Examen 2 Flashcards
Le virus du papillome humain (VPH) est une MADO
FAUX
Quelles souches de VPH peuvent provoquer des verrues génitale?
6 et 11
Quelles souches de VPH peuvent provoquer le cancer?
16 et 18
portrait épidémiologique du VPH au Canada/Québec
Canada: 75% avec vie sexuelle active contracteront une infection mais seulement 5% en developperont des verrues génitale
Quebec: 14 000 cas de VPH pourraient etre diagnostiqués annuellement
Le VPH est-il l’ITSS la plus courante?
VRAI
chlamydia = MADO la plus courante
VPH = plus courante de toute les ITSS confondues
Groupe d’age le plus touché par le VPH
jeune 15-25 ans mais touche tous les groupes d’age
mode de transmission du VPH
transmission sexuelle:
- oral, vaginal, anal,
- contact entre génital,
- partage jouet sexuel,
- contact peau à peau
transmission mère-enfant:
- vertical possible mais rare
facteurs de risque du VPH
age + tagagisme
contagiosité du VPH
Symptomatiques: présence visible de verrues génitales –> augmenter considérablement les chances d’infection
Asymptomatiques: aucun chiffre pour l’appuyer, seulement un peu moins élevée que lorsque les verrues présentes
Incubation VPH 6 et 11
3 semaines à 8 mois, mais peut prendre une décennie
verrues apparaissent 2-3 mois apres infection
Incubation VPH 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45 et 58.
plusieurs années
très variables
signes et symptomes VPH 6 et 11
verrues génitales en forme de crête de coq
95% des condylomes:
- Au niveau de la vulve, du périnée et autour de l’anus.
- Plus rarement sur le col de l’utérus et dans le vagin.
- Au niveau du pénis et plus rarement sur le scrotum et autour de l’anus.
- Le pubis, les aines, l’anus, la bouche et la gorge peuvent aussi être atteints (plus rare).
complication VPH 6 et 11
Anus
Obstruction > 5%
Urètre
Obstruction >5%
Papillomatose respiratoire récidivante
Apparition de bosses à l’intérieur du larynx ou des voies respiratoires, ou sur les cordes vocales qui causent parfois obstruction >5%
signes et symptomes VPH 16 et 18
Pas signes et symptomes
Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine ces infections au bout de plusieurs mois.
Chez une minorité de personnes l’infection persiste et peut entraîner des lésions cancéreuses.
complication VPH 16 et 18 chez la femme
Maladie précancéreuse et cancéreuse du col de l’utérus
- 10 % dans les trois ans de l’infection.
- 20 % ont fait de même dans les 10 ans.
> Saignements vaginaux anormaux;
> Douleurs pendant les relations sexuelles;
> Une augmentation des pertes vaginales;
> Douleurs pelviennes ou lombaires;
> Une perte de poids;
> Un manque d’énergie et des essoufflements.
Cancers vulvaires et vaginaux
- 3 % de tous les cancers gynécologiques + souvent, aucun signe ni symptôme
> Démangeaisons ou sensations de brûlure persistantes;
> Des douleurs dans la région pelvienne;
> Des saignements vaginaux anormaux;
> Une difficulté à uriner;
> Des relations sexuelles douloureuses.
complication VPH 16 et 18 chez l’homme
Le cancer pénien
représente
- moins de 1 % des cancers affectant les hommes: touche le gland ou le prépuce, plutôt que la base du pénis.
> Bosses ou ulcères sur le pénis, semblables à des verrues.
> peuvent aussi causer de la douleur et de l’inflammation.
> des démangeaisons et des sensations de brûlure sont parfois ressenties dans cette zone.
complication VPH 16 et 18 chez tous les sexes
Le cancer de l’anus - 83% sont causés par les VPH 16 & 18. > Saignements de l’anus; > De la difficulté à évacuer les selles; > De la douleur ou des bosses; > Démangeaisons ou écoulements.
Le cancer de la tête et du cou
- Rare mais en progression.
> Une bosse ou une lésion qui apparaît dans la région de la bouche et de la gorge, mais ne guérit pas;
> Un mal de gorge qui persiste;
> Des plaques rouges ou blanches dans la bouche;
> De la difficulté à avaler, ainsi que la modification ou la raucité de la voix.
Décès
Au Canada, suite aux complications d’un cancer causé par les VPH 16 & 18, 400 femmes meurent du cancer du col de l’utérus.
Periode fenetre VPH
pas de periode fenetre
Diagnostic VPH 6 et 11
pas de test de depistage
Examen visuel des condylomes + lésions blanches visibles après application d’acideacétique 5% et utilisation de magnification (loupe, colposcopie) i.e vinaigre
Diagnostic VPH 16 et 18
PAP test : examen du col de l’utérus pour detecter présence cellules anormales (à faire tous les 2 ans)
TAAN: detection ADN viral à l’aide de biopsie des cellules anormales
Vaccins VPH
idéalement avant les premières relations sexuelles
Au Québec: Gardasil-9 Souches couvertes 6, 11, 16 ,18, 31, 33, 45, 52 et 58. Doses nécessaires - 3 doses sur 6 mois (adultes) - 2 doses sur 6 mois (pré adolescents) Couverture RAMQ - les femmes jusqu'à l’âge de 18 ans - HARSAH jusqu’à 26 ans Campagnes de vaccination - 4ieme année primaire; - fille depuis 2008 & garçons depuis automne 2016. Efficacité >99% (Merck-Frost)
Traitement VPH
Traitement topique - VPH 6 et 11 (condylomes):
traitement local topique pendant 4 semaines OU pendant 8 à 16 semaines
Traitement exécuté par un professionnel de la santé (6 et 11)
- Excision (rare)
- Cryothérapie (azote)
- Électro Excision LEEP
- Vaporisation laser CO2
- Acide trichloracétique (la moins efficace)
Traitement VPH 16 et 18 Il s’agit de traitements parfois complexes qui exigent la supervision d’un médecin spécialiste en oncologie. Exemples: - Ablation; - Radiothérapie; - Chimiothérapie.
Recommendation post traitement VPH
Après la disparition des lésions visibles, il n’y a pas de test disponible pour prouver la persistance ou la disparition du virus.
Abstinence lors des traitements chirurgicaux
Partenaires à contacter après infection de VPH
pas de lignes directrices
Herpès n’est pas une MADO
VRAI
les types de virus de l’herpès
VHS-1 : oral
VHS-2: ano-génital
incidence annuelle et prévalence des 2 virus de l’herpès au Canada
inconnues
incidence annuelle de l’herpès au État-Unis
VHS-2: 1 640 000 séroconversions
- augmentation de 30% entre 1976 et 1994
- augmentation de 16.4% à 21,9% chez 12 et +
prévalence VHS 1 et 2 en Alberta en 1994 et 1995
VHS-1: 56%
BHS-2: 19%
prévalence de l’infection à VHS-1 est plus élevée que celle de l’infection à VHS-2
VRAI
Prévalence herpès
VHS-1: > 70%
VHS-2: +/- 20%
Transmission sexuelle herpès
contact direct avec les sécrétions ou les muqueuses infectées, ou les lésions cutanées d’un patient asymptomatique ou symptomatique
Relations orales (contact de la bouche avec la bouche, le pénis, la vulve, le vagin ou l’anus)
Relations vaginales (pénétration du pénis dans le vagin)
Relations anales (pénétration du pénis dans l’anus)
Contact entre les organes génitaux des partenaires
Partage de jouets sexuels
Par contact peau à peau.
prévalence de l’excrétion virale asymptomatique est plus élevée chez les femmes atteintes d’une infection génitale au VHS-2 que chez celles atteintes du VHS-1
VRAI
seule facon de savoir culture de peau qui semble saine
transmission orale à génitale de l’herpès
Le risque de transmission pour le VHS-1 oral à la région génitale est beaucoup plus élevé que le risque de transmission du VHS-2 génital à la zone buccale.
50% des cas d’herpès génital serait attribuable à l’herpès de type 1
VHS-2 peut être transmis à la bouche, le taux de transmission est statistiquement très faible, soit 1%, et la récurrence est d’environ une fois tous les dix ans
Transmission mère enfant de l’herpès
verticale:
- Dans 50 à 85% des cas, si la mère présente une infection génitale primaire (primo-infection) au VHS avec des lésions au moment de l’accouchement.
- Dans 2 à 8% des cas lors d’un accouchement vaginal, si la mère présente une lésion génitale récurrente ou une excrétion asymptomatique.
In utéro: infection acquise 5%
Allaitement: lésion mamelon
taux de contagiosité herpès
Hommes: 3 et 4 % par année
Femmes: 11 et 17 % par année
la séropositivité préexistante au VHS-1 a fait baisser de plus de la moitié (55 à 74%) la probabilité d’acquérir une infection symptomatique au VHS-2.
VRAI
période d’incubation herpès
6 jours
Mécanismes de réplication de l’herpès
- Attachement (vient de traverser la barrière)
Ce sont les glycoprotéines d’enveloppes qui servent à l’attachement du virus à sa cellule épithéliales cible. - Fusion
La capside est libérée dans le cytoplasme de la cellule infectée. - Migration et attachement au noyau
La capside va alors migrer jusqu’au noyau et s’attacher à un pore nucléaire. - Décomposition
La capside se décompose et l’ADN viral entre dans le noyau de la cellule. - Transcription
Dans le noyau de la cellule infectée, la transcription des gènes viraux commence avec la synthèse d’ARN messagers viraux. - Production de protéines virales et réplication de l’ADN viral
Ces ARNm migrent ensuite vers le cytoplasme pour permettre la synthèse des protéines virales. En parallèle, dans le noyau, se fait la réplication de l’ADN viral. - Assemblage des virons
Une fois synthétisées dans le cytoplasme de la cellule infectée, les protéines virales reviennent dans le noyau où se fait l’assemblage des des nouveaux virions. - Maturation et excrétion
En transitant par le reticulum endoplasmique et l’appareil de Golgi de la cellule infectée, les nouveaux virions terminent leur maturation protéique. Enfin, les nouveaux virions matures sortent de la cellule infectée par exocytose et migrent vers le ganglion. C’EST LA PRIMO INFECTION.
signes et symptômes de la primo-infection de l’herpès
présents chez 80% des cas
> 90% : Présence de lésions génitales et orales classiques, y compris sur l’exocol (portion visible du col de l’utérus à l’examen au spéculum), importantes, douloureuses et vésiculo-ulcératives;
58 à 62 % : symptômes systémiques incluant fièvre et myalgie;
80% : adénopathie sensible (ganglion lymphatique enflé)
complication primo infection de l’herpès
16% à 26% : Une méningite aseptique
10% à 28% : présence de lésions extragénitales;
10% à 28% : durée de l’épisode primaire prolongée.
durée primo-infection de l’herpès
Résolution des symptômes en 16,5 jours (hommes) et 22,7 jours (femmes).
- Au stade de la primo-infection, la sérologie sera négative, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas encore d’anticorps dans le sang.
lésions classique de l’herpès
un ensemble de vésicules qui évoluent en croutes (lèvres) et ulcères (zone génitale) sur un fond érythémateux.
periode de dormance de l’herpès
Une fois les symptômes de la primo-infection disparus, le virus remonte le long des nerfs sensitifs pour se loger dans un ganglion sensitif sacré (herpès génital) ou ganglion trigerminal (herpès oro-labial), où il reste inactif jusqu’à ce qu’il soit réactivé, par exemple, au moment d’un affaiblissement du système immunitaire.
Aucun traitement ne peut l’empêcher d’établir sa dormance dans les ganglions.
Le virus retourne en dormance dans les ganglions de la région de l’infection après chaque récurrence.
Herpès oro-labial : ganglions trigerminale (Gasser)
Herpès génital : ganglions sacrés
taux de récurrence (réactivation) de l’herpès
Les taux moyens de récurrence initiale sont plus élevés chez les personnes atteintes d’une infection génitale au VHS-2 que chez celles infectées par le VHS-1
herpès 1: 1%
herpès 2: 4%
- Il s’agit du taux de récurrence sur 1 an;
- Les patients ayant des récurrences en vivent entre 4 et 5 la première année;
- On observe une variation interindividuelle prononcée;
- Le taux moyen de récurrence diminue d’environ 0,8 exacerbation par an, tous les ans.
signes et symptômes d’une infection non primaire de l’herpès
symptômes systémiques chez seulement 16 % des patients;
lésions génitales moins répandues
complications d’une infection non primaire de l’herpès
la méningite chez 1 %;
des lésions extra génitales chez 8 %.
durée d’une infection non primaire de l’herpès
épisode moyen: 15,5 jours
maladie chronique de l’herpès
La maladie récurrente résulte d’une réactivation d’une infection latente des ganglions sensitifs sacrés qui peut se manifester plus de 6 fois par année.
Signes et symptômes:
- Symptômes systémiques chez seulement 16 % des patients;
- lésions génitales moins répandues; la surface moyenne des lésions représente 10 % de celle de l’herpès génital primaire.
Durée:
- La durée moyenne de présence des lésions est de 9,3 à 10,6 jours.
prodromes de récurrence de l’herpès
Signes et symptômes chez 43 à 53 % des patients:
- brûlures focales (à l’endroit où la lésion va sortir);
- démangeaisons (symptômes les plus fréquents);
- picotements;
- malaises vagues.
Durée:
- pendant une durée moyenne de 1,2 à 1,5 jours.
Facteurs associés aux récurrences de l’herpès
Cycle menstruel; relations sexuelles; stress émotionnel; infections causant une fièvre; intervention chirurgicale; certains médicaments ; rayons UV; immunodépression (peu importe la cause).
déroulement du diagnostic de l’herpès génital
1) La personne se présente en clinique à cause d’ulcères dans la zone génitale;
2) Les signes vitaux de la personne seront mesurés (pression & température);
3) Le médecin procèdera ensuite à un examen visuel de la zone génitale;
4) Suite à l’examen visuel, le médecin prendra un échantillon d’une lésion à l’aide d’un coton-tige. Il s’agit d’un processus non douloureux;
5) Certains médecins feront part de leur diagnostic d’herpès sans le retour des résultats.
Toutefois, l’examen visuel ne permet pas de faire la différence entre l’herpès 1 et 2. La distinction du génotype est importante pour le pronostic. Le pronostic est plus sombre pour l’herpès 2 au niveau génital, car ce génotype récidive plus souvent;
6) Un traitement sera proposé seulement si les lésions sont importantes ou les symptômes sont systémiques (fièvre intense);
7) Le médecin informera de la chronicité de l’infection et des précautions à prendre;
8) Le médecin invitera la personne à revenir le voir lors des premières récidives pour évaluer l’intensité et évaluer la nécessité d’un traitement.
si analyse de l’herpès est positive…
1) La personne sera convoquée à un rendez-vous avec le médecin;
2) Le médecin lui annoncera les résultats de l’herpès 1 ou 2;
3) Le pronostic sera expliqué à la personne en fonction du génotype d’herpès;
4) Le médecin informera de la chronicité de l’infection et des précautions à prendre;
5) Le médecin invitera la personne à revenir le voir lors des premières récidives pour évaluer l’intensité et évaluer la nécessité d’un traitement.
6) Certains médecins offrent aux partenaires de la personne infectée de venir en consultation pour discuter des enjeux liés à l’herpès.
analyse laboratoire de l’herpès
EXAMEN VISUEL
infection est parfois difficile à diagnostiquer parce les lésions peuvent en imiter d’autres (Syphilis & LGV). L’examen visuel est confirmé par un prélèvement.
ÉCHANTILLONS
- Culture
Elle est sensible (à 70 % pour les isolats d’ulcères, à 94% pour les isolats de vésicules) et permet l’identification du type de VHS.
- TAAN
LE PCR est quatre fois plus sensible que la culture du VHS, en plus d’avoir une spécificité de 100%. - Sérologie (prise de sang)
La sérologie d’anticorps spécifiques de type 1 ou 2 permet aux professionnels de la santé de diagnostiquer une infection sans lésions et de déterminer si l’infection est due au VHS-1 ou au VHS-2.