Examen 2 Flashcards
Qu’est-ce que la subvocalisation?
Dire le mot dans sa tête lorsqu’on le lit. Je regarde le mot et je le prononce dans ma tête.
Explication du titre «Mafia: L’Talie juge ses parrains»
Le mot «Mafia» active notre réseau sémantique. On lit donc «Italie» même si c’est écrit «Talie». Je complète l’information manquante. Je vais au plus important : le sens de la phrase.
Décode-t-on chaque lettre?
Non, je lis l’ensemble pour faire du sens.
Est-ce que je possède un mécanisme qui repère les lettres?
Oui, c’est d’ailleurs ce qui explique le temps de réaction différent lors des expériences. C’est plus facile de trouver un «C» au travers de lettres formées par des lignes droites qu’au travers de lettres formées par les lignes arrondies.
Qu’est-ce que le phénomène du pop-out?
La lettre «O» au travers des lettres «N» et «X» va ressortir beaucoup plus que la lettre «H» au travers des lettres «N» et «X». Quand un élément est préalablement repéré dans la vision périphérique. Ne nécessite pas de traitement cognitif pour être repéré. Un élément doit être entièrement distinct des éléments qui l’entourent Ex : mot MAJ écrit dans un texte en minuscules, croix dans un ensemble de carrés
Qu’en est-il de la lecture des lettres, en comparaison avec celle des mots? Y a-t-il supériorité de l’un sur l’autre?
Oui, les mots sont plus faciles à détecter que les non-mots et que les lettres finalement. Mot > non-mot > lettre dans un mot > lettre seule
Est-ce qu’on voit plus facilement un mot qu’on connaît qu’un mot qu’on ne connaît pas?
Oui.
Qu’est-ce que le traitement top-down?
«Top» = mon esprit
«Down» = ce qui a sur le papier
Le down est incomplet, ma tête complète l’information (ex: «red» caché par des tâches)
Donner deux exemples du traitement top-down.
-CHat/cAtastrophe
-Schtrompher
On complète l’info, on utilise nos connaissances antérieures.
Décode-t-on à l’aide de la « sonorité » des mots (en d’autres termes : est-ce que la subvocalisation joue un rôle dans la lecture?)
Oui
Qu’est-ce qu’une tâche d’amorçage (priming)?
Présentation préalable d’un stimulus (l’amorce) pour influencer le traitement d’un autre stimulus (la cible).
Qu’est-ce que la tâche d’amorçage (priming) nous a appris?
Qu’on a recours à la phonologie des mots pour les identifier. C’est d’ailleurs pourquoi que les mots pour lesquels il existe des homophones exigent plus de temps. Exemple: food? meat/meet
Dans «Je vous enverrEZ notre projet dans un prochain courriel», l’erreur de conjugaison est lié à quel phénomène?
À la subvocalisation.
Pourquoi certains mots sont moins « longs » à être reconnus?
- Fréquence d’usage : + fréquent = accès direct (du bas vers le haut; pas besoin de subvocaliser).
- Effet de coexistence (neighborhood effect) : En relation avec d’autres mots. Ex: «chevet» va avec «table de chevet»
- Contexte : Le contexte sert de « préparation » ou de bougie d’allumage à un certain nombre de mots.
Qu’est-ce que le garden-path effect?
Ce sont des phrases ambiguës, avec bifurcation de sens. Il faut revenir en arrière pour faire du sens.
Vrai ou faux: lorsque la phrase fait du sens, elle est retenue plus longtemps.
Vrai.
Qu’est-ce qui est plus difficile à décoder : une phrase affirmative, négative ou passive?
affirmative < négative < passive
Combien de mots lit-on par minute?
+/- 200 mots/minute
Combien de mots lit-on par seconde?
entre 3 à 4 mots/seconde
Combien de temps ça nous prend pour lire un mot?
Entre 250 et 300 ms par mot.
Pourquoi s’attarde-t-on plus longtemps sur certains mots?
Parce qu’on veut les décoder.
Quelle est l’une des stratégies utilisées par le dyslexique?
L’approche top-down. Il utilise le contexte parce qu’éprouve des difficultés à décoder les mots. Par contre, des fois, il va combler avec de mauvaises choses.