Examen de fin de session Flashcards
Qui sont les promoteurs de l’approche interactionnelle?
Kagan et Money
Jérôme Kagan a principalement travaillé sur quoi?
- Travaux sur la différenciation sexuelle chez les enfants
- Travaux sur les émotions des jeunes enfants (0-2 ans)
- Travaux sur le tempérament
- Différences transculturelles (Ce qui est défini comme féminin dans une culture peut être indifférencié dans une autre, par exemple.)
John Money a principalement travaillé sur quoi?
- Identité sexuelle, identité du genre et rôles de genre
- Intersexualité/Hermaphrodisme /”Gay, Straight and In-Between: The Sexology of Erotic Orientation” (concept “bodymind” “corps-esprit)
- La réattribution sexuelle de David Reimer: controverse
- Préférences sexuelles basées sur l’âge: pédophilie, hébéphilie etc
Questions de fond qui guident les travaux de Kagan: Pourquoi une différence biologique des sexes entraîne «nécessairement» une différence des rôles sexuels dans notre société?
À l’échelle société: chaque société connue présente une différence entre les spécimens hommes et femmes (avec mondialisation, chaque société est interrelié), ces différences sont observables non seulement dans les gènes, dans la physiologie, dans les patrons de croissance (physique), mais aussi dans les profils de comportements et dans l’organisation des croyances.
À l’échelle de l’individu: Filles et garçons, dans les familles, sont souvent traités différemment (des progrès s’installent; les parents essayant d’être plus égalitaires), ces observations renforcent le questionnement de Kagan et il en vient avec le principe que “l’individu et société développeraient des CROYANCES à partir des différences physiologiques/physiques des sexes”
Les différentes croyances chez les gars/filles feront développer des rôles différents
- l’individu et société développeraient des CROYANCES à partir des différences physiologiques/physiques des sexes
Qu’est-ce Mead ajoute à la théorie de Kagan?
Mead va dans le même sens: Il faut chercher la cause des comportements et des attitudes différencielles des hommes et des femmes dans les diverses façons qu’ont les sociétés d’interpréter leurs différences physiologiques, mais les structures de chaque société ont leurs rôles à jouer
Quelle est l’hypothèse fondamentale de l’approche interactionnelle?
Les différences sexuelles entre les sexes sot le produit de l’interaction entre les évènements de vie et la physiologie.
Mot-clé: interaction
Biologique environnement
La rétroaction entre les deux va créer des subtilités, des différences entre les sexes.
Un espèce de cercle, de va-et-vient entre certains phénomènes, mettons le bébé qui pleure à cause des colliques, même si la mère est une personne très calme, elle va devenir stresser après 36h sans sommeil, son stress sera ressenti par le bébé, le faisant pleurer davantage, énervant encore plus la mère, etc.
Quels sont les standards de rôles sexuels selon l’approche interactionnelle? (selon Kagan)
C’est une croyance personnelle au sujet de la réponse culturemment admise pour son sexe.
Ces croyances sont apportés à l’enfant par un processus appelé sex-typing.
Les enfants et les adultes essaient de maintenir une congruence entre ce qu’ils font et ce qu’ils pensent, c’est-à-dire ce qu’ils croient correct.
Un standard est une croyance cognitive, au sujet du degré d’admissibilité (pas juste noir/blanc, plus subtil) d’une caractéristique donnée que ce soit une atttitude, une émotion ou un comportement ouvert
Ex.: en présence d’une fille qui vient de terminer son doctorat qui obtient une bourse post-doctorale et qui peut aller à Londres pour deux ans, elle a un bébé de 6 mois, elle décide de laisser son bébé au conjoint et part faire son post-doc. Même situation chez un homme. Intérieurement, en entendant ces deux mises en situation, on ne réagit pas de la même façon. Même si on aimerait que ce ne soit pas le cas.
Qui dit croyance réfère à des symboles (hommes/femmes) (dans ma culture)
Exemple montréalais: habillement, genre un homme en jupe/robe ou maquillé; toilettes genrées, les femmes en robe, les hommes en pantalons; poils, genre les t’sours de bras; répartition des tâches ménagères, intérieur/extérieur; communication; différence de revenus chez homme/femme dans le couple
Ex.: Le standard féminin dans notre culture propose que la femme soit capable d’éveiller le désir sexuel chez l’homme, et soit capable de le gratifier.
Croyance, symbole homme-femme, symbolisation différentielle des différences physiologiques homme-femme
Quel est le rôle de genre selon Money, approche interactionnelle?
Ce sont des phénomènes de société, c’est d’une domaine du politique, du social, de l’histoire. L’oppose à la définition de l’identité de genre.
Identité de genre = phénomène de l’esprit
«Le développement de l’identité de genre est influencé par des forces sociales, cognitives, affectives, biologiques et culturelles» –> interprétation de toutes ces forces qui fait mon identité (particularités qui vont être changeantes selon les individus même si les forces sont sensiblement les mêmes)
Selon des données de recherche, dans la littérature scientifique, on constate des différences homme-femme dans les comportements et les rêves, quelles sont-elles? (approche interactionnelle)
Comportements:
Dans une majorité de cultures, les gars sont plus agressifs que les filles comportementalement, leurs actions sont plus dominantes et en recherche de pouvoir. Pour les femmes, on répertorie plus d’action de prise de soin, plus coopératives, plus responsable socialement, plus dépendantes.
Rêves:
Les thèmes des rêves se distingueraient chez les hommes/femmes. Beaucoup corrélé aux stéréotypes de genre de nos sociétés
Gars: contiennent plus d’action, sont moins réalistes, et mettent davantage en scène des héros plutôt actifs que passifs
Filles: contiennent plus de lieux familiers, de figures connus (styles les parents, la fatrie)
Quels sont les 4 facteurs hypothétiques identifiés par Kagan (approche interactionnelle) expliquant vraisemblablement les différences de genre observées dans les recherches auprès d’enfants?
1) Contamination du psychologique par le sexuel
2) Traitement différent des enfants selon le sexe dans les familles
3) L’identité de rôle de sexe
4) Le conflit
Qu’est-ce que la contamination du psychologique par le sexuel?
Phénomène: attitudes polarisées H-F dans un domaine peuvent influencer d’autres processus psychologiques
La façon dont on est éduqué au niveau des genres vont avoir un impact non seulement sur nos rôles de genre mais aussi sur nos façons de penser, nos réactions psychologiques
Par exemple, les petites filles qui ne sont pas coquettes, qui se feraient taper sur les doigts pour prendre plus de place, ayant une influence sur leur leadership
Dans un contexte où on laisse entendre où la femme doit être moins active, que lorsqu’elle a à faire face à un défi important (se servir de sa tête), il est possible que la passivité première la contamine dans son intellect, qu’elle fasse moins d’efforts parce qu’elle pense qu’elle n’est pas capable
Une femme qui au plus profond d’elle-même croit qu’il est impardonnable d’être affirmée, aggressive peut performer pauvrement à une tâche intellectuelle ardue. Son attitude passive peut en être responsible, c’est-à-dire, peut venir à inhiber les efforts tenaces intellectuelles ce qui l’empêche de trouver de nouvelles solutions.
Pourquoi, dans la contamination du psychologique par le sexuel, les standards sexuels deviennent-ils si puissants et résistants?
- Précocité de l’acquisition et persistance de leurs effets
- Mécanismes primaires
Qu’est-ce que ça veut dire concrètement?
Lorsque c’est acquis très tôt dans l’enfance, plus c’est acquis tôt, moins on a de contrôle pour le changer.
Mécanismes primaires: pour l’enfant quand il vient au monde, il na pas la notion de l’univers, il doit construire son réel, sa réalité, se faisant il va tranquillement en venir à distinger des choses (mou/dur, doux/piquant → sens), ses distinctions s’installent dans sa tête, et lorsque vient le temps de comprendre la dichotomie H/F, c’est donc facile de dire les H font ça, les femmes font ça. Simple processus cognitif. Pensée binaire de l’enfant, et en va de même pour les sexes. Se construit une image des sexes par rapport aux adultes dans sa vie (probs, ses parents). Dichotomie étanche entre ce qu’un est sensé faire, et l’autre n’est pas sensé faire.
Quelles sont les sous-catégories du traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
1) Influence de la famille/social
2) Réactivité de l’enfant
3) Représentations mentales de l’homme et de la femmes chez les parents
4) Personnalité des parents
5) Conceptualisation symbolique des rôles de sexe
Qu’est-ce qui caractérise l’influence de la famille/social, dans le traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
La famille est très puissante par rapport au social, à l’adolescence c’est un peu différent, ça semble bousculer mais les valeurs profondes risquent de refaire surface.
D’une part la famille est très puissante pour soutenir les standards de rôles sexuels, mais si la famille va dans le sens contraire des standards de rôles sexuels, la famille va quand même prend le dessus (généralement). Dans la majorité des cultures, les mères assignent à ses filles des rôles visant plus l’empathie, la garde des enfants, cuisiner. Par contre, il y a toujours des différences entre chaque culture. D’un autre côté, si le garçon provient d’une famille particulière où on lui donne des assignations typiquement féminines, on se rend compte que ce garçon, rendu à l’adolescence, serait moins “masculin” dans leurs comportements sociaux, moins dominants, moins enclins à chercher la reconnaissance et l’attention, plus enclins à prendre soin des autres de façon responsable.
La famille est un facteur de force pour expliquer la différence psychologique entre les sexes, et ce même si les assignations de rôles vont à l’encontre de la culture dominante.
Des rôles sexuels ne sont pas tout-puissant, les expériences personnelles (prises dans la famille) peuvent avoir une influence sur le comportement sexuel
Qu’est-ce qui caractérise le style de réactivité diférent des gars et des filles dans le traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
Les parents vont réagir différemment selon le genre de l’enfant.
- Un enfant plus turbulent va inviter les parents à agir d’une façon différente avec lui, qu’un enfant qui est plus sage.
- Les bébés garçons vont avoir plus de mouvements rapides et sont plus réactifs que les filles → amène les parents à les prendre différemment, comme jouer plus rudement avec, plutôt que de juste le prendre proche et doucement.
Qu’est-ce qui caractérise la représentation mentale de l’Homme et de la Femme chez chacun des parents dans le traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
Déterminant capital de la réactivité des parents= leurs propres représentations mentales de ce qu’est un garçon et ce qu’est une fille:
Chaque parent entretient une idée sur l’idéal masculin/féminin/androgyne et en fonction de ça, il y a des éléments de ce portrait-là qui sont facilement applicables mais il y a d’autres éléments de ce portrait sur lesquels nous n’avons pas de contrôle. Mais tout ça va avoir une influence sur comment j’élève mon enfant.
Voir expérience de voix d’enfants (supposé f, supposé g)
On fait entendre un enregistrement de voix d’enfants à deux groupes. Au premier, on dit qu’ils vont entendre une petite fille de 3 ans, soyez attentifs afin de lui donner des conseils/lignes de conduite; on reprend la même expérience mais on leur dit que c’est un petit garçon pour voir si dans leurs conseils/remarques s’il y allait avoir des différences.
On observe que les mères démontrent davantage de permissivité envers ce qu’elle perçoit être un garçon; les pères témoignent d’une attitude inverse.
Qu’est-ce qui caractérise la personnalité des parents dans le traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
Une même personnalité parentale peut produire des (réactions) comportement(ale)s différents chez les filles et les garçons.
Expérience (recherche d’observation enfants préscolaires): les analyses de données permettent d’analyse le type de personnalité des parents.
Les garçons avec un parent ayant une personnalité autoritaire sont moins hostiles (que ceux avec une personnalité non-autoritaire)
Les filles avec un parent ayant une personnalité autoritaire sont plus indépendantes (que ceux avec une personnalité non-autoritaire)
Qu’est-ce qui caractérise les conceptualisations symboliques des rôles sexuels dans le traitement différent des enfants filles et garçons dans les familles (approche interactionnelle)?
Les différences psychologiques entre les sexes (attitudes, comportements, croyances) sont explicables par un autre ordre de facteurs: les dimensions symboliques associées aux concepts masculin et féminin.
En dépit des différences standards de rôles sexuels (qui existent dans chaque société, qui ont émis suivant les différences biologiques) il y aurait une uniformité transculturelle minimale, pour saisir les connotations sous-jacentes entre ce qui est considéré hommes et femmes.
Les différences biologiques entre les sexes entraînent une symbolisation qui elles va amener des standards de rôles sexuels, et ces symboles-là il y en pas tant que ça,mais certains d’entre eux sont transculturels (donc on retrouve les mêmes dans différentes sociétés) → l’agressivité chez les hommes (il y a bien sûr des exceptions); “prendre soin” chez les femmes
L’individu est une créature symbolique qui évalue continuellement la congruence .. et sa compréhension du concept mâle et femelle, jeune/vieux.
Qu’est-ce que le conflit de l’identité de rôle de genre (approche interactionnelle)?
Se rappeler qu’un conflit est possible entre:
1) les caractéristiques biologiques et physiologiques d’une personne et
2) sa conception idéalisée de ce qu’est une F ( de ce qu’est un H).
Les dimensions symboliques associés H-F conduisent nécessairement à la notion d’identité de rôles de sexe.
Identité de rôle de sexe:
La croyance à l’effet que mes caractéristiques personnelles, biologiques et psychologiques sont congruentes avec ma conception idéalisée du mâle ou de la femelle.
Quand il n’y a pas congruence, c’est le conflit.
Une fois que l’identité de rôle de genre émerge dans la personnalité, on devient plus vulnérable au conflit.. Nos sentiments peuvent devenir en opposition avec les standards de sexe idéalisés.
Un idéal cest toujours influencé par la culture dans laquelle on vit.
Exemple:
Quelle serait la conception standard d’une femme aujourd’hui?
- Affirmée, mais pas trop confrontante
- Aime les enfants/a des enfants post-carrière
- Doit plaire
- Ouverture d’esprit plus grand
- Multitasking (femme de carrière-mère parfaite)
- Nurturing
- Célibataire pendant 20aine; voyage; et ensuite partenaire
Vs femme réelle – 25 ans
- Célibataire
- A cessé l’uni par manque de fonds
- Ne veut pas d’enfants
- Mesure 5 pieds et pèse 170 lbs
- N’est jamais sortie du Québec
- Plutôt solitaire et n’aime pas bcp les gens
- Cheveux longs
Si cette femme-là se fout sincèrement des idéaux sociaux, son identité de rôle de genre n’est probablement pas en conflit. Par contre, si cette même personne, même si elle est solitaire, aurait bcp aimé avoir des enfants mais sait qu’elle n’en aura jamais et aurais aimé faire une carrière et voit ça comme impossible en ce moment, et voit sa seule amie qui prend soin et aimerait dont ça avoir cet élan-là aussi, il est alors possible qu’un conflit se développe.
- Soit qu’elle travaille sur ses idéaux et les revisite
- Soit qu’elle tente de changer quelque chose à son existence actuelle.
Mais rester en situation de conflit, c’est habituellement dérangeant, angoisse. Porte à conséquences.
Quelles sont les sources d’affirmation?
-Quand on se sent pareil à sa mère, ça vient renforcir notre identité (à l’enfance, pas à l’adolescence), mais la plupart des enfants se croit d’officie pareil au parent du même sexe. Mais lorsqu’il se rende compte que ce n’est pas le cas, ça dérange.
- Le groupe des pairs. Si mes ami.es me laissent entendre que je n’agis pas comme une vraie fille, ça peut ébranler mon sentiment d’identité de genre.
- Dans les interactions sexuelles à l’adolescence, renforceront ou non mon identité de genre. Si mon chum cesse de me parler à chaque fois que je parle fort, ou qu’il change de sujet chaque fois que je suis affirmée, il est possible que ça vienne me questionner face à moi-même (alors que c’est lui le problème!)
Quelles sont les interprétations affiliées à l’approche interactionnelle?
- Les résultats portant sur l’identité de genre et la sexualité parlent principalement de psychopathologie
- ->Souvent c’est la psychopathologie maternelle qui fut examinée plutôt que les variables telles le stress parental, l’expérience de stigmatisation, les stratégies de coping, le support social, ou les relations parents-enfants
- Plus important, il n’y a pas d’études épidémiologiques de la variance de genre
- Le rejet des pairs fut considéré «facteur de risque» à des problèmes d’adaptation
- Les difficultés de l’enfant ont justifié des interventions portant sur l’enfant plutôt que sur l’environnement (Mayer-Bahlburg (2002, in Gray et al. 2012)
- Les compétences sont rarement mesurées
Approche affirmatives souhaitées où l’accent est placé sur l’importance d’un environnement qui sache apporter support aux familles et qui promeuve résilience et protection contre les environnements sociaux hostiles et oppresseursCes approches demandent des interventions systématiques telles éduquer er restructurer l’école pour qu’elle soit davantage ouvertes au variance (Sausa, 2005, in Gray et al., 2012)
Regard critique sur l’approche interactionnelle
Points positifs :
- Beaucoup de recherches empiriques contribuent à la formulation de leur théorie;
- Les conclusions ne sont pas «forcées»;
- Ils essaient de mettre un poids équitable entre les facteurs de l’environnement et les facteurs biologiques.
Point négatif :
- Cette théorie est encore au stade exploratoire et n’est pas encore organisée en un TOUT. (Il reste des choses à intégrer dans cette théorie.)
Qui est le fondateur de l’approche psychanalytique?
Freud.
Quels sont les fondements historiques de l’approche psychanalytique?
Contrairement au théorie de l’apprentissage sociale, l’approche psychanalytique ne dit pas que l’environnment est la principale source d’influence sur le comportement, elle laisse entendre que l’individu fait un va et vient constant entre ses désirs profonds et les demandes de la société.
Pu juste des comportements tangibles, mais aussi les motivations des comportements.
Motivés par des forces inconscientes qui nous pousse à agir un peu à notre insu.
Neuro-psychiatre
Janet: psychologue, chercheur, a travaillé sur les traumas enfouillis → certains de nos cmpt ne sont pas dû à nos lésions mentales/au cerveau, mais plutôt à faire le lien avec un choc affectif, mais il faut le ramener à la conscience. Travail avec l’hypnose.
Freud n’aimait pas ça l’hypnose. Il a donc cherché une autre méthode.
Lapsus, cas manqués, l’interprétation
Découvre des mécanismes associés au fait qu’un individu bloque souvent ces souvenirs-là → mécanismes de défense
Associations libres:
Si tu laisses la personne parler, qu’elle dise tout ce qui lui passe par la tête, sans retenue, on pourra ainsi avoir accès éventuellement à des contenus particuliers que le/la patient.e n’avait même plus conscience qu’il avait/dit ça. Permette de déverrouiller certaines situations nouées sur elle-même.
Être face à soi-même est important en psychanalyse (c’est pour ça qu’il n’y aura pas de contact visuel thérapeute-patient)
Les associations libres et les rêves sont la voie royale vers l’inconscient. Des chemins que l’on prend pour faire en sorte pour que des éléments refoulés refassent surface, et il faut être attentif pour les analyser et les repérer.
L’inconscient c’est tout le matériel refoulé (autant les désirs que les défenses); je n’ai plus accès à ses désirs au niveau conscient → prend bcp d’énergie car désirs veulent être exprimées tout de même, mais les mécanismes de défense les empêchent de revenir à la surface, mais continu d’être influents.
Les rêves sont une situation de compromis; laisse passer au niveau conscient, mais en étant déguisé. Le désir initial ne peut pas passer. Dans les rêves (restes diurnes & matériel qui semble complètement fou). On analyse aussi les sentiments par rapport aux rêves. Le rêve laisse passer l’inconscient.
Il ouvre une voie à une nouvelle psychologie, on n’étudie plus juste les comportements. On devient informé que ce n’est pas juste le conscient qui nous dirige.
Quelle est la définition des rêve diurnes selon l’approche psychanalytique?
Plutôt conscient, ce sont des fantasmes, des scénarios imaginaires, où la personne est présente de façon plus ou moins déformée (par les mécanismes de défense).
Quelle est la définition des rêves nocturnes selon l’approche psychanalytique?
Ils sont inconscients, et doivent le rester. Ce sont souvent des désirs, d’anciens traumatismes, et ça repose souvent sur des impressions laissées par des évènements infantiles.
Dans les rêves nocturnes, il peut avoir des souvenirs de la journées, des restes diurnes.
Le refoué, c’est tout ce qui est inconscient, ce qui était intolérable au niveau du conscient donc inconscient.
Le rêve c’est souvent l’accomplissement de désirs. Le rêve permet de travailler, au niveau psychique, sur d’anciens traumatismes de notre enfance. Le rêve repose, pour une bonne partie, sur des impressions laissées par des évènenements infantiles qui sont déjà arrivés.
Les rêves bénéficient de la censure. Dans les rêve, le matériel inconscient profite de la censure pour passer au niveau des rêves.
Quelle est la définition de la libido selon l’approche psychanalytique?
Contexte freudien: énergie/pulsion sexuelle. Particularité de la psychanalyse: l’enfant a une sexualité et que celle-ci a une influence sur son devenir d’H-F: la sexulaité infantile est mû/poussé/activé par la pulsion sexuelle = libido
Contexte jungien: Ne partage pas le point de vue de Freud, pour Jung, la libido c’est l’énergie psychique, autant aggressive que sexuelle, que passive, etc.
Quelle est la sexualité infantile, ou pré-génitale, selon l’approche psychanalytique?
Prégénitale: c’est-à-dire tout ce qui touche les phases (orale, anale, phallique) (Les autres stades étant latence et génitale à toute la fin)
Quelle est la scène primale selon l’approche psychanalytique?
Perception (visuelle, auditive, autre) des relations sexuelles parentales –> à ces perceptions sont associées des impressions (qui auront un impact)
Dans les apports de Freud à la sexologie, qu’est-ce que le construit sexuel?
Freud a élargi le construit/concept du sexuel, il l’a sorti de la zone du biologique (avant lui, on ne faisait que référence au biologique/à la reproduction et seulement le génital).
Est sexuel tout ce qui apporte du plaisir. → Freud nous pousse à réfléchir
Quel est l’apport à la sexologie de Reich)?
Reich a travaillé énormément sur l’expression corporelle de la sexualité
Livres:
- La révolution sexuelle
- La fonction de l’orgasme
Quel est l’apport à la sexologie de Kinsey + Master&Johnson?
Processus physiologiques (dont le rapport Kinsey)
Quels sont les apports principaux de Freud à la sexologie?
Freud, sa spécialité est la sexualité infantile + l’interprétation symbolique de la sexualité.
En tant qu’adulte, on est influencé non seulement par le social, mais nous le sommes aussi par ce que nous avons été enfant (si c’était seulement social, on serait tous pareils).
Livre important:
- Trois essais sur la théorie de la sexualité
Quel est la thérorie du développement psychosexuel de Freud?
L’adulte qu’on sera aura les couleurs de l’enfant que nous avons été –> théorie bien organisée et structurée
Quel a été l’influence de Freud?
Originalité de ses travaux:
grand théoricien, intellectuel proéminent,
Théories sexuelles sont au cœur d’une théorie plus large qui offre un outil intellectuel pour comprendre divers phénomènes comme les névroses, le développement typique de la personnalité et certains aspects culturels
Irradiation: travaux sur la vie mentale inconsciente, sur la sexualité de l’enfant, etc.) sortent du domaine de la psychologie\sexologie:
Quelle est l’hypothèse quant au développement sexuel dans une perspective psychanalytique classique?
Les pulsions sexuelles ou la libido sont le moteur du développement psychosexuel.
Les pulsions sexuelles vont nous donner l’énergie pour traverser différentes étapes et se rendre, si tout va bien, vers la génitalité adulte.
Selon Freud, c’est la pulsion de l’enfant qui le tourne vers l’objet, c’est parce que l’enfant veut être pris, être caressé qu’il reconnaît la personne qui est devant lui, qui va lui prodiguer des soins. Le besoin arrive avant le désir de l’autre. Satisfaction rapide. Sa pulsion va lui faire prendre conscience des gens autour de lui. (D’autres psychanylistes vont dire le contraire)