Examen fin de session Flashcards

1
Q

Thème 3 (terminé)
Connaître les principales étapes du développement des composantes :
- morphosyntaxique
- sémantique
- pragmatique

(connaître et comprendre les concepts abordés en lien avec le développement de ces trois composantes du langage et les éléments marquants des étapes de leur développement, la chronologie des principales acquisitions (sur les plans morphosyntaxique, sémantique et pragmatique), etc.)
(connaître les principales étapes/acquisitions et ce en quoi elles consistent)

A

MORPHOSYNTAXIQUE :
* Avant 18 mois : l’holophrase
* Vers 18 mois : les énoncés binaires
* Vers 24 mois : les phrases de 3 mots (stade télégraphique)
* Entre 2 et 3 ans : le début de l’acquisition des déterminants, pronoms personnels, adverbes et prépositions et le début de l’accord des mots variables (vers 30 mois, explosion syntaxique, intégration de certains mots-fonctions)
* Vers 3 ans : les phrases de 4 mots
* Après l’apparition des phrases de 4 mots, l’enfant acquiert progressivement les connaissances et habiletés pour enrichir et complexifier ses énoncés… La dentelle de la phrase s’approfondit, se raffine, se complexifie (déterminants, adverbes, accords en genre et en nombre, temps de verbes, etc.).
* Vers 4 ans : la capacité de produire les principales structures syntaxiques, incluant celles des phrases complexes (conjonctions, temps des verbes, etc.)
* 5 ans : Les enfants qui entrent à l’école devraient être en mesure de produire des phrases complètes et grammaticales, d’utiliser des temps de verbe variés, d’utiliser le pronom personnel « je » et de juger de la grammaticalité d’une phrase énoncée.

Au préscolaire, généralement l’enfant :
- développe une conscience des mots à contenu
- évoque une phrase à partir d’un dessin
- ne reconnaît pas une erreur morphosyntaxique dans la phrase (Est le beau garçon., Je vais à la magasin.)
- comprend et utilise des conventions du langage écrit (gauche vers la droite, début et fin d’un mot, …)
Au premier cycle, généralement l’enfant :
- reconnaît une phrase
- évoque une phrase simple à partir d’un mot
- compte le nombre de mots dans une phrase. (la notion de mots est acquise)
- replace les mots en ordre dans la phrase
- reconnaît des erreurs morphologiques
- corrige des erreurs morphologiques
- sépare la forme de la phrase de son contenu

SÉMANTIQUE :
Au préscolaire, généralement l’enfant :
- reconnaît que le langage est un code arbitraire
- reconnaît que le mot n’égale pas le référent
- connaît la limite des mots, il peut isoler un mot
- fait la différence entre un mot réel et un mot sans sens
- évoque des mots à partir d’une catégorie
- corrige des phrases avec des erreurs sémantiques
- résout des devinettes en synthétisant les informations
- anticipe la fin d’une phrase
Au premier cycle, généralement l’enfant :
- explique la classification (description / fonction/ catégorie) ou donne une définition des mots en relevant des caractéristiques fonctionnelles et perceptuelles
- trouve un antonyme, un synonyme
- évoque les similitudes et les différences entre 2 objets
- crée des devinettes
- saisit l’humour verbal
- identifie une absurdité
- évoque des homonymes
- comprend une expression figurée avec support visuel et en contexte
- comprend et utilise les concepts du langage écrit (mot, lettre, phrase…)

PRAGMATIQUE :
Avant l’entrée à l’école, généralement l’enfant :
- répond aux demandes de clarification
- s’adapte à son interlocuteur
- parle différemment à un enfant et à un adulte
Au préscolaire, généralement l’enfant :
- prend conscience des règles sociales d’utilisation du langage (commence à faire des commentaires sur les comportements sociaux acceptables dans les échanges : «On ne crie pas en classe.», «Laisse-moi finir de parler.», etc.)
- juge adéquats tous les messages exprimés par l’adulte peu importe qu’ils soient ambigus, incomplets ou contradictoires. Vers 5-6 ans, apparaissent les prémisses du contrôle conscient de sa propre compréhension
Au premier cycle, généralement l’enfant :
- raconte de façon claire un événement qui lui est arrivé
- fait des demandes de clarification
- comprend et utilise le langage écrit dans ses fonctions de communication
- comprend et produit des textes variés

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Q

Thème 3 (terminé)
Comprendre les principales étapes du développement morphosyntaxique, c’est-à-dire à quoi réfèrent les termes suivants :
- holophrase
- énoncé binaire
- phrase simple
- phrase complexe
- règles morphologiques

(les reconnaître, pouvoir donner des exemples)

A

Holophrase : L’holophrase permet d’exprimer différentes intentions. Elle est constituée d’un seul mot, ou de ce que l’enfant considère comme un seul mot.
ex :
- Cassé.
- Papa!
- En haut.
- E tamion.

Énoncé binaire : Il est constitué de deux mots, ou de ce que l’enfant considère comme deux mots. Ils sont souvent formés de GN + GV, adjectif + nom, mot pivot + nom, ou GV + adverbe.
ex :
- Papa pati.
- Mia manger.
- Laver mains.
- Pas dodo.

Phrase simple : Courte phrase incomplète de plus de deux mots.
ex :
- Papa mette bavette.
- Pas aider mia.
- Equin aller dans l’eau.
- Papa pati buleau.

Phrase complexe : Complexification des constituants de la phrase (Le GN se précise : ajout de pronoms personnels, de déterminants, d’adjectifs (qualificatifs, possessifs, numéraux)… + Le GV s’enrichit (ajout d’expansions) et se diversifie (flexions verbales))
ex :
- Ce hamburger est bon.
- Votre frigo aussi, il est brisé.
- Mon poulet aussi est vraiment bon.
- La sauce est délicieuse!

Règles morphologiques : Les règles de la grammaire française sont très complexes et comportent de nombreuses exceptions. Par exemple, nous disons «j’ai tiré» et «j’ai poussé», mais pas « j’ai couré ». Cependant, les jeunes enfants vont effectivement dire « j’ai couré » parce qu’ils commencent toujours par appliquer une règle générale à toutes les situations; ce n’est que plus tard qu’ils vont comprendre les exceptions à
chacune des règles.
ex :
- Il a pleuvu cet après-midi.
- Il m’a batté et je crois qu’il va me battir encore.
- Chut! Je ne veux pas qu’il me voisse!
- Je veux realler au parc.

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3
Q

Thème 3 (terminé)
Connaître et comprendre ce qui se passe sur le plan du développement pragmatique :
- avant 12 mois
- vers 12 mois
- après 12 mois

A

AVANT 12 mois :
* L’enfant cherche volontairement à transmettre un message, et ce, principalement pour :
- répondre à ses besoins et à ses désirs ;
- contrôler le comportement des autres ;
- établir et maintenir l’interaction ;
- exprimer une émotion ou un intérêt.
* Intentions de communication prélinguistiques (avant le premier mot)
- Rechercher l’attention
- Demander
- Accueillir
- Protester et rejeter
- Répondre, acquiescer
- Informer

VERS 12 mois :
* Début de la phase locutoire : Au stade des premiers mots, on note une augmentation fulgurante des intentions de communication.
* Intentions de communication au stade des premiers mots
- Imiter
- Nommer
- Commenter
- Demander un objet présent ou absent
- Demander une action ou de l’aide
- Répondre
- Protester, rejeter, s’opposer
- Attirer l’attention
- Accueillir, saluer
- Exprimer un besoin

APRÈS 12 mois :
* Poursuite du développement des intentions de communication et acquisition des fonctions plus tardives :
- De 3 à 4 ans, l’enfant communique dans des buts variés.
- À 5 ans, il peut d’utiliser le langage pour différentes actions et intentions (demander une action ou rejeter celle d’un camarade, exprimer ses goûts ou comment il se sent, proposer un jeu, faire un raisonnement, essayer de convaincre une autre personne, établir des relations, diriger l’action de l’autre, se projeter dans le futur ou l’imaginaire, etc.)
* Développement graduel de :
- l’habileté à s’adapter à l’interlocuteur et à présupposer qu’il connait du sujet de conversation
- l’habileté à respecter les tours de parole et à maintenir le sujet de conversation
- l’habileté à traiter les bris de communication
- l’habileté à produire un discours narratif
- l’habileté à produire un discours argumentatif

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4
Q

Thème 3 (terminé)
Connaître et comprendre les processus impliqués dans l’acquisition des différentes composantes du langage lorsque ça s’applique.
Développement :
- phonologique
- lexical
- morphosyntaxique

  • Comment ça se passe?
  • Pourquoi?
  • Comment peut-on les observer?
  • Quels sont les types d’erreurs possibles, la raison de certains phénomènes?

(Ainsi, lorsqu’il y a lieu, il faut être en mesure d’expliquer les concepts présentés.)

A

Le développement de la PHONOLOGIE
Comment ça se passe :
* débute à la période prélinguistique et se poursuit après le début de la période linguistique

Pourquoi :
* Le développement phonologique est indispensable au développement de plusieurs compétences langagières et favorise le développement de la conscience phonologique.

Comment peut-on les observer :
* Période prélinguistique :
- Pleurs et vagissements
- Gazouillis
- Développement/raffinement de l’appareil respiratoire, phonatoire et articulatoire
- Babillage canonique
- Babillage varié souvent accompagné de gestes et d’intonations (prosodie marquée)
* Période de transition à la communication linguistique :
- Transition entre le babillage et le premier mot
- Apparition des premiers mots et construction du premier vocabulaire

Quels sont les types d’erreurs possibles, la raison de certains phénomènes :
* Réduction
* Effacement
* Fusion syllabique
* Reduplication syllabique
* Assimilation
* Substitution
* Création de geminées
* Métathèse ou interversion
* Ajout
* Distorsion

Le développement LEXICAL
Comment ça se passe :
* Le développement lexical réfère au développement du vocabulaire réceptif et du vocabulaire expressif.

Pourquoi :
* Un mot, c’est d’abord un symbole référant à une entité, à une action ou à un concept. Il « représente » et « remplace » ce à quoi il réfère. Il est constitué d’une suite déterminée de phonèmes qui renvoie à une signification également déterminée et relativement stable dans le temps. Le lien entre cette suite de sons, qui relève d’une convention et non d’une quelconque logique, et cette signification est arbitraire.

Comment peut-on les observer :
* La reconnaissance des mots
* La construction de la représentation
* La construction de la relation signifiant-signifié
* Période prélinguistique :
- Reconnaissance de suites de sons
- Attribution à un sens approximatif
* Période linguistique :
- Compréhension
* Période postlinguistique :
- Catégorisation des mots

Quels sont les types d’erreurs possibles, la raison de certains phénomènes :
* Non-correspondance (L’utilisation d’un mot qui ne correspond pas au concept visé.)
* Sous-généralisation (Les catégories sont restreintes, basées sur un nombre ou contexte trop restreint d’expositions au mot et au référent.)
* Surgénéralisation (Les catégories sont larges, basées sur un nombre trop restreint de traits sémantiques permettant de distinguer les concepts.)

Le développement MORPHOSYNTAXIQUE
Comment ça se passe :
* Le langage est un code composé d’un ensemble de règles que les enfants apprennent dans un ordre prévisible. Les enfants apprennent quels sons sont utilisés, comment ces sons sont associés pour former des mots, et ensuite comment les mots sont associés pour former des phrases qui respectent les règles de la grammaire. Le code comprend un certain nombre de règles fixes. Lorsque l’enfant a maîtrisé ces règles, il peut les appliquer à toutes sortes de phrases, ce qui fait du langage verbal un outil de communication beaucoup plus puissant et polyvalent que le langage non verbal.

Pourquoi :
La recherche démontre que la connaissance de la morphologie dérivationnelle joue un rôle important dans l’acquisition du vocabulaire. Plusieurs auteurs considèrent en effet que cette connaissance constitue un outil puissant permettant à l’enfant d’acquérir rapidement de nouveaux mots. En effet, elle l’aide autant à comprendre des mots qu’il n’a jamais entendus ainsi qu’à en construire de nouveaux, ce qui accélère considérablement le rythme d’enrichissement de son vocabulaire.

Comment peut-on les observer :
* Au préscolaire, généralement l’enfant :
- développe une conscience des mots à contenu
- évoque une phrase à partir d’un dessin
- ne reconnaît pas une erreur morphosyntaxique dans la phrase (Est le beau garçon., Je vais à la magasin.)
- comprend et utilise des conventions du langage écrit (gauche vers la droite, début et fin d’un mot, …)
* Au premier cycle, généralement l’enfant :
- reconnaît une phrase
- évoque une phrase simple à partir d’un mot
- compte le nombre de mots dans une phrase. (la notion de mots est acquise)
- replace les mots en ordre dans la phrase
- reconnaît des erreurs morphologiques
- corrige des erreurs morphologiques
- sépare la forme de la phrase de son contenu

Quels sont les types d’erreurs possibles, la raison de certains phénomènes :
* Surrégularisation des conjugaisons verbales
* Surgénéralisation morphologique

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Q

Thème 3 (terminé)
Comprendre les notions de conscience morphosyntaxique et de conscience pragmatique et être en mesure de donner des exemples d’habiletés ou comportements les illustrant.

A

Exemples d’habiletés ou comportements illustrant la conscience MORPHOSYNTAXIQUE :
* Conscience des règles de la grammaire
* Capacité de porter un jugement sur l’agrammaticalité de la phrase lorsque celle-ci ne répond pas aux critères de la grammaire

Exemples d’habiletés ou comportements illustrant la conscience PRAGMATIQUE :
* Réfléchir sur l’utilisation du langage en contexte
* Reconnaître un bris dans la communication
* Clarifier le message
* S’ajuster à l’interlocuteur et à la situation
* Choisir le contenu du discours en fonction de l’intention de communication poursuivie

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6
Q

Thème 3 (terminé)
Pouvoir associer les comportements d’un enfant de 5 ans à la composante du langage visée (sémantique, morphosyntaxique et pragmatique).

A

Exemple de comportement lié à la composante SÉMANTIQUE :
* L’enfant de maternelle 5 ans :
- formule des messages généralement compréhensibles
- comprend qu’une phrase peut ne pas avoir de sens et peut juger si une phrase a du sens ou non
- fait des liens entre les idées (relations de possession, de localisation, catégories)
- peut faire des erreurs de cohérence en lien avec certaines relations logiques : ex. erreurs dans certaines relations temporelles (le temps est encore une limite cognitive à cet âge), emploi de pronoms souvent sans référents, recours à des mots parfois vides (là, ça, comme ça, etc.)
- commence à intégrer des relations d’ordre logique (ex. temps, but, condition, causalité) dans ses explications

Exemple de comportement lié à la composante MORPHOSYNTAXIQUE :
* Quelques caractéristiques concernant la syntaxe :
- Enrichissement du GN et du GV au fur et à mesure du développement langagier de l’enfant
- Maîtrise de la phrase simple et début de l’intégration de certaines structures de phrases complexes (juxtaposées, coordonnées, subordonnées)
- Phrases parfois incomplètes
- Marques de la négation complète souvent absentes
- Difficulté à comprendre et à produire certaines phrases passives
* Quelques caractéristiques concernant la morphologie :
- Temps de verbes variés (présent, passé composé, futur proche)
- Début de la familiarisation avec l’imparfait et le conditionnel
- Plusieurs accords en genre et en nombre
- Confusions et méprises encore possibles par surgénéralisation
- Présence du pronom personnel « je », usage correct des déterminants (le, la, un, une, des), début de l’emploi des pronoms possessifs (le mien, le tien, le nôtre, etc.)

Exemple de comportement lié à la composante PRAGMATIQUE :
* L’enfant de maternelle 5 ans est habituellement en mesure :
- de varier de façon généralement adéquate les niveaux de langue dans des contextes de plus en plus diversifiés
- de s’adapter à son interlocuteur, mais il peut avoir encore de la difficulté à expliciter un message (informations insuffisantes, messages encore souvent contextualisés, ce qui peut s’expliquer par le fait que l’environnement familial partage beaucoup de référents communs et arrive à mieux interpréter)
- respecter les tours de parole
- d’établir et de maintenir le contact visuel
- de maintenir le sujet de conversation
- de mettre fin à un discours ou à une conversation de manière appropriée
- de reformuler ses propos lors d’un bris de communication
- d’identifier ses sentiments et ceux des autres
- d’utiliser le langage pour différentes actions et intentions (demander une action ou rejeter celle d’un camarade, exprimer ses goûts ou comment il se sent, proposer un jeu, faire un raisonnement, essayer de convaincre une autre personne, etc…)
- de raconter des événements, des histoires, mais il peut y avoir des erreurs dans la chronologie des événements racontés

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7
Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre l’importance des interactions.

A

Pour l’enfant, les interactions avec les personnes de son entourage sont importantes car :
* Il trouve des aides à son développement et à son adaptation à l’environnement.
* Il trouve des modes différents de construction des connaissances.
* Il trouve des occasions de jeux, rires, conflits, mises en échec, etc.

Ces interactions doivent être agréables et fréquentes, et doivent avoir lieu sur une longue période.

Lors d’interactions, les enfants ont besoin que leurs partenaires dans la conversation leur fournissent des informations qui ont trait au sujet de la conversation. Cette information doit être pertinente et appropriée au niveau de langage atteint par l’enfant afin que celui-ci puisse l’ajouter à ce qu’il connaît déjà.

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8
Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre et pouvoir expliquer le rôle des différents partenaires de l’enfant dans l’apprentissage du langage :
- le rôle des adultes
- le rôle des pairs
- le rôle de l’école

A

Rôle des ADULTES : Les adultes faisant partie des milieux fréquentés par l’enfant jouent un rôle notable au plan du développement des différentes composantes du langage.
1. Apprentissage de la pragmatique :
– Apprentissage de la communication
– Habiletés conversationnelles
– Intentions communication
2. Développement lexical :
– Élaboration des représentations (signifiés)
– Relation signifiant-signifié (étiquetage)
3. Développement de la forme (phonologie, morphologie, syntaxe) :
– Modèle langagier

Il est important de comprendre que les styles de conversation des enfants ont un effet sur les rôles joués par les adultes. Si l’enfant ne répond pas ou s’il ne communique pas spontanément, il est naturel de le diriger, de l’interroger, de l’amuser et de l’aider pour provoquer une interaction. Toutefois, ces tactiques sont rarement efficaces! Souvent même, elles ont l’effet contraire de celui désiré parce qu’elles incitent l’enfant à communiquer encore moins!

Rôle des PAIRS :
* La co-construction et les conflits socio-cognitifs (implique une symétrie des compétences (relations symétriques) et vise l’atteinte d’un but similaire. Les enfants collaborent pour atteindre un but commun et construisent leurs connaissances ensemble. Les enfants peuvent avoir des savoirs et stratégies de résolution de problème différents. La mise en commun peut donc entraîner des confrontations de points de vue (conflits socio-cognitifs) qui amènent les enfants à ajuster/modifier leurs connaissances, ajouter des connaissances ou éléments de signification à leurs connaissances antérieures, etc.)
* grâce au travail collaboratif, il coconstruit ses apprentissages/de nouvelles connaissances, vit des conflits cognitifs qui l’amènent à modifier ses connaissances/stratégies ou à les compléter/bonifier, etc.

  • L’apprentissage de la communication
  • Pragmatique : Habiletés conversationnelles, nature du dialogue (rôle du locuteur et de l’interlocuteur), tour de parole, discours argumentatif (disputes, compromis,
    ajustements, négociations)
  • Expérimenter des stratégies variées, des conduites langagières diversifiées (pairs ayant des compétences et des styles communicatifs différents (expérimenter des stratégies variées pour se faire comprendre), jeux d’alternance (développer le tour de parole), jeux de rôles (expérimenter en contexte réel des habiletés langagières variées, adaptées aux différentes situations de communication))
  • les interactions avec ses pairs lui permettent de développer ses habiletés sur le plan de la pragmatique : manifester des habiletés conversationnelles, attendre son tour, écouter, s’adapter au contexte et à l’interlocuteur, argumenter, etc.

Rôle de l’ÉCOLE :
* Encourager l’enfant à parler et à avoir du plaisir à le faire
* Avoir un modèle langagier
* Soutenir le développement et corriger
* Stimuler la conscience linguistique (métalinguistique)
* Offrir des situations de communication variées, un environnement dans lequel toutes les fonctions du langage peuvent être exercées

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9
Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre les styles d’interactions des adultes.
- style soutenant
- style non engagé
- style directif

A

Style SOUTENANT :
Réaction reliée (responsiveness) = Élaboration + Sensibilité = Maintien de l’attention conjointe = Style attentif et soutenant

Style NON ENGAGÉ :
Non engagement = Absence de réaction = Style non engagé

Style DIRECTIF :
Intrusion (intrusiveness) = Contrôle + Insensibilité = Directivité attentionnelle = Style directif

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10
Q

Thème 4 (terminé, mais revoir)
Comprendre les principales stratégies d’intervention :
- adaptation du langage adulte
- interaction de tutelle
- feed-back linguistique
- questions
- modèle verbal
- lecture interactive
- etc.

(Connaître et comprendre les principales stratégies, pouvoir les expliquer, pouvoir analyser des interventions effectuées par des adultes, etc.)
(Je pourrais vous demander d’analyser des feedback linguistiques réalisés par des adultes: identifier le type de feedback offert et juger de sa pertinence.)

A

ADAPTATION DU LANGAGE ADULTE :
* Au plan formel :
- Phonologique (ex : choisir des mots plus simples à prononcer; recourir à une articulation lente, soignée et plus marquée)
- Morphosyntaxique (ex : réduire la longueur des phrases et la complexité des énoncés; recourir à des énoncés bien formés)
- Prosodique (ex : jouer avec les intonations, les accents, les pauses, la hauteur, le rythme élocutoire, etc.)
* Au plan sémantique : (ex : exprimer des relations sémantiques adaptées : simples, puis de plus en plus complexes; adapter la diversité lexicale: vocabulaire concret et fréquent, etc.)
* Au plan pragmatique : (ex : interpréter et « surinterpréter » les comportements non verbaux et les émissions vocales de l’enfant; faire des pauses permettant à l’enfant de prendre son « tour de parole »; faire des jeux d’alternance initiant l’enfant au tour de parole; poser des questions pour relancer et préciser; s’assurer de la compréhension, etc.)
* Les 4 niveaux d’adaptation :
- Simplification
- Ajout
- … (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 6 diapo 19)
- … (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 6 diapo 19)

INTERACTION DE TUTELLE (approche socioconstructiviste de Vygotsky) :
* Le principe sous-jacent à l’intervention éducative est d’encourager l’enfant à poursuivre et à préciser ses productions langagières. À la lumière des travaux de Vygotsky sur la ZDP, pour favoriser le développement du langage, il suffit de fournir un modèle langagier suffisamment adéquat et de niveau un peu plus avancé que celui où l’enfant se situe actuellement. Il s’agit là, pour l’enfant, d’une zone de défi qui lui sera éventuellement accessible à un âge juste un peu plus avancé.
* La connaissance se construit à travers l’interaction de l’individu avec son environnement.
* L’apprentissage est de nature sociale.
* Les membres plus connaissants d’une communauté peuvent aider les moins connaissants.
* L’enfant apprend à utiliser des outils intellectuels grâce à ses interactions avec des personnes plus compétentes.
* L’enfant joue un rôle actif dans ses apprentissages.
* L’enseignant est un guide et un modèle et non un pourvoyeur de connaissances.
* On vise le développement de l ’autonomie, des capacités d’autorégulation.

FEED-BACK LINGUISTIQUE :
* Définition : support linguistique fourni par l’adulte pour stimuler l’activité verbale de l’enfant
* Trois utilisations possibles :
- Procédé de correction indirecte
- Enrichissement du langage
- Renforcement
* 2 types de feed-back :
- L’expansion (Avec la technique de l’expansion, l’adulte s’assure d’avoir bien compris le message de l’enfant, il lui montre qu’il s’intéresse à ce qu’il dit et à ses efforts pour parler, et enfin, il fournit à l’enfant un modèle de ce que serait une façon correcte d’exprimer son idée.)
- L’extension (Les commentaires servent à exprimer votre intérêt et à encourager un enfant à entrer en interaction avec vous. Votre commentaire peut également apporter des informations intéressantes, auxquelles l’enfant voudra répondre. Si l’enfant ne répond pas à un commentaire, vous pouvez toujours le transformer en question ou le reformuler.)

QUESTIONS :
* Les questions à choix créent des occasions qui permettent à l’enfant de prendre son tour facilement. Elles lui permettent de sentir qu’il contrôle la situation, ce qui l’encourage à communiquer davantage.
* Les questions ouvertes commencent par qu’est-ce que,
quoi, où, qui, pourquoi, quand et comment.
* Les questions sincères
* Les questions sans bonne ou mauvaise réponse (stimulent la créativité et la capacité à résoudre des problèmes)
* Les questions pour valider notre compréhension
—————————-
MODÈLE VERBAL :
* S’assurer d’avoir l’attention de l’enfant et se placer à sa hauteur, face à lui
* Pointer notre bouche ou rapprocher l’objet de notre bouche s’il est possible de le faire
* Reformuler en accentuant les sons difficiles
* Laisser du temps à l’enfant pour qu’il répète
- Encourager et renforcer tout effort de la part de l’enfant
* S’il ne répète pas de lui-même, nous pouvons … (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 8 diapo 131) MAIS nous n’exigeons jamais qu’il répète
* Redonner le modèle
* Pour l’enfant qui fait des erreurs de prononciation, l’enseignante pourrait alors reprendre le mot en accentuant le son en question, en disant «le Chat, oui tu as raison c’est un Chat.» Cela fournira un modèle à l’enfant. L’accumulation des modèles l’accompagnera tout naturellement vers la cible attendue.

LECTURE INTERACTIVE :
* Ce n’est pas tant la lecture elle-même qui est bénéfique aux enfants que les interactions qui ont lieu avant, pendant et après la lecture. Ces interactions sont en fait plus importantes que le nombre de pages lues.
* Les interactions de qualité soulevées avant, pendant et après la lecture guident les enfants dans leur démarche de reconstruction du sens porté par les textes décontextualisés.
* L’un des meilleurs moyens de permettre aux enfants d’apprendre des mots nouveaux (vocabulaire) et des connaissances sur le monde est de leur faire la lecture interactive d’albums narratifs et documentaires.

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Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre et pouvoir nommer quelques attitudes/interventions présentées dans les rubriques :
- “Les attitudes favorisant la stimulation du langage et la prévention des difficultés”
- “Le rôle de l’école : environnement propice au développement des habiletés de communication” (semaine 8, thème 4, partie 2, section 6)

(Pour cet aspect, je pourrais vous donner un exemple d’interaction adulte-enfant et vous demander de porter un jugement critique sur les interventions de l’adulte.)

A

Dans la rubrique “Les attitudes favorisant la stimulation du langage et la prévention des difficultés”, plusieurs attitudes/interventions sont présentées. Par exemple :
* Fournir un bon modèle verbal :
- Articuler clairement, parler lentement
- Recourir à la redondance et à la répétition
- Recourir à la régression positive
- Recourir au feed-back correctif (expansion)
- Recourir à l’extension
- Nommer, décrire, mettre des mots sur la réalité de l’enfant
- Employer des termes justes et appropriés
* Être centré sur les intérêts de l’enfant, favoriser l’attention conjointe
* Favoriser une interaction dynamique (étayage, participation active de l’enfant)
* Accorder la priorité au sens plutôt qu’à la forme
* Recourir à l’écoute active
* Renforcer les initiatives de l’enfant (le laisser s’exprimer, lui répondre)
* Fournir un environnement stimulant, créer des situations de communication, faire réagir l’enfant
* Adapter la stimulation en fonction des progrès de l’enfant

  • En bref :
  • Le modèle verbal et la reformulation
  • La discrimination
  • L’autocorrection
  • Le renforcement
  • Le recours aux livres qui jouent avec les sons

Dans la rubrique “Le rôle de l’école : environnement propice au développement des habiletés de communication”, plusieurs attitudes/interventions sont présentées. Par exemple :
* Au préscolaire :
- Engager l’enfant dans des situations réelles de communication (interlocuteur valable tenant des rôles authentiques de locuteur, lecteur, scripteur)
- Augmenter et diversifier son répertoire lexical
- L’encourager à décontextualiser et à expliciter son discours
- S’assurer qu’il maîtrise la structure de base de la phrase en français
- L’aider à observer les changements dus aux différentes modalités discursives
- Éveiller sa conscience linguistique
* Au primaire :
- Aider l’enfant à faire le passage du langage oral au langage écrit et à faire l’apprentissage plus formel des conventions de la langue
- Aider l’enfant à enrichir son vocabulaire
- L’amener à développer des connaissances plus formelles de la morphologie
- L’amener à perfectionner, enrichir et complexifier ses phrases

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12
Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre les différentes activités présentées :
- faire le lien entre l’activité et la composante du langage visée
- pouvoir proposer des interventions adaptées à une problématique donnée
- connaître et comprendre ce que les activités permettent de travailler ou de développer sur le plan langagier
- etc.

(Être en mesure de nommer et d’expliquer quelques activités.)

A

EXEMPLE 1
* Activité : Le sac à surprises
- Placer un objet dans un sac opaque. Les enfants doivent y toucher sans regarder et décrire ce qu’ils touchent (petit/gros, pointu, rond/carré, dur/mou, doux/rude/gluant, froid/chaud, etc.) en tentant de deviner de quoi il s’agit.

  • Lien avec la composante du langage visée : L’activité permet de travailler la compréhension et la production des mots descriptifs. Cela se travaille par le choix de mots et le discours que l’enfant sera amené à produire.
  • Proposition d’interventions adaptées à la problématique donnée : Profiter de tous les contextes de la vie quotidienne pour décrire les objets, les images, les actions, etc.
  • Ce qui est travaillé/développer sur le plan langagier : L’utilisation de termes variés et justes pour décrire sa pensée.

EXEMPLE 2
* Activité : Jouer à faire des devinettes et encourager l’enfant à utiliser cette stratégie dans son quotidien lorsqu’il ne retrouve pas un mot recherché
- Faire deviner des mots à l’enfant et lui demander de formuler des devinettes en utilisant des indices comme la catégorie, la fonction, l’apparence, l’endroit, etc.

  • Lien avec la composante du langage visée : L’activité permet de développer les habiletés d’accès lexical de l’enfant.
  • Proposition d’interventions adaptées à la problématique donnée :
  • Laisser du temps à l’élève pour répondre
  • Fournir des demandes plus directes
  • Encourager l’enfant à utiliser des stratégies qui sont efficaces pour lui, comme pointer, mimer, formuler une description, dire un synonyme, faire un geste, etc. (féliciter l’enfant lorsqu’il le fait spontanément)
  • Être indulgent
  • Recourir à une gestion de classe qui contribue à réduire la pression des pairs
  • Poser des questions à l’élève pour l’aider à retrouver le mot recherché (ex.: c’est de quelle couleur, à quoi ça sert, on le trouve où, etc.) oui lui donner des indices (ébauche orale, choix, etc.)
  • Si l’enfant a utilisé une description plutôt que le mot précis, lui reformuler le mot qu’il cherchait
  • Présenter les mots nouveaux en les plaçant à la fin d’une phrase et en mettant l’accent sur le mot (dire le mot plus fort et plus lentement)
  • Enrichir les images mentales de l’élève lors de l’apprentissage de mots nouveaux (donner une description variée, associer à des synonymes, comparer à d’autres items semblables, utiliser le mot dans plusieurs phrases, utiliser des gestes, des histoires, du support, etc.)
  • Ce qui est travaillé/développer sur le plan langagier : L’utilisation de stratégies afin de décrire un objet, une personne, un concept ou un évènement.
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Q

Thème 4 (terminé)
Comprendre l’importance des inférences. Pour ce faire, il faut comprendre :
- Le concept d’inférences
- La différence entre les inférences nécessaires et les inférences optionnelles
- La notion d’inférences causales
- La notion d’inférences anaphoriques
- La notion d’inférences lexicales

A

DÉFINITION d’une inférence : L’inférence concerne l’information que le lecteur ajoute au contenu explicite du texte pour le comprendre. Il y a inférence lorsque le lecteur établit un lien entre deux éléments pour créer une information nouvelle.

Différence entre les inférences NÉCESSAIRES et les inférences OPTIONNELLES : Les inférences nécessaires font référence à une information essentielle, à un renseignement, alors que les inférences optionnelles font référence à une information additionnelle, à une intuition. L’inférence nécessaire ne peut avoir qu’une seule réponse possible, alors que l’inférence optionnelle peut avoir plusieurs réponses possibles.

Inférences (nécessaires) CAUSALES : Lien de causalité entre plusieurs événements.

Inférences (nécessaires) ANAPHORIQUES : Lien entre un mot de substitution et son référent.

Inférences (nécessaires) LEXICALES : Compréhension d’un mot peu familier.

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14
Q

Thème 5 (terminé)
Comprendre la différence entre un trouble de la parole et un trouble de langage.

A

Trouble de la PAROLE :
* Le trouble de la parole regroupe à la fois les troubles de la voix (qualité, intensité et tonalité de la voix), les troubles de la fluence (bégaiement, parler trop vite), et les troubles du développement des sons de la parole

Trouble de LANGAGE :
* Le TDL est un trouble neurodéveloppemental présent dès la naissance qui affecte une ou plusieurs sphères langagières de façon persistante et ces atteintes occasionnent des impacts fonctionnels dans la vie des individus.

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15
Q

Thème 5 (terminé)
Distinguer difficulté de langage et trouble de langage.

A

DIFFICULTÉ de langage :
* délai dans l’acquisition du langage chez des enfants qui se développent plus lentement sur le plan linguistique, mais qui suivent le même profil d’évolution que les enfants ayant un développement « normal ».
* La difficulté se manifeste par un ralentissement dans l’acquisition des habiletés relatives aux différentes composantes du langage

TROUBLE de langage :
* Le TDL est un trouble neurodéveloppemental présent dès la naissance qui affecte une ou plusieurs sphères langagières de façon persistante et ces atteintes occasionnent des impacts fonctionnels dans la vie des individus.

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16
Q

Thème 5 (terminé)
Connaître en comprendre les différents types de problèmes abordés sur le plan :
- de la parole (les troubles de la parole)
- du langage (les difficultés et troubles du langage)
- du système auditif (les troubles du système auditif)

(Pouvoir les identifier, les différencier, comprendre ce qui les caractérise, pouvoir suggérer des pistes d’intervention ou de prévention s’il y a lieu, comprendre/reconnaître les principales composantes du langage pouvant être affectées par un TDL)
(Voir l’exercice sur le TDL)
(Je pourrais vous donner des descriptions d’enfants souffrant de différents difficultés ou troubles de langage et vous demander de nommer le problème décrit. *Des choix de réponse seraient fournis.)

A

Problèmes sur le plan DE LA PAROLE (les troubles de la parole)
Caractéristiques :
* Qualité, intensité et tonalité de la voix
* Bégaiements (répétition de mots, prolongation de sons, ajout de mots, blocages)
* Vitesse de parole inadéquate (parler trop vite et mal prononcer ou déformer les mots, trouble d’articulation, trouble phonologique, dyspraxie verbale, dyspraxie développementale)

Pistes d’intervention/de prévention :
* Se rapprocher des gens à qui l’on veut parler afin d’éviter d’avoir à parler fort.
* Réduire le bruit ambiant en situation de conversation, par exemple fermer la télé ou la radio au moment des repas.
* Éviter de crier sauf lorsque c’est absolument nécessaire : utiliser des instruments de musique pour encourager son équipe favorite (éviter cependant les objets trop bruyants qui pourraient causer des dommages à l’audition).
* Diminuer l’utilisation de la parole quand on sent que notre voix est fatiguée. NE PAS CHUCHOTER, car c’est encore pire que de parler pour les cordes vocales.
* Lorsqu’on sent qu’on perd la voix, il vaut mieux tousser un bon coup une fois que de toussoter vingt fois.
* Boire de l’eau plutôt que de prendre des pastilles.
* Éviter d’exposer l’enfant à des irritants respiratoires, comme la fumée de cigarette par exemple.
* Consulter un médecin (un spécialiste) si la difficulté persiste.
* Diminuer le stress chez l’enfant qui s’exprime
* Accorder amplement le temps pour parler (comprendre et accepter que la conversation peut prendre plus de temps)
* Laisser terminer ses phrases, de le laisser poursuivre même s’il hésite beaucoup et est dysfluide (attendre la fin du message avant de parler et résister à la tentation de terminer ses phrases à sa place)
* Maintenir le contact visuel de manière naturelle
* S’efforcer de ralentir notre propre débit, de parler lentement, calmement et de faire des pauses
* Écouter patiemment, avec attention, intérêt et compréhension (porter son attention sur le message)
* Adopter un vocabulaire adapté à l’âge de l’enfant
* Noter les situations où l’enfant bégaie le moins et les favoriser
* Poser des questions facilitantes
* S’informer auprès de la famille
* Diriger vers des spécialistes
* Raffermissement de la musculature buccale
* Prise de conscience de la position des organes nécessaires à la prononciation
* Attention et discrimination auditive
* Perception visuelle
* Contrôle salivaire
* Jouer tout en exerçant l’appareil articulatoire

Problèmes sur le plan DU LANGAGE (les difficultés et troubles du langage)
Caractéristiques :
- une évolution lente
- difficultés importantes dans le développement, l’apprentissage, l’utilisation et la maîtrise du langage (vocabulaire, structure de phrases, accords, récit, compréhension, etc.)
- difficultés sur le fonctionnement à l’école (comportement, autonomie, organisation, etc.)

Pistes d’intervention/de prévention :
- Lire des albums (avec interactions de qualité)
- Favoriser les jeux de rôles et les jeux avec des figurines/marionnettes
- Profiter des activités quotidiennes pour nommer et décrire les objets, personnes et événements de l’environnement, les émotions, les actions, etc.
- Commenter des imagiers, des photos, etc.
- Jouer à faire des devinettes, des charades
- Proposer des jeux de dénomination, d’évocation lexicale, de catégorisation sémantique, de création d’histoires
- Jouer avec les sons : poèmes, comptines, chansons
- Se mettre à la hauteur de l’enfant, s’assurer qu’il nous regarde
- Parler lentement, de façon naturelle
- Ajuster son niveau de langage à celui de l’enfant afin qu’il ne soit ni trop élevé, ni trop faible (ex.: faire des phrases simples à peine plus longues que les siennes)
- Offrir un bon modèle verbal : reformuler lentement et correctement ce que l’enfant dit en insistant à l’occasion sur un son ou mot difficile (expansion) et en poursuivant l’échange ou ajoutant de l’information (extension)
- Décrire lentement en phrases simples et claires nos actions et celles de l’enfant
- Lui donner la possibilité de s’exprimer : lui laisser le temps de demander ce qu’il veut (sons, mots, gestes), créer des situations de communication, le faire réagir, etc.
- Nommer les objets qui l’entourent, parler de ce qui l’intéresse
- Le mettre souvent en contact avec des enfants de son âge
- Prendre le temps de parler à l’enfant et de participer à ses jeux (il doit avoir du plaisir à parler)
- Prendre le temps d’écouter l’enfant et de l’écouter vraiment
- Suivre les initiatives de l’enfant
- Soutenir l’enfant, lui donner de l’aide, des indices (étayage)
- Encourager tous les efforts de l’enfant

Principales composantes du langage affectées :
- phonologie
- morphologie et syntaxe
- sémantique et accès lexical
- pragmatique
- discours
- apprentissage et mémoire verbale

Problèmes sur le plan DU SYSTÈME AUDITIF (les troubles du système auditif)
Caractéristiques :
* Difficultés persistantes dans le traitement d’un signal auditif
* Incapacité à analyser correctement et à traiter les sons entendus (reconnaissance des mots, perception/discrimination)
* Dysfonctionnement dans les zones du système auditif qui traitent et analysent les informations auditives
* Piètre écoute
* Faible capacité d’attention, problèmes à fixer et à maintenir son attention sur un message verbal
* Difficulté à suivre les consignes verbales et les directives longues ou complexes
* Confusions avec les sons ou mots qui se ressemblent
* Absence de participation à la conversation
* Retard de langage
* Frustration fréquente
* Difficulté à distinguer les sons de la parole, surtout dans un milieu bruyant
* Difficulté à comprendre la parole rapide
* Fonctionnement amélioré dans un environnement silencieux
* Problèmes de mémoire
* Propension à se laisser distraire facilement
* Difficultés scolaires

Pistes d’intervention/de prévention :
* Thérapies en audiologie (entrainement auditif)
* Modifications environnementales (réduction du bruit)
* Système MF (système de modulation de fréquences)
* Moyens de communication alternatifs

17
Q

Thème 5
Connaître et comprendre les différentes parties de l’oreille et les troubles de l’audition pouvant résulter d’atteintes à leurs structures (types de surdité, problèmes pouvant affecter les différentes parties de l’oreille, etc.).
- associer les principaux organes à la partie de l’oreille à laquelle ils appartiennent
- identifier les types d’aides à préconiser selon les types de surdité

(Vous pourriez avoir à associer les principaux organes à la partie de l’oreille à laquelle ils appartiennent, et identifier les types d’aides à préconiser selon les types de surdité.)

A

Organe : Pavillon
Fonction : Captation et focalisation des sons
Trouble relié : Microtie (arrêt de développement ou développement insuffisant du pavillon)

Organe : Conduit auditif externe
Fonction : Protection
Trouble relié : Bouchon de cérumen, corps étrangers

Organe : Pavillon et CAE
Fonction : Amplification des sons de la parole (les fréquences correspondent à la parole)
Trouble relié : Artésie (occlusion complète ou partielle du CAE), otite externe (inflammation/infection cutanée du CAE)

Organe : Trompe d’Eustache
Fonction : Maintien de l’égalité de la pression de l’air
Trouble relié : Barotraumatisme (changement brusque de pression)

Type de surdité : Surdité de conduction ou de transmission (obstruction du passage des sons)
Aide à préconisée :

Type de surdité : Surdité neurosensorielle ou de perception
Aide à préconisée :

Type de surdité : Surdité mixte
Aide à préconisée :

18
Q

Thème 6 (terminé, mais revoir)
Comprendre, expliquer et connaître les principaux éléments rattachés à au concept d’émergence de la lecture et de l’écriture, ainsi que les principales notions abordées en classe sur ce thème

A

PRINCIPAUX ÉLÉMENTS rattachés à au concept d’émergence de la lecture et de l’écriture :
* Définition émergence de la lecture et de l’écriture = ensemble des acquis (connaissances, habiletés et attitudes) et des phénomènes évolutifs en lecture et en écriture que l’enfant réalise au cours de la période préscolaire.
* Émergence se fait très tôt, soit avant la fréquentation scolaire de l’enfant.
* C’est donc en dehors de l’école que l’enfant se familiarise peu à peu avec la lecture et l’écriture.
* Se faire lire des livres joue un rôle crucial dans l’émergence.
* L’émergence s’effectue d’abord à l’aide de situations réelles de la vie courante. On accorde donc un rôle important à (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 10 diapo 10).
* L’enfant commence à s’intéresser à l’écrit et manifeste des comportements reliés à la lecture et à l’écriture. Il accumule des connaissances qui démontrent sa capacité à interpréter un écrit ou à produire un message écrit. Il ébauche une série d’idées et de postulats provisoires avant de comprendre notre système d’écriture.
* Il faut du temps et des expériences variées pour que l’enfant
comprenne la structure de notre système d’écriture.
* Chez le jeune enfant, la lecture et l’écriture se renforcent l’une l’autre.

19
Q

Thème 6 (terminé, mais revoir)
Connaître, comprendre et expliquer :
- les principales notions se rattachant à la stimulation de l’émergence de la lecture et de l’écriture
- les composantes environnementales nécessaires au développement des différentes composantes de l’émergence de la lecture/écriture

A

PRINCIPALES NOTIONS se rattachant à la stimulation de l’émergence de la lecture et de l’écriture :
* Il faut que les enfants nous voient lire et écrire régulièrement, et nous voient avoir du plaisir à le faire.
* En attirant l’attention de leur enfant sur le matériel écrit qui l’entoure et en veillant à en faire explicitement ressortir l’utilité, les parents susciteront sa curiosité et son intérêt à l’égard de la lecture et de l’écriture, lui en feront découvrir les multiples avantages et stimuleront ainsi son désir d’apprendre à lire et à écrire.
* Il faut mettre à la disposition de l’enfant du matériel de lecture et d’écriture varié lui donnant le goût de jouer à lire, à écrire, et à jouer avec les lettres.
* Il faut offrir une variété de livres.
* L’enfant apprend le langage écrit par son engagement actif dans son monde environnant en interagissant socialement avec les adultes et ses pairs dans des situations faisant appel à la lecture et à l’écriture.
* La lecture interactive d’albums, de messages ou d’écrits divers présents dans l’environnement peut également fournir d’excellentes occasions de susciter des discussions à propos de l’écrit (concepts de lettres et de mots, mise en relief de rimes et de sons entendus dans les mots écrits, liens entre les lettres et les sons, etc.) et du récit (analyser les comportements ou les émotions d’un personnage, prédire la suite de l’histoire, parler de son passage préféré, faire des liens personnels avec ce que vit le protagoniste de l’histoire, etc.).
* Il ne faut pas hésiter à offrir des réponses à l’enfant lorsqu’il s’interroge à propos du nom ou du son des lettres, des fonctions de l’écrit ou de la signification d’un mot inconnu.

Astuces :
* On peut suivre du doigt les textes qu’on lit devant eux.
* On peut dire à haute voix les mots au fur et à mesure qu’on les écrit.
* On devrait prendre le temps de discuter de ce qu’on lit avec l’enfant.
* On devrait mettre en évidence ce que la lecture nous a permis d’apprendre.
* On devrait montrer à l’enfant que la lecture et l’écriture remplissent diverses fonctions.
* On devrait encourager l’enfant à imiter les modèles offerts.
* On doit s’assurer d’avoir des livres variés de toutes sortes à la maison.
* On devrait commencer à acheter des livres pour notre enfant bien avant sa naissance.
* On pourrait aménager un endroit douillet pour lire ainsi qu’un endroit pour écrire.

COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES nécessaires au développement des différentes composantes de l’émergence de la lecture/écriture :
1. Des modèles à observer (voir et entendre un adulte qui lit, écrit et… (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 10 diapo 12)). Les enfants apprennent en nous regardant lire et écrire dans la vie de tous les jours pour répondre des besoins réels.
2. L’exploration par l’enfant de matériel de lecture et d’écriture (permettre à l’enfant de manipuler, regarder, examiner, se questionner, produire et jouer avec du matériel de lecture et d’écriture).
3. Une interaction adulte-enfant de qualité en situation de lecture et d’écriture (l’enfant doit vivre au quotidien des interactions sociales avec des personnes qui savent lire et écrire, dans des activités qui intègrent la lecture et l’écriture). L’enfant a besoin … (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 10 diapo 31). L’adulte doit … (MOT MANQUANT DANS LES NOTES DE COURS, cours 10 diapo 31).

20
Q

Thème 6 (terminé, mais revoir)
Comprendre, expliquer et reconnaître les composantes de l’émergence de la lecture/écriture (langage oral, clarté cognitive, connaissance des lettres, conscience phonologique, découverte du principe alphabétique), ainsi que les notions qui y sont reliées.
Proposer des activités pertinentes à leur développement, et expliquer ce qu’elles travaillent sur le plan de l’émergence de la lecture/écriture.

Composantes :
- langage oral
- clarté cognitive
- connaissance des lettres
- conscience phonologique
- découverte du principe alphabétique

(Vous devez aussi pouvoir critiquer des interventions.)

A

LANGAGE ORAL
Notions importantes :
* Vocabulaire
* Sémantique
* Connaissances antérieures
* Morphosyntaxe
* Pragmatique (intentions de communication, discours)

Exemple d’activité pour en favoriser le développement :
* La lecture interactive (améliore la compréhension en lecture, favorise l’acquisition du vocabulaire, et favorise le développement de connaissances)

CLARTÉ COGNITIVE
Notions importantes :
* Conscience de l’écrit et de ses fonctions
* Conventions de la langue écrite
* Langage technique de la langue écrite
* Relations (et différences) entre l’oral et l’écrit

Exemples d’activités pour en favoriser le développement :
* Activités de lecture et d’écriture fonctionnelles variées (ex : jeux symboliques intégrant des comportements liés à la lecture écriture, comme jouer au magasin ou à l’enseignant)
* Dictée à l’adulte (adulte nomme les mots qu’il écrit et se relit en pointant les mots du doigt. Il faut que l’enfant voit l’adulte écrire)
* Message du jour
* Lecture interactive faisant référence à l’écrit
* Relecture
* Lecture de livres à structure prévisible
* Affichage fonctionnel (ex : mots sous les pictos, calendrier, étiquettes, noms amovibles, affiche présentant l’horaire de la journée, etc.)
* Aménagement d’un coin lecture (favorise la motivation à lire spontanément. Il doit être aménagé efficacement et contenir du matériel varié)

CONNAISSANCES DES LETTRES
Notions importantes :
* Nom, son et tracé des lettres majuscules et minuscules
* Formation des lettres n’est pas une conception d’écriture

Exemple d’activité pour en favoriser le développement :
* Piger une lettre, la nommer, dire le son qu’elle fait
* Placer les lettres selon l’ordre alphabétique et réciter l’alphabet
* Piger une lettre et nommer la lettre qui vient avant et après celle-ci
* Piger une lettre et, après l’avoir nommée, tenter de nommer un mot commençant par celle-ci
* S’amuser à former des mots et à les transcrire (sur un tableau noir, dans un carnet, sur une fiche, sur une étiquette, etc.)

CONSCIENCE PHONOLOGIQUE
Notions importantes :
* Connaissance consciente et explicite que les mots oraux peuvent être décomposés en unités plus petites : syllabes orales, rimes, phonèmes
* Opérations sur les unités phonologiques

Exemple d’activité pour en favoriser le développement :
* Segmenter des mots en syllabes orales et s’amuser à isoler, enlever, déplacer des syllabes orales
* Jeux d’association (ex : associer les mots qui riment)
* Jeux amenant à identifier les mots débutant par le même son qu’un mot cible (ex : SSS comme soleil)

DÉCOUVERTE DU PRINCIPE ALPHABÉTIQUE
Notions importantes :
* Découverte des relations graphèmes-phonèmes
* Orthographes approchées (écriture provisoire)

Exemple d’activité pour en favoriser le développement :
* Offrir des périodes d’écriture libre et signifiante (écriture spontanée = créer un aménagement qui favorise l’écriture spontanée (environnement physique et environnement psychologique)comme un coin lecture et un coin écriture)
* Écrire sous les dessins
* Écrire des mots avec des lettres magnétiques
* Écrire des cartes de souhaits
* Lire et créer des abécédaires (pour chaque lettre, un mot est représenté par une image)
* Faire vivre des ateliers d’écriture accompagnée (orthographes approchées = l’enfant est invité à essayer d’écrire des mots avec ses idées et utilise ses connaissances antérieures sur l’écrit)