Examen 2 Flashcards

1
Q

De quel intervention est-il question lorsque je dit, mettre en présence deux versions ou deux perceptions d’un même fait, dans le but de les comparer et de retenir la plus valide.

A

Confrontation

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2
Q

La confrontation met d’habitude l’aidé en _________, parce qu’elle provient d’un aidant qui possède plus d’expérience et plus de distance critique par rapport à son problème,

A

déséquilibre

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3
Q

Donner la définition d’une confrontation.

A

Intervention qui amène l’aidé à remettre en question ses façons de voir ou de faire, en le mettant en déséquilibre d’une manière délicate et respectueuse.

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4
Q

Nommer les 3 éléments d’une confrontation.

A
  1. La nécessité de l’empathie
  2. La réappropriation de son pouvoir par l’aidé.
  3. L’art de surprendre
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5
Q

Il convient de recourir à la confrontation à un moment où l’on éprouve de l’_______ pour l’aidé. Si l’on se sent rebuté par ses attitudes ou ses comportements, on doit s’abstenir de le confronter, car cette intervention risquera d’être perçue comme un blâme.

A

empathie

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6
Q

Nommer 4 circonstances où il y a lieu d’utiliser une confrontation avec l’aidé.

A
  1. Des prises de consciences à favoriser.
  2. Des croyances discutables à débusquer.
  3. Des liens à faire ou des contradictions à dépasser.
  4. Des résistances à vaincre.
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7
Q

Il faut aussi varier nos interventions en faisant normalement prédominer les silences, les reflets et les focalisations, car l’usage de la ________ risque de bousculer inutilement l’aidé.

A

confrontation

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8
Q

(VRAI OU FAUX)
Lors d’une confrontation, il est préférable d’exercer une pression constante et non pas de faire des confrontations de manière ponctuelle.

A

FAUX, les deux façons de faire sont pertinentes selon la situation

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9
Q

Dans quel type de situation il est avantageux d’utiliser une confrontation en faisant une pression constante?

A

Pour que l’aidé se laisse atteindre par son émotion, par son problème ou par tout autre élément auquel il résiste.

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10
Q

Nommer les écueils de la confrontation.

A
  1. Le blâme et l’apparence de blâme.

2. Le rejet de la confrontation par l’aidé

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11
Q

(VRAI OU FAUX)
Pour éviter le blâme, la confrontation doit être fait sur plusieurs éléments en même temps ou sur un élément de la personnalité de l’aidé et non pas sur quelque chose de manière précise.

A

FAUX

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12
Q

Quels sont les 3 choix qui s’offrent à l’aidant lorsque l’aidé rejette la confrontation?

A
  1. Admettre son erreur
  2. Utiliser d’autres outils
  3. Relâcher temporairement la pression.
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13
Q

L’interprétation est une intervention qu’on favorise surtout à quel étape de la relation d’aide?

A

La compréhension

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14
Q

(VRAI OU FAUX)

L’interprétation demeure toujours une hypothèse, que nous pouvons raffiner à mesure que l’entretien se déroule.

A

VRAI

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15
Q

Donner la définition de l’interprétation.

A

Intervention par laquelle l’aidant propose une signification possible d’un sentiment, d’une motivation ou d’un comportement de l’aidé, dans le but d’aider celui-ci à comprendre son problème.

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16
Q

Nommer les 4 sources d’une interprétation.

A
  1. L’interprétation à partir d’une intuition.
  2. L’interprétation à l’aidé d’un recadrage.
  3. L’interprétation à l’aide de connaissances en psychologie.
  4. L’interprétation à partir d’une implication
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17
Q

Comme la confrontation, l’interprétation par recadrage invite l’aidé à porter un regard nouveau sur un élément de son vécu qu’il a du mal à comprendre. À la différence de la confrontation, toutefois, le recadrage ne vise pas nécessairement à mettre l’aidé en déséquilibre, il peut même avoir un effet de __________.

A

soulagement

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18
Q

En règle générale, pour diminuer les risques d’erreur, pour garder l’aidé actif et pour prévenir des résistances de sa part, il est préférable de ________ plutôt que de proposer des interprétations.

A

focaliser

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19
Q

L’interprétation, quant à elle, vise à permettre à l’aidé de comprendre un élément de son vécu. Dans notre tête d’aidant, toutefois, il arrive que l’interprétation de cet élément et la ________ __ __________ soient très proches

A

Formulation du problème

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20
Q

(VRAI OU FAUX)
L’aidé sera souvent soulagé par une bonne interprétation, comme s’il se comprenait enfin. il se sentira alors encouragé et stimulé à poursuivre son exploration.

A

VRAI

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21
Q

Nommer l’objectif du soutien.

A

Offrir un soutien direct a souvent pour effet de réduire une anxiété paralysante et de permettre à l’aidé de se laisser aller à sa vulnérabilité, de prendre le temps nécessaire pour exprimer ses sentiments et mettre de l’ordre dans ceux-ci, ainsi que pour examiner des solutions de rechange avant de passer à l’action.

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22
Q

Donner la définition du soutien.

A

Type d’intervention (brèves paroles ou gestes) qui vise à permettre à l’aidé de retrouver son équilibre dans des moments plus difficiles et à entretenir son espoir.

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23
Q

(VRAI OU FAUX)
Près d’un aidé sur deux ne poursuit ne poursuit pas sa thérapie, et une majorité de ceux ci qui décrochent le font après la première entrevue.

A

VRAI

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24
Q

Donner la définition de l’alliance thérapeutique.

A

Lien de confiance mutuelle qu’il revient à l’aidant de susciter et d’accroître par son accueil, son empathie et son écoute et auquel l’aidé collabore par son implication.

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25
Q

(VRAI OU FAUX)

La crédibilité de l’aidant est mise à l’épreuve dès les premières minutes de l’entretien.

A

VRAI

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26
Q

Une fois le test du premier contact passé, la crédibilité de l’aidant va reposer sur ses _____________.

A

interventions

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27
Q

Nommer 3 obstacles à l’alliance.

A
  1. L’aidé pas motivé
  2. L’aidé qui ne s’implique pas.
  3. L’aidé qui à des choses à reprocher à l’aidant ( arriver en retard, interventions malhabiles, difficulté à rester éveillé)
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28
Q

(VRAI OU FAUX)
Quand le bris d’alliance provient de l’aidant, des excuses brèves et sincères ne sont pas suffisantes pour rétablir l’alliance.

A

FAUX

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29
Q

Nommer 3 interventions pour procurer du soutien à l’aidé.

A
  1. Valider les ressources de l’aidé: “tu es capables d’exprimer tes émotions.”
  2. Laisser entrevoir des résultats positifs.
  3. L’aider à décomposer ses objectifs finaux en objectifs intermédiaires.
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30
Q

Nommer deux interventions qui peuvent démontrer un soutien implicite.

A
  1. La question

2. Le reflet-reformulation

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31
Q

Dans quel type de situation il est adapté d’utiliser un soutien de type systématique.

A

Où l’aidé prises avec une difficulté chronique, comme une dépendance ou un trouble de l’humeur

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32
Q

Nommer trois types de soutien qui deviennent problématique.

A
  1. Le soutien “court-circuit”
  2. Le soutien “Solution temporaire”
  3. Le soutien “scénario optimiste”
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33
Q

Donner la définition de l’implication

A

Réaction de l’aidant qui survient au moment où il répond de façon verbale à ce qui se passe durant l’entretien, ou fait référence à son vécu, dans le but de stimuler l’aidé dans son exploration ou de lui apporter du soutien.

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34
Q

(VRAI OU FAUX)
La façon de se vêtir de l’aidant, sa coiffure ou qu’il porte un signe religieux quelconque n’est pas une façon de se révéler.

A

FAUX

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35
Q

Donner un exemple de comment un aidant peut se révéler à son insu.

A

Par des réactions faciales comme des sourcils qui se froncent légèrement, un léger sursaut, un changement dans le ton de la voix ou un lapsus.

36
Q

Nommer les 4 formes d’implication.

A
  1. Réaction de l’aidant à ce qui se passe durant l’accompagnement.
  2. Référence à ce que l’aidant vit en dehors de l’accompagnement.
  3. Révélation indirecte: façon de se vêtir, etc.
  4. Révélation inconsciente: non verbal, lapsus, etc.
37
Q

Pour le psychologue américain Carl Rogers, fondateur de l’approche humaniste en psychologie, C’est la _______ elle-même qui est facteur de guérison. Or, pour que cette ________ ait vraiment lieu, nous devons faire preuve d’authenticité.

A

Rencontre x2

38
Q

Donner la définition de l’authenticité.

A

Capacité à se montrer ouvert et spontané et à exprimer avec bienveillance les sentiments qu’on éprouve ici et maintenant, lorsque c’est approprié: concordance entre ses pensées, paroles, son langage non verbal et son langage paraverbal.

39
Q

Nommer les 5 objectifs de l’implication.

A
  1. Bâtir ou resserrer le lien de confiance.
  2. Favoriser l’engagement de l’aidé dans le “ici et maintenant”.
  3. Rassurer l’aidé et faire renaître son espoir.
  4. Ouvrir des pistes de solution.
  5. Servir de modèle dans la révélation de soi.
40
Q

(VRAI OU FAUX)
Lorsque l’aidant partage de manière longue et fréquente son expérience personnelle pas nécessairement en lien avec la situation de l’aidé, il montre à ce dernier qu’il n’est pas le seul dans sa situation et qu’il existe des solutions, ce qui peut fait renaître l’espoir chez lui.

A

FAUX, il faut que ce soit un partage bref et judicieusement accordé avec l’expérience personnelle de l’aidé.

41
Q

Donner la définition de la surimplication.

A

Se produit lorsque l’aidant s’identifie d’une façon excessive au vécu de son aidé. L’aidant sera alors habité en dehors des entretiens par ce qui arrive à l’aidé, ce qui l’amènera parfois à intervenir dans le quotidien de ce dernier.

42
Q

Nommer les deux formes d’implication excessive.

A
  1. L’implication hors propos

2. L’implication affective

43
Q

Nommer 3 conséquences à la surimplication.

A
  1. L’aidant risque de créer une dépendance affective chez son aidé.
  2. L’aidant est susceptible d’investir des énergies qu’il ne sera plus en mesure de consacrer à ses proches et ses autres aidés.
  3. L’aidant peut également entraîné à réduire ses périodes de loisirs et de repos, ce qui le mettra à risque d’épuisement professionnel.
44
Q

Quelle est la façon d’éviter la surimplication.

A

Si nous nous apercevons que nous sommes en train de verser dans la surimplication, nous devons demander une supervision afin de prendre un recul critique et de mieux comprendre la dynamique qui s’est installée entre nous et notre aidé.

45
Q

Nommer 4 choses à faire lorsque notre aidé nous demande de s’impliquer avec une question, du genre “qu’en penses tu?”.

A
  1. Accueillir avec respect la question de l’aidé
  2. Susciter sa curiosité à propos de sa question.
  3. Lui donner suffisamment d’éléments de réponse pour le motiver à poursuivre son exploration.
  4. Explorer avec lui la dynamique sous-jacente à sa question.
46
Q

Dans un contexte de crise, l’aidant doit être plus _____ dans ses interventions, soit parce que le temps presse soit parce que l’aidé est désemparé.

A

proactif

47
Q

Donner la définition de contrôle.

A

Intervention par laquelle l’aidant tente d’influencer directement le comportement de l’aidé. Le contrôle est utilisé principalement en situation de crise ou pour la gestion de l’entretien.

48
Q

Une crise survient lorsqu’une personne éprouve un niveau de ____ élevé. Si cette situation se prolonge, cette personne deviendra à risque de souffrir de détresse intense.

A

stress

49
Q

Selon l’APA, on peut détecter une crise par un changement abrupt dans certains comportements, nommer en 3.

A
  1. Négligence de l’hygiène personnelle.
  2. Déclin de la performance au travail ou à l’école.
  3. Retrait des activités et des relations habituelles.
50
Q

Nommer 4 éléments importants lorsque nous devons intervenir en situation de crise.

A
  1. Demeurez calme
  2. Ne minimisez pas le problème.
  3. Invitez l’aidé à raconter ce qui se passe et comment il réagit.
  4. Assurez-vous de la sécurité de l’aidé.
51
Q

Comment l’ordre des psychologues du Québec décrit l’intervention de crise?

A

“Intervention immédiate, brève et directrice.”

52
Q

(VRAI OU FAUX)

Dans une relation d’aide informelle, nous n’avons pas besoin d’interventions de contrôle.

A

FAUX

53
Q

Est-ce qu’on peut qualifier d’intervention de contrôle la redirection de notre aidé vers une autre ressource car on ne possède pas nécessairement les ressources pour l’accompagner?

A

OUI

54
Q

Donner la différence entre la confrontation et le contrôle.

A

La confrontation invite le sujet à reconsidérer une perception, une idée ou un comportement, pour que celui-ci en fasse éventuellement son profit par la suite, tandis que le contrôle vise à obtenir ou à empêcher un comportement dans l’immédiat.

55
Q

Donner la définition du contrôle indu.

A

Tentative d’imposer à l’aidé une façon de penser ou de faire, survient surtout lorsque le vécu de l’aidé remet en question l’aidant dans ses valeur morales.

56
Q

Retenons que les interventions de contrôle _________ sont motivées par le désir de sauvegarder le bien-être de l’aidé ou de faire progresser l’entretien. En revanche, le contrôle ____ émane soit de notre méconnaissance des difficultés de l’aidé, soit de nos résistances suscitées par les écarts entre ses valeurs et les nôtres.

A

légitimes, indû

57
Q

Nommer les 3 éléments importants lors de la fin d’un accompagnement.

A
  1. Revenir sur l’ensemble de la démarche et sur les progrès accomplis, en précisant par exemple les habiletés développées par l’aidé.
  2. Échanger sur les difficultés susceptibles de survenir dans un avenir plus ou moins proche, ainsi que sur la façon de relever ces défis.
  3. Procéder aux aurevoirs.
58
Q

Définir le transfert.

A

Il arrive que l’aidé manifeste envers l’aidant des sentiments ou des réactions qu’il éprouvait dans son enfance, particulièrement à l’endroit de l’un ou de l’autre de ses parents. Ces sentiments et ces fantasmes inconscients risqueront alors de colorer ses interactions avec son aidant.

59
Q

À quel moment nous pouvons soupçonner qu’un transfert est à l’oeuvre ?

A

Lorsque les réactions de l’aidé semblent hors de proportion avec nos interventions.

60
Q

Lorsqu’un transfert survient, nous devons tenter de départager ce qui appartient à l’aidé et ce qui fait partie de notre propre ____________.

A

Dynamique

61
Q

Les interventions au niveau du transfert ont plus de chances de porter leurs fruit avec des aidés qui _________ _________ ___, notamment dans leurs relations interpersonnelles.

A

fonctionnent relativement bien

62
Q

Que l’aidant en soit conscient ou pas, le vécu de l’aidé risque toujours de lui faire revivre son histoire à lui, celle de son enfance et de sa jeunesse, de son couple et de ses crises,etc. il s’agit alors du ______-______.

A

Contre-transfert

63
Q

Le contre-transfert peut se développer insidieusement à l’____ de l’aidant, au fil de son accompagnement.

A

insu

64
Q

Nommer les principaux effets du contre-transfert.

A

Se sentir embrouillé et impuissant, s’identifier à l’aidé, se placer en retrait ou, au contraire, se surimpliquer, parfois comme si l’aidant était le parent de son aidé ou même son amoureux.

65
Q

Les recherches ont dégager deux phénomènes importants au sujet du contre-transfert, quels sont-ils?

A
  1. Les aidants qui sont conscients de leurs émotions et de leurs fantasmes à l’endroit de leurs aidés sont moins susceptibles de manifester des interventions ouvertes de contre-transfert.
  2. Les aidants qui sont conscients de leurs réactions de contre-transfert peuvent réaliser des démarches plus profitables avec leurs aidés.
66
Q

Nommer les 4 stratégies qui permettent de gérer la dynamique du contre-transfert.

A

1, Demeurer attentif à nos états intérieurs durant le déroulement de l’entretien.

  1. Demeurer calme, objectif et attentif à l’aidé.
  2. Prendre soin de nous-mêmes en dehors du travail.
  3. Éviter de prendre une position de sauveur et nous dire que nous avons fait ce que nous pouvions avec chacun de nos aidés.
67
Q

Donner la définition de la fatigue de compassion.

A

État de lassitude chez l’aidant découlant de l’exposition répétée aux souffrances intenses de l’aidé. Éprouvée pendant une longue période, la fatigue de compasser peut mener à l’épuisement professionnel.

68
Q

Nommer comment survient la fatigue de compassion en trois étapes.

A
  1. Réponses empathiques répétées.
  2. Stress de compassion résiduel.
  3. Fatigue de compassion
69
Q

(VRAI OU FAUX)

Même quand la fatigue de compassion est reconnu, il est impossible d’y remédier.

A

FAUX, lorsqu’elle est reconnu, il s’avère plus facile d’y remédier.

70
Q

Nommer les 3 facteurs de protection contre la fatigue de compassion.

A
  1. La vigilance par rapport aux réactions de notre organisme.
  2. Le fait de nous employer à retirer du plaisir et de la satisfaction à bien nous acquitter de notre travail.
  3. L’habitude de prendre soin de nous.
71
Q

La fatigue de compassion est une accumulation de ___. En doses modérées, celui-ci se révèle positif, car il devient synonyme de mobilisation de notre énergie. Le ___ qui s’accumule peut toutefois devenir toxique.

A

stress x 2

72
Q

Nommer les 4 choses qui sont plus aisés à faire lorsque nous développons nos compétences personnelles.

A
  1. D’établir rapidement un lien de confiance avec notre aidé.
  2. De ne pas nous laisser dérouter par la charge émotive de certains de ses réactions.
  3. De le confronter posément au besoin.
  4. De mieux de gérer les contre-transferts éventuels.
73
Q

Au-delà de certaines connaissances de base, de plus en plus d’auteurs suggèrent une approche de relation d’aide qui valorise plutôt une façon d’être avec les aidés, qui se caractérise par 3 traits, quels sont-ils?

A
  1. L’humilité culturelle
  2. Son habileté à repérer les enjeux lorsqu’ils se présentent.
  3. Son niveau de confort à soulever ces enjeux avec son aidé s’il y a lieu.
74
Q

Il est important d’éviter les microagressions, donnez en la définition.

A

Un commentaire ou une action qui exprime un préjugé à l’endroit d’un membre d’un groupe marginalisé, et cela, d’une façon subtile et souvent inconsciente ou non intentionnelle.

75
Q

(VRAI OU FAUX)

L’expérience comme telle ne suffit à développer de l’expertise.

A

FAUX, on peut répéter les mêmes erreurs pendant 20 ans.

76
Q

Donner les 3 critères à retenir pour un retour sur nos interventions.

A
  1. Suis-je intervenu de la bonne façon?
  2. Le moment choisi était-il le bon?
  3. L’intensité de mon intervention était-elle appropriée?
77
Q

Donner la définition d’autocritique.

A

Capacité de l’aidant à évaluer, pendant et après l’entrevue, l’impact de ses interventions de façon à corriger s’il y a lieu et à apprendre de ses erreurs.

78
Q

(VRAI OU FAUX)
Les personnes qui ont peu d’expérience en relation d’aide ou qui s’y sont initiées elles-mêmes ont souvent tendance à se centrer rapidement sur la solution du problème qui leur est soumis.

A

VRAI

79
Q

Avant de se centrer à juste titre sur la solution, l’aidant doit s’assurer de 3 choses quelles sont-elles?

A

1, A-t-il pénétrer dans la subjectivité de l’aidé, de manière à saisir la façon dont il perçoit sa situation?

  1. A-t-il formulé mentalement son problème et vérifié ensuite avec lui s’il partage une même formulation du problème?
  2. A-t-il le sujet non seulement exprimer son problème, mais aussi à le comprendre?
80
Q

Donner la définition de la recherche de solutions.

A

Séquence d’interventions par laquelle l’aidant incite l’aidé à trouver des façons de résoudre son problème: pour soutenir l’aidé et mesurer avec lui ses progrès, l’aidant découpe au besoin le scénario retenu en microchangements.

81
Q

Nommer la séquence en 5 étapes de Hill pour amener l’aidé à élaborer ses scénarios de solutions.

A
  1. Cerner précisément le problème et explorer comment l’aidé se sent par rapport à la perspective de changement.
  2. Élaborer ensemble différents scénarios, sans se censurer.
  3. Retenir les options réalistes et aider le sujet à choisir celle qui lui convient le mieux.
  4. S’il y a lieu, découper le changement visé en microchangements qui seront les plus faciles à atteindre.
  5. Revenir sur les progrès accomplis et les obstacles rencontrés, y compris les résistances de l’aidé et préciser s’il y a lieu les nouveau objectifs à se fixer.
82
Q

___________ les scénarios de changement revient alors à donner à l’aidé davantage de pouvoir sur sa vie en lui permettant de rétablir, voire d’augmenter son bien-être.

A

Multiplier

83
Q

Donner la définition de la résistance.

A

Façon dont un aidé se protège de certaines émotions pénibles. Par exemple, en n’ayant rien à dire ou en se réfugiant dans des généralités. Vue positivement, la résistance est le temps dont l’aidé a besoin pour apprivoiser son vécu.

84
Q

(VRAI OU FAUX)

La résistance est un phénomène anormal.

A

FAUX

85
Q

Nommer les 6 causes de la résistance.

A
  1. La menace à l’image de soi
  2. La peur du regard de l’autre
  3. Les blessures inconscientes
  4. Les gains liés au statu quo
  5. Le désir d’autonomie
  6. La résistance causé par l’aidant.
86
Q

Nommer les 5 pistes qui peuvent nous aider lorsqu’on intervient en situation de résistance.

A
  1. Reconnaître que l’aidé à le droit de résister.
  2. Tenter de comprendre la résistance.
  3. Ralentir le rythme.
  4. Ne pas essayer d’avoir raison.
  5. Se centrer sur la résistance de l’aidé.
87
Q

Quelle est une des façons de prévenir la résistance avec un aidé?

A

L’aidant a souvent intérêt d’atténuer (temporairement) les termes qui lui viennent à l’esprit.
Plutôt que d’affirmer ca te fait peur, il peut dire il y a quelque chose qui te rend mal à l’aise là-dedans.