé entre l’évènement et le début de traitement
Entrevue avec l’enfant au moment opportun, citations verbales et information obtenue
Entrevue avec le parent
Description des interactions parent-enfant
Nom, âge et état de santé des autres enfants du foyer
Examen physique
Localisation, taille, forme et couleur des contusions, indiquer localisation précise
Caractéristiques distinctives comme une ecchymose ayant la forme d’une main ou brûlure circulaire
Symétrie ou asymétrique de la lésion, autres traumas
Intensité de la douleur
Signes de blessures antérieures, état général de santé
Niveau de développement de l’enfant conformer à son âge.
Comment prévenir la maltraitance et la négligence des enfants ?
Les programmes de prévention efficaces sont ceux qui soutiennent les parents et leur apprennent à être des bons parents
L’accompagnement des enfants et des familles dans le temps peut réduire le risque de répétition des mauvais traitements et minimiser leurs conséquences
V ou F une mère se présente à l’urgence avec son bébé. Elle dit être connue de la DPJ. Vous n’aurez donc pas de signalement à faire et ce peu importe la raison de consultation?
F. Comportement qui se reproduit doit être signalé
V ou F, une marque jaune signifie que la blessure a été fait il y a longtemps ?
F. L’ecchymose qui change de couleur n’est pas signes qu’elle a été fait il y a longtemps
V ou F, il est inhabituel de voir des ecchymoses chez les bébés ?
Vrai
V ou F, le trauma crânien non accidentel ou en contexte de maltraitance se remarque facilement dès l’étape du triage à l’urgence?
Faux
V ou F, pas besoin de déclarer à la DPJ un enfant qui a pris des bonbons au THC par erreur ?
Faux doit être signalé
Nomme des exemples de ressources à consulter!
811
Ligne parents
Éducation Coup de Fil
Qu’est-ce qui permet de déterminer la présence d’anémie falciforme chez l’enfant ?
Programme québécois de dépistage néonatal et sanguin
-L’enfant atteint sera orienté vers un centre spécialisé en hématologie
-Dépistage sélectif pour les enfants nés hors Québec
Chez quels types de personnes l’anémie falciforme est la plus courante ?
Afrique
Méditerranée
Caraïbes
Moyen-orient
Inde
Amérique du Sud
En quoi consiste l’anémie falciforme ?
L’anémie falciforme se caractérise par des crises douloureuses aiguës. Elles sont déclenchées par des troubles entraînant de forts besoins en O2 ou modifiant le pH cellulaire.
Au début, les érythrocytes falciformes adhèrent à la paroi capillaire ou s’agglutinent, entravant la circulation sanguine et provoquant une hypoxie cellulaire.
La crise s’accélère à mesure que l’hypoxie tissulaire et les déchets métaboliques acides entraînent une falciformation accrue et des lésions cellulaires.
Les crises falciformes provoquent des micro-infarctus dans les articulations et dans les organes. Répétées, elles détruisent lentement les organes et les tissus.
*La rate et les reins sont particulièrement prédisposés aux lésions liées aux crises falciformes.
Quelles sont les manifestations cliniques à surveiller en lien avec l’anémie falciforme ?
Fièvre
Douleur intense
Rate enflée
Dyspnée
Priapisme
Céphalée
Raideur du cou
Convulsions
Paralysie, faiblesse ou engourdissement des bras ou des jambes (AVC)
Problèmes de visions, réthinopathie
Démarche irrégulière (boiterie)
Fatigue/pâleur
Ostéoporose (ischémie chronique des os associé à une prédisposition à l’infection)
Poumons: hypoxémie, toux, douleur thoracique, dyspnée associée à l’infiltration pulmonaire de globules rouges anormaux
Foie: Diminution du débit sanguin causée par l’obstruction des capillaires, hépatomégalie, cirrhose
Rate: Infarctus de la rate entraînant une fibrose
Reins: ischémie des reins causant une énurésie, hématurie
Qu’est-ce qu’une crise vaso-occlusive ?
Causes
Stagne du sang avec une agglutination dans la micro circulation, une ischémie et un infarcissement des tissus
Déclencheurs
-Déshydration
-Exposition au froid
-Infection
-Hypoxémie localisée
-Stress physique ou émotionnel
Manifestations cliniques
-Fièvre
-Engorgement des tissus
-Oedème douloureux des articulations des mains et des pieds
-Priapisme (érection qui dure très longtemps)
-Douleurs abdominales intenses
Gravité
Si crises pas inversée, risque de thrombose et d’infarctus localisés des tissus.
Occlusion des vaisseaux cérébraux peut provoquer un AVC se manifestant par la paralysie ou d’autres complications touchant le système nerveux central
Qu’est-ce qu’une séquestration splénique ?
Cause
Accumulation de sang dans la rate
Manifestations cliniques
-Anémie grave, hypovolémie et état de choc
Gravité
Cette crise est potentiellement mortelle, la mort peut survenir en quelques heures
Qu’est-ce qu’une crise d’anémie aplasique ?
Causes
-Infection par le parvovirus B19
-Carence en acide folique
Manifestations cliniques
-Production moindre et destruction accrue de globules rouges
Signes: anémie grave, fatigue, pâleur
Gravité
Crise potentiellement mortelle
Qu’est-ce qu’un syndrome thoracique aigu ?
Causes
-Infection
-Infarctus pulmonaire
-Embolie graisseuse
Motif courant d’hospitalisation en présence d’une maladie falciforme
Manifestations cliniques
-Apparition de symptômes aux voies respiratoires inférieures liés à l’infiltration pulmonaire de globules sanguins anormaux
-Fièvre
-toux
-Douleurs thoraciques
-Dyspnée
-Hypoxémie
Gravité
Potentiellement mortel. Évolution souvent rapide
Comment prévenir les crises ?
Douleur peut survenir spontanément et de manière imprévisible
Surveiller
-Changements de températures et températures extrêmes (eau froide, chaleur, froid intense)
-Fièvre et infections
-Déshydratation
-Fatigue et stress
-Manque d’oxygène (ex: plongée sous-marine)
Quand consulter lors d’une crise ?
Fièvre non soulagée par acétaminophène ou ibuprofène
Céphalée non soulagée par acétaminophène ou iburpofène
Raideur au cou
Dyspnée
Paralysie, faiblesse ou engourdissement des bras et jambes (signes AVC)
Problèmes de vision de novo
Douleur abdominale intense
Fatigue et pâleur
Ventre gonflé (rate)
Comment on traite les crises ?
On évalue la douleur (échelle selon l’âge)
Administrer de la médication. Faire un bon choix
-Ibuprofène 10mg/kg max 600 mg
-Acétaminophène 15mg/kg max 4x par jour
-Opioïdes si dlr >5/10
*Assurer une surveillance des opioïdes
Quelles surveillances devons-nous faire en lien avec les opioïdes?
Respiration (amplitude et fréquence)
État d’éveil
Échelle de sédation avec tentative d’éveil complet si respiration
a)Avant 1 an <15/min
b) 1-5ans <12/min
c) après 5 ans <10/min
-Présence de ronflements
*Les enfants qui reçoivent des analgésiques opiacés<6 mois doivent avoir un moniteur d’apnée en permanence
Quelles sont les méthodes de gestion de la douleur non pharmacologiques ?
Distraction
Chaleur au site de douleur PAS de froid
Respiration profonde
Quels sont les symptômes associés à un AVC?
Perte de conscience
Faiblesse des bras ou des jambes ou incapacité de bouger
Difficulté d’élocution
Démarche anormale
Problèmes visuels
Convulsions
Présence de salive ou mousse au niveau de la bouche
Raideur du corps
Sueurs, tremblements, mouvements rapides des membres
*Parents doivent consulter rapidement
Comment gérer l’anémie falciforme au quotidien ?
Hydratation à privilégier
Traiter la fièvre et la douleur
ATB: quotidien et traitement lors d’infection
Transfusions sanguines
Hydroxyurée
Acide folique
Greffe de la moelle osseuse
Vaccination
Comment accompagner et soutenir les familles ayant des enfants avec une anémie ferriprive ?
Diminuer le stress et responsabilités, déléguer les tâches
Reconnaître les aspects normaux de l’enfant et les forces de la famille
Aider à intégrer les soins de l’enfant à la routine familiale
Prévoir les services requis avec la famille
Promouvoir le développement normal de l’enfant (activités)
Promouvoir l’autonomie de l’enfant dans les soins
Inclure l’enfant dans la prise des décisions
Attention à la surprotection
Comment réduire les erreurs de médicaments ?
-Utiliser le poids en Kg dans les ordonnances
-Vérifier dans toutes les ordonnances qu’on a: le poids, l’âge, la dose calculée et la proportion mg/k, débit d’administration
-Ne pas ajouter de virgule et de 0 après un nombre entier car risque de mauvaise dose, mais écrire 0 avant la virgule
-Éviter d’entreposer des produits aux noms semblables à côté
-Doses en ml plutôt qu’en cuillière à thé
-Bien faire les 7 bons et identifier le patient
Comment donner de la médication PO?
Administre souvent sous forme de liquide
Seringue lors de médication liquide
Faire asseoir le jeune enfant ou le mettre debout pour prévenir l’étouffement ou l’aspiration
Administrer les médicaments liquides lentement à l’aide d’une seringue dans la joue.
Communiquer avec l’enfant de façon à lui faire comprendre qu’il doit prendre un médicament. Lui faire choisir le jus qu’il va vouloir
*enfant des moins de 5 ans a de la difficulté à avaler des comprimés ou capsules
- PO : sirop, suspensions, administration à la seringue. Bonne seringue
Comment donner de la médication IM?
Ne pas injecter dans le muscle grand fessier à cause du risque de lésion du nerf sciatique
On injecte dans le muscle vaste externe
Limiter la quantité à 1 ou 2 ml au maximum pour la région ventrale du fessier et le muscle vaste externe et 0,5ml dans le deltoïde.
- IM : surtout pour les vaccins et ATB quand voie veineuse IV infiltrée et reste 1 dose d’antibio à donner
Comment donner de la médication IV?
Apporter des soins particuliers au point d’injection
On choisit des points de perfusions sur les mains ou les pieds
Pompe à perfusion nécessite une surveillance étroite
On utilise les pousses-seringues pour administrer des médicaments liquidiens en très faible quantité
Cathéter centraux (de longue durée)
- IV : toujours privilégier le volume minimal, pousse-seringue. Plus petite masse corporelle.
Qu’est-ce qui est essentiel pour administrer un médicament ?
DVI
Est-ce que la voie SC est utilisée fréquemment ?
Non. à Sherbrooke elle est interdite
V ou F, un dosage sérique est fait pour certaines médicaments ?
Vrai
Certains médicaments demandent une surveillance plus accrue comme un dosage sérique (ex: gentamycine) antibio néphrotoxique. Dosage sérique dans le sang pour s’assurer que pas toxique pour les reins
Qu’est-ce qu’on doit regarder quand on fait l’administration d’un médicament ?
-Attention aux allergies (ex: ATB) qui sont souvent méconnues. Rash, boutons changement dans les SV
-Attention aux risques de vomissements, surtout si problème respiratoire engendre augmentation et accumulation de sécrétions. Plus à risque de re vomir
-Vérification du site IV chez les enfants aux 30-60 minutes selon les milieux. POC! Est la surveillance à faire
Quelles sont les surveillances à faire avec la voie IV?
Palper
-Souple
-Tiède
-Sans douleur
Observer
Site IV
-Visible
-Sans douleur
-Sec
Pansement
-découvert
-Bien fixé
-Pas trop serré
-Sec
Comparer
-Même grosseur, couleur, température, sensibilité, mobilité
!Irriguer
-Sans résistance
-Par petits coups
*Irrigation: chaque fois qu’on donne un médicament et minimum une fois par quart et à la fin. 3ml périphérique et Centrale 5-10 ml
*Toujours comparer les deux membres
Quelles sont les soins et surveillances à faire avec la voie IV lors du quart de travail ?
Avant
-POC
-Programmation de la pompe
-Vérification des circuits IV
À chaque heure à l’éveil et au sommeil
-POC
-Vérification de l’indicateur de résistance
Avant de donner un Rx
-POC!
Dès que patient présente inconfort ou pleure
-POC!
-Vérification de l’indicateur de résistance sur l’écran
-Vérification du niveau de pression sur l’écran
Comment désinfecter l’embout de la voie IV et pourquoi c’est important ?
Frotter 15 secondes avec tampon chlorexidine 2% et alcool 70% pour tous les patients de plus de 2 mois
CAR Moins de défense immunitaire donc 30 sec pour désinfecter
Comment effectuer le rinçage de la tubulure ?
Le rinçage doit s’effectuer au même débit que l’administration du secondaire.Ex: antibio de 100 ml en 1h et une fois que terminé, rinçage de 25ml à 100 ml/h.
Le rinçage des tubulures secondaire et primaire doit être fait afin que l’usager reçoive la dose totale de médicament prescrit.
Une partie du médicament ou soluté se trouve toujours dans les tubulures secondaires et primaires et, ce, même si l’administration est terminée.
Le volume mort des tubulures secondaires et primaires (sous la jonction entre la tubulure primaire et la tubulure secondaire) est estimé à _25__ mL.
*Tubulure pousse seringue environ 0,8 ml
Quoi faire si l’enfant vomit son médicament à l’hôpital ?
Notez la quantité vomis et le temps depuis l’administration
Entre 15-30 min évaluer. En. Bas de 15 min on redonne le médicament
Alternatives pour éviter vomissement: donner rectal ou via une
Autre voie. Sirop peut être donné IR
Quoi faire si l’enfant vomit le médicament à domicile ?
Si il recrache immédiatement le médicament, vous pouvez lui redonner une dose
S’il vomit une grande quantité avant 15 min après avoir pris le médicament, Attendre 1h et reprendre la température. SI l’enfant semble encore malade et refait de la fièvre, donner une dose. Si l’enfant vomis encore, ne pas redonner une dose et consulter un professionnel
Si l’enfant vomis plus de 15 min après avoir pris le médicament, ne pas lui donner de dose.
Quels sont les 7 bons?
- Bon médicament
- Bonne posologie
- Bonne voie d’administration
- Bon moment
- Bon client
- Bonne documentation
- Bonne surveillance des effets attendus et secondaires
Quels sont les 10 bons ?
Évaluation clinique
Principe 1: Évaluation de la condition clinique du client
Principe 2: Vérification de l’ordonnance (1 de 2)
Principe 3 : Vérification de l’ordonnance (2 de 2)
Principe 4 : Connaissance du médicament
Principe 5 : Surveillance clinique
Intervention clinique
Principe 6 : Enseignement, partenariat et consentement
Principe 7 : Respect de l’ordonnance
Principe 8 : Préparation et administration
Continuité des soins
Principe 9 : Communication
Principe 10 : Documentation
Dans nos calculs de dosage, on arrondie à combien de chiffres après la virgule ?
au centième (2)
Comment calculer le dosage selon la masse corporelle ?
Livres/kg 1 kg=2,2 livres ou 1 livre = 0,454 kg
Poids: peser tout nu, pas de couche.
Masse (kg) x concentration (mg/kg) = dose
*Tjr vérifier que la dose prescrite ne dépasse pas le maximum selon le poids
Comment prévenir le muguet ?
Faire bouillir les objets qui entrent en contact avec la bouche de l’enfant
Remplacer régulièrement les tétines au 3 mois ou si la tétine est jaunâtre et pâteuse
Nettoyer le biberon à chaque boire et le désinfecter
Laver le mamelon de maman avant les boires
Comment prévenir l’érythème fessier ?
Mettre les fesses à l’air libre pour faciliter la guérison
Changer la couche dès que mouillé
Éviter les lingettes qu’on achète en pharmacie car peut irriter les fesses
Crème de Zinc
Quelles sont les manifestations des poussée dentaires ?
Joue rouge
Irritation
Besoin de mordiller
Salivation
Maussade/refuse la nourriture
*peut avoir tâche bleuté jusqu’à 2 mois avant poussé
*poussée dentaire vers 6-12 mois
Quelles interventions peut-on faire avec des bébés ayant une poussée dentaire ?
Mettre une débarbouillette froide et propre dans sa bouche
Anneau de dentition froid mais pas congelé
Donner du Tylénol selon dosage 15 mg/kg au 4-6h pendant 24h
*Éviter les collier de dentition associé au risque d’étouffement. Éviter sirops et gels de dentition.
Quels conseils peut-on donner à un parent par rapport au brossage de dents ?
Utiliser une brosse à dent avec des poils souple, la rincer et la laisser sécher à l’air.
Changer la brosse à dent lorsque les poils de la brosse à dent son courbés
Utilisé un dentifrice fluoré pour éviter les caries
Laver minimum 2 fois par jour lorsque les premières dents apparaissent
Cesser le biberon vers 1 ans car tété trop longtemps peut augmenter le risque de carie.
Ne pas manger après s’être brossé les dents le soir
Quand un enfant est-il prêt à manger?
Normalement vers 6 mois + lait
Doit être capable:
De se tenir assis dans sa chaise
De faire des mouvements de la tête de gauche à droite
D’amener des aliments à sa bouche
*Un bébé qui bois souvent dans les derniers jours n’est pas nécessairement prêt
Quels aliments on conseille d’introduire?
- Purée
Va commencer par quelques cuillères et graduellement va augmenter
Nouveaux aliments peuvent être introduits sans attendre un moment entre les aliments
*allergène doivent être introduit en attendant 2 jours ou 3 avant de redonner un nouvel allergène pour s’assurer d’une réaction allergique. - DME (diversification alimentaire)
Critères
-Avoir plus de 6 mois
-Santé et développement normal
-Être capable de se tenir assis dans une chaise haute
-Être capable d’aggriper les aliments et les amener à sa bouche
Selon jugement du parent
Texture tendre
Doit amener les aliments à sa bouche
Aliments doit être plus gros que sa main
Ne pas mélanger les purées en même temps
*Aliments riches en fer en premier
*Lait de vache 9-12 mois
Comment prévenir l’étouffement chez l’enfant ?
Éviter de lui donner des aliments petits, rond et dure ou les couper
Le faire manger sous surveillance parentale
Éviter de le laisser courir et marcher avec des aliments dans la bouche
Éviter de faire manger l’enfant en auto
*Risque étouffement avec certains aliments vers 4 ans comme bonbon, pop corn, raisins entier donc être vigilant
Comment s’assurer d’une alimentation équilibrée pour un enfant végétarien ?
Remplacer la farine par de la farine de blé entier
Manger des fruits et légumes à chaque repas
Lui donner des céréales enrichies en fer
Favoriser un tofu ferme
Comment intervenir avec une maman qui a un enfant ne fait pas ses nuits ?
Favoriser une routine de dodo (bain, bercer, dodo)
Le laisser se rendormir seul lorsqu’il pleure au lit. Si persiste, trouver une méthode alternative. Ne pas intervenir trop vite.
Limiter son temps d’éveil dans le lit pour associer le lit au dodo
Éviter les écrans avant 2 ans
Avoir un espace calme et sombre
*Ad 18 mois enfant nécessite 2 siestes
*Font leur nuits 5h vers 4-6 mois
Comment intervenir avec un enfant qui fait de la fièvre?
Enlever les vêtements
Éviter les bain froid/tiède ou d’alcool
Éviter les frissons
Aérer la pièce
Tylénol
Surveiller déshydratation ( muqueuse sèche, pu de larmes, diminution miction)
Comment traiter et intervenir en cas de constipation de l’enfant ?
Réentrainement. Évacuer les selles régulièrement
Laxatif prescrit par médecin
Boire de l’eau. Aviser l’école pour le laisser sortir de classe au besoin. Boire assez de lait si avant 6 mois
Mangers des fibres: Légumes, fruits, céréales,