Examen 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la subvocalisation?

A

Dire le mot dans sa tête lorsqu’on le lit. Je regarde le mot et je le prononce dans ma tête.

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2
Q

Explication du titre «Mafia: L’Talie juge ses parrains»

A

Le mot «Mafia» active notre réseau sémantique. On lit donc «Italie» même si c’est écrit «Talie». Je complète l’information manquante. Je vais au plus important : le sens de la phrase.

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3
Q

Décode-t-on chaque lettre?

A

Non, je lis l’ensemble pour faire du sens.

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4
Q

Est-ce que je possède un mécanisme qui repère les lettres?

A

Oui, c’est d’ailleurs ce qui explique le temps de réaction différent lors des expériences. C’est plus facile de trouver un «C» au travers de lettres formées par des lignes droites qu’au travers de lettres formées par les lignes arrondies.

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5
Q

Qu’est-ce que le phénomène du pop-out?

A

La lettre «O» au travers des lettres «N» et «X» va ressortir beaucoup plus que la lettre «H» au travers des lettres «N» et «X». Quand un élément est préalablement repéré dans la vision périphérique. Ne nécessite pas de traitement cognitif pour être repéré. Un élément doit être entièrement distinct des éléments qui l’entourent Ex : mot MAJ écrit dans un texte en minuscules, croix dans un ensemble de carrés

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6
Q

Qu’en est-il de la lecture des lettres, en comparaison avec celle des mots? Y a-t-il supériorité de l’un sur l’autre?

A

Oui, les mots sont plus faciles à détecter que les non-mots et que les lettres finalement. Mot > non-mot > lettre dans un mot > lettre seule

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7
Q

Est-ce qu’on voit plus facilement un mot qu’on connaît qu’un mot qu’on ne connaît pas?

A

Oui.

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8
Q

Qu’est-ce que le traitement top-down?

A

«Top» = mon esprit
«Down» = ce qui a sur le papier
Le down est incomplet, ma tête complète l’information (ex: «red» caché par des tâches)

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9
Q

Donner deux exemples du traitement top-down.

A

-CHat/cAtastrophe
-Schtrompher
On complète l’info, on utilise nos connaissances antérieures.

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10
Q

Décode-t-on à l’aide de la « sonorité » des mots (en d’autres termes : est-ce que la subvocalisation joue un rôle dans la lecture?)

A

Oui

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11
Q

Qu’est-ce qu’une tâche d’amorçage (priming)?

A

Présentation préalable d’un stimulus (l’amorce) pour influencer le traitement d’un autre stimulus (la cible).

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12
Q

Qu’est-ce que la tâche d’amorçage (priming) nous a appris?

A

Qu’on a recours à la phonologie des mots pour les identifier. C’est d’ailleurs pourquoi que les mots pour lesquels il existe des homophones exigent plus de temps. Exemple: food? meat/meet

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13
Q

Dans «Je vous enverrEZ notre projet dans un prochain courriel», l’erreur de conjugaison est lié à quel phénomène?

A

À la subvocalisation.

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14
Q

Pourquoi certains mots sont moins « longs » à être reconnus?

A
  • Fréquence d’usage : + fréquent = accès direct (du bas vers le haut; pas besoin de subvocaliser).
  • Effet de coexistence (neighborhood effect) : En relation avec d’autres mots. Ex: «chevet» va avec «table de chevet»
  • Contexte : Le contexte sert de « préparation » ou de bougie d’allumage à un certain nombre de mots.
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15
Q

Qu’est-ce que le garden-path effect?

A

Ce sont des phrases ambiguës, avec bifurcation de sens. Il faut revenir en arrière pour faire du sens.

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16
Q

Vrai ou faux: lorsque la phrase fait du sens, elle est retenue plus longtemps.

A

Vrai.

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17
Q

Qu’est-ce qui est plus difficile à décoder : une phrase affirmative, négative ou passive?

A

affirmative < négative < passive

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18
Q

Combien de mots lit-on par minute?

A

+/- 200 mots/minute

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19
Q

Combien de mots lit-on par seconde?

A

entre 3 à 4 mots/seconde

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20
Q

Combien de temps ça nous prend pour lire un mot?

A

Entre 250 et 300 ms par mot.

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21
Q

Pourquoi s’attarde-t-on plus longtemps sur certains mots?

A

Parce qu’on veut les décoder.

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22
Q

Quelle est l’une des stratégies utilisées par le dyslexique?

A

L’approche top-down. Il utilise le contexte parce qu’éprouve des difficultés à décoder les mots. Par contre, des fois, il va combler avec de mauvaises choses.

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23
Q

Pourquoi le dyslexique fait-il des allers-retours sur les mots lorsqu’il lit?

A

Parce qu’il n’a pas été capable de faire certains liens.

24
Q

Qu’est-ce qu’une inférence?

A

L’habileté à compléter l’information à partir du sens. Le procédé par lequel l’individu complète – à tort ou à raison – l’information présentée (à l’oral ou à l’écrit) à partir de ses connaissances générales.

25
Q

Vrai ou faux: lorsque je connais le titre du texte, je comprends mieux et j’encode mieux.

A

Vrai.

26
Q

Quelle était l’étude de Bransford et Johnson (1973)?

A
  • texte sans son titre.
  • organisé de sorte à ce qu’il soit difficile d’en déduire le sujet.
  • Résultat: rappel très médiocre des idées contenues dans le texte.
27
Q

Qu’est-ce qu’un script/schéma?

A

Structure qui décrit une séquence stéréotypée (connue) d’événements (p. ex. : aller au restaurant). Façon dont les choses se déroulent, dans ma culture ou dans ma tête. Organisation en fonction de laquelle se structure le souvenir; le schéma influence les attentes du lecteur.

28
Q

Quelle était l’étude de Bartlett (1932)?

A
  • Textes portant sur des légendes Inuits.
  • Sujets : adultes britanniques.
  • Résultat : difficulté à comprendre les légendes à cause de l’absence du script culturel.
29
Q

Selon Bartlett, à quoi réfère un schéma?

A

Le terme ‘schéma’ réfère à ‘an active organization of past reactions, or past experience’.

30
Q

Selon Ausubel, les idées générales déjà connues…

A

…subsument les nouvelles trouvées dans les textes.

31
Q

Vrai ou faux: notre culture influence notre lecture.

A

Vrai.

32
Q

Qu’est-ce que fait l’angle de lecture?

A

Influence notre perspective.

33
Q

Quelle était l’étude sur l’angle de lecture?

A
  • Texte décrivant une maison, lu sous l’angle du voleur OU du propriétaire.
  • Résultat: rappel différent selon les attentes du lecteur.
34
Q

Quelles sont les 4 étapes du traitement du discours?

A
  1. SÉLECTION de l’information pertinente par rapport au contenu donné.
  2. Conservation d’une SIGNIFICATION sans les détails syntaxiques et sémantiques.
  3. LIEN entre cette signification et les connaissances antérieures.
  4. Intégration sous une REPRÉSENTATION GÉNÉRALE.
35
Q

Quelles sont les trois choses que le lecteur fait au moment de lire?

A
  1. Il prononce les mots; exerce un certain contrôle sur la vitesse de décodage; revient sur des mots si nécessaire.
  2. Il reconnait des mots assez rapidement, s’interroge sur d’autres.
  3. Se fait une idée du sens du message.
36
Q

Lorsqu’on écoute quelqu’un, qu’est-ce qu’on fait plus précisément?

A

On écoute et on regarde (lèvres) pour confirmation.

37
Q

Quels sont les 3 mécanismes de perception?

A
  1. ADDITIVE; l’individu utilise le contexte pour combler l’information manquante.
  2. GUIDÉE par les stimuli visuels; on entend avec les oreilles & les yeux (!) (McGurk effect; expérience avec la télévision).
  3. CATÉGORIELLE; on ne perçoit pas n’importe quel son: un son et pas un autre!
38
Q

Quelles sont les 3 difficultés au niveau de la perception?

A
  1. Vitesse d’élocution
  2. Variabilité du/des locuteur(s)
  3. Segmentation des mots d’un même énoncé.
39
Q

Que fait l’individu au moment d’entendre un extrait?

A
  1. Il perçoit des sons : certains deviennent des mots, d’autres non. Parmi les mots supposément reconnus, certains sont présents dans le texte, d’autres non.
  2. Il pense avoir compris certains mots : parfois, c’est vrai, parfois, c’est faux. Il s’interroge sur d’autres mots.
  3. Il se fait une idée du sens du texte (avec un minimum d’informations) : parfois il a bien compris, parfois il a dévié du sens.
40
Q

En classe, que fait tout auditeur?

A

Il attend une 2e écoute pour vérifier. Il fait face à des prononciations inattendues ou variées, un accent qui nécessite une adaptation, des traits de prosodie, des éléments qui caractérisent le discours oral: présence d’hésitations, etc.

41
Q

Qu’est-ce qui influence la compréhension orale?

A

La compétence en L2 (+++), le vocabulaire en L2 (++), le type de discours (+), la pragmatique (+), l’habileté à raisonner (+), la métacognition (+), la connaissance du sujet (+/-), la syntaxe-grammaire (-)

42
Q

La recherche a montré que la personne doit connaître quel pourcentage des mots pour ne pas s’égarer en compréhension?

A

90% des mots

43
Q

Quels sont les 6 types de lapsus en ordre décroissant de fréquence?

A
  1. Substitution (70% des lapsus)
  2. Insertion
  3. Omission
  4. Interversion
  5. Haplologie
  6. Amalgame
44
Q

Est-ce que la production est linéaire?

A

Non, l’étude des lapsus montre que la production est beaucoup + complexe que linéaire.

45
Q

Est-ce qu’on peut vraiment affirmer que les enfants font des lapsus?

A

Non, c’est surtout qu’ils sont en pleine période d’acquisition du vocabulaire. Exemple : un enfant qui dit « c’est un sac à dos» lors d’une leçon de musique, au lieu de dire « c’est un stacato». Ce n’est pas vraiment une substitution, puisque l’enfant ne doit même pas connaître le mot «stacato».

46
Q

Que sont les attitudes?

A

Les attitudes correspondent à un état psychologique interne. Elles proviennent de l’évaluation plus ou moins positive d’une entité donnée.

47
Q

Sur quoi les attitudes peuvent-elles exercer une certaine influence?

A

Sur la motivation et sur les comportements des individus.

48
Q

En général, à partir de quoi les attitudes sont-elles forgées?

A

À part d’expériences vécues.

49
Q

Comment peut-on mesurer les attitudes d’un individu à l’égard d’une chose?

A

En lui demandant s’il aime ou s’il déteste cette chose et les éléments qui lui sont associés.

50
Q

Qu’est-ce que la motivation?

A

C’est une force intérieure, un désir et une volonté. C’est ce qui incite les individus à réaliser une tâche, à prendre les actions nécessaires pour atteindre un objectif donné.

51
Q

Est-ce que la motivation est stable?

A

Non, contrairement aux attitudes qui sont considérées comme stables, la motivation est conçue comme temporaire puisqu’elle provient d’un besoin plus «immédiat» qui n’a pas nécessairement de suite.

52
Q

La motivation peut être séparée en…

A
  1. le désir

2. l’intensité des efforts (intensité motivationnelle)

53
Q

Les énoncés qui mesurent le désir commencent par…

A

…s’il y avait (imparfait)…., je leur parlerais (conditionnel présent)

54
Q

Les énoncés qui mesurent l’intensité des efforts commencent par…

A

…lorsque…, je travaille (présent)

55
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

L’anxiété est associée à des formes de ruminations, à une impression de doute ou encore, à un sentiment d’inconfort.

56
Q

Vrai ou faux: l’anxiété se manifeste à l’endroit d’éléments circonscrits (précis) et ne se transfère pas nécessairement.

A

Vrai. Une personne qui ressent de l’anxiété envers les mathématiques n’est pas nécessairement anxieuse face à la géographie.