EXAMEN DE FIN SESSION Flashcards

1
Q

La définition de la vulvodynie?

A

Terme général désignant une douleur vulvaire chronique ou périodique et inexpliquée, avec des symptômes de brûlure, de démangeaisons, etc.

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2
Q

Quels sont les sous-catégories de vulvodynie?

A
  • Vuvlodynie généralisée ;
  • Vestibulodynie provoquée ;
  • Dyspareunie profonde.
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3
Q

Comment peut-on décrire la vulvodynie?

A
  • Spontanée, provoquée ou mixte
  • Diffusée ou localiser ;
  • De tout temps ou acquise ;
  • Généralisée ou situationnelle ;
  • Chronique.
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4
Q

Qu’est-ce qu’une vuvlodynie chronique ?

A

La douleur perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de façon régulière, mais cyclique (hauts et bas).

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5
Q

Qu’est-ce que la vulvodynie provoquée?

A

Sensations de brulûre à l’entrée du vagin quand une pression (pénétration, examen gynécologique, …) est appliquée.

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6
Q

VRAI OU FAUX. Le diagnostic de vulvodynie provoquée est courant et normalisée.

A

FAUX.

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7
Q

Quels sont les propos/discours/questionnement souvent entendus chez les personnes ayant une vulvodynie provoquée?

A

’’ Vais-je un jour apprécier la sexualité ? ‘’
‘’ Il y a quelque chose qui cloche physiquement, psychologiquement, sexuellement chex moi ? ‘’
‘’ J’aime toujours mon.ma.mes partenaires ? ‘’
‘’ La douleur est dans ma tête ? ‘’
‘’ Suis-je toujours une femme si je n’ai pas de vie sexuelle ? ‘’
‘’ Ma relation peut survivre à cette douleur ? ‘’
‘’ Est ce que je pourrai avoir des enfants ? ‘’

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8
Q

Qu’est-ce que l’anodyspareunie? Chez quel population la prévalence est plus élevée?

A

Douleurs sévères et récurrentes pendant la pénétration anale (reçue), chez les HARASAH.

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9
Q

Qu’est-ce que serait le diangostic d’anodyspareunie?

A

Dysfonction sexuelle autre ou non spécifiée.

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10
Q

Pour la douleur sexuelle, qu’est-ce qui est observé chez la femme, qui revient chez l’homme?

A

Patrons de sensibilité, fonction des muscles pelviens, activation ou structure neuronale.

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11
Q

Quels sont les critères diagnostiques du DSM-5 pour le trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration?

A

A. Difficultés persistentes ou récurrentes avec UN OU PLUSIEURS des critères suivants :
1. Pénétration vaginale pendant la relation sexuelle ;
2. Douleur vulvo-vaginale ou pelvienne marquée pendant la RS ou lors de tentative de pénétration ;
3. Peur ou anxiété marquée d’une douleur vulvo-vaginale ou pelvienne par anticipation, pendant ou résultant de la pénétration vaginale ;
4. Tension ou crispation marquée de la musculature du plancher pelvien au cours des tentatives de pénétration vaginale.

B. Ces symptômes persistent depuis au moins 6 mois ;

C. Ces symptômes sont à l’origine d’une souffrance cliniquement significative ;

D. Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non sexuel, n’est pas due aux effets associés à une substances ou une affection médicale

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12
Q

Qu’est-ce qui est important à aller interroger, au niveau BIOLOGIQUE, en évaluation concernant le trouble de douleur génito-pelvienne ?

A
  • Histoire médicale et examen gynécologique ;
  • Caractéristiques de la douleur (1ère apparition, durée, endroit, sensation, intensité, etc)
  • Facteurs qui diminuent ou empirent la douleur ;
  • Douleur durant les activités non-sexuelles.
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13
Q

Dans quel but on procède à l’évaluation gynécologique en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration?

A

Trouver la source de douleur ou une autre cause qui explique la douleur.

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14
Q

Qu’est-ce que le test de sensibilité vulvaire?

A

À l’aide d’un coton tige, pression sur différentes aires de la vulve et du vestibule + culture vaginale pour éliminer de possibles infections.

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15
Q

Quoi faire pour diminuer l’anxiété chez une personne qui va passer un test de sensibilité vulvaire?

A
  • Préparée la personne face au RDV ;
  • Participation active de la personne, affirmation de soi ;
  • Stratégies de gestion du stress.
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16
Q

Qu’est-ce qui est important à aller interroger en évaluation, au niveau COGNITIF, lors de la suspicion d’un trouble de douleur génito-pelvienne ?

A
  • Distorsions cognitives (catastrophisation, hypervigileance) ;
  • Sentiment d’auto efficacité face à la douleur
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17
Q

Qu’est-ce qui est important à aller interroger en évaluation, au niveau AFFECTIF, lors de la suspicion d’un trouble de douleur génito-pelvienne ?

A
  • Peur de la douleur ;
  • Anxiété, dépression
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18
Q

Qu’est-ce qui est important à aller interroger en évaluation, au niveau RELATIONNEL, lors de la suspicion d’un trouble de douleur génito-pelvienne ?

A
  • Réponse du.de.des partenaire.s ;
  • Dévoilement et communication par rapport à la douleur ;
  • Difficultés dans les sphères non sexuelles.
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19
Q

Qu’est-ce qui est important à aller interroger en évaluation, au niveau SEXUEL, lors de la suspicion d’un trouble de douleur génito-pelvienne ?

A
  • Histoire sexuelle avec et sans partenaire ;
  • Interférence de la douleur avec les activités sexuelles ;
  • Impact de la réponse sexuelle, la fréquence des activités sexuelles et la satisfaction sexuelles.
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20
Q

Quels sont les conséquences au plan PSYCHOLOGIQUE, chez les FEMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A

+ anxiété et de dépression,
Honte, culpabilité et isolement

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21
Q

Quels sont les conséquences au plan PSYCHOLOGIQUES, chez les HOMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A

+ de détresse psychologique

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22
Q

Quels sont les conséquences au plan RELATIONELLE, chez les FEMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Satisfactions relationnelle plus faible ;
  • Sentiment d’être inadéquate, inutile ;
  • Peur de perdre la relation.
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23
Q

Quels sont les conséquences au plan SEXUEL, chez les FEMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Moins de relations sexuelles, de désir, d’orgasmes et de satisfactions.
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24
Q

Quels sont les conséquences au plan RELATIONNELLE, chez les HOMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Impact négatif sur la relation (idéal relationnel non atteint).
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25
Q

Quels sont les conséquences au plan SEXUEL, chez les HOMMES en présence de trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Moins de satisfactions sexuelles ;
  • Plus de dysfonction érectiles.
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26
Q

VRAI OU FAUX. Si l’anxiété et la dépression de la femme est diminué, la fonction sexuelle est adéquate.

A

VRAI.

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27
Q

VRAI OU FAUX. En présence de trouble/difficulté lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration, le partenaire doit être impliqué pour la thérapie.

A

VRAI.

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28
Q

Quels sont les trois types de réponses possibles chez le partenaire d’une personne avec un trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ? Les expliquers.

A
  • Réponse facilitatrice (encourager des comportements permettant de s’adapter à la douleur) ;
  • Réponse de sollicitude (démontrer de la sympathie) ;
  • Réponse négative (colère).
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29
Q

Quelle réponse du partenaire est la plus adéquate chez une personne atteinte du trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ? Pourquoi?

A

Réponse facilitatrice. Elle est plus positive, n’encourage pas l’évitement.

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30
Q

VRAI OU FAUX. La douleur génico-pelvienne ou à la pénétration ne nécessite pas un traitement avec une approche multidimensionnelle.

A

FAUX.

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31
Q

Quel genre de traitements MÉDICAUX pourraient avoir une personne avec un trouble/difficulté lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Antifonfiques ;
  • Gels anesthésiants ;
  • Corticostéroïdes ;
  • Hormonothérapie ;
  • Injections d’interférons
  • Antidépresseurs tricycliques ;
  • Vestibulectomie.
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32
Q

Qu’est-ce qu’une vestibulectomie? Pourquoi le faire ?

A

Ablatation chirurgicale des muqueuses du vestibule pour enlever les récepteurs douloureux.

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33
Q

Quels sont les deux interventions recommandés pour intervenir auprès d’une personne avec un trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Interventions psychologiques ;
  • Interventions de physiothérapie pelvienne.
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34
Q

Pourquoi faire des traitements de physiothérapie pelvienne avec un trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A

Diminuer la tension musculaire et désensibilisation des capteurs de douleurs.

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35
Q

Énumérer les sortes de physiothérapie pelvienne.

A
  • Massages intravaginaux et des muscles du plancher pelvien ;
  • Étirements à l’aide de dilatateurs ;
  • Biofeedback avec une sonde vaginale ;
  • Stimulations électriques ;
  • Exercices des muscles du plancher pelvien (Kegels).
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36
Q

Comment peut-on agir en intervention, au niveau SEXOLOGIQUE, pour le trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Reconceptualiser la douleur comme étant un problème multidimensionnel ;
  • Favoriser les stratégies adaptatives de résolutions de problèmes ;
  • Augmenter la qualité du fonctionnement sexuel en général ;
  • Consolider les habiletés ;
  • Éducation au sujet de la sexualité et la communication.
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37
Q

Comment peut-on agir, au niveau COMPORTEMENTALE, pour le trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Auto-exploration ;
  • Respiration ;
  • PA ;
  • Désensibilisation systémique ;
  • Journal de bord sur la douleur ;
  • Élargire son répertoire sexuel ;
  • Affirmation de soi ;
  • Communication.
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38
Q

Comment peut-on agir en intervention, au niveau COGNITIF, pour le trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Éducation sur la vision multidimensionnel/multifactoriel de la douleur ;
  • Éducation sur le problème spécifique ;
  • Restructuration cognitive ;
  • Affirmation de cooping ;
  • Focaliser sur les sensations agréables.
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39
Q

Comment utilisé l’approche multimodale par rapport au trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Démontrer que la douleur est réelle ;
  • Démontrer que nous avons des connaissances sur le sujet ;
  • Démontrer nos compétences pour réduire cette douleur ;
  • Donner espoir ;
  • Informer sur le rôle des autres professionnel.les ;
  • Ne pas juger, ne pas blâmer.
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40
Q

Quels pourraient être les obstacles potentiels en intervention avec une personne avec trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • Ambivalence, honte trop élevée ;
  • Détresse conjugale et violence élevée ;
  • Agendas cachés (secrets, séparation).
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41
Q

Qu’est-ce qu’un orgasme?

A

Chez la femme, ce sont des contractions rythmiques de l’utérus et des muscles du plancher pelvien, rétraction du clitoris sous le capuchon et évasement des 2/3 internes du vagin. Le système sympathique s’active (PA, FC et respiration augmentée) + plaisir sensorielle.

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42
Q

Nommez quelques mythes sur la représentation de l’orgasme dans notre culture, et quels conclusions peut-il susciter?

A
  • L’orgasme masculin est facile à atteindre et va de soi, tandis que l’orgasme féminin est difficile à atteindre et dépend des prouesses de l’autre ;
  • L’orgasme masculin est un besoin naturel (finalité de l’acte), tandis que l’orgasme féminin est un bonus qui n’est pas essentiel ;
  • Le plaisir sexuel masculin est normalisé , tandis que le plaisir sexuel féminin est stigmatisée ;
  • L’orgasme masculin éclipse l’orgasme féminin ;
  • L’orgasme simultanée est idéal ;
  • La femme a besoin de se sentir aimée pour avoir un orgasme, l’acte sexuel servirait pour un besoin d’amour et non d’un besoin sexuel.

Ceux-ci peut véhiculée la croyance que les femmes sont compliqués et que si la femme n’a pas d’orgasme, c’est la faute du partenaire.

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43
Q

Qu’est-ce que l’orgasme selon Freud?

A

L’orgasme vaginal serait plus mature (vraie femme) que l’orgasme clitoridien.

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44
Q

Qu’est-ce que l’orgasme selon Masters & Johnson ?

A

Pas de différence entre les orgasmes vaginaux et clitoridien.

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45
Q

Nommée les 4 types d’orgasmes chez la femme et les décrire.

A
  • Orgasme cervical : Stimulation profonde du col de l’utérus (point C) ;
  • Orgasme anal : Stimulation/pénétration de l’anus ;
  • Orgasme par stimulation des seins ou des mamelons : orgasme en soi OU contributif ;
  • Orgasme mentale : orgasme en soi OU contributif (imagerie mental, fantasme, rêves érotiques).
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46
Q

Quel est le bon terme pour parler du ‘’ Point G ‘’ ? Pourquoi cet nouvel appellation ?

A

Complexe clitorido-urétro-vaginal. Le “ point G ‘’ n’est pas vraiment un point précis, mais plutôt la réunion de plusieurs paroi (clitoris, urètre, vagin), qui lorsque l’excitation est au maximal, la vasocongestion rapproche ces 3 parois.

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47
Q

Qu’est-ce que l’éjaculation féminine? De quoi est-elle composée ? D’où sort-elle ?

A

Expulsion d’une quantité significative de fluide (pas d’urée) par les glandes para et péri urétrales.

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48
Q

Quel est la différence entre le squirt et l’éjaculation féminine?

A

Le squirt proviendrais de la vessie et l’éjaculation féminine proviendrais des vestige de la prostate, soit les glandes péri et para urétrales.

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49
Q

Qu’est-ce que l’orgasme multiple ?

A

Capacité à avoir plus d’orgasme dans un court laps de temps.

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50
Q

Est-ce que l’orgasme multiple est présent chez l’homme? Qu’est-ce qui l’influence ?

A

Non. Il existe la période réfractaire, qui parfois peut laisser croire qu’elle est inexistante, car elle est très courte. Cette période s’allonge en temps selon l’âge.

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51
Q

Quels sont les critères diagnostiques, selon le DSM-5, du trouble de l’orgasme chez la femme ?

A

A. L’un (ou les deux) critères suivants sont éprouvés lors d’au moins 75% des activités sexuelles :
1. Retard marqué pour parvenir à l’obtention de l’orgasme ou diminution marquée de la fréquence ou absence d’orgasme ;
2. Diminution marquée dans l’intensité des sensations orgasmiques.

B. Ces symptômes persistent depuis 6 mois.
C. Ces symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative.
D. Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non sexuelle, les effets associés à une substances ou une affection médicale.

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52
Q

Quels sont les spécificités possible dans le diagnostique du trouble de l’orgasme chez la femme ?

A
  • De tout temps / acquis ;
  • Généralisée / situationnel ;
  • Détresse faible, modérée, sévère.
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53
Q

Pourquoi certaines femmes ont recours à la simulation d’orgasme?

A
  • Plaisir au partenaire ;
  • Valoriser la performance de l’autre ;
  • Atteindre l’idéal de l’orgasme simultanée.
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54
Q

Quels sont les facteurs étiologiques biogène du trouble de l’orgasme chez la femme?

A
  • Maladies chroniques ;
  • Post-Partum ;
  • Mutilations génitales ;
  • Prise d’antidéprésseur.
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55
Q

Est-ce qu’il y une augmentation des troubles/difficultés de l’orgasmes chez les personnes ayant recours au traitement affirmatif du genre? Pourquoi?

A

Non. La capacité orgasmique des personnes trans est maintenue, mais il y a des particularités individuelles importantes.

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56
Q

Quels sont les traitements PHARMACOLOGIQUES possible chez une personne ayant un trouble de l’orgasme?

A
  • Testostérone ;
  • Crème à base de Tadalafil ;
  • Thérapie d’oestrogène pour les personnes ménopausées.
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57
Q

Quel est le rôle de la crème à base de Tadalafil ?

A

Améliore le flux sanguin clitoridien de manière significative.

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58
Q

Quel est le traitement CHIRUGICAL possible chez une personne ayant un trouble de l’orgasme?

A
  • Chirurgies plastiques génitales (vaginoplastie, labiaplastie, hymnéoplastie, périnéoplastie, augmentation du point G).
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59
Q

Pourquoi une personne avec un trouble de l’orgasme aurait recours à un traitement chirurgical ? Quels sont les effets positifs et négatifs?

A

À cause d’une image de soi altérée, une perte de confiance en soi, les chirurgies plastiques génitales donneraient un accès plus facile au clitoris, et donc augmenterait les orgasmes.

Positif : améliore le plaisir génitale, augmente les orgasmes, améliore l’image corporelle et la confiance en soi.
Négatif : complications chirurgicales (hématomes, inconfort, blessures à la vessie, cicatrices, douleurs, infections)

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60
Q

Quels sont les traitements NON-PHARMACOLOGIQUES possible chez une personne ayant un trouble de l’orgasme ? Leurs objectifs?

A
  • Physiothérapie (renforcer le plancher pelvien pour augmenter l’intensité des contractions musculaires) ;
  • Psychothérapie (éducation, PA, thérapie de couple, TCC) ;
  • Méthodes comportementales (sensate focus, masturbation dirigée) ;
  • Autres (hypnoses, méditation, réduction de l’anxiété).
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61
Q

Avec une personne ayant un trouble de l’orgasme, quels seront les interventions SEXOLOGIQUES et leurs objectifs ?

A

Interventions :
- Explorer diverses approches d’auto-stimulation ;
- Pratique de l’imagerie mentale positive ;
- Redéfinir le plaisir sexuel ;
- Percevoir l’orgasme comme étant une possibilité et non une finalité ;
- Réduire l’anxiété de performance ;
- Renforcir les expériences sexuelles positives ;
- Planifier un moment pour le plaisir
- Prioriser l’exploration des pratiques sexuelles.

Objectifs :
- Lâcher prise ;
- Restructurer les pensées négatives ;
- Éducation sexuelle ;
- Diminuer la rigidité.

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62
Q

Quel est le but de la masturbation dirigée ?

A

Améliorer la conscience du corps et des sensations, explorer les zones érogènes à l’aide du toucher, seul.e et avec partenaire.

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63
Q

Expliquer les 9 à 12 étapes de la mastrubation dirigée.

A
  1. Engagement ;
  2. La connaissance / Exploration sexuelle ;
  3. Explorer ses organes génitaux par le toucher ;
  4. La découverte du plaisir par le toucher ;
  5. La concentration sur son plaisir par le toucher ;
  6. Se rapprocher du but : l’orgasme (30 à 45 min max) ;
  7. L’utilisation du vibrateur ;

AVEC PARTENAIRE.S
8. Partager ses découvertes avec son.sa.ses partenaire.s et lui montrer ;
9. Partenaire.s lui donne du plaisir (impliquer l’autre) ;
10. Inclure le coït avec les connaissances acquises ;
11. La valorisation ;
12. Que faire mainteant ?

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64
Q

De quel approche s’inspire la masturbation dirigée ?

A

Sensate focus de Masters et Johnson.

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65
Q

Pourquoi inclure la PA dans le trouble de l’orgasme ?

A

Permet de se détacher d’un objectif de performance (orgasme) et se centrer sur l’expérience positive du moment sexuel.

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66
Q

Est-ce que le trouble de l’orgasme primaire (de tout temps) est plus complexe à traiter que le trouble de l’orgasme secondaire (acquis) ?

A

Non. Le trouble de l’orgasme secondaire (acquis) est plus complexe.

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67
Q

Qu’arriverait t’il si il n’avait pas de consensus quant aux critères diagnostiques?

A

Ce serait difficile de faire un portrait de la prévalence des troubles et donc de connaître ce qui est fréquent. Cela nuirait au développement des services.

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68
Q

Combien de temps s’agit t’il d’une ‘‘courte latence’’ dans le trouble de l’orgasme chez l’homme ?

A

moins de 1 min.

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69
Q

Existe-t-il une différence concernant l’éjaculation précoce entre les HARSAH et les hommes hétérosexuels?

A

Oui. La lentence d’éjaculation semble plus longue chez les HARSAH que les hommes hétérosexuelles.

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70
Q

Quels sont les hypothèses qui expliqueraient la différence de période de latence entre les HARSAH et les hommes hétérosexuels?

A

La période de latence pourrait être influencée par le type de relation sexuelle ou le type de stimulation.

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71
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’éjaculation précoce selon le DSM-5 ?

A

(A) Trouble de l’éjaculation persistant ou répété survenant pendant le rapport sexuel avec une(un) partenaire, approximativement dans la minute suivant la pénétration vaginale, et avant que la personne souhaite éjaculer.
(B) Ces symptômes persistent depuis au moins 6 mois.
(C) Ces symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative.
(D) Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non sexuelle, les effets associés à une substance ou une affection médicale.

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72
Q

Quels sont les spécificités possibles en quant de diagnostique d’éjaculation précoce?

A
  • De tout temps / acquise ;
  • Généralisée / Situationnel ;
  • Niveau de détresse faible, modérée ou sévère.
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73
Q

Spécifiquement au trouble d’éjaculation précoce, que veux-t’on dire par le spécificateur “généralisée / situationnel” ?

A

Pas spécifique à un type de situation
Pas spécifique a un type de partenaire
OU
Survient seulement avec un type de partenaire ou situation.

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74
Q

Pourquoi existe-t’il un écart considérable entre la prévalence du trouble d’éjaculation quand il est auto-rapportée et quand il est diagnostiquer?

A

Les critères DSM-5 sont très limitatifs, rigoureux et stricte qui ne représente pas vraiment la réalité et la notion du temps peux être difficile à juger dans l’action.

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75
Q

Quels sont les facteurs les plus communs de l’étiologie biogène du trouble d’éjaculation précoce?

A
  • Hyperthyroïdie ;
  • Débalancement de sérotonine ou d’ocytocine ;
  • Prostatite ;
  • Hypersensibilité du pénis ;
  • Prédisposition génétique.
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76
Q

Qu’est-ce que le réflexe bulbocaverneux?

A

S’opère avec un pincement du gland qui occasionne des contractions anales.

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77
Q

Avec quel trouble s’accompagne souvent le trouble d’éjaculation précoce ? Pourquoi?

A

Le trouble érectile.
- C’est un cercle vicieux : la personne anticipe et se concentre sur le contrôle de son éjaculation, ce qui fait diminuer son niveau d’excitation et donc, diminue l’érection.
- OU, la personne va se dépêchée à compléter le rapport sexuel, car elle ne veux pas perdre son érection, ce qui augmente la probabilité d’éjaculation précoce.

78
Q

Dans quel stade développementale le trouble d’éjaculation précoce risque d’être plus fréquent? Pourquoi?

A

À l’adolescence. Notamment à cause de la faible expérience sexuel, donc moins grande connaissance de soi.

79
Q

Que doit-on explorer lorsqu’on fait un évaluation spécifique à l’éjaculation précoce (prématurée) ?

A
  • Contrôle perçu sur l’éjaculation : “Est-ce que tu te sent en contrôle?’’ ;
  • Temps de latence avant l’éjaculation ;
  • Quels types de stimulations déclenchent l’éjaculation ? : ‘‘Est-ce uniquement à la pénétration phallo-vaginale?” ;
  • Depuis quand ? Déjà eu plus de contrôle auparavant ? ;
  • Niveau de détresse : ‘‘Est-ce que ça te dérange?’’ ;
  • Présence de trouble érectile ?
  • 1ère expérience sexuel (niveau d’anxiété?) ;
  • Nouveau.elle partenaire ? (Y’a t’il des attentes irréalistes?) ;
  • Contexte d’urgence et niveau de stress (Doit-tu te dépêcher dans tes RS / apprentissage graduelle) ;
  • Anxiété de performance (pensées envahissantes) ;
  • Capacité à ressentir l’évolution de son excitation sexuelle ;
  • Longue période depuis la dernière RS ;
  • Capacité d’éjaculer au moment désirée (Est-ce réaliste?) ;
  • Critères subjectifs du couple / partenaire ;
  • Tentative passée pour le contrôler
80
Q

Quels sont les traitements PHARMACOLOGIQUES pour une personne ayant un trouble d’éjaculation précoce? Les avantages, désavantages et les conditions?

A
  • Traitement d’antidépresseurs
    AVANTAGES : Simple, pas d’effort nécessaire, remède ‘‘miracle’’ ;
    DÉSAVANTAGES : d’autres problèmes sexuels en effets secondaires, et bouche sèche, fatigue, trouble digestifs, transpiration, prise de poids.
    CONDITIONS : être âgé de 18 ans, réduire sa consommation d’alcool et ne pas vivre de dépression
81
Q

Quels sont les types d’antidépresseurs qui peuvent être prescrit pour un trouble d’éjaculation précoce?

A

Fluoxetine, paroxetine, sertraline, citalopram et escitalopram.

82
Q

Quels sont les interventions simples pour un trouble d’éjaculation précoce? Leurs buts?

A
  • Utilisation d’un vibrateur ;
  • Crème désensibilisante.
    BUT : travailler sur la sensibilité du pénis.
83
Q

Quels sont les trucs MAISONS pour un trouble d’éjaculation précoce ?

A
  • Porter plusieurs couches de condoms ;
  • Penser à des stimuli non-érotiques ;
  • Atmosphère moins érotique.
84
Q

VRAI OU FAUX. Les trucs maisons sont à prescrires.

A

FAUX.

85
Q

Expliquer la technique du squeeze et quand faut elle l’utiliser?

A

Seul ou avec partenaire.
Stimulation manuelle seulement, pénétration sans mouvement et pénétration avec mouvement.

Pression ferme : tenir le gland entre le pouce (frein) et l’index et le majeur de l’autre côté du gland pendant 10-15 secondes, répétée 4-5 fois.

86
Q

Expliquer la technique départ-arrêt (stop and go) et ses étapes.

A

Seul ou avec partenaire avec des pauses.

  1. Stimulation manuelle sans pénétration ;
  2. Stimulation manuelle + lubrifiant ;
  3. Pénétration sans mouvement ;
  4. Pénétration avec mouvement.
87
Q

Quels sont les pistes d’interventions sexologiques en présence d’un trouble d’éjaculation précoce ?

A
  • Éducation sexuelle (anatomie, réponse sexuelle, techniques, attentes réalistes, assouplissement des scripts sexuels) ;
  • Développement de technique ;
  • Adresser les pensées qui contribuent aux difficultés (ex. pensées catastrophiques) ;
  • Identification des différents degrés d’excitation ;
  • PA ;
  • Gestion du stress/anxiété ;
  • Stratégies d’intervention se centrant sur la relation/dynamique du couple ;
  • Sensibilisation corporelle.
88
Q

VRAI OU FAUX. Le trouble d’éjaculation retardée est la plainte la plus fréquente.

A

FAUX.

89
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’éjaculation retardée selon le DSM-5 ?

A

(A) Un des deux symptômes suivants, ou les deux doivent être éprouvés dans presque toutes ou toutes les occasions (75-100%) d’activité sexuelle avec un.e partenaire (dans des contextes situationnels identifiés, ou si de type généralisée, dans tous les contextes), et sans que le sujet ne souhaite retarder l’éjaculation :
- Retard marqué à l’éjaculation ;
- Absence ou diminution marquée de la fréquence de l’éjaculation.
(B) Ces symptômes persistent depuis au moins 6 mois.
(C) Ces symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative.
(D) Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non sexuelle, les effets associés à une substance ou une affection médicale.

90
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble de l’éjaculation retardée ?

A
  • De tout temps / acquis ;
  • Généralisée / situationnel ;
  • Niveau de détresse faible, modérée, sévère.
91
Q

Existe-t’il une différence entre les HARSAH et les hommes hétérosexuels concernant l’éjaculation retardée?

A

Oui. Les HARSAH auraient plus d’expériences d’éjaculations retardées que les hommes hétérosexuelles.

92
Q

Quelle est l’étiologie biogène pour le trouble d’éjaculation retardée?

A
  • Âge, génétique ;
  • Hormones (hypothyroïde, testostérone, prolactine, occytocine) ;
  • Hyperplasie bénigne de la prostate ;
  • Symptômes des voies urinaires inférieures ;
  • Médication ;
  • Diabète ;
  • Éjaculation rétrograde.
93
Q

En évaluation spécifique au trouble d’éjaculation retardée, quels sont les éléments à observer ?

A
  • Répertoire sexuel (pratique d’edging, fantaisies sexuels, mastrubation idiosyncratique, …)
  • Priorité durant les relations sexuelles (performance, plaisir du partenaire exclusivement ?) ;
  • Craintes liées à l’éjaculation (peur de la perte, de souiller ou de blesser) ;
  • Depuis quand ? Déjà eu plus de facilité avant? ;
  • Rôle de médication ?
  • Présence de conditionnement graduel?
  • Éléments relationnels (hostilité, ambivalence, trauma ?) ;
  • Aptitudes socio-sexuelles (stimulation inadéquate?, satisfaction sexuelle en général? Conception d’enfant?)
94
Q

Selon l’approche TCC, que peut-on faire en présence d’un trouble d’éjaculation retardée?

A
  • Médicaments ;
  • Éducation sexuelle ;
  • Sensibilisation corporelle ;
  • Diminuer l’anxiété de performance, jugement de soi et blâme ;
  • Désensibilisation systémique ;
  • Augmenter le laisser-aller, sentiment d’abandon et PA ;
  • Développer l’érotisme ;
  • Réentrainement masturbatoire si rigide.
95
Q

Selon une approche de couple, que peut-on faire en présence d’un trouble d’éjaculation retardée ?

A
  • Fonction et perception du problème par chacun.e des partenaires ;
  • Techniques de communication ;
  • Tolérance à l’intimité ;
  • Interactions non-sexuelles et sexuelles du couple ;
  • Développer une sexualité de couple variée axée sur le plaisir ;
  • Réaction du.de.les partenaire.s au traitement.
96
Q

Qu’est-ce que l’orgasme prostatique avec stimulation direct du pénis?

A
  • Orgasmes moins intenses et plus concentrés sur la région pénienne
  • Plus facile et acceptée
97
Q

Qu’est-ce que l’orgasme prostatique avec massage prostatique ?

A
  • Orgasme diffus et intenses ;
  • Demande plus de temps et de pratique ;
  • Pas nécessairement acceptée par tous les hommes ;
  • Nécessite d’explorer son anus.
98
Q

Pourquoi devrait-on inclure une vision intersectionnelle en intervention?

A

Elle permet de proposer des recommandations plus adaptées à la réalité de la personne.

99
Q

Nommez des facteurs SOCIODÉMOGRAPHIQUES des dysfonctions sexuels.

A
  • Âge ;
  • Génération ;
  • Éducation ;
  • Statut socioéconomique ;
  • Statut relationnel ;
  • Contextes développementaux pertinents.
100
Q

Expliquer comment le vieillissement, au niveau PSYCHOSOCIALE peut influencer les dysfonctions sexuelles.

A
  • Transitions de vie ;
  • Éducation sexuelle ;
  • Habitudes sexuelles ;
  • Santé mentale.
101
Q

Expliquer comment le vieillissement, au niveau BIOLOGIQUE qui peut influencer les dysfonctions sexuelles.

A
  • Médicaments ;
  • État cognitif ;
  • Maladie ;
  • Âge.
102
Q

Expliquez le lien entre la dimension socioculturelle et les dysfonctions sexuelles. Donnez un exemple.

A

Elle moule notre conception et la vision de la sexualité, et pose des scripts sexuels normatif. Par exemple, la place accordée au travail nous oblige d’être rapide et performant, ce qui influence la place laisser à la sexualité.

103
Q

En intervention, comment considérée l’effet de la dimension socioculturelle sur l’individu?

A

Faire le tri de ce qui leur appartient et ce qu’ils ont intégré.

104
Q

Expliquer le modèle Queer.

A

Sépare le sexe du genre et reconnaît leur caractère socialement construit.

105
Q

En intervention, comment le modèle Queer peut être appliqué?

A

En n’assumant pas l’identité de genre ou l’orientation sexuelle des personnes et de ne pas chercher non plus à obtenir une réponse claire et précise. Laisser les personnes se définir comme iels le souhaitent, en temps et lieu.

106
Q

Expliquer l’approche affirmative.

A
  • Montrer à l’individu qu’on est confortable à aborder son sujet afin de renforcer son aisance à le faire ;
  • Adopter un langage inclusif ;
  • Être autonome dans l’acquisition des connaissances.
107
Q

Pourquoi opter pour une approche affirmative?

A
  • Réduire les facteurs de stress minoritaire ;
  • Renforcer les ressources et stratégies d’adaptation.
108
Q

Quels sont les (6) principes de l’approche affirmative ?

A
  1. Mettre en évidence comment les symptômes de dépression et d’anxiété peuvent être des réponses normales au stress minoritaire ;
  2. Reconnaître les expériences reliées au stress minoritaire et comment cela peux leurs enseigner des leçons négatives ;
  3. Permet de faire face efficacement à l’injustice et les répercussions du stress minoritaire ;
  4. Aider les personnes à construire des relations solidaires et authentiques ;
  5. Promouvoir les forces ;
  6. Comprendre l’intersectionnalité comme des possibles sources de stress et de résilience.
109
Q

Quelle est une dualité souvent rapporté par les personnes trans avec une dysphorie de genre et les dysfonctions?

A

Si la dysphorie diminue, les dysfonctions augmentent OU si la dysphorie augmente, la dysfonction est absente.

110
Q

VRAI OU FAUX. Les femmes trans avec dysphorie de genre rapportent moins de désir sexuel que les femmes trans sans dysphorie de genre.

A

VRAI.

111
Q

VRAI OU FAUX. Les personnes trans qui vivent de la dysphorie de genre chronique rapportent plus d’activité sexuel et d’orgasme.

A

FAUX. Ils rapportent une inactivité sexuelle et des difficultés orgasmiques.

112
Q

Est-ce qu’il y a une différence d’effet sur le désir sexuelle et la fréquence d’activités entre les transmasc et les transfem en ce qui à trait à la prise d’hormonothérapie ? Expliquer

A

Oui.
Transmasc : Hormonothérapie = augmente le désir, l’excitation et la fréquence d’activité sexuelle.
Transfem : Hormonothérapie = diminution du désir sexuel et de la fréquence.

113
Q

Est-ce qu’il y a une différence entre les transmasc et les transfem en ce qui à trait au trouble de l’orgasme ?

A

Oui.
Transmasc : orgasme plus court, mais plus intense
Transfem : orgasme plus longs à atteindre, mais dure plus longtemps.

114
Q

VRAI OU FAUX. Le trouble de l’orgasme est plus fréquent ches les transmasc ayant eu une chirurgie affirmative du genre que ceux seulement sous hormonothérapie.

A

VRAI.

115
Q

Quel est la difficulté sexuelle la plus rapporté chez les transmasc et les transfem?

A

Atteindre l’orgasme.

116
Q

Est-ce que le trouble lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration est prévalent chez les transmasc sans chirurgie affrimative du genre ?

A

Non, environ 10%.

117
Q

Est-ce que le trouble lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration est prévalent chez les transfem avec chirurgie affrimative du genre ?

A

Oui, beaucoup plus avec la chirurgie que les femmes seulement sous hormonothérapie, particulièrement la première année.

118
Q

Existe t’il une différence remarquable entre les femmes lesbiennes et les femmes hétérosexuelles quant au trouble lié à la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration?

A

Non, les tx sont semblable.

119
Q

Existe t’il une différence remarquable entre les HARSAH et les homme hétérosexuels quant au trouble du désir?

A

Non.

120
Q

Existe t’il une différence remarquable entre les HARSAH et les homme hétérosexuels quant au trouble érectile ?

A

Oui, plus fréquent chez les HARSAH.

121
Q

Existe t’il une différence remarquable entre les HARSAH et les homme hétérosexuels quant à l’éjaculation précoce ou retardée ?

A

Oui, plus fréquent chez les hommes hétéros.

122
Q

Nommez les trois processus différents du modèle de stress des minorités et les expliquers.

A
  1. Externe : évènements stressants comme les expériences de vicitmisation ou de discrimination ;
  2. Trans/homophobie intériorisée : phobie tournée contre soi, honte profonde ;
  3. Attentes internes de victimisation/discrimination : Croyance que l’environnement aura systématiquement des comportements stigmatisants.
123
Q

Nommez des exemples d’attitude inclusive en clinique.

A
  1. “Êtes-vous en relation intime avec une ou des personnes ?” plutôt que “Avec vous une femme? Avez vous un mari?”
  2. '’Comment définiriez-vous votre orientation sexuelle?’’ plutôt que “Êtes vous hétérosexuel ou homosexuel?”
  3. '’Bonjour êtes vous X?’’ plutôt que ‘‘Bonjour êtes vous madame X?’’.
124
Q

Nommez des exemples d’agressions psychologique, sexuelle et physique spécifique aux personnes LGBTQ+ ?

A

Psychologique : Menace de outer, intimidation ou exclusion sociale.
Sexuelle : plus élevées chez les femmes bi et lesbiennes.
Physique : + de répercussions négatives.

125
Q

Comment les répercussions psychologique des personnes LGBTQ+ peuvent se transférer en clinique?

A
  • Sentiment de honte qui freine l’affirmation (ex. de se dévoiler) ;
  • Difficultés identitaires ;
  • Peur d’être perçu.e comme étant gay ;
  • Difficultés à assumer ses relations intimes ou amoureuses ;
  • Dysfonctions sexuelles ;
  • Aversion sexuelle.
126
Q

VRAI OU FAUX. Les jeunes LGBTQ+ ont tendance à indiquer des niveaux plus élevées de comportements sexuels à risque que les jeunes hétéros.

A

VRAI.

127
Q

Nommez des FP qui favorisent la résilience des personnes LGBTQ+ au niveau environnemental.

A
  • Visibilité et intégration de la diversité sexuelle ;
  • Personnel.le enseignant et intervenant.e interagit en présence de LGBTQ+ phobie ;
  • Réactions positives au coming out ;
  • Présence d’un groupe LGBTQ+.
128
Q

Nommez des FP qui favorisent la résilience des personnes LGBTQ+ au niveau de la mobilisation.

A
  • Implication sociale de la lutte à la LGBTQ+ phobie ;
  • Visibilité.
129
Q

Nommez des FP qui favorisent la résilience des personnes LGBTQ+ au niveau personnels.

A
  • Acceptation de l’OS ;
  • Estime de soi ;
  • Capacité d’ajustement psychologique.
130
Q

VRAI OU FAUX. Les hommes hétérosexuels sont moins satisfait de leur masse musculaire et désire être plus musclée que les hommes homosexuels.

A

FAUX, ce sont les hommes homosexuels.

131
Q

À quoi est dû l’insatisfaction corporelle accrue chez les hommes homosexuels?

A

À une prise accrue d’anabolisants, qui nuisent à la fonction érectile.

132
Q

Quels sont les type de drogues consommées lors de la pratique du ChemSex? Effets, avantages et risques?

A

Crystal meth, cocaïne, GHB, MDMA (drogues stimulantes)
Effets : relaxant, euphorisant, vasodilatatrice, désinhibition
Avantages : facilite la pénétration anale réceptive et atténue la douleur
Risques : RS non protégés, danger de dépasser ses limites, remède pour trouble du désir.

133
Q

Quelle question doit-on poser à quelqu’un pratiquant le ChemSex? Quel intervention peut-on mettre en place?

A

Pourquoi la personne consomme-t-elle en contexte sexuelle? Avantages et coûts.
Intervention : fournir les moyens d’avoir une sexualité la plus sécuritaire possible selon les choix de la personne.

134
Q

Expliquez la boucle qui amène la personne en consommation à ne pas mettre se protégée lors des RS.

A
  1. Consommation de drogues ;
  2. Changement dans la PA, muqueuse sèche qui peuvent causer de la douleur ;
  3. Difficultés érectiles ;
  4. Difficulté à mettre un condom ;
  5. RS non-protégés.
135
Q

Expliquez la boucle qui amène la personne en consommation à développer un trouble du désir.

A
  1. Consommation de drogues ;
  2. Changements dans ses neurotransmetteurs (sérotonine et dopamine) ;
  3. Changement de l’humeur les jours qui suivent (Irritabilité, dépression) ;
  4. Trouble du désir.
136
Q

Expliquez la boucle qui amène la personne positive au VIH prenant des antirétroviraux à développer un trouble du désir.

A
  1. Infection au VIH ;
  2. Traitement antirétroviraux (pendant plusieurs années) ;
  3. Hypogonadisme possible ;
  4. Déficit en testostérone ;
  5. Trouble du désir.
137
Q

La sexualité excessive, c’est quoi?

A

Pensées, préoccupations ou comportements sexuels incontrôlables.
Comportements non déviants, mais répétitifs, excessifs ou désinhibés
Détresse personnelle significative
Altération du fonctionnement globale

138
Q

Expliquer la controverse autour du seuil clinique (7 ou +/hebdomadaire) de comportements sexuels excessifs.

A

Ce seuil est fondé uniquement sur la fréquence des comportements, il représente un jugement moral et ne prend pas en compte les différences religieuses ou culturels. Ne prend pas en compte le facteur relationnel ou la subjectivité de l’individu et son histoire.

139
Q

Nommez certaines terminaisons pour parler de sexualité excessive.

A

Comportement sexuel compulsif ;
Compulsivité sexuelle ;
Impulsivité sexuelle ;
Addication sexuelle
Trouble lié à la paraphilie ;
Hypersexualité ;
Comportements sexuels hors de contrôle.

140
Q

Pourquoi il n’y a pas de prévalence exacte des comportements sexuels compulsifs ?

A

Il n’existe aucune prévalence exacte à cause de…
- La gêne et honte qui peuvent être vécues ;
- Manque d’éducation ;
- Aspects tabous de la sexualité ;
- Moralité de l’individu ;
- Manque de sensibilisation.

141
Q

Quels sont les facteurs de risques d’avoir une sexualité compulsive?

A
  • Homme de la diversité sexuelle et de genre ;
  • Anxiété accru ;
  • Style d’attachement anxieux, peur de l’abandon ;
  • Problèmes de consommation ;
  • Trouble du contrôle des impulsions ;
  • Famille dysfonctionnelle ;
  • Traumas en enfance ;
  • Déclencher via des humeurs (tristess, dépression, joie, solitude).
142
Q

Quel est les maladies avec une forte comorbidité avec la sexualité compulsive ? Pourquoi?

A
  • Alzheimer, Maladie de Pick, Syndrome de Klein-Levine
    On suppose des changements dans le comportements à cause des inhibitions.
143
Q

VRAI OU FAUX. Être dépendant d’une substance X, augmente les chances d’avoir une sexualité compulsive.

A

VRAI.

144
Q

Nommez certaines répercussions psychosociales avec la sexualité compulsive.

A
  • Détresse psychologique et/ou relationnelle ;
  • Honte.
145
Q

Expliquez le cercle vicieux qui peut s’implanter en présence de sexualité compulsive.

A

Honte et angoisse ressenti, donc avoir besoin de se calmer, et donc se retourner vers les comportements sexuels, mais se ressentir honteux par la suite, etc.

146
Q

Sous quel diagnostique pourrait rentrer la compulsivité sexuelle?

A
  • Paraphilie non spécifié ;
  • Trouble sexuel non spécifié ;
  • Trouble du contrôle des impulsions non spécifié ;
  • TOC.
147
Q

Quel catégorie de trouble n’a pas été retenu dans le DSM-V?

A

Trouble hypersexuel non paraphilique/Trouble du désir hyper-actif.

148
Q

Qu’est-ce qui différencie les 4 modèles lié à la sexualité excessive?

A

Les fonctions de la sexualité excessive.

149
Q

Expliquer le premier modèle de sexualité excessive, soit celui de la dépendance sexuelle.

A

La sexualité sexuelle est comparée selon une vision de dépendance à une substance. Il y a la notion de tolérance et de sevrage comme dans une addiction quelconque. Il y a aussi du temps passée pour obtenir la “substance’’, mais aussi des impacts sur sa vie générale, en dehors du champ sexuel.

En gros, la personne cherche à diminuer sa culpabilité, honte et remord ressentie par un comportement sexuel qui lui offre, le temps d’un instant, une certaine euphorie/bien-être, qui est donc renforcer négativement, la personne se sent coupable et continue le cycle.

150
Q

Expliquer le deuxième modèle de sexualité excessive, soit celui de la compulsivité sexuelle.

A

Plus en lien avec les critères diagnostiques du TOC, on y voit vraiment le caractère de pensées intrusives, répétées et anxieuses que l’individu cherche à atténuer par des compulsions sexuels.

151
Q

Expliquer le troisième modèle de sexualité excessive, soit celui de l’impulsivité sexuelle.

A

C’est une tendance à s’engager rapidement, précipitée dans un comportement sexuel sans réfléchir au conséquence possible.

La personne ressent une certaine tension, la satisfait et se sent coupable par la suite. Elle se sent tendu à cause de la culpabilité, et atténue celle-ci en faisant un comportement sexuel. C’est un cercle.

152
Q

Expliquer le quatrième modèle de sexualité excessive, soit celui de l’hypersexualité.

A

Le désir sexuel est complètement déréglé, ce qui amène un excès de fantasme, de désir, et donc, de comportements.

153
Q

Pourquoi une personne aurait une compulsion sexuelle?

A
  • Apprentissages suite à des traumas, messages parentaux négatifs ou normes sociales ;
  • Fuite/évitement de responsabilités, problèmes, engagement, émotions ;
  • Anxiété de masculinité/féminité ;
  • Combler des besoins psychoaffectifs ;
  • Réparer des blessures narcissiques ;
  • Rage et hostilité ;
  • Clivage entre l’amour et sexualité.
154
Q

En évaluation, que devrait-on regarder en présence de compulsion sexuelle?

A
  • Fréquence ;
  • Niveau de détresse ;
  • Altération des fonctions ;
  • La fonction des comportements (à quoi ça lui sert) ;
  • Sentiment de contrôle ;
  • Cycles de dépendances - compulsions.
155
Q

Quelle est l’approche à privilégier en présence d’une compulsion sexuelle? Pourquoi?

A

Réduction des méfaits afin de diminuer les comportements problématiques, tout en préservant une sexualité satisfaisante, saine et fonctionnelle.

156
Q

Quels sont les traitements possibles lors d’une compulsion sexuelle?

A

Thérapie bio-psycho-sociale tel que…
-Thérapie centrée sur les émotions ;
- Thérapie de groupe à la AA ;
- Thérapie TCC en prévention de rechute.

157
Q

En ce qui à trait aux interventions en présence de compulsivité sexuelle, que doit-on mettre en place dans un suivi présent, à court terme?

A
  • Déstigmatisation
  • Chaine des évènement pour la briser ;
  • Réponses alternatives ;
  • Diminuer les facteurs de stress ;
  • Stratégies ciblées (mini-contrats).
158
Q

En ce qui à trait aux interventions en présence de compulsivité sexuelle, que doit-on explorer dans un suivi à plus long terme?

A
  • Dysfonctions familiales ;
  • Évènements et première expériences ;
  • Développer et consolider une identité solide ;
  • Signification de la sexualité
159
Q

En ce qui à trait aux interventions en présence de compulsivité sexuelle, que doit-on mettre en place pour stabiliser la symptomatologie ?

A
  • Psychoéducation ;
  • Seuil pour réduire ;
  • Limiter l’accès à des triggers ;
  • Deuils.
160
Q

Comment peut-on prévenir les rechutes en cas de compulsivité sexuelle?

A
  • Identifier et modifier les distorsions cognitives et les croyances qui favorisent l’hypersexualité ;
  • Identifier et reconnaître les situations à risques ;
  • Identifier les précurseurs d’une récidive ;
  • Implanter des techniques et habiletés de résolutions de problèmes.
161
Q

Quels sont les types de comportements recensés en cybersexualité (3)?

A
  • Excitation en solitaire ;
  • Excitation avec partenaire ;
  • Activités non directement excitantes
162
Q

Quels sont les triples A d’internet, qui motive la cybersexualité?

A

Accessible
Abordable
Anonyme

163
Q

Nommez des signes de cyberdépendance.

A
  • Prend la forme d’un véritable besoin ;
  • Perte de contrôle ;
  • Tension avant et soulagement après ;
  • Effet de tolérance ;
  • Isolement, détachement, désinvestissement relationnel ;
  • Perte de désir ;
  • Diminution de la vie sexuelle à 2 ;
  • Mensonges, vie secrète, infidelité ;
  • Conflits conjugaux/familiaux ;
  • Problèmes professionnels ;
  • Négligences des responsabilités quotidienne ;
  • Problème de sommeil, fatigue ;
  • Dépression ou “plus la même personne’’ ;
  • Seuil du 4 à 6 heures VS seuil de 11h.
164
Q

En présence de cyberdépendance, quels sont les interventions qui peuvent être mise en place?

A
  • Psychoéducation ;
  • Balance des bénéfices et des coûts ;
  • Limiter le pouvoir du système triple A ;
  • Travailler la honte, culpabilité, secret ;
  • Arrêt graduel de la pornographie (équilibre) ;
  • Reprise graduelle du plaisir/gratification dans la sexualité avec autrui ;
  • Comprendre les déclencheurs et trouver des stratégies pour les désamorcers ;
  • Approche de groupe (briser l’isolement).
165
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’excitation génitale persistante féminine?

A

Sensation d’excitation physiologique persistante et non-désirée dans la zone génitale en l’absence de stimulation interne ou externe.

166
Q

Quelle était l’ancienne appellation du trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A

Priapisme féminin.

167
Q

VRAI OU FAUX. Quelqu’un avec un trouble de l’excitation génitale persistante féminine ressent un soulagement définitif après un orgasme.

A

FAUX, temporaire.

168
Q

VRAI OU FAUX. Le trouble de l’excitation génitale persistante féminine peut être déclenché uniquement par des stimulis sexuels.

A

FAUX.

169
Q

Quels sont les 6 composantes qui définisse le trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  1. Symptômes généraux d’excitation/sensibilité qui persistent ;
  2. Pas de soulagement définitif suite à un orgasme ;
  3. Pas d’excitation sexuelle subjective ;
  4. Peut être déclenchés par un stimuli non-sexuel ;
  5. Perçu comme intrusifs, non-désirés, non-sollicités ;
  6. Détresse.
170
Q

Expliquez la différence entre l’hypersexualité et l’excitation génitale persistante ?

A

L’hypersexualité est désirée et vécue comme satisfaisante, c’est le désir qui est élevée et non l’excitation tandis que l’excitation génitale persistante est vécue comme déplaisante avec un excitation excessive.

171
Q

Quels sont les impacts rapportées pour l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  • Détresse psychologique, idéations suicidaires;
  • Retrait de la vie sexuelle et perte relationnelles ;
  • Diminution de la capacité à effectuer des tâches au quotidien ;
  • Honte et dégoût de soi ;
  • Stigmatisation et isolement.
172
Q

Quels sont les causes physiologiques (3) possibles pour le trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  1. Neuropathie du nerf pudendal atypique (le nerf pudendal du clitoris s’active spontanément et produit de la douleur) ;
  2. Induction pharmacologique ;
  3. Symptômes de vessie hyperactive et syndrome des jambes sans repos.
173
Q

Quels sont les causes psychologiques possibles pour le trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  • Hypervigilance qui amène de l’anxiété
  • Agression sexuelle
174
Q

En évaluation, que dois-t ‘on aller questionner avec une personne ayant un trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  • Le contexte déclencheurs ;
  • Avec partenaire ? ;
  • Qu’est-ce qui ne le déclenche pas ? ;
  • Les moyens pour soulager ? ;
  • Qu’est-ce qui augmente les symptômes ? ;
  • Antécédents pharmacologiques ;
  • Réponse du ou de la partenaire ;
  • Anxiété et pensée catastrophique.
175
Q

Quel intervention médicale pour une personne avec un trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  • Examen gynécologique ;
  • Suivi pharmacologique ;
  • Imagerie médicale
176
Q

Pourquoi opterions nous pour l’imagerie médical dans un trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A

Afin de voir si l’activation du nerf pudendal en est la cause.

177
Q

Quel trouble est similaire à celui du trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A

Trouble de la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration.

178
Q

Quels sont les interventions à prioriser face à un trouble de l’excitation génitale persistante féminine ?

A
  • Prise en charge de l’anxiété, hypervigilance et catastrophisations ;
  • PA ;
  • Favoriser le soutien du ou de la partenaire ;
  • Non-jugement ;
  • Écoute
179
Q

Qu’est-ce que l’aversion de la sexualité?

A

Aversion extrême, persistante ou répétée, et évitement de tous (ou presque tous) contacts sexuels génitaux accompagnée d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.

180
Q

Donnez des exemples de stimulis sexuels aversifs.

A
  • Sexualité dyadique ;
  • Masturbation ;
  • Communication sexuelle ;
  • Fantasmes ;
  • Fluides corporels ;
  • Comportements de séduction
181
Q

Pourquoi le trouble d’aversion sexuel à été retirée du DSM-5 ?

A

Manque d’études empirique pour qu’il soit un trouble en soi.

182
Q

Sous quel diagnostique la présence d’aversion sexuelle peut se glisser?

A

Trouble de la phobie ou Trouble sexuelle non spécifiée.

183
Q

À quoi l’aversion sexuelle peut-elle corrélés ?

A
  • Traumas ;
  • Satisfaction relationnelle et sexuelle ;
  • Traits anxieux, dépression, trouble de panique ou TOC ;
  • Estime de soi faible.
184
Q

Quels sont les enjeux rapportés du retrait du trouble de l’aversion sexuelle?

A
  • Invisibilisation de l’existence du trouble ;
  • Difficulté à cibler des pistes d’intervention ;
  • Outils méthodologiques inexactes.
185
Q

Chez qui l’aversion sexuelle semble plus prévalent?

A

Les femmes et les personnes trans et non-binaires.

186
Q

Quels troubles représente une forte comorbidité avec l’aversion sexuel?

A

Trouble du désir, trouble de l’orgasme et trouble de la douleur génito-pelvienne ou à la pénétration.

187
Q

Quels sont les 4 techniques TCC validés via la VR avec les autres troubles ? Expliquez.

A
  • Exposition (graduel et répétée du stimuli non agréable) ;
  • Contre-conditionnement (Tenter de basculer l’association du stimuli aversif en plaisir) ;
  • Exploration corporelle (PA, se découvrir soi-même) ;
  • Restructuration cognitive (trouver la source et la défaire).
188
Q

Quels sont les avantages liés à la VR en psychologie ?

A
  • Notion de contrôle quant à l’exposition du stimuli ;
  • Existence de preuve que le virtuel reproduit des réponse réel ;
  • Il n’y a aucun risque pour la santé de la personne, même si cela peut être anxiogène ;
  • Traitements standardisées ;
  • C’est efficace, autant qu’une exposition réel ;
  • Capacité d’adapatée la VR au besoins réels de la personnes ;
  • La VR est moins confrontante.
189
Q

Quels sont les 3 étapes afin de valider le développement d’outils de VR en aversion sexuelle ?

A
  1. Valider si la VR est capable d’activer les manifestations de l’aversion sexuelle ;
  2. Évaluer la capacité de la VR à discriminer les individus avec ou sans aversion sexuelle ;
  3. Mesurer l’efficacité à atténuer les symptômes aversif.
190
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble hypersexuel non-paraphilique ?

A

A) Fantasmes, pulsions sexuelles et comportements sexuels récurrents et intenses, pendant une période d’au moins 6 mois, en association avec au moins 4 des critères suivants :
1. Un temps excessif est occupé par les fantasmes et pulsions sexuelles, et par la planification et l’accomplissement d’une activité sexuelle.
2. Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des états d’humeur dysphorique (p. ex., anxiété, dépression, ennui, irritabilité).
3. Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des évènements stressants de la vie.
4. Efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler ou réduire de façon significative ses fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
5. S’adonner répétitivement à une activité sexuelle en ne tenant pas compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi ou autrui.

B) Présence d’une détresse personnelle significative ou d’une altération dans les domaines sociaux, occupationnels ou autres domaines importants du fonctionnement associées avec la fréquence et l’intensité de ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
C) Ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’un substance exogène (p. ex., une drogue prêtant à abus ou un médicament).
D) La personne a au moins 18 ans.