exam 1 Flashcards

1
Q

qu’est-ce que la crimino comparativement aux autres domaines?

A

Travail social (très grande diversité de problématiques et de clientèles, on veut intervenir) VS psychoéducation (clientèle jeunesse et plusieurs problématiques) VS psychologie (personnes ayant un diagnostic ou voulant régler un problème plutôt psychologiques plusieurs clientèles) VS criminologie :
•plusieurs clientèles (surtout judiciarisées)
•désir de comprendre le phénomène criminel
•plusieurs problématiques
•la criminologie ne peut être caractérisée par une activité ou une pratique; divers champs d’application
•autonome et interdisciplinaire
•discipline appliquée et pratique
•avant 1970, la criminologie n’existait. Des gens des autres disciplines travaillaient dans cette discipline.

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2
Q

parles de l’éducation et la formation en criminologie

A
  • Spécialisation ou professionnalisation? (plusieurs domaines : sociologie, psychologie, droit, etc.)
  • Universitaire au 3 cycles
  • Spécialisations (dans un autre domaine)
  • École (aspect professionnel, il y a souvent un Ordre ou un titre particulier) VS département
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3
Q

parles des branches de la crimino

A
  • Public : géré et financé par le gouvernement (ex : pénitencier et prisons)
  • Privé : autonome
  • Communautaire : peuvent être subventionné par le gouvernement, mais ne lui doit rien. Les fonds peuvent venir de n’importe où. Relativement autonome
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4
Q

quels sont les milieux de la crimino?

A
politique et gouvernances
droit et justice
sécurité et renseignement
médicolégal
pénal et correctionnel
santé et services sociaux
recherche et analyse
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5
Q

parles de la politique et gouvernance

A

oFocus : criminalité et ses tendances
oAnalyse des institutions et mécanismes de régulation de la criminalité
oÉtablir des lignes directrices (international, provincial, fédéral)
oÉlaboration et application de politiques et de programmes relatifs à la prévention de la criminalité
oExemples : Guerre à la drogue, réponse aux actes terroristes, Ministères, ONU, documents gouvernementaux (ces temps-ci : Autochtones ++, légalisation de la marijuana)
oInfluence : sciences politiques, sociologie, philosophie

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6
Q

parles du droit et justice

A

oFocus : l’événement
oCode criminel
oÉlaboration, développement et application de la loi (créations de crimes, de peines)
oMesures alternatives à l’emprisonnement, médiation, justice réparatrice
oCour et tribunaux
oInfluence : droit

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7
Q

parles de la sécurité et renseignement

A

oFocus : l’événement
oAssurer la protection du public, prévention du crime
oRecueillement et analyse d’information (liée à une menace potentielle), évaluation de l’information et conversion et renseignements de sécurité utiles
oSécurité privée, corps policiers (« police de résolution de problème)
oAgence de renseignement, Interpol, Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), Centre de la sécurité des télécommunications Canada, etc.

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8
Q

parles du médicolégal

A

oFocus : l’événement, la scène de crime et l’expertise à la Cour/judiciaire
oSupport à l’administration de la justice, faciliter la découverte de la vérité par un tribunal civil ou pénal, soutenir et orienter les enquêtes policières
oBranche plus CSI
oInfluence : psychologie, psychiatrie, médecine, chimie, anthropologie judiciaire

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9
Q

parles du pénal et correctionnel

A

oFocus : l’individu
oTout ce qui touche à l’application des décisions de la Cour/respects des conditions
oÉvaluation du risque et de la dangerosité
oImpact de la prison et des mesures pénales/programmes carcéraux (= clientèle adulte)
oRéinsertion sociale et réhabilitation : double chapeau
oOrientation « intervention », évaluation
oInfluence : sociologue, psychologie, counseling/orientation

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10
Q

parles de la santé et des services sociaux

A

oFocus : l’individu (contrevenant, victime, adulte, jeune)
oThèmes : santé mentale et justice, jeunes et familles en difficultés, dépendances
oMilieux : instituts psychiatriques internes et clinique externes, protection de la jeunesse, centres de traitement de la dépendance, centres d’accueil de réadaptation, victimologie
oLe choix d’une mesure, la mise en œuvre de cette mesure et l’évaluation de son efficacité
oOrientation « intervention », évaluation, aide, support, prise en charge
oInfluence : psychiatrie, psychologie, travail social
oUne des seules branches où on aurait le titre de « criminologue », mais la majorité de ces postes sont occupés par des travailleurs sociaux

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11
Q

parles de la recherche et analyse

A

oFocus : la criminalité, l’événement, l’individu, la victime, etc.
oConnaissances spécifiques et rigoureuses des problèmes et de leurs contextes afin de proposer des solutions concrètes, résolution de problèmes
oSouvent désignée sous le thème « orientation analyse »
oFonction publique, université et milieux d’enseignement, Centre national de la prévention du crime, Ministères
oDemande en majorité une maîtrise

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12
Q

parles de l’évolution de la crimino

A

•1959 : Création de la Commission nationale des libérations conditionnelles
•1967 : Création du Service de probation (avant, le gouvernement faisait des demandes et donnait le travail à des gens d’autres disciplines)
•Avant 1967 : Politique et gouvernance (Ministère de la sécurité publique)  Milieux et institutions (pénal et correctionnel)
oConstats dans les milieux institutionnels :
-la criminologie s’est développé surtout dans la grande région de Montréal
-la criminologie peu présente dans l’est du Québec : service social
o2ème programme de baccalauréat en criminologie au Québec : Université Laval (2012)
•1967 à 2015 : politique et gouvernance (ministère de la justice, de la sécurité publique, de la santé)  milieux et institutions (police et sécurité, pénal et correctionnel, intervention et prévention, droit et justice) + éducation et formation (formation universitaire, recherche et développement)  disciplines (criminologues et autres disciplines comme la psychoéducation, la psychologie et le travail social)
•Depuis 2015 : on ajoute/fonde (+) l’ordre professionnel (contrôler, surveiller et règlementer la profession)  profession = le criminologue

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13
Q

parles de la formation universitaire en crimino

A

o1960 : Denis Szabo, création d’une unité d’enseignement de criminologie (département de sociologie), Université de Montréal
o1961 : Département de criminologie autonome (Faculté des sciences sociales). Les premiers professeurs = orientation « intervention » (psychologue, travailleur social, psychiatre), complément d’étude (maîtrise)
o1964 : 1er programme de doctorat en criminologie (UDEM)
o1967 : 1er programme de baccalauréat en criminologie
o1970 : École de criminologie-école professionnelle, premiers stages pratiques en baccalauréat

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14
Q

parles du modèle québécois de la formation universitaire en crimino

A

origine de 2 fortes traditions (analyse et clinique = concurrentes?) :

  • orientation psychologique et clinique d’origine européenne (bien implantée au Québec)
  • tradition sociologique d’inspiration américaine
  • particularité propre : vision multidisciplinaire au sein d’une discipline autonome
  • unique au Québec, pas applicable ailleurs
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15
Q

parles des premiers professeurs formés au canada

A
  • Ezzah Fattah : fonde l’école de criminologie de l’Université Simon Fraser-1975, victimologie
  • Maurice Cusson : causes du crime, prévention
  • Pierre Landreville : mesures pénales
  • Marc Leblanc : étiologie de la délinquance, délinquance juvénile
  • Marie-Andrée Bertrand : femmes, théories critiques
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16
Q

parles de la profession de crimino

A

oTitre de criminologue utilisé sporadiquement par les diplômés en criminologie
oNon reconnu par les milieux institutionnels
oOn parle plutôt de : agent de probation, agent de libération conditionnelle, intervenant, analyste, etc.
oUne seule exception à la règle :
-Institut Philippe Pinel (Montréal)
-Hôpital psychiatrique à sécurité maximale
-Délinquance sexuelle
-Service de criminologie qui emploie des criminologues depuis plusieurs années :
-clarifier le statut légal du patient
-évaluation du risque et des besoins en matière d’intervention
-prévoir, concevoir et concrétiser la réinsertion sociale des patients

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17
Q

parles de l’ordre professionnel des crimino du qc

A

oComité composé notamment de diplômés en criminologie, de criminologues de l’Institut Philippe Pinel, ainsi que des professeurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval
oVient d’une demande particulière du réseau de la santé et des services sociaux
oPour en faire partie, il faut avoir certains cours, avoir fait un stage pratique et non en analyse = programme de moins en moins diversifié
oOn demande d’en faire partie seulement pour les emplois en interventions : centre jeunesse, mais pas les services correctionnels

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18
Q

quels sont les principaux rôles de l’ordre professionnel des crimino?

A
  • Contrôler la compétence et la formation des criminologues (uniformisation des programmes de baccalauréat en criminologie au Québec)
  • Surveiller l’exercice de la profession (impose un stage pratique d’orientation clinique)
  • Réglementé la profession (code éthique)
  • Processus disciplinaire (conseil de discipline, enquête)
  • Contrôler l’utilisation du titre de criminologue
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19
Q

quels sont les milieux de pratique selon le milieu de politique et gouvernance

A

oEmployeur : ministère de la sécurité publique (élaboration et application des politiques et des programmes relatifs à la prévention de la criminalité au Québec
oProfession : coordinateur, chef d’équipe, gestionnaire, conseiller, directeur
oDemande souvent une maîtrise

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20
Q

quels sont les milieux de pratique selon le milieu droit et justice

A

oEmployeur : ministère de la sécurité publique et de la justice
oProfession : directeur, conseiller, etc.

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21
Q

quels sont les milieux de pratique selon le milieu sécurité et renseignement

A

o Employeur : ministère de la sécurité publique, agence de services frontaliers du Canada, compagnies privées, services de prévention, services de police (municipaux, provinciaux, nationaux)
profession: analyste, gestionnaire

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22
Q

quels sont les milieux de pratique de la branche médicolégal

A

oNe s’est jamais arrimée avec la criminologie au Québec

oCriminalistique UQTR?

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23
Q

quels sont les milieux de pratique du milieu pénal et correctionnel

A

oEmployeur : services correctionnels du Canada, établissements de détention provinciaux et fédéraux, DSPC, centres résidentiels et correctionnels communautaires
oProfession : agent de libération conditionnelle, agent de probation, agent de programme, intervenant, agent résidentiel communautaire, agent des services correctionnels

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24
Q

quels sont les milieux de pratique selon le milieu santé et services sociaux

A

oEmployeurs : centres de traitements de la dépendance, hôpitaux psychiatriques, centres de protection de l’enfance, centres d’accueil de réadaptation, centres d’aide aux victimes, milieux et ressources communautaires, commission scolaire
oProfession : criminologue, intervenant, gestionnaire, agent de relations humaines, éducateur, animateur

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25
quels sont les milieux de pratique selon la recherche et l'analyse
oEmployeur : centres de recherche, statistiques canada, institut de la statistique du Québec, établissements d’enseignement, fonction publique provinciale oProfession : analyste, professeur, chercheur, conseiller, directeur
26
parles des divers milieux de crimino en général
•Au sein des gouvernements (probation et libération conditionnelle, mais plusieurs autres) : oÉvaluation du risque, support et supervision à la réinsertion sociale oPopulation adulte, fédérale et provinciale oAspect « analyse » dans certaines situations •DPJ et centres jeunesse : enfants et adolescents en situation de négligence ou problèmes de délinquance •Organismes communautaires : diverses problématiques et clientèles •Milieu scolaire : oMilieu sous-exploité en criminologie oJeunes avec problèmes de comportement
27
parles de la criminalité et santé mentale
•Institut Philipe Pinel (Montréal) : oseul établissement de soins pour délinquants dangereux opopulation adulte et adolescente oactes criminels et troubles de comportements graves osection pour délinquants sexuels •Institut de santé mentale de Québec (Québec) •Hôpital Rivière-des-Prairies (Montréal) : hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents
28
parles du processus judiciaire et de la filtration des actes criminels
• Beaucoup d’actes criminels non visibles : bon nombre de personnes commettent des délits sans se faire prendre •Actes criminels non dénoncés : mêmes dénoncés, ne seront pas nécessairement pris en charge par le système judiciaire. ça peut être régler autrement. Aussi, certains crimes sont moins dénoncés (ex : crimes sexuels, qui se perdent souvent au cours du processus) •DONC impossibilité de connaître avec exactitude le nombre réel de crime commis = chiffre noir •Chiffre noir : inconnu, ensemble des actes enfreignant le Code criminel, mais non traité par le système de justice oPhénomène de l’attrition : on perd des personnes de fil en aiguille. Entonnoir judiciaire.
29
parles du chiffre noir
Actes qui résultent en une détention < actes sanctionnés par les tribunaux (reconnu coupable) < actes sanctionnés par la police (dossier) < actes susceptibles d’entraîner une sanction < univers de la criminalité (Code criminel) < univers de la déviance (pas nécessairement criminalisable) Détention < actes criminels menant à une condamnation < actes criminels portés devant les tribunaux < actes criminels conduisant à des accusations < actes criminels rapportés à la police (déclaration uniforme de la criminalité/DUC, faite par les corps policiers) < actes criminels auto-révélés (enquête sociale générale/ESG aux 5 ans, autant du côté des victime que des criminels, seule façon de connaître le chiffre noir) < nombre réel de la criminalité (inconnu, chiffre noir) *ces rapports nous permettent d’estimer le nombre de personne on perd entre chaque étape.
30
qu'est-il entendu par "système judiciaire"
•Ensemble des agences, institutions, organismes impliqués dans la prévention et la réponse au crime, ainsi que dans la prise en charge des personnes accusées et reconnues coupables de crimes. (ex : police, intervenants, gouvernement, etc.) oInclut tous les professionnels qui y travaillent, de même que tous les volontaires oInclut donc la prévention du crime, réduction du crime, arrestation, accusation/poursuite, audience, condamnation, administration des peines, libération conditionnelle, supervision, encadrement et assistance aux détenus remis en liberté oL’approche de la justice réparatrice fait maintenant aussi partie du processus judiciaire (médiation, mesures communautaires)
31
quels sont les différents niveau du système judiciaire canadien
* Fédéral : sécurité publique Canada, corps de police fédérale (GRC), service correctionnel canadien * Provincial : ministère de la sécurité publique du Québec, service correctionnel du Québec, corps de police provincial (SQ) * Municipal : corps de police municipal (SPVQ, SPVM, SPL, VPD)
32
parles des types de sentence
•Absolution (inconditionnelle/conditionnelle) : pas de dossier criminel permanent (1 ou 3 ans) •Amende et sur amende compensatoire (peine complémentaire) •Emprisonnement avec sursis : assignation à domicile, couvre-feu, surveillance rigide (différence avec la probation) •Ordonnance de dédommagement : à la victime, peut être une peine autonome ou complémentaire, recours au civil si ce n’est pas fait •Ordonnance de probation -Emprisonnement : oEn discontinu (sentence de 90 jours et moins) : fin de semaine oÀ perpétuité : 25 ans d’emprisonnement + surveillance en collectivité pour toute la vie oÀ durée indéterminée (délinquants dangereux) = peine la plus sévère, souvent des délinquants sexuels ou multirécidivistes
33
parles de la détention PROVINCIAL au Canada et au qc
(/territorial, 28% des peines de détention) : oprison/établissement de détention opeine de 2 ans – 1 jour + prévenus (pas encore reconnu coupable, en attente de procédures) oenviron 20 établissements o28% des peines de détention sont provisoires/temporaires (souvent au niveau provincial)
34
parles de la détention au niveau fédéral au qc et au canada
(41% des peines de détention) oPeine de 2 ans et plus oCatégorisation selon le niveau de sécurité (maximum, médium, minimum : selon la dangerosité, le risque d’évasion, de récidive) oEnviron 43 établissement - Donnacona (crime organisé, maximum), - Port-Cartier (beaucoup de crimes sexuels et de peine à perpétuité), - centre régional de réception/CRR (à Sainte-Anne-des-Plaines, réception + évaluations pendant environ 3 mois + maximum + unité spéciale de détention/supermax)
35
vas lire tout ce qui est en vert
notes
36
parles de la population carcérale fédérale
* 62% en détention * 38% sous surveillance dans la collectivité * 6.8% sont des femmes (hausse entre 2002 et 2012) * L’âge au moment de l’admission est en hausse : 56% ont moins de 40 ans et 21% ont 50 ans et plus * 50% purgent une peine de 5 ans et plus, dont 22% à durée indéterminée ou à perpétuité. 67% pour une infraction violente. * 62% sont classés au niveau de sécurité « médium »
37
parles de la population provinciale
* 46% sont des prévenus * 30% sont détenus pendant moins d’une semaine * 60% sont détenus pendant moins d’un mois * Majorité pour les crimes contre la propriété * 95% sont des hommes * 20% sont âgés entre 18-24 ans et augmentation des 50 ans et plus * 88% sont nés au Canada * 76% sont francophones * La presque totalité sait lire, écrire et compter, mais 65% n’ont pas de diplôme * 45% occupait un emploi lors de la prise en charge * 33% sont prestataires de l’aide sociale * 51% prenait de la drogue dans l’année précédant la prise en charge et 50% en prennent tous les jours * 39% consomme de l’alcool de façon abusive
38
parles des services de probation au qc
``` Administrent 2 types de mesures : omesures sentencielles dans la communauté : -ordonnance de probation avec surveillance -ordonnance d’emprisonnement avec sursis -ordonnance de travaux communautaires omesures correctionnelles : -semi-liberté (permission de sortir) -libération conditionnelle ```
39
parles de la mise en liberté sous conditions
•Permet au détenu de compléter sa sentence dans la communauté, sous supervision, en respectant certaines conditions : sous la responsabilité du gouvernement jusqu’à l’expiration de la sentence •3 instances responsables : oServices correctionnels du Québec (peine de moins de 6 mois) oCommission québécoise des libérations conditionnelles (peines de 6 mois à 2 ans) oCommission des libérations conditionnelles du Canada (peines de 2 ans et plus) : détermine les conditions qui s’appliquent et la durée de la sortie
40
parles des contrevenants suivis dans la communauté
* Permissions de sortir : 5% * Travaux communautaires : 38% * Sursis : 13% * Libérations conditionnelles : 4% * Probation avec surveillance : 40%
41
parles de l'agent de probation
* Niveau provincial * Surtout en communauté * Évaluation et intervention en vue de leur réinsertion sociale * Plan d’intervention correctionnel (PIC) * Rapport d’évaluation et rapport pré sentenciel * En milieu carcéral, on l’appelle « conseiller en milieu carcéral (CMC) » : élaboration et implantation de programmes et services de soutien à la réinsertion
42
parles de l'agent de libération conditionnelle
``` (parole officer) •Niveau fédéral •Établissement correctionnel : oÉvaluation oDéterminer les programmes et les traitements appropriés •Collectivité : oSupervision et évaluation du progrès oÉlaboration d’un réseau de contacts •Agent de programme : offre des programmes correctionnels pour favoriser la réinsertion sociale, réduire la récidive, évaluation du rendement/progrè, élaboration et mise en œuvre des plans correctionnels ```
43
parles du processus de prise en charge
Déviance/comportements problématiques -> détention préventive -> déclaration de culpabilité -> absolution, amende, dédommagement -> probation -> détention (fédérale ou provinciale) -`> (détention fédérale = classement) -> libération conditionnelle et suivi en institution -> libération conditionnelle et suivi en communauté -> suivi à durée indéterminée et fin de sentence
44
quelle est la définition d'analyste en milieu policier
: ils structurent l’information provenant de plusieurs sources (victime, témoin, banque de données policières, etc.) afin de déterminer les relations, similitudes ou les contradictions entre différents éléments d’enquête. Ils collaborent au travail des enquêteurs en analysant des renseignements dont ils font ressortir les éléments essentiels ou d’intérêt pour l’enquête. Ce ne sont donc pas eux qui décident les sujets d’enquête, bien qu’ils puissent faire des propositions. Ils maintiennent une veille relativement à des phénomènes criminels et en dégagent les tendances actuelles et futures. Ils doivent toujours être « alerte ». À cette fin, ils effectuent des recherches, études et analyses sur la composition et les activités de groupes criminels ainsi que sur certains phénomènes criminels. Chaque mandat exigeant une approche particulière en raison de la diversité des dossiers, les analystes doivent posséder plusieurs habiletés professionnelles (à venir plus loin).
45
QUELS SONT LES 3 TYPES D'ANALYSTE
tactique opérationnel stratégique
46
parles de l'analyste tactique
oDestinataire : enquêteur oDe proximité : tout le monde est proche, dans la même « wing » oExemples : -analyse de modus operandi -analyse de déclarations (des victimes, des suspects) -analyse de téléphonie : « tower dump », nécessite un mandat, on obtient seulement les # -profil criminel -rapport de renseignement (++) : que d’autres pourront utiliser plus tard, souvent en début d’enquête
47
parles de l'analyste opérationnel
oDestinataires : chef d’unité, équipe d’enquêteurs, haute direction, responsable d’un territoire géographique, municipalité, etc. oExemples : -analyse de répartition géographique des logos des comprimés de métamphétamines perquisitionnés en 2016 -analyse de vols de véhicules au Québec en fonction des marques, modèles, années
48
PARLES DE L'ANALYSTE STRATÉGIQUE
oDestinataire : hauts dirigeants oObjectif : proposer des grandes orientations (plus de la prévention) oExemples : -évaluation de la menace du crime organisé en 2017 -impact du décès de Vito Rizzuto sur la structure de la mafia italienne
49
parles de la situation au qc selon l'analyse
•GRC : fédéral, analyse au niveau de la drogue et du terrorisme •SQ : provincial oEmployé professionnel civil du Gouvernement du Québec : classe d’emploi 105 (agent de planification socioéconomique) oFormation universitaire (maîtrise) oLieu de travail : bureaux de la SQ avec les enquêteurs -Salaire à l’entrée : environ 40 000$/an oSalaire final : environ 75 000$/an o35h/semaine oBeaucoup de vacances, jours de maladie oEnviron 40 ressources (tactiques, opérationnelles et stratégiques) réparties dans la province •Corps de police municipaux : Québec, Lévis, Laval, etc.
50
quelles sont les conditions d'embauche en tant qu'analyste
* Recrutement de la fonction publique * Examens * CV * Entrevue * Enquête de sécurité
51
quelle est la journée type d'un analyste
* 7h30 : Meeting, tout le monde raconte sa journée de la veille, on passe des informations * Analyses au bureau : conférence téléphonique, vidéoconférence (partage d’informations), plusieurs dossiers, des collègues peuvent nous relire, mais c’est un travail individuel * On doit rendre des comptes à notre supérieur, deadlines
52
quelle est la nature des dossiers d'un analyste
* Agressions sexuelles (en série) : repose surtout sur la mémoire * Corruption * Crime organisé * Fraude : blanchiment d’argent * Homicide, cold case (non résolu) : prioritaire, on recommence à 0 * Trafic de stupéfiants * Contrebande (tabac, monnaie, bientôt cannabis) * Vols en série : cambriolage
53
quels sont les qualités d'un bon analyste
-Discrétion : confidentialité •Curiosité intellectuelle : vouloir aller plus loin •Initiative : ne pas attendre qu’on nous demande de faire quelque chose •Bonnes capacités de communication •Rigueur : être clair et précis, faire nos références •Esprit de synthèse : faire ressortir ce qui est important •Esprit d’équipe : démocratie •Compétences informatiques : Excel •Mémoire organisationnelle : se travaille difficilement, ça vient avec l’expérience (ex : se souvenir qu’une telle personne sort de prison après plusieurs années et qu’elle pourrait aller voir une telle autre personne impliquée dans l’organisation sur laquelle on enquête)
54
quels exemples concrets la conférencière a abordé?
•Projet Moisson (2013) : vente de matériel en lien avec le trafic de cannabis + commerce de vente de cannabis, vol d’électricité = filature de voitures, analyse téléphonique, profilage •Opérations spéciales : oDéraillement de train au Lac-Mégantic : analyse de déclarations, entrevues auprès de proches et de témoins afin de connaître les victimes oCédrika Provencher : suivi de la piste concernant la voiture qui serait impliquée dans le crime o3 évadés de l’établissement de détention de Québec : suivi au niveau de l’hélicoptère qui leur a permis de s’évader, entrevue auprès de leur entourage oMosquée à Québec : suivi au niveau du nombre de tireurs, collecte d’informations auprès de témoins
55
VRAI OU FAUX | analyse= recherche
faux, contraire
56
quels sont les 4 volets de la recherche et de l'analyse
recherche/évaluation développement/innovation sociale éducation/formation analyse/monitoring (veille, être à l'affût)
57
parles de la recherche/évaluation
oAvancement des connaissances théoriques concernant des phénomènes criminologiques oVérification d’idées, hypothèses concernant l’explication de phénomènes criminologiques oDescription et exploration de problématiques émergentes oDéveloppement de nouvelles méthodologies de recherche oÉvaluation de l’impact de mesures et de programmes oPartager/échanger des idées avec d’autres experts et chercheurs
58
parles du développement/innovation sociale
odéveloppement de programmes d’intervention odéveloppement de services pour des clientèles spécifiques odéveloppement de programmes de prévention (communauté) oimportation de connaissances théoriques/empiriques dans des milieux de pratique/d’intervention oinnovation des méthodes d’évaluation et de classification
59
parles de l'éducation/formation
otransfert des connaissances théoriques/empiriques oformation des criminologues oinformer le public, les médias concernant des phénomènes criminologiques d’actualité oconseiller différents professionnels, experts, sur des phénomènes criminologiques opartager les connaissances criminologiques avec les collègues et les partenaires (intervenants, criminologues) ole 1/3 du travail des professeurs à l’université consiste à enseigner, le 2/3 servant à la recherche, faire des apparitions médiatiques
60
PARLES DE L'ANALYSE/MONITORING
osurveillance et monitoring des problématiques criminologiques ofaire des prévisions concernant l’évolution et le développement des problématiques et des institutions (correctionnel, police, sécurité) oidentification des problématiques criminologiques émergentes otendance de la criminalité, populations carcérales, etc.
61
quels sont différents rôles et titre en matière de recherche et d'analyse
* assistant de recherche * coordinateur/chargé de projet * professionnel de recherche/agent de recherche * chercheur d’établissement * professeur/chercheur * conseiller * gestionnaires * directeur * cadre * chef d’équipe
62
quels sont les différents milieux de recherche en milieu institutionnel
université et centres de recherches gouvernement, ministères et institutions milieux de pratique et instituts de recherche sociétés, associations et organismes privés
63
parles des universités et des centres de recherche
programmes de 1er,2ème et 3ème cycle en criminologie offerts dans différentes universités canadiennes (à Québec, en Ontario, dans l’Ouest canadien, dans les maritimes)
64
parles des gouvernements, ministères et institutions
oministère de la sécurité publique du Québec : corps policiers, criminalité et services correctionnels Québec (et SCC) osécurité publique Canada : sécurité nationale, terrorisme, cybersécurité, frontières et immigration, criminalité, corps policiers (GRC), services correctionnels (SCC) -fonction publique du Canada oservices correctionnels Canada (SCC) -statistique Canada : -information détaillée et publique concernant le taux de la criminalité, l’évolution de la criminalité, la victimisation, les tribunaux, le sentencing, etc. Publie Juristat (information et statistique sur le crime et la justice) -institut de la statistique du Québec : équivalent au Québec, produit très peu de documents/rapports en lien avec la criminalité
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parles des milieux de pratiques et instituts de recherche
ocentre jeunesse de Québec ou de Montréal- Institut universitaire : recherche et évaluation de programme, trajectoire de services (DPJ, LSJPA), jeunes et familles, développement d’outils d’évaluation (maltraitance, négligence, abus, violence) oinstitut Philippe-Pinel de Montréal : recherche clinique à l’intersection du droit/santé mentale, population et problématiques, implantation et évaluation de programmes, développement d’outils d’évaluation (dangerosité, progrès en traitement, etc.) oécole nationale de police : recherche ayant pour buts d’améliorer la formation policière, développer de meilleures pratiques policières et soutenir le développement stratégique de l’École
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parles des sociétés, associations et organismes privés
ocentre international pour la prévention de la criminalité oJohn Howard Society of Canada : organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir et de protéger les droits d’individus ayant eu des démêlés avec la justice oSociété de criminologie du Québec oRegroupement des intervenants en matière d’agression sexuelle (RIMAS)