Examen Flashcards

1
Q

La dénotation du concept de “norme” est double. Précisez ces deux définitions. Pour chaque définition, décrivez la fonction du langage qui est évaluée.

A
  1. Elle est quantitative : ce qui est conforme à une moyenne ou une majorité.
  2. Elle est qualitative : ce qui est conforme au plus fréquent.
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2
Q

Dans les processus d’acquisition/apprentissage du langage, une distinction est considérée entre la norme comme processus et la norme comme résultat de ce processus (Py, 2000). Expliquez cette distinction.

A
  1. La norme comme processus est l’activité dialogique qui comporte l’objet à évaluer/corriger.
  2. La norme comme résultat de ce processus est le simple fait de corriger le locuteur.
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3
Q

Citez et définissez trois caractéristiques qui permettent de distinguer un trouble phonétique d’un trouble phonologique

A

Trouble phonétique:

  1. Systématicité: l’erreur est toujours récurrente.
  2. Types d’erreur: omission, substitution, déformation
  3. Environnement: non impliqué

Trouble phonologique:

  1. Systématicité: l’erreur est aléatoire.
  2. Types d’erreur: omission, inversion, adjonction, substitution.
  3. Environnement: impliqué
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4
Q

Quels sont les PPS qui peuvent expliquer les transformations dans les productions verbales suivantes:

  1. [kolidor] pour corridor
  2. [mazagi] pour magasin
A
  1. Dilation progressive

2. Interversion

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5
Q

Citez 3 troubles d’articulation modifiant le point d’articulation des constructives, et dites en quoi ils consistent.

A
  1. Sigmatisme interdental: la langue vient se positionner entre les dents aboutissant la production des sons [s] et [z].
  2. Sigmatisme latéral: la langue se renfle en son milieu empêchant l’air de passer par la gouttière centrale ou se positionne sur la droit ou la gauche.
  3. Sigmatisme nasal: l’air passe par le nez.
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6
Q

Citez trois critères fondamentaux qui définissent un diagnostic de dysphasie et permettent de le différencier d’un diagnostic de retard de langage.

A
  1. Il y a des déviances
  2. Les dysphasies sont durables: elles perdurent au-delà de l’âge de l’acquisition du langage (6-7 ans).
  3. Trouble fonctionnel du langage sans substrat lésionnel décelable.
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7
Q

Décrivez 3 formes de décalages que l’ont peut observer sur le pôle expressif des productions verbales d’enfants présentant un retard de langage.

A
  1. Il y a au moins 18-24 mois de décalage avec les autres enfants et par rapport aux normes établies en fonction de l’âge.
  2. Au niveau morphosyntaxique, on observe des énoncés à 2 éléments vers 3-4 ans.
  3. Au niveau phonologique et lexical.
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8
Q

La classification des TDL selon Ajuriaguerra et al. (1958; 1963, 1965) établit une répartition en fonction d’un critère de gravité. Quels sont les trois degrés des TDL selon cette classification ?

A
  1. Retard de langage.
  2. Dysphasie.
  3. Audi-mudité.
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9
Q

En référence à la classification des TDL de Gérard (1991 et 1994), citez et définissez 3 caractéristiques linguistiques principales de chacun des syndromes suivants:

  1. Phonologique-syntaxique
  2. Sémantique-pragmatique
A
  1. Phonologique-syntaxique:
    a. Trouble dans le système phonologique: il y a des problèmes dans la production de certains sons.
    b. Il y a un problème sur le plan lexical: le vocabulaire est peu étendu et est restreint
    c. Le niveau syntaxique est affecté de manière notable: dysyntaxies.
  2. Sémantique-pragmatique:
    a. L’enfant n’a pas conscience de ses erreurs.
    b. Problème de compréhension: l’enfant ne comprend pas tout et a du mal à se faire comprendre.
    c. Paraphasies sémantiques en situation de dénomination.
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10
Q

En référence à la classification des TDL de Gérard (1991 et 1994), quel est le syndrome que décrit l’ensemble des symptômes suivants:

  1. Difficultés majeures dans le fait de sélectionner les points d’articulation. Défaut de l’imagerie du geste-articulatoire / Répétition, imitation améliore la production / aucune difficulté répertoire sur les plans lexical et syntaxique.
  2. Troubles du système sémantique, manque du mot / dysintaxie, plus marquée en fonction de la longueur des énoncés / troubles de la compréhension
A
  1. Dysphasie kinesthésique afférente.

2. Dysphasie lexicale-syntaxique.

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11
Q

Dans une perspective structurale, la transcription et l’analyse des productions langagières des enfants peut être effectuée au moyen d’un outil informatique spécifique. Quel est cet outil ? Considérant le niveau morphosyntaxique, décrivez 3 formes d’analyse qui peuvent être faites au moyen de cet outil.

A
  1. CLAN
  2. a. MLU (Longueur moyennes des productions verbales): Indicateur particulièrement sensible dans les premières années de l’acquisition du langage -> représentation du développement grammatical (nombre de mots, soit nombre de morphèmes).
    b. Classes syntaxiques : la fréquence relative peut être calculée (% de Verbes, Noms, Adjectifs, Adverbes, Déterminants) et comparée à celle observée chez des enfants de même âge et des adultes.
    c. Ruptures syntaxiques et auto-corrections : en les ayant codées au préalable, il est possible d’identifier les productions qui ont été interrompues et suivies ou non d’une reformulation.
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12
Q

Dans la perspective discursive, Bronckart & al. (1985) décrivent 4 archétypes de discours en fonction de 2 critères: le rapport au monde et le rapport interactif à la situation. Quel type de discours correspond à:

  1. Des rapports autonome et disjoint.
  2. Des rapports impliqué et disjoint.
A
  1. Narration.

2. Récit conversationnel, récit d’expérience personnelle.

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13
Q

Dans la perspective discursive (de Weck & Rosat, 2003), les difficultés langagières des enfants présentant des troubles spécifiques du développement du langage (TSDL) apparaissent à 4 niveaux d’opérations différents. Quels sont-ils ?

A
  1. Opération de connexion.
  2. Opération de planification.
  3. Opération de cohésion.
  4. Participation verbale.
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14
Q

Quels sont les 5 phases de la planification (superstructure) attendues dans les séquences narratives ?

A
  1. Ouverture, introduction.
  2. Elément déclencheur.
  3. Action du héros.
  4. Résolution du problème.
  5. Clôture, épilogue.
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15
Q

Considérant les recherche en pathologie du langage dans une perspective discursive (de Weck & Rosat, 2003), donnez 3 observations qui démontrent en quoi la situation de jeu symbolique peut être considérée comme la plus aisée pour les enfants présentant des TSDL.

A
  1. Actualisation de davantage de capacités langagières
  2. Implication dans la gestion de l’activité.
  3. Communication plus efficace.
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16
Q

Deux hypothèses sont notamment émises pour expliquer les difficultés discursives que peuvent présenter des enfants avec TSDL. Quelles sont-elles ?

A
  1. Chez les dysphasiques, l’expression est dépendante du contexte: ils sont limités dans leur expression du monde concret du “ici et maintenant”. Difficulté à prendre de la distance sur le plan spatio-temporel: référents situés dans un “ailleurs et un autre moment”. Et, passage d’un ancrage déictique à un ancrage non déictique: source de difficultés.
  2. Difficulté à construire une représentation d’ensemble du texte: difficultés à assurer une monogestion, même avec un étayage de l’adulte. Et, gêne dans le choix des unités linguistiques en lien avec cette représentation.
17
Q

Citez et explicitez les 2 principales hypothèses relatives aux relations entre troubles linguistiques et troubles pragmatiques (Hupet, 1996).

A
  1. Relation indépendante: acquisition du code linguistique et des règles présidant son usage = 2 dimensions séparées.
  2. Relation interdépendante: primauté du linguistique sur le conversationnel ou l’inverse ? Le développement des capacités linguistiques déterminent les capacités pragmatiques.
18
Q

Comment définit-on une panne conversationnelle ?

A

C’est un problème affectant l’intercompréhension, c’est un malentendu causé par un problème d’intelligibilité, de formulation.

19
Q

Lors d’une panne conversationnelle, à quels niveaux peut-on observer des difficultés chez des enfants avec TSDL ?

A
  1. Détection: les enfants dysphasiques produisent moins de demandes de clarification. Il y a une absence de certaines compétences linguistiques pour produire des demandes de clarification.
  2. Réparation: Difficultés à entrer dans des séquences de réparation en général (compétences linguistiques
    déficitaire). Lors de chevauchements, les enfants dysphasiques ont tendance à produire moins de répa-
    rations que les enfants sans troubles.
20
Q

En lien avec la question précédente, 3 hypothèses (Donahue, Pearl & Bryan, 1980, notamment) peuvent expliquer ces difficultés. Citez-en 2.

A
  1. Distinction entre une information complète et claire VS une information ambiguë ou partielle ?
  2. Difficulté à comprendre les rôles de chacun dans la co-construction de l’interaction verbale ?
21
Q

De manière générale, il est possible de considérer les processus d’étayage de 3 manières (Hudelot & Vasseur, 1997 ; de Weck, 1998).

A
  1. réaction aux propos d’autrui (dépendance des échanges d’un partenaire conversationnel à un autre).
  2. ressource pour le novice qui peut prendre appui sur les connaissances de l’expert qui as- sure la poursuite et la cohérence du dialogue.
  3. déclencheur d’activité: permet au novice de faire avec l’expert ce qu’il n’aurait pas pu faire seul.
22
Q

Définissez le concept de “langage modulé” et décrivez les modifications langagières impliquées dans ce processus.

A

Les locuteurs adoptent des modes linguistiques différents suivant qu’ils s’adressent à un adulte ou à un enfant.

  1. Au niveau prosodique: fréquence plus haute, accentuation des contours prosodiques des phrases.
  2. Au niveau phonétique: rythme plus lent, davantage de pauses, pauses plus longues.
  3. Au niveau syntaxique: syntaxe de meilleure qualité (moins de phrases inachevées), énoncés plus courts, moins de subordonnées.
  4. Au niveau lexical: redondances, nombre restreint de mots, diminutifs.
  5. Au niveau discursif: genre de discours (dialogue), davantage d’interrogatives (questions fermées).
23
Q

Définissez le concept de dépendance sémantique. Quelle en est la manifestation la plus fréquente dans les interactions adulte-enfant. Citez une de ses fonctions principales dans ce contexte.

A
  1. C’est une intervention qui dépend de la précédente du point de vue du contenu/sens.
  2. Elle se manifeste par les reprises : réponses sémantique dépendante.
  3. Elle a une fonction acquisitionnelle.
24
Q

En lien avec la question précédente, des corrélations significatives ont été établies entre la dépendance sémantique entretenue par l’adulte et le degré d’intelligibilité de l’enfant en interaction avec ce dernier (Conti-Ramsden, 1990). Que peut-on en conclure si l’on considère les cas d’enfants présentant des troubles phonologiques ?

A

rr

25
Q

A partir de l’exemple ci-dessous, effectuez une analyse en fonction des perspectives structurale, discursive et pragmatique:

A. Dans la perspective structurale: 1. Identifiez les PPS des productions de l’enfant. 2. Mettez en évidence les capacités et difficultés morphosyntaxiques de l’enfant.

B. Dans la perspective pragmatique: 1. Analysez les capacités de communication de l’enfant en fonction des 4 principaux critères d’analyse.

C. Dans la perspective discursive: 1. Quel est le type de discours actualisé ? 2. Quelle est l’enveloppe linguistique attendue dans ce type de discours ? 3. Est-ce que les interventions de l’enfant répondent aux attentes linguistiques de ce type de discours ? Argumentez votre réponse.

A

A. Perspective structurale:

1.

26
Q

A partir du même exemple, identifiez dans les interventions de la logopédiste les “offres”. Analysez les stratégies d’étayages qui y sont associées. Identifiez chez l’enfant les stratégies de saisies actualisées.

A
  1. Nous pouvons observer les offres par l’accentuation de la première syllabe du mot présentant une difficulté par l’enfant en logo 2 et 4 lorsque la logopédiste met l’accent sur ‘TE’ et ‘LE’.
  2. Nous observons des reprises et des reformulations comme en logo 2 qui reprend ‘tenez’ pour corriger l’enfant, qui lui répète ensuite “correctement”. Elle fait de même pour le déterminant ‘le’ (le sapin), elle reprend la formulation de l’enfant pour le reformuler.

3.

27
Q

Définissez le concept de fluence en fonction de trois critères.

A
  1. Il doit y avoir une aisance dans la fluence et non pas des effort des efforts de la part du locuteur.
  2. Il y a une douceur et une transition dans la fluence.
  3. Il y a un débit suffisamment rapide de la parole et sans heurt.
28
Q

Deux critères principaux définissent un trouble de type “bredouillement”. Quels sont-ils ?

A
  1. La pensée n’est pas en parallèle à la production du discours.
  2. Ce n’est pas lié à un problème de relation avec l’interlocuteur, c’est purement mécanique.
29
Q

En référence à la classification de Pichon & Borel (1971), définissez les deux formes de bégaiement suivantes:

  1. Clonique
  2. Tonique
A
  1. Répétition ou prolongation d’un son, d’une syllabe ou d’un mot accompagnée de tensions musculaires.
  2. Le son ou le mot survient de manière explosive et il y a une forte tension musculaire au niveau des lèvres et de la mâchoire.
30
Q

Citez et définissez les 3 formes de manifestations langagières fondamentales qui apparaissent dans les bégaiements.

A
  1. Il y a des répétitions: c’est le symptôme clé du bégaiement. L’enfant répète plusieurs fois le même son (ex: bon..bon..bon..bonjour).
  2. Il y a des prolongations: l’enfant émet un son pendant un certain laps de temps.
  3. Il y a des tensions: ceci empêche la mobilité des organes phonatoires et bloquent la possibilité d’expression.
31
Q

5 critères sont utilisés pour analyser le rôle de l’environnement dans une situation de bégaiement chez le jeune enfant. Citez et définissez-en 3.

A
  1. Débit de la parole: on demande à l’enfant de parler rapidement et de manière abondante.
  2. Temps accordé aux réponses: l’enfant devrait répondre immédiatement, mais il n’y arrive pas. Il a une pression communicative, ce qui le bloque davantage dans ses réponses.
  3. influence communicative des parents: si ces derniers parlent lentement, l’enfant pour bien s’exprimer.