Examen Final Flashcards

1
Q

Nomme les raisons pourquoi les rivières sont si importantes pour les autochtones.

A
  • Les rivières sont des milieux de vie
  • Sont des voies de pénétration permettant d’accéder à l’intérieur des terres et aux territoires de chasse familiaux
  • Sont un paysage humanisé (espace culturel) et en découle des connaissances et une expertise fine.
  • Sont un GÉOSYMBOLE et un SOCLE IDENTITAIRE
  • Sont la base de la subsistance et de la vie économique
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2
Q

Comment pourrait-on qualifier l’occupation du territoire par les innus en lien avec les rivières?

A

Il s’agit d’un RÉSEAU de lieux importants.

Géographie réticulaire: portages, routes de canotage, camps satellites, etc.

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3
Q

D’où vient l’obligation de consultation et d’accommodement?

A

Des arrêts HAIDA et TAKU RIVER (début des années 1990).

Conflits entre la province (CB) et les nations

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4
Q

Se familiariser avec l’évolution du cadre législatif entourant l’aménagement forestier au Québec dans une perspective autochtone;

A

Commission Coulombe suite au film l’erreur Boréale donne lieu à la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (2010).

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5
Q

Qu’est-ce que la Commission Coulombe?

Contexte?

A

Contexte: Film L’Erreur boréale, 1999.

Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise.
La Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise (Commission Coulombe) est créée en 2003. Elle rend son rapport en 2004.

Question: l’exploitation de la forêt boréale au Québec est-elle abusive?

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6
Q

Quelles sont les implications de l’obligation de consultation et d’accommodement?

A

Principes généraux émis par la Cour Suprême:

La Couronne doit CONSULTER les peuples autochtones et, le cas échéant, ACCOMMODER leurs intérêts lorsque la Couronne est consciente de l’existence d’un droit autochtone ou issu d’un traité, reconnu ou revendiqué, et qu’elle ENVISAGE de prendre une décision qui pourrait porter atteinte à l’exercice de ce droit.

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7
Q

Qu’est-ce qui ressort de la Commission Coulombe?

A
  • Gouvernement reconnaît éventuellement le bien fondé du documentaire et lʼimportance dʼune gestion durable de la forêt avant la création de la Commission.
  • Les recommandations émises donnent lieu à une refonte du régime forestier au Québec et à la nouvelle « Loi sur lʼaménagement durable du territoire forestier »
    qui est sanctionnée le 1er avril 2010.
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8
Q

Qu’est-ce qu’un effet/impact cumulatif?

A

EFFETS CUMULATIFS: Impacts sur l’environnement biophysique et socio-économique résultant des effets PROGRESSIFS d’un développement lorsqu’ils s’AJOUTENT à d’autres développements passés, présents et raisonnablement prévisibles, indépendamment de l’organisme ou de la personne qui entreprend les développements en question. Les impacts cumulatifs peuvent résulter d’actions individuelles mineures, mais COLLECTIVEMENT SIGNIFICATIVES DANS LE TEMPS.

Effets d’ACTIVITÉS MULTIPLES lorsqu’elles ont des effets sur un même territoire et leur ACCUMULATION À TRAVERS LE TEMPS.

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9
Q

Quels sont les enjeux liés à l’accumulation et à l’interaction des activités industrielles sur les territoires autochtones?

A

CADRE SPATIO-TEMPOREL: entraîne l’accumulation par la dépossession.

INDICATEURS GÉOCULTURELS

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10
Q

Quelle est l’implication des effets cumulatifs quant au maintien et à la transmission des savoirs et pratiques culturelles?

A

ACCUMULATION PAR LA DÉPOSSESSION: Processus progressif de marchandisation et de privatisation des terres menant à l’accumulation de capital par des intérêts économiques privés par le biais de la dépossession du territoire de sa population autochtone et, par extension, de leurs pratiques (appropriation de territoire par les industries).

Les pratiques culturelles sont enchevêtrées dans ce contexte de dépossession et d’appropriation: cycle de territorialité, savoirs autochtones, lien nature/culture, savoirs et culture liés à leur occupation du territoire et au lien spécial qu’ils possèdent avec leur territoire.

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11
Q

Se familiariser avec les théories du peuplement des Amériques;

A

Théorie du DÉTROIT DE BÉRING: Béringie entre Russie et Alaska (endroit herbeux et marécageux). Il y a plusieurs milliers d’années, les premiers peuples ont traversé à cet endroit. Se sont rendus jusqu’en Amérique du Sud et ont remonté avec la fonte des glaces.
Récits de création: transmission orale.

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12
Q

Savoir distinguer les Premières Nations, les Métis et les Inuit;

A

Algonquiens: Nomades, mobilité structurée selon cycle des saisons.
Iroquoiens: Matrilinéaire (ascendance maternelle), société horticultrice.
Métis: 2 définitions: soit de la nation Métis ou métisse (ascendance mixte). Ne reçoivent rien du gouvernement.
Inuit: Peuplement haut arctique. Sont responsabilité du fédéral, vivent dans des établissements. Ne font pas partie de la Loi sur les Indiens.
Autochtones: Descendant.e.s de ceux et celles qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l’époque où des populations de cultures ou d’origines ethniques différentes y sont arrivées et sont devenues par la suite prédominants, par la conquête, l’occupation, la colonisation ou d’autres moyens.

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13
Q

Se familiariser avec la diversité linguistique, culturelle et géographique des Peuples autochtones au Canada.

A

Petits groupes éparpillés, restaient petits. Se fragmentaient pour ne pas épuiser les ressources.
Résultat à cause de la dispersion: beaucoup de langues et cultures.
Spécialisation selon environnements variés (particularisation régionale).

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14
Q

Se familiariser avec les différentes théories ou doctrines historiquement mobilisées par les autorités coloniales pour asseoir leur souveraineté sur les territoires autochtones (Terra nullius, Découverte, Destinée manifeste, Frontière);

A

Terra nullius: La nation qui DÉCOUVRE les terres devient souveraine et obtient tous les droits.

Découverte: Terme très colonial et insinue qu’il n’y avait rien avant…

Destinée manifeste: droit divin confié par la providence pour le libre développement de notre grandissante multitude.

Doctrine de la frontière: Appel vers territoires inoccupés. Expansion vers l’Ouest. Différentes définition de la frontière selon autochtones vs européens.

Frontières pour les autochtones: là où nos connaissances s’amenuisent, lieux de rencontres et de partage.

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15
Q

Se familiariser avec l’esprit des premières alliances sous le régime français;

A

Premières relations avec français: les autochtones sont indispensables à la survie des français. Chacun trouve ses intérêts dans l’autre. INÉGALITÉS dans les relations. Les français veulent s’accaparer le territoire et évangéliser les « sauvages ». Les autochtones veulent partager le territoire et acquérir de nouveaux produits. Visent une coexistence.

Alliance franco-amérindienne: 1603. Reconnaît les droits. Nation à nation. Définir les principes d’une relation de coopération.

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16
Q

Saisir le contexte d’implantation et les incidences de la Proclamation royale;

A

Proclamation royale: 1763.
Objectifs: Organiser l’empire et pacifier les relations avec autochtones. Apaiser leur craintes face à l’arrivée des colons. En vrai, c’est de donner un visage britannique.
Vision des autochtones: trahison, car les français ont cédé un territoire qui ne leur appartient pas.
Première étape de tout cela: refaire la cartographie et réserver les terres Rupert aux autochtones.
Magna carta: « Déclaration des droits indiens »: ne crée pas de titre foncier, mais implique droit ancestral et droit d’usufruit. Peut être respecté grâce à la signature de traités.

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17
Q

Savoir ce que sont les ceintures (ou colliers) de Wampum dans les traditions diplomatiques autochtones;

A

Wampum: commémoraient l’événement et en saisissait le sens global par une représentation symbolique.

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18
Q

Se familiariser avec les interprétations distinctes des traités historiques et leurs incidences sur l’autonomie des premiers peuples (Chaîne d’alliance, présents annuels, etc.).

A

Chaîne d’alliance: chaîne doit être polie pour entretenir l’alliance. On doit respecter l’entente.
Présents annuels: à respecter dans les traités.
Traité de Niagara: donner présents annuels, mais la Couronne ne l’a pas respecté.

Mariage (vision autochtones) vs divorce (vision européens).

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19
Q

Se familiariser avec le contexte d’élaboration de la Loi sur les Indiens et ses composantes principales;

A

Donne l’autorité au gouv. canadien de légiférer sur les Indiens et sur les terres réservées pour les Indiens.
OBJECTIFS: Protéger les autochtones contre l’usurpation de leurs terres, donner le statut d’indien (savoir qui a le droit de vivre sur les réserves) et créer des mécanismes d’émancipation.

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20
Q

Saisir le sens du terme “émancipation” dans le contexte de ladite loi;

A

Action de s’affranchir d’un lien, d’une entrave, d’un état de dépendance, d’une domination…Devenir citoyen à part entière et renoncer à sont titre autochtone (ne plus être indien). Peut avoir titre de propriété.

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21
Q

Saisir le contexte de la création des réserves et les différents objectifs poursuivis par les autorités coloniales (protection, puis dépossession, tutelle, assimilation, etc.);

A

Réserves: vise soit que les autochtones se fondent dans la population générale ou qu’ils soit à l’écart dans des réserves. Dans tous les cas, ils disparaissent de la majorité.
Coupure avec le territoire qui assurait leur subsistance.
Conditions pour perte de statut: si une femme se marie avec un Blanc, aller à l’université, résider à l’étranger, etc. Reprise du statut pour certaines femmes après la réforme de 1985. Les femmes transmettent la culture et de leur faire perdre leur statut est un bon moyen pour les assimiler.
Tutelle: Statut équivalent à celui d’une personne mineure. Pupille du gouvernement.

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22
Q

Comprendre les objectifs du Livre blanc et les raisons qui ont justifié son refus par les représentants autochtones;

A

Livre blanc: 1969. Suite à un rapport dénonciant de pètres qualités de vie dans les réserves, conseille d’abroger la loi sur les Indiens. Selon eux, assurerait l’égalité.
Refusé par les représentants autochtones, car le seul moyen de conserver leur culture est de rester Indien. Devraient avoir droit à des privilèges.

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23
Q

Savoir ce qu’est le Livre rouge (ou Citizen Plus);

A

Réponse au Livre blanc. Dit que ne veut pas abroger la loi sur les Indiens, mais veulent une réforme. Par des chefs autochtones de l’Alberta.
Le seul moyen de conserver leur culture est de rester Indien.

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24
Q

Se familiariser avec l’histoire des écoles résidentielles autochtones, ses impacts sur les communautés et le processus de réconciliation initié avec la Commission de vérité et réconciliation.

A

1857: début des pensionnats. Deviennent obligatoires en 1894.

4 a priori: Sont des peuples inférieurs, incapables de se gouverner, relation de partage est anomalie historique, développement des européens imposé aux autochtones est correct.

Impacts sur autochtones: Coupure avec territoire et langue et culture, ruptures intergénérationnelles.

Commission de vérité et réconciliation: 2008 à 2015. Plusieurs appels à l’action visant un processus de guérison. On peut rétablir la vérité par le processus d’éducation.

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25
Q

Se familiariser avec le contexte d’émergence de ce qu’on appelle la politique de la reconnaissance;

A

Avant cela, on favorisait ouvertement l’assimilation. Suite à des revendications (litige Calder, 1973), développements industriels sur territoires ne faisant pas objet de traités.

26
Q

Savoir ce que sont les revendications territoriales globales et particulières;

A

REVENDICATIONS TERRITORIALES GLOBALES: Territoires non visés par traités. Titre autochtone continu et sur ressources naturelles sur ce territoire.
REVENDICATIONS PARTICULIÈRES: Suite à un bris de contrat de la part du gouvernement envers ses obligations à l’égard d’un peuple.

27
Q

Saisir le sens des termes chevauchement et extinction dans le contexte d’une revendication territoriale globale;

A

CHEVAUCHEMENTS: Éteint les droits d’autres nations qui revendiquent le même territoire. Laisse peu de place à différents modes d’occupation.
CLAUSE D’EXTINCTION: Dès qu’il y a la signature d’un traité, renoncent à leurs droits. Avait pour but de favoriser l’expansion de la province.

28
Q

Se familiariser avec les premiers traités modernes signés ou négociés au Canada;

A

Cris Baie-James (CBJNQ): 1975, tout de suite à la suite de la politique. Ont renoncé à leurs droits ancestraux.

Nisga’a (1999) S’inspirent de la CBJNQ, mais poussent le titre foncier un peu plus loin. Échangent leurs droits ancestraux contre des droits constitutionnels.

Nunavut: Création du Nunavut

29
Q

Se familiariser avec les premiers traités modernes signés ou négociés au Canada;

A

Cris Baie-James: 1975, tout de suite à la suite de la politique. Ont renoncé à leurs droits ancestraux. Gouvernement Cri.
Nisga’a: s’inspire de la Baie James (1999). Poussent un peu plus loin les titres fonciers. Droits ancestraux échangés contre droits dans la Constitution.
Nunavut: Création du Nunavut.

30
Q

Savoir ce que sont les droits ancestraux et issus de traités à l’article 35 de la Constitution;

A
DROITS ISSUS DE TRAITÉS: Droit établi par un traité, y compris par un accord sur les revendications territoriales, conclu entre la Couronne et une nation ou des communautés autochtones.
DROITS ANCESTRAUX: Droits constitués de coutumes, pratiques ou traditions qui, avant le premier contact avec les Européens, faisaient partie intégrante du mode de vie du groupe autochtone qui revendique le droit en question.
TITRE ANCESTRAL (OU ABORIGÈNE): Est un droit ancestral. Droits fonciers, pas seulement usufruit. Droit supérieur. Terre ne peut pas être utilisée de manière incompatible. Conditions: Avoir occupé le territoire de manière exclusive et avant l'arrivée des Européens.
31
Q

Se familiariser avec la jurisprudence en matière de reconnaissance de ces droits.

A

L’état ne se remet pas en question

Les droits de certaines nations s’éteignent dans le chevauchement.

Visions dissonantes et asymétries

Cadre de négos défini par l’état

Devient levier pour les communautés: respect mutuel, coexistence

32
Q

Se familiariser avec le concept de résurgence à travers la pensée de certain.e.s auteur.e.s et saisir le contexte d’émergence de ce mouvement;

A

Renaissance de la culture et des pratiques. Retour à la terre pour raviver le lien avec les savoirs autochtones. Renouveler l’occupation du territoire.
Remplacer les processus de reconnaissance par l’affirmation culturelle.
Autodétermination: créateurs des termes et des valeurs à partir desquels ils doivent être reconnus.
À travers les gestes du quotidien.

33
Q

Se familiariser avec les particularités des savoirs autochtones (savoirs cumulés sur plusieurs générations, transmission orale, etc.);

A

Savoirs autochtones: Désignent les ensembles cumulatifs et complexes de savoirs, savoir-faire, pratiques et représentations qui sont perpétués et développés par des personnes ayant une longue histoire d’interaction avec leur environnement. Langue, attachement au lieu et spiritualité.

Résilience: ont survécu à des bouleversements

Transmission orale: a survécu à travers le temps. Incarne une manière d’être et de vivre.

Évolutif: se renouvelle et s’actualise.

34
Q

Comprendre ce que signifie le terme « ontologie »;

A

Ontologie: Étude de l’être, théories relatives à la nature et la réalité des choses.
Ontologie relationnelle: tout est relié, relation avec tout. Tout a un esprit. Plurivers.
Ontologie dualiste: séparation.
Territoire: territoire avec lequel un groupe a une relation
Territorialité: la relation avec le territoire. Relation sociale. Tout est interrelié selon ontologie relationnelle.

35
Q

Se familiariser avec certaines formes contemporaines d’expression culturelle autochtone (ex. la poésie).

A

Reprise de la relation avec le territoire.

36
Q

Saisir les implications d’une vision “moderniste” des rivières comme une ressource naturelle à exploiter, un espace vierge à conquérir;

A

Encore une fois, vision colonialiste, comme si les Québécois avaient découvert et qu’il n’y avait rien avant.
Objectification de la nature comme élément d’exploitation.
Appropriation du territoire par les québécois = dépossession des Premiers peuples. Fait émerger une nouvelle géographie.

37
Q

Se familiariser avec les périodes clés ayant marqué l’histoire de l’hydroélectricité au Québec;

A

Nationalisation de l’hydroélectricité: moteur clé de l’appropriation du territoire par les québécois.
L’État a racheté des compagnies d’énergie.
Axe colonial était est/ouest et est maintenant nord/sud.
Baie James: annonce du projet en 1971. Conquérir un territoire inexploré.

38
Q

Se familiariser avec les impacts des grands barrages sur les territoires autochtones, de même qu’avec les bénéfices qu’ils peuvent en revanche représenter sur le plan économique;

A

Épopée de la Manic: a inondé plusieurs territoires, a radicalement changé le territoire. Vision colonialiste: maîtres chez nous. Plus grand symbole de la révolution tranquille.
Barrages des Outardes.

39
Q

Distinguer les contextes politiques cri et innu eu égard à la reconnaissance des droits et à la négociation territoriale;

A

Les cris: création de la CBJNQ (Traité moderne) suite à l’annonce du projet de la Grande, ont pu arrêter les travaux. A finalement eu lieu, car coûtait trop cher d’arrêter les travaux. Suite à cela, Paix des Braves = partage des bénéfices entre Cris et gouvernement, évaluations environnementales et fouilles archéologiques.

Les innus: n’ont pas pu arrêter, n’ont même pas été avertis. Leur territoire a été inondé et n’ont pas pu faire de fouilles archéologiques.

40
Q

Se familiariser avec les enjeux liés à l’exportation d’hydroélectricité vers les États-Unis;

A

Implique soit de créer de nouveaux barrages ou de surexploiter les barrages existants.
Surexploitation des barrages: plusieurs territoires se sont trouvés encore plus inondés. Voulaient faire plus d’énergie pour exporter au NH.
Ne devrait-on pas à la place réduire la consommation pour éviter les impacts néfastes sur notre territoire?
Cette énergie a été en partie générée de manière illégale.

41
Q

Comprendre que l’arrivée des barrages ne signifie pas la fin de l’occupation du territoire.

A

Les communautés restent quand même et pourraient bénéficier de ces projets. Il faut favoriser leur participation.

Un mode de vie traditionnel sur ces territoires n’est pas souhaitable, car trop modifié, alors doivent s’adapter et devraient pouvoir être acteurs du développement.

La mémoire du lieu persiste tout de même.
Est-ce que cela modifie l’authenticité du territoire? Pas de réponse absolue…

42
Q

Savoir ce qu’est l’obligation de consultation et d’accommodement (d’où elle vient et quelles en sont les implications);

A

Suite aux jugements HAIDA et TAKU RIVER (oppositions en C.B.)

Consulter les peuples
Accommoder leurs intérêts
Seulement avec un droit autochtone ou issu d’un traité ou un droit en revendication
Décision prise par la Couronne: atteint l’exercice de ce droit.

43
Q

Se familiariser avec l’évolution du cadre législatif entourant l’aménagement forestier au Québec dans une perspective autochtone;

A

Commission Coulombe donne lieu à la Loi sur l’aménagement durable forestier.
Cette dernière stipule que les communautés doivent être consultées de manière distincte. Doivent aussi être accommodées.

44
Q

Savoir ce qu’est la Commission Coulombe;

A

Suite au documentaire Erreur Boréale, Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise.
Évalue si la forêt est trop exploitée, parle des droits ancestraux des autochtones qui doivent être respectés.
Donne lieu à la Loi sur l’aménagement durable forestier.
Encadrer les processus de PARTICIPATION dans la gestion forestière, notamment des compagnies autochtones.
Harmoniser la COMMUNICATION
Création d’emplois pour la main d’oeuvre autochtone

45
Q

Se familiariser avec les particularités du volet “foresterie” de la Paix des Braves;

A

Relation de nation à nation.
Coopération, confiance et respect mutuel
Autonomie et prise en charge des Cris de leur développement économique
Foresterie: Adaptation du régime forestier québécois au mode de vie traditionnel des Cris dans une perspective de développement durable et de participation des Cris.

46
Q

Avoir une idée des défis qui se posent en matière de foresterie autochtone (réelle prise en compte des valeurs, besoins et intérêts, processus de consultation parfois déficient, changer la façon de voir la forêt, intégration des savoirs autochtones, etc.);

A
Processus de consultation pas clair: que sont les intérêts, valeurs et besoins? Souvent aussi commencent le processus de consultation avant que le projet soit défini. 
Catastrophique de couper les forêts
Leurs savoirs ne sont pas reconnus au même titre que les données scientifiques. 
Dégradation du milieu de vie
Destruction des habitats fauniques
Foresterie-désert
Disparition du garde-manger
Désorientation
Perturbation du mode de vie
Forêts synthétiques
Chemins forestiers

CPLE: Consentement préalable, libre et éclairé nécessaire selon l’ONU.

47
Q

Se familiariser avec différentes visions autochtones de la forêt.

A

Lieux de chasse et de pêche
Les autochtones sont les gardiens du territoire
Maîtres de trappes = gardiens du territoire.

Vision INNUE: lieu de vie, territoire vivant, patrimoine collectif et ancestral

Vision CRIE: Famille, parenté en sont les gardiens (maîtres de trappe)

Vision ANICHINABÉE: Garde-manger (subsistance), héritage, enseignement, esprits, médecine

48
Q

Saisir la nature du conflit opposant la nation Wet’suwet’en à Coastal Gazlink et les décisions juridiques déterminantes dans ce dossier (Delgamuukw notamment);

A

Crise ferroviaire
Négociations entre promoteur et conseils de BANDE qui a fini par être accepté.
Le projet a donc eu lieu.

Met en lumière l’enjeu des conseils de bande qui peuvent prendre des décisions au lieu des chefs traditionnels, sans que la communauté soit d’accord. S’agit d’un système d’origine coloniale.

Les Wet’suwet’en n’ont pas le statut légal pour défendre leur patrimoine culturel contre la destruction
Ont besoin de leur statut pour protéger les preuves leur permettant d’obtenir leur statut.

49
Q

Faire la distinction entre les Conseils de bande et les systèmes traditionnels de gouvernance;

A

CONSEILS DE BANDE: Système imposé par la colonisation, s’occupent du territoire de la réserve seulement.

SYSTÈME TRADITIONNEL/héréditaire: Système traditionnel qui a survécu à la gouvernance coloniale. S’occupent de tout le territoire ancestral et ont le rôle de le protéger.

50
Q

Savoir distinguer l’obligation de consultation du consentement préalable, libre et éclairé;

A

CPLE: selon l’ONU, les autochtones devraient donner leur consentement libre et éclairé.
Consultation: ne nécessite pas le consentement ni l’accommodement.

51
Q

Se familiariser avec le Plan Nord et ses implications;

A

PLAN NORD: En réponse à la crise économique, pour replacer le Québec sur la scène économique mondiale. Table des partenaires. Mise en valeur du potentiel minier.
Les références à la consultation ne vont pas au-delà de ce qui est exigé par la loi. Les autochtones doivent assurer une surveillance du projet.
N’ont pas consulté tout le monde.
AIRES PROTÉGÉES: ne sont pas toujours ce qui devrait être protégé.

52
Q

Se familiariser avec la loi sur les mines, le concept de “free mining”, la réforme de la loi et les enjeux que celle-ci pose toujours en contexte autochtone;

A

Cycle minier: Boom and bust. Les mines s’installent, détruisent le paysage et le désertent par la suite.
Claim minier: droit de prospection et d’exploitation. N’importe qui n’importe où peut le faire, sans autorisation gouvernementale. Nul ne peut l’interdire.
Réforme: Obligation de consulter de manière distoncte et d’accommoder. Prise en compte de leurs droits et intérêts. Le claim reste incontestable, simple et facile.

53
Q

Savoir ce que sont les ERA;

A

ENTENTE SUR LES RÉPERCUSSIONS ET AVANTAGES: entente entre promoteurs et communautés/nations pour diminuer les impacts et favoriser la participation des communautés. Après avoir conclu une ERA, les autochtones ne peuvent plus revendiquer. Les compagnies d’exploitation ne consultent pas tout le monde et se dépêchent à conclure avant que la conception ne soit terminée. On est loin du CPLE (consentement libre et éclairé) de l’ONU.

54
Q

Se familiariser avec la résistance des femmes innues face à l’exploitation minière.

A

Les femmes ont des rôles politiques importants dans les communautés et sont des piliers de la transmission culturelle.

Perspective genrée

Résistance particulièrement forte des femmes.

55
Q

Se familiariser avec les particularités du patrimoine autochtone et sa dimension immatérielle;

A

Le patrimoine est une ACTION CONCERTÉE: On y accorde de l’importance e ton le protège collectivement. Approprié comme témoignage de l’identité historique.

Le patrimoine est une OBJET POLITIQUE: Implique la disinheritance, si est à l’un n’est pas à l’autre. Ne peut pas être partagé. Définit l’identité particulière.

Le patrimoine est un PROCESSUS CULTUREL: Engage des actions de remémoration, permet de se connecter avec le présent par le passé. Reste actuel.

Séparation nature/culture: pas bon, car on perd leur lien particulier avec le territoire.

Vision occidentale: valorise les choses tangibles.

Vision autochtone: authenticité = immatériel, intangible, vitalité des personnes et des cultures qui commémore. Le patrimoine est dans leur quotidien par leurs activités et pratiques.

56
Q

Se familiariser avec le concept de paysage culturel autochtone;

A

PAYSAGE CULTUREL: par l’Unesco. Les paysages culturels représentent ‘les ouvrages combinés de la nature et de l’homme’ … [et] illustrent l’évolution de la société et des établissements humains au cours des âges, sous l’influence de contraintes et/ou des atouts présentés par leur environnement naturel et les forces sociales, économiques et culturelles successives, internes et externes.
PAYSAGE ASSOCIATIF: Valorise la valeur immatérielle. Accentue le caractère indissociable de la nature et de la culture.

PAYSAGE CULTUREL AUTOCHTONE: endroit auquel un groupe autochtone accorde une SIGNIFICATION PARTICULIÈRE en raison du LIEN PERSISTANT et complexe entrerenu avec le territoire. Le paysage exprime l’unité du groupe avec le milieu naturel et les valeurs spirituelles qui y sont rattachées. Vastes connaissances sur ce paysage. Vestiges matériels souvent minimes ou inexistants.

57
Q

Avoir une idée générale des conventions, lois et échelles de gouvernance qui encadrent ce patrimoine;

A

Unesco: Paysage culturel. Paysage associatif.

Canada: Patrimoine ne peut pas être séparé de leur identité. Idées, expériences, pratiques, expressions, etc.

Au Québec: Les lois sur la nature et sur la culture sont des lois séparées. Permettre aux autochtones de s’impliquer dans la protection de la biodiversité.

58
Q

Saisir le sens du terme authenticité dans une perspective autochtone et relativement au patrimoine culturel autochtone;

A

Vision autochtone: authenticité = immatériel, intangible, vitalité des personnes et des cultures qui commémore. Le patrimoine est dans leur quotidien par leurs activités et pratiques.
Il faut protéger autant le tangible que l’intangible, car les deux vont ensemble. Droit à l’intégrité culturelle.

59
Q

Savoir ce que sont les aires protégées et de conservation autochtones, les principes qui en orientent la désignation et les objectifs qu’elles poursuivent.

A

APCA: aires protégées et de conservation autochtones. Incarne dans sa formule même
les principes autochtones de conservation du
territoire.

3 éléments essentiels: Être dirigés par des autochtones, engagement à long terme envers la conservation, relégitimiser les droits et les responsabilités des autochtones.

60
Q

Qu’est-ce qu’un PAYSAGE HUMANISÉ?

A

PAYSAGE HUMANISÉ: Territoire habité. Sa conservation dépend de la poursuite des pratiques qui en sont à l’origine.

61
Q

Qu’est-ce qu’un PAYSAGE CULTUREL PATRIMONIAL?

A

PAYSAGE CULTUREL PATRIMONIAL: Désigné par le ministère de la Culture. Caractéristiques particulières et remarquables qui découlent de l’interrelation de facteurs naturels et humains.

62
Q

Faire la distinction entre « droits » et « responsabilités »;

A

Un droit: selon la loi, doit être respecté par les autres. Pas obligatoire de l’exercer.

Responsabilité: exemple des autochtones qui ont la responsabilité de conserver leurs savoirs autochtones et de raviver leurs pratiques. Ils ont intérêt à l’exercer.