Examen 2 Flashcards

1
Q

Le virus du papillome humain (VPH) est une MADO

A

FAUX

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2
Q

Quelles souches de VPH peuvent provoquer des verrues génitale?

A

6 et 11

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3
Q

Quelles souches de VPH peuvent provoquer le cancer?

A

16 et 18

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4
Q

portrait épidémiologique du VPH au Canada/Québec

A

Canada: 75% avec vie sexuelle active contracteront une infection mais seulement 5% en developperont des verrues génitale

Quebec: 14 000 cas de VPH pourraient etre diagnostiqués annuellement

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5
Q

Le VPH est-il l’ITSS la plus courante?

A

VRAI

chlamydia = MADO la plus courante

VPH = plus courante de toute les ITSS confondues

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6
Q

Groupe d’age le plus touché par le VPH

A

jeune 15-25 ans mais touche tous les groupes d’age

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7
Q

mode de transmission du VPH

A

transmission sexuelle:

  • oral, vaginal, anal,
  • contact entre génital,
  • partage jouet sexuel,
  • contact peau à peau

transmission mère-enfant:
- vertical possible mais rare

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8
Q

facteurs de risque du VPH

A

age + tagagisme

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9
Q

contagiosité du VPH

A

Symptomatiques: présence visible de verrues génitales –> augmenter considérablement les chances d’infection

Asymptomatiques: aucun chiffre pour l’appuyer, seulement un peu moins élevée que lorsque les verrues présentes

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10
Q

Incubation VPH 6 et 11

A

3 semaines à 8 mois, mais peut prendre une décennie

verrues apparaissent 2-3 mois apres infection

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11
Q

Incubation VPH 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45 et 58.

A

plusieurs années

très variables

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12
Q

signes et symptomes VPH 6 et 11

A

verrues génitales en forme de crête de coq

95% des condylomes:

  • Au niveau de la vulve, du périnée et autour de l’anus.
  • Plus rarement sur le col de l’utérus et dans le vagin.
  • Au niveau du pénis et plus rarement sur le scrotum et autour de l’anus.
  • Le pubis, les aines, l’anus, la bouche et la gorge peuvent aussi être atteints (plus rare).
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13
Q

complication VPH 6 et 11

A

Anus
Obstruction > 5%

Urètre
Obstruction >5%

Papillomatose respiratoire récidivante
Apparition de bosses à l’intérieur du larynx ou des voies respiratoires, ou sur les cordes vocales qui causent parfois obstruction >5%

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14
Q

signes et symptomes VPH 16 et 18

A

Pas signes et symptomes

Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine ces infections au bout de plusieurs mois.

Chez une minorité de personnes l’infection persiste et peut entraîner des lésions cancéreuses.

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15
Q

complication VPH 16 et 18 chez la femme

A

Maladie précancéreuse et cancéreuse du col de l’utérus
- 10 % dans les trois ans de l’infection.
- 20 % ont fait de même dans les 10 ans.
> Saignements vaginaux anormaux;
> Douleurs pendant les relations sexuelles;
> Une augmentation des pertes vaginales;
> Douleurs pelviennes ou lombaires;
> Une perte de poids;
> Un manque d’énergie et des essoufflements.

Cancers vulvaires et vaginaux
- 3 % de tous les cancers gynécologiques + souvent, aucun signe ni symptôme
> Démangeaisons ou sensations de brûlure persistantes;
> Des douleurs dans la région pelvienne;
> Des saignements vaginaux anormaux;
> Une difficulté à uriner;
> Des relations sexuelles douloureuses.

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16
Q

complication VPH 16 et 18 chez l’homme

A

Le cancer pénien
représente
- moins de 1 % des cancers affectant les hommes: touche le gland ou le prépuce, plutôt que la base du pénis.
> Bosses ou ulcères sur le pénis, semblables à des verrues.
> peuvent aussi causer de la douleur et de l’inflammation.
> des démangeaisons et des sensations de brûlure sont parfois ressenties dans cette zone.

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17
Q

complication VPH 16 et 18 chez tous les sexes

A
Le cancer de l’anus
- 83% sont causés par les VPH 16 & 18.
> Saignements de l’anus;
> De la difficulté à évacuer les selles;
> De la douleur ou des bosses;
> Démangeaisons ou écoulements.

Le cancer de la tête et du cou
- Rare mais en progression.
> Une bosse ou une lésion qui apparaît dans la région de la bouche et de la gorge, mais ne guérit pas;
> Un mal de gorge qui persiste;
> Des plaques rouges ou blanches dans la bouche;
> De la difficulté à avaler, ainsi que la modification ou la raucité de la voix.

Décès
Au Canada, suite aux complications d’un cancer causé par les VPH 16 & 18, 400 femmes meurent du cancer du col de l’utérus.

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18
Q

Periode fenetre VPH

A

pas de periode fenetre

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19
Q

Diagnostic VPH 6 et 11

A

pas de test de depistage

Examen visuel des condylomes + lésions blanches visibles après application d’acideacétique 5% et utilisation de magnification (loupe, colposcopie) i.e vinaigre

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20
Q

Diagnostic VPH 16 et 18

A

PAP test : examen du col de l’utérus pour detecter présence cellules anormales (à faire tous les 2 ans)

TAAN: detection ADN viral à l’aide de biopsie des cellules anormales

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21
Q

Vaccins VPH

A

idéalement avant les premières relations sexuelles

Au Québec: Gardasil-9
Souches couvertes 6, 11, 16 ,18, 31, 33, 45, 52 et 58.
Doses nécessaires
- 3 doses sur 6 mois (adultes)
- 2 doses sur 6 mois (pré adolescents)
Couverture RAMQ
- les femmes jusqu'à l’âge de 18 ans
- HARSAH jusqu’à 26 ans
Campagnes de vaccination
- 4ieme année primaire;
- fille depuis 2008 & garçons depuis automne 2016.
Efficacité >99% (Merck-Frost)
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22
Q

Traitement VPH

A

Traitement topique - VPH 6 et 11 (condylomes):
traitement local topique pendant 4 semaines OU pendant 8 à 16 semaines

Traitement exécuté par un professionnel de la santé (6 et 11)

  • Excision (rare)
  • Cryothérapie (azote)
  • Électro Excision LEEP
  • Vaporisation laser CO2
  • Acide trichloracétique (la moins efficace)
Traitement VPH 16 et 18
Il s’agit de traitements parfois complexes qui exigent la supervision d’un médecin spécialiste en oncologie.
Exemples:
- Ablation;
- Radiothérapie;
- Chimiothérapie.
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23
Q

Recommendation post traitement VPH

A

Après la disparition des lésions visibles, il n’y a pas de test disponible pour prouver la persistance ou la disparition du virus.

Abstinence lors des traitements chirurgicaux

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24
Q

Partenaires à contacter après infection de VPH

A

pas de lignes directrices

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25
Q

Herpès n’est pas une MADO

A

VRAI

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26
Q

les types de virus de l’herpès

A

VHS-1 : oral

VHS-2: ano-génital

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27
Q

incidence annuelle et prévalence des 2 virus de l’herpès au Canada

A

inconnues

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28
Q

incidence annuelle de l’herpès au État-Unis

A

VHS-2: 1 640 000 séroconversions

  • augmentation de 30% entre 1976 et 1994
  • augmentation de 16.4% à 21,9% chez 12 et +
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29
Q

prévalence VHS 1 et 2 en Alberta en 1994 et 1995

A

VHS-1: 56%

BHS-2: 19%

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30
Q

prévalence de l’infection à VHS-1 est plus élevée que celle de l’infection à VHS-2

A

VRAI

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31
Q

Prévalence herpès

A

VHS-1: > 70%

VHS-2: +/- 20%

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32
Q

Transmission sexuelle herpès

A

contact direct avec les sécrétions ou les muqueuses infectées, ou les lésions cutanées d’un patient asymptomatique ou symptomatique

Relations orales (contact de la bouche avec la bouche, le pénis, la vulve, le vagin ou l’anus)

Relations vaginales (pénétration du pénis dans le vagin)

Relations anales (pénétration du pénis dans l’anus)

Contact entre les organes génitaux des partenaires

Partage de jouets sexuels

Par contact peau à peau.

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33
Q

prévalence de l’excrétion virale asymptomatique est plus élevée chez les femmes atteintes d’une infection génitale au VHS-2 que chez celles atteintes du VHS-1

A

VRAI

seule facon de savoir culture de peau qui semble saine

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34
Q

transmission orale à génitale de l’herpès

A

Le risque de transmission pour le VHS-1 oral à la région génitale est beaucoup plus élevé que le risque de transmission du VHS-2 génital à la zone buccale.

50% des cas d’herpès génital serait attribuable à l’herpès de type 1

VHS-2 peut être transmis à la bouche, le taux de transmission est statistiquement très faible, soit 1%, et la récurrence est d’environ une fois tous les dix ans

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35
Q

Transmission mère enfant de l’herpès

A

verticale:

  • Dans 50 à 85% des cas, si la mère présente une infection génitale primaire (primo-infection) au VHS avec des lésions au moment de l’accouchement.
  • Dans 2 à 8% des cas lors d’un accouchement vaginal, si la mère présente une lésion génitale récurrente ou une excrétion asymptomatique.

In utéro: infection acquise 5%

Allaitement: lésion mamelon

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36
Q

taux de contagiosité herpès

A

Hommes: 3 et 4 % par année
Femmes: 11 et 17 % par année

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37
Q

la séropositivité préexistante au VHS-1 a fait baisser de plus de la moitié (55 à 74%) la probabilité d’acquérir une infection symptomatique au VHS-2.

A

VRAI

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38
Q

période d’incubation herpès

A

6 jours

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39
Q

Mécanismes de réplication de l’herpès

A
  1. Attachement (vient de traverser la barrière)
    Ce sont les glycoprotéines d’enveloppes qui servent à l’attachement du virus à sa cellule épithéliales cible.
  2. Fusion
    La capside est libérée dans le cytoplasme de la cellule infectée.
  3. Migration et attachement au noyau
    La capside va alors migrer jusqu’au noyau et s’attacher à un pore nucléaire.
  4. Décomposition
    La capside se décompose et l’ADN viral entre dans le noyau de la cellule.
  5. Transcription
    Dans le noyau de la cellule infectée, la transcription des gènes viraux commence avec la synthèse d’ARN messagers viraux.
  6. Production de protéines virales et réplication de l’ADN viral
    Ces ARNm migrent ensuite vers le cytoplasme pour permettre la synthèse des protéines virales. En parallèle, dans le noyau, se fait la réplication de l’ADN viral.
  7. Assemblage des virons
    Une fois synthétisées dans le cytoplasme de la cellule infectée, les protéines virales reviennent dans le noyau où se fait l’assemblage des des nouveaux virions.
  8. Maturation et excrétion
    En transitant par le reticulum endoplasmique et l’appareil de Golgi de la cellule infectée, les nouveaux virions terminent leur maturation protéique. Enfin, les nouveaux virions matures sortent de la cellule infectée par exocytose et migrent vers le ganglion. C’EST LA PRIMO INFECTION.
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40
Q

signes et symptômes de la primo-infection de l’herpès

A

présents chez 80% des cas

> 90% : Présence de lésions génitales et orales classiques, y compris sur l’exocol (portion visible du col de l’utérus à l’examen au spéculum), importantes, douloureuses et vésiculo-ulcératives;

58 à 62 % : symptômes systémiques incluant fièvre et myalgie;

80% : adénopathie sensible (ganglion lymphatique enflé)

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41
Q

complication primo infection de l’herpès

A

16% à 26% : Une méningite aseptique
10% à 28% : présence de lésions extragénitales;
10% à 28% : durée de l’épisode primaire prolongée.

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42
Q

durée primo-infection de l’herpès

A

Résolution des symptômes en 16,5 jours (hommes) et 22,7 jours (femmes).

  • Au stade de la primo-infection, la sérologie sera négative, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas encore d’anticorps dans le sang.
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43
Q

lésions classique de l’herpès

A

un ensemble de vésicules qui évoluent en croutes (lèvres) et ulcères (zone génitale) sur un fond érythémateux.

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44
Q

periode de dormance de l’herpès

A

Une fois les symptômes de la primo-infection disparus, le virus remonte le long des nerfs sensitifs pour se loger dans un ganglion sensitif sacré (herpès génital) ou ganglion trigerminal (herpès oro-labial), où il reste inactif jusqu’à ce qu’il soit réactivé, par exemple, au moment d’un affaiblissement du système immunitaire.

Aucun traitement ne peut l’empêcher d’établir sa dormance dans les ganglions.

Le virus retourne en dormance dans les ganglions de la région de l’infection après chaque récurrence.

Herpès oro-labial : ganglions trigerminale (Gasser)
Herpès génital : ganglions sacrés

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45
Q

taux de récurrence (réactivation) de l’herpès

A

Les taux moyens de récurrence initiale sont plus élevés chez les personnes atteintes d’une infection génitale au VHS-2 que chez celles infectées par le VHS-1

herpès 1: 1%
herpès 2: 4%

  • Il s’agit du taux de récurrence sur 1 an;
  • Les patients ayant des récurrences en vivent entre 4 et 5 la première année;
  • On observe une variation interindividuelle prononcée;
  • Le taux moyen de récurrence diminue d’environ 0,8 exacerbation par an, tous les ans.
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46
Q

signes et symptômes d’une infection non primaire de l’herpès

A

symptômes systémiques chez seulement 16 % des patients;

lésions génitales moins répandues

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47
Q

complications d’une infection non primaire de l’herpès

A

la méningite chez 1 %;

des lésions extra génitales chez 8 %.

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48
Q

durée d’une infection non primaire de l’herpès

A

épisode moyen: 15,5 jours

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49
Q

maladie chronique de l’herpès

A

La maladie récurrente résulte d’une réactivation d’une infection latente des ganglions sensitifs sacrés qui peut se manifester plus de 6 fois par année.

Signes et symptômes:

  • Symptômes systémiques chez seulement 16 % des patients;
  • lésions génitales moins répandues; la surface moyenne des lésions représente 10 % de celle de l’herpès génital primaire.

Durée:
- La durée moyenne de présence des lésions est de 9,3 à 10,6 jours.

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50
Q

prodromes de récurrence de l’herpès

A

Signes et symptômes chez 43 à 53 % des patients:

  • brûlures focales (à l’endroit où la lésion va sortir);
  • démangeaisons (symptômes les plus fréquents);
  • picotements;
  • malaises vagues.

Durée:
- pendant une durée moyenne de 1,2 à 1,5 jours.

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51
Q

Facteurs associés aux récurrences de l’herpès

A
Cycle menstruel;
relations sexuelles;
stress émotionnel;
infections causant une fièvre;
intervention chirurgicale;
certains médicaments ;
rayons UV;
immunodépression (peu importe la cause).
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52
Q

déroulement du diagnostic de l’herpès génital

A

1) La personne se présente en clinique à cause d’ulcères dans la zone génitale;
2) Les signes vitaux de la personne seront mesurés (pression & température);
3) Le médecin procèdera ensuite à un examen visuel de la zone génitale;
4) Suite à l’examen visuel, le médecin prendra un échantillon d’une lésion à l’aide d’un coton-tige. Il s’agit d’un processus non douloureux;
5) Certains médecins feront part de leur diagnostic d’herpès sans le retour des résultats.

Toutefois, l’examen visuel ne permet pas de faire la différence entre l’herpès 1 et 2. La distinction du génotype est importante pour le pronostic. Le pronostic est plus sombre pour l’herpès 2 au niveau génital, car ce génotype récidive plus souvent;

6) Un traitement sera proposé seulement si les lésions sont importantes ou les symptômes sont systémiques (fièvre intense);
7) Le médecin informera de la chronicité de l’infection et des précautions à prendre;
8) Le médecin invitera la personne à revenir le voir lors des premières récidives pour évaluer l’intensité et évaluer la nécessité d’un traitement.

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53
Q

si analyse de l’herpès est positive…

A

1) La personne sera convoquée à un rendez-vous avec le médecin;
2) Le médecin lui annoncera les résultats de l’herpès 1 ou 2;
3) Le pronostic sera expliqué à la personne en fonction du génotype d’herpès;
4) Le médecin informera de la chronicité de l’infection et des précautions à prendre;
5) Le médecin invitera la personne à revenir le voir lors des premières récidives pour évaluer l’intensité et évaluer la nécessité d’un traitement.
6) Certains médecins offrent aux partenaires de la personne infectée de venir en consultation pour discuter des enjeux liés à l’herpès.

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54
Q

analyse laboratoire de l’herpès

A

EXAMEN VISUEL
infection est parfois difficile à diagnostiquer parce les lésions peuvent en imiter d’autres (Syphilis & LGV). L’examen visuel est confirmé par un prélèvement.

ÉCHANTILLONS
- Culture
Elle est sensible (à 70 % pour les isolats d’ulcères, à 94% pour les isolats de vésicules) et permet l’identification du type de VHS.

  • TAAN
    LE PCR est quatre fois plus sensible que la culture du VHS, en plus d’avoir une spécificité de 100%.
  • Sérologie (prise de sang)
    La sérologie d’anticorps spécifiques de type 1 ou 2 permet aux professionnels de la santé de diagnostiquer une infection sans lésions et de déterminer si l’infection est due au VHS-1 ou au VHS-2.
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55
Q

période fenêtre de l’herpès

A

Pour la sérologie permettant d’identifier les anti-corps
3 à 6 semaines suivant l’infection; après 12 semaines, plus de 70 % des sujets auront présenté une séroconversion (présence d’anticorps).

Prélèvements TAAN-PRC
Il s’agit de prélèvements faits sur les vésicules ou ulcères visibles. Il n’y a donc pas de période fenêtre pour ces types de tests.

56
Q

il existe des vaccins préventifs pour l’herpès

A

FAUX mais dans 5-10 ans oui

57
Q

traitement contre l’herpès

A

Primo infection: diminue l’ampleur des symptômes - par voie orale entre 5 et 10 jours - urgence de l’épisode (palliatif)

Récurrences: même produit que lors de la primo infection, posologie un peu plus courte

Cas chroniques : plus un traitement épisodique, mais devient continu donc une fois par jour, de façon permanente pour éviter les récurrences

58
Q

recommandation pour la prévention de l’herpès

A

Utiliser un condom
Le condom réduit le risque de 40% . Le partenaire finira par être infecté, mais il ne faut pas oublier pas que la plupart des individus contrôle le virus qui fait de rares récurrences.

Traitement antiviral suppressif
Suivre un traitement antiviral suppressif quotidien réduit le risque à plus de 60%.

Abstinence et éducation
S’abstenir de relations sexuelles lors de crises ou de prodromes. Aider les patients à reconnaître les signes et symptômes du prodrome.

59
Q

considérations relatives à avoir par rapport à l’herpès et les autres ITSS

A

VIH
L’infection au VHS peut augmenter le risque de 2 à 8 fois d’acquisition et de transmission du VIH: offrir un test de dépistage pour le VIH (lésions sont des portes d’entrées).

Syphilis & LGV
Les ulcérations génitales peuvent également être causées par la syphilis, le chancre mou ou la lymphogranulomatose vénérienne; il faut envisager des tests de détection de ces infections.

60
Q

le counselling de l’herpès

A
  1. Il faut leur expliquer l’évolution naturelle de la maladie en insistant sur l’éventualité d’épisodes récurrents, sur l’excrétion asymptomatique du virus et sur les modes de transmission sexuelle
  2. Leur conseiller un traitement antiviral en cas d’épisodes récurrents pour écourter la durée des lésions; le traitement antiviral suppresseur peut améliorer ou prévenir les exacerbations récurrentes.
61
Q

préoccupations psychologiques les plus fréquentes chez les personnes vivant avec l’herpès

A

La crainte de la transmission;

La crainte d’être jugé ou rejeté par son ou sa partenaire;

La solitude, la dépression et la perte d’estime de soi;

L’anxiété relative aux conséquences éventuelles sur la grossesse

62
Q

Hépatites MADO?

A

oui toutes

63
Q

prévalence hépatite A ay QUEBEC

A

Avant 2007, elle était d’environ 100 cas/année, elle a depuis progressivement diminué à moins de 50 cas/année

64
Q

incidence hepatite B quebec

A

L’incidence annuelle de cas déclarés a diminué de 59 % depuis l’introduction en 1994 du programme de vaccination universel en milieu scolaire

30-40 ans les plus touché
hommes

65
Q

Incidence hepatite C quebec

A

Le taux de cas déclarés d’hépatite C a progressivement diminué de 74 % entre 2000 et 2015

femmes (-18 %)
hommes (-24 %).

Les hommes représentent 64 % de l’ensemble des cas déclarés (30 à 65 ans)

66
Q

Mode de transmission hepatites

A

VHA: selles
VHB: sang, sperme, liquide pré-ejaculatoire et vaginal, salive
VHC: sang

+ par personne infecter meme si asymptomatique

67
Q

transmission VHA

A
  • Consommation d’eau ou d’aliments contaminés
  • Contact avec des objets contaminés
  • Contact oral-anal
  • Partage de jouets sexuels
  • De personne à personne, par des contacts rapprochés
  • Préparation ou consommation de drogues dans des conditions non hygiéniques
68
Q

transmission VHB

A

Contact avec des sécrétions génitales infectées

  • relations vaginales (pénétration du pénis dans le vagin);
  • relations anales (pénétration du pénis dans l’anus);
  • partage de jouets sexuels.

Transmission sanguine
- partage de matériel de préparation, d’injection ou d’inhalation de drogues;
- tatouage, perçage, électrolyse, acupuncture dans des conditions non stériles;
- contact entre un liquide contaminé par du sang et :
une surface de peau endommagée ou une muqueuse;
- transfusion sanguine, lorsque les mesures de sécurité transfusionnelles ne sont pas appliquées (elles le sont au Canada).

Mère infectée
- transmission possible au moment de l’accouchement ou in utero (+ rare)

69
Q

transmission hepatite C

A

Transmission sexuelle: en présence de sang.

Transmission sanguine

  • partage de matériel de préparation, d’injection ou d’inhalation de drogues;
  • tatouage, perçage, électrolyse ou acupuncture avec du matériel non stérile;
  • contact entre un liquide contaminé : une surface de peau endommagée ou une muqueuse;
  • transfusion sanguine, lorsque les mesures de sécurité transfusionnelles ne sont pas appliquées (elles le sont au Canada).

Mère infectée
- transmission possible mais rare au moment de l’accouchement

70
Q

Periode incubation toutes les hepatites

A

Hépatite A : de 15 à 50 jours (en moyenne 28 jours)

Hépatite B : de 1 à 6 mois (en moyenne de 2 à 3 mois)

Hépatite C : de 2 semaines à 6 mois (en moyenne de 6 à 9 semaines)

71
Q

Signes et symptomes hepatites

A

VHA: symptomatique
VHB: asymptomatique (sauf si infection aiguë)
VHC: asymptomatique

systémique:

  • fatigue;
  • perte d’appétit, nausées ou vomissements;
  • douleurs au ventre;
  • fièvre;
  • diarrhée;
  • ictère;
  • selles pâles et urine foncée
  • coloration des yeux (jaune)
72
Q

Evolution de chaque heptatite

A

VHA: guérison en deux mois chez la majorité des cas

  • Anticorps protègent généralement pour la vie
  • Pas de porteur chronique

VHB: guérison en 6 mois chez la majorité des cas (90%)

  • Anticorps protègent généralement pour la vie
  • Porteur chronique (~10%)

VHC: guérison en moins de 3 mois chez la minorité des cas (- de 20%)

  • Anticorps NE protègent PAS d’une nouvelle infection
  • Porteur chronique (80%)
73
Q

periode de contagiosité VHA

A

environ deux semaines avant début manifestations cliniques ET 1 semaine après

74
Q

periode contagiostié VHB

A
  • aiguë: quelques semaines avant Sx ET 6 mois après

* chronique non traitée: risque persiste

75
Q

periode contagiostié VHC

A
  • aiguë: une à plusieurs semaines avant apparition des symptômes; transmission asymptomatique
  • chronique non traitée: risque persiste pour la vie
76
Q

Dépistage des hepatites

A

VHA: pas indiqué
VHB: sérologie
VHC: infection récente ou plus ancienne

77
Q

période fenetre VHB et VHC

A

VHB:
Minimum une semaine après l’exposition
Maximum 12 semaines après l’exposition

VHC:
Minimum 6 semaine après l’exposition
Maximum 12 semaines après l’exposition

78
Q

traitement hepatites

A

Complexe, sur plusieurs semaines, avec un suivi

VHA:
Traitement non nécessaire, sauf pour soulager les
symptômes (palliatif, mais ne guérit pas)

VHB:
Aiguë: traitement pour soulager les symptômes
Chronique: prévenir/réduire progression
(palliatif, mais ne guérit pas)

VHC:
Guérison possible, surtout si 1er traitement
Succès dépend génotype, co-infection, complications
(curatif)

79
Q

complication hepatites

A

Hépatite A: hépatite fulminante rare

Porteurs chroniques des hépatites B et C :

  • cirrhose
  • cancer du foie
80
Q

mesures préventives hepatites

A

VHA/VHB:
• Immunisation active (programme de vaccination (en quatrième année du primaine))
• Immunisation passive : dans les 14 jours suivants le contact (pour les gens exposés au virus donc ne développeront pas le virus MAIS SEULEMENT POUR LA B)

VHC:
• Aucun vaccin

Vaccin:
• Immunisation active:
- 3 doses (VHB)
- 2 doses (VHA)

Inactiver le VHA:
• Cuisson des aliments à 85°C (>185ºF) pour 1 minute
• Nettoyer les objets contaminés avec dilution 1:10 d’eau de javel dans de l’eau (dilution à faire juste avant l’utilisation)

Préparation et consommation de drogues
• Lavage des mains (VHA)
• Utilisation d’eau stérile
• Matériel d’injection neuf

Tatouage/perçage
• Matériel neuf, stérilisé ou jetable
• Attention aux rasoirs, aiguilles, lames, bouteilles, encres

Protection sexuelle (surtout pour la B, mais pas seulement)
•Condom
•Carré de latex
•Gant de latex

81
Q

Quand utiliser PPE pour hepatites?

A

À la suite d’une exposition:

  • à des sécrétions génitales
  • à du sang
  • à un autre liquide biologique susceptible de transmettre le VHB
82
Q

role sexologue hepatites

A
  • Inviter à suivre les recommandations de l’équipe soignante;
  • Encourager la vaccination contre l’hépatite A & B, le pneumoccoque et l’influenza;
  • Conseiller d’éviter l’alcool et les drogues;
  • Encourager l’adoption et le maintien de saines habitudes de vie, incluant le maintien d’un poids santé;
  • Encourager l’adhérence au traitement +++;
  • Inviter le patient à consulter son pharmacien avant de prendre des médicaments ou produits naturels;
  • Rassurer et guider le patient sur la possibilité d’une vie sexuelle saine et épanouie;
  • Éduquer sur l’hépatite C;
  • Parler de stratégie de prévention de l’infection.
83
Q

VIH MADO?

A

Pas une mado mais programme de surveillance, non nominale

84
Q

Quelle année apparait premier medicament VIH

A

1986 AZT

85
Q

Quelle année apparait tratement moderne VIH

A

1996 HAART (combinaison 3 antiretroviraux)

86
Q

Qu’on declaré les scientifiques suisse en 2008?

A

une personne avec charge virale indétectable représente un risque presque nul

87
Q

situation mondiale en 2016 di VIH

A

36,7 millions de personnes vivant avec le VIH

1,8 millions de nouvelles infections

19,5 millions de personnes ont accès au traitement antirétroviral

1 million de décès

88
Q

epidémiologie VIH au canada

A

75 500 cas cumulatifs déclarés de VIH au Canada
• 76,8 % hommes
• 23,2 % femmes

21% des cas VIH ne connaissent pas leur statut sérologique
• Surtout les personnes hétérosexuelles

Catégories d’exposition
• HARSAH: 54,3 %
• Hétérosexuel: 32,6 %
• UDI: 10,5 %

89
Q

prevalence VIH Quebec

A

9 347 cas enregistrés de VIH entre 2002 et 2015 dont:
64,8% des hommes infectés sont des HARSAH;
50,8% sont des femmes provenant de pays endémiques

la transmission mère-enfant est presque nulle lorsque le traitement/suivi se fait au Québec; le chiffre (3,1%) représente surtout les femmes immigrantes

90
Q

portrait epidemiologique VIH dans les 10 derniere année

A

2006-2010: 366 nouveaux cas en moyenne
> baisse de 13,1%
2011-2015: 318 nouveaux cas en moyenne

  • présence d’antirétoviraux
  • diminution des risque par la PreP; RS entre partenaires de même statut, stratégies etc
  • accès au dépistage
91
Q

souches de VIH

A

VIH-1: occident

VIH-2: Afrique

92
Q

role de la peau dans systeme immunitaire

A

1er ligne de défense

93
Q

3 types de lymphocytes

A

T4 (CD4): transmet signaux quand agent infectieux

T8 (CD8)

Lymphocyte B : stimulé par CD4, produissent anticorps pour détruire virus

94
Q

hierarchie de globules blancs

A
  • Granulocytes (réactions allergiques)
  • agranulocytes (mononucléaires)
    1. Monocytes (deviennent des macrophages dans les tissus. Rôle: phagocytose, cellule qui présente l’antigène des virus)
    2. Lymphocytes : T4 (ou CD4) et Lymphocyte B
95
Q

où sont situé les lymphocytes

A

maturation dans thymus (gorge)

96
Q

VIH sur systeme immunitaire

A

plus la quantité de virus est importante, plus le nombre de cellules T CD4 diminue:

  • parce que le virus s’y multiplie, les lymphocytes CD4 sont détruits ou éliminés par les cellules T CD8.
  • le VIH perturbe la communication entre les cellules: les cellules T CD4 reçoivent des signaux aberrants leur donnant l’ordre d’arrêter de se multiplier ou encore de se suicider.
97
Q

mode de transmission VIH

A
Sang
Sperme
Liquide pré-éjaculatoire
Sécrétions vaginales
Lait maternel
98
Q

transmission sexuelle du VIH

A

relations vaginales;
relations anales;
relations orales (rare);
partage de jouets sexuels

99
Q

facteurs de risque transmisison sexuelle VIH

A
  • rapport sexuel non protégé avec une personne infectée par le VIH
  • nombre de partenaires
  • présence d’autres ITSS
100
Q

pratique sexuelle la plus risquée de contracter le VIH

A

pénétration anale réceptive: 138 chances sur 10 000

pénétration anale insertive
la pénétration vaginale réceptive
la pénétration vaginale insertive

101
Q

transmission VIH par le sang

A

partage de matériel de préparation, d’injection ou d’inhalation de drogues;

tatouage ou perçage avec du matériel non stérile;

contact entre un liquide contaminé (par exemple du sang) avec
une surface endommagée de la peau,
une muqueuse;

transfusion sanguine, lorsque les mesures de sécurité transfusionnelles ne sont pas appliquées (ces mesures sont appliquées au Canada).

102
Q

risque transmission sanguine du VIH

A

Risque par 10 000
Transfusion sanguine: 9 250
Partage d’aiguille d’injection: 63
Piqûre accidentelle cutanée: 23

103
Q

transmission mère enfant VIH

A

Transmission verticale

  • durant la grossesse, par infection in utero. Le virus traverse le placenta
  • durant l’accouchement, par exposition du nouveau-né au sang et aux sécrétions vaginales
  • par transmission post-partum, lors de l’allaitement

Sans interventions: taux de transmission de 15 à 20%.
Avec interventions: taux inférieurs à 5%.

104
Q

periode incubation VIH

A

10 à 14 jours (primo-infection)

105
Q

évolution naturelle du VIH dans 3 phases (primo-infection, phase chronique, sida)

A

PRIMO INFECTION (3 à 8 semaines)
- augmentation en pic de la charge virale et rapide
- anticorps augmente après un certain temps
- lymphocyte T diminue car sous attaque mais remonte après avec la production d’anticorp
> implication sur les partenaires: beaucoup plus contagieux-euse, et les gens ne sont pas au courant/les tests ne peuvent même pas le détecter

PHASE CHRONIQUE (10-12 ans)
- la charge virale quand même stable mais augmente tranquillement
- le système immunitaire marche full intense mais niveau lymphocyte et anticorps sont stables
> Implication sur les partenaires: on reste contagieux-euse mais moins que pendant la primo-infection

SIDA (2 à 4 ans)
- T4 détruits, donc production d’anticorps baisse
- charge virale augmente
> donc très contagieux-euse

106
Q

Signe et symptome primo infection VIH

A

Signes et symptômes présents chez 50 à 90% des cas:
Fièvre 96%
Maux de gorge (pharyngite) 74%
Rash cutané 70%
Enflure des ganglions lymphatiques: Lymphadénopathie 74%
Douleurs articulaires, musculaires & fatigue 54%
Diarrhée et vomissement 27-32%
Maux de tête 32%

107
Q

durée des symptomes primo infection VIH

A

quelque jours 2 semaines

108
Q

la phase chronique du VIH peut etre symptomatique et asymptomatique

A

VRAI

Asymptomatique: CD4 >200
- charge virale varie

Symptomatique:

  • periode de maladie + periode de santé en alternance
  • enflure ganglions, fatique, fièvre, diarrhées, amaigrissement
109
Q

manifestation VIH en phase SIDA

A
  • Pneumonie à Pneumocystis Carinii;
  • Amaigrissement excessif;
  • Syndrome de Kaposi;
  • Abaissement du compte de CD4 <200 et charge virale élevée (pas nécessairement sida si avec rien d’autres);
  • Infections neurologiques reliées au sida (neuro-sida) (surtout dans les débuts parce que diagnostic tardif);
  • Reprise évolutive de la tuberculose;
  • Cancer du col et infections pelviennes chez les femmes.
110
Q

diagnostic VIH

A

sérologie:

  • Dépistage des anti-corps
  • Dépistage du virus
  • Dépistage des anti-corps avec résultat rapide

Période-fenêtre pour les trousses de dépistage du virus
3e génération: 21 jours
4e génération: 14 jours

anticorps: 3 mois après infection

111
Q

counselling prétest VIH

A
  • Explication sur le test, ses limites, les conditions d’administration (nominatif, non nominatif, anonyme) et sur l’interprétation des résultats
  • Révision des modes de transmission possibles et des précautions pour réduire les risques
  • Exploration des conséquences psychologiques du test (capacité de la personne à recevoir un résultat positif)
  • Explication quant à la nécessité/importance du retour pour obtenir les résultats
  • Notification des partenaires
112
Q

counselling post test VIH séronégatif

A
  • Pas d’infection. Si risques encourus dans les 3 derniers mois, demander un autre test (3 mois après l’exposition possible)
  • Insister sur la réduction des risques
113
Q

counselling post test VIH séropositif

A

Distinction entre statut VIH et SIDA

Réaction de la personne : s’apparentant aux étapes du deuil

Priorités :

  • préoccupations immédiates de la personne
  • exploration des mécanismes d’adaptation, des réseaux de soutien et des ressources communautaires disponibles
  • avantages du suivi médical plus poussé et du traitement éventuellement

À régler rapidement :

  • notification aux partenaires
  • infectivité et diminution des risques
114
Q

Traitement VIH

A

pas curatif, pas de vaccin

Objectifs
• Réduire présence du virus dans le sang –> pas détectable selon tests disponibles, sur plus longue période de temps possible
• Reconstruire système immunitaire
• Prolonger la survie
• Améliorer la qualité de vie
• Prévenir la transmission du VIH
• Prévenir la résistance du virus aux médicaments

Traitements actuels: 1 ou 2 doses par jour; causent peu sinon pas d’effets secondaires.

115
Q

histoire traitement du VIH

A

1987: Découverte du premier antirétroviral, AZT
1990: DDI, DDC, 3TC

apparition de résistances

1996: inhibiteurs de la protéase (trithérapies et multithérapies combinant diverses classes de médicaments antirétroviraux)

116
Q

suivi VIH

A

Prise en charge
• médecin spécialiste en VIH
• médecin généraliste en collaboration avec un spécialiste au besoin
• UHRESS: Unités Hospitalières de Recherches, d’Enseignement et de Soins Sida

PVVIH asymptomatiques
habituellement vues en consultation aux 3 à 6 mois pour évaluation des CD4 et de la charge virale en plus d’autres marqueurs

Suivi
• Par tests sanguins.
• Numérotation des lymphocytes + mesure de la charge virale doivent être effectuées tous les 3 ou 4 mois durant les deux premières années de manière à suivre l’évolution de l’infection

État du système immunitaire
• Numérotation des CD4+
• ≥500 : bonne condition
• Entre 350 et 500 : selon la charge virale et autres conditions, commencer à envisager un traitement
• <350 : commencer le traitement
117
Q

charge viral indetectable VIH

A

<50 copies

118
Q

effet secondaire des antiretroviraux VIH

A

Effets secondaires à court terme
fatigue, insomnie, diminution de la capacité à se concentrer, perte d’appétit, nausées ou diarrhées

Effets secondaires à long terme
beaucoup moins fréquents

Intéractions médicamenteuses : Rx modifie l’absorption, le métabolisme ou l’élimination d’un autre Rx

Les anciens traitements, plus particulièrement les traitements contenant du D4T (Stavudine), pouvaient causer la lipodystrophie au niveau des joues, le signe le plus évident de l’infection au VIH.

119
Q

L’observance au traitement du VIH est importante, sinon peut développer une résistance au médicament.

A

VRAI

120
Q

determinant observance au traitement

A
  • Liés aux patients
  • Liés au régime thérapeuthique lui-même
  • Liés au médecin traitant
  • Liés à l’état de la maladie
121
Q

impact inobservance au traitement

A

Charge virale détectable
Développement de résistances aux antirétroviraux
Progression de la maladie
Augmentation de la morbidité et de la mortalité

122
Q

tests determinant resistance au antiretroviraux

A

test de génotypafe + testes phénotypiques

123
Q

mesure préventive contreVIH

A

Briser la chaîne de transmission
- Aviser les partenaires sexuels et de consommation

Éviter aggravation de son état de santé

  • Suivre recommandations équipe traitante
  • Saines habitudes de vie
  • Vaccins (yen a pas contre le VIH mais permet d’éviter une co-morbidité)

Diminuer le risque de transmission

  • Condom
  • Non partage matériel d’injection
  • Pas de don de sang, d’organes
  • Non partage articles hygiène personnelle
  • Couvrir toute coupure/plaie
  • Atteindre et maintenir charge virale indétectable
  • Si comportement à risque: dépistage des ITSS
124
Q

prophylaxie post-exposition (PPE)

A

Exposition à risque
• Pratiques sexuelles à risques avec une personne infectée ou potentiellement infectée
• Exposition autre que sexuelle : pénétration percutanée, contact de liquides infectés avec une muqueuse, sur des lésions cutanées, …
• Déchirure du condom entre partenaires sérodiscordants
• Agression sexuelle
• Partage de matériel d’injection

  • VIH: prend en moyenne 48 à 72 heures pour se rendre aux ganglions
  • Possibilité d’interrompre ce processus à l’aide d’une trithérapie post exposition.
125
Q

PreP continue vs PreP intermittente

A

Prendre tous les jours des antirétroviraux pour réduire le risque d’infection au VIH

vs

Prendre deux comprimés entre 2 et 24 heures avant une relation sexuelle à risque, puis 1 comprimé 24heures et 48heures après

Truvada: 1000$/mois (90$/mois avec RAMQ)
Effets secondaires: étourdissement, maux de tête, nausées et vomissements

126
Q

grands principes (3) de la prévention des ITSS

A
  • Approche intégrée plutôt qu’une approche par ITSS
  • Combiner les stratégies et les interventions
  • Universalisme proportionné
127
Q

trois angles sous lesquels ont peut prévenir les ITSS

A

Prévention primaire:
- actions destinées à diminuer l’incidence d’une ITSS

Prévention secondaire:
- actions destinées à réduire la prévalence d’une ITSS en réduisant l’évolution et la durée de l’infection ou des maladies qui en découlent

Prévention tertiaire:
- actions destinées à diminuer la prévalence des incapacités chroniques liées à une ITSS en prévenant ou en réduisant au minimum les invalidités fonctionnelles consécutives à l’infection et aux maladies qui en découlent

128
Q

prévention combinée

A

Recours simultané et stratégique à différentes interventions préventives

  • Biomédicales
  • Comportementales
  • Sociales & Structurelles

Prévention combinée réalisées à de multiples niveaux

  • Individuel
  • Relationnel
  • Communautaire
  • Sociétal

Different cycle de transmission

  • AVANT l’infection (diminuer la vulnérabilité à l’acquisition du virus chez les VIH-)
  • APRÈS (réduire la charge virale chez les VIH+)
129
Q

en quoi depistage est centrale

A

Acces au traitement

Briser la chaine de transmission

130
Q

reduction des mefaits et risques

A

Démarche de santé publique visant, plutôt que l’élimination de l’usage des drogues, à ce que les usagers puissent développer les moyens de réduire les conséquences négatives (risques, problèmes) liés à leurs comportements pour eux-mêmes, leur entourage et la société; sur le plan physique, psychologique et social

131
Q

54% de nouvelles infections sont dut au 25% des personne qui ne connaissent pas leur status seropositif

A

VRAI

132
Q

decision de la cour supreme du canada sur la divulgation du statut seropositif au vih

A

pas obligatoire si charge virale est faible ou indetctable ET si utilisation condom

133
Q

en quoi consiste notification des partenaire

A
  • Informer la personne d’une exposition à une ITS et de l’importance d’être examinée et traitée
  • Donner de l’information sur les ITS et les complications
  • Fournir des conseils sur les pratiques sexuelles sécuritaires
  • Diriger la personne vers une ressource appropriée pour le dépistage, le traitement et la vaccination contre les hépatites A et B
134
Q

précaution universelles contre itss

A
  • Prendre des précautions lors de chaque contact avec des liquides corporels ou des matières fécales
  • Assurer sa sécurité sans faire de discrimination
  • Présumer que toutes les matières biologiques sont infectieuses
135
Q

Role sexologue

A

À l’échelle communautaire et sociale

  • Promotion de la santé sexuelle
  • Prévention
  • Éducation à la sexualité et autres
  • Formation d’intervenants
  • Mobilisation communautaire
  • Action sociopolitique

A l’échelle plus individuelle ou interpersonnelle

  • Éduquer
  • Favoriser la litéracie en santé
  • Promouvoir des comportements sécuritaires
  • Aider à la prise de décision pour le recours au dépistage
  • Promouvoir l’observance au traitement
  • Aider à gérer les impacts psychosexuels des ITSS