Examen 2 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux?

Il existe des drogues aux propriétés criminogènes universelles.

A

Faux.
Aucune substance n’a de propriété criminogène.
Le crime lié aux drogues n’est pas une question de propriété de substance, cela tient plus d’un contexte situationnel (Substance / Contexte / Individu).

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2
Q

L’implication criminel reliée à la consommation une SPA varie d’une personne à l’autre. Donnez les trois facteurs qui viennent influencer cette implication à la criminalité lors de la consommation.

A
  • SPA (Intoxication, dépendance, coût, …)
  • Consommateur (Santé mentale, attentes, personnalité, facteurs de protections, …)
  • Contexte (Répression, accès au traitement, statut sociaux économique, famille/amis, …)
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3
Q

En quoi la SPA influence-t-elle l’implication criminelle reliée à la consommation?

A

Car dépendamment de la substance le COÛT n’est pas le même. Cela dépend aussi de la relation de la personne avec la SPA, s’il est DÉPENDANT il est plus probable qu’il commette un délit qui lui permettra éviter de tomber en sevrage.

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4
Q

En quoi la personnalité du consommateur influence-t-elle l’implication criminelle reliée à la consommation?

A

Dépends de la personnalité de l’individu, de ses prédispositions à des troubles de santé mentale, à ses attentes qu’il a de sa consommation (s’il consomme pour se donner du courage avant de commettre un crime par exemple)…

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5
Q

En quoi le contexte de la consommation vient-il influencer l’implication criminelle reliée à la consommation?

A

De base, le contexte de RÉPRESSION vient créer un climat de violence à l’entour de l’individu.
Il y a aussi l’accessibilité aux traitements, le niveau socio-économique de la personne, son cercle social (soutien)…

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6
Q

Donnez les lois qui sont venus créer le contexte de répression.

A
  • Loi sur les stupéfiants (1961)
  • Abrogé en 1996
  • Remplacé par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
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7
Q

Donnez les quatre principaux piliers de la stratégie canadienne anti-drogue actuelle.

A
  • Prévention
  • Traitement
  • Application de la loi
  • Réduction des méfaits
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8
Q

Vrai ou faux?

Le principal impacte de la répression est la criminalisation de problème social.

A

Vrai

La répression transforme les personnes ayant des problèmes de dépendance comme criminels.

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9
Q

Vrai ou faux?
Les stratégies utilisés par les consommateurs dépendants de SPA pour payer leurs substances sont automatiquement négatives et criminelles.

A

Faux.
Les principales stratégies de financement de la consommation ne sont pas criminelles. La criminalité est un moyen parmi tant d’autre pour se procurer l’objet de dépendance.

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10
Q

Donnez les six principales stratégies de financement de la consommation.

A
  • Travail
  • Réduction des dépenses
  • Entourage
  • Soutien public
  • Activités périphériques à la vente de drogue
  • Travail du sexe
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11
Q

Vrai ou faux?

Tous les usagers de SPA ne sont pas impliquez dans des activités criminelles (autre que possession et achat).

A

Vrai

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12
Q

Vrai ou faux?
La trajectoire de criminalité lucrative des consommateurs dépendant de SPA gradue en gravité avec le temps (plus le temps passe, plus tes crimes sont graves).

A

Faux.
Bien que cela puisse survenir, ce n’est qu’une petite partie des consommateurs qui ont cette trajectoire.
La trajectoire de criminalité varie dans le temps (elle peut faire des allez retour).

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13
Q

Donnez les trois types de criminalités utilisés comme stratégie lucrative par les consommateurs de SPA.

A
  • Crimes acquisitifs (petit vol, vol à l’étalage, vol par effraction, vol avec violence).
  • Trafic et micro-trafic
  • Autres activités comme le recel, le proxénétisme, la contrefaçon, le vol de cartes de crédit, …
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14
Q

Donnez les deux modèles conceptuels statiques de la relation drogues-crime proximaux.

A
  • Modèle tripartite de Goldstein

- Modèle proximal inversé

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15
Q

Donnez le modèle conceptuel statique de la relation drogues-crime distaux.

A

Modèle biopsychosociale.

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16
Q

Donnez les trois façons d’expliquer la criminalité reliée aux drogues selon le modèle proximal tripartite de Goldstein.

A
  • Criminalité psychopharmacologique
  • Criminalité économico-compulsive
  • Criminalité systémique
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17
Q

Expliquez la criminalité psychopharmacologique du modèle tripartite de Goldstein.

A

Lorsque l’individu consomme une drogue (habituellement de l’alcool) et qu’il atteint un stade d’intoxication, il se produit une réaction psychopharmacologique qui pousse l’individu à commettre un crime violant.

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18
Q

Expliquez la criminalité économico-compulsive du modèle tripartite de Goldstein.

A

Lorsqu’un individu est dépendant d’une substance comme la cocaïne ou l’héroïne, cela coût très cher. Il doit donc allez chercher une diversification des revenus ce qui peut inclure la commission de crimes lucratifs.
N.B. Pour une personne ayant une consommation régulière de cocaïne, on parle de plus de 40 000 $ par année.

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19
Q

Expliquez la criminalité systémique du modèle tripartite de Goldstein.

A

Le milieu de la drogue est un environnement dangereux (guerres de territoires, vols, …). Donc, les règlements de compte sont portez à avoir des conséquences criminelles comme la commission d’intimidation, de voie de fait ou de meurtre.

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20
Q

Vrai ou faux?
Les composantes du modèle tripartite de Goldstein (intoxication, économico, systémique) sont des criminalités exclusive (elle ne s’entrecoupe pas, ne se rejoigne pas).

A

Faux.
Les trois composantes peuvent venir ensemble. Les individus peuvent graviter entre les type de crime, elles ne sont pas étanches.

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21
Q

Expliquez le modèle proximal inversé de Goldstein.

A

C’est lorsque l’implication délinquante d’un individu le pousse à consommer de la drogue, car il est en contacte avec des individus qui consomment et qui laisse paraître une légitimité à la consommation.
C’est parce que le gars commet des crimes qu’il se met à consommer.

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22
Q

Expliquez le modèle corrélationnel biopsychosociale de Goldstein.

A

C’est la corrélation entre divers facteurs de protection ET de risque qui viennent favoriser que l’individu commettent:

  • Criminalité
  • Consommation de drogues
  • Autres activités délinquantes
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23
Q

Quelles sont les diverses critiques liées aux modèles conceptuels statiques de la relation drogues-crime?

A
  • Ne parle pas de la signification des actions pour les individus, ne permet pas de comprendre ou de trouver les causes.
  • Peu de prise en compte des facteurs sociaux
  • Vision réductionniste de la personne toxicomane (c’est pas ma faute, je suis toxicomane).
  • Évacuation de la complexité de la relation drogues-crime (simpliste).
  • Modèle statique qui traite d’un problème dynamique (les trajectoires des individus changent, évoluent).
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24
Q

Donnez les quatre principaux éléments de la trajectoire dans le modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Le temps
  • Le développement (État de la relation avec la substance)
  • Interactions dynamiques, évolution des divers systèmes (politique, économique, pénaux).
  • Signification de la consommation pour le consommateur.
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25
Q

Les trajectoires déviantes varient et fluctuent dans le temps. Donnez les quatre trajectoires déviantes du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Expérimentale, occasionnelle
  • Fréquente
  • Régulière
  • Addictive
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26
Q

Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante expérimentale du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • C’est un choix
  • Consommation lors d’événements
  • Peu coûteuse
  • Pas de lien drogues - crimes
  • Habituellement cannabis
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27
Q

Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante fréquente du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Consommation pour le plaisir et les sensations.
  • Affiliation avec les pairs
  • Approbation des pairs
  • Petits délits
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28
Q

Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante régulière du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Dettes possibles
  • Pousse à des actes illégaux
  • Criminalité de micro-trafic, vente, fraude…
  • Conso ++
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29
Q

Donnez les caractéristiques de la trajectoire déviante addictive du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Difficulté d’arrêter la consommation
  • Stratégie d’adaptation de la structure de vie à l’entour de la consommation
  • Délits lucratifs croissants.
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30
Q

Donnez les quatre éléments qui influence (positivement ou négativement) la progression et le maintient de la trajectoire déviante du modèle conceptuel des relations drogues-crime dynamique.

A
  • Substances (la tolérence développer ou les inconvéniants reliés).
  • Revenu (besoin financié relié à la consommation)
  • Milieu de vie (d’origine, de criminalité, marginalisation?)
  • Événement marquant (point tournant dans la vie des individus).
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31
Q

Qu’est-ce que la déviance? Définir le comportement déviant ainsi que la personne déviante.

A

La déviance n’est pas une qualité de l’acte commis par une personne, mais plutôt une conséquence de l’application, par les autres, de normes et de sanction à un « transgresseur ». Le déviant est celui auquel cette étiquette est appliqué avec succès et le comportement déviant est celui auquel la population attache cette étiquette.

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32
Q

Définir ce qu’est le courant “Critical addiction studies” (trois éléments).

A
  • Perspective multidisciplinaire : parce que prend en compte l’aspect économique, sociologique, psychologique, légal…
  • Attention particulière aux contingences sociales, politiques et culturelles qui contribue à former notre définition de la déviance.
  • Les méfaits et les bénéfices de l’usage de drogues peuvent être accentués et parfois entièrement créés par les politiques en matière de drogue.
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33
Q

Vrai ou faux?

L’acte déviant est une déviance en soi.

A

Faux.

L’acte déviant N’est PAS une déviance en soi, il est le résultat d’une construction sociale basé sur des idéaux communs.

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34
Q

Donnez les six principes à la base du courant “Critical addiction studies”.

A
  1. Spécificité historique et culturelle
  2. Intégralité du contexte
  3. Contingence sociologique et indéterminisme
  4. Inégalités sociales et conséquences différentielles
  5. Stratégie multi-disciplinaire et multi-choix
  6. Conséquentialisme des politiques.
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35
Q

Définir la spécificité historique et culturelle du courant “Critical addiction studies”.

A

Le concept de la dépendance est CONSTRUIT socialement par des acteurs et déployé par les institutions qui adhèrent à certaines idéologies. Cette vision VARIE selon les époques.
Exemple: Dans les médias on a décidé de véhiculer l’image que lorsque t’es toxico, t’es un criminel. Une personne qui s’injecte une fois est un toxicomane.

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36
Q

Définir l’intégralité du contexte du courant “Critical addiction studies”.

A

La dépendance est imbriqué dans un contexte social aux multiples facettes (néolibéralisme, consommation de masse, modialisation, sous-culture, expérience de consommation, motifs de consommations). Le contexte influence l’individu, mais ne vient pas lui enlever sa capacité de décision (n’est pas déterministe).
Exemple du néolibéralisme: Message véhiculé à la radio “si tu veux faire de la merde, fait la chez vous, pis crève.” Exemple des motifs de consommation: Avoir besoin de la drogue pour rester en vie, pour passer au travers des épreuves.

37
Q

Définir la contingence sociologique et l’indéterminisme du courant “Critical addiction studies”.

A

Les individus sont en interactions constantes avec leur environnement. Les interactions sociales influencent la prise de décision, le comportement et l’expérience de l’individu avec la consommation (donc est en constant changement). Trajectoires multiples.
Exemple: Les personnes ne sont pas condamné à être toxicomane toute leur vie (coup de pouce de la famille, avoir un bébé). On ne vient pas non plus avec un seringue dans le bras, la consommation est teinté du contexte de vie.

38
Q

Définir l’inégalités sociales et les conséquences différentielles du courant “Critical addiction studies”.

A

La consommation produit des processus biochimiques semblable entre les individus, mais l’expérience reste subjective et les conséquences ne sont pas déterminées par les propriétés pharmacologiques. L’expérience et les conséquences varient selon le statu social de l’individu. Il y a des inégalités selon la race, la classe, le genre…
Exemple: Ceux qui ont plus d’argent ont moins de problèmes que les autres, car ils ont les moyens de se procurer du matériel stérile. Vue l’absence de site stérile, certains sont plus a risque de contracter des maladies.

39
Q

Définir la stratégie multi-disciplinaire et multi-choix du courant “Critical addiction studies”.

A

Il faudrait adopter une stratégie holistique plutôt que réductionniste et favoriser la voix de l’expérience. Avoir des réponses sociales de régulation plutôt que de contrôle.
Exemple: Il faut s’adapter aux toxicomanes plutôt que de les laisser s’adapter à la société, il faut allez chez eux pour leur offrir du matériel stérile, pour leur offrir de l’aide. On ne prend pas en compte que les toxicomanes sont marginalisés par la société, donc ils ne veulent pas aller chercher de l’aide.

40
Q

Définir le conséquentialisme des politiques du courant “Critical addiction studies”.

A

Passer de l’approche philosophique à l’éthique: il faut prendre en considération les conséquences d’un acte et non ses intentions initiales. Les politiques en matière de drogues ont des effets néfastes sur les droits humains et la justice sociale.
Exemple: Effets néfastes = des gens meurent! Les piqueries sont des endroits qui permettent de sauver des vies, mais il n’y en a pas!

41
Q

Donnez les trois contraintes de l’intervention en toxicomanie.

A
  1. Judiciaire
  2. Institutionnelle
  3. Relationnelle
42
Q

Donnez les quatre situations où la relation intervenant / toxicomane sera soumise au contrainte judiciaire.

A
  • Ajournement thérapeutique (suspention du déroulement du procès)
  • Condition de probations (peine à l’extérieur des murs avec engagement de traitement)
  • Condition d’emprisonnement avec sursis (peine de prison transformé en mesure de surveillance dans la communauté)
  • Obligation de soin (traitement obligatoire pour les personnes ayant commis un délit en lien avec la toxicomanie / Tribunal de traitement en toxicomanie)
43
Q

Qu’est-ce que le tribunal de traitement en toxicomanie?

A

Le Projet de tribunal pour la toxicomanie de la Cour du Québec est une mesure alternative utilisé dans le cadre de l’obligation des soins. Lorsqu’une personne a commis un crime lié à la consommation de drogue, si elle correspond aux critères, il est possible qu’elle soit référée à ce tribunal. Les peines imposées sont principalement un traitement sous surveillance judiciaire, pour diminuer les risque de récidive, favoriser la réinsertion de la personne ainsi que la réadaptation.

44
Q

Vrai ou faux?
Pour être admissible au tribunal de traitement en toxicomanie, l’individu doit, entre autres, avoir commis un délit en lien avec l’abus ou la dépendance d’une substance et ne pas représenter de danger pour la population dans l’immédiat (il n’est pas grave si par le passé il a déjà été reconnus coupable d’une crime violent).

A

Faux.
L’individu ne doit pas avoir d’antécédent de violence ou de lien avec le crime organisé.
Il doit aussi plaider coupable et accepter que sa peine soit reportée.

45
Q

Par quoi qualifie-t-on que le programme est une réussite dans le cadre du tribunal de traitement pour toxicomane?

A
  • Atteintes des objectifs
  • Amélioration physique et sociale
  • Abstinence pendant trois mois
  • Travail, formation ou recherche de (PRINCIPALEMENT)
  • Domicile fixe
  • Respect des conditions de remise en liberté
46
Q

Vrai ou faux?
Dans le cadre du programme de traitement imposé par le tribunal de traitement pour toxicomane, si l’individu rechute ou récidive, le programme est annulé et l’individu ira purgé sa peine en prison.

A

Faux.
Dans le cas d’une rechute, le juge révisera la situation et décidera s’il impose le maintient du programme ou s’il procédera à la détermination de la peine.
Dans le cas d’une récidive, la poursuite est a la discrétion du poursuivant, mais le maintient dans le programme reste le choix du juge.

47
Q

Quels sont les deux contraintes institutionnelles dans un programme de traitement de la toxicomanie?

A

Contrainte implicite de participation

Contrainte de contenue, d’objet et de moyen.

48
Q

Expliquez la contrainte implicite de participation dans le cadre de la contrainte institutionnelle.

A

Lorsque les gens sont incarcérés et qu’ils ont des problèmes de toxicomanie, il y a divers programmes qui lui sont proposés (liberté d’action de l’individu) pour favoriser la réinsertion sociale de celui-ci. Ils sont «contraints» à la participation (pas de volonté véritable). S’ils refusent, cela peut leur être reproché par la commission des libération conditionnelle VS s’ils acceptent, ils auront droits à certains privilèges supplémentaires.

49
Q

Expliquez la contrainte de contenue, d’objet et de moyen dans le cadre de la contrainte institutionnelle.

A

Les individus doivent participer à des programmes où les objectifs sont préétablis en fonction des besoins criminogènes et non selon les besoins de l’individu. La personne ne participe donc pas à l’élaboration des moyens de solutions.

50
Q

En quoi y a-t-il une contrainte relationnelle, dans le cadre du traitement de la toxicomanie, lorsqu’on se retrouve dans un contexte judiciarisé.

A

Il y a un rapport de pouvoir implicite présent dès le départ dans la relation, l’intervenant à un pouvoir sur la vie du toxicomane. Il y a donc une relation asymétrique qui peut pousser le toxicomane à ne pas être honnête.

51
Q

En résumé, donnez les quatre principaux enjeux de l’intervention sous contrainte en toxicomanie.

A
  • Possibilité de recevoir des traitements sans être stigmatisé par le système de justice (ex. obligation de traitement).
  • Caractère illusoire de refuser l’intervention
  • Conflit entre les besoins spécifiques et les besoins préétablit en fonction des besoins criminogènes.
  • Relation de pouvoir asymétrique.
52
Q

Donnez le but de l’entretien motivationnel.

A

Accroître la motivation au changement pour les gens ambivalents ou peu disposé au changement.

53
Q

Vrai ou faux
Selon l’entretien motivationnel, la motivation est un produit d’échanges interpersonnels influencé par l’individu, l’environnement et l’intervenant.

A

Faux.
Les trois principaux facteurs sont:
- L’individu (Santé, finance, valeurs, employeur, école, réseaux sociaux).
- L’environnement (relation avec les autres, avec sa famille, sa conjointe, devenir maman…)
- Le suivit et le programme de traitement (dont la relation entre l’individu et l’intervenant).

54
Q

Selon l’entretien motivationnel, donnez les cinq caractéristique de la motivation au changement.

A
  • Produit d’échange interpersonnel
  • N’est pas un trait de personnalité
  • Dynamique et caractère variable
  • Spécifique à un comportement
  • Changement / traitement / conformité
55
Q

Donnez les trois caractéristiques que doivent avoir un individu qui désir procédé à un changement selon l’entretien motivationnel.

A
  • Importance du changement (ça doit être important pour elle).
  • Disposition au changement (doit être prêt).
  • Auto-efficacité (doit croire en ses capacités de changement).
56
Q

Donnez les quatre valeurs importantes dans l’entretien motivationnel.

A
  • Collaboration (intervenant ET individu qui est l’expert de sa vie).
  • Altruisme (être axé sur les besoins de l’autre et non pas ce qu’on pense être bon pour lui).
  • Évocation (en arriver à ce que l’individu nomme lui-même ce qu’il doit changer).
  • Non-jugement (Valeur inconditionnelle / soutien autonomie / empathie / valorisation).
57
Q

Vrai ou faux.
L’ambivalence est une expérience humaine normale et tout les individus passeront pas le je veux, mais je ne veux pas vraiment.

A

Vrai.
Tout le monde sait ce qu’il devrait changer, mais comme les pour ne sont pas aussi fort que les contre, les individus ne procèdent pas au changement.

58
Q

Pour éviter la dissonance ou la résistance de l’individu il faut…

A
  • Éviter le plaidoyer du changement
  • Ne pas s’opposer directement à la résistance, lui proposer autre chose.
  • On invite à de nouveau point de vue, sans les imposer
  • La personne est une source première de réponses et de solutions (elle sait ce qui marche / marche pas avec elle).
  • La résistance est un signal, qui indique qu’il faut changer d’attitude.
59
Q

Pourquoi faut-il faire attention aux étiquettes de non-volontaire et de non-motivé au changement dans le cadre d’un programme de traitement imposé?

A

Lorsqu’un individu est obligé de participé à un programme de traitement, il y a une différence entre la non-motivation au changement et la non-motivation au traitement (qui est peut-être mal adapté à ce que l’individu aurait de besoin).

60
Q

Donnes les cinq stades de changement du modèle transthéorique du changement.

A
  1. Pré-contemplation
  2. Contemplation
  3. Préparation / détermination
  4. Action
  5. Maintient
61
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui est au stade de la pré-contemplation?

A

Elle s’oppose et dénigre le comportement de la thérapeute. Elle blâme les autres pour ses problèmes et est portée à minimiser l’ampleur de la situation. Comportement passif / non engagé face au traitement.
«Je n’ai pas de problème.» «Je ne veux pas changer.»

62
Q

Qu’est-ce que l’intervenant peut faire comme intervention lorsqu’il est confronté à un individu au stade de la pré-contemplation?

A

« Qu’est-ce qui vous amène ici? » « Qu’est-ce qui te dérange dans ton comportement? » « Qu’est-ce qui pourrait devenir un problème? »

  • Il doit développer une relation de confiance avec l’individu (pour arriver à avoir de l’impact).
  • En posant des questions ouvertes pour que l’individu parle de lui et qu’il puisse mieux le connaître.
  • Il doit construire la motivation au changement en semant des doutes dans l’esprit et en favorisant la prise de conscience.
  • Exercice sur les valeurs = permet de connaître les leviers.
63
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui est au stade de la contemplation?

A

L’individu reconnaît de plus en plus son problème, mais demeure ambivalent. Il tente de plus en plus de comprendre son problème. Il pense à des moyens concrets de changement, mais ne pose pas de gestes concrets. Il est prêt à soupeser les pours et les contres du changement.
« Je ne change pas pour tel et tel raison. » « J’ai peur de perdre tel chose si j’arrête. » « Oui, c’est vrai, mais… »

64
Q

Qu’est-ce que l’intervenant peut faire comme intervention lorsqu’il est confronté à un individu au stade de la contemplation?

A

« Qu’est-ce qui peut arriver si vous continuez? » « Quelles sont vos plus grandes craintes à l’égard des risques qui peuvent survenir si vous maintenez votre comportement actuel. » « Quels sont les aspects les plus difficiles en liens avec le changement éventuel? »

  • Comparer le niveau de satisfaction désiré et le niveau actuel et travailler à partir de cet écart.
  • Travailler le sentiment d’efficacité personnel, car pour vouloir changer l’individu doit avoir confiance en ses capacité.
  • Balance décisionnelle.
65
Q

Qu’est-ce que la balance décisionnelle?

A

À faire seulement en stade de contemplation!
C’est balancer les pour d’un bord et les contres de l’autre côté. Chaque élément ne vaut pas la même chose, ils ont chacun leur poids dans la balance.
Il faut commencer avec les pours de la consommation et terminer avec les avantages du changement (l’individu garde en tête ce qui a été dit en dernier).

66
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui est au stade de la préparation / détermination?

A

Il reconnaît son problèmes et les pours dépassent les contres. Il désir changer et pense à des moyens concrets de changement. Planifie comment faire pour changer et est sur le point de le faire, mais il a toujours certaines craintes.
« Je veux changer, mais je ne sais pas comment. Avez-vous des moyens à me suggérer » « Ça ne peut pas être pire que ce que c’est maintenant. »

67
Q

Qu’est-ce que l’intervenant peut faire comme intervention lorsqu’il est confronté à un individu au stade de la préparation / détermination?

A

« Prochaines étapes pour modifier votre comportement? » « Quels sont vos plans? Quels obstacles prévoyez-vous? »

  • Donnez des conseils, mais en restant centré sur les besoins / désirs de l’individu.
  • Fortifier ses engagements
  • Resté centré sur le positif du changement
  • Prévenir les obstacles pour éviter le sentiment d’échec.
  • Établir une liste d’objectifs réaliste avec des indices de changement.
  • Renforcer le sentiment d’efficacité en prévoyant des récompenses.
68
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui est au stade de l’action?

A

Motivation de plus en plus intrinsèque. Les tentatives de changement provienne de l’individu. Sentiment d’efficacité augmente, confiance et espoir chez l’individu. Reconnaît les avantages du changement.
« Je vois les bénéfices d’avoir changé. » « J’ai repris contact avec ma famille. »

69
Q

Qu’est-ce que l’intervenant peut faire comme intervention lorsqu’il est confronté à un individu au stade de l’action?

A

« Dans quel situation éprouvez-vous des difficultés? Dans quels situation avez-vous peur d’en éprouver? » « Quels sont les bénéfices? »

  • Aider à progresser vers le changement
  • Soutenir la mise en oeuvre du plan d’action avec des objectifs à court terme.
  • Prévoir le soutient et le renforcement
  • Avoir des moyens suffisants, utilisables, réalistes et variés.
70
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui est au stade du maintien?

A

Les changements désirés sont fait, mais il reste des situations à risque. Il faut demeurer vigilant et avoir des stratégie en cas de rechute.

71
Q

Qu’est-ce que l’intervenant peut faire comme intervention lorsqu’il est confronté à un individu au stade du maintien?

A

« Comment allez-vous faire pour ne pas retourner où vous étiez avant? Comment est-ce que tu vas réagir si ça arrive? » « Quels est votre niveau de confiance vis-à-vis votre capacité à ne pas vous remettre dans des situations à risque? »

  • Déterminer les situations à risques
  • Avoir un plan d’urgence
  • Remémorer les progrès et renouvelé l’engagement.
72
Q

Est-ce que les contraintes extérieures peuvent jouer un rôle de moteur de changement? Peuvent-elles représenter un obstacle à la mobilisation?

A

Il faut qu’il y ait une raison à l’intérieur de moi pour que je puisse réellement effectuer un changement. La contrainte institutionnelle est un obstacle à la motivation, car les objectifs ne viennent pas rejoindre l’individu. Il est possible qu’une motivation externe devienne une motivation interne.

73
Q

Dans quel continuum de l’intervention se situe la réduction des méfaits?

A

Il s’agit du stade secondaire, la réduction des méfaits se situe dans le continuum pendant.
Sa visée est de contrôler la prévalence des cas déjà existant et son objectif santé est le plus possible de stabilisé l’état de santé et ensuite (si ça adonne) l’améliorer.

74
Q

Donnez les quatre expériences précurseurs de la prévention des méfaits.

A
  • Entretient à la méthadone, 1960
  • Culture de consommation des usagées, pour avoir des techniques sécuritaires de consommation, 1960
  • Services et soins aux toxicomanes à bas seuil d’exigence, 1970
  • British système: prescrire la drogue pour contrôler ce qu’il y a dedans, 1920 / 1980
75
Q

Vrai ou faux?
« Empêcher l’usage des drogues ou réprimer ceux qui le font ne s’avère pas efficace et, en conséquence, le mieux est de minimiser les risques autant que les dégâts associés à la consommation. »

A

Vrai.

Tant qu’à ne pas pouvoir réprimer, il faut limiter les dégâts.

76
Q

Quel est le point culminant de la réduction des méfaits, quand est-ce que cette approche a pris son envole?

A

Lors de la rencontre de la toxicomanie en 1980 avec le VIH-SIDA en Europe. À ce moment, la consommation était la 2e cause de transmission du VIH après les relations sexuelles. Programme mis en place par les usagers.

77
Q

Qu’est-ce que l’activisme à la base?

A

Lorsque ce sont les usagers qui mettent en place des programmes pour les usagers.

78
Q

Vrai ou faux?
Il s’est écoulé environs 10 ans entre l’émergence de la réduction des méfaits au Canada et son incarcération dans la stratégie anti-drogue du Canada.

A

Vrai.
Alors que l’approche de réduction des méfaits à fait on apparition à la fin des années 1980, la stratégie canadienne anti-drogue n’a incorporé cette approche qu’en 1998.

79
Q

Donnez la définition de l’approche de réduction des méfaits.

A

Approche centrée sur la diminution des conséquences négatives des drogues plutôt que sur l’élimination de l’usage. Approche centrée sur les risques, les méfaits et les répercutions de la consommation.
« Toute initiative qui aborde l’individu là où il se situe et qui favorise une action sur les conséquences néfaste de la consommation (problématique ou non, de drogues légales ou non) … »

80
Q

Donnez les deux principes fondamentaux de la réduction des méfaits.

A

L’humanisme et le pragmatisme.

81
Q

Définir le pragmatisme de l’approche de la réduction des méfaits.

A

L’usage des drogues est là pour rester, il faut donc apprendre à composer avec dans notre société. L’intervention doit tenir compte des coûts/bénéfices de la consommation et non viser l’abstinence (approche qui ce centre sur les conséquences et non sur l’usage même).
Ne plus être dans l’idéalisme d’un monde sans drogues, ça se peut pas.

82
Q

Définir l’humanisme de l’approche de la réduction des méfaits.

A

Les personnes consommant de la drogues ne sont pas seulement des toxicomanes, ils ont une dignité inhérente. Il faut aller à la rencontre des toxicomanes et non attendre qu’ils viennent au système (travail de proximité). Favoriser l’empowerment des toxicomanes (favoriser l’auto-support), favoriser les programmes pour et par les pairs.
Ne plus être dans la répression des usagés (paternalisme).

83
Q

Donnez les trois principaux objectifs de la réduction des méfaits.

A
  1. Avoir des objectifs hiérarchisés, prioritaires et réalistes (régler le plus imp d’abord).
  2. Réduire les méfaits sociaux (criminalité)
  3. Réduire les méfaits pour la santé.
84
Q

Est-ce que l’approche de la réduction des méfaits est conciliable avec la promotion de la santé?

A

Oui, car elle apporte la responsabilisation des consommateurs de SPA, le développement du pouvoir d’action des individus sur leur consommation et une responsabilité sociale.

85
Q

Est-ce que l’approche de la réduction des méfaits est conciliable avec l’abstinence?

A

Oui et non.
Oui, dans le cadre où c’est une étape transitoire.
Non, dans le cadre où c’est l’objectif absolu.

86
Q

Est-ce que l’approche de la réduction des méfaits est conciliable avec le prohibitionnisme (la guerre à la drogue)?

A

Non, car la répression crée de la stigmatisation et de la marginalisation des consommateurs de SPA. Il criminalise les consommateurs et fait peur aux non consommateur avec des campagnes de dissuasion partiales.

87
Q

Donnez les 10 champs de pratiques de la réduction des méfaits.

A
  • Fourniture de matériel / modification de substance
  • Traitement de substitution
  • Prescription de drogue / approvisionnement en alcool
  • Sites de consommation supervisés
  • Testing des drogues
  • Changement de politique (déjudiciarisation, pouvoir discrétionnaire)
  • Information, éducation et communication
  • Travail avec et par les usagers
  • Approche motivationnelle, consommation contrôlée
  • Mesures environnementales (physique, communautaire TZ, et politique 18+)
88
Q

Donnez les quatre principaux obstacles de la réduction des méfaits.

A

L’idéalisme
Les mentalités guerrières
L’incapacité sociale d’accepter les drogues comme prise de risque légitime.
Criminalisation

89
Q

Donnez sur quel plan la réduction des méfaits pourrait représenté un problème éthique.

A
  • Plan professionnel et déontologique (fournir une femme enceinte)
  • Plan thérapeutique en regard du modèle d’abstinence
  • Plan social (éducation, valeurs collectives)
  • Plan politique (instabilité d’un gouv à l’autre).