Examen de mi-session Flashcards

1
Q

C’est quoi la différence entre MTS et ITSS?

A

maladie = symptômes
infection se transmet

Alors que la majorité sont asymptomatique. Tu n’es pas malade, tu es affectée.

Maladies vénériennes = ancien terme

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2
Q

Définition: Envahissement d’une surface par des micro-organismes.

A

Contamination.

pense à un sol contaminé, ça ne pénètre pas

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3
Q

Définition: Résultat de l’agression d’un organisme vivant par des micro organismes pathogènes (bactéries, virus, champignons, parasites).

A

Infection.

que lorsque ça pénètre dans l’organisme

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4
Q

Définition: Transmission interhumaine d’une maladie d’un sujet atteint à un sujet sain.

A

Contagion.

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5
Q

Définition: Aptitude d’un agent infectieux à se propager

A

Contagiosité.

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6
Q

Définition: Qualifie ce qui provoque une maladie, en particulier un germe capable de déterminer une infection.

A

Pathogène.

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7
Q

Quels sont les différents facteurs qui influencent le développement de l’infection?

A
  • Germe
  • Voie de transport
  • Hôte

Chez l’hôte:

  • Défense de l’organisme (anticorps, mutations génétiques)
  • Muqueuses plus réceptives
  • Présence de maladies ou infections sous-jacentes (comorbidité)
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8
Q

C’est quoi une période d’incubation?

A

moment entre la contagion et l’apparition des premiers symptômes.

L’infection virale crée une période d’incubation plus grande.

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9
Q

C’est quoi une période fenêtre?

A

Le temps que ça prend au test pour détecter la présence d’agent infectieux (rien à voir avec la bébite, mais toute avec la technologie).

C’est le moment entre la contagion et le moment où le test est en mesure de déceler la présence de l’agent infectieux, de l’antigène, l’ADN ou des anticorps.

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10
Q

Vrai ou faux, les tests ont une fiabilité élastique.

A

Vrai.

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11
Q

Définition: Protéine du sérum sanguin sécrétée par les lymphocytes B (globules blancs intervenant dans l’immunité) en réaction à l’introduction d’une substance étrangère (antigène) dans l’organisme.

A

Anticorps.

globules blanc qui combattent l’agent infectieux (c’est les p’tits soldats!) Annule l’effet de l’antigène.
antigène: ce qu’on veut attaquer, le portrait/la trace de l’agent infectieux (c’est la bébitte, son code génétique)
Un vaccin, ça va soit être des anticorps, ou des antigènes affaiblis.

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12
Q

Définition: Ensemble des mécanismes de défense d’un organisme contre les éléments qui lui sont étrangers, en particulier les agents infectieux (virus, bactéries ou parasites), ou encore des cellules ou des molécules de l’organisme présentant une anomalie.

A

Immunité.

capacité de mon corps à combattre l’agent infectieux.

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13
Q

Définition: Substance (généralement étrangère à l’organisme), susceptible de déclencher une réaction immunitaire en provoquant la formation d’anticorps. Les virus, les bactéries, les parasites et les cellules altérées de l’organisme (infectées par un germe ou tumorales) présentent de multiples antigènes. Les antigènes sont, dans la plupart des cas, des glycoprotéines.

A

Antigène.

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14
Q

Définition: Plus petits micro-organismes qui contiennent du matériel génétique (ARN ou ADN) qui, en se combinant au matériel génétique de la cellule infectée, amènent cette cellule à produire d’autres virus. Les virus ne peuvent se reproduire seuls.

A

Virus. (duh!)

exemples d’infections virales: hépatites, VPH, VIH, herpès

Les virus se caractérisent par leur petitesse (entre 12 et
300 nanomètres), qui leur permet de traverser des filtres très fins (filtres en porcelaine). Ils sont constitués d’un seul acide nucléique, A.R.N. ou A.D.N., enfermé dans une capside (coque de protéines), le tout – appelénucléocapside – étant entouré chez certains virus par un péplos (deuxième enveloppe, composée de lipoprotéines).

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15
Q

Définition: Organismes autonomes visibles au microscope qui ont une paroi cellulaire et se reproduisent par division

A

Bactéries.

exemples: gonorrhée, syphilis, LGV (sorte de chlamydia, mais plus sévère)
- -> se traite par antibiotiques

Être vivant appartenant à un groupe caractérisé
par une structure unicellulaire très simple, à noyau diffus et se reproduisant par scissiparité (division en
deux).

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16
Q

Définition: Ensemble cellulaire constitué de filaments

brancheux (hyphes) ou de spores

A

Infection à champignons ou levure

Organismes vivants possédant un noyau
cellulaire typique. Dépourvus de chlorophylle, ils vivent aux dépens de matières organiques (soit saprophyte sur matériaux inertes, soit parasites, de l’homme, des animaux ou des plantes). Ils se nourrissent par absorption à travers leur paroi cellulaire

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17
Q

Définition: Cause d’une ITSS unicellulaires

A

Protozoaires (parasite)

Organisme du règne animal composé d’une cellule unique. Les protozoaires peuvent être microscopiques ou bien être visibles à l’oeil nu. Les plus évolués sont susceptibles de respirer, d’ingérer des particules nutritives et d’excréter.

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18
Q

Définition: Animalcules visibles à l’oeil nu qui donnent des infestations cutanées

A

Arthropodes (parasite)

exemples: gale, morpions

Animal constitué d’une suite d’anneaux durs extérieurement, souplement articulé entre eux et dont certains portent une paire d’appendices ventraux latéraux (pattes par exemple), lui-même divisé en segments articulés.

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19
Q

Définition: Toute manifestation d’une affection ou d’une maladie contribuant au diagnostic et, plus particulièrement, phénomène observé objectivement par un médecin.

A

Signe.

Plus objectif et observable. Ex: lésions, écoulements, etc.

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20
Q

Définition: Manifestation morbide en rapport avec un état pathologique. Le symptôme est perçu par le malade et s’oppose en principe aux signes ou manifestations objectives découvertes par le médecin

A

Symptôme.

Perception de ce que tu ressens Ex: démangeaisons
s’oppose dans le sens que ça va se compléter

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21
Q

Définition: Se dit d’un symptôme ou d’un signe spécifique d’une maladie.

A

Pathognomonique

Peut être un groupe d’infections/maladies

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22
Q

Définition: Symptôme survenant au début d’une maladie.

A

Prodrome.

Ce qui annonce la maladie, les signes avant-coureurs (prémonitoires)

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23
Q

Quelle est la trajectoire patient lors d’un dépistage d’ITSS d’un(e) patient(e) asymptomatique?

A
  1. Questionnaire (évaluation des risques)
  2. Counselling pré-test
  3. Examen physique
  4. Prélèvements

Analyses de laboratoire (varient entre instantané et 1 semaine)

Résultats négatifs: FIN

Résultats positifs:

  1. Convoqué à un rendez-vous
  2. Annonce des résultats
  3. Conselling post-test
  4. Traitement
  5. Visite de suivi
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24
Q

Quelle est la trajectoire patient lors d’un dépistage d’ITSS d’un(e) patient(e) symptomatique?

A
  1. Questionnaire
  2. Counseling pré-test
  3. Examen physique
  4. Prélèvement
  5. Traitement

Analyse de laboratoire à des fins statistiques et d’analyses de génotypes

  1. Visite de suivi
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25
Q

Quels sont les motifs de consultation pour dépistage d’ITSS?

A
  1. Se considérer à risque
  2. Avoir pris un risque
  3. Avis d’un partenaire sexuel d’un contact infectieux possible
  4. Apparition de certains signes et symptômes
  5. Par routine (habitudes préventives)
  6. Bris de condom
  7. Pour débuter une nouvelle relation
  8. Pour abandonner le condom dans un contexte de relation de couple avec entente
  9. Vouloir connaitre son statut pour avoir accès aux soins rapidement (ex. VIH)
  10. Désirer éviter de transmettre si infecté-e
  11. autres…
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26
Q

En quoi consiste le questionnaire de l’anamnèse de l’évaluation des risques?

A

Nature personnelle et intime des questions comme..

  • Le nombre de partenaires sexuels
  • Le type de pratiques sexuelles
  • La fidélité de son partenaire

En tant que clinicienne

  • Ne pas poser de jugements de valeur
  • Prendre conscience de ses attitudes et de son non verbal
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27
Q

Sur quoi devrait porter le counselling post-test?

A
  • Des conseils adaptés au micro-organisme infectieux ou au syndrome présent.
  • Le counselling sur les pratiques sexuelles plus sécuritaires susceptibles d’éliminer ou de réduire le risque de transmission des ITSS à un partenaire, ou de réduire le risque de réinfection du patient.
  • Des renseignements sur le traitement et des éclaircissements quant à certaines questions, selon que l’infection est bactérienne (curable) ou virale (traitement pour atténuer les symptômes).
  • Selon les cas, la déclaration obligatoire de certaines infections à la santé publique.
  • La notification aux partenaires soit par le cas index, soit par le médecin ou le représentant de la santé publique, et les conséquences éventuelles si les partenaires ne subissent pas une évaluation clinique et un traitement.
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28
Q

Quelles sont les composantes communes aux deux sexes de l’examen physique?

A
  • Procéder à une évaluation générale (pression, température, etc)
  • Rechercher des signes systémiques d’ITS comme la perte pondérale, la fièvre, l’hypertrophie des ganglions lymphatiques/palper les ganglions lymphatiques inguinaux.
  • Examiner les régions muco-cutanées, notamment le pharynx.
  • Vérifier les organes génitaux externes pour rechercher des lésions cutanées, une inflammation, des écoulements ou des irrégularités anatomiques.
  • Procéder à un examen périanal.
  • Envisager une anuscopie (ou, si ce n’est pas possible, un examen digital rectal) si le patient a eu des relations sexuelles anales passives et qu’il présente des symptômes rectaux.
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29
Q

Quelles sont les composantes de l’examen physique chez les femmes?

A
  • Séparer les lèvres pour pouvoir bien examiner l’orifice du vagin.
  • Procéder à un examen au spéculum avec lampe pour voir le col de l’utérus et les parois vaginales, et vérifier s’il y a présence de pertes vaginales ou endocervicales. Prélever des échantillons.
  • Effectuer un examen pelvien bimanuel pour déceler toute masse ou toute sensibilité de l’utérus et des annexes de l’utérus.
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30
Q

Quelles sont les composantes de l’examen physique chez les hommes?

A
  • Palper le scrotum et bien vérifier l’épididyme.
  • Si le patient n’est pas circoncis, rétracter le prépuce pour inspecter le gland du pénis.
  • Avoir le patient lui-même ou le clinicien «traire» le pénis pour rendre tout écoulement urétral plus apparent.
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31
Q

Quelles sont les différentes sortes de prélèvements possibles?

A

Urinaire: Remplace le «swab» dans l’urètre depuis la popularisation du TAAN (test d’amplification des acides nucléiques).

Sanguin : Généralement pas plus que quelques tubes (surtout pour les infections virales)

Coton tige (swab) : Prélèvements dans la gorge, le col utérin, l’anus et l’urètre.

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32
Q

Qu’est-ce que les analyses de laboratoire recherchent?

A

Anticorps: S’il y a présence d’anticorps,
il y a ou il y a eu la présence de l’agent infectieux

Antigène, ADN, ARN: Il s’agit de relever par TAAN le matériel génétique de l’agent infectieux.

L’agent infectieux: Observation par microscope et culture de l’agent infectieux

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33
Q

Quelle est la définition de la sensibilité des tests et que donne-t-elle comme résultat?

A

La sensibilité représente la proportion de personnes vraiment atteintes de la maladie, dans la population ciblée, qui sont identifiées par le test de dépistage comme étant atteintes de la maladie (c’est-à-dire qu’elles ont des résultats élevés). La sensibilité indique la probabilité que le test diagnostiquera correctement un cas, ou la probabilité qu’un cas donné sera identifié par le test.

Identification des vrais positifs

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34
Q

Quelle est la définition de la spécificité des tests et que donne-t-elle comme résultat?

A

La spécificité représente la proportion de personnes sans la maladie qui a des résultats peu élevés sur le test de dépistage : la probabilité que le test identifiera correctement une personne n’étant pas atteinte de la maladie. Pour vous aider à vous rappeler ce terme, un test spécifique en est un qui ne détecte que la maladie en cause, ainsi il a une portée restreinte, ce qui explique le terme « spécifique ».

Identification des vrais négatifs

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35
Q

Définition: Traitement administré d’emblée aux partenaires sexuels exposés avant la réception des résultats de leurs tests de dépistage et même s’ils n’ont pas de symptômes. Ce traitement doit être administré même si leurs résultats d’analyse sont négatifs.

A

Traitement épidémiologique.

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36
Q

Définition: Personne chez qui une ITSS a été diagnostiquée

A

Cas-index / Code K

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37
Q

Définition: Partenaire sexuel du cas-index soumis à un traitement épidémiologique

A

Cas-contact / Code L

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38
Q

Quels sont les différents traitements contre les ITSS?

A

antibiotiques: contre les bactéries
Substance, d’origine naturelle ou synthétique, utilisée contre les infections causées par les bactéries.

antiviraux (ou rétroviraux): contre les virus. médicament s’attaque au virus - agit avant qu’il entre, ou pendant qu’il essaye de se multiplier, ou pendant qu’il tente de ressortir dans cellule (différentes portes selon le médicament)
Les antiviraux sont actifs sur les virus en phase réplicative, c’est-à-dire au stade de leur multiplication. Ils n’agissent pas sur les virus latents qui ne se répliquent pas. Les antiviraux doivent agir à l’intérieur des cellules
humaines et intervenir sur une ou plusieurs phases de multiplication du virus (attachement cellulaire, assemblage, synthèse d’acides nucléiques.

antifongiques: contre les champignons/levure
Médicament utilisé dans le traitement des mycoses (infections par des champignons microscopiques).
Synonymes : fongicide, fungistatique.

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39
Q

Quelles sont les différentes voix d’administration des traitements?

A

Oral
Par la bouche (p.o. ou per os) Sublingual (S.L.) –> Comprimés

Injection
Intramusculaire (I.M,), Intraveineux (I.V.) Sous-cutané (S.C.)

Topique
Crème et onguent

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40
Q

Quel est la procédure post traitement?

A
  1. Abstinence ou utilisation du préservatif pendant le
    traitement ou 7 jours après le traitement si dose unique.
  2. Visite de suivi pour s’assurer de l’efficacité et de
    l’adhérence au traitement. (le traitement peut ne pas voir marché ou qu’il y a une autre infection de présente)
  3. Renforcer la notification aux partenaires pour le
    traitement épidémiologique.

(bonne question de cas pour l’examen –> c’est quoi notre rôle?

  • pré-traitement pour expliquer comment ça se passe
  • pré/post-counseling
  • post-traitement pour encourager les bonnes pratiques, dont la notification aux partenaires pour soutenir)
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41
Q

C’est quoi une MADO? Et quelles sont-elles?

A

Maladie à déclaration obligatoire.

  • Syphilis
  • Chlamydia et gonnorhée
  • VIH
  • VHC (hépatite C)
  • etc. (peut-être?)
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42
Q

C’est quoi les avantages d’avoir des MADO?

A
  • savoir qui est infecté, les stats, mieux cibler l’intervention, agir envers qui, stratégie à mettre en œuvre, être à l’affût (y a-t-il une éclosion?)
  • dépêcher à tenter de briser la chaîne de transmission/empêcher que l’infection revienne
  • encourage fortement le traitement (sans le forcer)
  • coûts, encourager d’y mettre de l’$
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43
Q

À qui s’adresse et qu’est-ce qui est couvert par le programme de gratuité des médicaments mis sur pied par le ministre de la Santé et des Services sociaux dont il a confié l’administration à la Régie de l’assurance maladie du Québec?

A
  • Ce programme s’adresse autant à la personne couverte par la Régie que celle couverte par un assureur privé si elle se prévaut du programme.
  • Le bénéficiaire du programme est exempté de payer toute contribution.
  • Il couvre toutes les ITS (pour cas index et cas contact) depuis 2001

VIH: traitements antirétroviraux et prophylactiques sont couverts et leur liste est mise à jour régulièrement; variations en fonction des plans d’assurances de chaque personne

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44
Q

En quoi consiste la loi sur les mineurs et les traitements?

A
  • Permet aux mineurs âgés 14 ans et + de se faire traiter sans autorisation des parents ou tuteurs légaux.
  • Toutefois, si hospitalisation de + 12 heures est nécessaire ou si vie est en danger: parents doivent être avertis

S-2.2 - Loi sur la santé publique du Québec

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45
Q

Définition: Discipline médicale qui étudie les facteurs intervenant dans l’apparition des maladies et des différents phénomènes morbides ainsi que de leur fréquence, leur distribution géographique et socio économique, leur évolution (Portrait des maladies)

A

Épidémiologie.

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46
Q

Définition: Apparition inhabituelle d’une maladie en tant que phénomène de groupe illimité dans le temps, mais limité dans l’espace (État aigu accidentel)

A

Épidémie.

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47
Q

Définition: Persistance dans une région donnée, d’une maladie, qui se manifeste périodiquement ou en permanence (état constant ou périodique).

A

Endémie.

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48
Q

Définition: Épidémie qui s’étend sur un ou plusieurs continents

A

Pandémie.

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49
Q

Définition: Nombre de nouveaux cas d’une maladie dans une population, pendant un temps donné (Organisation mondiale de la Santé)

A

Incidence.

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50
Q

Définition: Rapport du nombre de cas à l’échelle d’une population donnée, sans distinction entre les nouveaux cas et les cas anciens, à un moment et pendant une période donnée

A

Prévalence.

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51
Q

Définition: Évolution d’un phénomène de santé dans le temps

A

Tendance séculaire.

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52
Q

Quelle est la prélavence des cas d’ITSS au Canada et au Québec par année?

A

Canada: environ 1 million de cas d’ITSS / année.
Québec: une personne sur 20 serait atteinte, le plus souvent à son insu.
–> Les 15 à 25 ans sont les plus touchés.

Pourquoi à son insu?
La majorité des ITSS sont asymptomatiques, et certains, même, se résolvent par eux-mêmes (comme certains VPH).

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53
Q

«Donnez-moi des raisons qui expliquent la sous-déclaration des ITSS»

A
  • traitement épidémio: des ITSS qui nous échappent (cas L)
  • caractère asymptomatiques des ITSS
  • caractère non spécifique des ITSS: niveau des signes/symptômes –> pas tjs évident de diagnostiquer
  • sous-déclaration des docteurs (genre si c’est le médecin de famille et qu’ille fait autre chose de sa vie, ne fait pas partie de la mission de la clinique)
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54
Q

Quelle genre d’infection est la gonorrhée?

Autres noms: Infection gonococcique, blennorragie, «chaudepisse».

A

Bactérie.

Il s’agit d’une bactérie Gram négatif, non mobile, encapsulée et non acido-résistante, qui a la forme d’un haricot sous le microscope (forme diplocoque (comme deux petits reins)).

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55
Q

Quel a été le nombre de cas d’infection de gonorrhée en 2015?

A

En 2015, 3 926 cas ont été déclarés (taux de 47,4 pour 100 000 personnes)

Prévalence Homme/femme
73 % sont des hommes. Le rapport hommes/femmes est de 2,7 pour 1.

(Dans le cas d’une ré-infection, tu peux te faire recompter, c’est considérer comme un nouveau cas)

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56
Q

Proportions endroits infectés/sexe de la personne infectée pour la gonorrhée.

A
HOMMES
Rectales 31%
Pharyngées 35%
Urétrales 34%
Vaginales-urétrales X
FEMMES
Rectales 3%
Pharyngées 10%
Urétrales N/A
Vaginales-urétrales 87%

Explication:

  • réceptivité plus grande du vagin
  • prévalence + grande chez les HARSAH, qui se sont font aussi + testés que les H hétéros
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57
Q

Quelles sont les populations les plus touchées par la gonorrhée?

A

1) les jeunes (15 à 24 ans représentent 26 % des cas masculins et 58 % des cas féminins)
2) femmes entre 15 et 24 ans (cas féminins:les taux les plus élevés se remarquent chez les femmes qui sont âgés de 15 à 24 ans (126,3 pour 100 000))
3) hommes entre 20 et 29 ans (Hommes de 20 à 29 ans ont le taux d’incidence le plus élevé (218,5 pour 100 000) / Un taux presque 5 fois supérieur à celui des H de l’ensemble des autres groupes d’âge)

4) HARSAH (Une forte proportion (environ 60 %) des cas masculins d’infection gonococcique concernait des H ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
(HARSAH). / En 2015, les HARSAH sont les plus touchés en s’appuyant sur le fait que 52 % des infections détectées chez les hommes l’ont été à partir de sites
extragénitaux seulement (anus et gorge))

5) premières nations (Le taux d’incidence de cas déclarés dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie- James est respectivement 40 fois et 5 fois plus élevé que celui qui a été calculé pour l’ensemble du Québec. / premières nations = petites communautés (le VIH n’y est pas))

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58
Q

Quelle est la tendance dans les cinq dernières années pour la gonorrhée?

A

augmentation importante (+102%)

Hommes +134%
Femmes +48%

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59
Q

Comment peut-on interpréter la hausse de la gonorrhée dans les cinq dernières années?

A
  1. Augmentation du dépistage pour la gonorrhée
  2. Augmentation des analyses TAAN
  3. Comportements à risque
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60
Q

Quelles sont les modes de transmission de la gonorrhée?

A

La transmission par voie sexuelle peut se produire lors de relations orales, vaginales, anales et lors de partage de jouets sexuels. (dès qu’il a du liquide (bactérie en milieu humide))

Une mère peut la transmettre à son enfant lors de l’accouchement (pas pendant la grossesse, ni lors de l’allaitement). –.> transmission verticale

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61
Q

Quelle est la période d’incubation de la gonorrhée?

A

Hommes
De 2 à 7 jours

Femmes
Plus variable que chez l’homme. Lorsque présents, les
signes et Sx, apparaissent dans les 8 à 10 jours chez les femmes (se logent au niveau du col, plutôt que l’entrée vaginale).

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62
Q

Quelle est la contagiosité (risque de contracter l’infection lors d’une seule pénétration vaginale hétérosexuelle avec un partenaire infecté) de la gonorrhée?

A

Hommes 22%

Femmes 50% ?

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63
Q

Quelle est la manifestation classique de la gonorrhée chez les hommes?

A

Urétrite : inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’un écoulement purulent de l’urètre avec douleur ou malaise urinaire

Fréquence des symptômes: 90%

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64
Q

Quelles sont les manifestations classiques de la gonorrhée chez les femmes?

A

Cervicite mucopurulente : inflammation du col de l’utérus pouvant s’accompagner de pertes vaginales anormales, d’un saignement vaginal anormal et d’un saignement après les relations sexuelles.
Fréquence des symptômes 50%

Bartholinite : inflammation des glandes de Bartholin (gonflement, rougeur, chaleur, douleur).
Fréquence des symptômes: Fréquent

Urétrite : inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’une douleur ou d’un malaise urinaire
Fréquence des symptômes: Fréquent

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65
Q

Quels sont les autres signes & symptômes de la gonorrhée chez H/F?

A

Pharyngite
Fréquence des symptômes 10%

Rectite : infection anorectale parfois accompagnée de prurit, de ténesme et d’un écoulement qui peut être sanguinolent. (prurit: démangeaisons - ténesme: coliques (envie uriner/déféquer))
Fréquence des symptômes 33%

Conjonctivite
Fréquence des symptômes 100%

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66
Q

Quelles sont les complications possibles de la gonorrhée chez les hommes?

A

Orchi-épididymite : douleur testiculaire, habituellement unilatérale, apparaissant généralement de façon progressive, avec tuméfaction palpable de l’épididyme, érythème ou oedème du scrotum sur le côté affecté et fièvre.
Fréquence des symptômes: Peu fréquent

Infertilité
Fréquence des symptômes: Très rare

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67
Q

Quelles sont les complications possibles de la gonorrhée chez les femmes?

A

Atteinte inflammatoire pelvienne: Douleur abdominale
basse, douleurs aux annexes ou à la mobilisation du col, dyspareunie profonde et fièvre. –> facteur d’infertilité
Fréquence des symptômes: 10 à 20%

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68
Q

Quelles sont les complications possibles de la gonorrhée chez H/F?

A

Infection gonococcique disséminée : septicémie rare, suivie parfois d’arthrite, de lésions de la peau, d’endocardite et de méningite.
Fréquence des symptômes 0,4 à 3%

Syndrome oculo-urétro-synovial (Reiter): urétrite,
conjonctivite, arthrite) Syndrome de Reiter, c’est stimultané; tout ton système est infecté
Fréquence des symptômes: Très rare

69
Q

Quel sorte de prélèvement est privilégié lors d’une infection gonococcique au niveau du vagin/col de l’utérus?

A

TAAN sur un prélèvement vaginal (ou du col utérin).

70
Q

Quel sorte de prélèvement est privilégié lors d’une infection gonococcique au niveau urétral?

A

TAAN sur un prélèvement urinaire
TAAN sur un prélèvement urétral
Culture sur un prélèvement urétral

71
Q

Quels sont les traitements pour la gonorrhée?

A

C’est un traitement curatif (qui guéri (peut se contracter à nouveau, pas d’immunité qui se développe)) d’une seule dose (donc très simple).

Les traitements changent énormément, il faut se tenir à jour

72
Q

Quels sont les recommandations post traitement de la gonorrhée?

A

Abstinence

  • Jusqu’à sept jours après la fin d’un traitement à dose unique, ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples (ou RS protégée par condom);
  • jusqu’à la résolution des symptômes
73
Q

Quels partenaires contacté.es lorsqu’on apprend être infectée par la gonorrhée?

A

Partenaires ayant eu un contact sexuel avec la personne infectée

  • dans les 60 jours précédant le début des symptômes ou le prélèvement chez cette personne;
  • pendant qu’elle avait des symptômes;
  • avant la fin du traitement ou moins de 7 jours après un traitement unidose pris par cette personne
74
Q

Quelle genre d’infection est la chlamydia?

A

Bactérie.

Bactérie intracellulaire Gram négatif.
Les souches de C. trachomatis sont réparties en 18 sérovars, dont 4 causent le trachome et 5 la lymphogranulomatose
vénérienne (LGV) (sera vue au cours 4). Les autres sérovars sont à l’origine de diverses autres infections transmissibles sexuellement

75
Q

Est-ce que la chlamydia est une MADO?

A

Oui.

76
Q

On parle d’environ combien de cas de chlamydia en 2015?

A

24 449 cas déclarés en 2015 (taux de 294,9 pour
100 000 personnes)
La plus fréquente des ITSS à déclaration obligatoire (il y en a d’autres qui sont plus fréquentes comme le VPH et l’herpès mais dans les MADO c’est la plus fréquente)

63% sont des femmes. Le rapport femmes-hommes est de 1,8 pour 1.
6X + que la gonno
au niv de la prélavence, la gonno est davantage présente chez les H

77
Q

Quels sont les sites d’infection de la chlamydia?

A
HOMMES
Rectales: 11%
Pharyngées: 2%
Urétrale: 87%
Vaginal: X
FEMMES
Rectales: 0,4%
Pharyngées: 0,3%
Urétrale: N/A
Vaginal: 99,3%
78
Q

Quelles sont les population les plus touchées par la chlamydia?

A

Les jeunes femmes

  • Les jeunes de 15 à 24 ans représentent 48 % des cas masculins et 69 % des cas féminins.
  • Le taux d’incidence dans ce groupe d’âge (1 523,4 pour 100 000) est 12 fois plus élevé que celui observé dans l’ensemble des autres groupes d’âge (129,2 pour 100 000).

Les Premières Nations
Les régions du Nunavik et des Terres- Cries-de-la-Baie-
James ont respectivement des taux 14 et 7 fois supérieurs à celui de la province

79
Q

Quelle est la tendance séculaire de la chlamydia dans les cinq dernières années?

A

+29%

Hommes: +42%
Femmes: +14%

80
Q

Comment peut-on interpréter la hausse des cas de chlamydia?

A
  1. Augmentation du dépistage pour la Chlamydia
    Le nombre total d’analyses pour la recherche de Chlamydia a augmenté de 31 % entre 2009 et 2014
  2. Augmentation des analyses TAAN
    + 67 % entre 2010-2014.
    En 2014, 9% des cas déclarés d’infection à Chlamydia chez les hommes sont des infections extragénitales sans mention d’autres sites d’infection. Ces cas n’auraient pas été détectés avant l’utilisation des TAAN.
  3. Comportements à risque
    Le changement dans les pratiques à risque est peu probable sauf dans certaines sous-populations (HARSAH plus jeunes).

Entre autre, les travaux chez les ados et jeunes adultes qui indiquent une stabilité dans ces pratiques malgré l’évolution des modèles relationnels (PIXEL et autres études en cours).

81
Q

Quels sont les modes de transmission de la chlamydia?

A

La transmission par voie sexuelle peut se produire lors de relations orales, vaginales, anales et lors de partage de jouets sexuels .

Une mère peut la transmettre transmettre à son enfant lors de l’accouchement (pas de transmission pendant la grossesse ou lors de l’allaitement)

82
Q

Quelle est la période d’incubation pour la chlamydia?

A

H+F: De 7 à 14 jours en cas de trachome ou d’infection
urogénitale.

Bien évidemment, dans le cas qu’il y a des synmptômes! La chlam, c’est souvent asymptomatique.

83
Q

Quel est le risque de contracter la chlamydia lors d’une seule pénétration vaginale hétérosexuelle avec un partenaire infecté.

A

H: 32%
F: 40%

84
Q

Quelle est la manifestation classique de la chlamydia chez l’homme?

A

Urétrite : inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’un écoulement de l’urètre (blanchâtre ou clair), de prurit urétral ou d’un malaise urinaire
Fréquence des symptômes
2 à 50%

85
Q

Quelle est la manifestation classique de la chlamydia chez la femme?

A

Cervicite mucopurulente : inflammation du col de l’utérus pouvant s’accompagner de pertes vaginales anormales, d’un saignement vaginal anormal et d’un saignement après les relations sexuelles
Fréquence des symptômes: 10 à 30%

Urétrite : inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’un malaise urinaire.
Fréquence des symptômes: peu fréquent

86
Q

Quels sont les signes et symptômes de la chlamydia chez les deux sexes?

A

Pharyngite: généralement transitoire.
Fréquence des symptômes: rare

Rectite : infection anorectale parfois accompagnée de prurit, de ténesme et d’écoulements
Fréquence des symptômes: 33%

Conjonctivite
Fréquence des symptômes: 100%

87
Q

Quelles sont les complications de la chlamydia chez l’homme?

A

Orchi-épididymite : douleur testiculaire, habituellement unilatérale, apparaissant généralement de façon progressive, avec tuméfaction palpable de l’épididyme, érythème ou oedème du scrotum sur le côté affecté et fièvre.
Fréquence des symptômes: peu fréquent

Infertilité
Fréquence des symptômes: très rare

88
Q

Quelles sont les complications de la chlamydia chez la femme?

A

Atteinte inflammatoire pelvienne: Douleur abdominale basse, douleurs aux annexes ou à la mobilisation du col, dyspareunie profonde et fièvre.
Fréquence des symptômes: 10%

Infertilité
Fréquence des symptômes: 2-3%

89
Q

Quelles sont les complications de la chlamydia chez les deux sexes?

A

Syndrome de Reiter ou syndrome oculo-urétro-synovial: urétrite, conjonctivite et arthrite.
Fréquence des symptômes: très rare

90
Q

Quelle est la période fenêtre de la chlamydia?

A

TAAN
Délai inconnu: probablement dès l’exposition

Culture
48h minimum

Fin de la période fenêtre 14 jours. C’est-à-dire que les résultats avant cette date pourraient être de faux négatifs. Il s’agit toutefois de normes très conservatrices qui n’ont pas été considérées depuis l’avenue des nouvelles technologies comme le TAAN. Les experts s’entendent généralement pour 48h

91
Q

Quelles sont les analyses recommandées pour la chlamydia?

A

TAAN sur prélèvement vaginal (F)

TAAN sur prélèvement urinaire (H)

92
Q

Quel genre de traitement est privilégie pour la chlamydia?

A

D’abord, c’est un traitement curatif.

traitement privilégié: 2x/jour pendant 7 jours (donc quand même compliqué)

Un alternatif avec une seule dose existe.
les deux ont quand même la même efficacité
l’alternatif = + d’effets secondaires

93
Q

Quelles sont les recommandations post-traitement pour la chlamydia?

A

Abstinence

  • Jusqu’à sept jours après la fin d’un traitement à dose unique, ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples;
  • Jusqu’à la résolution des symptômes

Pas de RS ou RS protégée par condom.

94
Q

Quels sont les partenaires à contacter après une infection de la chlamydia?

A

Partenaires ayant eu un contact sexuel avec la personne infectée :

  • Dans les 60 jours précédant le début des symptômes ou le prélèvement chez cette personne;
  • pendant qu’elle avait des symptômes;
  • avant la fin du traitement ou moins de 7 jours après un traitement unidose pris par cette personne.
95
Q

Est-ce que la syphilis est une MADO?

A

Oui.

96
Q

Quel est l’agent infectieux de la syphilis?

A

Bactérie.

bactérie spirochète à gram
négatif appartenant à la famille des Spirochaetaceae.

Ce type de bactérie ne peut pas être cultivée (prélèvement sanguin ou au niveau des lésions).

On la recherche à l’aide d’un microscope à fond noir : le tréponème pâle apparaît sous la forme de bactéries hélicoïdales et mobiles.
En forme de spirale.

97
Q

Combien il y a t-il eu de cas de syphilis, environ, en 201%?

A

Au total, 737 cas de syphilis en phase infectieuse ont été déclarés en 2015 (taux de 8,9 pour 100 000 personnes); parmi ceux-ci

  • 25 % étaient des cas de syphilis primaire,
  • 32 % des cas de syphilis secondaire et
  • 43 % des cas de syphilis latente précoce.

La presque totalité des cas (96 %) concerne des hommes; on compte 26 femmes.

98
Q

Quelle est la répartition d’âge des personnes infectées de la syphilis?

A

Répartition des cas masculins

  • 13 % sont âgés de 15 à 24 ans;
  • 40 % ont entre 25 et 39 ans;
  • 47 % ont 40 ans ou plus.

Répartition des cas féminins
Les cas féminins sont plus jeunes : 88 % ont moins de 35 ans. * Il s’agit d’un trop petit groupe pour avoir d’autres statistiques pertinentes. (N=26)

99
Q

Quelle est la tendance séculaire des vingt dernières années concernant la syphilis?

A

Avec seulement 3 cas déclarés au Québec en 1998, il était possible d’espérer que la syphilis infectieuse soit en voie d’élimination.

Toutefois, cette infection a connu une résurgence au début des années 2000.

100
Q

Quelle est la tendance séculaire des cinq dernières années concernant la syphilis?

A

+10,5%
(Selon les projections, le taux de 2016 chez les hommes sera largement supérieur à celui de 2015 (hausse de 19 %) la hausse en une seule année dépassant la hausse des cinq dernières années.)

101
Q

Quels sont les modes de transmission de la syphilis?

A

Transmission sexuelle

  • Par contact sexuel vaginal, anal ou oro-génital, avec ou sans pénétration.
  • Par contact direct avec les exsudats des lésions de la peau ou des muqueuses (pas forcément sexuel).
  • Par contact indirect (p. ex. jouets sexuels).

Transmission congénitale

  • Par transmission de la mère infectée à son enfant par voie transplacentaire.
  • Lors de l’accouchement.
  • Non transmissible lors de l’allaitement

Transmission de sang à sang
TRÈS RARE. Transmission possible (rare) par contact de sang à sang : partage de matériel de préparation, d’injection ou d’inhalation de drogues.

102
Q

Combien y a-t-il de stades

à la syphilis?

A

Trois:

Primaire
Secondaire
Tertiaire

103
Q

Quel est le taux de contagiosité de la syphilis?

A

60% par partenaire

Les stades primaire, secondaire et latent précoce de la syphilis sont considérés comme infectieux, le risque de transmission étant d’environ 60 % par partenaire.

104
Q

Quels sont les risques de transmission de la syphilis au foetus durant la grossesse?

A

70 à 100 % syphilis primaire ou secondaire

40 % syphilis latente précoce

10 % syphilis latente tardive

105
Q

Quelle est la période d’incubation de la syphilis selon les stades primaire, secondaire et latente?

A
Primaire 
3 semaines (3 à 90 jours), en moyenne 21 jours

Secondaire
2 à 12 semaines (peut aller jusqu’à 6 mois)

Latente
Précoce : < 1 an
Tardive : ≥ 1 an

106
Q

Quelle est la période d’incubation de la syphilis selon le stade tertiaire (non infectieuse)?

A

Syphilis cardiovasculaire
10 à 30 ans

Neurosyphilis (= démence)
Précoce : < 1 an
Tardive : ≥ 1 an

Gomme (= masse, réaction allergique)
1 à 46 ans (15 ans dans la plupart des cas)

107
Q

Quels sont les signes et symptômes de la syphilis primaire?

A

Chancre >40%

  • Ulcère superficiel, le plus souvent unique, induré, aux contours réguliers, d’une taille variable pouvant atteindre de un à deux centimètres de diamètre et indolore.
  • Il est habituellement localisé au site d’inoculation (région génitale, anorectale ou oropharyngée).
  • Les lésions du stade primaire disparaissent d’elles-mêmes en trois à six semaines sans laisser de traces.

Adénopathies >40%

  • Inguinaux: pour chancres génitaux et anorectaux
  • Cervicaux: pour chancres oropharyngés
108
Q

Quels sont les signes et symptômes de la syphilis secondaire?

A

> 90% des cas non traités

Éruption cutanée diffuse -
Très fréquent
Le plus souvent d’aspect maculopapuleux, mais peut prendre diverses formes; peut toucher la paume des mains et la plante des pieds. 25% des patients ne remarquent pas les changements sur leur peau.

Syndrome grippal - Fréquent Fièvre, céphalées, myalgies, arthralgies et fatigue, avec ou sans adénopathies généralisées.

Autres manifestations possibles - 1 à 10%
Condylomes plats, alopécie, uvéite, rétinite, méningite,
hépatite

109
Q

Quels sont les signes et symptômes de la phase de latence de la syphilis?

A
  • aucune manifestation clinique de la maladie

- précoce vs tardive (la contagiosité sans lésions est moins grande )

110
Q

Quels sont les signes et symptômes de la phase tertiaire de la syphilis?

A

10-30 % des malades non ou insuffisamment traités

Neurosyphilis - 10 à 15% des cas
Peut être asymptomatique ou symptomatique et avoir des céphalées, des vertiges, des modifications de la personnalité, de la démence, de l’ataxie ou la présence du signe d’Argyll Robertson (les pupilles qui ont de la misère à garder leur réflexe p/r à la lumière).

Syphilis cardiovasculaire - 5 à 10% des cas
Anévrisme aortique, régurgitation aortique, sténose ostiale de l’artère coronaire.

Gomme
Destruction des tissus de n’importe quel organe; les manifestations dépendent alors de l’organe touché.

111
Q

Quels sont les signes et symptômes de la syphilis congénitale?

A

Précoce (Survenue en moins
de 2 ans)
Peut être asymptomatique dans les 2/3 des cas. Infection fulminante disséminée, lésions mucocutanées, ostéochondrite, anémie, hépato-splénomégalie, neurosyphilis.

Tardive (Survient à plus de
2 ans)
Kératite interstitielle, adénopathie, hépato-splénomégalie, lésions osseuses, anémie, dents de Hutchinson, neurosyphilis

112
Q

Qu’arrive-t-il lors d’une comorbidité syphilis-VIH?

A

Pour les personnes séronégatives au VIH
- Les lésions de la peau, aux organes génitaux, créées par le chancre dans la phase de la syphilis primaire, accompagnées d’une inflammation, offrent au VIH une porte d’entrée dans l’organisme.

Pour les personnes séropositives au VIH
- Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et co-infectées avec la syphilis sont jusqu’à 5 fois plus susceptibles de transmettre le virus, la charge virale du VIH augmentant fortement dans les liquides anaux et génitaux.

  • De même, les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées, sont plus susceptibles de développer les stades secondaires et tertiaires de l’infection à la syphilis. L’intensité des symptômes sera accentuée et ils peuvent apparaître plus rapidement.

(Vrai chez les personnes avec charge virale élevée (donc sans médication).)

113
Q

Quelle est la période fenêtre de la syphilis?

A

Sérologie

  • Le délai minimal avant de pouvoir détecter la syphilis est d’environ dix jours.
  • La période fenêtre se termine douze semaines (3 mois) après l’exposition.
114
Q

Comment se fait le diagnostic de la syphilis?

A

Première méthode
Échantillonnage (Swab) de lésions de la syphilis primaire ou secondaire

La microscopie à fond noir
- Permet de visualiser T. pallidum prélevé sur des chancres de syphilis primaire et sur certaines lésions de syphilis secondaire.

-N’est pas fiable pour les lésions buccales et rectales; des réactions croisées peuvent survenir car ces régions peuvent contenir des tréponèmes non-pathogènes.

TAAN
- Permet de détecter l’ADN du tréponème afin de savoir s’il s’agit réellement d’un chancre syphilitique.

Deuxième méthode
Sérologie: Recherche d’anticorps contre le tréponème pâle (par prise de sang)

Dépistage initiale
VDRL
RPR
Les titres d’anticorps non tréponémiques sont généralement corrélés à l’activité de la maladie et servent à surveiller la réponse au traitement et pour évaluer la réinfection.

Si positif:
Épreuve de confirmation
TP-PA
FTA-ABS
Permet de connaître le stade de la maladie à l’aide des taux d’anticorps.
Les analyses tréponémiques sont généralement réactives pendant le reste de la vie des patients, même si le patient est traité. Cependant de 15 à 20 % de ceux-ci présentent une séroréversion s’ils sont traités pendant le stade primaire de la maladie.

«La présence du VIH dans l’organisme peut amener un faux résultat positif au dépistage VDRL de la syphilis, en réaction à l’infection. Il conviendra de confirmer par un test plus spécifique comme le TP-PA et FTA-ABS.»

115
Q

Quels sont les traitements pour la syphilis?

A

Si primaire, secondaire ou latente: dose unique de pénicilline (donc, simple).

Si primaire, secondaire ou latente, mais allergie à la pénicilline: traitement pendant 14 jours (+ complexe)

Si latent tardif, ou de durée inconnue: 3 doses, 1x/semaine, de pénicilline

C’est curatif (même tertiaire)

116
Q

Quelles sont les recommandations post-traitement pour la syphilis?

A

Abstinence: Jusqu’à sept jours après la fin d’un traitement à dose unique, ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples.

L’efficacité du condom est plutôt mitigé pour contrer la syphilis (ne couvre pas tout, entre-autre)

117
Q

Quels sont les partenaires à contacter suite à une infection de la syphilis?

A

Partenaires ayant eu un contact sexuel avec la personne infectée

Syphilis primaire

  • Jusqu’à 3 mois avant le début de ses symptômes ;
  • jusqu’à 4 mois et une semaine avant le prélèvement chez cette personne si la date du début de ses symptômes est inconnue ou incertaine .

Syphilis secondaire

  • Jusqu’à 6 mois avant le début de ses symptômes ;
  • jusqu’à 8 mois avant le prélèvement chez cette personne si la date du début de ses symptômes est inconnue ou incertaine;

Syphilis latente précoce
- jusqu’à 1 an avant le prélèvement chez cette personne.

118
Q

Quelle sorte d’infection est la lymphogranulomatose vénérienne(LGV)?

A

Bactérie, c’est une forme de chlamydia.

Plusieurs sérotypes de Chlamydia rachomatis qui ne donnent pas tous une infection génitale:
A, B, C : reliés au trachome
L1, L2, L3 : lymphogranulome vénérien
D à K : cause infections génitourinaires, oculaires, respiratoires, pharyngées, anales

119
Q

Est-ce que la LGV est une MADO?

A

Oui.

120
Q

Combien de cas de LGV a-t-on recensé en 2015?

A

107 cas masculins ont été recensés en 2015, cela équivaut à un taux de 2,6 cas pour 100 000 hommes.

3 cas féminins ont aussi été déclarés depuis 2008

(épidémie dans les grands centres, est en augmentation malgré les bas chiffres)

121
Q

Quelle est la population la plus touchée par la LGV?

A

Population touchée : Les HARSAH

  • La majorité (97%) des cas masculins sont des HARSAH ayant eu exclusivement des partenaires masculins.
- La répartition selon le groupe d’âge parmi les cas masculins est la suivante :
10 cas (9 %) ont entre 15 et 24 ans,
25 (25 %) entre 25 et 34 ans,
34 (32 %) entre 35 et 44 ans et
38 (36 %) ont 45 ans ou plus.
122
Q

Quelle est la tendance séculaire de la LGV dans les dix dernières années?

A

10 cas de lymphogranulomatose vénérienne ont été déclarés entre 1990 et 2004.

Entre 2008 et 2012, une période d’accalmie a été observée, le nombre de cas fluctuant entre 2 (2009) et 13 (2011) par année.

En 2014, un nombre record de 61 cas a été observé.

En 2015, le nombre de cas a presque doublé comparé à 2014.

123
Q

Quels sont les modes de transmission de la LGV?

A

La transmission par voie sexuelle peut se produire lors de relations orales, vaginales, anales et lors de partage de jouets sexuels.

Contact direct avec les exsudats (papules) des lésions de la peau ou des muqueuses.(LGV) (–> contrairement à la chlam!)

Une mère peut la transmettre à son enfant lors de l’accouchement (pas de transmission pendant la grossesse ou lors de l’allaitement)

124
Q

Comment la LGV peut-elle évoluer?

A
  • L’infection peut être asymptomatique.
  • Non traitée, la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) peut évoluer en trois stades cliniques : primaire, secondaire et tertiaire.
  • En général, l’infection se manifeste d’abord à la région ano-génitale, puis elle atteint le tissu lymphoïde.
  • La rectite peut se présenter aux stades primaire et secondaire.
125
Q

Quels sont les signes et symptômes de la LGV en stade primaire, chez les deux sexes?

A

Petite papule non douloureuse au site d’inoculation, pouvant devenir ulcérative et qui passe souvent inaperçues, située sur les organes génitaux, à l’anus, au rectum ou dans la cavité orale (contrairement à la syphilis, il peut avoir plusieurs lésions).

Autres syndromes cliniques : urétrite, rectite et cervicite

126
Q

Quels sont les signes et symptômes de la LGV en stade secondaire, chez les deux sexes?

LGV secondaire : de deux à six semaines après le stade primaire

A

Ganglions de l’aine enflés

Adénopathie inguinale ou fémorale douloureuse, généralement unilatérale. Initialement, les ganglions sont sensibles et légèrement plus gros, puis la situation progresse vers une masse inflammatoire, au sein de laquelle un abcès peut se former et secréter du pus blanchâtre.

Rectite hémorragique aiguë qui peut s’accompagner d’écoulements muqueux, purulents ou sanguins de l’anus, de douleurs anales et de ténesme, avec ou sans constipation.

Symptômes systémiques comme une fièvre, des frissons, des malaises, des myalgies et des arthralgies

127
Q

Quelles sont les complications possibles au stade tertiaire de la LGV?

LGV tertiaire: Plusieurs années après l’infection

A

Chez 10 à 20 % des personnes non traitées, la LGV devient chronique. Des lésions inflammatoires chroniques qui entraînent des cicatrices peuvent apparaître.

Obstruction lymphatique causant un éléphantiasis génital.

Sténoses ainsi que fistules génitales et rectales.

128
Q

Quelle est la période d’incubation de la LGV?

A

HOMME + FEMME
LGV primaire : de trois à trente jours après le contact infectieux.
LGV secondaire : de deux à six semaines après le stade primaire.
LGV tertiaire : les complications peuvent se manifester plusieurs années après l’acquisition de l’infection.

129
Q

Quelle est la période de contagiosité de la LGV?

A

Chez les personnes non traitées, le risque de transmission est présent plusieurs semaines ou parfois plusieurs mois après l’acquisition de l’infection.

Chez les personnes traitées, la transmission est possible :

  • jusqu’à la fin d’un traitement;
  • jusqu’à la résolution des signes et des symptômes, en présence de lésions causées par une LGV.
130
Q

Quelle est la période fenêtre de la LGV?

A

TAAN
Délai inconnu: probablement dès l’exposition

Culture
48 h minimum

Fin de la période fenêtre 14 jours. C’est-à-dire que les résultats avant cette date pourraient être de faux négatifs. Il s’agit toutefois de normes très conservatrices qui n’ont pas été considérées depuis l’avenue des nouvelles technologies comme le TAAN. Les experts s’entendent généralement pour 48h.

131
Q

Quel est le traitement pour la LGV?

A

Traitement contraignant de 21 jours, mais curatif

132
Q

Est-ce que la vaginose bactérienne est une MADO?

A

Non.

133
Q

Quel est l’agent infectieux de la vaginose bactérienne?

A

Bactérie (duh!).

La vaginose bactérienne est le terme clinique décrivant une altération de la composition du microbiote vaginal (flore de Döderlein).

Cette flore dominée par l’espèce Lactobacillus devient sévèrement appauvrie en lactobacilles protecteurs et se caractérise par la prolifération massive d’une flore mixte anaérobie, avec un nombre de bactéries multiplié par 100 à 1000.
Ex: La prolifération des bactéries Gardnerella vaginalis

La Gardnerella vaginalis est une bactérie qui est en cause dans des infections des organes génitaux féminins superficiels telles que la vulvite ou la vaginite.

La Gardnerella vaginalis se localise de façon normale au niveau de la flore vaginale de la femme.

Cette bactérie peut, dans certaines conditions, devenir pathogène et provoquer une vaginose bactérienne, avec une perturbation de la flore vaginale normale (flore de Döderlein).

Elle représente 90% des cas de vaginoses bactériennes.

134
Q

Quelle est la prévalence de la vaginose bactérienne?

A

Difficile à savoir

Femmes
- On estime actuellement que la vaginose bactérienne à Gardnerella Vaginalis est encore plus courante que la candidose « champignons ».

  • Diverses études portant sur les femmes qui fréquentent les cliniques de santé ont révélé́ que de 10 à 64 % des femmes en souffrent.

Hommes

  • Pas de prévalence disponible.
  • Contamination plutôt rare chez l’homme
135
Q

Quels sont les facteurs de risque de la vaginose bactérienne?

A
  • La douche vaginale;
  • L’utilisation de dispositifs contraceptifs intra-utérins;
  • Les partenaires sexuels nouveaux ou multiples;
  • Le tabagisme;
  • Le stress chronique;
  • L’utilisation de contraceptif oraux.
136
Q

Quels sont les modes de transmission de la vaginose bactérienne?

A

Sexuelle, mais n’est pas reconnue comme une ITSS

137
Q

Quels sont les signes et symptômes de la vaginose bactérienne?

A

Chez la femme : Asymptomatique dans 50 % des cas

Leucorrhées: Pertes vaginales homogènes, blanchâtres, grisâtres, abondantes.
Fréquent

Sensation de brûlure: Notamment après les rapports sexuels. Elles sont dues à l’hyperdesquamation de la muqueuse vaginale.
Fréquent

Une odeur désagréable: Odeur de poisson pourri, due aux germes anaérobies.
Fréquent

Un pH vaginal anormal > 4,5.
Fréquent

Chez l’homme: Urétrite
Urétrite non gonococcique (UNG) persistante caractérisée par un écoulement urétral et un gonflement du méat urinaire. (On le croit aussi possible chez la femme.)
Fréquence: 30-40 % des UNG

138
Q

Quelles sont les complications de la vaginose bactérienne?

A

Chez la femme
Endocervicite: Rare
Inflammation du col de l’utérus possiblement à l’origine de douleurs, pertes et/ou saignements anormaux en dehors des règles.

Endométrite: Rare
Inflammation de la cavité utérine possiblement à l’origine de fièvre, douleurs, pertes et/ou saignements anormaux en dehors des règles. Ces endométrites peuvent être associées à des troubles de la fertilité.

Salpingites: Rare
Infections des trompes de Fallope possiblement à l’origine de fièvre, douleurs, pertes et/ou saignements anormaux en dehors des règles. Ces salpingites peuvent être associées à des troubles de la fertilité.

Chez l’homme (encore plus rare)
Prostatite: Rare
Certaines inflammation de la prostate seraient dues à l’une de ces bactéries, mais l’association entre ces germes et cette pathologie est contestée par quelques experts.

Épididymite:Rare
Certaines inflammation de l’épidydime seraient dues à l’une de ces bactéries, mais l’association entre ces germes et cette pathologie est contestée par quelques experts.

139
Q

Quelles sont les périodes d’incubation et fenêtre de la vaginose bactérienne?

A

Incubation
- Il n’y a pas de période d’incubation, mais plutôt une prolifération des bactéries causant les vaginoses bactériennes suite à un débalancement de la flore normale qui se fait à une vitesse variant selon la composition de la flore en question.

  • Il n’existe donc pas de barème exacte sur la vitesse de leur prolifération.

Période fenêtre
- Le principe de la période fenêtre ne s’applique pas puisque ces bactéries sont déjà présentes dans la flore vaginale normale.

  • On cherche plutôt leur prolifération anormale au microscope chez les personne déjà symptomatiques.
140
Q

Comment se fait le diagnostic de la vaginose bactérienne?

A

Analyse du pH vaginal
pH anormal, soit >4,5

Préparation de KOH à 10%
Odeur d’amine (odeur de poisson) suite à l’ajout de KOH à 10%.

Préparation à l’état frais (examen microscopique suite au prélèvement)
Observation de Clue cells. Il s’agit de cellules
pithéliales recouvertes de coccobacilles

141
Q

Quels sont les traitements pour la vaginose bactérienne?

A

Traitement un peu compliqué 2x/jour pendant 7 jours sous forme oral ou gel/crème.

Si asymptomatique, le traitement est nécessaire seulement dans les cas suivants:

  • Grossesse à risque élevée (antécédents d’accouchement avant terme);
  • Avant la pose d’un stérilet;
  • Avant une chirurgie gynécologique;
  • Un avortement thérapeutique ou une manœuvre instrumentale des voies génitales supérieures
142
Q

Quelles sont les recommandations post-traitement pour la vaginose bactérienne?

A

Les patientes ne doivent pas boire d’alcool pendant le traitement ainsi que dans les 24 heures qui suivent le traitement oral au métronidazole à cause du risque de réaction au disulfirame (Antabuse).

La crème à la clindamycine est à base d’huile, ce qui peut nuire à l’efficacité du condom en latex ou du diaphragme.

143
Q

Doit-on avertir les partenaires suite à une vaginose bactérienne?

A

Le traitement des partenaires sexuels de sexe masculin n’est pas indiqué et ne prévient pas la récurrence de l’infection

144
Q

Est-ce que la candidose vulvo-vaginale est une MADO?

A

Non.

145
Q

Quel est l’agent infectieux de la candidose vulvo-vaginale?

A

Champignon diploïde.

Membre de la famille des Candidaceae, Candida albicans est un champignon diploïde et encapsulé classé parmi les polymorphes car il peut prendre l’aspect de levures ou l’aspect de pseudo-hyphes selon la température, le pH et les nutriments du milieu.

C. albicans est un microorganisme commensal qui fait partie des flores microbiennes endogènes gastro-intestinale, oropharyngée et génitale féminine.

  • Le candida Albican est présent dans les voies génito-urinaires (muqueuse du col utérin ou du vagin) de 40 à 80 % des femmes actives sexuellement, qui sont pour une bonne part en santé et asymptomatiques.
  • Le Candida est considéré comme faisant partie de la flore vaginale normale.
  • Il peut causer une pathologie lorsqu’il est trop présent

Près de 90 % des cas de vaginoses à levure sont causés par Candida albicans, les autres étant causés par d’autres espèces de Candida (p. ex., C. glabrata) ou par Saccharomyces cerevisiæ

146
Q

Quelle est la prévalence de la candidose vulvo-vaginale au Canada?

A

Femmes
Près de 75 % des femmes présentent au moins un épisode de CVV durant leur vie et 5 à 10 % des femmes en présenteront plus d’un.

L’incidence de la récurrence (au moins quatre épisodes symptomatiques de CVV par an) a été estimée à 5 % chez les femmes en âge de procréer.

Hommes
On la trouve également dans l’urètre des hommes, mais moins fréquemment.

La colonisation est associée au jeune âge (moins de 20 ans).

147
Q

Quels sont les facteurs de risque de la candidose vulvo-vaginale?

A
  • Les partenaires sexuels nouveaux ou multiples;
  • Usage courant ou récent d’antibiotiques;
  • Corticostéroïdes;
  • Diabète mal maîtrisé ;
  • Immunodépression;
  • Grossesse.
148
Q

Quels sont les modes de transmission et la contagiosité de la candidose vulvo-vaginale?

A

Modes de transmission

  • La candidose vulvo-vaginale due au Candida Albican n’est pas considérée comme une ITSS.
  • La transmission de la femme vers l’homme est contestée. On la croit toutefois possible.
  • La balanite à candida chez l’homme est rare.
  • Santé Canada n’a aucune information concernant la transmission mère-enfant et ce mode ne fait pas partie des modes de transmission connus.

Contagiosité
- Puisqu’il s’agit d’un débalancement d’un organisme déjà présent dans différentes flores du corps humain, il n’est pas vraiment possible d’établir un taux de contagiosité.

149
Q

Quels sont les signes et symptômes de la candidose vulvo-vaginale?

A

Chez la femme (asymptomatique dans autant que 20% des cas)

Symptômes: 
Pertes vaginales;
Picotements;
Dysurie externe;
Dyspareunie superficielle.

Signes:
Pertes blanches, en grains ou en mottes;
Érythème et oedème du vagin et de la vulve (sensation de brûlures et inflammation).

Chez l’homme: rare

Signes &amp; Symptômes:
Prurit (démangeaison);
Rougeur;
Suintement superficiel;
Rarement, de très petits ulcères peuvent apparaître.

Symptômes plus fréquents chez l’homme non circoncis

150
Q

Quelles sont les complications possibles de la candidose vulvo-vaginale?

A

En principe, une mycose (champignon) vaginale n’est pas dangereuse et guérit souvent spontanément.

Il est néanmoins conseillé en cas de grossesse ou de la première apparition des symptômes de consulter un médecin pour instaurer un traitement approprié.

151
Q

Quelles sont les périodes d’incubation et fenêtre de la candidose vulvo-vaginale?

A

Incubation

  • La candidose n’est pas considérée comme une ITSS.
  • Le candida albican est déjà présent dans diverses flores du corps humain.
  • Il n’y a donc pas de période d’incubation, mais plutôt une prolifération du candida Albican suite à un débalancement de la flore normale qui se fait à une vitesse variant selon la composition de la flore en question. Il n’existe donc pas de barème sur la vitesse de cette prolifération.

Période fenêtre

  • Le principe de la période fenêtre ne s’applique pas puisque ce champignon est déjà présent dans la flore vaginale normale.
  • On cherche plutôt sa prolifération anormale au microscope chez les personnes symptomatiques
152
Q

Comment se fait le diagnostic de la candidose vulvo-vaginale?

A

Analyse du pH vaginal
pH normal, soit <4,5

Préparation de KOH à 10%
Absence d’odeur d’amine (odeur de poisson)

Préparation à l’état frais (examen microscopique suite au prélèvement) :
On relève des levure ou des filaments pseudo-mycéliens (hyphes)

153
Q

Quels sont les traitements pour la candidose vulvo-vaginale?

A

Asymptomatique: pas nécessaire

Symptomatique:
Ovules et crèmes intra-vaginales à base d’ azoles, en vente libre (relativement facile d’utilisation et facile d’accès, souvent un traitement de 3 à 7 jours)

154
Q

Quelles sont les recommandations post-traitement pour la candidose vulvo-vaginale?

A

Aucun suivi n’est nécessaire, à moins que les symptômes persistent ou soient récurrents.

Envisager faire une mise en culture et un test de sensibilité de la levure si la réponse au traitement n’est pas adéquate ou si l’infection réapparaît

155
Q

Est-ce que la vaginite parasitaire (trichomonase) est une MADO?

A

Non.

156
Q

Quel est l’agent infectieux de la trichomonase (vaginite parasitaire)?

A

Protozoaire flagellé parasitaire.

Trichomonas vaginalis est un protozoaire flagellé parasitaire de taille variable mais habituellement autour de 10 μm de longueur et 7 μm de largeur.

Il prend d’ordinaire une forme ovale ou de poire, mais peut aussi prendre une forme amiboide lorsqu’il est attaché aux cellules de l’épithélium vaginal. T. vaginalis comporte au total 5 flagelles, dont quatre sont situés sur sa partie antérieure.

157
Q

Quelle est la prévalence de la vaginite parasitaire?

A

États-Unis
Dans le cadre d’une étude menée dans une clinique des infections transmissibles sexuellement (ITS) aux États-Unis, la prévalence de la trichomonase a été estimée entre 10 et 35 %, mais ces données sont peu susceptibles d’être généralisables.

Parmi les hommes consultant des cliniques ITS, la prévalence a été estimée entre 3 et 20%. Des chiffres probablement gonflés.

158
Q

Quels sont les modes de transmission de la vaginite parasitaire?

A

Sexuelle
- Souvent propagée par contact sexuel avec les sécrétions vaginales ou urétrales des personnes infectées.

Cependant, le germe peut survivre sur des objets humides (serviettes, sièges de toilette, matériel de douche vaginale, saunas, etc.) pendant plusieurs heures (rare). Ou sur des jouets.

Congénitale
La transmission à des nouveau-nés par des mères infectées est possible et a été observée dans 2 à 17 % des cas, et peut entraîner des infections des voies urinaires ou du vagin du nouveau né. *transmission verticale seulement (donc seulement lors de l’accouchement).

159
Q

Quelle est la période d’incubation et la contagiosité de la vaginite parasitaire?

A

Entre 3 et 28 jours, avec une moyenne de 7 jours.

Le risque de transmission par acte sexuel n’est pas connu (n’est pas présent dans la flore vaginale, il y a eu transmission).

160
Q

Quels sont les signes et symptômes de la vaginite parasitaire?

A

Chez la femme: asymptomatique dans 10 à 50 % des cas

  • Pertes vaginales;
  • Dysurie;
  • Picotements;
  • Pertes beiges, verdâtres ou jaunes, écumeuses;
  • Érythème de la vulve et du col de l’utérus (col piqueté vasculaire rouge ou « col en fraise »);
Chez l’homme: asymptomatique > 90%
Urétrite et balanite
- Écoulement léger du pénis;
- Irritation ou rougeur au bout du pénis;
- Sensation de brûlure à la miction.
  • Plus de 90% des hommes sont sans symptômes et le protozoaire ne cause pas vraiment de dommage chez l’homme. Certains auteurs vont même affirmer que l’homme peut être porteur «sain» du protozoaire.
  • Les cas de disparition spontanée de l’infection ne sont pas rares, en raison, croit-on, de la nature oxydative des voies génitales mâles qui inhiberait les facteurs pathogènes d’infection, qui perdurent d’ordinaire pendant 10 jours ou moins.
161
Q

Quelles sont les complications possibles de la vaginite parasitaire?

A

Chez la femme: Plutôt rare

  • Une érosion cervicale;
  • Un cancer du col de l’utérus;
  • L’infertilité;
  • Un pyosalpinx (abcès de la trompe de Fallope);
  • Une endométrite;
  • Une rupture prématurée des membranes placentaires peut survenir chez les femmes enceintes, avec pour conséquence, une naissance prématurée et un faible poids à la naissance.

Chez l’homme: Rare
- Prostatite

162
Q

Quelle est la période fenêtre de la vaginite parasitaire?

A

Pour l’instant le guide québécois de dépistage n’a aucune recommandation concernant le dépistage de la
Trichomonase.

Cette infection n’est pas recherchée lors de dépistage de prévention.

Le diagnostic à l’aide d’un prélèvement se fait seulement chez les personnes symptomatiques.

163
Q

Comment se fait le diagnostic de la vaginite parasitaire?

A

Analyse du pH vaginal
pH anormal, soit >4,5

Préparation de KOH à 10%
Absence d’odeur d’amine (odeur de poisson)

Préparation à l’état frais (examen microscopique suite au prélèvement) :
Présence de trichomonas flagellés, mobiles et de leucocytes

164
Q

Quels sont les traitements pour la vaginite parasitaire?

A

Simple = dose unique par voie orale

Traiter les partenaires sexuels de la même façon que le cas index (Les partenaires devraient recevoir un traitement contre la Trichomonase, quels que soient les symptômes (il n’est pas nécessaire de les soumettre à des tests de dépistage de Trichomonas).).

165
Q

Quelles sont les recommandations post-traitement de la vaginite parasitaire?

A

Aucun suivi n’est nécessaire, à moins que les symptômes soient récurrents, ce qui se produit généralement en cas de réinfection.

Attendre deux jours après avoir fini de prendre les comprimés avant de boire de l’alcool

*Notification au partenaires recommandée, mais aucune ligne directrice sur la période à couvrir n’est disponible

166
Q

Quels sont les recommandations post-traitement de la LGV?

A

Jusqu’à sept jours après la fin d’un traitement à dose unique, ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples (donc après 21 jours);

Jusqu’à la résolution des symptômes

(L’usage du condom est controversé puisque ça ne couvre pas toute.)

167
Q

Quel-les sont les partenaires à contacter suite à une infection de la LGV?

A

Partenaires ayant eu un contact sexuel avec la personne infectée :

  • Dans les 60 jours précédant le début des symptômes ou le prélèvement chez cette personne;
  • pendant que la personne avait des symptômes;
  • avant la fin du traitement ou moins de 7 jours après un traitement unidose pris par cette personne.
168
Q

Quels sont les trois objectifs de la prévention?

A
  • Diminuer le risque de transmission d’une personne infectée à une personne non infectée
  • Éviter une aggravation de l’état de santé des personnes ayant une infection
  • Briser la chaîne de transmission