examen 2 Flashcards
Quels sons les raisons d’être des normes? 2
1-Avoir un cadre de référence pour comparer les résultats et les situer les uns par rapport aux autres dans un groupe.
2-Donner une signification aux chiffres.
Objectif des normes?
Traduire le score brut en un type de score normé (ou normalisé) afin de pouvoir l’interpréter.
Ques-est-ce qu’un score brut?4
1-Les résultats plus ou moins immédiats des réponses d’une personne à un test.
2-C’est un chiffre qui ne veut rien dire dans l’absolu.
3-Ensemble d’opérations pour obtenir un score, un chiffre, qui sera interprété ensuite dans un contexte normatif.
4-Toutes les normes de tests sont des transformations des scores brutes.
Ques-est-ce qu’un score normalisé (normé, transformé ou dérivé)?4
1-Distribution des scores bruts dans un groupe de référence. (Base de la conversion des scores brutes en score normé)
2-Permet de donner une signification aux scores bruts (chiffres). (Pour ce faire, on peut le comparer avec un groupe de référence ou avec des scores ayant déjà une certains signification en eux-mêmes (ex: score z: moyenne=0 ET=1 ).)
3-Cela permet de déterminer sa position relative au sein d’un groupe.
4-Plus les variations sont grandes, plus on peut donner du sens aux chiffres et détecter des subtilités. (entre 1 et 0 petite variabilité, entre 1 et 10 grande variabilité).
(Figure 3.10: p54: Différent types de normes
Correspondance entre les scores normaux.
Il est possible de convertir un type de normes en un autre.
On part de la transformation de base pour basculer sur plein d’autres transformations).
Sur quoi reposent les normes?
Sur les notions élémentaires de la statistique descriptive.
Quels sont les 3 niveaux d’une variable?
1-Construit: description générale de la variable (ex.: l’intelligence est la capacité de manipuler des symboles abstraits)
2-Mesure: définition opérationnalisée de la variable. La manière dont elle est mesurée (ex.: un test de Weschler définit des critères et des méthodes pour mesurer la manipulation des symboles abstraits)
3-Données brutes: Les chiffres résultants de l’application de la mesure (ex.: le nombre de bonnes définitions ou encore le nombre de figures bien reproduites).
Quels sont deux types de statistiques?2
1-Descriptive: résume et décrit les données brutes pour faciliter la compréhension.
2-Inférentielle: aider à tirer des conclusions (des inférences) sur ce qui est probablement vrai au sein d’une population en fonction de ce qui a été découvert au sujet de l’échantillon. Tests statistiques basés sur des hypothèses.
Quels sont les quatre types d’échelles EN STATISTIQUE?
1-Nominale: CLASSE (distingue les objets (les uns des autres) en leur ATTRIBUE un NUMÉRO (une étiquette), mais qui n’indique aucun ordre de grandeur.
Les chiffres n’ont pas de signification ou de distinction quantitatives. Ex: 1= marié, 2=célibataire, 3=divorcé. C’est l’échelle la moins perfectionnée.
2-Ordinale: distingue les objets par des numéros qui indiquent l’ordre, sans préciser les distances qui les séparent.
Indique une direction, mais ne dit pas que la distance entre les points est équivalente.
3-Intervalle: distingue les objets par des numéros dans un certain ordre et à intervalles égaux entre eux. Ne possède pas de zéro absolu (c.-à-d., pas d’absence complète de la variable mesurée). Permet les additions et les soustractions, mais pas les multiplications et divisions.
Ex: température (0 degrés celsius ne veut pas dire qu’il n’y a pas de température).
4-Rapport: distingue les objets par des numéros dans un certain ordre à intervalles égaux et comporte un zéro absolu Ex: poids, taille, nombre de…
(On doit savoir quelle échelle on utilise pour pouvoir interpréter les résultats. Cela indique ce que l’on peut ou ne peut pas dire à partir de ces résultats.)
À quoi sert la distribution de fréquence? 3
1-Organiser les données brutes en groupes de scores adjacents.
((Fig 3.2) Tableau qui note les intervalle:Ex: Entre l’intervalle 150-159 le F 3(quantité de score on fréquence du score qu’on retrouve dans chaque intervalle, ici 3 score) et F cum (le score cumulatif i.e. tout les scores de cet intervalle et tout ceux des intervalles inférieurs))
2-Voir des caractéristiques comme l’étendue des scores et leurs zones de concentration.
3-Souvent converti en graphique: Histogramme de fréquence et polygone de fréquence .
Que-est-ce que la mesure de tendance centrale?2
1-Indice qui représente l’ensemble complet de données brutes.
2-Centre autour duquel les données brutes tendent à se regrouper.
Quels sont les trois mesures de tendance centrale?
1-Moyenne (M) : M = somme des scores/ nb de scores total.
2-Médiane: score qui se situe au milieu lorsque les scores sont ordonnés.
3-Mode: score qui figure le plus souvent dans la distribution
Quels sont les quatre mesures de dispersion?
1-Étendue: distance entre le score le plus bas et le plus élevé.
2-Écart-type : ÉT = échantillon et σ = Population
3-Variance: ÉT2 est un indice très proche de l’ÉT. C’est l’ÉT au carré.
4-Intervalle interquartile: distance séparant le premier quartile du troisième quartile (25e et 75e centiles)
C’est quoi le scores Z? 2
1-Peu importe les valeurs brutes, lorsqu’ils sont convertis en score Z, ils ont toujours la même M (0) et ÉT (1).
(Langage mathématique identique pour chacun des scores. Permet de les comparer entre eux.)
2-Utile pour tracer la courbe normale en fonction des surfaces sous la courbe.
Permet de situer le score par rapport aux autres.
Z = X - M
ET
Expliquez:Formes des distributions ?2
figure 3.6 P.51
1-La courbe normale est la figure de référence.
1.1-symétrique par rapport à son axe central
1.2-possède un seul mode
1.3-extrémités asymptotiques
2-Les distributions peuvent s’écarter de la normalité de plusieurs façons:
2.1-Voussure (allure plus ou moins pointue)
2.1.1-Platycurtique ou Leptocurtique
2.2-Asymétrie (degré de symétrie entre les côtés)
Positive ou Négative
2.3-Modalité de la distribution
Bimodale = deux bosses.
Parlez du score brut en relation avec la Théorie de réponse à l’item (TRI)?
Théorie de réponse à l’item (TRI)
Le score est une fonction des réponses de la personne évaluée en interaction avec les caractéristiques de l’item (Thêta θ). Un mélange entre score brut et score normé.( i.e. le score est brute, mais un peu normalisé à la fois. Il n’est pas la simple somme des réponses données. Il repose sur la justesse de la réponse ainsi que sur la valeur donnée aux items (ex: degré de difficulté)
Le degré de difficulté donne une direction au score brute (habileté).
Permet de contextualiser les patrons de réponses)
Parlez du rangs percentiles et percentiles?5
1-Permet de voir où l’on se situe par rapport à tous les autres dans le groupe de référence.
(Ex: Si je suis au 98e percentile, ça veut dire que 98% des gens ont un un score égal ou inférieur mien).
2-Rang percentile: proportion des membres d’un groupe de référence qui se situent sous un score donné.
3-Percentiles: système qui divise la distribution en centièmes (déciles, quintiles, quartiles = dixième, cinquième et quarts)
4-Force: Facile à comprendre et à calculer
5-Faiblesse:
5.1- Souvent confondu avec la note en pourcentage 5.2-Inégalité des intervalles aux divers points de l’échelle (regroupé au centre et étalé aux deux extrémités i.e: Si la distribution est normale: Pour une même différence de score brute, la différence entre les scores centiles situés au centre de la distribution est beaucoup plus grande que celle entre les scores situés près des extrémités).
Parlez des Scores pondérés? 4
1-Ces scores constituent une famille de normes
2-Un système de scores pondérés est une conversion de scores Z en un nouveau système comportant une moyenne (M) et un écart-type (ET) choisi de manière arbitraire.
3-On tente de les ramener à une moyenne et un Écart-type semblables.
4-On veut pouvoir ramener tous les scores sur la même échelle.
FORMULE 3.5
SP = ÉTp/ÉTb ( X - Mb ) + Mp
Pour convertir un score brute en score pondéré, il faut d’abord le traduire en score Z.
Dans ce cas: SP = z (ÉTp) + Mb
Que permet la conversion d’un système de scores brutes en un système de score pondérés?(fig 3.12 p.57)
Permet de forcer un peu les scores pour ramener les distributions un peu plus normales.
Parlez du scores pondéré score T? 2
1-L’étendue effective des scores T varie entre 20 (-3z) à 80 (+3z) M=50 ÉT=10
2-Souvent utilisé avec les tests de la personnalité
Parlez des système de scores pondérés du SAT Reasoning et Graduate Record Examinations (GRE)?2
1-M = 500; ÉT=100,
Varie entre 200 à 800
2-Lecture, mathématiques, rédaction (SAT); raisonnement, réaction et autres (GRE).
Parlez du score pondéré du QI aussi appelé QI de déviation?2
1-QI d’âge mental= (âge mental/âge chronologique) x 100
L’ÉT variait en fonction de l’âge:pas l’idéal
Cette méthode a été abandonée, car les ÉT n’étaient pas les mêmes entre les âges.
2-QI test moderne (QI de déviation): M = 100; ÉT=15 ou 16
EX:Weschler = 15,
Stanford Binet et d’autres = 16
Parlez du score pondéré de la statine?4
1-Système de scores pondérés où M = 5 ÉT = (environ 2)
2-Distribution divisée en neuf intervalles couvrant des distances égales sur le niveau de référence de la courbe normale, sauf pour les deux extrémités (intervalle 1 et 9).
3-Puisque la densité de la courbe normale varie selon les sections, les proportions de cas de la distribution que couvrent ces intervalles égaux varient (pas égaux)
La répartition des gens n’est pas égale dans chacun des intervalles, bien qu’elle soit égale sur l’axe des X.
4-Toujours dérivées par rapport aux rangs percentiles. C’est une transformation non linéaire. (Semblable au perceptible et normé=batard)
Parlez du score pondéré à niveaux multiples? 4
1-Combinaison de plusieurs volets d’un test en fonction de l’âge ou du niveau scolaire.
2-Souvent appelés des scores gradués.
3-Difficile à interpréter! M et ÉT diffèrent selon les âges/niv scolaires.
4-ls sont plus utilisés pour mesurer ou comparer la croissance entre les niveaux scolaires ou les âges.
– Batteries de tests de rendement scolaire ou d’aptitudes intellectuelles
(Pertinent pour tests avec plusieurs sous-échelles. On ne peut pas transposer les résultats à autres choses.)
Quels sont les forces des scores pondérés?2
1-Pratique pour faire l’interprétation (liens utiles entre scores pondérés et scores Z)
2-Permet d’éviter les inégalités dans les intervalles de la distribution. Ils conviennent donc mieux aux calculs statistiques.
Quels sont les faiblesses des scores pondérés?4
1-Besoin d’un niveau minimum connaissance des notions de courbes normales et de score Z.
2-Besoin de rappeler la M et ÉT pour situer les scores.
3-Statines simples à expliquer, mais peu sophistiquées par rapport à la moyenne des groupes.
4-Équivalents courbe normale sont plutôt inutiles et souvent confondus avec les centiles.
Parlez des normes de développement ?
Lorsque le trait mesuré se développe systématiquement avec le temps dans une population visée, on peut créer des normes de développement.
(La norme, c’est de définir comment devrait se développer l’objet d’étude. (Aspect développemental). Le score brute est donc interprété en fonction de l’âge ou du niv scolaire auquel il est normalement associé.)
Parlez des normes de développement de l’équivalents d’âge mental?
Établir le score moyen ou médian de la personne à des âges successifs.
Parlez des normes de développement de l’équivalent scolaire?
Programme qui permet de définir la performance type ou médiane de chaque niveau scolaire (par convention, l’année scolaire est divisée en dixième).
Parlez des normes de développement des autres normes?3
1-Stades du développement de l’être humain (Piaget),
2-Stade de développement moral (Kohlberg).
3-Mesures anthropométriques: tailles, poids. Souvent interprétées en fonction de normes de développement, essentiellement des équivalents d’âge.
Parlez des forces des normes de développement ?2
1-Interprétation naturelle et concrète. Véhicule beaucoup de sens.
2-Fournissent une base pour la mesure de croissance dans plusieurs tests à niveaux multiples
Parlez de la faiblesse des normes de développement ?3
1-Utile uniquement aux variables qui affichent des modes de développement clairs.
2-Écart-type non contrôlé. Il n’est pas le même d’un niveau à l’autre et d’un test à l’autre. Donc, nous devons toujours le mettre en contexte pour apprécier les différences.
3-Mêmes scores, mais résultats différents
(FIG 3.19)
Parlez des tables de norme?
(tab.3.2 P.64)Présenté dans les livres sous forme de tableau, commence par le score brut.
Parlez du rapport narratif?2
1-(Ex: moins de 5 = bas, de 5 à 10 = moyen, plus de 10 = très élevé) Permet d’articuler le début de l’interprétation (moyennes, position d’un score par rapports aux autres, etc.)
2-Doivent donner une information qui caractérise uniquement la personne et qui découle directement des résultats du test.
Parlez de l’Effet Barnum?
Tendance qu’ont les gens à accepter des descriptions très vagues qui sont probablement vraies pour tous, mais ne contiennent aucun renseignement spécifique découlant d’un test.
(Souvent disparate, trop général. (un peu comme l’horoscope)
Parlez des groupes de référence? 2
1-La valeur des normes attribuées à un test dépend de la nature du groupe de référence (programme étalonnage ou de normalisation).
2-Les interprétations des scores sont donc grandement influencées par le groupe de référence.
(Ce sont les groupes qui m’ont permis de définir le construit et de savoir ce que veulent dire les résultats obtenus. Permettent de savoir d’où partent les résultats ainsi que le point de référence pour la comparaison de ceux-ci.)
Nommez le 7 principaux groupes de référence?
1-Normes nationales 2-Normes internationales 3-Groupes de commodité 4-Normes d’utilisateurs 5-Normes de sous-groupe 6-Normes locales 7-Normes institutionnelles
Décrivez:Normes nationales?
Groupe représentatif d’un segment de la population nationale auquel est destiné le test.
(Ex: les sondages de Statistique Canada auxquels tous les citoyens canadiens sont obligés de répondre pour que celui-ci soit représentatif de la population.)
Décrivez: Normes internationales?
Permet des comparaisons entre les populations.
Souvent entre différents pays. Permet d’isoler des sous-groupes par la suite selon la culture, la religion, etc.
Décrivez: Groupes de commodité?
groupe « opportunément » disponible, qui représente une section de la population. Il possède des caractéristiques propres et est plus homogène.
(Ex: Les étudiants en psychologie à l’UQAC (même tranche d’âge, niv d’éducation similaire, même position géographique. Beaucoup moins de variations, donc prudence dans l’interprétation des normes fondées sur de tels groupes.)
Décrivez: Normes d’utilisateurs?
Tous les groupes, quels qu’ils soient qui se sont soumis aux tests durant une période déterminée. On pourrait voir évoluer les normes en fonctions des autres groupes qui s’ajoutent.
(Les normes sont constamment en progrès. Elles changent à mesure que des répondants s’ajoutent. Ce sont un type de normes de commodité, on ne sait pas si elles sont représentatives d’une population bien définie.)
Décrivez:Normes de sous-groupe?
Les sous-groupes sont tirés du groupe de référence global. Les normes distinctes peuvent viser le sexe, l’ethnie, la région… seulement utiles s’il y a des différences importantes entre les groupes en fonction de ces caractéristiques.
(Quand on a un suffisamment grand groupe pour créer des sous-catégories.)
Décrivez:Normes locales?
Constituer des normes en fonction de son milieu.
(Ex: Interpréter le score de chaque élève d’une école par rapport aux scores des autres élèves de cette école.
Ne permet pas de situer les scores relativement à un cadre de référence extérieur)
Décrivez:Normes institutionnelles?
Scores moyens des institutions et non des individus. Les normes institutionnelles auront moins de variances que les normes individuelles. Attention de bien distinguer dans l’interprétation on fait référence à quels groupes.
(Ex: comparer le score de l’étudiant moyen de l’UQAC avec le score de l’étudiant moyen des autres universités.)
FIG 3.20
Normes nationales vs locales?
Nationales: distribution plus hétérogène, plus de variations
Locales: distribution plus homogène, moins de variations
Ex: Je suis supérieur à la moyenne nationale, mais inférieur à la moyenne locale.
FIG 3.21
Normes individuelles vs institutionnelles?
individuelles: plus hétérogène, plus de variations
Institutionnelles: plus homogènes, moins de variations (résultats forcés vers le centre de la distribution)
Parlez de l’Interprétation critériée? 4
1-Déterminer un niveau minimum pour considérer avoir le critère ou le contenu de base (test nécessaire pour un permis d’exercice
Ex: score minimal pour obtenir un permis de pratique)
2-Les cotes universitaires sont un exemple d’interprétation critériée. Ce n’est pas le test qui est critérié, mais bien l’interprétation du score.
3-Pour ce genre d’interprétation, il faut que le contenu soit très spécifique et les critères de réussite soient très précis.
4-On aura à déterminer un point de coupure ou de césure entre un critère et un autre, une étiquette et un autre.
(Ex: 60% définit la réussite ou l’échec à un examen scolaire. Aucun groupe de référence)
Parlez du groupe étalon?
Une norme est utile dans la mesure où elle fournit un cadre convenable à l’interprétation d’un test. Cela suppose donc une norme stable et représentative d’une population bien définie.
(Point de repère, de comparaison)
Quels sont les 2 caractéristiques importantes du groupe étalon?
1- La stabilité
2-Représentativité
Parlez de la stabilité d’un groupe étalon?
Déterminé par la taille du groupe de référence. Il faut par contre faire attention: si nous utilisons plusieurs sous-groupes, il faut plus de sujets.
(Toutefois, elle ne garantit pas la représentativité du groupe par rapport à la population cible.
Parlez des 2 manières de déterminer la représentativité d’un groupe de référence (groupe étalon)?3
1-(L’auteur indique que les normes sont )représentatives d’une population: (particulière)
Pour ce faire: vérifier les signes de correspondance entre le groupe de référence et la population cible (âge, sexe, compétence, diagnostic…).
2-Pondération possible pour tenir compte des différences
2.1-Fardeau de la preuve doit le démontrer
2.2-Biais possibles: non participation et cadre de recherche
(L’auteur doit prendre appui sur la représentativité de l’échantillon pour asseoir les résultats et déterminer s’ils sont valables ou pas par rapport à la population cible.)
3-Groupe de commodité ou une norme d’utilisateurs: Avoir suffisamment d’information pour s’assurer que ce groupe correspond à la population que nous étudions.
3.1-Fardeau de la preuve inversé. C’est à nous de démontrer que cela correspond.
Dans le domaines d’étude de l’intelligence ils y a plusieurs sphères qui permettent de la déterminer. Pour la mesurer, il faut tenir compte de plusieurs habiletés dont 4 catégorie ou secteurs d’intérêts interreliés, mais distincts quels sont-ils?
1-THÉORIES sur la nature de l’intelligence
2-Méthodologies de la MESURES de l’intelligence
(Comment extraire un chiffre, quantifier ou évaluer ce qui est considéré comme une composante de l’intelligence.)
3-DIFFÉRENCES ENTRE LES GROUPES en matière d’intelligence (âge, sexe, niveau socioéconomique, ethnie)
4-INFLUENCES HÉRÉDITAIRES ET ENVIRONNEMENTALES sur le développement de l’intelligence
(Est-ce qu’on naît intelligent (disposition génétique) ou on le devient (disposition épigénétique)?
Il y a des limites biologiques et physiologiques que l’environnement ne peut contrer.)
Il n’y a pas de consensus universel, sur l’intelligence, mais 2 définitions lesquels?
1-(Neisser et al., 1996) Capacité de :
1-comprendre des idées complexes,
2-S’adapter efficacement à son environnement,
3-Apprendre de ses expériences,
4-S’engager dans diverses formes de raisonnement
5-Surmonter des obstacles grâce à la réflexion.
2-(Gottfredson, 1997, issu de 52 chercheurs ) Capacité mentale très générale qui comprend entre autres la capacité de :
1-Comprendre des idées complexes,
2-Apprendre rapidement
3-Apprendre de ses expériences.
4-Raisonner
5-Résoudre des problèmes
6-Planifier,
7-Avoir une pensée abstraite
Pour savoir si l’intelligence a une utilité/importance dans la vie courante (Application au monde réel ), on s’intéresse aux corrélations entre les résultats à un test d’aptitude intellectuelles et on se fonde sur certains critères lequel?4
Critères externes:
1-Rendement scolaire (Corrélation de 0.50 - 0.80 avec l’intelligence)
2-Rendement au travail (Corrélation de 0.30 - 0.60 avec l’intelligence)
3-Statut socioéconomique (relation positive)
4-Qualité de vie (relation positive)
(Pour les deux derniers: Pas des liens de causalité, seulement des relations.
Ces données brutes sur les corrélats de l’intelligence sont sujettes à diverses interprétations.
Il y a des relations entre l’intelligence et diverses variables considérées comme importantes dans la vie, et l’intelligence n’explique pas tout. D’autres facteurs sont à considérer: l’expérience, la personnalité, la motivation, le travail, le hasard, etc.)
Expliquez:Tests d’intelligence » en crise d’identité?2
(On ne devrait plus utiliser cette appellation, car cela peut porter préjudice. Les théories sur la structure de l’intelligence humaine ont évolué avec le temps, on souhaite):
1-Utiliser des termes qui désignent plus clairement l’objectif précis du test.
(Cela pour éviter la confusion à savoir si le test évalue telle ou telle habileté comprise dans l’intelligence.
Ex. Test d’intelligence d’Otis, puis test d’habiletés mentales d’Otis, puis test d’habiletés scolaires d’Otis.
De plus, on a craint que les gens supposent que l’intelligence est innée ou bien exclusivement héréditaire.
Donc, on souhaite:)
2-Choisir des termes qui indiquent que les tests mesurent des aptitudes acquises et non innées.
(Ex: Test d’aptitudes scolaires, puis test d’évaluation scolaire)
(De quoi dépendent grandement les théories psychométriques?
De l’analyse des relations entre des tests particuliers?
Quels sont les deux grandes théories classiques?
1-Facteur g de Spearman
2-Aptitudes mentales primaires de Thurstone
Parlez du Facteur g de Charles Edward Spearman (1904, 1927)? 4
1-Première théorie sur les aptitudes mentales
2-Basée sur l’examen des corrélations entre de nombreux tests de fonctions sensorielles simples. (Il croyait que ces corrélations étaient assez fortes pour conclure que les résultats aux tests dépendaient d’une aptitude mentale générale. (g))
3-Sous-entends une aptitude générale (facteur g) et une série de facteurs s (spécifiques)
avec une variance d’erreur.
4-On considère que sa théorie est unifactorielle même si lui disait qu’elle était bifactorielle.
(VOIR FIG. 7.1 Théorie du facteur g de Spearman
Le degré de chevauchement entre les cercles correspond au degré de corrélation.)
Parlez des Aptitudes mentales primaires de Louis Leon Thurstone (1938)?5
1-Théorie concurrente et qui s’oppose à la théorie du facteur g de Spearman.
2-Suppose que les corrélations sont assez faibles pour penser qu’elles mesurent plusieurs facteurs indépendants.
3-Théorie des facteurs multiples ou multifactorielle.
4-Il met l’accent sur la séparation entre les ovales.
5-Influence aussi le développement de l’analyse factorielle moderne.
(VOIR FIG. 7.2
Stipule que le point commun est beaucoup plus petit que ce que Spearman pense (variance commune plus petite).)
(TBLEAU 7.1
Il est parti d’une démarche statistique avec 60 tests pour voir s’il ressortait quelque chose de commun (regroupements de facteurs, familles de concepts, etc.)
Il voyait au début 12 catégories (facteurs), dont 9 qu’il considérait comme interprétables. Il les a nommés : aptitudes mentales primaires. 4 de ces facteurs originaux figurent dans presque tous les tests d’Aptitudes Mentales Primaires.)
Parlez d’une autre théorie multifactorielle, soit celle du modèle de la structure de l’intellect (J.P. Guilford; 1956,1985,1988)? 3
1-Trois axes principaux:
Contenus (5 sous catégories)
Produits (6 sous catégories)
Activités (6 sous catégories) =180 (cellules supposément indépendantes les unes des autres.
Sa théorie n’a pas résisté à l’épreuve du temps. Toutefois, une distinction a survécu, dans l’axe des activité:)
2-Production divergente: trouver des solutions de remplacement ou inhabituelles. (L’esprit s’écarte de la voie normale pour trouver d’autres possibilités, esprit créatif).
3-Production convergente: trouver une seule réponse exacte. (L’esprit converge vers une seule réponse. (application d’une démarche spécifique prédéterminée))
Ques-ce que le Modèles hiérarchiques ?3
1-Un compromis entre les deux positions de base. (Spearman et Thurstone)
2-Nombreuses aptitudes distinctes disposées selon un ordre hiérarchique au sommet duquel se trouve un seul facteur dominant.
3-Les modèles hiérarchique dépendent du développement statistique des notions de rotation oblique, facteurs de deuxième ordre, analyse confirmatoire et équations structurelles.
(Au départ, on voulait voir les regroupements. Puis, on a décidé de pousser plus loin, avec les modèles hiérarchiques, pour établir des facteurs de second ordre: donner une hiérarchie/un ordre aux concepts. Cela permet d’identifier des construits cachés derrière certains construits.)
Parlez de l’Intelligence fluide et cristallisée de Raymond Bernard Catell (1940, 1963, 1966) (modèle hiérarchique)?4
1-Il a crééé un Test fondé sur certaines figures telles que des matrices et des labyrinthes pour éviter l’apport culturel et l’influence de la scolarité.
(Le fait d’être exposé ou non à certaines tâches manuelles peut constituer une contamination culturelle ex: les jeunes qui ont naturellement de la facilité à utiliser la technologie.
2-Intelligence fluide (Gf): puissance mentale brute, certains substrats neurologiques (influence héréditaire).
3-Intelligence cristallisée (Gc): somme de tout ce qu’une personne a appris (influence environnementale).
4-Chacune est composée de certains nombres de facteurs plus spécifiques qui « pourraient » ultimement former une sorte de super g.
Parlez du Modèle de l’intelligence de Philip Vernon (1950,1961,1965)?2
1-Théorie hiérarchique la plus citée. Peu de recherches originales, mais excellent résumé de la littérature.
2-Ensemble d’aptitudes étroitement définies, généralement regroupées à un certain nombre de facteurs de groupes mineurs.
(fig. 7.3 p.183)Ceux-ci sont regroupés en deux facteurs de groupes majeurs: facteur verbal- éducationnel (v:ed);
facteur spacial-mécanique ou facteur pratique (k:m).Ces derniers forment une aptitude mentale générale: le facteur g.
Parlez du modèle hiérarchique en trois strates de l’intelligence humaine et de la Synthèse de John Carroll (1980, 1993)? 2
1-Synthèse de centaines d’analyses factorielles réalisées sur les aptitudes humaines: Human Cognitive Abilities: A Survey of Factor Analytic Studies (1993).
2-Théorie des capacités cognitives en trois strates:
-Facteur g (intelligence globale)
-Gf (int. flui) et Gc(int. cris) de Cattell et d’autres facteurs de groupes (aptitudes mentales primaires de Thurstone)
-Plusieurs aptitudes, plus spécifiques, qui contribuent parfois à plusieurs facteurs de deuxième niveau.
(FIG. 7.4 185)
Les flèches parlent sur la force d’association entre l’intelligence générale et chacun des concepts. Plus la flèche est longue, moins les concepts sont associés fortement. Plus elle est courte, plus la relation est étroite.)
Quels sont les trois modèles hiérarchiques de l’intelligence?3
1-Intelligences fluide(Gf) et cristallisée(Gc) de Cattell
2-Intelligence de Vernon
3-En trois strates de l’intelligence humaine de Carroll
Comment sont élaborées les Théories développementales?
Selon la manière dont se développe l’esprit selon l’âge et l’expérience.
Quelles sont les caractéristiques générales des théories développementales? 4
1-Élaborées par étapes
(Le développement se fait selon une séquence d’étapes ayant chacune des caractéristiques particulières la distinguant des autres.)
2-La séquence des étapes est invariable
(Tout le monde traverse les mêmes étapes dans le même ordre, mais pas nécessairement au même âge. Personne ne peut sauter une étape. Il faut réussir la première étape avant d’accéder à la seconde.)
3-Les étapes sont irréversibles
(Une fois qu’une étape est atteinte, il est impossible de retourner à la précédente.)
4-Généralement, il existe une relation entre la progression d’une étape à l’autre et l’âge. (Cette progression en fonction de l’âge est fondée sur certaines expériences communes.)
Parlez de la théorie du développement cognitif de Piaget? (Jean Piaget (1950,1983)
L’esprit humain se développe selon quatre étapes:
1-Sensorimotrice
2-Préopératoire
3-Opératoire concrète
4-Opératoire formelle
(Grande influence dans le domaine de l’éducation et de la psychologie, mais peu dans celui de la psychométrie.
Les tâches piagétiennes sont surtout utilisées en recherche.
TABLEAU 7.3
Ex: Il y a un déclic qui se fait à un certain moment qui permet de comprendre la conservation de la matière. Après ce déclic, il est impossible de revenir en arrière.)
Parlez de la théorie du traitement de l’information?
Accent sur la manière dont est traitée l’information et non la nature de la connaissance (informatique).
(Comment s’installe la connaissance, comment elle se processe.)
Parlez de la théorie biologique?2
1-Accent sur le fonctionnement cérébral comme base de la compréhension de l’intelligence (neurobiologie).
(Réfère à la mécanique physiologique du cerveau).
2-Souvent les réseaux neuronaux sont comparés aux traitements de l’information.
(influence bidirectionnelle de ces deux théories bio. et trait. inform.).
Parlez des Tâches cognitives élémentaires (TCÉ)? 3
(C’est un élément essentiel des nombreuses méthodes de traitement de l’information utilisées pour comprendre l’intelligence humaine.)
1-Tâche relativement simple qui requiert un certain traitement, ou effort mental.
(La tâche doit être très simple et il faut pouvoir la contrôler au maximum.
Elle peut offrir une mesure assez directe de l’efficacité du traitement mental, lequel se situe à la base de l’intelligence.)
2-Semble être indépendante de l’éducation et des expériences culturelles.
3-Temps de réaction: une indication de l’intelligence humaine (différentes variantes)
Ex:1Voir et décoder le signal. Décider d’appuyer ou non. Réaction motrice d’appuyer.
(On essaie d’isoler un processus particulier (perception du stimulus, temps de réaction, traitement de l’information, temps d’inspection, de comparaison ou réaction motrice)
Dans toutes ces tâches, le chercheur espère que le traitement de l’information le renseigne sur la nature élémentaire de l’intelligence, et ce, indépendamment des influences culturelles.)
Parlez du modèle de Jensen (modèle de traitement de l’information. pour l’étude de l’intelligence)?2
1-Célèbre pour son article sur les différences d’intelligence entre Noirs et Blancs (1969)
(Il s’intressait aux relations entre les TCÉ, taches cognitives élémentaires et l’intelligence générale.
FIG. 7.9 p189
Les flèches indiquent la causalité de la figure.
Sous celles-ci, on retrouve les tâches de temps de réaction (TCÉ)
2-Le principal élément est le g, qui détermine les résultats aux tests. Selon Jensen, les résultats aux TCÉ reflètent le g.
Parlez des 3 autres Théories qui font partie de la catégorie des théories du traitement de l’information et des théories biologiques et qui ont eu peu d’influence pratique dans le domaine de la psychométrie?3
1-la Théorie triarchique de l’intelligence de Sternberg.
2-Théorie des intelligences multiples (IM) de Gardner
3-Théorie de PASqSm (Das, Naglieri et Kirby, 1994)
Parlez de la Théorie triarchique de l’intelligence de Sternberg (Robert Sternberg, 1985,1994) ? 3
L’intelligence comporte trois facettes:
1-Componentielle: processus mentaux
1.1-Métacomposantes/fonctions exécutives :planification, surveillance, évaluation
1.2-Rendement: résolution de problèmes
1.3-Acquisition de connaissances: encodage, combinaison, comparaison
2-Expérientielle: traite la connaissance des tâches (autant celles bien connues que les nouvelles)
3-Contextuelle: manière d’agir avec son environnement
3.1-S’y adapter
3.2-Le transformer
3.3-Choisir un nouvel environnement.
Parlez de la Théorie des intelligences multiples (IM) de Gardner (Howard Gardner, 193,1986, 1999)?3
1-Théorie biologique populaire dans le milieu éducatif
2-7 types d’intelligence: 1-linguistique,
2- musicale,
3-logicomathématique,
4-spatiale,
5-kinesthésique,
6- intrapersonnelle,
7-interpersonnelle,
(Il a annoncé l’ajout de 3, possiblement 4 autres types d’intelligence (naturaliste, spirituelle, existentielle et morale).)
3-« le potentiel de chaque personne doit être maximisé » et « tout le monde a un talent »