Examen 2 Flashcards
Vrai ou faux ? Il existe un marqueur neurobiologique du TDAH (si vrai, lequel ?)
Faux
Qu’est-ce qui distingue les psychostimulants d’une même catégorie (p.ex. le Ritalin vs. le Concerta dans les méthylphénidates)
Leurs mécanismes de libération
Quelles sont les caractéristiques du guanfacine quant à son mécanisme d’action ?
- Agoniste des récepteurs post-synaptiques alpha2A-adrénergiques
- Pas un psychostimulant
- Peut être de courte (Tenex) ou longue (Intuniv) durée
Quel est le mécanisme d’action des amphétamines en cas d’abus ?
- Après avoir exercé son action inhibitrice sur les transporteurs de recapture de DA et de NA (action thérapeutique)…
- L’amphétamine agit comme pseudo-substrat sur les transporteurs de recapture NET et DAT et pénètre dans le neurone présynaptique
- Une fois dans la cellule, il devient un inhibiteur compétitif de la DA et de la NA sur le transporteur vésiculaire VMAT2.
- L’amphétamine pénètre dans le transporteur vésiculaire et projette la DA (et la NA) en dehors de celui-ci, causant un flux de DA (et de NA) dans le cytoplasme.
- L’excès de DA (et de NA) dans le cytoplasme cause un renversement du fonctionnement des transporteurs de recapture, qui vont donc libérer de la DA (et de NA) dans la fente synaptique.
- Les canaux présynaptiques s’ouvrent et libèrent encore plus de DA et de NA dans la fente.
Comment se différencient les amphétamines en usage thérapeutique vs. en contexte d’abus (démarrage, taux d’occupation, caractéristiques du produit, type de décharge de DA, etc.) ?
Thérapeutique : démarrage lent et faible taux d’occupation des transporteurs de recapture. Niveau de produit stable, obtenu par une hausse lente et régulière du produit. Cela entraîne un niveau de décharge de DA qui est tonique, régulier et indépendant des taux de DA.
Abus : Démarrage rapide et occupation saturante et de courte durée sur les transporteurs de recapture. Cause de l’euphorie et de la dépendance. Administration pulsatile (pics) entraîne une décharge intermittente de DA qui conduit à des effets de plaisir renforçateurs.
En quoi se différencient les mécanismes d’action de la cocaïne et des amphétamines ?
Tout comme les amphétamines, la cocaïne est un inhibiteur de transporteurs de recapture de DA et de NA et entraîne bcp de libération de DA en contexte d’abus. Cependant, la cocaïne est aussi inhibiteur du transporteur de recapture de la 5-HT.
En quoi l’administration de la cocaïne par voie nasale contribue à la dépendance ?
Entre par les vaisseaux sanguins nasaux et se rendent directement au cerveau. Ainsi…
- L’agent ne passe pas par le métabolisme hépatique
- L’effet est pratiquement instantané, ce qui renforce le conditionnement (augmentation du renforcement car se rend au cerveau très rapidement)
D’où origine l’impulsivité dans le circuit de la récompense et quel système neuronal cette structure enclenche-t-elle ?
Striatum ventral ; noyaux accumbens (bottom-up). Origine d’un système neuronal d’apprentissage de type action-récompense.
D’où origine la compulsion dans le circuit de la récompense et quel système neuronal cette structure enclenche-t-elle ?
Striatum dorsal (bottom-up). Origine d’un système neuronal de renforcement.
Quelles sont les structures impliquées dans le circuit “top-down” et quelles sont leurs rôles ?
Cortex préfrontal ventro-médian : inhibition de l’impulsivité par voies descendantes vers le striatum
Cortex préfrontal orbito-frontal : inhibition de la compulsion par voies descendantes vers le striatum
Comment se produit les effets addictogènes sur le système de la récompense ?
- Agents addictogènes libèrent de la DA dans le striatum ventral/noyaux accumbens (donc augmentation de l’impulsivité)
- Le striatum ventral reçoit les fibres de DA provenant de l’ATV et projette à son tour de la DA dans l’hippocampe (résulte en une augmentation des émotions positives, plaisir et récompense).
- L’hippocampe projette à son tour dans le cx préfrontal
ventro-médian - Résultat : la voie DA mésolimbique (1-2) et mésocorticale (3) sont surchargées de DA
- Induction d’une addiction : résultat d’une cascade neuroadaptative. À ce stade, les compulsions interviennent afin de retrouver le plaisir (striatum dorsal → PFC orbito-frontal)
- Voies top-down pas assez fortes pour inhiber les comportements addictifs.
Quelle voie est impliquée dans le circuit de la récompense ?
La voie dopaminergique mésocorticolimbique.
Quelles sont les 9 familles des effets aigus des abus de substances et donner un ou 2 sx par famille qui est observé autant dans la cocaïne que les amphétamines.
- Affectif (voie mésocorticale) : émoussement de l’affect, euphorie
- Psychotique (voie mésolimbique) : hallucinations, délires paranoïdes
- Cognitif : impulsivité, désinhibition
- Autres : Anxiété, tension/colère, hypervigilance
- SNC : somnolence, stupeur, coma, convulsions, dyskinésie
- CV : tachychardie, bradychardie, hypertension
- GI : nausées, vomissements, perte de poids
- Ophtalmique : dilatation de la pupille
- Physiques généraux : dyspnée, faiblesses musculaires,
Quels sont le symptômes de retrait des amphétamines et de la cocaïne (au moins 4) ?
Augmentation de l'appétit Dépression Fatigue Hypersomnie Insomnie Agitation psychomotrice Ralentissement psychomoteur Rêves déplaisants
Quel est le mécanisme d’action/rôle naturel de l’adénosine dans le cerveau ?
Les récepteurs d’adénosine (A1 et A2) sont couplés avec certains récepteurs DA post-synaptiques, comme le D2. Quand l’adénosine se lie à un de ses récepteurs (A1 ou A2), cela entraîne une diminution de la sensibilité des D2. Le rôle de l’adénosine est donc de réduire l’effet psychostimulant de la DA.
Quel est le mécanisme d’action de la caféine sur l’adénosine et sur la DA ? Quel effet cela a-t-il lorsque la consommation de caféine devient chronique ?
Antagoniste des récepteurs d’adénosine A1 et A2. Il est donc un agoniste dopaminergique indirect → puisqu’il bloque A1 et A2, ils ne peuvent réduire la sensibilité de D2, l’effet psychostimulant de DA n’est donc pas diminué.
De manière chronique, le cerveau va augmenter la taux de A1 et A2 pour tenter de s’ajuster car la caféine les bloque tout le temps. Alors la journée où il n’y a pas de caféine, il y a un sentiment de manque car il y a trop de récepteurs A1 et A2 non-occupés.
Vrai ou faux ? La caféine ne traverse pas la BHE.
Faux
Quels sont les deux circuits cérébraux impliqués dans l’anxiété ?
Suractivation des circuits impliquant l’amygdale (peur) et circuit cortico (dlPFC)-striato-thalamo-cortical (inquiétude/détresse)
En quoi consiste le circuit de la peur ?
Intégration sensorielle et cognitive (réponse au stress d’ordre bcp plus PHYSIOLOGIQUE)
- Amygdale ←→ PFC (régulation des émotions)
- Amygdle ←→ Tronc cérébral (FFF)
En quoi consiste le circuit de l’inquiétude/détresse ?
Composante bcp plus psycho en plus du bio.
CSTC : réponse émotionnelle pour stimuli affectifs
En quoi le GABA joue-t-il un rôle dans l’anxiété ?
Le GABA a comme rôle de réduire/réguler les deux circuits impliqués dans l’anxiété. Ceux ayant une inhibition de la neurotransmission du GABA (pas assez) sont plus prédisposés à vivre de l’anxiété car les circuits suractivés ne peuvent être inhibés.
Quels sont les 2 systèmes impliqués dans la réponse de stress ?
SN sympathique et l’axe hypothalamo-hypophyso-cortico-surrénalien (HPA)
Quel est le rôle du SN sympathique dans la réponse de stress ?
Sécrétion d’adrénaline et de NA devant un stresseur via des connections entre l’amygdale et le locus coruleus. Augmente rythme cardiaque, transpiration, etc. Demande bcp d’énergie à l’organisme.
Quel est le rôle du HPA dans la réponse de stress ?
Support du SN sympathique lorsque la réaction au stress est prolongé (utilisation chronique).
Quel est le processus du HPA (étapes) et quel rôle joue le cortisol dans ce processus ?
- Stresseur détecté par l’amygdale
- Hypothalamus sécrète du CRH
- Hypophyse sécrète du ACTH
- Glandes corticosurrénales sécrètent du cortisol
- Système de rétroaction : cortisol se fixe sur l’hippocampe qui lui a comme rôle de faire cesser la cascade en freinant la sécrétion de CRH par l’hypothalamus.
***CORTISOL EN GRANDE QUANTITÉ EST TOXIQUE POUR L’HIPPOCAMPE. À la longue, s’il y en a bcp qui va sur l’hippocampe, cela le gruge et réduit ses habiletés à freiner l’hypothalamus.
Quel est le rôle du cortisol au repos (basal), comment varie-t-il et comment cette variation peut-elle être altérée chez qqun d’anxieux ?
Rôle : Métabolisme, système immunitaire, etc.
Varie en fonction du rythme circadien (en plus grande quantité le matin et réduit pendant la journée, plus bas taux pendant la nuit)
Chez une personne anxieuse : taux ne diminue pas, tjrs bcp de cortisol de sécrété (c’est pourquoi plusieurs personnes anxieuses font de l’insomnie)
Pourquoi les personnes anxieuses perdent-elles souvent du poids ?
Car devant un niveau de cortisol réactif (où l’axe HPA est activé), il faut que le corps trouve de l’énergie afin de fonctionner à combattre ce stress prolongé, alors il dégrade des protéines → perte de poids.
Quels effets sur la santé peuvent avoir l’effet toxique du cortisol sur l’hippocampe ?
Atrophie de l’hippocampe → augmentation du risque d’AVC, diabète de type 2, maladie coronariennes.
Comment fonctionne le cycle éveil-sommeil et quels NT sont sécrétés pendant le jour et la nuit ?
Le cycle éveil-sommeil varie en fonction de cycles noirceur/lumière.
- Informations reçues par les récepteurs de la rétine sont envoyées au noyau supra-chiasmatique (NSC) de l’hypothalamus
- L’hypothalamus envoie ensuite ces informations à l’hypophyse
- Cela enclenche la production + libération de 5-HT à partir du L-tryptophane (jour) ou la transformation de 5-HT en mélatonine et libération de mélatonine (nuit)
Quels sont les 3 facteurs coordonnés par l’axe HPA ?
- Cycle du sommeil (5-HT, mélatonine)
- Sécrétion de l’hormone de stress (cortisol)
- Température du corps
Par quoi le sommeil est-il coordonné ?
Par l’oscillateur moléculaire (horloge biologique) de l’hypothalamus, soit le noyau supra-chiasmatique (NSC)
Quelles sont les altérations cérébrales dans l’insomnie (4) ?
PFC, ACC, amygdale, hippocampe (suractivation)
Quelles sont les alétrations NT et hormonales dans l’insomnie (4) ?
- Augmentation de cortisol (HPA)
- ↓ Mélatonine (glande pinéale)
- ↓ GABA (hypothalamus, aire préoptipe médiane) → incapacité d’inhiber ce qui nous met en alerte
- Augmentation Orexine A et B (impliqué dans l’alerte) → renforce l’activation dans la troc cérébral → ↓ adénosine
Vrai ou faux ? L’insomnie est explicable par une hyperactivation physiologique.
Faux ! C’est aussi explicable par une hyperactivation cognitive-émotionnelle (rumination, pensées négatives)
En quoi sont reliés le stress et l’insomnie ?
Vulnérabilité au stress → Stress → Hyperactivation physio (HPA, SNA sympathique) et cognitive-émotionnelle (rumination, pensées négatives) → Insomnie
***Pas mal les mêmes structures qui sont impliquées.
Quels sont les recommandations de 1ere et 2e ligne pour le traitement de l’anxiété ?
- Pscyhothérapie (TCC + pleine conscience)
- Rx
→ 1ere ligne : Antidépresseurs (ISRS, IRSN, TCA)
→ 2e ligne : Benzodiazépines et azapirones
** Psycho+pharmaco = pas de preuves concluantes, pas recommandé comme traitement initial
Quelles sont les recommandations pour le traitement de l’insomnie primaire ?
- Conseils sur l’hygiène du sommeil. Si aucune amélioration 2-4 semaines →
- TCC. Si aucune amélioration, insomnie sévère, détresse extrême →
- Hypnotiques. Si échec 2-4 semaines →
- Répéter une autre fois.
→ Si aucune réponse, arrêter, revoir le dx
→ Si réponse partielle, continuer pour 2 semaines et revoir, répéter une autre fois
→ Considérer alterner Rx au long-terme avec des drogues Z 1 à 2x/sem
- et 2. = 1ere ligne
- *2e ligne = pharmaco. 1er : Agents Z; 2e : benzo; 3e : Antihistaminiques, ISRS, mélatonine; Dernier recours : stabilisateurs de l’humeur (lithium, valproate, etc.), FGA’ antiépileptique
Vrai ou faux ? Tout comme le traitement de l’anxiété, une combinaison psycho-pharmaco est concluante pour traiter l’insomnie.
Faux. Dans le traitement de l’anxiété, ce n’est pas concluant. Pour l’insomnie, oui.
Où est localisé le GABA ?
Se trouve pas mal partout dans le cerveau (30% des synapses), mais plus présent dans…
- Cervelet (cellules de Purkinje)
- Système limbique (GABA-A → amygdale)
- GB (GABA-A → striatum)
- Néocx
Complétez la phrase : le récepteur GABA-A est un complexe ______________ à canal-dépendant de ______. Son rôle est _________ le neurone _____-sypatique.
Macromoléculaire ; Cl- ; d’inhiber ; post.
Quels sont les deux types de récepteurs GABA-A sensibles aux BDZ, où sont-ils situés et quels sont leus rôles ?
Type 1 (cervelet) : endormissement et maintien du sommeil Type 2 (limbique) : effets anxiolytiques et anticonvulsivants des BDZ.
Quel est le mécanisme d’action des BDZ ?
Modulateurs allostériques positifs. Ils se fixent sur des récepteurs allostériques (récepteurs sur le canal qui reçoivent autre chose que les NT) du GABA-A et augmente l’activité du complexe-récepteur GABA-A UNIQUEMENT lorsque le GABA se fixe à son propre récepteur du même complexe.
BDZ (1) amplifient l’effet du GABA et (2) modifient la perméabilité des canaux Cl-, ce qui augmente la fréquence d’ouverture de ces derniers.
Quels sont les effets désirables des BDZ (5) et spécifier le niveau de dosage auxquels ils sont observables.
Directement responsable des propriétés du BDZ (peu importe la dose) :
- Myorelaxantes (relaxation des muscles)
- Anticonvulsivanes
Inhibition exercée par le GABA sur les systèmes
monoaminergiques (NA, DA, 5-HT) au niveau limbique
serait à l’origine des propriétés (positives) des BDZ :
3. Sédatives (faible dose)
4. Anxiolytiques (dose modérée)
5. Hypnotiques (forte dose) **effets endormitoires (insomnie)
Quels sont les effets des BDZ sur le sommeil et spécifier si c’est positif ou négatif (5)
- Augmentation du temps total de sommeil (+)
- Diminution des éveils nocturnes (+)
- Chgt dans la structure du sommeil; moins d’ondes lentes (+/-)
- Moins de REM (+/-)
- Retrait = augmentation REM/cauchemars (-)
Quels sont les 5 principaux ES des BDZ et les expliquer.
- Sédation pendant toute le journée (BDZ reste dans le corps pendant la journée en fct de la demi-vie)
- Hyperexcitabilité (BDZ ne joue un rôle que sur le GABA, alors on a quand même bcp de cortisol. On se sent fatigué, mais quand même alerte, besoin de bouger)
- Altérations du cycle de sommeil
- Problèmes de mémoire (antérograde)
- Phénomène de sevrage (anxiété/insomnie encore plus fortes qu’au début du traitement → BDZ au long terme n’est donc pas bon)
Quels sont les ES des BDZ au niveau cognitif (4) ? Spécifier aussi ce qui est observable dans un usage chronique (3) et chez les personnes âgées (2).
- Amnésie antérograde (diminution apprentissage et rappel), diminution FE, vitesse psychomotrice, capacités perceptivo-motrices
- Chronique : diminution FE, altération mémoire épisodique, baisse de concentration
- Personnes âgées : désorientation et confusion (imitation trouble neurocognitif léger)
Quels sont les ES des BDZ au niveau moteur ? Préciser ces ES sont dûs à quelle structure et le ES qui est plus observé chez les personnes âgées.
- Dysarthrie → problèmes de locution/parole (ce que je pense n’est pas ce que je dis)
- Faiblesse musculaire
- Incoordination motrice (coordination de mvmts faciles, p.ex. marche)
- Ataxie (déficit dans la commande du mvmt)
- Nystagmus
- Chutes et fractures (personnes âgées)
En lien avec le CERVELET.
En quoi l’usage chronique des BDZ est-il dangereux ?
Il peut causer une dépendance physique et psychologie en lien avec l’augmentation de la tolérance. Un usage chronique fait que…
- Le BDZ gruge le site MAP du récepteur GABA-A.
- Cela réduit l’efficacité et le nombre de récepteurs.
- L’effet de l’agent est donc moins fort. Seul moyen de contrer cela → augmenter la dose, ce qui fait un cercle vicieux.
Vrai ou faux ? L’usage aigu d’un BDZ n’est pas problématique en soi.
Vrai
Vrai ou faux ? Un sevrage de BDZ est comparable à un sevrage d’alcool (consommation abusive). Il mène souvent à une hospitalisation.
Vrai.
Vrai ou faux ? Un sevrage de BDZ est comparable à un sevrage de narcotiques.
Faux. Il est plus long et plus déplaisant.
Quels sont les sx de sevrage de BDZ (au moins 4) ?
- Anxiété (pire qu’avant la prise de BDZ)
- Insomnie (idem)
- Maux de tête
- Étourdissements
- Perte d’appétit
- Tremblements, faiblesse, instabilité
- Cas plus sévères : fièvre, crises d’épilepsie, psychose
Quelles sont les indications générales des BDZ (7) ?
- Anxiété/agitation (pas plus de 6 mois)
- Traitement temporaire de l’insomnie
- Épilepsie
- Sevrage alcoolique
- Trouble panique
- Spasticité musculosquelettiques (effets myorelaxants)
- Médication pré-opératoire
Quelles sont les contre-indications des BDZ ?
- Hypersensibilité BDZ/caféine/acétaminophènes/myorelaxants
- Glaucome/myasthénie
- Problèmes de sommeil autre que l’insomnie (p.ex. apnée du sommeil)
- Haut risque suicidaire (BDZ peut être un moyen)
- Hypertension artérielle
- Problèmes au niveau pulmonaire, rénal, etc.
Quelles sont les interactions médicamenteuses des BDZ (3) ?
- Alcool et dépresseurs du SNC
- Inducteurs/inhibiteurs d’enzyme hépatiques
- Jus de pamplemousse
Quel est le mécanisme d’action des agents Z ?
MAP des récepteurs GABA-A, mais sur des récepteurs légèrement différentes que pour les BDZ
Quelle est la différence entre les agents Z et les BDZ au niveau des ES ?
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Inhibition du GABA sur les systèmes monoaminergiques (5-HT, DA, NA) au niveau limbique
Quel est le mécanisme d’action des antihistaminiques ?
Antagoniste non-sélectif des récepteurs H1 (récepteurs couplés à la protéine G qui créent des effets d’éveil) et des récepteurs cholinergiques muscariniques
Quels sont les ES des antihistaminiques ?
Sédation, baisse de l’attention et de la mémoire, sx Anti-ACh
Quel est le mécanisme d’action des barbituriques ?
Modulateur allostérique positif du complexe GABA-A qui stimule son récepteur “barbiturique” ce qui a pour effet de stimuler l’ouverture du canal de Cl- même quand le GABA n’est pas fixé sur son récepteur
Quelles sont les indications pour les barbituriques ?
Sédation nocturne, traitement à court terme de l’insomnie, sédation pré-opératoire
Comment les barbituriques se comparent-ils des BDZ en ce qui concerne la dépendance et les ES ?
Les barbituriques causent encore plus de dépendance que les BDZ pcq ses récepteurs se désensibilisent plus rapidement que les récepteurs BDZ, il faut donc augmenter les doses plus rapidement.
ES : ressemble à ceux des BDZ, mais plus intenses
Quels sont les 2 agonistes de la mélatonine et lequel est le plus sélectif ?
Rameltéon (+ sélectif) et mélatonine
Quels sont les 2 types de récepteurs sur lesquels agissent les agonistes de la mélatonine et quels sont leurs rôles ?
MT1 : régulation de la somnolence et facilitation de l’endormissement en inhibant l’effet d’alerte du noyau supra-chiasmatique et ainsi diminuer l’éveil
MT2 : rythme circadien et modifications de phase
Quels sont les effets recherchés de la mélatonine ?
- ↓ latence d’endormissement
2. Effets négligeables sur le temps total + maintien du sommeil