Examen final Flashcards
Définition de la mémoire implicite + un exemple de celle-ci
Définition: Habiletés motrices et réactions conditionnées que l’on peut réaliser de manière automatique et inconsciente.
L’activation de ces mémoires est un traitement dirigé par les données sensorielles et motrices - traitement de bas en haut
Ex. Conduire une voiture/bicyclette (du cours)
Ex. Taper sur un clavier sans avoir besoin de regarder
Deux différences entre la mémoire implicite et explicite
- Mémoire implicite est inconsciente alors que la mémoire explicite est consciente
- Les deux comportent des circuits neuronaux différents.
Trois composantes des ganglions de la base
1) Putamen
2) Noyaux caudés
3) Globus pallidus
–> Contrôle le mouvement
Expliquer deux effets possibles d’un dommage aux ganglions de la base sur la motricité
1) Maladie de Huntington (héréditaire) - dégénérescence des ganglions de base ou cellules qui produisent dopamine (substance noire) - déficits dans réalisation test classiques de mémoire implicite comme dessin dans miroir
2) Maladie du Parkinson - Déficits significatifs de fonctionnement dans ganglions de base en raison de la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire - Traitement réussi avec L-dopa (opération invasive qui stimuler substance noire/ganglions de base
OU
1) Perte de mémoire implicite et perte de contrôle moteur (habiletés motrices implicites
2) Perte de motivation et d’attention
Identifier trois structures anatomiques impliquées dans le contrôle de la motricité et de la mémoire implicite - déterminer niveau cortical/sous-cortical de celles-ci
Niveau cortical: 1) Néocortex qui reçoit informations sensorielles et motrices
4) Cortex pré-moteur
Niveau sous-cortical:
2) Ganglions de base qui reçoivent informations du cortex et de la susbtance noire dopamine)
3) Puis vers thalamus ventral er cortex-promoteur (cortical)
Le néocortex cérébral transmet de l’information (sensorielle et motrice) aux ganglions de la base.
Les neurones de la substancia nigra projettent de la dopamine aux ganglions de la base
Les ganglions de la base transmettent de l’information au thalamus ventral qui, à son tour, va transmette de l’information au cortex prémoteur pour la planification et l’organisation en mémoire implicite du mouvement.
Une raison pour laquelle une mémoire implicite peut être préservée s’il y a un dommage à la mémoire sémantique
La mémoire implicite est distincte de la mémoire explicite (circuits neuronaux distincts) et donc de la mémoire sémantique - car implique bases neurologiques différentes que la mémoire explicite (cortex-substance noire-ganglions de base-cortex pré-moteur)
+cervelet
Définir le contenu de la mémoire émotionnelle et donner un exemple
Mémoire émotionnelle: Mémoire des propriétés affectives (ex. attraction, évitement, peur) d’un stimulus
Ex. Conditionnement d’une réponse de peur aux chiens suite à une agression d’un chien
Deux différences entre les caractéristiques de la mémoire implicite et celles de la mémoire émotionnelle
1) La mémoire implicite est inconscient alors que la mémoire émotionnelle peut être consciente ou inconsciente
2) La mémoire implicite implique un processus de bas vers le haut alors que la mémoire émotionnelle implique un traitement des données sensorielles vers le cerveau (bas-en-haut) ainsi que du cerveau vers les données sensorielles (de haut-en-bas)
Identifier les structures anatomiques corticales et sous-corticales qui font partie des bases neurologiques de la mémoire émotionnelle
Sous corticales: Amygdale qui projète et reçoit information des ganglions de base, du cortex temporal médian (cortical) et de l’hypothalamus ainsi que la matière grise périaqueducale du tronc cérébral (PAG)
Cortical: Échanges entre l’hypothalamus et la PAG avec les cortex frontal, pariétal, temporal, occipital et cingulaire
Description des relations d’influences réciproques entre l’amygdale et les structures anatomiques corticales et sous-corticales à la base de la mémoire émotionnelle
Amygdale associée au système de mémoire implicite à partir de ces connexions avec les ganglions de la base. Connexions qui sont un médium pour les réponses consciente et physiologique à un événement émotif
Émotions que l’on vit à travers amygdale influencent beaucoup de structures au niveau néocortical et sous-cortical
Influences verticales réciproques et horizontales réciproques:
L’amygdale influence l’activité de plusieurs régions du cerveau qui, à leurs tours, influencent l’amygdale.
A. Influence verticale réciproque
L’amygdale agit sur l’hypothalamus et le PAG (matière grise périaqueducale). Ces structures influencent l’amygdale.
L’hypothalamus et le PAG influencent diverses régions du cortex cérébral (régions frontales, pariétales, temporales, occipitales et cortex cingulaire). À leurs tours, ces structures influencent l’hypothalamus et le PAG.
B. Influence horizontale réciproque
L’amygdale agit sur les noyaux de la base qui, à leurs tours, agissent sur l’amygdale.
L’amygdale agit sur le cortex temporal médial qui, à son tour, agit sur l’amygdale.
Expliquer un effet d’un dommage à l’amygdale sur le conditionnement de la peur.
L’amygdale permet le conditionnement de la peur, c’est-à-dire le pairage d’un stimulus averti avec un stimulus neutre afin d’anticiper et craindre les événements de peur ou qui son dangereux.
Un dommage à l’amygdale entrave le conditionnement de la crainte et la réaction comportementales et physiologique à un menace - donc dans une situation de danger, l’individu n’aurait pas de signaux préalables de l’amygdale concernant ce danger et la nécessité de l’éviter.
Expliquer un effet d’un dommage à l’amygdale sur la prise de risque chez l’humain.
Des lésions à l’amygdale peuvent faire en sorte qu’un individu prenne des risques affectant son bien-être et celui des autres sans se préoccuper des conséquences les plus néfastes - dysfonctionnement du cortex orbitopréfrontal et du cortex préfrontal médial entrave l’anxiété évoquée par les conséquences de l’agressivité verbale envers autrui, ne permet pas la reconnaissance d’e crainte/d’anxiété chez autrui car amygdale ne reçoit plus infos de ces cortex.
Cortex orbitopréfrontal : aire de Brodmann 11
Cortex préfrontal médian : région médiane de l’aire de Brodmann 25
Ces deux régions sont impliquées dans le contrôle des émotions et dans divers processus cognitifs liés au comportement social.
Décrire une différence entre la mémoire de travail et la mémoire à court-terme.
Les deux comportent la même capacité d’items (7 +- 2) et ont une durée d’environ 30 secondes, par contre la mémoire à court-terme implique seulement la rétention de ces items, alors que la mémoire de travail implique l’enregistrement de ces informations afin de les utiliser dans un processus cognitif - traitement de l’information dans la mémoire de travail.
Décrire un exemple de chaque type de mémoire de travail et à court terme.
Je montre une équation: 7+2
La mémoire court-terme tout comme la mémoire de travail retiennent l’information alors que la mémoire de travail s’occupe de faire l’équation et arriver à la réponse 9.
Décrire le rôle de courant ventral et celui du courant dorsal dans la mémoire de travail de relations telles que « A est directement à la gauche de B, C est directement à la droite de B ».
Courant ventral: Maintien de l’objet
Courant dorsal: Maintien de la localisation et du mouvement
Puis ces deux courants projettent aux lobes frontaux.
Identifier trois régions anatomiques qui, lorsqu’elles sont endommagées, conduisent à des déficits de mémoire à court-terme et de mémoire de travail.
Dommages aux lobe temporal supérieur ou à la jonction qui associe le lobe temporal au lobe pariétal et au lobe occipital.
Déficit mémoire à court-terme/travail selon un code spatial associé à un dommage au cortex préfrontal dorsolatéral de l’hémisphère droit - aire 9 de Brodmann - impliqué dans traitement information spatiale
Déficit mémoire à court-terme/travail selon un code verbal associé à un dommage au gyrus inférieur préfrontal de l’hémisphère gauche (aire de Broca) - impliqué dans traitement information verbale
Déterminer si la capacité de désigner une entité avec le langage implique nécessairement la capacité de représenter cette entité ou une entité quelconque
La capacité de se représenter mentalement un objet est nécessaire en leur absence. Cette habileté est acquise à travers la permanence de l’objet et qui permet de savoir qu’un objet existe même s’il est absent de notre champ de vision présent.
Cependant, lorsqu’on est en présence de l’objet, il est possible de le désigner grâce à la coordination avec le système visuel et moteur sans toutefois se le représenter.
La désignation d’entités («cet objet ici») implique la capacité de coordonner la vision à la main de manière à pouvoir diriger la main à l’entité et la désigner.
Deux fonctions du langage: désignative et représentative
D’un point de vue cognitif, déterminer s’il existe une ou plusieurs différences entre les symboles et les signes - Expliquer.
Les symboles et signes sont différenciés de l’entité qu’ils désignent ou représentent. D’un point de vue cognitif, le langage est un système de signifiants (symboles et signes) permettant deux fonctions: désignative et représentative.
Les symboles ont une similarité visuelle avec l’objet qu’ils représentent, ou désignent, alors que les signes sont arbitraires. La figure à la diapositive 5 donne des exemples de symboles et de signes. Par exemple, l’image mentale (ou le dessin) d’une pomme a une similarité visuelle avec l’entité représentée qui est la pomme. En revanche, les mots sont arbitraires parce que n’importe quel mot de n’importe quelle langue pourrait représenter l’entité pomme. Par ailleurs, le mot n’a aucune similarité visuelle avec l’entité représentée.
Symbole = similarité visuelle car peut se les représenter
Signe = arbitraire car seulement mot attribué indépendamment de la similarité visuelle
Expliquer en quoi le langage est un processus cognitif de nature multimodal
Puisque le langage comprend différentes modalités sensorielles au niveau de la compréhension et de la production du langage - Par exemple, l’audition, la vision, le sens tactile sont combinés pour permettre ces processus cognitifs
Modalités motrices surtout dans la production du langage (appareil vocal, mouvement des mains, mouvement du corps)
“Le langage implique donc un processus cognitif multimodal de nature réceptive (compréhension) et expressive (production).”
Décrire une raison essentielle pour laquelle l’imitation est une fonction importante dans le développement du langage chez l’humain
Afin d’apprendre comment dire des sons ou des mots en observant d’autres personnes les produire ou les utiliser.
C’est un processus cognitif important pour le développement du langage, particulièrement dans le développement du courant ventral et cortex moteur - neurones miroirs permettent d’imiter autres personnes - même si pas conscient
Important pour le développement de la phonétique - apprennent à distinguer les sons
Essentiel pour la distinction des phonèmes
Déterminer si le langage, oral ou écrit, peut exprimer le contenu d’une mémoire implicite - Justifier réponse
On ne peut exprimer le contenu de la mémoire implicite, par le simple fait qu’il s’agit d’une mémoire au niveau de notre corps ou de la pratique, et qui ne relève pas de notre capacité de la mettre en langage. On ne peut pas utiliser des tests relevant du langage pour l’opérationnaliser.
Expliquer deux raisons pour lesquelles le modèle Wernicke-Geschwind est une sursimplification des bases neurologiques du langage (à partir du modèle)
1) Certains patients ayant des lésions aux aires de Wernicke ou Broca présentaient seulement des symptômes mineurs, soit des aphasies transitoires.
2) Alors que d’autres patients présentaient des aphasie de Broca ou de Wernicke sans dommages à ces aires respectives
Cela démontre que les bases neurologiques du langage sont plus compliquées que leur modèle ne propose
Identifier les régions anatomiques qui sont impliquées dans la perception des phonèmes et de la sémantique du langage selon la recherche de Binder (2017)
Dans lobe temporal et pariétal:
1- Gyrus temporal supérieur médian est associé avec perception phonologique (phonèmes)
2- Gyrus temporal supérieur postérieur: phonologie des sons des mots
3- Région gyrus arqué et cortex temporal ventral: Signification des mots
Portion central du gyrus temporal médian: construction des phrases
Phonèmes: Voies dorsales
Sémantiques: Voies ventrales