examen 2 Flashcards
Quelle est la mission du SCC?
Mission : « le système correctionnel du Canada, en tant que composante du système de justice pénale et dans la reconnaissance de la primauté du droit, contribue à la sécurité publique (contrôle + aide = réhabilitation, diminution du risque de récidive) en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain. »
quelle est la différence entre un maximum et un minimum/média?
mouvement, sorties, outils pour construire des armes, beaucoup de portes à passer, les tâches changent selon l’évaluation initiale de l’établissement, de la surveillance en communauté
quelle est la différence entre l’ALC et l’APC
- ALC (évaluer un risque) VS APC (évaluer un potentiel de changement, de réhabilitation).
- la différence se retrouve surtout dans le type des rapports rédigés, les interventions (intégration carcéral et interventions sécuritaires VS réinsertion sociale), contrôle VS surveillance
parles de l’ALC
oRédaction (70%) VS intervention
oÉvaluation et gestion du risque en fonction du continuum de la sentence de chaque individu (SL, LC, LO, fin de mandat)
oInterventions individuelles auprès des délinquants assignés (30 cas) : entrevues de prises en charge et de suivi
oParticipation aux différents comités concernant les délinquants (Comité d’isolement, CIC, Comité de santé mentale)
oIntervenant-pivot : ALC = APC + école/emploi + famille + santé mentale
oAutorité +++ VS relation d’aide :
-rôle de recommandeur : auprès de la direction (cote de sécurité, transfert), de la CLCC (libération ou maintien en incarcération)
-grande imputabilité :
-analyse prudente appuyée par un rationnel objectif
-importance de ne jamais oublier ou perdre de l’information
parles des entrevues de l’ALC
- prise en charge :
- se fait dans les 10 jours
- premier contact
- établir les différents besoins (santé mentale ou physique)
- confirmer les interventions correctionnelles (programme, éducation)
- suivi :
- pas de fréquence établie (cas par cas)
- évaluer l’implication du délinquant quant à son plan correctionnel et ses objectifs
- discuter du processus carcéral (intégration, cote de sécurité, transfert)
- lien avec la communauté : famille
- préparation du plan de sortie : CCC, CRC, maison de transition, travail, école, objectifs
parles des principaux rapports de l’ALC
- cote de sécurité : à chaque 2 ans
- plan correctionnel : lors de progrès ou régression, préparation d’une mise en liberté
- profil criminel : lors de nouvelles accusations ou informations (rapport de police)
- évaluation en vue d’une décision (évaluation du risque) : pour chaque décision (LCT, audience, transfert, PSAE ou PSSE)
- rapport de pré-libération d’office : 11 mois avant la LO pour statuer si on maintient en incarcération ou non
- rapport de maintien en incarcération : justifications de la CLCC
- registre d’intervention pour chaque entrevue/comité
parles des directives du commissaire
-Bible des employés et des délinquants : guide les orientations et les décisions prises -Chaque action, privilège, droit, responsabilité sont dictés -Les ALC s’y réfèrent beaucoup -Exemple : cote de sécurité (facteurs : évasion, adaptation alcool, bataille, isolement, etc., sécurité du public)
parles de l’APC
très peu de différence en général, type de programmes offerts, les exemples utilisés (dans les murs VS en liberté)
o75% intervention (de groupe, mais aussi individuel au besoin) VS rédaction
oCréation d’un groupe selon le PAP (plan annuel des programmes) et des listes de priorités
oRencontres de prise en charge, lecture de dossier, rencontres individuelles de soutien
oPrestation de programmes : d’intensité modéré (3-4 mois) ou élevée (6-8 mois)
oLa rédaction se limite aux registres d’intervention (rencontres individuelles), notes évolutives (suite aux séances de programmes) et les rapports de fin de programme
oRelation d’aide +++ VS contexte d’autorité (mais il est quand même en contexte d’autorité, il travaille pour le SCC)
oÉvaluation des progrès quant aux facteurs de risque selon le matériel présenté et la cueillette d’information
oPeu impliqué dans les prises de décision ou recommandations
oRôle de consultant : source d’information importante
parles du continuum des programmes
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Concernant les programmes correctionnels, parles de “l’avant le MPCI”
oPlusieurs programmes différents (colère, toxico, violence, guérison de base/autochtone)
oManque d’uniformité (le programme peut être fait en 5-8-9 étapes)
oProgrammes non-scriptés, semi-scriptés ou scriptés
oAiguillage plus subjectif (violence VS toxico)
Concernant les programmes correctionnels, parles du MPCI
oUn seul programme multi cibles adapté selon les besoins et le risque des délinquants
oIntervention uniformisée (présentation des mêmes outils)
oProgramme scripté
oAiguillage en fonction des outils actuariels (risque de récidive modéré ou élevé, STATIC 99-R modéré ou élevé)
parles du continuum du programme MPCI
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•Peut être plus long pour les Autochtones ou les délinquants sexuels
•Inuit/Autochtone : programme préparatoire programme principal modéré programme principal élevé maintien des acquis
•Délinquant sexuel : programme préparatoire programme principal modéré `programme principal élevé programme délinquant sexuel modéré programme délinquant sexuel élevé maintien des acquis
•Un tente présentement de créer un programme pour délinquants sexuels autochtones
•Risque faible : Dérogation pour un programme d’intensité modérée, mais JAMAIS élevée (école du crime). Intervention individuelle
parles du good life model
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•Émotions : joie, fierté, satisfaction, colère = « good life »
•Opposé : haine, honte, rejet, euphorie
•Approche cognitive-comportementale : travailler sur les pensées afin de travailler sur les émotions et les comportements
•ABC : une situation survient ce que je pense/dit ce que je ressens/comment je réagis. On ne peut pas travailler sur le A, mais si on travaille sur le B, le C risque de changer. On note les avantages et les inconvénients du C.
parles des concours et des bassins
- Concours
- Si une étape est échouée, on est exclue.
- Un concours par poste
- Le bassin est la dernière étape
- Liste de rappel
- Classement en fonction du pointage final cumulé lors du concours
- Se faire proposer des contrats déterminés ou indéterminés
- Embauches presque exclusives des bassins
parles des services de probation (provincial)
•Séparation : Est-ouest-Montréal
•Collaboration avec la CLCC, qui répond directement au Ministère (pas dans l’organigramme)
•Nouvel établissement pour femmes : Leclerc
•Bordeaux, Québec (plus gros établissements)
•Mandat de la DGSC : assurer la garde des personnes qui lui sont confiées et leur suivi en communauté
oÉclairer les intervenants judiciaires :
oAdministrer les décisions du tribunal
oFavoriser la réinsertion sociale des personnes contrevenantes
•Peut avoir plusieurs fonctions : ARC, superviseur d’ASC, liaison à la Cour, chef d’équipe
•Valeurs : courtoisie (vouvoiement), respect, diligence, professionnalisme, équité, impartialité (certains crimes sont difficiles), confidentialité +++ (cas connus, ne pas saluer un client en public), sens d’équipe
•On doit être membre d’un ordre professionnel pour y travailler
parles du mandat d’éclairer les intervenants judiciaires
- rapport pré sentenciel (pas obligatoire, risque de récidive, chances de réinsertion et beaucoup d’informations, n’aide pas pour la sentence, facteurs criminogènes, circonstances, délai de 6-8 semaines)
- évaluation de la remise en liberté des conjoints violents (avant le plaidoyer, dans les 48 heures, évaluation de caution)
parles du mandat d’administrer les décisions du tribunal
- mesures correctionnelles (élargissement dans le cadre d’une incarcération) : PS à des fins de réinsertion sociale, PS préparatoire à la LC, LC
- mesures sentencielles : probation avec/sans suivi (max 3 ans), emprisonnement avec sursis (max 2 ans), travaux communautaires
parles du mandat de favoriser la réinsertion sociale des personnes contrevenantes
- évaluation (LSCMI, outils en délinquance sexuelle STATIC) : - de 6 mois VS + de 6 mois, par rencontre, on veut le niveau de risque, de conscientisation/mobilisation sur sa situation, vouloir faire des démarches. Communautaire VS probation selon l’évaluation.
- PIC : oriente l’intervention (le comment), entente entre le délinquant, l’agent et les tribunaux
- suivi : transfert ou non
- CMC : en détention, programmes
- AP : en détention et en communauté, évaluations + programme
- en communauté : seulement des AP
quel est l’objectif des services de probation?
apporter une vision commune à tous les intervenants impliqués dans la réinsertion sociale
quels sont les 3 principes de la loi des services de probation?
(défi = équilibre, sur lequel ils travaillent sans arrêt)
oProtection de la société
oRespect des décisions des tribunaux
oRéinsertion sociale
quelle est la clientèle des services de probation
détenus adultes sous juridiction provinciale (mesure correctionnel ou sentencielle). Ce sont surtout des hommes (moyenne de 36 ans) sans diplôme et ayant des problèmes psychosociaux (consultation, suicide, consommation, violence conjugale
quels sont les types d’intervenants des services de probation?
oAP : évaluation de la personne et PIC, activités de prise de conscience et responsabilisation
oASC : encadrement et accompagnement de la personne, soutien
oIntervenant communautaire : activités de réinsertion, services complémentaires
parles du double rôle
oréinsertion sociale : relation d’aide, suivi du PIC, références
orespect des conditions : gestion des conditions (d’après ce que le délinquant nous dit), dénonciation (être honnête), présence en Cour
parles des tâches dans les services de probation?
oRencontres
oRédaction
oParticipation à des comités et mandats particuliers
oRéunions et formations
oRelations avec les partenaires (CQLC, procureurs, policiers, intervenants de la santé et des ressources communautaires)
oContacts avec le réseau social des personnes contrevenants (si le client ne veut pas, on ne peut pas = confidentialité)