Examen fin de session POL 4060 Flashcards

1
Q

Quels sont les éléments essentiels d’un processus délibératif réussi?

A

Sélection aléatoire et représentative des participants, accès à des informations objectives, discussions équilibrées, et prise de décision collective.

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2
Q

Comment Rawls définit-il le concept de “voile d’ignorance”?

A

Le “voile d’ignorance” suppose que les participants à une délibération ignorent leur position sociale ou intérêts personnels, les incitant à privilégier le bien commun.

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3
Q

Qu’est-ce que la démocratie représentative?

A

La démocratie représentative repose sur l’élection de représentants par les citoyens pour prendre des décisions politiques en leur nom. Les citoyens influencent ainsi indirectement les décisions gouvernementales.

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4
Q

Comment se distingue la démocratie participative de la démocratie représentative?

A

La démocratie participative offre aux citoyens la possibilité de participer directement à la prise de décisions politiques, plutôt que de déléguer ce pouvoir à des représentants. Exemples : référendums, assemblées citoyennes.

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5
Q

Qu’est-ce que la démocratie délibérative, et quels sont ses principes fondamentaux?

A

La démocratie délibérative se concentre sur les échanges d’opinions et les discussions raisonnées pour arriver à des décisions collectives. Elle valorise la considération des points de vue divergents et le bien commun, plutôt que l’intérêt individuel.

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6
Q

Définissez le concept de sondage délibératif et expliquez son objectif.

A

Un sondage délibératif consiste à réunir un échantillon représentatif de citoyens pour discuter et s’informer sur un sujet donné. L’objectif est d’améliorer la qualité des décisions en basant celles-ci sur des discussions informées et équilibrées.

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7
Q

Quelle est la différence entre représentation descriptive et représentation substantielle?

A

La représentation descriptive reflète les caractéristiques sociales de la population (âge, genre, ethnie), tandis que la représentation substantielle se concentre sur la défense des intérêts et besoins des citoyens, indépendamment de leur profil.

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8
Q

Quels sont les objectifs principaux des mini-publics dans le cadre d’une démocratie délibérative?

A

Conseiller sur des problématiques précises, évaluer l’action publique, proposer des lois ou référendums, et informer l’opinion publique.

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9
Q

Quels sont les trois modèles de représentation identifiés par Van Haute et Depauw (2009)?

A
  • Modèle basé sur le parti : les élus agissent selon la plateforme électorale.
  • Modèle basé sur le jugement des parlementaires (trustee) : les élus prennent des décisions en fonction de leur propre jugement.
  • Modèle basé sur l’opinion des électeurs (delegate) : les décisions suivent directement les opinions publiques majoritaires.
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10
Q

Quels sont les avantages et inconvénients du modèle basé sur le parti?

A

Avantages : prévisibilité des actions gouvernementales grâce aux plateformes électorales.
Inconvénients : rigidité face à des contextes changeants.

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11
Q

Expliquez le modèle des “trustees”.

A

Les parlementaires utilisent leur expertise et leur jugement pour prendre des décisions. Cela permet plus de flexibilité, mais peut éloigner les élus des préférences des citoyens.

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12
Q

En quoi le modèle des “delegates” se distingue-t-il des deux autres?

A

Il est centré sur la volonté populaire, les élus agissant comme porte-voix directs des citoyens, mais il peut manquer de considération pour des problématiques complexes nécessitant une expertise.

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13
Q

Quelles caractéristiques sociodémographiques influencent la préférence pour un modèle de représentation?

A

L’âge adulte et une forte identité partisane favorisent le modèle basé sur le parti. Un haut niveau d’éducation et une sophistication politique soutiennent le modèle des trustees.

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14
Q

Quels sont les avantages d’un tirage au sort dans un mini-public?

A

Il favorise une représentation fidèle de la population, évite la corruption et encourage la rotation des fonctions.

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15
Q

Selon Sintomer (2012), quels rôles peuvent jouer les mini-publics?

A

Proposer des recommandations, évaluer des politiques, informer l’opinion publique, et proposer des lois ou référendums.

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16
Q

Quels biais peuvent limiter l’efficacité des processus délibératifs?

A

Les inégalités sociales, les dynamiques de genre, et le manque de diversité dans les opinions exprimées.

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17
Q

Quels facteurs ont contribué au succès ou à l’échec de l’Assemblée citoyenne de la Colombie-Britannique?

A

Succès : bonne information des participants, remboursement des dépenses, processus transparent.
Échec : limites de la participation publique et seuil élevé pour l’adoption du référendum.

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18
Q

Comment les experts sont-ils intégrés dans les processus délibératifs?

A

Ils fournissent des informations objectives et répondent aux questions des participants pour éclairer les discussions.

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19
Q

En quoi les mini-publics peuvent-ils améliorer l’engagement citoyen?

A

En offrant des opportunités de participation directe et en renforçant la compréhension des enjeux politiques.

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20
Q

Pourquoi les sondages délibératifs peuvent-ils entraîner des changements d’opinion significatifs?

A

Les participants acquièrent des connaissances approfondies et discutent avec des perspectives diverses, ce qui enrichit leur réflexion.

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21
Q

En quoi le modèle des ressources SES est-il pertinent pour comprendre la participation politique?

A

Il explique que des ressources socio-économiques (éducation, argent), sociales (réseaux), et psychologiques (motivation) influencent la capacité des individus à s’engager politiquement.

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22
Q

Reliez le tri partisan à la polarisation affective.

A

Le tri partisan renforce la polarisation affective en alignant les préférences sociales, politiques et culturelles avec l’appartenance partisane, réduisant les interactions entre groupes divergents.

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23
Q

Qu’est-ce que l’effet de cadrage médiatique, et comment influence-t-il la perception des citoyens?

A

Il détermine comment un événement est présenté, influençant l’importance que les citoyens accordent à certains aspects d’un sujet.

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24
Q

Comment le biais de négativité affecte-t-il la couverture médiatique?

A

Il privilégie les nouvelles négatives, car elles attirent davantage l’attention, ce qui peut affecter la perception du public sur des événements ou des figures politiques.

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25
Q

Quelles sont les implications du populisme dans la polarisation politique?

A

Le populisme divise en opposant “le peuple” aux élites, exacerbe les clivages sociaux, et intensifie la polarisation attitudinale et affective.

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26
Q

Quels sont les trois types de démocratie identifiés en classe ?

A

Représentative, participative, délibérative.

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27
Q

Comment le modèle de représentation basé sur le jugement du parlementaire (trustee) diffère-t-il des autres modèles ?

A

Les représentants prennent des décisions en fonction de leur propre jugement informé, sans nécessairement suivre la ligne du parti ou les opinions des électeurs.

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28
Q

Quelles sont les principales limites de la participation politique ?

A

Légalité encadrée (ex. : permis de manifester ou greves encadrées par des règles dans les secteurs essentiels), intensité des mobilisations (Faible intensité : Une pétition en ligne ou un vote ponctuel.
Forte intensité : Une manifestation de masse ou une grève générale prolongée), inégalités de ressources.

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29
Q

Qu’est-ce que le paradoxe du vote et comment est-il calculé ?

A

Le paradoxe du vote montre que les coûts de voter surpassent souvent les bénéfices attendus (formule :
R=pB−C). étant donné que la probabilité qu’un vote soit décisif (“pivot”) dans une élection populaire est quasi nulle, le coût d’aller voter est vraisemblablement supérieur à l’espérance de gain ou l’espérance d’utilité de l’agent. the expected utility of voting U can be described as:
U = Bp - C
where B is the benefit of a pivotal vote, p is the probability of a pivotal vote and C is the cost of voting.

30
Q

Quelle est la différence entre participation conventionnelle et non-conventionnelle ?

A

La participation conventionnelle s’inscrit dans la démocratie représentative (ex. : vote), tandis que la participation non-conventionnelle implique des actions protestataires (ex. : manifestations).

31
Q

Quelle est la différence entre polarisation affective et attitudinale ?

A

La polarisation affective concerne les émotions envers les partis, tandis que l’attitudinale porte sur les divergences idéologiques.

32
Q

Qu’est-ce que le tri partisan et pourquoi est-il préoccupant ?

A

C’est le phénomène où les individus s’alignent fortement avec un parti, renforçant les divisions sociales et politiques.

33
Q

Comment les algorithmes des réseaux sociaux amplifient-ils la polarisation idéologique selon Figeac et al. ?

A

En sélectionnant et priorisant certaines sources, les algorithmes créent des bulles de filtres qui invisibilisent les perspectives alternatives.

34
Q

Quels sont les impacts du « God gap » sur la politique américaine ?

A

Il renforce les divisions entre croyants et non-croyants, influençant les alignements partisans.

35
Q

Qu’est-ce que le biais de la négativité en contexte médiatique ?

A

Tendance à privilégier les nouvelles négatives pour capter l’attention, renforçant les perceptions pessimistes.

36
Q

Qu’est-ce que l’effet d’amorçage (« priming ») en communication politique ?

A

Les médias influencent les critères utilisés par le public pour évaluer les candidats ou enjeux.

37
Q

Quels sont les trois effets médiatiques identifiés en classe ?

A

Mise à l’agenda, cadrage, amorçage.

38
Q

Comment le « horse-race journalism » affecte-t-il la couverture des campagnes électorales ?

A

Il se concentre sur la performance et les sondages plutôt que sur les enjeux.

39
Q

Quelles stratégies marketing caractérisent les campagnes modernes selon Sullivan et Bélanger ?

A

Personnalisation, segmentation des messages, utilisation des réseaux sociaux.

40
Q

Comment le biais genré influence-t-il la perception des femmes politiques selon Gingras et Maillé ?

A

Les médias mettent l’accent sur leur apparence et leur rôle familial, les stéréotypant négativement.

41
Q

Qui nous démontre le concept du mini-public - explique le.

A

Selon Sintomer
Un échantillon aléatoire représentatif de citoyens réunis pour délibérer sur une question publique.

42
Q

Comment Rawls et Habermas conceptualisent-ils la délibération démocratique ?

A

Rawls : voile d’ignorance pour favoriser le bien commun. Habermas : décisions légitimes grâce à des échanges rationnels.

43
Q

Qui amène le concept du voile d’ignorance?

A

Rawls

44
Q

Quelles sont les principales limites des processus délibératifs ?

A

Biais de recrutement, inégalités dans la prise de parole, difficultés à représenter tous les intérêts.

45
Q

Qu’est-ce que le post-matérialisme selon Inglehart ?

A

Transition des priorités matérielles (stabilité économique) vers des valeurs post-matérielles (liberté, participation citoyenne).

46
Q

Comment le consumérisme politique se manifeste-t-il dans l’activisme numérique ?

A

Actions comme les boycotts en ligne ou les campagnes sur les réseaux sociaux.

47
Q

Quels sont les facteurs de réalignement partisan ?

A

Transition économique, sécularisation, changements générationnels, accès accru à l’information politique. (Ingleheart)

48
Q

Comment les nouveaux mouvements sociaux se distinguent-ils des mouvements traditionnels ?

A

Axés sur des questions culturelles et identitaires, utilisant des modes de vie et des nouvelles technologies.

49
Q

Quelles sont les implications de la polarisation des élites pour le public ?

A

Renforce les divisions idéologiques, réduit la confiance dans les institutions, polarise les électorats.

50
Q

De quels auteurs provient le concept des 3 modèles de représentation?

A

Van Haute et Depauw

51
Q

Quels éléments structurels influencent le passage du parlementarisme à la démocratie des partis, puis à la démocratie du public ?

A

Le suffrage censitaire (système de vote où seuls les individus qui remplissent certaines conditions économiques peuvent voter) évolue vers le suffrage universel, élargissant la base électorale.
La montée des médias de masse modifie les interactions entre citoyens et institutions.
L’individualisation croissante et l’émergence des valeurs post-matérielles déplacent les attentes des citoyens vers une participation plus directe.

52
Q

En quoi le consumérisme politique reflète-t-il les transformations de l’engagement civique dans une société post-moderne ?

A

Le consumérisme politique s’inscrit dans une logique où les citoyens utilisent des outils de marché (boycotts, campagnes en ligne) pour influencer les politiques.
Lié aux valeurs post-matérielles, il illustre un rejet des institutions traditionnelles au profit d’actions autonomes, souvent amplifiées par les technologies numériques.

53
Q

Quelles stratégies les partis politiques peuvent-ils adopter pour maximiser leur “issue ownership” lors des campagnes électorales ?

A

(perception selon laquelle certains partis politiques ou candidats sont particulièrement compétents pour gérer certains enjeux ou problèmes publics.) - Mettre l’accent sur les enjeux perçus comme leurs forces historiques (ex. : santé pour les progressistes).
Dominer les débats publics en cadrant les discussions médiatiques.
Mobiliser des récits émotionnels et des porte-paroles crédibles pour incarner ces enjeux.

54
Q

Pourquoi l’effet de cadrage peut-il être plus puissant que l’effet de mise à l’agenda dans certaines campagnes électorales ?

A

Le cadrage influence la manière dont un enjeu est perçu (positivement ou négativement), tandis que la mise à l’agenda ne fait qu’en souligner l’importance.
Dans des contextes polarisés, le cadrage peut consolider des perceptions alignées avec les croyances des électeurs.

55
Q

Comment la segmentation des audiences influence-t-elle la stratégie des partis politiques dans le troisième âge de la communication ?

A

Les partis ciblent des groupes spécifiques en adaptant leur message à leurs préoccupations grâce aux données issues des médias numériques.
Cela favorise la polarisation et le micro-ciblage, mais limite parfois l’efficacité d’un message unificateur.

56
Q

Comment la polarisation des élites influence-t-elle le désalignement partisan au sein du public ?

A

En polarisant les discours et les choix politiques, les élites réduisent l’attractivité des partis modérés, poussant les citoyens à se désaligner ou à adopter une identité partisane plus volatile.

57
Q

Dans quelle mesure les réseaux socionumériques contribuent-ils à l’accélération du tri partisan ?

A

Les algorithmes favorisent l’exposition à des informations alignées avec les préférences personnelles, renforçant les affiliations partisanes et limitant les interactions interpartisanes.

58
Q

Comment les cadres sexués médiatiques influencent-ils les performances des candidates politiques lors des débats ?

A

Les cadres axés sur l’apparence ou le rôle familial des femmes détournent l’attention de leurs propositions politiques.
Les comportements combatifs des femmes sont souvent jugés négativement, limitant leur impact dans les débats.

59
Q

Quels effets ont les “tempêtes médiatiques” (Giasson et al.) sur les campagnes des femmes en politique ?

A

Elles amplifient les stéréotypes genrés, rendant difficile pour les femmes de se concentrer sur leurs propositions et d’échapper à une couverture sensationnaliste.

60
Q

Pourquoi la rotation des fonctions est-elle un avantage clé des mini-publics ?

A

Elle réduit les risques de corruption et favorise une représentation dynamique des intérêts citoyens sur une base régulière.

61
Q

Comment un processus de sondage délibératif peut-il influencer les opinions publiques à l’échelle nationale ?

A

Il fournit des recommandations informées et légitimes qui peuvent orienter les discussions publiques et politiques, tout en sensibilisant les citoyens aux enjeux débattus.

62
Q

Quels biais demeurent dans les processus délibératifs malgré leur intention de neutralité ?

A

Biais dans le recrutement (représentation incomplète des minorités).
Dynamique de prise de parole (hommes parlant plus fréquemment).
Influence des experts invités sur les décisions.

63
Q

En quoi les valeurs post-matérielles modifient-elles les types d’enjeux portés par les nouveaux mouvements sociaux ?

A

Les nouveaux mouvements sociaux s’axent sur des questions d’identité, d’environnement et de droits humains plutôt que sur les revendications économiques classiques.

64
Q

Quels sont les liens entre la polarisation affective et l’engagement numérique dans les campagnes électorales ?

A

Les plateformes numériques exacerbent les émotions négatives et renforcent les divisions affectives entre groupes partisans.

65
Q

Pourquoi la sophistication politique joue-t-elle un rôle central dans les préférences pour un modèle de représentation particulier ?

A

Les citoyens sophistiqués comprennent mieux la complexité des enjeux et préfèrent un modèle basé sur le jugement des parlementaires ou la participation directe.

66
Q

Analyse comment les concepts de cadrage et de biais de négativité ont influencé le débat sur le Brexit.

A

Les médias ont souvent cadré les enjeux en termes de pertes économiques ou de contrôle national, renforçant les divisions.
La négativité a dominé la couverture, polarisant davantage les camps pro et anti-Brexit.

67
Q

Comment l’utilisation de valeurs matérialistes et post-matérielles a-t-elle structuré la campagne présidentielle américaine de 2020 ?

A

Matérialistes : Emploi et sécurité économique (Trump).
Post-matérielles : Climat, justice sociale (Biden).

68
Q

Comment les effets combinés de cadrage, amorçage et mise à l’agenda se manifestent-ils dans une campagne électorale moderne ?

A

Cadrage : Met en avant une interprétation spécifique d’un enjeu (ex. : immigration comme menace ou opportunité).
Amorçage : Renforce certains critères d’évaluation des candidats.
Mise à l’agenda : Hiérarchise l’importance des enjeux pour l’électorat.

69
Q

Quelles similitudes et différences observes-tu entre les modèles de représentation basés sur le jugement (trustee) et les mini-publics ?

A

Similitudes : Importance de la délibération et des décisions informées.
Différences : Les trustees sont élus, tandis que les mini-publics reposent sur le tirage au sort.

70
Q

Quels mécanismes institutionnels pourraient réduire la polarisation affective sans compromettre la diversité des opinions ?

A

Favoriser des dialogues interpartisans dans des forums publics.
Réduire le rôle des algorithmes amplifiant les divisions.
Promouvoir une éducation civique pour développer l’esprit critique.