Examen final Flashcards
Garde préventive
Permettant de garder contre son gré une personne pour maximale de 72 heures
Danger grave et immédiat pour elle-même ou pour les autres
Garde provisoire
Ordonnée par le tribunal dans le but de soumettre la personne
Deux examens psychiatriques par deux psychiatres différents
Ne peut pas durer plus de 7 jours
Garde en établissement
Dangerosité clairement envisageable dans le présent ou dans un avenir rapproché
Durée de 21 jours
Crise psychosociale
Une situation problématique liée à une période de transition (déménagement, l’annonce d’un diagnostic de maladie, une naissance, un décès, etc.)
Crise psychopathologique
Les évènements susceptibles de provoquer la crise peuvent être les mêmes que celle psychosociale
C’est l’état de fragilité de la personne qui diffère (antécédent de troubles mentales, problèmes de dépendances etc)
Crise psychotraumatique
Résulte d’un événement soudain et violent
Interventions infirmières en situation de crise
Permettre au client d’exprimer ses émotions
Environnement propice, sans crainte d’être jugé
Explorer la vision du patient
Permettre d’exprimer les deuils et les émotions qui en résultent
Explorer les stratégies d’adaptations employées
Faire nommer les stratégies utilisés antérieurement
Réduire l’isolement
Aider à trouver des ressources
Établir un plan de résolution de crise
Gardes - Intervention infirmière
accompagner, désamorcer et orienter
Chute: les conséquences
Hospitalisation
Perte d’autonomie
Précipite admission en centre d’hébergement
90% des cas de fracture de la hanche et 20 % en décède l’année suivante
Syndrome post chute
Anxiété
Retrait social
Dépendance
Dévalorisation
Augmente le risque de chute
Chutes: facteurs prédisposants
Changements physiologiques (détérioration de la vision,
vieillissement de l’appareil vestibulaire, altération de la
proprioception, diminution de la capacité musculaire,
modification de la démarche, altération du système nerveux,
affections aiguës ou chroniques)
Facteurs psychologiques (diminution du jugement et de la cognition augmentent les risques de chutes chez les
personnes avec un TNCM
Chutes: facteurs précipitants
Médicaments (poly pharmacologie; psychotropes,
benzodiazépines, antidépresseurs, diurétiques, opioïdes, hypoglycémiants)
Contention physique (augmente le risque de blessure et diminue la force musculaire)
Facteurs environnementaux (planchers glissants, tapis,
environnement sombre, neige, glace, etc.)
Chutes: préventions
Identifier les personnes à risque de chutes
Identifier les facteurs de risques (médication, environnement, problème de santé sous-jacent, etc.)
Mettre en place les interventions requises afin de limiter le risque de chute
Chutes: 5 interventions
programme d’exercices (équilibre)
révision de la médication
évaluation de l’environnement
Tx des tr. de santé (HTO, cardiaques, vision)
Chaussures adaptés
Contentions: les conséquences
Inefficace
Baisse d’estime de soi, une perte d’autonomie et l’apparition de signe de dépression
Augmente la rigidité musculaire, perte d’amplitude des mouvements,
contractures, déminéralisation osseuse
Entraîne la réduction du métabolisme et de circulation sanguine
Lésion de pression, constipation, fécalome et incontinence
Contentions: facteurs prédisposants et précipitants
Âge avancé, déficit cognitif, maladie grave ou maladie psychiatrique, risque important de chute et dépendance pour les AVQ
*
Les troubles de comportements
*
Réduction de l’autonomie et de la mobilité, altération de l’état cognitif et du jugement
*
Antécédent de chute
*
Faiblesse urinaire et incontinence urinaire et fécale
*
Aménagement des lieux physiques
*
Aspect psychosocial et culturel
Contentions: les évaluations
Évaluer et analyser la situation
Observer les manifestations cliniques et les comportements
Rechercher les causes du comportement: douleur, infection, effets indésirables de
la médication, déshydratation,
Identifier si admission récente, acclimatation à un nouvel environnement
Évaluer les risques de délirium
Évaluer si difficulté à exprimer ses besoins (dans le cas de TNCM, AVC etc.)
Se poser les questions suivantes : la personne a t-elle faim, froid, soif, envie d’aller aux toilettes
Évaluer la condition mentale (anxiété, dépression ou autres troubles de l’état mental)
Vérifier les signes vitaux, la glycémie, élimination urinaire et fécale (globe vésical, inconfort)
Effectuer un examen physique tête-pied: Vérifier si signes et symptômes autres (bruits
respiratoires anormaux, dyspnées, arythmie, tachycardie, bradycardie, bruits B3B4,
douleur rétrosternale, cyanose, plaie, etc.)
Signes aînés
Voir dans le dossier les événements récents pouvant être en cause de cette agitation
Parkinson: 4 manifestations motrices et 4 non-motrices
Manifestations motrices : akinésie, bradykinésie, rigidité, tremblement.
Manifestations non motrices : troubles du sommeil, troubles de l’humeur, troubles cognitifs, troubles du système nerveux autonome
Parkinson: phénomène de blocage
Se manifeste par l’incapacité momentanée de lever les pieds pour marcher. Souvent on remarque des petits pas sur place avant d’être en mesure d’amorcer la marche. Ce phénomène apparait souvent à la marche, lors des changements de direction et lorsque la personne se retrouve dans des endroits restreints ou vastes.
Les 4 éléments qui nécessitent des surveillances cliniques pour la clientèle atteinte de la maladie de Parkinson
Capacités cognitives touchées par la MP : mémoire, raisonnement, traitement de l’information, concentration et attention, orientation visuelle, la résolution de problèmes, organisation et gestion des tâches multiples (une évaluation cognitive régulière est suggérée)
Humeur et dépression : Présenter des troubles de socialisation, expression figée, lenteur à répondre. Anxiété accrue, tendance au retrait, une diminution de l’appétit, posture plus prostrée. Ceux qui vont souffrir de dépression présentent une baisse de l’intérêt (anhédonie)
Autonomie fonctionnelle : Envisager rapidement la mise en place d’interventions visant à suppléer le manque d’autonomie.
Parkinson: 3 interventions
Permet le maintien de l’autonomie fonctionnelle et la mobilisation (programme de marche, d’exercice et d’étirement spécifique visant à maintenir la force musculaire, atténuer certains symptômes et diminuer ou maîtriser la rigidité qui peut être très douloureuse)
Risque de chute augmenté en lien avec les troubles de l’équilibre, de la posture et de la démarche. Assurer port de chaussures adéquates, dégager les espaces de déplacements
Éviter les pneumonies d’aspiration. Changer texture de la nourriture, utilisation d’ustensiles appropriés, utilisation d’équipement. Assurer apport hydrique suffisant. Donner accès à un verre d’eau avec une paille flexible.
Signes cliniques de la dysphagie
Parkinson: phénomène on/off
fluctuations soudaines et imprévisibles des symptômes
Parkinson: gestion du phénomène on/off
Lévodopa agit dans les 20 à 30 minutes après son ingestion
À libération lente après 60 minutes
Ne doit jamais être croqué
À long terme, elle est associée à l’apparition de fluctuations motrices
Phénomène d’épuisement thérapeutique en fin de dose
Avec la progression de la maladie, la réponse à l’effet thérapeutique s’affaiblit
Dyskinésie de pic de dose qui affecte diverses parties du corps
Surdose de médicament qui entraîne un surplus de mouvement
Parkinson: les médicaments
Lévodopa/carbidopa,
Lévodopa/carbidopa/entacapone
Ropinirole
Sélégiline
benztropine
Parkinson: interventions infirmières
Interventions infirmières :
1- Évaluation régulière de la fonction cognitive : demander à l’aîné de nommer le plus d’animaux possible en 1 min (test de la fluence verbale ;
2- En cas de dysarthrie, ne pas hésiter à faire répéter les propos de l’aîné avec le sourire et un ton chaleureux, ce qui encouragera l’aîné à continuer à exprimer ses besoins lui évitant ainsi l’isolement et le risque de dépression ;
3- Réaménager les aires de circulation afin d’éviter les risques de chutes : enlever les carpettes et tout élément non indispensable pouvant gêner l’aîné dans ses déplacements ;
4- Stimulation de l’appétit en offrant des menus qui seront au goût de l’aîné et adaptation de la nourriture pour contrer le problème de dysphagie et de la perte de poids (ne pas hésiter à couper en petits morceaux) ;
5- Discuter avec le pharmacien et le médecin de la possibilité de changer de médication dont les effets indésirables perturbent le sommeil de l’aîné.
Parkinson: problèmes infirmiers
1-Désorientation dans le temps et l’espace ou difficulté à exprimer sa pensée, signe d’une altération cognitive : l’aîné ne sait plus où il se trouve ou ne reconnaît plus son infirmière ;
2-Isolement et dépression liés à une dysarthrie : l’aîné qui reste en retrait car il n’arrive pas à se faire comprendre par les autres aînés ou le personnel soignant ;
3-Risque de chutes à la suite d’un épisode de freezing entrainant une peur de se mobiliser et par conséquent une ↓de l’autonomie fonctionnelle de l’aîné telle que se déplacer pour aller à la salle de bain;
4- ↓de l’appétit avec risque ↑de perte de poids dues à la dysphagie causée par la maladie de Parkinson ;
5-Fatigue liée au trouble du sommeil : l’aîné peut souffrir durant son sommeil de crampes dystociques souvent douloureuses, d’insomnie ou de cauchemars, ce qui peut grandement perturber son sommeil.
Glaucome: manifestations cliniques
Vision flou
Perception de halos autour des sources lumineuses
Difficulté à obtenir une vision nette
Difficulté à s’adapter à un faible éclairage
Perte de la vision périphérique (vision en tunnel)
Douleurs ou malaises autour des yeux
Maux de tête
Cataracte: manifestations cliniques
Vision floue
Perception anormale des couleurs et de l’environnement (comme à travers des lunettes sales)
Perçoit moins bien les contrastes
Plus sensible aux éblouissements
Acuité visuelle réduite
Changement dans le degré de myopie et d’astigmatisme
Diplopie (vision double) dans un œil
Baisse de la transmission de la lumière
Délirium: 3 signes essentiels
Altération du niveau de conscience
L’inattention
L’installation rapide et la fluctuation de ces
symptômes
Délirium: 3 signes non-essentiels
Désorientation TEP
Problèmes de mémoires
Désorganisation de la pensée (propos incohérents)
Délirium: facteurs prédisposants
Le cerveau subit des modifications en vieillissant
L’artériosclérose
La génétique
Réduction des neurotransmetteurs
Diminution des synapses
Déséquilibre des
neurotransmetteurs
Le vieillissement normal fragilise l’équilibre des neurotransmetteurs
Les maladie
Délirium: 2 facteurs précipitants
médicaments
immobilisation
Déliriums: les interventions
Appliquer des principes de communication qui favorisent la compréhension
*
Utiliser des phrases simples, des mots précis
*
Obtenir un contact visuel
*
Se placer à la hauteur de la personne
*
S’assurer de la qualité de l’audition et de la vision de l’aîné
*
Lunette, appareil auditif etc.
*
Assurer un suivi adéquat des pathologies
*
Surveiller le risque de déshydratation
*
Faire une surveillance de la qualité du sommeil
Assurer un gestion adéquate de la douleur
*
Assurer une surveillance des effets secondaires et indésirables de la médication
*
Faire preuve de jugement clinique dans l’usage des contentions physiques
*
Mettre en place un programme d’élimination vésicale adapté au lieu d’avoir recours au cathétérisme
(sonde urinaire augmente le risque de délirium)
*
Agir sur les facteurs environnement humain (stabilité du personnel, éviter le changement de chambre,
faire attention au bruit etc)
Manifestations cliniques de la déshydratation
étourdissements, céphalées, fatigue, perte d’appétit, crampes
Conséquences de la déshydratation
DÉLIRIUM
CHUTES ET FRACTURES
AFFECTIONS CARDIAQUES ET RÉNALES
INFECTIONS
CONSTIPATION
Dysphagie: manifestations cliniques
Lenteur générale à s’alimenter
La stagnation du bol alimentaires dans la bouche
Reflux nasal
Écoulement de la salive ou de nourriture à l’extérieur de la bouche
Mastication ou déglutition difficile ou répétée
Voix «mouillée»
Dysphonie (altération du son de la voix)
Qu’est-ce que la sclérose en plaques
Trouble chronique, dégénératif et évolutif du SNC, qui se caractérise par la démyélinisation disséminée des neurones du cerveau et de la moelle épinière.
Les manifestations cliniques de la sclérose en plaques
faiblesse, paralysie
engourdissement, fourmillement
ataxie (tr. de la coordination, faiblesse musc., équilibre)
dysarthrie
labilité émotionnel
dlr neuropathique chronique
Éléments pouvant déclencher ou accentuer la sclérose en plaque
Traumatismes émotionnels ou physiques
Fatigue
Infection
Vaccin
Accouchement
Stress
Changements climatiques
Effets secondaires de l’interféron
fatigue, anorexie, leucopénie, céphalée, nausée
Effets secondaires des immunosuppresseurs
Nausée, alopécie, aménorrhée, infection urinaire
Médication r/a sclérose en plaque
Corticostéroïdes (prednisone, solu-medrol)
*
Immunomodulateurs (interféron bêta et acétate de glatiramère)
*
Immunosuppresseurs (mitoxantrone, furamatede diméthyle, fingolimod)
*
Anticorps monoclonal (Natalizumab)
*
Cholinergiques (béthanéchol, néostigmine)
*
Anticholinergiques (propanthéline, oxybutynine)
*
Myorelaxant (diazépam, baclofène, dantrolène, tizanidine)
*
Inhibiteur de l’acétylcholinestérase (donépézil)
*
Stimulateur de la conduction nerveuse (dalfampridine)
6 repères
physiologiques
neurocognitifs
perceptifs
ordre mental
émotif
relationnel
Repère physiologique
SV, sommeil, apparence, posture, hygiène
Repère neurocognitif
attention, état de conscience, mémoire, agitation, SEP
SEP
Causé par antipsychotique
dystonie
akathisie
parkinsonisme
dyskinésie tardive
repère ordre mental
contenu, processus, forme de la pensée
autocritique
jugement
idée suicidaire (COQ