Examen 2 Flashcards

1
Q

Pourquoi pose-t-on un diagnostic, à quoi ça sert ?

A
  1. Identifier le problème
  2. Favoriser le langage commun (travail multidisciplinaire)
  3. Orienter le traitement (selon le type de problème/approche)
  4. Connaissance du pronostic, obstacles au traitement, évitement d’abandon et de perte de temps avec un traitement non-prometteur
  5. Favoriser l’empathie et la protection du client (p.ex. TP et suicide)
  6. Aider la personne à comprendre ce qui ne va pas (dx pas tjrs reçu négativement)
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2
Q

Qu’est-ce qui caractérise un trouble mental ?

A
  1. Rareté statistique
  2. Souffrance psychologique
  3. Altération du fonctionnement/cassure dans le fonctionnement
  4. Violation des normes (non-cohérent avec les attentes culturelles, sociales, etc.)
  5. Caractère inattendu (arrive brusquement)
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3
Q

Les 5 caractéristiques du trouble mental sont-elles mutuellement exclusives ? Combien de caractéristiques faut-il pour identifier un trouble mental ?

A

Non ! Une caractéristique ne suffit pas, mais les 5 ne doivent pas nécessairement être remplies, ça dépend.

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4
Q

Que veulent dire les termes “égodystone” et “égosyntone” ?

A

Égodystone : le trouble cause une détresse chez la personne, elle remarque que c’est problématique (p.ex. dépression, anxiété…)
Égosyntone : le trouble cause peu de détresse et la personne ne trouve pas qu’il est en soi problématique, il peut y avoir des gains secondaires, etc. (p.ex. anorexie, TP…)

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5
Q

Est-ce que la détresse psychologique est en soi suffisante et nécessaire pour identifier un trouble mental ?

A

Non

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6
Q

Que signifie une classification prototypique, soit la classification que l’on retrouve dans le DSM ?

A

Il y a la présence de critères obligatoires (CORPS COMMUNS) et de critères optionnels/variables, ce qui fait que la présentation du trouble varie selon la personne malgré des caractéristiques communes

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7
Q

Quel aspect est-il très important àconsidérer lorsqu’on utilise le DSM ?

A

Le jugement clinique

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8
Q

Combien il y a-t-il de classes diagnostiques et de troubles dans le DSM ?

A

19 classes, un peu moins de 300 troubles

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9
Q

Complétez la phrase : Une évaluation psychologique suit une méthode ____________.

A

Scientifique

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10
Q

Quelles sont les étapes de l’évaluation psychologique et spécifier quelle est toujours la première question à poser en consultation.

A
  1. Problématique → MOTIF DE CONSULTATION
  2. Méthodologie (choix d’évaluation → varie selon la personne)
  3. Analyses des résultats
  4. Discussion (bilan)
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11
Q

Quelles sont les informations qu’il est important de connaître à la fin de l’évaluation ?

A

Description fidèle du fonctionnement de la personne
Analyse du développement et de la cause du problème (étiologie)
Classification du trouble
Pronostic
Sévérité du trouble
Ressources de la personne
Obstacles potentiels

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12
Q

Quels sont les 3 canaux de communication en consultation ?

A

Verbal
Non-verbal
Ce qui est ressenti (contre-transfert)

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13
Q

Quelle est la première approche psychologique des troubles mentaux ?

A

La psychodynamique

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14
Q

Quelles sont les 3 propositions majeures de Freud ?

A
  1. Mécanismes de défenses
  2. Structure de l’esprit
  3. Stades de développement psychosexuel
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15
Q

Quelle est l’idée générale retenue de la psychodynamique de Freud aujourd’hui ?

A

L’individu passe à travers plusieurs étapes développementales charnières qui comprennent toutes leurs défis et enjeux. La résolution de ces défis influence le développement normal/pathologique psychologique de la personne.

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16
Q

Expliquez un peu la théorie des pulsions et du Moi (structure de l’esprit) en identifiant entre autres ses composantes et fonction de quoi elles opèrent.

A

Ça [amygdale] : Source des pulsions agressives et sexuelles. Opère en fonction du plaisir. Comprend tout ce qui est inconscient.
Moi : Médiateur entre les pressions pulsionnelles du Ça et de la censure qu’impose le Surmoi. Est à la fois conscient et inconscient (défenses). Opère en fonction du principe de la réalité et répond aux exigences de la vie.
Surmoi [PFC] : Synonyme de la “conscience”. Opère en fonction des normes morales, sociales, etc. acquises par les parents, la société, etc.

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17
Q

Qu’arrive-t-il lorsque le Surmoi et le Ça sont dans un conflit constant ?

A

Anxiété

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18
Q

Dans quelle situation les mécanismes de défense inconscients se manifestent-ils ?

A

Lorsqu’il y a un conflit entre le Ça et le Surmoi. Le Moi tente de gérer ce conflit à travers des mécanismes de défense plus ou moins adaptés.

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19
Q

Vrai ou faux ? Il n’y a que les gens atteints de psychopathologies qui font preuve de mécanismes de défense.

A

Faux. Tout le monde en a.

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20
Q

Vrai ou faux ? Certains mécanismes de défense sont corrélés positivement à une bonne santé mentale (si oui, spécifier lesquels)

A

Vrai : mécanismes de défense sains, comme l’humour.

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21
Q

Quels sont les 4 niveaux des mécanismes du défense, allant du plus au moins adapté ? Spécifier quelques exemples pour chaque niveau.

A
  1. Sains (humour, sublimation aka canaliser les pulsions inacceptables en actions constructives)
  2. Névrotiques (rationalisation, projection, refoulement)
  3. Limites (clivage, déni, idéalisation, dissociation)
  4. Psychotiques (fusion aka diffusion des frontières entre soi et l’autre; démantelage aka tout est détruit en morceaux, il n’y a plus de source)
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22
Q

Quelle est l’idée fondamentale de la théorie de relations d’objets ?

A

Les individus internalisent des modèles relationnels liant le soi et l’autre (objet) par un affect. Ils appliquent ensuite ces modèles aux relations actuelles.

→ P.ex. j’internalise que je suis un être aimable et que l’autre est aimant, la relation étant liée par un affect positif
→ P.ex. j’internalise que je suis une victime et l’autre un agresseur, la relation étant liée par un affect de méfiance

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23
Q

Qu’est-ce que l’approche humaniste et qu’es-ce qui est au coeur de cette approche ?

A

Elle postule que chaque humain est fondamentalement bon. L’approche est centrée sur l’affirmation de soi.

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24
Q

Selon l’approche humaniste, les obstacles à l’épanouissement personnel sont-ils davantage internes ou externes ?

A

Externes

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25
Q

Quelle est la contribution majeure de l’approche humaniste ?

A

L’intervention

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26
Q

Vrai ou faux ? L’approche humaniste a peu de contribution sur la psychopathologie.

A

Vrai

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27
Q

Complétez la phrase : Selon l’approche comportementale, la psychopathologie est le résultat d’un ________________________.

A

Conditionnement classique ou opérant

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28
Q

Qu’est-ce que l’approche comportementale prime avant tout ?

A

Le comportement observable (fait fi de toute méthode non quantifiable, de la conscience, etc.)

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29
Q

Quels sont les outils d’intervention utilisés dans la thérapie comportementale ?

A

Contre-conditionnement par l’exposition, conditionnement opérant (renforçateur de cmpts désirables)

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30
Q

Par quoi se caractérise la perspective cognitive ?

A

Traite la façon dont les gens structurent et perçoivent leurs expériences ainsi que les liens qu’ils établissent entre leurs expériences actuelles et passées
→ Bref, le traitement cognitif qui filtre la manière dont nous percevons notre environnement, expériences, relations, etc. Ce filtre est influencé par nos expériences passées.

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31
Q

Quels facteurs prennent en compte la thérapie cognitivo-comportementale ?

A

Prédisposants, précipitants et de maintien

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32
Q

Définissez les distorsions cognitives suivantes :

  1. Tout ou rien
  2. Surgénéralisation
  3. Inférence arbitraire
  4. Abstraction sélective
  5. Dramatisation ou minimisation
  6. Personnalisation
  7. Raisonnement émotionnel
  8. Étiquetage
  9. Croyance sur ce qui devrait être fait
A
  1. Mode de pensée dichotomique
  2. Tirer une conclusion à partir d’un seul élément
  3. Tirer des conclusions hâtives basées sur peu d’évidence
  4. Accorder de l’attention uniquement sur les aspects négatifs
  5. Accorder trop ou pas assez de poids à un élément
  6. Se voir à tort au centre d’un élément
  7. Croire que les émotions correspondent à la réalité
  8. Limiter la pensée à une étiquette
  9. Attentes ne tenant pas compte des ressources disponibles
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33
Q

Par quoi est caractérisé l’approche cognitivo-comportementale de 3e vague ?

A

La pleine-conscience : on vise à comprendre la fonction du symptôme et à l’accepter dans une vision de changement au lieu de le contrôler directement par restructuration cognitive.

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34
Q

Qu’est-ce qui est au coeur du processus de l’approche cognitivo-comportementale de 3e vague ?

A

La relation thérapeutique

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35
Q

La pleine conscience mène un passage du ____________ à __________

A

Rationnel; l’expérience

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36
Q

Qu’est-ce que le stress ?

A

Processus émotif et physiologique déclenché dans le but de s’ajuster en réponse à un stimulus qui interfère ou menace d’interférer avec le fonctionnement de l’individu

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37
Q

Qu’est-ce que l’anxiété ?

A

Sentiment d’appréhension désagréable marqué par une tension et qui est orienté vers le futur. A des manifestations somatiques et psychologiques

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38
Q

Qu’est-ce qui détermine l’intensité de l’anxiété ?

A

La perception SUBJECTIVE du danger

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39
Q

Quels sont les 3 aspects communs des différents troubles dans lesquels on retrouve de l’anxiété ?

A
  1. Perception subjective d’une menace prenant la forme de peur ou de préoccupations excessives
  2. Éveil somatique dû à un stimulus interne ou externe
  3. Évitement comportemental
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40
Q

Quelles sont les 4 composantes de l’anxiété et relever ses caractéristiques ?

A
  1. Physiologique : augmentation du rythme cardiaque, souffle court, bouche sèche…
  2. Cognitif : Inquiétude et rumination
  3. Comportementale : évitement
  4. Émotionnel
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41
Q

Par quoi est caractérisée l’anxiété pathologique ?

A

Intensité exagérée par rapport au danger réel
Détresse importante/altération fonctionnement
Ne convient pas au stade développemental
Anticipatoire
Persiste au-delà de ce qui est fonctionnel

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42
Q

Quels sont les symptômes cognitifs (outre l’inquiétude et la rumination) que l’on retrouve souvent en anxiété ?

A
  1. Croyance catastrophique (une seule issue possible)
  2. Impression subjective d’avoir peu de contrôle sur la catastrophe à venir
  3. Attention centrée sur soi et anticipation chronique des stimuli causant la peur/anxiété (hypervigilance) → slmt quelques données de considérées.
    PLUSIEURS ÉLÉMENTS NE SONT PAS PRIS EN COMPTE EN RAISON DU CHAMP DE PERCEPTION RÉDUIT
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43
Q

Quelles sont les 2 présentations récurrentes que l’on retrouve auprès des personnes anxieuses en entrevue ?

A

Soit la personne est enthousiaste à trouver de l’aide et montre ses sx sans trop de gêne (se raccroche bcp au thérapeute)

Soit la personne vit bcp de honte et n’a pas tendance à montrer ses sx (on les voit plutôt en exposition)

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44
Q

Quel est le transfert typique auprès des patients anxieux ?

A

Demande de rassurance, d’être pris en charge

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45
Q

Vrai ou faux ? Les personnes anxieuses sont souvent plus intéressées à l’idée d’être prises en charge par le clinicien que faire le travail d’exploration.

A

Vrai

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46
Q

Vrai ou faux ? Il est difficile d’établir une bonne relation thérapeutique avec les personnes anxieuses.

A

Faux

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47
Q

Vrai ou faux ? Les clients anxieux sont en général désireux, motivés et collaborant d’avoir de l’aide

A

Vrai

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48
Q

Quels éléments du thérapeute peuvent être conditionnels à la collaboration des personnes anxieuses ?

A
  1. Éviter de parler de certains sujets rendant le client anxieux
  2. Accepter d’être un objet idéalisé, une protection “magique” qui va prendre le client en charge
  3. Combler les vides et structurer les rencontres

**EN TANT QUE PSY, IL FAUT APPRENDRE À DÉPARTAGER ENTRE LES 2 (PRENDRE EN MAIN VS LAISSER LA PERSONNE SE PRENDRE EN CHARGE)

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49
Q

Quel est un aspect en thérapie qui peut être difficile pour la personne anxieuse ? Comment, en tant que clinicien, peut-on essayer de surmonter cette difficulté ?

A

Faire le lien entre son état et la source de son anxiété (reste collé aux sx)
→ Demande de ne pas éviter, ce qui est aussi très difficile pour elles

Faire des liens entre les sx physiologiques et le contenu psychologique et surtout, AVEC CE QUI A ÉTÉ OBSERVÉ DANS LES SÉANCES !

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50
Q

Est-ce que ce sont les hommes ou les femmes qui sont les plus atteint.es des troubles anxieux et dans quelle proportion ?

A

2x plus de femmes que d’hommes

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51
Q

Vrai ou faux ? Une grande proportion de personnes gênées remplissent les critères d’anxiété sociale.

A

Faux (12%)

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52
Q

Quels aspects peuvent avoir une composante étiologique dans le trouble anxieux et nommez des exemples.

A

Physiologique

Génétique/tempérament : BI, adaptabilité, sensibilité, réactivité, affectivité négative

Environnement :
Milieu surprotecteur (ne se sent pas en sécurité, difficulté à se gérer soi-même)
Parentification (sentiment d’impuissance car l’autonomie ne provient pas d’un attachement stable)
Abus
Expériences négatives spécifiques (intimidation, humiliation → anxiété sociale, phobie spécifique, agoraphobie)
Stresseurs (élément déclencheur, p.ex. AP dans le trouble panique)

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53
Q

Le trouble d’anxiété de séparation partage des ressemblances avec quels troubles ?

A

Agoraphobie (mais anxiété de séparation serait une forme plus sévère) et trouble panique

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54
Q

Comment apparaît généralement la phobie spécifique ?

A

Avant l’âge de 10 ans
Après une expérience traumatique ou attaque de panique
Mais plrs adultes ne se rappellent pas d’où la peur provient

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55
Q

Vrai ou faux ? Les phobies spécifiques qui demeurent jusqu’à l’âge adulte ont tendance à rester.

A

Vrai

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56
Q

Vrai ou faux ? L’anxiété social débute souvent à l’âge adulte, autour de 20-25 ans.

A

Faux. 75% entre 8-15 ans, 85% avant 25. Ça se produit souvent dans la période de développement où avoir des amis devient important.

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57
Q

Nommez une comorbidité de l’anxiété sociale

A

Abus de substance

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58
Q

Vrai ou faux ? Le trouble panique débute souvent à l’âge adulte, autour de 20-25 ans.

A

Vrai

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59
Q

Vrai ou faux ? Le trouble panique a un tableau clinique très variable.

A

Vrai. Des années peuvent s’écouler entre les attaques ou les sx peuvent demeurer sévères et constants.

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60
Q

Vrai ou faux ? Il y a un risque accru de développer une agoraphobie après 40 ans.

A

Vrai. Risque accru aussi à la fin de l’adolescence/début de l’âge adulte

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61
Q

Vrai ou faux ? La majorité des cas d’agoraphobie se produisent avant l’âge de 25 ans

A

Faux. 35 ans.

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62
Q

L’agoraphobie est souvent précédée par quel trouble ?

A

Le trouble panique (ou attaques de panique)

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63
Q

Qu’arrive-t-il lorsque les sx de TAG arrivent plus hâtivement ?

A

Plus de comorbidités et sx plus incapacitants

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64
Q

Vrai ou faux ? Les sx de TAG sont plus sévères chez les jeunes adultes

A

Vrai

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65
Q

En quoi sont en lien les sx de TAG chez les jeunes ?

A

École et performance scolaire

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66
Q

En quoi sont en lien les sx de TAG chez les plus vieux ?

A

Bien-être de leur famille et santé physique

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67
Q

Vrai ou faux ? Le TOC est rare après 35 ans.

A

Vrai

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68
Q

Vrai ou faux ? La majorité des troubles anxieux sont chroniques si non-traités

A

Vrai

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69
Q

Chez une population adulte, le TOC est-il plus prévalent chez les femmes ou les hommes ?

A

Femmes

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70
Q

Comment se distinguent les différents troubles anxieux sachant qu’ils partagent plusieurs aspects communs au plan comportemental, cognitif et émotif ?

A

La source de la peur

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71
Q

Vrai ou faux ? Les troubles anxieux se distinguent des autres psychopathologies par leurs comportements d’évitement.

A

Faux, plrs autres troubles sont caractérisés par l’évitement : TSPT, TP évitante et schizoïde

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72
Q

Quelle est la différence entre un trouble d’anxiété sociale et TP évitante ?

A

Similarité : peur du jugement
Différence : TP évitante est plus durable/constant/envahissant (patron d’évitement plus large) que l’anxiété sociale, qui s’applique dans des situations plus spécifiques.

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73
Q

Quelle est la différence entre un trouble anxieux et un TOC ?

A

Stratégies pour réduire l’anxiété est différente (évitement vs. compulsion). Moins d’appréhension dans le futur dans le TOC, ce sont vraiment des obsessions.

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74
Q

Quelle est la différence entre un TOC et ses troubles associés (p.ex. hoarding) ?

A

Troubles associés ont plus de spécificité quant à l’objet d’obsession/compulsion que le TOC.

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75
Q

Quelle est la différence entre un TOC et un autre trouble psychotique ?

A

TOC = absence de symptômes positifs (pas de délire)

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76
Q

Quelle est la différence entre un TOC et le TP obsessive-compulsive ?

A

TP = rigidité et perfectionnisme +++ dans l’ensemble de la vie. Absence de compulsions.

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77
Q

Expliquez le modèle diathèse-stress

A

Lorsque la personne se retrouve face à un stresseur, sa vulnérabilité biologique (SNA sympathique + actif, plis grande réactivité à la nouveauté, etc.) et psychologique (crainte de ne pas pouvoir faire face au danger, perception de l’environnement comme incontrôlable) peuvent venir amplifier ce stresseur, causant une anxiété.

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78
Q

Expliquez le modèle étiologique de la phobie sociale.

A

Présence d’une vulnérabilité biologique (inhibition), environnementale (p.ex. surprotection) et psychologique (attention focalisée sur l’évaluation des autres). Vient amplifier l’effet anxiogène de soit :

  1. Fausse alerte (AP) → appréhension anxieuse ←→ phobie sociale
  2. Alerte réelle (traumatisme social, humiliation, etc.) → expérience sociales négatives répétitives et cumulatives → appréhension anxieuse ←→ phobie sociale
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79
Q

Expliquez le modèle cognitif-comportemental de Beck.

A
  1. Présence d’une vulnérabilité biologique à certains stresseurs
  2. Des distorsions cognitives viennent amplifier l’effet anxiogène de ces stresseurs (peut être temporaire. La psychopathologie se produit lorsque ces biais sont prolongés dans le temps)
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80
Q

Vrai ou faux ? Selon le modèle cognitif-comportemental de Beck, les distorsions cognitives sont à l’origine des troubles anxieux.

A

Faux. C’est des facteurs de maintien.

→ La cause est plutôt les mécanismes qui font que ces distorsions surviennent.

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81
Q

Nommez 4 distorsions cognitives renforçant l’anxiété et expliquez comment.

A
  1. Généralisation → augmente l’éventail des stimuli anxiogènes
  2. Tout ou rien → favorise la polarisation, ce qui fait qu’il est difficile de réfléchir réalistement.
  3. Pensée catastrophique → dramatisation/minimisation de la réalité
  4. Abstraction sélective → le choix des informations retenues viennent souvent valider la peur
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82
Q

Comment la théorie du Moi et des pulsions explique-t-elle l’anxiété ?

A

Conflits intrapsychiques causent de l’anxiété. Les mécanismes de défense “déguisent” cela, faisant croire à la personne qu’elle a un contrôle sur son angoisse.
→ Sx anxieux = compromis viables
→ Élimination de l’anxiété comporte certains risques car elle nuit à l’homéostasie

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83
Q

Comment la théorie des relations d’objets explique-t-elle l’anxiété ?

A

Le soi est perçu comme fragile et insécure et l’autre comme réconfortant et solide. Un affect de vulnérabilité et de dépendance lie les deux, ce qui mène à plusieurs bénéfices secondaires.
→ Domination de l’autre sans que cela ne paraisse (expression indirecte de l’agressivité)
→ Garde l’autre engagé

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84
Q

Quels sont les points de vue partagés pour le traitement de l’anxiété dans les diverses approches ?

A

Exposition
Conditionnement
Objet de l’anxiété
Rôle de l’émotion (affect)

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85
Q

Quelle est la différence entre l’humeur et l’affect ?

A

Humeur : disposition émotionnelle PRÉDOMINANTE de l’individu. Elle teinte sa perception du monde
Affect : ensemble de cmpts observables qui expriment un état émotionnel, associé au sentiment subjectif de l’expérience

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86
Q

Que veut dire multifinalité et équifinalité ?

A

Multifinalité : le même symptôme peut apparaître dans plusieurs troubles
Équifinalité : différents symptômes peuvent qualifier un même trouble

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87
Q

Quels sont les 3 patterns dépressifs ?

A
  1. Épisode dépressif caractérisé (suivi par une période de rémission, bon fonctionnement global)
  2. Épisode dépressif persistant (dysthymie) (chute moins intense, mais pas de rémission)
  3. Double dépression (faible niveau de fonctionnement constant où on peut ensuite voir une encore plus grosse chute temporaire)
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88
Q

Vrai ou faux ? Au moins la moitié des dépressions post-partum débutent avant l’accouchement.

A

Vrai

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89
Q

Les troubles dépressifs sont-ils plus prévalents chez les hommes ou les femmes ?

A

Femmes

90
Q

Quelle période est particulièrement sensible pour le développement d’un épisode dépressif caractérisé ?

A

Adolescence

91
Q

Vrai ou faux ? Il y aurait une augmentation de l’incidence d’épisodes dépressifs caractérisés entre 20-30 ans

A

Vrai

92
Q

Qu’est-ce qui appauvri le pronostic et qui augmente le risque de comorbidités dans le trouble dépressif caractérisé ?

A

La chronicité des sx

93
Q

Vrai ou faux ? Plus la personne vit des épisodes dépressifs caractérisés, plus elle est à risque d’en vivre d’autres.

A

Vrai

94
Q

Vrai ou faux ? Le trouble dépressif persistant peut se développer à tous les groupes d’âge

A

Vrai

95
Q

Quels aspects sont-ils importants de prendre en compte chez une personne ayant une humeur dépressive pour détecter s’il s’agit vraiment d’un trouble de l’humeur ou d’un autre dx différentiel ?

A
  1. Contexte d’apparition des sx
  2. Manifestations monosymptomatiques (l’humeur est-il au centre de la problématique ?), prononcées, spécifiques ?
  3. Enjeux/dynamiques
  4. Types de pensée
96
Q

Nommez des facteurs pouvant influencer le développement d’un trouble de l’humeur selon le modèle biopsychosocial.

A
  1. Facteurs biologiques : génétique (héritabilité), neurologie (anomalies NT et cérébrales), déséquilibre hormonal (p.ex. post-partum), maladies (effets directs ou indirects)
  2. Facteurs sociaux/environnementaux : prédisposants (SES, soutien social, dynamiques familiales, etc.), précipitants (ruptures, échec, deuil), traumas
  3. Facteurs psychologiques : faible ES, difficultés d’attachement, mécanismes de défense, capacité de régulation des émotions, autres troubles psychologiques, etc.
97
Q

Quels sont les 2 patrons de dépression selon Blatt (psychodyn) ? Dire par quoi ils sont caractérisés et spécifier qu’est-ce qui peut les précipiter. Spécifier également les synonymes des autres auteurs.

A
  1. Anaclitique/autres dominant/sociotropique (accent mis sur l’AUTRE) : caractérisé par la soumission et la dépendance. Peur de solitude, d’abandon, se nourrissent par l’évaluation de l’autre, a peur de choque, bcp d’angoisse relationnelle.
    → Peut être précipité par la perte.
  2. Introjective/buts dominant/autonome (accent mis sur SOI) : caractérisé par l’auto-critique. Sentiment d’être indigne, un échec, inférieur. Perfectionnisme, autocritique de soi prime plus que la critique et l’évaluation des autres. Difficulté à intégrer les succès.
    → Peut être précipité par un échec ou une critique
98
Q

Expliquez la triade cognitive de Beck et donner des exemples pour chaque composante.

A
  1. Soi : “je ne vaux rien”, “je ne suis pas intéressant.e”, “je suis un échec”.
  2. Monde : “le monde est dagereux”, “il n’y a que des problèmes”, “personne ne me comprend”
  3. Futur : “il n’y a pas de solution”, “ça ne sert à rien d’essayer, ce sera encore un échec”
99
Q

Nommez quelques comorbidités aux troubles dépressifs et spécifiez celui ayant un pronostic défavorable

A

Troubles anxieux, abus de substances, TOC, troubles alimentaires, TPL (PRONOSTIC DÉFAVORABLE)

100
Q

Quels sont les 3 types de trouble bipolaire ?

A

TB-I : manie
TB-II : hypomanie + au moins 1 épisode dépressif majeur
Cyclothymique : oscillations dans l’humeur sans se rendre à l’hypomanie ou dépression franche.

101
Q

Relevez quelques traitements des troubles dépressifs et spécifier ce que l’on fait en TCC et thérapie psychodyn.

A

Pharmaco, psychothérapie, groupes de soutien, ECT, psychoéducation, etc.
TCC : restructuration cognitive, activation comportementale, prévention de la rechute, gradation des tâches
Psychodyn : exploration des dynamiques de la personne, capacités de mentalisation, transfert

102
Q

Selon la théorie des pulsions et du Moi, qu’est-ce que la phobie ?

A

Projection d’une partie de soi indésirable

103
Q

La dysmorphie musculaire est surtout observée auprès de quelles tranches d’âge et auprès de quel sexe ?

A

Jeunes adultes hommes

104
Q

La dysmorphie musculaire se retrouve dans quelle classe de trouble et plus précisément, est un spécificateur de quel trouble ?

A

TOC ; Spécificateur de la dysmorphie corporelle

105
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques que l’on observe souvent chez les personnes ayant une dysmorphie musculaire ?

A
  1. Perfectionnisme
  2. Faible ES + image corporelle altérée (narcissime → honte du corps)
  3. Rigidité comportementale + sx de sevrage
  4. Sacrifice des autres sphères de vie
106
Q

Pourquoi le dysmorphie corporelle ne se retrouve-t-elle pas dans les troubles alimentaires ?

A

Parce que la préoccupation d’un défaut corporel est vraiment au centre du trouble. La diète, l’entraînement excessif, etc. n’est qu’un MOYEN, ce n’est pas autant central que dans les troubles alimentaires.

107
Q

Comment appelait-on la dysmorphie musculaire auparavant ?

A

L’anorexie inversée

108
Q

La dysmorphie musculaire est-elle égosyntone ou égodystone ?

A

Égosyntone, très rare en clinique

109
Q

Quelles sont les 2 types de motivation que l’on voit auprès des personnes ayant une dysmorphie musculaire ?

A
  1. Motivation pour l’apparence/désir de se sentir valorisé

2. Être en forme

110
Q

Quels aspects de la dysmorphie musculaire sont également observés en anorexie ?

A

Rigidité, relation avec le corps.

111
Q

Expliquez le modèle étiologique des troubles alimentaires (et de la dysmorphie musculaire)

A

Pressions socio-culturelles quant au corps internalisées [modulation du tempérament] → insatisfaction corporelle → 2 voies :

  1. Restriction (dans le cas de la dysmorphie → prise de stéroïdes, diètes spéciales, etc.)
  2. Affects négatifs menant à une compulsion alimentaires
112
Q

Vrai ou faux ? Les troubles alimentaires sont extrêmement comorbides.

A

Vrai (80% un autre trouble; 50% au moins 3)

113
Q

Nommez quelques comorbidités des troubles alimentaires

A

TP (TPL), troubles anxieux, dépression, abus de substances, TDAH, etc.

114
Q

Comment peut-on expliquer la comorbidité des troubles alimentaires/liés aux substances ?

A
  1. La consommation cause un autre trouble
  2. Un autre trouble amène la consommation (p.ex. anxiété sociale et abus de substances)
  3. Relation bidirectionnelle
  4. Facteur de risque commun
115
Q

En quoi la grande comorbidité des troubles alimentaires/liés aux substances complique-t-elle le travail thérapeutique ?

A

Il se peut que ce ne soit pas le motif de consultation principal. Cela peut être long avant que l’on apprenne la présence de ce trouble, soit à cause
→ d’un manque de reconnaissance du patient
→ de la présence de bénéfices secondaires (stratégies très efficaces pour gérer les émotions)

116
Q

Quels sont les 2 contre-transfert que l’on voit souvent quand on travaille avec des personnes ayant un trouble alimentaire/liés aux substances et expliquez.

A
  1. Sentiment d’impuissance (moyens faciles d’accès, très facile d’être en rechute)
  2. Inquiétude (surtout en anorexie où les risques de mortalités/complications physiques sont plus fréquentes ou encore les impulsions liées à la consommation de substances)
117
Q

Quelle est la PRINCIPALE distinction entre le trouble d’accès hyperphagique (TAH) et la boulimie ?

A

Présence de comportements compensatoires (boulimie slmt, pas TAH).

118
Q

Quel est l’aspect similaire dans le TAH et la boulimie ?

A

Présence de cmpts hyperphagiques (1/sem ou + pendant plus de 3 mois)

119
Q

En quoi la détresse psychologique est-elle différente entre le TAH et la boulimie ?

A

TAH : sentiment de honte, de décevoir, d’être lâche pcq ils mangent trop.
Boulimie : désir de la silhouette parfaite prédomine plus que dans le TAH

120
Q

Quelles sont les différences de poids entre le TAH et la boulimie ?

A

TAH : surpoids ou obésité

Boulimie : poids santé ou léger surpoids

121
Q

Pourquoi ne peut-on pas mettre les TAH et les anorexiques dans les mêmes groupes de soutien ? Identifiez la raison principale et élaborez.

A

LE POIDS FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE.
→ Mépris des anorexiques envers les personnes en surpoids, car cela se traduit pour elle comme un manque de volonté et de rigueur qu’elles, par contre, détiennent et valorisent.
→ Incompréhension de la part des personnes TAH pourquoi quelqu’un d’aussi mince est en détresse à cause de son poids.

De plus…
→ TAH en surpoids, on ne peut donc pas travailler sur cette distorsion de la même manière qu’avec des anorexiques

122
Q

Vrai ou faux ? Il n’est pas recommandé de mettre ensemble les anorexiques et les boulimiques dans un même groupe de soutien.

A

Faux. Ces personnes ont des distorsions/préoccupations similaires.

123
Q

Nommez les 4 termes permettant de classifier les différents épisodes de suralimentation/épisodes boulimiques.

A

Grande quantité consommée et perte de contrôle : épisode boulimique objectif
Grande quantité consommée sans perte de contrôle : suralimentation objective
Quantité normale mais vue comme étant excessive et perte de contrôle : épisode boulimique subjectif
Quantité normale mais vue comme étant excessive sans perte de contrôle : suralimentation subjective.

→ Bref, l’épisode boulimique est associé à une perte de contrôle.

124
Q

Parmi les 4 classes d’épisodes boulimiques/suralimentation, quelle classe contient les personnes les moins souffrantes ?

A

Suralimentation objective (personnes gourmandes, plus un cas de nutrition que psycho)

125
Q

Les troubles alimentaires sont-ils plus présents chez les femmes ou les hommes ? Spécifiez quel trouble présente moins de différences sexuelles.

A

Femmes. TAH plus égal que les autres

126
Q

Quel trouble alimentaire est-il le plus prévalent et quel est son âge médian d’apparition ?

A

TAH; 21 ans

127
Q

Quel est l’âge d’apparition typique de l’anorexie ?

A

14-18 ans

128
Q

Qu’est-ce qui rend l’anorexie auprès d’hommes particulièrement stigmatisante ?

A

La masculinité écorchée

129
Q

Quel trouble alimentaire parmi l’anorexie, la boulimie et le TAH est-il le moins connu ?

A

TAH

130
Q

Vrai ou faux ? Les troubles alimentaires ne sont jamais explicables par un facteur unique.

A

Vrai

131
Q

En quoi la génétique contribue-t-elle à l’apparition de troubles alimentaires ?

A

Trouble fortement héritable.

Possibilité d’une exacerbation de du risque génétique en fct des facteurs environnementaux (diathèse-stress)

132
Q

Quels sont les corrélats biologiques des troubles alimentaires ?

A
  1. Altération dans les neurocircuits associés à l’appétit et la satiété (hypothalamus)
  2. Altération 5-HT et DA
  3. Malnutrition/dénutrition (manque de nutriments en des cmpts compensatoires) = effets délétères sur le corps et le cerveau → difficile de savoir si ces altérations sont des causes ou conséquences des troubles alimentaires
133
Q

Expliquez le modèle TCC des troubles alimentaires et spécifiez l’élément au centre de celui-ci

A
  1. Influence excessive du poids et de son contrôle sur l’ES
  2. POINT CENTRAL : diète stricte, cmpts de contrôle du poids non-compensatoires.
  3. ANOREXIE : poids insuffisante et sous-alimentation → rétroaction vers 1.
  4. BOULIMIE : crises de boulimie (se tannent des diètes strictes) potentiellement influencées par les événements et les chgts d’affects associés + cmpts compensatoires. Crises de boulimie → rétroaction vers 1. (ont honte et le cycle recommence)

*Dans le cas de la boulimie, parfois cela se déclenche plus par de l’impulsivité que l’accumulation de diètes strictes. Ce modèle s’inscrit moins bien pour ces personnes.

134
Q

Expliquez le cycle de la restriction.

A

Restriction → sentiment de privation/effort cognitif → perte de contrôle aka crise d’hyperphagie (parfois à cause d’une émotion négative/stresseur qui cause un effet désinhibiteur sur l’effort cognitif) → abandon des efforts → reprise de poids → Restriction

135
Q

En quoi se différencie les capacités de restriction des anorexiques, les boulimiques et les TAH et pourquoi cette différence ?

A

Anorexique : Surmoi très fort
Boulimique : dans la gratification immédiate, l’impulsivité, interpellés par les stimuli et la récompense
TAH : ont déjà des affects négatifs en raison à leur surpoids, ce qui rend encore plus difficile de se restreindre sachant que les affects négatifs ont un effet désinhibiteur.

136
Q

Expliquez le modèle classique de Fairburn et spécifiez pour quelle clientèle est-il plus pertinent

A
  1. Engagement du client dans le traitement, formulation de cas, introduction de la pesée et journal alimentaire
  2. Identifier les progrès, les obstacles, modification de la formulation de cas si nécessaire
  3. Adresser les mécanismes de maintien (sous-alimentation, surévaluation du poids, etc.)
  4. S’assurer du maintien et éviter la rechute

Plus pertinent pour les anorexiques que les personnes impulsives (p.ex. boulimie) car les facteurs de maintien sont plus liés à la gratification immédiate

137
Q

Identifier et décrire les fonctions (facteurs de maintien) du trouble alimentaire et spécifier la pertinence de les connaître.

A
  1. Sécurité; structure et stabilité ds le quotidien (surtout applicable pr les personnes anxieuses)
  2. Évitement; réduit la complexité des émotions et relations sociales (pas manger = simple)
  3. Puissance/pouvoir; sentiment de maîtrise et d’invulnérabilité
  4. Confiance; se sentir belle/admirée par les autres (valorisation de l’entourage)
  5. Identité; chgt de la perception de soi, nouvelle personnalité, réduction de la quête identitaire
  6. Prise de charge; recevoir l’attention des autres, se sentir aimée
  7. Communication; montrer ses difficultés aux autres sans les exprimer
  8. Mort; souhait de disparaître (surtout dans les cas d’automutilation/destruction)

Il est important de connaître ces facteurs car c’est plus sur cela en tant que psy que l’on va travailler plutôt que la nourriture.

138
Q

Expliquez le modèle psychodynamique des troubles alimentaires ainsi que ses 3 composantes.

A

Trouble alimentaire sous-tendu par des conflits psychologiques, des traits de personnalité et/ou caractéristiques relationnelles rigides.

  1. Conflits au plan identitaire :
    - Idéal du Soi trop élevé (préoccupation excessive de l’image de soi) → perfectionnisme +++. Image corporelle compense à cet idéal (rétroaction personnelle rapide de réussite). Ainsi, il y a un surinvestissement de l’image corporelle pour se définir.
    - Corps attaqué pour combattre un angoisse/contre-carrer un conflit interne (p.ex. homme “beef” ayant vécu une agression, perte de poids très difficile pour lui pcq le fait sentir vulnérable)
    - Tentative désespérée pour être spécial ou attirer l’attention de parents centrés sur eux
    - Attaque contre un Faux-Soi qui correspond aux attentes parentales
  2. Problèmes au plan de l’autonomie et de l’adaptation
    - Se sentir maître de sa vie, parfois dû à des relations intrusives/surprotectrices ou du désir à contrôler qq chose sur lesquels les autres n’ont pas d’emprise
  3. Problèmes dans la mentalisation/régulation des affects
    - Équivalence psychique. Se représente ses états mentaux difficiles à identifier par des états physiques
    - Problème dans le contrôle des impulsions
139
Q

Expliquez le modèle étiologique des dépendances.

A

Consommation répétée → hypersensibilité (motivation) → aux indices qui incitent à consommer → désir intense → recherche de la substance → consommation répétée

140
Q

Alors que le modèle des troubles alimentaires se penchent plus sur la restriction, le modèle étiologique des dépendances met plus l’accent sur l’____________ et l’________________.

A

Attirance; hypersensibilité

141
Q

Quelles sont les 3 conceptions des troubles liés aux substances et spécifier les traitement associés.

A
  1. Maladie : problème médical reflétant une vulnérabilité biologique.
    → Traitement = abstinence.
  2. Travers moral : vice, corruption, absence de volonté
    → Traitement = spirituel ou contrainte légale
  3. Problème psychosocial : stratégie de régulation des émotions. Motivation externe (rencontres sociales) et/ou reflet d’un problème externalisé (impulsivité et agression)
    → Traitement = comprendre ses fonctions
142
Q

Quelles sont les fonctions psychosociales (renforcements) de la consommation ?

A

R+ : augmentation et intensification des expériences plaisantes. Particulièrement auprès…
→ Sensibles à la récompense
→ Recherche de sensations fortes
→ Degré élevé d’extraversion

R- : apaisement des émotions négatives/lutte contre la dépression et anxiété. Particulièrement auprès…
→ Peu tolérants à la détresse
→ Degré élevé de sensibilité, d’inhibition, etc.

143
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques générales de la consommation de substances ?

A
  1. Génétique
  2. Anomalies dans les circuits de la récompense, inhibition et contrôle cognitif
  3. Endophénotypes de l’alcoolisme
    → Augmentation du risque : impulsivité, recherche de sensations fortes, désinhibition, sx psychiatriques
    → Diminution du risque : flushing, faible réponse à l’alcool
144
Q

Expliquez le modèle psychodynamique des troubles liés aux substances.

A

La consommation sert de régulation des…

  • Affects (augmentation/contenance)
  • Comportements (capacité de rentrer en contact avec les autres, ↓ appréhension du danger)
  • Estime personnelle (sentiment de bien-être/ES)
145
Q

Expliquez le modèle cognitivo-comportemental des troubles liés aux substances et donnez des exemples de distorsions cognitives maintenant le trouble.

A

Troubles liés aux substances sont des troubles de la cognition.
→ Impression d’absence de contrôle (“je suis un esclave de la drogue”)
→ Anticipations positives par rapport à la consommation (“je serai moins tendu”)
→ Attributions à des causes hors de contrôle (“tout le monde consomme”)

146
Q

Quels sont les traitements des troubles liés aux substances ?

A

AA
TCC
Thérapie des contingences (ajout de contingences à la consommation afin de ne pas juste voir les effets plaisants)
Réduction des méfaits (au lieu de viser une abstinence complète)

147
Q

Les personnes présentant des enjeux liés à _______________ sévère présenteraient des sx plus débiliants.

A

Auto-critique

148
Q

Quels symptômes sont au coeur (et requis pour diagnostiquer) des troubles psychotiques ?

A

Les sx de psychose

149
Q

Vrai ou faux ? Il existe d’autres troubles que les troubles psychotique où l’on peut retrouver des sx psychotiques.

A

Vrai (démences, TP, TB, etc.)

150
Q

Vrai ou faux ? Outre les troubles psychotiques, aucun autre trouble requiert des sx psychotiques pour émettre un dx.

A

Vrai

151
Q

La psychose est un _______________, pas un diagnostic.

A

Syndrome

152
Q

Quelles sont les 4 catégories que l’on retrouve dans les symptômes de psychose ?

A
Délires
Hallucinations
Désorganisation de la pensée/parole et du cmpt/catatonie
Sx négatifs
**Les 3 premiers = sx positifs.
153
Q

Quelle est la différence entre une hallucination et une pseudo-hallucination ?

A

Le degré d’autocritique.

154
Q

Pourquoi est-il important de connaître le type d’hallucinations ?

A

Permet de diriger le dx (certaines “hallucinations” s’apparentent plus à des tumeurs)

155
Q

Pourquoi est-il important d’inclure un médecin dans des cas de psychose ?

A

Car elle peut être due à une condition médicale (p.ex. tumeur)

156
Q

Quels sont les aspects à prendre en compte pour des hallucinations auditives ?

A
  • Voix égodystones (qqun d’autre) ou égosyntones (soi-même)
  • Fréquence, durée, moment d’occurence (éliminer hallucinations hypnagogiques et hypnopompique → lié à des états sommeil)
  • Affect ressenti (pas tjrs négatif, certains aiment leurs hallucinations)
  • Contenu
  • Interprétation des hallucinations (être puni vs élu)
  • Impact sur le fonctionnement (p.ex. hallucinations dictatrices)
157
Q

Quels sont les délires et ses deux sous-types ?

A

Croyances figées et inébranlables qui ne changent pas face à des évidences qui le contredisent.

  • Bizarre
  • Non-bizarre
158
Q

Quels sont certains thèmes de délires ?

A

Érotomanie (penser que qqun est en amour avec nous)
Religion
Persécution
Grandiosité

159
Q

Qu’est-ce qui permet de différencier le délire d’une croyance rigide ?

A

Le degré de conviction malgré la présence de preuves contraires claires.

160
Q

Quels sont certains aspects que l’on peut retrouver dans la désorganisation de la pensée et du cmpt ?

A
  • Perturbation de la logique, du cmpt et du discours
  • Discours peut être incohérent ou décousu (relâchement des associations)
  • Agitation et bizarrerie cmptale (altération de la réalisation des AVQ) → très prévalent en SZ
  • Catatonie
161
Q

Quand peut-on observer la désorganisation de la pensée et du cmpt auprès d’une personne ayant un trouble psychotique ?

A

Quand elle n’est pas en délire/hallucination.

162
Q

La désorganisation de la pensée et du cmpt est l’atteinte ______________ du trouble psychotique

A

Cognitive

163
Q

Nommez les 5 catégories des sx négatifs dans les troubles psychotiques.

A
  1. Asocialité (retrait social)
  2. Avolition (diminution de l’engagement et de la motivation)
  3. Anhédonie (affect plat, diminution de la capacité de ressentir du plaisir)
  4. Émoussement affectif (difficulté à exprimer et ressentir ses émotions; déficit dans le décodage et/ou souvent les mêmes émotions ressenties)
  5. Alogie (diminution de la production du discours et pauvreté du contenu de la pensée aka déficits cognitifs)
164
Q

Dans quels troubles psychotiques les sx négatifs sont-ils moins présents ?

A

Dans les troubles plus circonscrits, p.ex. trouble délirant.

165
Q

L’ensemble du spectre de la SZ et autres troubles psychotiques sont caractérisés par une altération de la _________, des _________ et du __________.

A

Pensée; affects; cmpt.

166
Q

Que devons-nous prendre en compte pour distinguer les différents troubles psychotiques ?

A
  • Durée
  • Principaux sx (ce qui est en avant-plan)
  • Altération sur le plan de l’humeur
  • Altération du fonctionnement circonscrite (p.ex. trouble délirant) ou globale (p.ex. SZ)
167
Q

Expliquez brièvement les différences entre les troubles psychotiques

A
  • SZ : signes continus +6 mois, au moins 2 des 4 catégories des sx psychotiques, altération du fctment importante
  • Trouble délirant : présence de délires, 1+ mois, critères SZ pas remplis
  • Trouble psychotique bref : au moins 1 sx, 1+ jour mais moins d’un mois.
  • Trouble schizophréniforme : au moins 2 sx, 1+ mois mais moins de 6 mois. (évolue souvent en SZ)
  • Trouble schizoaffectif : présence simultanée du critère SZ et épisode thymique (manie ou dep) dans une période ininterrompue.
  • Trouble psychotique induit par une substance/condition médicale : hallucinations ou délires au 1er plan.
168
Q

Quels sont les déficits cognitifs que l’on remarque dans les troubles psychotiques ?

A
  • ↓ Attention (tous les types confondus : sélective, divisée et soutenue) et ↓ VTI
  • Cognition sociale : déficits dans l’inférence des états mentaux, de reconnaître/exprimer les émotions, du style attributionnel/perception sociale
  • FE : déficits dans l’organisation/planification, rigidité cognitive
  • Mémoire : altérations dans l’acquisition, la rétention et l’utilisation de nouvelles connaissances
169
Q

Vrai ou faux ? Un trouble psychotique est automatiquement associé à des altérations cognitives

A

Faux, dans environ 75% des cas en SZ.

170
Q

Quel est le trouble psychotique le plus prévalent ?

A

Trouble psychotique induit par une substance

171
Q

La SZ est considérée comme la maladie la plus ______________ en phase aiguë et demeure en ___ rang en phase __________

A

Débilitante; 9e; stabilisée

172
Q

La prévalence des troubles psychotiques est-elle plus élevée chez les femmes ou chez les hommes ?

A

Hommes

173
Q

L’âge d’apparition des troubles psychotiques est-il plus élevé chez les femmes ou chez les hommes ?

A

Femmes (25-35 ans vs 18-25 ans pour les hommes)

174
Q

Quels sont les 4 phases d’évolution de la SZ ?

A
  1. Prémorbide : sx de vulnérabilité dans l’enfance (déficits moteurs, sociaux, etc.)
  2. Prodrome (sx liés à la psychose qui sont brefs et atténués, déclin marqué dans le fctment)
  3. Aiguë/psychotique
  4. Stabilisée

**3-4 bcp de variabilité. Certains vont faire un ou qq psychoses et ensuite cela va se stabiliser, d’autres ce sera plus chronique.

175
Q

Vrai ou faux ? La grande majorité des patients atteints de SZ on une phase prodrome.

A

Vrai (80-90%)

176
Q

Vrai ou faux ? Certaines personnes restent dans un état de prodrome (sous-clinique) toute leur vie.

A

Vrai. Environ 1/3 des cas.

177
Q

Quelles sont des manifestations possibles de la phase prodrome ? Nommez le ou les sx permettant de prédire l’évolution du tableau clinique.

A
Atypies perceptuelles (mais l'autocritique est encore présente)
Méfiance accrue
Croyance atypiques
Affects émoussés ou inappropriés
Cmpts bizarres

Aucun sx de la phase prodrome ne peut prédire l’évolution de la maladie.

178
Q

Vrai ou faux ? On ne peut pas donner de médication en phase prodrome, il faut attendre la phase aiguë pour pouvoir intervenir.

A

Faux. Il faut intervenir le plus tôt possible afin de réduire les méfaits. Il est possible de donner de la médication à faible dose même en prodrome.

179
Q

Vrai ou faux ? Il est important de diagnostiquer la psychose rapidement. Justifiez la réponse.

A

Vrai. La psychose est associée une neurotoxicité et les psychoses non-traitées ont un moins bon pronostic.

180
Q

Vrai ou faux ? Environ le 1/3 des personnes répondent bien au traitement précoce.

A

Faux. 70-75%.

181
Q

Quelle est le meilleur prédicteur de la rechute ?

A

Non-adhérence au traitement.

182
Q

Vrai ou faux ? Les taux de rechute sont très variables dans la recherche.

A

Vrai

183
Q

Quels sont les troubles comorbides de la SZ ?

A
Dépression
Tabagisme
Gain de poids
Abus de substances
TOC
Trouble panique
184
Q

Expliquez le modèle vulnérabilité-stress de la SZ.

A
  1. Vulnérabilité neuropsy (anomalies génétiques/cérébrales, forte héritabilité, dysfonctions de NT) + Stresseurs socio-environnementaux (traumas, alcool/drogues, stress, etc.) → SZ.
  2. SZ → Sx résiduels (troubles cognitifs, sx négatifs, détérioration du fctment) → augmentent par eux-mêmes la vulnérabilité neuropsy (triangle vicieux)
  3. Facteurs de protection (Rx, psychoéd, entraînement aux habiletés sociales, soutien social, réadaptation) jouent un rôle sur la SZ et les sx résiduels.
185
Q

La SZ est-elle davantage explicable par des facteurs biologiques/génétiques ou environnementaux ? Spécifiez le rôle que joue le type de facteur ayant le moins d’impact entre les 2.

A

Davantage explicable par des facteurs bio/génétique. Les facteurs environnementaux peuvent toutefois précipiter la maladie et/ou donner la “couleur” aux hallucinations et délires.

186
Q

Quel est le processus développemental de la SZ ?

A

Présence d’une prédisposition biologique à la SZ → Abus [maltraitance = 1/3 des cas en SZ] → activation de l’axe HPA et donc du cortisol → atrophie de l’hippocampe → déficits cognitifs → SZ (ébranlement de la structure)

187
Q

Expliquez le modèle cognitivo-comportemental de la SZ.

A

Vulnérabilité biologique → Stresseurs → [2 voies]
1. Incapacité d’autoréflexion → Mauvais contact avec la réalité → Délires.
2. Expérience négative → Biais cognitifs → [exacerbe] → Délires
Délires sont également renforcés par :
→ Cmpts de protection (p.ex. rituel)
→ Biais confirmatoires
→ Interprétation délirante

188
Q

Quels sont les différents biais cognitifs que l’on retrouve dans le modèle cognitivo-comportemental de la SZ ?

A

Autoréférentiel : Attribuer une signification personnelle aux événements
Intentionalité : Événements s’expliquent par le cmpt humain
Extériorisation : Phénomènes internes (p.ex. sensations ds le corps) s’expliquent par un phénomène externe.
Pensée catégorique (clivage)

189
Q

Expliquez les éléments centraux que l’on retrouve dans le modèle psychodynamique dans la SZ?

A
  • Vulnérabilité biologique
  • Confusion importante : peu de différenciation entre la fantaisie et la vulnérabilité, confusion entre le Moi et l’extérieur, confusion en lien avec les concepts de base de la définition de soi
  • Difficultés identitaires associées sont au coeur de la conceptualisation
  • Mécanismes de défense primitifs : déni, clivage, dissociation, identification projective, somatisation, acting out
190
Q

Il existe plusieurs cibles de traitement. Nommez-en quelques unes et spécifiez le cible #1

A

CIBLE #1 : ADHÉRENCE AU TRAITEMENT.

Cognition, cognition social, fonctionnement relationnel, comorbidités, AVQ, prévention de la rechute, autonomie…

191
Q

Nommez et élaborez 3 interventions thérapeutiques de la SZ.

A

Pharmacothérapie : ↓ sx + et prévention
Remédiation cognitive : déficits cognitifs (outils, stratégies)
TCC : ↓ sx + et -, modification de certaines pensées/croyances pour favoriser le fctment social/affectif (restructuration, psychoed, normalisation, questionnement socratique pour les délires). IMPORTANCE D’INCLURE LA FAMILLE.

192
Q

Nommez d’autres interventions existantes pour la SZ.

A

Programme d’auto-gestion de la maladie
Programmes familiaux en psychoéd
Thérapies psychodyn
Entraînement aux habiletés sociales

193
Q

Brièvement, qu’est-ce que les interventions thérapeutiques en SZ favorisent avant tout ?

A

L’adhérence au traitement pharmaceutique et le rétablissement.

194
Q

Vrai ou faux ? Chaque rechute en SZ augmente le risque de résistance au traitement.

A

Vrai

195
Q

Quels sont les points généraux de la définition de la personnalité ?

A
  • C’est une organisation
  • Active, processus dynamique
  • Concept psychologique ayant des bases physiologiques (“contour” déjà tracé à la naissance)
  • Force interne qui détermine comment les individus vont se comporter (très difficile de changer ses traits de personnalité)
  • Patterns de réponses récurrents et consistants
  • Se reflètent dans plrs directions (cmpts, pensées, sentiments)
196
Q

Quels sont les critères généraux pour identifier/diagnostiquer un TP ?

A
  • Mode durable des conduites et de l’expérience qui dévie de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est vu dans au moins 2 de ces 4 domaines : contrôle des impulsions, affectivité négative, fonctionnement interpersonnel, cognition.
  • Envahissant et rigide (s’applique dans plrs situations)
  • Stable
  • Début des sx au plus tard à l’adolescence/début âge adulte
  • Source de souffrance/altération du fonctionnement
  • *Rare que le TP comme tel cause une souffrance (égosyntone), c’est plutôt les conséquences du TP.
197
Q

Il est plus facile de traiter un TP lorsqu’il y a _____________

A

Une symptomatologie associée.

198
Q

Pourquoi est-il important de prendre en compte la personnalité lors d’une évaluation psychopathologique ?

A

Car la personnalité teinte…

  • La manière dont les événements sont vécus
  • La manière dont les choix/responsabilités sont pris
  • La relation thérapeutique
199
Q

Vrai ou faux ? Les TP ne guérissent pas, il y a peu de chance de s’en sortir.

A

Faux. Le pronostic dépend du TP, de l’individu et du niveau de personnalité. Arriver à un seuil sous-clinique peut être considérée comme une “guérison”

200
Q

Vrai ou faux ? Les personnes qui présentent un trouble de personnalité sont manipulatrices et recherchent
l’attention de leur entourage.

A

Faux. Cela peut parfois sembler manipulateur (p.ex. TPL) mais leur manière d’agir concorde avec leur mode de pensée (p.ex. clivage), il n’y a pas de mauvaises intentions derrière.

201
Q

Vrai ou faux ? Un individu souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL) n’a aucun contrôle de soi.

A

Faux. En réévaluant leur vision d’eux-mêmes, des autres et de leurs décisions, cela peut leur donner du contrôle.

202
Q

Vrai ou faux ? Les personnes atteintes d’un trouble de la personnalité sont à risque de suicide

A

Vrai, mais pas pour tous les TP (surtout TPL et narcissique).

203
Q

Nommez des arguments en faveur du modèle diagnostique catégoriel.

A

Simple d’utilisation (bon accord inter-juge)
Familiarité
Facilite les échanges entre professionnels (langage commun)

204
Q

Quelle est la différence entre un TP schizoïde et schizotypique ?

A

Différence dans le désir de rentrer en relation avec l’autre et l’exentricité, deux aspects bcp plus présents chez le TP schizotypique (vs. schizoïde qui a peu d’intérêt et un affect plus plat)

205
Q

Quelle est la différence entre un TP dépendante vs limite ?

A

L’impulsivité. Malgré que les deux ressentent des angoisses de liés à l’abandon, la personne TP dépendante est plus réprimée que TPL qui a plus d’agressivité et d’impulsivité

206
Q

Quelle est la différence entre un TP narcissique et antisociale ?

A

La transgression et l’agressivité (plus fort chez l’antisociale)

207
Q

Pourquoi est-il nécessaire de réévaluer le modèle diagnostique des TP ?

A
  • Comorbidité élevée
  • Tous les critères ont la même importance
  • Hétérogénéité dans la même catégorie
  • Pas de prise en considération des forces de la personne.
208
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’approche dimensionnelle du DSM-V pour les TP ?

A
  1. Dysfonctionnement modéré/sévère au plan de (1) Soi et (2) fonctionnement interpersonnel (5 niveaux, 0 à 4).
  2. Au moins 1 trait de personnalité pathologique (domaine). 5 domaines, chacun leurs facettes
  3. 1 et 2 sont répandus dans un large éventail de situations
  4. Stable, sx apparus au plus tard ado/début adulte
  5. Pas substances/condition médicale.
209
Q

Quels sont les TP spécifiques qui ont été éliminés dans l’approche dimensionnelle du DSM-V ?

A

Paranoïde, histrionique, schizoïde et dépendante.

210
Q

Que retrouve-t-on dans l’altération du fonctionnement du Soi dans l’approche dimensionnelle du DSM-V ?

A
  1. Identité : expérience de soi-même unique, stabilité de l’ES, régulation émotionnelle, frontières claires entre le soi et les autres.
  2. Autodétermination : poursuite d’objectifs cohérents, cmpts prosociaux/constructifs, capacité de réfléchir sur soi de manière constructive.
211
Q

Que retrouve-t-on dans l’altération du fonctionnement interpersonnel dans l’approche dimensionnelle du DSM-V ?

A
  1. Empathie : compréhension/appréciation des expériences/motivations d’autrui, tolérance des perspectives diverses, compréhension des effets de ses propres cmpts sur autrui
  2. Intimité : profondeur et durée de contact avec autrui, désir et capacité d’entretenir des relations proches, considération mutuelle.
212
Q

Nommez et définissez les 5 domaines des traits de personnalité pathologiques dans l’approche dimensionnelle du DSM-V et spécifiez ils sont prédominants dans quels TP.

A
  1. Affectivité négative (vs stabilité émotionnelle) : expérience fréquente et intense d’émotions négatives (et de leurs manifestations comportementales/interpersonnelles)
    → TPL ++, un peu évitante et O-C.
  2. Détachement (vs extraversion) : évitement des expériences socioprofessionnelles (retrait des interactions interpersonnelles, restriction de l’expérience/expression affective, capacité hédonique limitée)
    → Évitante, un peu schizotypique, un peu O-C
  3. Antagonisme (vs agréabilité) : cmpts mettant l’individu en désaccord avec autrui, sens exagéré de sa propre importance, antipathie.
    → Narcissique, antisociale, un peu TPL (hostilité)
  4. Désinhibition (vs caractère consciencieux) : recherche de satisfactions immédiates, conduisant à un cmpt impulsif. Aucune considération des expériences passées ou conséquences futures
    → Antisociale, TPL
    → Opposé extrême = O-C
  5. Psychoticisme (vs. lucidité) : large gamme de cognitions/cmpts bizarres et excentriques
    → Schizotypique
213
Q

Décrivez brièvement le modèle structural de Kernberg

A
  • Modèle hybride entre les systèmes de classification catégorielle et dimensionnelle
  • S’intéresse à l’organisation de la personnalité
  • Personnalité normale et pathologique sur le même continuum
214
Q

Quelles sont les quatre organisations de la personnalité selon le modèle structural de Kernberg et spécifiez leurs caractéristiques en fonction des dimensions.

A
  • Normale → bon contact avec la réalité, identité intégrée, défenses matures, faible niveau d’agressivité, bon fonctionnement moral.
  • Névrotique → idem, mais à un moins haut niveau, moins de nuances.
  • Limite : contact fragile avec la réalité, défenses primitives, identité diffuse, niveau d’agressivité élevé, faible fonctionnement moral
  • Psychotique : faible contact avec la réalité, défenses primitives, identité diffuse.
215
Q

Quelles sont les 6 dimensions du modèle structural de Kernberg et en quoi sont-elles particulièrement pertinentes ?

A
  1. Intégration de l’identité (perception nuancée, complexe et stable de soi et d’autrui)
  2. Mécanismes de défenses
  3. Qualité du contact avec la réalité
  4. Agressivité
  5. Fonctionnement moral
  6. Nature des relations d’objets

Pertinentes pour détecter la présence ainsi que la nature du TP.

216
Q

Quelles sont les relations d’objets prédominantes dans les 3 organisations (pas faire normal) de la personnalité selon le modèle structural de Kernberg ?

A

Névrotique : culpabilité, refoulement
Limite : angoisse d’abandon, clivage
Psychotique : angoisse de morcèlement (frontières floues), déni

217
Q

Quelles sont les grandes composantes de l’approche comportementale dialectique ?

A

Pleine conscience
Tolérance des difficultés
Régulation émotionnelle
Efficacité interpersonnelle

218
Q

Dans l’approche comportementale dialectique, l’objectif est d’____________ l’état présent dans le but de _______.

A

Accepter; changer

219
Q

Vrai ou faux ? L’approche comportementale dialectique ne se fait qu’en individuel

A

Faux, en groupe aussi.

220
Q

Quelle est la hiérarchisation des enjeux à travailler dans le TP selon l’approche comportementale dialectique ?

A
  1. Cmpts autodestructeurs (suicide, automutilation…)
  2. Cmpts qui interfèrent avec la thérapie (p.ex. retard)
  3. Enjeux relationnels et émotionnels
221
Q

Décrivez les 6 traitements vus en classe pour le traitement des TP et spécifiez auprès de quel TP ces traitements ont le plus de support empirique quant à leur efficacité.

A
  1. TCC : développement de nouvelles croyances plus adaptées à propos de soi/autrui et les cmpts adaptatifs associés.
  2. Thérapie dialectique comportementale
  3. Traitement basé sur la mentalisation : capacité de comprendre soi-même/autrui en terme d’états mentaux
  4. Thérapie des schémas : combinaison des approches cognitives, comportementales, relations d’objets et expérientielles
  5. Thérapie axée sur le transfert : utilisation de la relation thérapeutique pour explorer les représentations mentales de soi/autrui
  6. Phmarcothérapie : anticonvulsivant, SGA, Omega 3, antidépresseurs.

**TPL

222
Q

Vrai ou faux ? Selon la théorie psychodynamique de Blatt, il est impossible qu’une personne vivent des enjeux liés à la dépendance ainsi qu’à l’auto-critique.

A

Faux, il est possible d’avoir les 2.