Examen 2 (6-13) Flashcards

1
Q

Quels sont les objectifs des approches qui sont considérées comme dangereuse en matière de crimes graves?

A
  1. Changer, se transformer
  2. Se mettre à la place de l’autre et voir de l’autre coté
  3. Rechercher garanties de réussite du modèle: impacts sur récidive, traitement…
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2
Q

Comment se caractérise l’approche épurée adaptée aux besoins des usagers seulement?

A
  • Objet: Dialogue
  • Méthode: Dialogue
    Le processus devient le résultat
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3
Q

Quelle est la seule définition du dialogue?

A

Il est toujours subjectif

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4
Q

Quelles sont les attentes qui pourraient être déçues en médiation ?

A
  1. Reconnaissance par le dialogue: Ne pas confondre avec confirmation de la qualification juridique des faits
  2. Réinsertion sociale par le dialogue: Ne pas confondre avec une promesse de non-récidive
  3. Réparation par le dialogue: Ne pas confondre avec une garantie d’amélioration
  4. Responsabilisation par le dialogue: Ne pas confondre avec un aveu et/ou un transfert de responsabilité
  5. Transformation par le dialogue: La personne ne se transforme pas… Son discours, pdv, peut-être
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5
Q

Comment sont sélectionnés les participants au RDV ?

A
  • L’auto sélection

- On ne les sélectionne pas, on les prépare, et la sélection leur permettra de s’auto-sélectionner

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6
Q

À quoi faut-il faire attention par rapport à la participation des participants au RDV ?

A
  1. On ne recrute pas pour un dialogue
  2. Ne peut pas y avoir de remplaçants
  3. N’y a pas, en principe, de critères de sélection
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7
Q

Comment le médiateur accompagne-t-il le dialogue ?

A
  • Ce sont les personnes qui sont au centre de la démarche, pas lui
  • Comprend qu’il va, par sa seule présence, influencer le dialogue
  • Pour mettre dialogue au centre de la démarche: Il se met en relation avec la personne et “pense, dit et fait” (le rappelle au fur et à mesure)
  • Fait preuve d’acceptation inconditionnelle: Aucun jugement envers la personne (abolir le rôle de l’expert)
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8
Q

Quels sont les outils du médiateur pour accompagner le dialogue ?

A
  1. Approche non-directive
  2. Auto-exporation
  3. Co-médiation
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9
Q

En pratique, quelles sont les exigences pour être médiateur?

A
  1. Exigence académique: Connaissances sont nécessaires, c-à-d le savoir
  2. Savoir-faire: Grande expérience, formation, supervision, pratiques et mises en situations, retour sur expérience
  3. Savoir-être est le + important: Talent, personnalité, traits caractéristiques
  4. Critères physiques: Diversité et mixité (genre, âge, comportement) - recherche d’opposés appréciée
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10
Q

Quelles sont les principales qualités du médiateur ?

A
  1. Contrôle de soi tout en sachant rester sensible et démonstratif
  2. Sensibilité et générosité
  3. Être vigilant, attentif et avoir envie de jouer son rôle
  4. Grande “virginité” criminelle et psychologique: Ne pas attendre quelque chose de personnel des séances
  5. Ne pas attendre de pouvoir inscrire l’expérience à son CV
  6. Ne pas juger - être ouvert au changement
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11
Q

Qu’est-ce qui occupe un rôle central en médiation ? Comment cela s’exprime ?

A
La subjectivité.
Des participants:
- Sa définition de la violence
- Sa perception des autres
- Ses préjugés
- Ses connaissances
- Son expérience et son âge
- Ses capacités à composer avec la souffrance et l'agressivité
Du contexte:
- Le lieu
- Les animateurs
- Les personnes présentes
- Les contraintes matérielles, temporelles, personnelles
- L'atmosphère
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12
Q

Le médiateur est-il un intervenant social ?

A

Oui: Sécurité, disponibilité, aide et suivi, gestion de crise et intervention.
Non:
- Non expert du vécu des gens
- Non jugement et acceptation inconditionnelle
- Ne pousse pas la personne à changer

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13
Q

Quelles doivent être les capacités de communication du médiateur ?

A
  1. Inspirer confiance, être chaleureux
  2. Savoir accueillir et mettre à l’aise les participants
  3. Être créatif, souple, posséder l’imagination nécessaire
  4. Faciliter communication sans la détourner
  5. Sa présence est indispensable, il est le maitre de l’oeuvre de la rencontre
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14
Q

Quels sont les outils de communication du médiateur ?

A
  • Gestion des silences, respect du rythme

- Rappelle constamment son rôle dans le processus

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15
Q

Comment le médiateur est-il garant du retour à l’autonomie ?

A
  1. Structure les rencontres (préparatoires ou finales): + on structure, + les participants auront le choix
  2. Posséder toutes les informations pour être en mesure de permettre aux participants de se décider et de trouver leur rythme
    - Temps qui leur est imparti
    - Délais, contraintes
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16
Q

Pourquoi dit-on que le médiateur est comme un instructeur de saut en chute libre ?

A
  • Ne garantit pas que la démarche est nécessaire/pertinente/gratifiante
  • Ne garantit pas les émotions qui y seront vécues, encore moins les conséquences de cette démarche sur un parcours personnel
  • Mais garantit que si expérience doit être vécue, possède talent et professionnalisme nécessaire pour accompagner la personne en amont, en cours et en aval de l’expérience, et que chaque émotion vécue aura été préparée
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17
Q

Qu’est-ce que le médiateur peut et ne peut pas dire ?

A

En tout temps: Rassurer sur le comment
- Sécurité
- Droits
- Son droit de se retirer, de changer d’avis
- Votre profession, vos compétences
- Ses autres recours, alternatifs ou complémentaires
Le moins possible: Les influencer quant au pourquoi
- Ce qu’elle vient chercher
- Ce qu’elle va trouver
- Bienfaits ultérieurs possibles
- Raisons de la participation des autres personnes

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18
Q

Pourquoi est-il important que le médiateur puisse s’adapter, être ouvert et souple ?

A
  • Personnes peuvent changer d’humeur ou d’avis très rapidement, elles en ont le droit: Ne revient pas à l’animateur de les mener où il veut
  • Conséquences du crime changent tous les jours, et les besoins aussi: c’est pourquoi il est important de ne pas les présupposer pour la personne
  • Se peut que la personne ne retienne rien du 1e contact ou ne comprenne rien à la démarche dans les 1e temps - monde nouveau pour elle
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19
Q

Quel est le principe de la scénarisation ?

A
  • Avoir tout prévisualisé
  • Sentiment de justice vient du fait qu’un évènement est prévisible
  • Libre-arbitre: Personne a scénarisé tout ce qui pourrait arriver, elle a donc le choix en tout temps
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20
Q

Quels sont les éléments du M.A.I.S ?

A

M (moi)
- Évènement que j’ai vécu: Impacts, émotions, soutien reçu, actions posées, vécu maintenant
- Comment je perçois démarche: Attentes, objectifs, perception du déroulement, quoi dire et comment je vais le dire, accompagnement
- Comment je vais réagir à l’autre: Perception de ses propres réactions à la rencontre de l’autre, à ce qu’il exprimera, capacité de gérer attentes non-répondues, etc.
- Ce que je suis/vis: Comment expériences, forces, difficultés, manières de réagir, personnalité influenceront ma démarche
A (l’Autre)
- Évènement qu’il a vécu: Impacts, émotions, cheminement possible
- Comment il perçoit démarche: Attentes et objectifs de l’autre, ce qu’il peut avoir à dire et comment il le dira, l’attitude et les émotions possibles, etc.
- Comment il réagira devant moi: Réactions de l’autre lorsqu’il me verra, ses réactions à ce que je lui dirai, à mon attitude, sentiments que je peux provoquer chez l’autre, sa capacité à répondre à mes attentes, etc.
I (Informations concernant la démarche): Contexte, cadre déroulement ; Fondations du programme, son cadre ; Temporalité, horaire ; Rôle du médiateur et sa disponibilité ; Processus ; Conditions ; Recours
S (Sécurité):
- Physique: État, médication, routine, placement
- Psychologique: État, soutien, émotions
- Soutien, rythme, intentions
- Écarts entre attentes et capacité de les gérer: Possibilité d’attentes non comblées
- Éléments de préoccupation dévoilés par les participants au fil de la rencontre

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21
Q

Quelle est la 1e étape de la préparation? Comment se met-elle en place ?

A

La scénarisation: À chaque élément du M.A.I.S, faire l’exercice suivant:

  • Pourquoi aborde-t-il cet élément ?
  • Qu’en attend-il
  • Comment réagira-t-il si ses attentes sont comblées ou déçues ?
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22
Q

Quelle est la 2e étape de la préparation? Comment se met-elle en place ?

A

L’écho
À chaque affirmation de la personne, reposer la question en lui mettant en évidence la possibilité que la réalité se passe exactement de la manière contraire

23
Q

Comment se met-elle en place la 3e étape de la préparation ?

A
  • Guider la personne dans son processus de décision
  • Couvrir et aborder tous les aspects possibles
  • Personne est prête quand elle est capable de faire l’exercice toute seule, qu’elle a compris la démarche et que les rencontres préparatoires sont saturées
24
Q

Quel est le séquencement des séances de préparation ?

A
  • Chaque participant doit vivre la préparation
  • Chaque préparation se fait en 3 étapes
  • Chaque étape peut durer une à plusieurs séances
  • Chaque séance peut durer une à plusieurs heures
25
Q

Quelle est la durée des préparation pour les médiations ?

A
  • Sociales, petits conflits: Une séance par personne (3x20 minutes sur chaque séquence)
  • SCC: Préparations peuvent durer de 6 mois à 2 ans (3 à 5 rencontres par personne, de plusieurs heures chacune, espacées de plusieurs semaines ou mois)
26
Q

Quels sont les derniers préparatifs à faire avant la rencontre de médiation ?

A
  1. Médiateur et son partenaire:
    - Connaitre principes de base de la gestion de crise
    - Connaitre son rôle d’intervenant social
    - Connaitre ses propres limites et en faire part à son partenaire
    - Se répartir les tâches
    - Avoir des ressources immédiates à portée de main
    - Se connaitre et se faire confiance
    - Ne jamais se désolidariser
  2. Cadre de la rencontre
    - Contexte matériel et physique: Visualiser pièce, mobilier, dispositions, places, établissement
    - Personnes présentes: Qui ? À quoi elles ressemblent ? Quelles sont leurs attitudes ? Quelles sont leurs attentes ?
  3. Déroulement
    - Temps de témoignage et des échanges, qui commence
  4. Prévoir la sécurité en amont et en aval de chaque rencontre
    - S’assurer d’un soutien psychologique extérieur (voire en demander garantie)
    - Vérifier rôle des tiers (famille, conjoints)
    - À qui puis-je parler en toute confidentialité ?
    - Ai-je soutien d’un professionnel du monde médical ou paramédical ?
    - Déplacements de la victime ?
    - Suivi
    - Évoquer le long terme
27
Q

Quel est le séquencement de la rencontre en médiation?

A
  1. Séquencement
    En groupes séparés: Arrivée à la salle
    Ensemble:
    - Accueil et rappel par le médiateur
    - 1e témoignage
    - 2e témoignage
    - Période de questions
    - Développements éventuels (accords, nouvelles, rencontres)
    - Bilan et “météo” (comment on se sent)
    - Fin de la rencontre
    En groupes séparés:
    - Debriefing: Un médiateur par participants ou groupe de…
  2. En cas d’intervention, médiateur applique immédiatement le MAIS
    - Toujours parler au “je”: Toutes émotions et sentiments sont bienvenus, mais tout recours à la projection doit être évité. Employer reformulation si nécessaire
    - Intervenir et encourager la personne à ne surtout pas donner une opinion, mais à détailler ce qu’elle ressent
    - Encourager la personne à s’adresser à l’autre (pas au médiateur)
    - Se tourner vers l’autre et lui demander comment il reçoit ce qui a été dit
    - Ne jamais laisser aller une dynamique de duo non-contrôlée
    - Se tourner ensuite à nouveau vers la 1e personne et l’interroger sur sa perception
  3. Assurer non pas impartialité ou neutralité mais bi-partialité: Assurer équilibre des pouvoirs
    - Devoir de l’animateur: Participants puissent témoigner, dialoguer d’égal à égal. À ce titre, médiateur peut être qualifié d’impartial au sens où il ne prend partie pour aucun des participants en particulier
    - Par contre, n’est jamais neutre puisque, pour être impartial, doit assurer l’équilibre des pouvoir entre les participants
28
Q

Quelles sont les 3 origines des médiations pénales en droit des adolescents ?

A
  1. Éviter aux adolescents d’être judiciarisés
  2. S’inspire des modèles de JR existants
  3. Mouvement pro-victimes: Création du modèle définitif de la médiation pénale défendu par les OJA
29
Q

Les RDV se situent au carrefour de… ?

A

Justice réparatrice, médiation et intervention sociale (groupe de parole et d’entraide)

30
Q

Quel est le principe du RDV, et pourquoi ?

A

Échanger autour du crime

    • Qu’un groupe d’entraide et de parole: différence entre partage d’expérience et échange d’expérience
  • Moins qu’une médiation, différente d’une facilitation: la rencontre EST l’objectif. Recherche de solutions n’est pas l’un des objectif prévu
  • Aucun indice concret et prévisible de réparation - évaluation difficile à faire
31
Q

Quels sont les fondements des RDV ?

A
  • Modèle entièrement bénévole, donc gratuit
  • Approche humaniste
  • Modèle parfaitement laïque
32
Q

Quelles sont les quelques conditions préalables imposées au Qc pour les RDV ?

A
  • Détenu doit avoir suivi quelques programmes préalables incarcérés ou doit avoir subi peine d’enfermement d’une certaine durée
  • Encadré par aumônier et son ALC
  • Victime doit avoir entrepris démarches de réparation psychologique et/ou être suivie durant temps de la démarche
  • Certaines situations sont évitées en cadre RDV (violence conjugale)
33
Q

Pourquoi fait-on des rencontres avec des groupes substitutifs ?

A

C’est un processus adapté à des situations particulières:

  • Victimes: Auteur décédé, auteur n’a jamais été dénoncé et appréhendé, victimisation est restée secrète et/ou taboue, les procédures sont en cours ou sont terminées
  • Détenue: Victime décédée ou inconnue, victime refuse confrontation et contact, victime a entrepris de prendre le contact, famille ou entourage désire reprendre contact/famille ou entourage a rompu les liens, libération est imminente/libération n’est pas prévue avant longtemps ou pas possible
34
Q

En général, dans quel cas prévoit-on de participer à une RDV?

A
  1. En lieu et place d’une médiation
  2. En préparation d’une médiation
  3. À la suite d’une médiation
  4. Pour préparer ou accompagner un dévoilement ou une dénonciation
  5. Pour préparer ou accompagner programme de réinsertion ou retour en communauté
35
Q

Quelles sont les conditions pour participer aux RDV?

A
  1. Rencontres préparatoires individuelles
  2. Rencontre préparatoire de chaque groupe pris à part dans pénitencier avec animateurs et représentants de la communauté
  3. Volontariat
  4. Reconnaissance du tort causé par l’offenseur ou causé à la victime
  5. Confidentialité
  6. Même genre de délit
  7. Aptitudes personnelles: évaluation du cheminement de la personne
  8. Ne pas quitter le groupe en cours de session
36
Q

Qu’est-ce qui ne constitue pas un critère de sélection aux RDV?

A
  1. Proximité de l’évènement
  2. Santé physique et morale (tempéraments)
  3. Participation ou non à des programmes antérieurs
  4. Dénonciation du crime
  5. Connaissance de l’identité de son véritable agresseur/victime
37
Q

Quelle est la chronologie des RDV ?

A
  • 2 à 3 rencontre individuelles de sélection avec chaque participant, y compris les RdC
  • Soirée de préparation en pénitencier: une semaine avant 1e RDV
  • 5 à 7 soirées consécutives (une par semaine, toujours le même jour de la semaine). À la fin de chaque soirée, moment de “débriefing” en sous-groupe
  • 2 à 3 mois après: une rencontre “retrouvailles”
38
Q

Quelle est le déroulement d’une soirée de RDV?

A

Durée de 3h

  1. Arrivée au pénitencier
  2. Entrée des personnes victimes dans la salle, accompagnées des RdC et animateurs, qui s’assoient
  3. Arrivée des détenus
  4. Disposition en cercle (sans table) avec identification par le prénom
  5. Mot d’ouverture des animateurs
  6. Exercice de “centration”
  7. Exercice (avec ou sans symbole, retour sur les devoirs)
  8. Témoignage
  9. Questions et discussin
  10. Pause
  11. Témoignage (suite)
  12. Prise d’atmosphère finale
  13. Départ pour débriefing en sous-groupe
  14. Fin de la soirée
39
Q

Pour quels crimes les déroulements de RDV sont-ils différents et en quoi sont-ils différents ?

A
  • Autres crimes: 1-2 témoignages complets par soirée

- Inceste: Une question par soirée, explorée par tous

40
Q

Quelle est la représentation symbolique des RdC?

A
  • À l’origine, représentent l’entourage de la victime ou de l’agresseur
  • Mais ne sont pas des simples observateurs de la communautés
  • Sont aussi des participants symboliques à l’acte criminel
41
Q

Pourquoi dit-on que les RdC sont des participants symboliques de l’acte criminel?

A

Peut être agresseur symbolique:
- S’abstient d’intervenir
- Ne se sent pas concerné ou se sent extérieur à l’évènement
- N’a pas su prévenir
- Stigmatise
- Encourage la vision manichéenne du criminel et de la victime, normal et anormal
- Constitue obstacle non-négligeable à la réinsertion/réparation
- Ressent pitié ou dégoût
Victime symbolique:
- Ressent conséquences ou répercussions à la suite de l’acte criminel/victimisation
- A peur
- Change ses comportements
- Représente société pour laquelle est punie le crime
- Dénonce

42
Q

Le RdC est il un participant à part entière, au même titre que le détenu et la victime ?

A

Oui. Il est dispensé du témoignage, mais a toute sa place dans le processus

  • Explique et clarifie son rôle aux autres participants de manière honnête et subjective
  • Explique et élabore sur les raisons de sa présence
  • Fait état de ses émotions, ne les cache pas et ne ment pas sur sa position, ses expériences, ses compétences
  • Participe aux activités et tours de table au même titre que les autres participants
  • Participe au débriefing
43
Q

Qu’est-ce que le RdC fait qui est contraire aux autres participants ?

A
  • Ne témoigne pas et a un rôle d’écoute majeur
  • Peut aider aux suivis personnels à l’extérieur
  • Se contente d’encourager, ne peut se permettre de créer une dynamique de complexification
  • Ne vient pas pour lui-même mais pour les autres: ne peut se permettre d’avoir quelque chose à régler
  • Peut aider à tempérer les actions des animateurs en intervenant
44
Q

Quel est le rôle “physique” du RdC ?

A

Incarne le tampon social moralement mais aussi physiquement:

  • L’endroit où il se place
  • Ses attitudes, ton de voix
  • Mixité recommandé
  • Diversité peut jouer un rôle important (âge, milieu d’appartenance, personnalité, origines, croyance)
45
Q

Quel est le déroulement d’une séquence de RDV ?

A
  1. 1-2 séquences par séance
  2. Discours d’accueil et de mise en contexte
  3. Tour de cercle imposé
  4. Choix de la personne qui témoigne
  5. Période de questions libres
  6. Tour de cercle final
  7. Discours de clôture
  8. Prise de pouls finale, tours de cercle
  9. Fin de la séquence
  10. Pause ou fin de la séance
46
Q

Comment peut-on décrire le modèle de justice des RDV ? Quels sont ses fondements, principes, et objectif ?

A

Un modèle de justice particulièrement original et tout à fait solide par essence
Fondements: Approche humaniste, sociale et bénévole
Principes: Expérience de dialogue et d’échange indépendante de toute autre forme de réaction psycho-socio-pénale à la criminalité
Objectif: Créer dialogue et établir communication entre les différents participants

47
Q

Que reconnait-on a propos du pardon ? Quelles sont les différentes dimensions du pardon ?

A

Il peut améliorer la santé physique et mentale

  1. Perspective de victime, décision consciente de se libérer du pouvoir négatif du crime. Essaie de réduire le stress
  2. Perspective du détenu, expérience d’être pardonné associé avec sentiment d’être accepté par RdC. But ultime de la JR est de restaurer les liens brisés de la communauté
  3. Médiateur se retienne de faire la promotion du pardon comme résultat, car victimes vulnérables aux influences de 3 sources:
    - Direction et influence du médiateur
    - Peuvent être utilisées comme outil pour faire avancer réhabilitation
    - Peuvent être sévèrement re-victimisées par prescriptions morales ou religieuses pour un pardon inconditionnel
  4. Pardon implicite. Représente un résultat potentiel puissant, mais + on parle de ces contextes, + vont être perçus comme prescriptions comportementales et - victimes vont participer et avoir opportunité d’expérimenter éléments de pardon et réconciliation. Mieux de garder implicite
  5. Implique processus bilatéral qui crée changement dans délinquant et victime comme résultat de leur impact sur chacun. Délinquant et victime peuvent chacun aider à guérir l’autre.
48
Q

Quels sont les éléments du contexte social qui ont mené au PRD ?

A

Système de justice actuel marqué par:

  • Désaffection publique
  • Changement dans la culture des justiciables
  • Système à taille unique qui ne satisfait plus les besoins de la classe moyenne
  • Citoyens témoignent d’une perte de confiance par rapport au système juridique
49
Q

Que veut l’art.1 du nouveau CPC ?

A

Obligation de considérer la PRD, des moyens alternatifs

50
Q

Qu’en est-il de la valeur juridique des ententes issues de la médiation familiale ?

A

Elle se révèle nébuleuse et soulève de nombreuses controverses. Le droit omet de s’adapter à ce mode de résolution de conflit. Incertitudes et discordes sur la valeur des ententes qui en découlent.

51
Q

À quoi est alternative la proposition de justice mise de l’avant par les OJA ?

A
  • Judiciarisation
  • Droit et primauté du droit
  • Société d’experts
  • Technocratie et individualisme
52
Q

Qu’est-ce que la médiation selon les OJA ?

A

Processus de réappropriation des conflits par parties concernées dans lequel tiers impartial et indépendant tente de favoriser communication, les aider à améliorer relation, gérer ou régler un conflit
S’inscrit dans processus comprenant différentes activités pouvant mener à des échanges entre parties concernées
Approche privilégiée: relationnelle

53
Q

Décrivez les 2 ancrages de la médiation sociale au Qc

A
  1. Mobilisation des OJA du Qc: Favoriser pratiques sociales fondées sur principes de démocratisation de justice et droit sur quête d’alternatives aux modes traditionnels de réaction sociale
    - Favorise modèle de médiation non professionnalisé intégrant des citoyens
    - Le + cohérent
  2. Politiques urbaines de la ville de Mtl: Fondent pratiques de médiation fortement teintées par enjeux de sécurisation, pacification, inclusion sociale et cohabitation sociale harmonieuse
    - Recourt à des professionnels de la médiation
    - Moins homogène, pluralité d’acteurs sociaux