Examen 2 Flashcards
Vrai ou faux?
Il existe des drogues aux propriétés criminogènes universelles.
Faux.
Aucune substance n’a de propriété criminogène.
Le crime lié aux drogues n’est pas une question de propriété de substance, cela tient plus d’un contexte situationnel (Substance / Contexte / Individu).
L’implication criminel reliée à la consommation une SPA varie d’une personne à l’autre. Donnez les trois facteurs qui viennent influencer cette implication à la criminalité lors de la consommation.
- SPA (Intoxication, dépendance, coût, …)
- Consommateur (Santé mentale, attentes, personnalité, facteurs de protections, …)
- Contexte (Répression, accès au traitement, statut sociaux économique, famille/amis, …)
En quoi la SPA influence-t-elle l’implication criminelle reliée à la consommation?
Car dépendamment de la substance le COÛT n’est pas le même. Cela dépend aussi de la relation de la personne avec la SPA, s’il est DÉPENDANT il est plus probable qu’il commette un délit qui lui permettra éviter de tomber en sevrage.
En quoi la personnalité du consommateur influence-t-elle l’implication criminelle reliée à la consommation?
Dépends de la personnalité de l’individu, de ses prédispositions à des troubles de santé mentale, à ses attentes qu’il a de sa consommation (s’il consomme pour se donner du courage avant de commettre un crime par exemple)…
En quoi le contexte de la consommation vient-il influencer l’implication criminelle reliée à la consommation?
De base, le contexte de RÉPRESSION vient créer un climat de violence à l’entour de l’individu.
Il y a aussi l’accessibilité aux traitements, le niveau socio-économique de la personne, son cercle social (soutien)…
Donnez les lois qui sont venus créer le contexte de répression.
- Loi sur les stupéfiants (1961)
- Abrogé en 1996
- Remplacé par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Donnez les quatre principaux piliers de la stratégie canadienne anti-drogue actuelle.
- Prévention
- Traitement
- Application de la loi
- Réduction des méfaits
Vrai ou faux?
Le principal impacte de la répression est la criminalisation de problème social.
Vrai
La répression transforme les personnes ayant des problèmes de dépendance comme criminels.
Vrai ou faux?
Les stratégies utilisés par les consommateurs dépendants de SPA pour payer leurs substances sont automatiquement négatives et criminelles.
Faux.
Les principales stratégies de financement de la consommation ne sont pas criminelles. La criminalité est un moyen parmi tant d’autre pour se procurer l’objet de dépendance.
Donnez les six principales stratégies de financement de la consommation.
- Travail
- Réduction des dépenses
- Entourage
- Soutien public
- Activités périphériques à la vente de drogue
- Travail du sexe
Vrai ou faux?
Tous les usagers de SPA ne sont pas impliquez dans des activités criminelles (autre que possession et achat).
Vrai
Vrai ou faux?
La trajectoire de criminalité lucrative des consommateurs dépendant de SPA gradue en gravité avec le temps (plus le temps passe, plus tes crimes sont graves).
Faux.
Bien que cela puisse survenir, ce n’est qu’une petite partie des consommateurs qui ont cette trajectoire.
La trajectoire de criminalité varie dans le temps (elle peut faire des allez retour).
Donnez les trois types de criminalités utilisés comme stratégie lucrative par les consommateurs de SPA.
- Crimes acquisitifs (petit vol, vol à l’étalage, vol par effraction, vol avec violence).
- Trafic et micro-trafic
- Autres activités comme le recel, le proxénétisme, la contrefaçon, le vol de cartes de crédit, …
Donnez les deux modèles conceptuels statiques de la relation drogues-crime proximaux.
- Modèle tripartite de Goldstein
- Modèle proximal inversé
Donnez le modèle conceptuel statique de la relation drogues-crime distaux.
Modèle biopsychosociale.
Donnez les trois façons d’expliquer la criminalité reliée aux drogues selon le modèle proximal tripartite de Goldstein.
- Criminalité psychopharmacologique
- Criminalité économico-compulsive
- Criminalité systémique
Expliquez la criminalité psychopharmacologique du modèle tripartite de Goldstein.
Lorsque l’individu consomme une drogue (habituellement de l’alcool) et qu’il atteint un stade d’intoxication, il se produit une réaction psychopharmacologique qui pousse l’individu à commettre un crime violant.
Expliquez la criminalité économico-compulsive du modèle tripartite de Goldstein.
Lorsqu’un individu est dépendant d’une substance comme la cocaïne ou l’héroïne, cela coût très cher. Il doit donc allez chercher une diversification des revenus ce qui peut inclure la commission de crimes lucratifs.
N.B. Pour une personne ayant une consommation régulière de cocaïne, on parle de plus de 40 000 $ par année.
Expliquez la criminalité systémique du modèle tripartite de Goldstein.
Le milieu de la drogue est un environnement dangereux (guerres de territoires, vols, …). Donc, les règlements de compte sont portez à avoir des conséquences criminelles comme la commission d’intimidation, de voie de fait ou de meurtre.
Vrai ou faux?
Les composantes du modèle tripartite de Goldstein (intoxication, économico, systémique) sont des criminalités exclusive (elle ne s’entrecoupe pas, ne se rejoigne pas).
Faux.
Les trois composantes peuvent venir ensemble. Les individus peuvent graviter entre les type de crime, elles ne sont pas étanches.
Expliquez le modèle proximal inversé de Goldstein.
C’est lorsque l’implication délinquante d’un individu le pousse à consommer de la drogue, car il est en contacte avec des individus qui consomment et qui laisse paraître une légitimité à la consommation.
C’est parce que le gars commet des crimes qu’il se met à consommer.
Expliquez le modèle corrélationnel biopsychosociale de Goldstein.
C’est la corrélation entre divers facteurs de protection ET de risque qui viennent favoriser que l’individu commettent:
- Criminalité
- Consommation de drogues
- Autres activités délinquantes
Quelles sont les diverses critiques liées aux modèles conceptuels statiques de la relation drogues-crime?
- Ne parle pas de la signification des actions pour les individus, ne permet pas de comprendre ou de trouver les causes.
- Peu de prise en compte des facteurs sociaux
- Vision réductionniste de la personne toxicomane (c’est pas ma faute, je suis toxicomane).
- Évacuation de la complexité de la relation drogues-crime (simpliste).
- Modèle statique qui traite d’un problème dynamique (les trajectoires des individus changent, évoluent).
Donnez les quatre principaux éléments de la trajectoire dans le modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Le temps
- Le développement (État de la relation avec la substance)
- Interactions dynamiques, évolution des divers systèmes (politique, économique, pénaux).
- Signification de la consommation pour le consommateur.
Les trajectoires déviantes varient et fluctuent dans le temps. Donnez les quatre trajectoires déviantes du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Expérimentale, occasionnelle
- Fréquente
- Régulière
- Addictive
Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante expérimentale du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- C’est un choix
- Consommation lors d’événements
- Peu coûteuse
- Pas de lien drogues - crimes
- Habituellement cannabis
Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante fréquente du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Consommation pour le plaisir et les sensations.
- Affiliation avec les pairs
- Approbation des pairs
- Petits délits
Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante régulière du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Dettes possibles
- Pousse à des actes illégaux
- Criminalité de micro-trafic, vente, fraude…
- Conso ++
Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante addictive du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Difficulté d’arrêter la consommation
- Stratégie d’adaptation de la structure de vie à l’entour de la consommation
- Délits lucratifs croissants.
Donnez les quatre éléments qui influence (positivement ou négativement) la progression et le maintient de la trajectoire déviante du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.
- Substances (la tolérence développer ou les inconvéniants reliés).
- Revenu (besoin financié relié à la consommation)
- Milieu de vie (d’origine, de criminalité, marginalisation?)
- Événement marquant (point tournant dans la vie des individus).
Qu’est-ce que la déviance? Définir le comportement déviant ainsi que la personne déviante.
La déviance n’est pas une qualité de l’acte commis par une personne, mais plutôt une conséquence de l’application, par les autres, de normes et de sanction à un « transgresseur ». Le déviant est celui auquel cette étiquette est appliqué avec succès et le comportement déviant est celui auquel la population attache cette étiquette.
Définir ce qu’est le courant “Critical addiction studies” (trois éléments).
- Perspective multidisciplinaire : parce que prend en compte l’aspect économique, sociologique, psychologique, légal…
- Attention particulière aux contingences sociales, politiques et culturelles qui contribue à former notre définition de la déviance.
- Les méfaits et les bénéfices de l’usage de drogues peuvent être accentués et parfois entièrement créés par les politiques en matière de drogue.
Vrai ou faux?
L’acte déviant est une déviance en soi.
Faux.
L’acte déviant N’est PAS une déviance en soi, il est le résultat d’une construction sociale basé sur des idéaux communs.
Donnez les six principes à la base du courant “Critical addiction studies”.
- Spécificité historique et culturelle
- Intégralité du contexte
- Contingence sociologique et indéterminisme
- Inégalités sociales et conséquences différentielles
- Stratégie multi-disciplinaire et multi-choix
- Conséquentialisme des politiques.
Définir la spécificité historique et culturelle du courant “Critical addiction studies”.
Le concept de la dépendance est CONSTRUIT socialement par des acteurs et déployé par les institutions qui adhèrent à certaines idéologies. Cette vision VARIE selon les époques.
Exemple: Dans les médias on a décidé de véhiculer l’image que lorsque t’es toxico, t’es un criminel. Une personne qui s’injecte une fois est un toxicomane.