Examen final Flashcards

1
Q

1-Décrire l’impact de différents taux d’oxygène dans le sol sur la croissance du système racinaire et des arbres en général.

A

Lorsque le taux d’oxygène est de :
► 18 à 20%, c’est le taux normal en oxygène d’un sol non compacté; le système
racinaire et l’arbre en général croit normalement;
► 15% d’oxygène, l’absorption minérale décroit et cela affecte quelque peu l’arbre;
► 12%, il n’y a plus d’initiation de nouvelles racines et l’arbre en général est en
danger;
► 5%, il n’y a plus de croissance racinaire et c’est la mort.

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2
Q

2- Un client s’étonne de la croissance circulaire des racines de l’arbre qui vient d’acheter. Renseigner votre client sur son observation et les impacts éventuels sur l’arbre.

A

Le système racinaire, lorsqu’il pousse libre dans un sol structuré, les racines auront une croissance assez rectiligne.

Toutefois, les méthodes de production obligent une
croissance pendant un certain temps en pot. De ce fait, lorsque les racines atteignent le bord du substrat et par conséquent, celui du pot, prendront une direction circulaire en longeant le pot.

Plus les mois s’accumuleront, plus les racines auront y le temps de s’encercler

Mais aussi de s’accumuler là où il y a de l’humidité, le fond du pot.

Les éventuels impacts sur l’arbre pourraient être létal. Après plusieurs années (30-40-50 ans et plus), les racines encerclantes près du tronc deviendront étranglantes.

Cela aura un impact sur la circulation de la sève (principalement élaborée) et sur le cambium. Aussi, cela fragilisera la tenue verticale de l’arbre; il pourrait tomber.

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3
Q

3- Expliquer la méthode de production des arbres en pépinière qui occasionne une problématique dans la structure de formation chez les arbres.

A

-L’arbre produit au Québec (nord-est américain) provient de la greffe d’un cultivar d’arbre sur un porte-greffe de même espèce ou genre; quelques fois autres.

Lorsque la greffe est bien prise, on coupe le tronc du porte-greffe au-dessus de la greffe. Du coup, le bourgeon greffé va connaître une croissance fulgurante puisque toutes les ressources du système racinaire (qui est beaucoup plus développé) seront allouées à la croissance d’un seul bourgeon.

Ajoutez à cela la fertilisation et l’irrigation, la croissance du bourgeon peut être de 4 à 6 pieds selon les cas.

Les entre-nœuds seront longs en bas de rameau et plus court en haut de rameau.

  • Pour l’année suivante, puisque la dominance apicale est forte, la croissance serait donc beaucoup orientée par le bourgeon apical, et moins par les latéraux. Alors, les producteurs vont couper le bourgeon apical afin de favoriser le débourrement des bourgeons latéraux.
  • Puisque ceux-ci sont davantage présent dans le haut du rameau, il y aura plusieurs rameaux en croissance au même point dans le haut de l’arbre (vers 4 à 6 pieds).
  • Le producteur va sélectionner un rameau pour refaire un tronc., mais nous aurons toujours plusieurs branches au même point., et ce, avec pas de branche dans le bas et un tronc étroit.
  • Dans certains cas, on va même tuteurer l’arbre dans son pot quand le tronc est trop mince.
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4
Q

4- Présenter un avantage et un inconvénient à la transplantation d’un arbre de fort calibre (ex. 20 cm au DHP).

A
  • Un des avantages est d’avoir un arbre de fort calibre dès les premières années de l’aménagement; cela crée un effet Wow!
  • L’irrigation sera importante dans les 2-3 premières années.

Par contre, puisque le système racinaire est amputé de beaucoup, la croissance sera minime dans les années à venir. Dans bien des cas, un arbre plus petit au moment de la plantation sera aussi gros après une dizaine d’année., et ce, à moindre coût.

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5
Q

-Lorsque le taux d’oxygène est de :
► 18 à 20%,

A

► 18 à 20%,
c’est le taux normal en oxygène d’un sol non compacté; le système racinaire et l’arbre en général croit normalement;

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6
Q

-Lorsque le taux d’oxygène est de :
► 15% d’oxygène,

A

l’absorption minérale décroit et cela affecte quelque peu l’arbre;

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7
Q

-Lorsque le taux d’oxygène est de :
► 12%,

A

il n’y a plus d’initiation de nouvelles racines et l’arbre en général est en danger;

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8
Q

-Lorsque le taux d’oxygène est de :
► 5%,

A

il n’y a plus de croissance racinaire et c’est la mort.

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9
Q

La constitution d’une macroporosité verticale réapprovisionnant les horizons profonds est le garant ?

A

d’un bon développement racinaire;

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10
Q

Un sol compacté sans oxygène donne ?

A

Un sol compacté sans oxygène va
* limiter l’absorption des minéraux par transport actif (ATP)
parce que le métabolisme des cellules est ralenti et ne permet pas de produire l’ATP nécessaire.

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11
Q

la profondeur limite d’enracinement est généralement déterminée par

A

la profondeur limite d’enracinement est généralement déterminée par le taux d’oxygène dans le sol, mais aussi, par la
compaction du sol.

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12
Q

L’absorption dépend

A

du taux d’oxygène, de l’humidité et de la température du sol.

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13
Q

La racine épuise le sol dans son environnement immédiat beaucoup plus vite que la capacité de réapprovisionnement par migration des ions. plus d’infos

A

La racine étend sa zone 100 d’exploration par croissance, mais surtout grâce aux champignons mycorhiziens qui multiplient par cent, voire par mille, la surface d’échange avec le sol.

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14
Q

Une baisse de l’humidité du sol, même passagère, près du point de flétrissement donne ?

A

sa suffit pour arrêter la croissance de façon durable et orienter la morphogenèse racinaire vers la croissance secondaire (en épaisseur).

Il faut donc maintenir un taux d’humidité suffisant pendant les années suivant la plantation pour favoriser l’extension des racines.

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15
Q

Le diamètre des nouvelles racines est déterminé dès leur initiation. Il semble dépendre de ?

A

l’approvisionnement en oxygène et en glucides des méristèmes qui leur donnent naissance.

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16
Q

La texture et la structure du sol interviennent également.
En sols sableux,

A

les racines
sont rectilignes et se ramifient peu

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17
Q

La texture et la structure du sol interviennent également.
En sols argileux,

A

elles sont sinueuses et ramifiées.

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18
Q

L’humidité, la matière organique et notamment la tourbe sont des facteurs de

A

ramification intense.

19
Q

(3)

La croissance racinaire est stoppée dans l’air :

A

les sols lacuneux sont défavorables à la croissance racinaire. Une légère compaction par tassement puis par arrosage est nécessaire à la plantation.

20
Q

Chez la majorité des arbres, l’azote n’est massivement envoyé sous forme minérale dans la partie aérienne

A

que si la fertilisation et l’absorption sont excessives
en conditions normales

c’est la racine qui synthétise une grande partie des acides aminés que les feuilles utiliseront dans la synthèse des protéines

21
Q

Les apex des racines en croissance sont avec les graines le lieu de synthèse .

A

des cytokinines. Ces substances de croissance, complémentaires ou antagonistes des auxines synthétisées par les apex de tiges en croissance, sont le véritable moteur de
la morphogenèse des tiges

22
Q

Les produits de la photosynthèse sont stockés,

A

principalement sous forme d’amidon, dans les parties pérennes de l’arbre, en particulier la base du tronc, la souche et la base des grosses racines.

23
Q

Les produits de la photosynthèse sont stockés, principalement sous forme d’amidon, dans les parties pérennes de l’arbre, en particulier la base du tronc, la souche et la base des grosses racines. Ces réserves peuvent être

A

hydrolysées pour être utilisées dans la croissance aérienne et racinaire, ou transformées en polyphénols, barrières chimiques contre les insectes et champignons agresseurs.

24
Q

Un arbre ayant un équilibre entre son système racinaire et aérien voit sa croissance être vigoureuse (rapport de biomasse racines/tige).
Or, lorsqu’on implante un arbre de gros calibre:

A

Or, lorsqu’on implante un arbre de gros calibre, on met en sol un système racinaire beaucoup plus petit par rapport à la partie aérienne puisqu’on a dû le retirer du champ et donc, couper ses racines.

25
Q

La racine sectionnée réagit en développant plusieurs racines à proximité plus ou moins immédiate de la coupe.

A

1- Si fa racine sectionnée a moins d’un centimètre de diamètre, l’arbre restitue généralement un axe principal.

2- Si fa racine a un à deux centimètres de diamètre, l’arbre sélectionne deux ou trois racines : la coupe a provoque une ramification.

3- Si la racine a quelques centimètres de diamètre, aucune racine ne prend le refais et chacune se développe peu.

4- Les grosses racines sectionnées ne réagissent généralement pas sur coupe, au moins durablement. C’est une racine située en amont, de petit diamètre et située sur fa face supérieure, qui prend le refais.

26
Q
A

Succession de plusieurs transplantations
Si les deux premières transplantations suivant le semis sont effectuées dans de bonnes conditions, l’arbre étant encore très jeune (quelques années), celui-ci restitue une architecture racinaire typique de l’espèce, éventuellement un peu plus ramifiée.

Si plusieurs autres transplantations se succèdent, dans le cas de certains gros sujets par exemple, la capacité de sélection des axes s’amenuise, l’architecture est détruite, le système racinaire tend vers le type « poireau » !

La stabilité de l’arbre peut en être affectée, car aucune vraie charpente ne se développe. Heureusement, la partie aérienne se développe également de façon très modeste.

27
Q
A

Croissance différentielle des racines superficielles et profondes
Lors de la plantation définitive de gros sujets, les deux lois précédentes ne s’appliquent pas de la même façon à toutes les racines. Les racines horizontales et superficielles se développent très rapidement, elles colonisent d’abord les horizons supérieurs avant d’émettre des racines verticales ou de se verticaliser elles-mêmes.

Les racines obliques et verticales profondes réagissent d’autant plus faiblement qu’elles
sont éloignées de la surface. Certaines ne réagissent même pas, et plusieurs années
après la plantation, le plan de coupe est intact, sans ramification ni nécrose. Il existe
105
probablement des différences spécifiques : le pivot sectionné du noyer (Juglans) finit
par réémettre des racines verticales, tandis que le frêne (Fraxinus) et le hêtre (Fagus),
ne réagissent pas.

28
Q
A

Diamètre de la racine sectionnée

29
Q

Si l’arbre provient d’un pot, souvent le volume de terre est minimal, et donc,

A

cela a affecté sa croissance puisqu’il est en milieu restreint. L’arbre stagnera.

30
Q

Lors de la plantation définitive de gros sujets, les deux lois précédentes ne s’appliquent pas de la même façon à toutes les racines.
Les racines horizontales et superficielles :
Les racines obliques et verticales profondes :

A

Les racines horizontales et superficielles se
développent très rapidement, elles colonisent d’abord les horizons supérieurs avant
d’émettre des racines verticales ou de se verticaliser elles-mêmes.

Les racines obliques et verticales profondes réagissent d’autant plus faiblement qu’elles sont éloignées de la surface. Certaines ne réagissent même pas, et plusieurs années après la plantation, le plan de coupe est intact, sans ramification ni nécrose. Il existe probablement des différences spécifiques : le pivot sectionné du noyer (Juglans) finit par réémettre des racines verticales, tandis que le frêne (Fraxinus) et le hêtre (Fagus),
ne réagissent pas.

31
Q

La respiration conditionne :

A

conditionne toutes les autres fonctions. L’approvisionnement en oxygène ne se fait pas à travers la partie aérienne, mais par absorption directe (transport passif) dans l’air contenu dans la porosité du sol.

32
Q

Les racines poussent-elles toujours droites?
Expliquer.

A

Non, les racines ne poussent pas toujours droites. La croissance des racines est influencée par plusieurs facteurs environnementaux

Gravité : Les racines sont généralement gravitropes positives, ce qui signifie qu’elles croissent en direction de la force de gravité. Ce phénomène les aide à s’enfoncer dans le sol pour ancrer la plante et chercher des nutriments essentiels et de l’eau plus profondément dans le sol.

Eau : Les racines montrent également un hydrotropisme, où elles croissent en direction de sources d’eau. Ce comportement leur permet de maximiser leur efficacité dans la collecte de l’eau nécessaire à la survie de la plante.

Nutriments :En fonction de la distribution des nutriments dans le sol, les racines peuvent s’orienter vers les zones les plus riches en ressources, phénomène connu sous le nom de chimiotropisme.
**Obstacles : **Lorsqu’elles rencontrent des obstacles physiques tels que des roches ou des couches dures de sol, les racines peuvent dévier de leur trajet initialement droit pour contourner l’obstacle.

Densité du sol : Les racines peuvent également changer de direction en réponse à la densité du sol, croissant vers des zones de moindre résistance pour faciliter leur expansion.

Interaction avec d’autres racines : Parfois, les racines ajustent leur croissance pour éviter la compétition avec les racines d’autres plantes, ce qui peut également les conduire à pousser de manière non linéaire.

33
Q

Des macropores en profondeur favorisent-ils le
développement racinaire en profondeur?

A

Oui, la présence de macropores en profondeur dans le sol peut effectivement favoriser le développement racinaire en profondeur. Les macropores sont de grands espaces ou des canaux dans le sol qui peuvent être créés naturellement, par exemple par la décomposition des racines ou l’activité des vers de terre, ou anthropiquement, par des pratiques agricoles comme le labour profond. Voici comment les macropores peuvent influencer positivement le développement des racines :

  • Aération du sol : Les macropores améliorent l’aération du sol en permettant à l’air de circuler plus librement. Un meilleur échange gazeux est crucial pour la respiration racinaire, ce qui est essentiel pour le métabolisme et la croissance des racines.
  • Facilitation de la pénétration racinaire : Les macropores réduisent la densité du sol et la résistance mécanique, ce qui facilite la pénétration des racines. Les racines peuvent suivre ces canaux, ce qui leur permet de s’étendre plus profondément avec moins d’effort et d’énergie comparativement à un sol compact.

En conclusion, les macropores jouent un rôle significatif dans la promotion d’un système racinaire robuste et profond, ce qui peut contribuer à la santé globale de la plante, améliorer sa résilience face aux stress environnementaux et optimiser l’absorption des ressources.

34
Q

Pourquoi l’oxygène est nécessaire aux racines?

A

L’oxygène est crucial pour les racines des plantes principalement en raison de son rôle dans la respiration cellulaire, un processus biochimique essentiel pour la production d’énergie. Voici une explication plus détaillée des raisons pour lesquelles l’oxygène est nécessaire aux racines :

Respiration cellulaire : Les racines, comme toutes les cellules vivantes, ont besoin d’énergie pour fonctionner et se développer. Cette énergie est principalement obtenue à travers le processus de respiration cellulaire, où le glucose est décomposé en présence d’oxygène pour produire de l’énergie (ATP), de l’eau et du dioxyde de carbone.

L’oxygène est donc un réactif vital dans cette réaction qui se déroule dans les mitochondries des cellules racinaires.

Production d’énergie : L’énergie produite par la respiration cellulaire est utilisée pour diverses fonctions vitales des racines, telles que l’absorption de nutriments et d’eau, la croissance cellulaire, le transport de substances dans toute la plante, et la synthèse de composés organiques nécessaires.

Éviter l’anoxie : En l’absence d’oxygène, les racines peuvent subir une anoxie ou un manque d’oxygène, ce qui force les cellules à passer à la fermentation anaérobie pour produire de l’énergie. Ce mode de production d’énergie est moins efficace et peut entraîner l’accumulation de sous-produits toxiques tels que l’éthanol et l’acide lactique, ce qui peut endommager ou tuer les cellules racinaires.

Prévention de la mort cellulaire : Un apport adéquat en oxygène aide à maintenir un métabolisme cellulaire sain et prévient la mort cellulaire, qui peut résulter d’un stress prolongé dû à l’hypoxie (faible oxygène) ou à l’anoxie.

Croissance et développement : Un bon approvisionnement en oxygène est essentiel pour la croissance saine des racines. La croissance des racines exige la division cellulaire active, la différenciation et l’expansion, processus qui consomment beaucoup d’énergie et nécessitent donc un apport suffisant en oxygène.

La gestion de l’aération du sol, notamment par le drainage adéquat et la structure du sol (évitant la compaction), est cruciale pour assurer que les racines reçoivent suffisamment d’oxygène pour supporter la santé globale de la plante.

35
Q

Les racines se développent davantage lorsqu’il
y a un manque sévère d’eau. Est-ce vrai?
Explique

A

Oui, il est vrai que dans certaines situations, les racines peuvent se développer davantage lorsqu’il y a un manque sévère d’eau, mais cette réponse est complexe et dépend de plusieurs facteurs. Voici quelques points clés pour expliquer ce phénomène :

Réponse adaptative : En réponse à un stress hydrique, les plantes peuvent initier une croissance racinaire plus profonde ou plus étendue comme mécanisme d’adaptation pour rechercher de l’eau dans des couches plus profondes ou plus éloignées du sol. Cela permet aux plantes d’accéder à des réserves d’eau qui ne sont pas disponibles dans les couches supérieures du sol, les aidant ainsi à survivre pendant les périodes de sécheresse.

Modification de l’architecture racinaire : Le stress hydrique peut induire des changements dans l’architecture racinaire. Par exemple, une augmentation de la longueur des racines principales et une réduction de la croissance des racines latérales peuvent être observées. Cela permet aux racines de pénétrer plus profondément dans le sol où l’humidité peut être plus disponible.

Hormones de croissance : Le déficit en eau peut augmenter la production d’éthylène et d’acide abscissique (ABA), des hormones qui jouent un rôle crucial dans la réponse des plantes au stress hydrique. L’ABA, en particulier, peut promouvoir la croissance des racines en améliorant l’allocution des ressources vers le développement racinaire et en réduisant la croissance aérienne.

Adaptations physiologiques : En conditions de sécheresse, les plantes peuvent également augmenter leur rapport racine/feuille, investissant davantage dans le développement racinaire au détriment de la croissance des feuilles. Cela maximise l’efficacité de l’absorption de l’eau et des nutriments tout en réduisant la surface foliaire exposée à l’évapotranspiration.

**Limites et conditions : **Bien que les racines puissent se développer en réponse à un déficit hydrique, cette capacité est limitée par la sévérité et la durée de la sécheresse. Si le stress hydrique est trop extrême ou prolongé, il peut finalement nuire à la croissance racinaire, car les plantes n’ont pas suffisamment d’énergie ou de ressources pour soutenir la croissance due à un manque d’eau.

En résumé, bien que les racines puissent initialement se développer davantage en réponse à un déficit en eau comme stratégie d’adaptation pour survivre, il y a des limites à cette capacité en fonction de la durée et de la sévérité du stress hydrique.

36
Q

La profondeur d’enracinement est fortement
corrélé par la taux d’oxygène du sol

A

La profondeur d’enracinement d’une plante est effectivement influencée par plusieurs facteurs, y compris la disponibilité en oxygène dans le sol. Une bonne aération du sol est cruciale pour la santé racinaire et peut influencer la profondeur à laquelle les racines peuvent croître efficacement. Voici comment le taux d’oxygène dans le sol affecte la profondeur d’enracinement :

Besoin en oxygène pour la respiration: Les racines ont besoin d’oxygène pour réaliser la respiration cellulaire, un processus essentiel pour produire l’énergie nécessaire à la croissance et au maintien des fonctions vitales de la plante. Dans les couches du sol où l’oxygène est insuffisant, la respiration racinaire est entravée, limitant ainsi la croissance et la survie des racines.

Sol compacté et mal drainé: Un sol compacté ou mal drainé a souvent des niveaux réduits d’oxygène parce que les espaces poreux qui permettraient à l’air de circuler sont absents ou remplis d’eau. Dans de tels environnements, les racines peuvent être incapables de pénétrer profondément car elles rencontrent des conditions anaérobiques qui inhibent leur croissance et peuvent même entraîner la mort racinaire.

Profondeur où l’oxygène est disponible : Les racines tendent à se développer jusqu’à la profondeur où elles peuvent encore accéder à suffisamment d’oxygène. Dans des sols bien drainés et moins denses, où l’oxygène peut pénétrer plus profondément, les racines peuvent également s’étendre plus profondément. A contrario, dans des sols où l’oxygène est limité à des couches superficielles, les racines peuvent se concentrer dans ces zones.

Impact sur la santé globale de la plante : Une profondeur d’enracinement limitée par un faible taux d’oxygène peut affecter la capacité de la plante à accéder à l’eau et aux nutriments, surtout ceux situés plus en profondeur, impactant ainsi la santé globale de la plante et sa résistance aux périodes de sécheresse.

En résumé, la disponibilité en oxygène dans le sol est un facteur déterminant de la profondeur à laquelle les racines peuvent se développer. Un sol bien aéré permet une meilleure pénétration racinaire, ce qui est essentiel pour l’accès à l’eau, aux nutriments et pour la stabilisation de la plante. Des pratiques de gestion du sol, telles que l’aération et l’amélioration du drainage, peuvent être utilisées pour optimiser les conditions d’enracinement et favoriser la croissance racinaire en profondeur.

37
Q

Caractéristiques des
racines : Charpente

A

 Gros diamètre, activité cambiale
 Ligneuse
 Conduction et réserve
 Pas mycorhizée

38
Q

Caractéristiques des
racines : Chevelu

A

 Minuscule, pas activité cambiale
 Courte vie
 Absorption
 Mycorhizée

39
Q

Les racines superficielles jouent un rôle crucial dans l’absorption de l’eau et des minéraux, surtout pendant les saisons de transition comme le printemps et l’automne. Voici comment elles fonctionnent et pourquoi elles sont particulièrement importantes durant ces périodes :

Absorption d’eau et de nutriments

Printemps :

Automne:

Adaptation aux conditions climatiques:

A

Absorption d’eau et de nutriments

Printemps : Au printemps, le sol dégèle et l’eau de la fonte des neiges ou des premières pluies est généralement plus accessible dans les couches superficielles du sol. Les racines superficielles sont bien placées pour absorber cette eau, ainsi que les nutriments qui y sont dissous. Cela est crucial pour soutenir la croissance rapide des plantes durant cette période de reprise végétative, où les plantes ont besoin de beaucoup de ressources pour initier de nouvelles feuilles, fleurs, et souvent de nouvelles branches.

Automne : En automne, les plantes préparent leur entrée en dormance pour l’hiver. Les racines superficielles continuent d’absorber de l’eau et des minéraux pour aider la plante à stocker des ressources nutritives. Cela permet aux plantes de renforcer leurs réserves énergétiques et de survivre durant les mois froids à venir.

L’automne est aussi une période où lesprécipitations peuvent être abondantes, et les racines superficielles jouent un rôle essentiel dans la capture de cette eau avant qu’elle ne s’évapore ou ne descende trop profondément dans le sol.

Adaptation aux conditions climatiques:
Les racines superficielles sont particulièrement adaptées pour exploiter les variations rapides d’humidité du sol qui peuvent se produire au printemps et en automne. En périodes de pluie intermittente ou de changements rapides dans les conditions d’humidité, elles permettent à la plante de réagir rapidement et d’exploiter efficacement les ressources disponibles.

40
Q

les racines profondes rôle

A

Les racines profondes jouent un rôle crucial, particulièrement en matière d’alimentation hydrique pendant les périodes sèches, comme l’été. Elles présentent également des aspects intéressants de dormance et d’activité sur plusieurs années. Voici une exploration détaillée de ces fonctions :

  1. Alimentation hydrique l’été

Accès aux réserves d’eau profondes : Durant l’été, les couches superficielles du sol peuvent se dessécher rapidement sous l’effet de la chaleur et de l’évaporation. Les racines profondes permettent aux plantes d’accéder à des réserves d’eau plus stables situées en profondeur, où l’humidité reste présente même pendant les périodes de sécheresse prolongée.

**Stabilité hydrique : **Les racines profondes fournissent une source d’eau plus constante, ce qui aide les plantes à survivre et à rester en bonne santé durant les périodes de stress hydrique. Elles jouent donc un rôle vital dans la survie des plantes dans des environnements arides ou pendant des étés particulièrement chauds et secs.

  1. Activité des racines profondes pendant des années

Dormance et activation : Les racines profondes ne sont pas toujours actives. Leur activité peut varier selon les conditions environnementales et les besoins de la plante. Dans certaines conditions, comme lors d’années particulièrement humides, les racines profondes peuvent entrer en une sorte de dormance si les couches superficielles du sol fournissent suffisamment d’eau et de nutriments.
Réactivation : Pendant les périodes de sécheresse ou lorsque les ressources en surface deviennent insuffisantes, ces racines profondes peuvent redevenir actives pour puiser dans les réserves d’eau souterraines. Ce mécanisme permet aux plantes d’être résilientes et de s’adapter sur le long terme à des conditions changeantes.

Longévité et pérennité : Les racines profondes peuvent rester viables pendant de nombreuses années, voire des décennies, en fonction de l’espèce de la plante. Elles constituent une partie essentielle de la stratégie de survie à long terme de la plante, lui permettant de traverser des périodes climatiques variables.

Conclusion
Les racines profondes sont donc essentielles pour l’adaptation des plantes à des environnements secs et chauds, particulièrement durant l’été, en fournissant une alimentation hydrique constante à partir de sources souterraines profondes. Leur capacité à alterner entre des périodes de dormance et d’activité en fonction des conditions environnementales les rend cruciales pour la survie à long terme et la stabilité écologique des écosystèmes.

41
Q

L’ancrage de l’arbre dépend de…

A

L’ancrage d’un arbre, c’est-à-dire sa capacité à rester stable et enraciné dans le sol, dépend de plusieurs facteurs clés liés à son système racinaire ainsi qu’aux caractéristiques du sol. Voici comment ces éléments influencent la stabilité d’un arbre :

  1. Extension du système racinaire

Répartition des racines :
* Un système racinaire étendu et bien distribué augmente la stabilité.
* Les racines qui s’étendent largement et profondément offrent un meilleur soutien, répartissant la charge de l’arbre et augmentant sa résistance au renversement

Type de racines : Les racines pivotantes (qui pénètrent profondément dans le sol) et les racines latérales (qui s’étendent horizontalement) jouent toutes deux un rôle crucial dans l’ancrage. Les racines pivotantes aident à ancrer l’arbre profondément, tandis que les racines latérales augmentent la stabilité latérale.

  1. Densité du sol

Support physique : Un sol dense offre un meilleur support aux racines, permettant une meilleure adhérence et un meilleur ancrage.

Un sol trop lâche ou trop sablonneux peut ne pas fournir suffisamment de support, rendant l’arbre plus susceptible de tomber.

Croissance racinaire : La densité du sol influence également la croissance du système racinaire lui-même. Un sol trop compact peut limiter la croissance des racines, réduisant ainsi l’efficacité de l’ancrage.

  1. Cohésion du sol

Stabilité structurelle : La cohésion du sol, c’est-à-dire la capacité des particules du sol à rester unies, est essentielle pour fournir un ancrage stable.

Les sols avec une bonne cohésion, comme les sols argileux ou certains loams, maintiennent les racines fermement en place et réduisent les risques de glissement ou de déstabilisation.

Résistance à l’érosion : La cohésion affecte également la résistance du sol à l’érosion. Un sol érodé autour des racines peut affaiblir l’ancrage et exposer davantage les racines, compromettant la stabilité de l’arbre.

Conclusion
L’ancrage d’un arbre est donc fortement dépendant de:

  • l’extension de son système racinaire,
  • de la densité
  • et de la cohésion du sol.

Pour assurer la santé et la stabilité des arbres, il est crucial de considérer ces facteurs lors de la plantation et de l’entretien des arbres, en particulier dans des environnements urbains ou modifiés où les conditions du sol peuvent varier considérablement. Une gestion attentive du sol et un entretien adapté peuvent aider à optimiser ces conditions pour le bien-être des arbres.

42
Q

Facteurs abiotiques
Symptômes d’une problématique racinaire

A

Symptômes d’une problématique racinaire
 Coloration des feuilles
 Coloration des tiges
 Longueur des croissances annuelles
 Diamètre du tronc
 Anneaux de croissance

43
Q

Facteurs abiotiques
Le potentiel de croissance est contrôlé par le
facteur le plus limitant :

A

Eau
 Volume de sol
 Compaction
 Drainage
 Caractéristiques physico-chimiques
 Minéraux – pH – coloration pâle
 Support
 Lumière
 Transplantation

44
Q
A