Examen final Flashcards

1
Q

Définition de la mémoire implicite + un exemple de celle-ci

A

Définition: Habiletés motrices et réactions conditionnées que l’on peut réaliser de manière automatique et inconsciente.
L’activation de ces mémoires est un traitement dirigé par les données sensorielles et motrices - traitement de bas en haut

Ex. Conduire une voiture/bicyclette (du cours)
Ex. Taper sur un clavier sans avoir besoin de regarder

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2
Q

Deux différences entre la mémoire implicite et explicite

A
  1. Mémoire implicite est inconsciente alors que la mémoire explicite est consciente
  2. Les deux comportent des circuits neuronaux différents.
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3
Q

Trois composantes des ganglions de la base

A

1) Putamen
2) Noyaux caudés
3) Globus pallidus

–> Contrôle le mouvement

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4
Q

Expliquer deux effets possibles d’un dommage aux ganglions de la base sur la motricité

A

1) Maladie de Huntington (héréditaire) - dégénérescence des ganglions de base ou cellules qui produisent dopamine (substance noire) - déficits dans réalisation test classiques de mémoire implicite comme dessin dans miroir
2) Maladie du Parkinson - Déficits significatifs de fonctionnement dans ganglions de base en raison de la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire - Traitement réussi avec L-dopa (opération invasive qui stimuler substance noire/ganglions de base

OU

1) Perte de mémoire implicite et perte de contrôle moteur (habiletés motrices implicites
2) Perte de motivation et d’attention

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5
Q

Identifier trois structures anatomiques impliquées dans le contrôle de la motricité et de la mémoire implicite - déterminer niveau cortical/sous-cortical de celles-ci

A

Niveau cortical: 1) Néocortex qui reçoit informations sensorielles et motrices
4) Cortex pré-moteur

Niveau sous-cortical:

2) Ganglions de base qui reçoivent informations du cortex et de la susbtance noire dopamine)
3) Puis vers thalamus ventral er cortex-promoteur (cortical)

Le néocortex cérébral transmet de l’information (sensorielle et motrice) aux ganglions de la base.
Les neurones de la substancia nigra projettent de la dopamine aux ganglions de la base
Les ganglions de la base transmettent de l’information au thalamus ventral qui, à son tour, va transmette de l’information au cortex prémoteur pour la planification et l’organisation en mémoire implicite du mouvement.

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6
Q

Une raison pour laquelle une mémoire implicite peut être préservée s’il y a un dommage à la mémoire sémantique

A

La mémoire implicite est distincte de la mémoire explicite (circuits neuronaux distincts) et donc de la mémoire sémantique - car implique bases neurologiques différentes que la mémoire explicite (cortex-substance noire-ganglions de base-cortex pré-moteur)
+cervelet

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7
Q

Définir le contenu de la mémoire émotionnelle et donner un exemple

A

Mémoire émotionnelle: Mémoire des propriétés affectives (ex. attraction, évitement, peur) d’un stimulus

Ex. Conditionnement d’une réponse de peur aux chiens suite à une agression d’un chien

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8
Q

Deux différences entre les caractéristiques de la mémoire implicite et celles de la mémoire émotionnelle

A

1) La mémoire implicite est inconscient alors que la mémoire émotionnelle peut être consciente ou inconsciente
2) La mémoire implicite implique un processus de bas vers le haut alors que la mémoire émotionnelle implique un traitement des données sensorielles vers le cerveau (bas-en-haut) ainsi que du cerveau vers les données sensorielles (de haut-en-bas)

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9
Q

Identifier les structures anatomiques corticales et sous-corticales qui font partie des bases neurologiques de la mémoire émotionnelle

A

Sous corticales: Amygdale qui projète et reçoit information des ganglions de base, du cortex temporal médian (cortical) et de l’hypothalamus ainsi que la matière grise périaqueducale du tronc cérébral (PAG)

Cortical: Échanges entre l’hypothalamus et la PAG avec les cortex frontal, pariétal, temporal, occipital et cingulaire

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10
Q

Description des relations d’influences réciproques entre l’amygdale et les structures anatomiques corticales et sous-corticales à la base de la mémoire émotionnelle

A

Amygdale associée au système de mémoire implicite à partir de ces connexions avec les ganglions de la base. Connexions qui sont un médium pour les réponses consciente et physiologique à un événement émotif

Émotions que l’on vit à travers amygdale influencent beaucoup de structures au niveau néocortical et sous-cortical

Influences verticales réciproques et horizontales réciproques:
L’amygdale influence l’activité de plusieurs régions du cerveau qui, à leurs tours, influencent l’amygdale.

A. Influence verticale réciproque
L’amygdale agit sur l’hypothalamus et le PAG (matière grise périaqueducale). Ces structures influencent l’amygdale.
L’hypothalamus et le PAG influencent diverses régions du cortex cérébral (régions frontales, pariétales, temporales, occipitales et cortex cingulaire). À leurs tours, ces structures influencent l’hypothalamus et le PAG.

B. Influence horizontale réciproque
L’amygdale agit sur les noyaux de la base qui, à leurs tours, agissent sur l’amygdale.
L’amygdale agit sur le cortex temporal médial qui, à son tour, agit sur l’amygdale.

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11
Q

Expliquer un effet d’un dommage à l’amygdale sur le conditionnement de la peur.

A

L’amygdale permet le conditionnement de la peur, c’est-à-dire le pairage d’un stimulus averti avec un stimulus neutre afin d’anticiper et craindre les événements de peur ou qui son dangereux.
Un dommage à l’amygdale entrave le conditionnement de la crainte et la réaction comportementales et physiologique à un menace - donc dans une situation de danger, l’individu n’aurait pas de signaux préalables de l’amygdale concernant ce danger et la nécessité de l’éviter.

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12
Q

Expliquer un effet d’un dommage à l’amygdale sur la prise de risque chez l’humain.

A

Des lésions à l’amygdale peuvent faire en sorte qu’un individu prenne des risques affectant son bien-être et celui des autres sans se préoccuper des conséquences les plus néfastes - dysfonctionnement du cortex orbitopréfrontal et du cortex préfrontal médial entrave l’anxiété évoquée par les conséquences de l’agressivité verbale envers autrui, ne permet pas la reconnaissance d’e crainte/d’anxiété chez autrui car amygdale ne reçoit plus infos de ces cortex.

Cortex orbitopréfrontal : aire de Brodmann 11
Cortex préfrontal médian : région médiane de l’aire de Brodmann 25
Ces deux régions sont impliquées dans le contrôle des émotions et dans divers processus cognitifs liés au comportement social.

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13
Q

Décrire une différence entre la mémoire de travail et la mémoire à court-terme.

A

Les deux comportent la même capacité d’items (7 +- 2) et ont une durée d’environ 30 secondes, par contre la mémoire à court-terme implique seulement la rétention de ces items, alors que la mémoire de travail implique l’enregistrement de ces informations afin de les utiliser dans un processus cognitif - traitement de l’information dans la mémoire de travail.

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14
Q

Décrire un exemple de chaque type de mémoire de travail et à court terme.

A

Je montre une équation: 7+2
La mémoire court-terme tout comme la mémoire de travail retiennent l’information alors que la mémoire de travail s’occupe de faire l’équation et arriver à la réponse 9.

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15
Q

Décrire le rôle de courant ventral et celui du courant dorsal dans la mémoire de travail de relations telles que « A est directement à la gauche de B, C est directement à la droite de B ».

A

Courant ventral: Maintien de l’objet
Courant dorsal: Maintien de la localisation et du mouvement
Puis ces deux courants projettent aux lobes frontaux.

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16
Q

Identifier trois régions anatomiques qui, lorsqu’elles sont endommagées, conduisent à des déficits de mémoire à court-terme et de mémoire de travail.

A

Dommages aux lobe temporal supérieur ou à la jonction qui associe le lobe temporal au lobe pariétal et au lobe occipital.

Déficit mémoire à court-terme/travail selon un code spatial associé à un dommage au cortex préfrontal dorsolatéral de l’hémisphère droit - aire 9 de Brodmann - impliqué dans traitement information spatiale

Déficit mémoire à court-terme/travail selon un code verbal associé à un dommage au gyrus inférieur préfrontal de l’hémisphère gauche (aire de Broca) - impliqué dans traitement information verbale

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17
Q

Déterminer si la capacité de désigner une entité avec le langage implique nécessairement la capacité de représenter cette entité ou une entité quelconque

A

La capacité de se représenter mentalement un objet est nécessaire en leur absence. Cette habileté est acquise à travers la permanence de l’objet et qui permet de savoir qu’un objet existe même s’il est absent de notre champ de vision présent.

Cependant, lorsqu’on est en présence de l’objet, il est possible de le désigner grâce à la coordination avec le système visuel et moteur sans toutefois se le représenter.
La désignation d’entités («cet objet ici») implique la capacité de coordonner la vision à la main de manière à pouvoir diriger la main à l’entité et la désigner.

Deux fonctions du langage: désignative et représentative

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18
Q

D’un point de vue cognitif, déterminer s’il existe une ou plusieurs différences entre les symboles et les signes - Expliquer.

A

Les symboles et signes sont différenciés de l’entité qu’ils désignent ou représentent. D’un point de vue cognitif, le langage est un système de signifiants (symboles et signes) permettant deux fonctions: désignative et représentative.

Les symboles ont une similarité visuelle avec l’objet qu’ils représentent, ou désignent, alors que les signes sont arbitraires. La figure à la diapositive 5 donne des exemples de symboles et de signes. Par exemple, l’image mentale (ou le dessin) d’une pomme a une similarité visuelle avec l’entité représentée qui est la pomme. En revanche, les mots sont arbitraires parce que n’importe quel mot de n’importe quelle langue pourrait représenter l’entité pomme. Par ailleurs, le mot n’a aucune similarité visuelle avec l’entité représentée.

Symbole = similarité visuelle car peut se les représenter

Signe = arbitraire car seulement mot attribué indépendamment de la similarité visuelle

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19
Q

Expliquer en quoi le langage est un processus cognitif de nature multimodal

A

Puisque le langage comprend différentes modalités sensorielles au niveau de la compréhension et de la production du langage - Par exemple, l’audition, la vision, le sens tactile sont combinés pour permettre ces processus cognitifs

Modalités motrices surtout dans la production du langage (appareil vocal, mouvement des mains, mouvement du corps)

“Le langage implique donc un processus cognitif multimodal de nature réceptive (compréhension) et expressive (production).”

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20
Q

Décrire une raison essentielle pour laquelle l’imitation est une fonction importante dans le développement du langage chez l’humain

A

Afin d’apprendre comment dire des sons ou des mots en observant d’autres personnes les produire ou les utiliser.

C’est un processus cognitif important pour le développement du langage, particulièrement dans le développement du courant ventral et cortex moteur - neurones miroirs permettent d’imiter autres personnes - même si pas conscient

Important pour le développement de la phonétique - apprennent à distinguer les sons

Essentiel pour la distinction des phonèmes

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21
Q

Déterminer si le langage, oral ou écrit, peut exprimer le contenu d’une mémoire implicite - Justifier réponse

A

On ne peut exprimer le contenu de la mémoire implicite, par le simple fait qu’il s’agit d’une mémoire au niveau de notre corps ou de la pratique, et qui ne relève pas de notre capacité de la mettre en langage. On ne peut pas utiliser des tests relevant du langage pour l’opérationnaliser.

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22
Q

Expliquer deux raisons pour lesquelles le modèle Wernicke-Geschwind est une sursimplification des bases neurologiques du langage (à partir du modèle)

A

1) Certains patients ayant des lésions aux aires de Wernicke ou Broca présentaient seulement des symptômes mineurs, soit des aphasies transitoires.
2) Alors que d’autres patients présentaient des aphasie de Broca ou de Wernicke sans dommages à ces aires respectives

Cela démontre que les bases neurologiques du langage sont plus compliquées que leur modèle ne propose

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23
Q

Identifier les régions anatomiques qui sont impliquées dans la perception des phonèmes et de la sémantique du langage selon la recherche de Binder (2017)

A

Dans lobe temporal et pariétal:

1- Gyrus temporal supérieur médian est associé avec perception phonologique (phonèmes)

2- Gyrus temporal supérieur postérieur: phonologie des sons des mots

3- Région gyrus arqué et cortex temporal ventral: Signification des mots

Portion central du gyrus temporal médian: construction des phrases

Phonèmes: Voies dorsales
Sémantiques: Voies ventrales

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24
Q

Comparer les fonctions du gyrus temporal supérieur (selon Binder, 2017) aux fonctions des voies dorsales du traitement du langage

A

Voie dorsale (phonèmes): passe par cortex temporal supérieur et connecte au cortex frontal

Voies dorsales: appuient transformations de l’information en représentations motrices

Le gyrus temporal supérieur médian est associé avec la perception phonologique
Le gyrus supérieur postérieur est associé avec la phonologie des sons des mots

Donc phonèmes pour les deux permettant l’articulation de la parole

25
Q

Comparer les fonctions du gyrus temporal inférieur (selon Binder, 2017) aux fonctions des voies ventrales du traitement du langage

A

La voie ventrale (sémantique) du langage passe par le cortex temporal médian (aires 21 et 37) et le connecte au cortex frontal (aire 47). Les voies ventrales transmettent l’information sémantique pour la signification
Le gyrus temporal inférieur (cortex temporal inférieur ?) est impliqué dans la signification des mots

26
Q

Décrire le rôle du courant dorsal, du courant ventral et du sillon temporal supérieur dans la compréhension de la phrase : “La voiture rouge roule vers le côté gauche de la voiture verte”

A

Au niveau du langage: Le courant ventral permet de capter la signification et la sémantique de la phrase alors que le courant dorsal permet d’identifier les phonèmes.
Au niveau visuel: Le courant ventral permet le traitement de la couleur, de la forme et de l’identité des voitures, alors que le courant dorsal permet permet de traiter de la localisation des voitures dans l’espace et de leur position l’une par rapport à l’autre.
Pour ce qui est du STS, les deux courants ventral et dorsal se combinent afin d’intégrer l’information de façon multimodales à l’aide de neurones poly sensorielles et comprendre la phrase. Donc, ce courant permet d’intégrer l’information auditive (ex. entendre la phrase) et visuelle (s’imaginer la disposition pour mieux comprendre la phrase)

27
Q

Identifier quatre régions du cortex qui seraient impliquées dans la représentation des concepts du langage. + Identifier exemple de concept associé à trois de ces régions + Justifier choix des régions du cortex à partir du modèle de Binder et collègues (2009) pour mémoire sémantique

A

Représentation des concepts = mémoire sémantique

1) Le lobe pariétal est impliqué dans les connaissances spatiales, soit par exemple, les positions relatives, les références spatiales (e.g., Euclidiennes, projectives)
2) Le lobe frontal est impliqué dans l’enregistrement des plans les plus abstraits (cortex préfrontal) jusqu’aux étapes de leurs exécutions précises (cortex moteur). Il est essentiel aux relations logiques (e.g., inclusion, exclusion, implication).
3) Le lobe temporal est impliqué dans l’enregistrement des propriétés visuelles (e.g., objet rond, orange) et lexicales de l’objet (un fruit, une balle) ainsi que dans la hiérarchie des relations entre objets d’une catégorie donnée

28
Q

Définition de: aphasie

A

Difficultés significatives dans la production et / ou la compréhension du langage oral, de la lecture, de l’écriture et des gestes

29
Q

Catégoriser les désordres du langage en termes d’aphasies fluentes et non fluentes

A

Aphasie fluides: associées avec déficit dans réception langage donc difficulté avec compréhension ou répétition mots juste entendus - production langage normale/fluide

1 - Aphasie de Wernicke
2 - Aphasie de conduction
3 - Aphasie transcorticale sensorielle
4 - Aphasie anomique
5 - Aphasie sensorielle

Aphasies non-fluides: Bonne compréhension du langage mais difficultés avec articulation et production des mots - ex. dommage aire de Broca ou dommage hémisphère gauche

1 - Aphasie transcorticale motrice
2 - Aphasie de Broca
3 - Aphasie globale
4 - Aphasie sémantique (?)

30
Q

Décrire six processus cognitifs impliqués dans le langage

A

1) Désignation d’entités et représentation d’entités en leur absence
2) Compréhension et production du langage
3) Catégorisation
4) Étiquetage des catégories
5) Organisation ordonnée
6) Imitation

31
Q

Décrire sx de l’aphasie de conduction

A

a) Patients parlent normalement et comprennent langage parlé
b) Peuvent pas répéter à voix haute un mots qu’ils viennent d’entendre
c) Serait dû à déconnexion entre régions pour perception des mots et production langage

32
Q

Décrire sx de l’aphasie transcorticale motrice et sensorielle

A

Motrice: a) Déficits production langage

b) Capable de nommer objets et comprendre mots
c) Peuvent pas parler spontanément - production langage pas associée à d’autre activités cognitives –> aphasie non-fluente sans trouble compréhension

Sensorielle:

a) Déficit compréhension langage
b) Peuvent répéter mots mais ne les comprennent pas - incapacité susciter associations sémantique nécessaires à la compréhension

33
Q

Décrire sx de l’aphasie anomique

A

Aussi appelée aphasie amnésique

a) Comprend le langage, produit dialogue et répète mots entendus
b) Difficulté significative à trouver noms objets même si peut utiliser verbe du mot
c) Verbe a une fonction d’action vs mot a une fonction de catégorisation et identification –> représentation neurale différente

Donc comprend fonction du mot mais peut pas l’associer à un objet

34
Q

Décrire sx de l’aphasie sensorielle

A

Aphasie fluide: Caractérisée par trois déficits -Classification des sons, production parole et écriture
1) Sons: pas capable d’isoler caractéristiques phonétiques

2) Production parole: Caractéristiques phonétique mélangées donc mots n’ont aucun sens et aléatoire
3) Écriture: déficit écriture car incapacité à distinguer graphèmes qui représentent graphiquement et visuellement phonèmes

35
Q

Décrire sx de l’aphasie sémantique

A

Désordre neurodégénératif caractérisé par une perte de la mémoire sémantique – surtout signification des mots

36
Q

8 caractéristiques aux langages codifiés

A
1 - Phonèmes
2 - Morphèmes
3 - Lexique
4 - Sémantique
5 - Syntaxe
6 - Pragmatique
7 - Prosodie
8 - Discours
37
Q

Modèle Wernicke-Geshwind:

A

Deux système pour traitement langage
1) Traitement son - cortex auditif primaire (aire 41) et gyrus angulaire (aire 39) transforme représentations visuelles en code sonores

2) Signification associée au langage (Aire de Wernicke, 22)

A) Compréhension des sons vient de l’aire de Wernicke
B) Transmise et passe par le faisceau arqué (large voie de fibres d’axone)
C) Vers aire de Broca pour la production du langage

Diapo 16:

  • Le cortex auditif primaire (aire 41) traite le son.
  • Le gyrus angulaire (aire 39) transforme les représentations visuelles (ex.: mot écrit) en un code sonore.
  • L’aire de Wernicke (aire 22) extrait la signification d’un son.
  • L’information se déplace vers le lobe frontal en passant par le faisceau arqué (arcuate fasciculus).
  • L’aire de Broca (aires 44 et 45) produit la parole.
38
Q

Décrire subdivisions générales des lobes frontaux

A

1) Cortex moteur primaire
2) Cortex pré-moteur
3) Cortex préfrontal
a. CPF dorsolatéral b. Cortex orbitofrontal c. Cortex ventral médian d. Gyrus inférieur latéral
4) Cortex cingulaire antérieur
a. Région antérieure (région dorsale et ventrale), région médiane et région postérieure

39
Q

Décrire l’organisation anatomique des différentes régions du cortex préfrontal et du cortex cingulaire

A

Cortex préfrontal: reçoit données d’entrées significatives des neurones dopaminergiques du tegmentum - neurones qui influencent la réaction du CPF aux stimuli et réponse au stress
a. CPF dorsolatéral : Interconnecté avec le cortex pariétal postérieur et sillon temporal supérieur
Impliqué dans info visuelle, mémoire de travail, localisation, mouvement et possiblement langage

b. Cortex orbitofrontal:
Reçoit données d’entrées à partir de modalités sensorielles et projète à l’amygdale et l’hypothalamus pour influencer les réponses émotives (peur/agression/besoins primaire)
Dommage à cette aire: Affecte plusieurs sphères dont la sexualité

c. Cortex ventral médian
Reçoit données d’entrée du CPF dorsolatéral, cortex cingulaire et cortex temporal et projète à l’amygdale, l’hypothalamus et zone grise périaqueducale
Concentration de tous les influx qui se retrouve au niveau ventral - point de concentration des données entrantes: contrôle réactions émotives et besoins primaires
Données d’entrées qui diffèrent du cortex orbitofrontal mais les deux font inhibition
Influence les structures sous-corticales

d. Gyrus inférieur latéral: Zone antérieur du cortex ventral médian
Associé avec les récompenses, processus sociaux et mémoire épisodique - info rattachée à la mémoire, surtout épisodique autonéotique

4) Cortex cingulaire antérieur
a. Région antérieure (région dorsale et ventrale), région médiane et région postérieure
Dorsale: Processus cognitifs, connectée avec le CPF
Ventrale: Processus émotionnels + connectée au système limbique, notamment l’amygdale

40
Q

Expliquer les quatre aspects selon lesquels le cortex préfrontal contrôle les processus cognitifs qui font la sélection des mouvements appropriés pour l’exécution aux moments appropriés. Décrire un exemple pour chacun de ces quatre aspects

A

CPF contrôle processus cognitifs qui permettent sélection mouvements appropriés au temps et moment opportun
Les lobes frontaux ont pour fonction l’organisation séquentielle et l’exécution du comportement en réponse à des stimuli internes et à des stimuli externes.

1 - Indice interne: Représentations internes d’indices qui permet de diriger pensées et actions indépendamment de l’information sensorielle
Ex. Mémoire temporelle

2 - Indice externe: Dépendance environnementale si déficits à la mémoire temporelle, dépendance aux stimuli de l’environnement externe
Ex. Je dois avoir un vaccin, mais je n’arrive pas à garder mon bras stable, aussitôt que l’aiguille le frôle mon bras se tasse du chemin

3 - Contexte: Normes de conduites sociales qui permettent de savoir si un comportement est approprié ou non selon deux sources d’infos: a. Info sensorielle détaillée transmise au CPF inférieur par lobe temporal (HG) et b. info affective provient de l’amygdale vers cortex orbitofrontal
Ex. Quand je suis à la bibliothèque je suis consciente que je dois chuchoter et faire peu de bruits, ne pas crier.

4 - Conscience autonoétique: Mémoire expériences passées et buts futurs qui permet de faire de notre expérience une entité continue dans le temps
Ex. Stratégie d’adaptation qui n’a pas fonctionné dans le passé –> je vais en choisir une autre si je fais face à une situation similaire

41
Q

Décrire la mémoire temporelle

A

Enregistrement interne d’événements récents dans leur ordre - événements liés soient à l’entité ou aux mouvements

Événements basés soit sur l’info sensorielle issue de la reconnaissance de l’objet (courant ventral) ou du mouvement (courant dorsal)

Courant dorsal projèterait vers CPF dorsolatéral et courant ventral projèterant vers CPF ventral médian

42
Q

Expliquer le syndrome de la dépendance environnementale

A

Déficit au niveau de la mémoire temporelle ce qui fait en sorte que l’on devient dépendant aux stimuli et indices externes
Syndrome qui provoque une difficulté à supprimer des mouvements dirigés par l’environnement externe

43
Q

Décrire le rôle des lobes préfrontaux dans les processus mentaux (ex. cognition, émotion) et le comportement humain

A

1) Réalisation des processus cognitifs: ex. raisonnement, planification
2) Modulation des traits de personnalité
3) Régulation des émotions et des motivations: ex. émotions primaires/secondaires, sommeil, sexualité
4) Autorégulation du comportement: Inhibition des impulsions comportements inappropriés, permet adaptation du comportement aux contextes

44
Q

Décrire les réseaux de connectivité qui relient le cortex préfrontal aux structures sous-corticales

A

Le CPF est connecté à plusieurs structures sous-corticales dont : le tronc cérébral, le thalamus, le système limbique (particulièrement l’amygdale et l’hypothalamus) et les noyaux de la base par des connexions réciproques.

Ces structures transmettent de l’info au CPF concernant l’état interne de l’organisme (ex. état de vigilance, besoins, motivations)

L’amygdale et l’hypothalamus du système limbique ainsi que le tronc cérébral projètent des axones afférentes vers les régions orbitofrontale et ventrale-médiane du CPF: Elles jouent un rôle dans la régulation du comportement émotif et contrôle des motivations primaires

Toutes les régions du CPF reçoivent des projections afférentes de l’hippocampe

Conscience autonoétique: L’hippocampe par le faisceau unciné a des interconnexions avec la région ventrale-médiane du CPF

45
Q

Décrire les réseaux de connectivité qui relient des lobes préfrontaux aux structures corticales

A
  • Différentes régions du CPF sont connectées entre-elles: Orbitale, latérale, médiane
  • CPF connecté aux aires associatives mais ne présente pas de connexions avec le cortex primaire sensoriel et le cortex moteur primaire
  • Connexions interhémisphériques entres le CPF droit et gauche
  • Réseaux de connectivité de niveau cortical seraient à la base des processus cognitifs
46
Q

Décrire les symptômes associés aux lésions des régions suivantes :
a) cortex orbitopréfrontal

A

a) Cortex orbitopréfrontal: Effet dramatique sur personnalité - sx semblables à TPA et psychopathie - impulsifs et sans empathie
Au niveau de la personnalité: irritables et querelleurs sans égard aux normes sociales et principes moraux
Cognition: Déficits sévères d’attention - facilement distraits par impulsions instinctuelles internes et stimuli externes

Effets lésions suggère que: Cortex OPF exerce contrôle inhibitoire des impulsions à partir de ses projections efférentes vers hypothalamus, noyaux de la base, et autres régions cortex incluant CPF

47
Q

Décrire sx associés aux lésions du : cortex préfrontal ventromédian et cortex cingulaire antérieur,

A

Déficits au niveau de la motricité, des émotions et de l’attention

Comportement: perte de spontanéité dans les mouvements, difficultés à initier les mouvements et la parole. Des lésions bilatérales importantes conduisent au mutisme akinétique (inertie des muscles, impossibilité de parler).

Émotions: Apathie (perte de motivation) et désintéressé et détachés via l’environnement

Cognition: Difficultés significatives à maintenir l’attention our une tâche comportementale ou cognitive (CCA actif lorsque les personnes doivent maintenir une attention soutenue pour réaliser une tâche.

48
Q

Décrire sx associés aux lésions du: cortex préfrontal dorsolatéral.

A

Lésions aux régions latérales du CPF (aire de Brodmann et cortex dorsolatéral CPF - associé avec processus cognitifs de haut niveau donc conduit à des déficits cognitifs appelés: SYNDROME DYSEXÉCUTIF

Cognition: Désordre plus commun: Incapacité à formuler des plans et à les exécuter en une séquence d’actions
Incapacité qui s’étend à la représentation ET exécution d’une séquence ordonnée de mots pour la parole et l’écriture
Déficits sévères au niveau de l’attention et et mémoire du travail
Déficits de raisonnements - ex. formuler hypothèses, les modifier

CPFDL joue un rôle significatif dans l’organisation temporelle et l’exécution d’actions ordonnées au niveau du comportement, de la parole et du raisonnement.

Pour exercer ses fonctions exécutives, le CPF dorsolatéral interagit avec les structures sous-corticales et des régions du cortex associatif.

Une fonction de haut niveau du CPF dorsolatéral est l’intégration temporelle d’informations pour atteindre des objectifs en mémoire prospective.

49
Q

Décrire huit caractéristiques générales des troubles neurodéveloppementaux

A

1) Ensemble divers de troubles neuropsychologues qui débutent entre le développement prénatal et l’enfance
2) Conduisent à des déficits au niveau du fonctionnement social, personnel et/ou académique
3) Peuvent être spécifiques à une fonction ou plus généraux
4) 17% des enfants en âge préscolaire
5) Identification trouble peut être difficile car se développement de façon progressive
6) Méthodes d’évaluation identifie variations dans population
7) Donc, permettent pas d’identifier individus avec difficultés mais ayant rendement près du niveau standard
8) Troubles peuvent persister tout au long de la vie

50
Q

Décrire une caractéristique essentielle de la déficience intellectuelle + une cause de ce trouble

A

Caractéristique: Ne sont pas en mesure d’apprendre ni de produire un rendement standard selon les normes du QI et des comportements adaptatifs

Causes: Lésions cérébrales pré/péri natal ou au cours de la vie
–> Faire attention avec tests juste après accident, cerveau pourrait se restructurer et démontrer moins de déficits après quelques semaines/mois

51
Q

Expliquer mécanismes sous-jacents au trouble du spectre de l’alcoolisation foetale

A

Peut s’expliquer selon l’activité neuronale de deux NT soient: a) Glutamate qui est un excitateur majeur au niveau de la synapse et du b) GABA qui est un inhibiteur majeur au niveau de la synapse

Dans un développement normal, les cellules nerveuses produisent du glutamate ce qui permet au neurones post-synaptique de recevoir des neurotropine et ainsi prévenir leur apoptose (mort) et permettent développement des circuits neuronaux.

Dans le cas du TSAF, l’alcool empêche la diffusion du glutamate et augmente l’activité du GABA à la synapse ce qui empêche de prévenir l’apoptose des neurones n’ayant pas les nutriments essentiels pour la survie (neurotropes) et donc conduit à leur mort

52
Q

Décrire quatre caractéristiques générales du trouble de communication

A

1) Difficultés à apprendre et à utiliser le langage oral, écrit ou la langue des signes -trouble qui varie en sévérité allant de la substitution des sons à incapacité à comprendre/produire langage
2) Évolution: Premiers sx apparaissent tôt dans le développement et retardent l’usage du langage en enfance - trouble qui tend à être stable et se maintien à l’âge adulte (4)
3) Sx: Problématiques au niveau de la production et de la compréhension du langage

53
Q

Décrire le rôle de facteurs biologiques dans le trouble du langage

A

Gènes jouent un rôle significatif dans ce trouble, plus particulièrement dans le cortex frontal antérieur qui est responsable de la syntaxe et de la signification
Chez les enfants avec ce trouble, les passages traversent ce cortex ne se développeraient pas à maturité

54
Q

Décrire les critères pour le dx du trouble du langage

A

Les caractéristiques essentielles pour le diagnostic d’un trouble du langage sont les difficultés persistantes dans l’acquisition et l’usage du langage au travers diverses modalités (ex.: la parole, l’écriture, la langue des signes). Ces difficultés sont dues à des déficits dans la compréhension et / ou de la production du vocabulaire, des phrases et du discours. Le DSM-5 décrit les quatre critères (de A à D) suivants:

A) 1. Le vocabulaire est limité.

  1. La structure de phrases, basée sur des règles grammaticales, est limitée.
  2. Il y a des déficits dans le discours, c’est- à-dire l’habileté à utiliser des phrases pour décrire un sujet ou avoir une conversation.

B) Les troubles du langage conduisent à des limitations dans la communication, l’accomplissement académique et la participation sociale.

C) Le début des symptômes se présente tôt au cours du développement à partir de l’âge de quatre ans. Ces symptômes tendent à demeurer stable et persister à l’âge adulte.

D) Les difficultés ne sont pas attribuables aux facteurs suivants: un déficit sensoriel, à une dysfonction motrice ou à une autre condition médicale ou neurologique, une déficience intellectuelle ou un délai global dans le développement.

55
Q

Déterminer si le trouble du langage est attribuable, ou non, aux facteurs suivants: un déficit sensoriel, une dysfonction motrice ou à une autre condition médicale, une déficience intellectuelle ou un délai global dans le développement

A

Le trouble du langage est seulement attribuables à des difficultés persistantes au niveau de la compréhension et de la production du langage en enfance et non à un déficit sensoriel, une dysfonction motrice ou à une autre condition médicale ou neurologique, à une déficience intellectuelle ou à un délai global dans le développement

56
Q

Identifier trois facteurs psychosociaux associés au trouble du langage

A

1) Provenant de famille ayant des troubles du langage : Moins d’exposition pour apprendre prononcer les mots correctement donc influence du milieu
2) Individu tendent à manifester de la timidité
3) Comorbidité avec le trouble du son de la parole

57
Q

Définir un dx différentiel et critère à utiliser pour distinguer un trouble du langage d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble neurologique

A

Dx différentiel pour trouble du langage d’un déficience intellectuelle: Les déficits au niveau du langage doivent largement dépassés ceux au niveau intellectuels puisque chez la DI, un délai d’acquisition du langage vient souvent de pair avec les déficiences intellectuelles

Pour trouble neurologique: Doivent nécessairement survenir en enfance et si déficits au niveau sensoriel ou moteur, déficits au niveau du langage doivent être significativement supérieurs à la norme avec ces déficits neurologiques, sensoriels ou moteurs

58
Q

Décrire les caractéristiques du trouble du son ou de la parole

A

1) difficultés à prononcer ou à articuler les sons de la langue naturelle. Les signes d’un trouble du son de la parole comprennent l’omission de sons, ou la substitution de bons sons par des sons incorrects, les changements dans le volume et la tonalité des sons
Difficulté à différencier/distinguer les sons

2) Dx: production des sons de la parole n’atteint pas le niveau de développement attendu pour un enfant d’un âge donné. Les déficits ne doivent pas être le résultat de troubles sensoriels, physiques, structuraux ou neurologiques. Des diagnostics différentiels se font dans ces cas
3) Causes: l’hypothèse d’une composante génétique et environnementale est probable parce que le trouble du son de la parole se retrouve chez les individus d’une même famille